BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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@Saracita Kazan
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Sita t’a invitée à prendre un café chez elle. Au départ tu as cru à une blague, franchement. Disons que ça te semble quand même assez spécial que la productrice de la série phare dans laquelle tu occupes le premier rôle veuille prendre du temps pour discuter avec toi. Sam était moins sur ton dos que Sita… Quoique, c’est pas vraiment être sur ton dos que vouloir te parler plus de trois minutes pendant le tournage d’un ensemble de scènes, non ?
Bref. Tu as pesé le pour et le contre. Tu as essayé de trouver des excuses. Mais tu n’as rien trouvé de suffisant pour te dédouaner de cette rencontre et tu ne peux même pas compter sur ton agent pour envoyer un hibou histoire de t’excuser gracieusement, non, parce que Mrs Kazan l’a pris en grippe et que tu es coincée.

Et tu n’aimes pas ça, te sentir coincée.
Alors tu secoues le petit sachet qu’on t’a glissé dans la main discrètement il y a trois jours, et que tu as réussi à ne pas finir totalement, et tu finis par humecter ton doigt et le glisser dans le sachet pour récupérer les dernières traces de Worrynot qui y trainent. Tu inspires lentement, t’assieds quelques instants sur le canapé du duplex que tu partages avec ta tante, regardes autour de toi en attendant que la sensation familière et devenue si nécessaire commence à influer dans tes veines et tes membres. Ton champ de vision semble rosir légèrement, tu as l’impression de mieux respirer, d’être plus détendue, et tu te surprends à sourire dans le miroir en face de toi.
Là.
Ça va mieux.
(Enfin non, ça ne va pas mieux, la spirale vicieuse dans laquelle tu es va un jour finir par te laisser sur le carreau.)
(T’es sur une pente raide, Thema, et tu ne veux pas t’en rendre compte.)

Et vu que ça va mieux, que tu te sens désormais d’attaquer pour affronter la productrice qui a pris la suite de son frère à la tête d’Elementary, tu oses enfin t’approcher de la cheminée allumée, prendre une poignée de poudre de cheminette, et la lancer dans les flammes qui ne te brûlent nullement en gueulant l’adresse qu’on t’a indiqué, à Potter’s End.

Apparaissant dans le salon de la bicoque où Saracita Kazan s’est installée, tu t’assures d’abord que ta tenue est encore correcte, et ne remarque qu’à peine que tes pieds ne touchent guère le sol, alors que tu lévites très légèrement (la dose était minime), à un ou deux millimètres du sol. Et, avisant la maîtresse de maison, te voilà qui la salue : « Sita, salut ! Désolée pour mon retard, je… » Et tu laisses tomber, avant d’essayer de baratiner une excuse bidon. « Ouais, désolée. », tu répètes, l’air un peu gênée.


Dernière édition par Thema Shacklebolt le Mar 17 Nov - 15:38, édité 1 fois
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Sam est le plus doux des deux, Saracita l’a toujours répété - et si ça fait bien certainement rire tout le monde d’entendre la pétillante et généreuse Kazan déclarer cela, plusieurs savent très bien qu’elle dit vrai. Sam vit et laisse vivre, se soucie peu des imperfections pour mieux les aplanir ensuite, rattrape tout de son sourire. Au moment de passer la main à sa sœur cadette et partenaire d’affaires pour Elementary, il l’a bien sûr mise au courant des travers des uns et des autres. Des défauts sur lesquels il a fermé les yeux, pour le bien d’une production débutante.
Une façon de laisser Sita prendre le relais et prendre au revers les plus grossiers dans leurs vices et indiscrétions.

Ainsi, l’Américaine a planifié une intervention.

Un boucan de cheminée lui confirme que son invitée de l’après-midi est enfin arrivée - elle pense enfin, alors que cela ne fait que quelques minutes que la jeune femme est en retard. Bien assez pour une Saracita qui a transformé ses retards monstrueux de jadis en une ponctualité millimétrée. Dans son loungewear rose poudré, la sorcière resplendit, le visage ouvert et souriant dès ses prunelles chaudes posées sur l’actrice. « Thema, ma chérie ! Sita, salut ! Désolée pour mon retard, je… L’excuse ne vient pas - la brune la devine dans le déplacement trop fluide que fait la sorcière hors de l’âtre. Ouais, désolée. Voyons, ne t’en fais pas, j’ai à peine attendu », s’empresse-t-elle de la rassurer, après l’avoir accueillie d’une étreinte chaleureuse, comme si elles étaient de vieilles amies. Toujours aussi mal vue, en Angleterre, cette étreinte, pour celle qui s’en soucie toujours aussi peu (c’est-à-dire, pas du tout).

Sa main se referme sur le bras de la Shacklebolt, afin de l’entraîner - littéralement - dans sa demeure, lui faisant découvrir l’enchaînement des « Tu es la première que je reçois ici ! Joli, n’est-ce pas ? » Joli, c’est le mot, pour cette charmante maisonnette prêtée gracieusement par le gouvernement anglais afin d’attirer le tourisme. Au cœur d’un nouveau quartier en vogue, loin de tout moldu. Ça ne la change pas beaucoup de San Francisco et de sa communauté ! Donc, joli, pratiquement neuf, avec un cachet artificiellement authentique qui ne manque pas de lui tirer un enthousiaste : C’est si anglais ! » Dans le solarium où elle entraîne Thema, des poufs épars aux couleurs douces (un camaïeu de roses, blancs, gris et sauge), des jetées et des tapis tissés, des photos mouvantes signées de ses (célèbres) meilleurs amis, des plantes qui ouvrent grand leurs feuilles et corolles vers le soleil anglais. À l’image de leur propriétaire, certainement, qui profite de chaque rayon qu’elle peut capter dans ce pays de petite mine.

D’ailleurs, la star d’Elementary en tire une, de petite mine, bien pâlichonne sous ses adorables taches de rousseur. C’est bien ce qui justifie la raison de cette intervention. Un geste de la main vers l’un des poufs et elle-même se laisse tomber sur l’un d’entre eux, parfaitement coordonnée à son tissu. Une photo de magazine, que Saracita Kazan, comme perpétuellement prête pour un photoshoot impromptu. Un geste de baguette vers un plateau, qui vole jusqu’à la table basse entre elles. « Café, thé, tisane, eau minérale et citron ? »
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@Saracita Kazan
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Tu ne sais pas vraiment ce qu’elle te veut, la Sita. Il y a quelque chose dans son attitude que tu ne sais pas encore interpréter, là où tu t’étais habituée aux pratiques plutôt coulantes de Sam Kazan. C’est ça aussi qui te rend si réticente à passer du temps, seule à seule avec la productrice. Un instant très bref, tu te demandes si elle ne veut pas te proposer un autre rôle dans une autre série, en plus d’Elementary. Mais tu ne saurais pas vraiment quoi répondre à une offre pareille, et de toute façon, une pensée en chasse une autre, et la seule chose à laquelle tu penses lorsque tu apparais chez Saracita, c’est que tout ceci est sacrément rose.
Ça t’en rappellerait une autre, d’après les dires de ta mère adoptive.

Il y a quelque chose de très étrange, chez Sita, à laquelle tu n’es pas encore habituée. Des manières très américaines, finalement, à tout exagérer, l’enthousiasme, les contacts, le sourire… Mais tu es déjà coincée, tu ne peux plus t’échapper, d’autant plus qu’elle a posé une main ferme sur ton bras et -hop- t’entraîne à sa suite dans la baraque qu’on lui a dégottée. Tu hoches la tête, appréciant quand même la disposition, et te surprenant à te dire que tu pourrais peut-être, toi aussi, essayer de mettre la main sur une bicoque similaire. Un sourire rêveur étire tes lèvres et tu confirmes : « C’est très mignon, oui. » Tu te sens bien, là. Mieux qu’il y a quelques minutes. Et tu en viens à te demander ce qui te faisait peur chez Sita : ce n’est pas un dragon, après tout, elle est charmante, franchement ! Un petit sifflement t’échappe, même, lorsque vous arrivez dans le solarium baigné de cette douce lumière d’après-midi. « Super sympa même, dis donc !, lâches-tu, même. » Un coup d’œil rapide aux photographiques mouvantes, qui glisse ensuite sur les plantes -tu en reconnais certaines mais tu as pas mal oublié tes cours de botanique pour vraiment les identifier toutes. Tu planes toujours très légèrement, ne te doutant pas une seconde que la productrice s’en est rendue compte, et tu l’imites lorsqu’elle se laisse tomber (avec grâce, cette femme a une grâce naturelle même) sur un des poufs. Ton sourire n’a été que de courte durée, et ce, malgré la prise de worrynot, qui certes te fait voir les choses un peu plus en rose -mais est-ce que ce n’est pas lié à la décoration de l’intérieur et à la tenue, rose poudrée et d’une simplicité très élégante, de Saracita ? Lorsque ton hôte te propose quelque chose à boire, tu constates, plutôt lucide pour cet instant, qu’il n’y a aucune mention d’alcool. L’Américaine appliquerait donc ainsi les principes du Lord ? C’est bien dommage, parce qu’une petite rasade aurait pu… Mais bon, il va falloir s’en passer. « Un thé, ça sera très bien, merci. » Et tu forces tes zygomatiques à esquisser un sourire poli à son égard, parce que tu n’as pas été élevée chez les nés-moldus et que tu sais quand même comment te comporter en société. Pour éviter même d’avoir un silence un peu trop tendu, où Sita pourrait sans doute voir une occasion d’attaquer directement, tu tentes de te laisser un peu le temps de souffler, avant de te prendre le train Kazan dans le bide. Et puis, en vérité, avec la poudre que tu as prise, tu as presque envie d’apprendre à connaître ta productrice, en te disant presque que tu pourrais t’en faire une amie, complètement aveuglée sur la raison qui la pousse, elle, à te faire venir chez elle pour la première fois… « Ça va, tu connais déjà tes voisins ? »
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L’accueil chaleureux semble mettre l’actrice en confiance, et Saracita se prend presque mal de tendre ce petit piège bien pieux à la Shacklebolt. Presque. C’est par nécessité, qu’elle fait cela, et parce qu’elle se soucie réellement de la jeune femme, avant même du succès de leur série (Z en aurait la nausée). Le bref sourire rêveur de son invitée lui apparaît donc comme une victoire, bien qu’elle sait que ses capacités d’hôtesse ne sont pas les seules responsables de cette aisance. Rien n’est encore dit, et elle se contente de tapoter la théière du bout de sa baguette, y faisant chauffer l’eau qu’elle contient, avant de faire voler tout un arrangement de sachets de thé jusqu’à la table et des tasses de porcelaine.
Toute équipée, en plus, que cette maison, que Sam a laissé derrière lui avec l’ensemble de ses dossiers en cours, et un droit entier de redécorer l’endroit (ce qu’elle a fait sans attendre, et refera sans doute dans un mois, lorsqu’elle aura envie de jaune au lieu de vert).

Dans la petite boîte de métal, Sita pige un sachet d’Earl Grey, et laisse ensuite sa compagne choisir sa propre saveur, entre Earl Grey, rose et citron. « Ça va, tu connais déjà tes voisins ? Tu ne devineras pas qui est ma voisine ! Une collègue de la BCBC, Irene. La programmatrice n’est sans doute pas connue de Thema, arrivée il y a bien peu au pays, mais elle est certaine que la Shacklebolt connaît davantage la famille qui l’a accueillie au UK. Elle est mariée à un Rosier. Caesar. Leur manoir semble si grand. » Et est sans doute terriblement vide, pour deux personnes. Parfait pour le remplir d’enfants - on lui a tout dit des Rosier, du terrible drame de leur famille, de la fratrie rasée, et elle compatit pour la jeune épouse et la pression évidente mise sur ses épaules. Irene n’est cela dit pas aussi frêle qu’elle en a l’air, Saracita est prête à le parier.

Thema ignore que son ouverture est tout ce dont la femme a besoin pour s’y engouffrer, saisissant n’importe quel sujet au vol pour l’étirer, le transformer, le monopoliser, puis le retourner : « Tu habites avec ta mère, c’est bien cela ?, qu’elle interroge gentiment, un œil brièvement posé sur la théière qui laisse déjà échapper un nuage de vapeur. Pourtant, elle n’attend pas la réponse avant d’ajouter : À ton âge, oh bon sang, ça fait si vieux de dire ça, et l’Américaine de rire d’elle-même, alors que l’eau chaude se verse sur les sachets de thé, bref, à ton âge, j’étais tout juste mariée et j’ai quitté la Californie pour Philadelphie. Quel changement ! » Le souvenir est tendre, encore aujourd’hui, et comme en réponse, la photo de Ted (autographiée) lui envoie un clin d'œil, depuis le mur, auquel elle répond en soufflant un baiser. Ceci avant de revenir au thé, glissant bien trop de carrés de sucre dans le sien, en plus d’un nuage de lait. « Je parle, je parle, je suis incorrigible. J’ai entendu beaucoup de bien de Selena, le prénom glissé, l’air de rien. Une grande dame, que Sam m’a dit. Féroce, même. » Pas de moquerie, jamais, dans l'œil pétillant, dans le sourire plus doux. On lui a tout dit du drame de la vie de Thema, bien sûr, et de cette seconde mère prête à tout pour défendre sa fille adoptive.
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@Saracita Kazan
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Tu avais posé la question plutôt poliment. Parce que tu savais qu’il était bien de ne pas laisser s’installer de silence pesant quand tu étais invitée chez quelqu’un. En l’occurence ici, le silence aurait sans doute été plus gênant pour toi que pour Sita, puisque tu avais l’impression que cette femme savait transformer tout ce qui lui passait sous le nez en quelque chose qui lui convenait. Une capacité plutôt impressionnante -et encore, tu n’avais aucune idée des relations qu’elle entretenait avec ton grand patron, Ezekiel Zabini (cousin de ton propre cousin Blaise, apparemment, mais bon…)

Aussi, tu hoches la tête lorsqu’elle commence à te parler d’Irene, de la BCBC. Est-ce que tu vois qui c’est ? Pas le moins du monde. Il est franchement probable que ton agent t’en ait déjà parlé à l’occasion, mais soyons sérieux deux minutes, si ta mémoire est bonne, c’est surtout pour mémoriser les textes que tu dois ensuite incarner, pas vraiment pour retenir les cancans de couloir de la boîte détenant le monopole des ondes cristal au Royaume-Uni (et pourtant, ça pourrait t’être utile un jour). Tu penches néanmoins la tête vers le dehors, pour essayer de distinguer le manoir, mais ne sachant dans quelle direction regarder, tu laisses très vite tomber -surtout que tu n’es pas si intéressée que ça. Mais bon, dans les familles sang-pures d’Angleterre, oui, les Rosier, ça te dit davantage quelque chose. Difficile d’oublier une famille dont la majorité a été récemment décimée par une bande d’hybrides enragés, les mêmes qui avaient cru bon de semer le chaos au mariage de Marlon Travers.

Et sans crier gare, alors que ton esprit commence dangereusement à se rapprocher de tes démons habituels, Sita change du tout au tout de sujet -enfin, c’est ce dont tu as l’impression, après une hésitation de quelques secondes. « Tu habites avec ta mère, c’est bien cela ? - Euh… Hésites-tu soudainement, jamais vraiment certaine que les gens parlent bien de ta mère adoptive, et ne sont pas en train de gaffer connement sur tes géniteurs morts. Mais non, Sita doit bien savoir, hein ? Elle enchaîne, sans te laisser le temps d’en placer une et tu assistes, décontenancée et sans vraiment t’en rendre compte, au tissage de toile le plus rapide de l’histoire. À ton âge, oh bon sang, ça fait si vieux de dire ça… un sourire incertain étire tes lèvres tandis que tu ne sais pas vraiment ce que tu peux répondre bref, à ton âge, j’étais tout juste mariée et j’ai quitté la Californie pour Philadelphie. Quel changement ! » Tes yeux s’écarquillent d’ailleurs lorsque tu l’entends parler d’un précédent mariage. Vu son manège avec une des photos, tu te demandes si l’homme est mort -ça vous ferait un drame sinon commun, au moins similaire- ou si c’est simplement la vie qui les a séparés. Et, pour le moment, tu n’as toujours pas réussi à desserrer les mâchoires, tendue et ne sachant pas vraiment vers quoi elle veut aller. « Je parle, je parle, je suis incorrigible. J’ai entendu beaucoup de bien de Selena Ok, elle parle donc de ta mère adoptive. Un poids s’enlève de tes épaules, soulagée de constater qu’elle sait et n’attend pas que tu parles de ta mère génétique pourtant originaire des États-Unis. Une grande dame, que Sam m’a dit. Féroce, même. » Tu hoches la tête et prends une gorgée de thé, histoire de dessécher un peu toute ta gorge serrée l’espace de quelques secondes. « Je crois qu’elle a toujours été comme ça, et encore plus maintenant qu’elle m’a… Allez, une inspiration, et on avance ! pardon, maintenant qu’elle m’a adoptée. Et puis, vu son poste au Magenmagot… Selena y était haut-juge et avait réussi à maintenir sa position malgré la disgrâce familial lorsque ton oncle avait tourné le dos au Ministère. Enfin tu vois, quoi. Elle me faisait un peu peur quand j’étais petite…, confies-tu en baissant la voix, un peu rêveuse -les relents de worrynot qui te reprennent et reprennent le pas sur tes idées noires, Mais pour tout vous —pardon, pour tout te dire, je crois que j’essaie de m’inspirer un peu d’elle quand je joue Morwena… J’utilise ce que m’ont montré mes grands-parents du côté de mon père, leurs souvenirs de quand toute la génération de mes parents était jeune… »
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L’entourloupe est presque trop aisée - grossière, même, pas le genre qu’elle peut utiliser avec n’importe qui, le type qui se devine quand on connaît suffisamment la Kazan et ses manières expansives, exagérées. Caché derrière ses bavardages, un esprit acéré qui s’insère dans le moindre détail et classe le tout très minutieusement. Une magie qui a appris à tracer les contours de celle des autres sorciers. Un regard rodé d’actrice, de riche, de femme d’affaires, qui apprend à connaître Thema Shacklebolt dans ces instants où elle la déstabilise, plus que ceux où elle parle. Ce qui la fait se tendre et se détendre, le malaise que la Perlimpimpin ne peut pas cacher, les hésitations, la surprise, les sourires parfois involontaires.
Saracita se dit que Thema est une très bonne actrice, une fois sur un plateau, sous les feux des projecteurs, mais que pour le reste de sa vie, elle ne l’est pas vraiment, et que le monde entier est définitivement trop clément de fermer les yeux sur ses excès.
Elle se dit qu’elle va se briser, plus tôt que tard.

La sorcière entoure sa tasse de thé de ses deux mains, écoutant très attentivement tout ce que lui raconte la jeune femme, acquiescant par de petits signes de tête. Chaque mot est soigneusement enregistré, alors que l’atmosphère se fait plus calme. Feutrée, dans l’après-midi ensoleillé. « Quelle chance d’avoir tant d’histoires fascinantes desquelles s’inspirer », soupire Sita, comme si elle-même était née pour un petit pain, dans une famille sans histoire. C’est la meilleure façon de jouer juste, que de prendre exemple sur ce qu’on a vécu, ainsi que sur les récits existants, approuve-t-elle, complice, comme on partage une technique secrète dévoilée par une consoeur. Même si c’est parfois… difficile. Sa pensée éclaircie aussitôt : J’ai su ce que Selena a fait pour Reign », confie Sita, un peu plus délicate, sans davantage s’étendre. La mention suffit certainement à faire comprendre à Thema que l’Américaine sait probablement déjà trop de choses. Les détails de sa carrière, de ce qui se trame dans les coulisses, ce qui court dans les tabloïds UK. Et encore… ce n’est que le début.

Sur la table basse, ses doigts attrapent une paille, qu’elle glisse dans la tasse de thé. Pour ne pas tacher ses dents, ni abuser des sorts de blanchiment dentaire (évidemment inventés aux États-Unis). Elle se replace un peu sur son pouf, sans quitter sa posture décontractée. « C’est une telle preuve d’amour, de vouloir te protéger comme ça, surtout dans ce métier si… impitoyable, à l’occasion. Sans doute qu’avoir été le producteur, j’aurais aussi été effrayée, rit-elle, ramenant les mots précédents de la sorcière sur le tapis. La boucle se bouclant petit à petit. Je suppose qu’elle est au courant de ta consommation de drogues thérapeutiques ? Ton agent ne m’a fourni aucune prescription, mais avec une mère haut juge, ce serait vraiment improbable que tu contournes la loi. N’est-ce pas ? »
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@Saracita Kazan
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Elle te fait l’effet d’une femme plutôt compréhensive, Sita. Et, parce que la Worrynot continue de faire ce petit effet réconfortant, tu ne vois pas venir l’orage au loin et tu ne te doutes pas du piège grossier dans lequel tu es en train de t’empêtrer, tout bonnement. Tu acquiesces à ce qu’elle avance, trouvant en elle une femme consciente de l’état psychologique dans lequel tu te retrouves sur le plateau, quand il faut se remémorer des évènements plus dramatiques que d’autres pour arriver à comprendre que ce ton personnage peut ressentir, et donc pour l’incarner au plus juste. Tu aimes d’ailleurs profondément ton métier et plusieurs fois déjà tu as entendu ton psychomage dire que ce travail te permettait aussi, à petite dose, d’exorciser tes démons et tes traumatismes -même si tu le faisais davantage encore en session avec lui, bien entendu. Tes sourcils se froncent légèrement tandis que la productrice commence à aller dans un sens plus sérieux, quant aux moments difficiles du métier. « J’ai su ce que Selena a fait pour Reign » D’un coup, d’un seul, ton sang se glace. Ce qu’a fait Selena pour ce rôle et ce background qu’on voulait te mettre, c’était pas vraiment censé sortir de la production de la série cristal, mais apparemment que ça jase quand même dans le milieu. Où veut-elle en venir ? Est-ce qu’elle va te dire que Selena ne pourra pas tout le temps te protéger ? Légèrement raidie, tu l’observes sans vraiment comprendre, sans vraiment être sûre et certaine que c’est encore une discussion pour apprendre à se connaître…

« Sans doute qu’avoir été le producteur, j’aurais aussi été effrayée » Elle dit ça en riant, et tu ne sais toujours pas sur quel pied danser (une chance pour toi, tu es assise, si bien que ton trouble se ressent moins). Partis les effets de la poudre de perlimpinpin, te voilà face à une femme dont tu découvres un nouvel aspect, et tu te demandes si elle veut menacer Selena à travers toi… Sauf que ça prend une tout autre tournure d’un coup : « Je suppose qu’elle est au courant de ta consommation de drogues thérapeutiques ? »

Merde.

« Ton agent ne m’a fourni aucune prescription… »

Bordel de merde.

« …mais avec une mère haut juge, ce serait vraiment improbable que tu contournes la loi. N’est-ce pas ? »

Tu es tellement dans la merde.
C’est pas permis d’être autant dans la merde.
Surtout que tu n’avais tellement pas vu venir ce tacle, toi qui avais peur que Sita menace plutôt Selena à travers toi (comment, tu n’en savais rien), que tu es totalement désemparée et que ça se voit que tu es salement coupable. Si ta productrice commence à bien te connaître, ça ne sera pas très dur de lire à travers les lignes de tes œils écarquillés, ta bouche sèche, et le raidissement total de ta silhouette.

« Je… tu… je… » Tu te tais, parce que ça sert à rien d’avoir l’air d’un né-moldu sortant du niveau 9 du Ministère (une plaisanterie de très mauvais goût qui circule dans certaines soirées dans lesquelles tu gravites, toujours à moitié camée). Tu voudrais lui sortir une superbe tirade pour lui faire comprendre que ce sont des calomnies, que jamais tu n’as consommé la moindre substance illicite, mais tu restes là, à ne pas trouver tes mots. Pas de scénariste pour te mettre des paroles dans la bouche, pas de souffleur pour t’aider. T’as pas de texte, t’es en roue libre et tu ne t’attendais pas à ce qu’on te plante de plein fouet là-dessus. Une pensée fugace te vient soudainement, que Sam était quand même vachement moins chiant que sa sœur et que t’aurais préféré qu’il soit là. Sauf que t’as pas le choix, t’as perdu à la loterie, et tu te retrouves à devoir essayer péniblement de baratiner celle qui t’a donné le plus grand rôle de ta carrière, pour essayer de garder la face.
Ou bien ça sert à rien de lui mentir, vu comment elle a l’air de tout savoir déjà ?

Un instant fugace, une révélation s’impose : elle menace pas Selena. Elle te menace, toi, de tout dire à ta mère adoptive. Et ça… Ça, tu peux juste pas la laisser faire, parce que t’as peur de voir une lueur de déception poindre dans les yeux de celle qui t’a pris sous son aile quand tu avais tout perdu.
« Elle sait rien. » Tu balbuties, hagarde et terrifiée. « J’t’en supplie, lui dis rien, s’te plaît, Sita. » La tasse de thé est revenue sur la table basse d’un signe machinal et informulé -la magie sans baguette à l’instinct- et tu t’es penchée vers Sita, en t’avançant sur ton pouf, à ça d’en glisser et de finir par terre.
Elle est finie l’euphorie légère.
Là, t’es tout bonnement dévorée par la peur.
« Elle sait pas, faut pas qu’elle sache. », tu répètes, clairement pas au top des dialogues.
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L’Américaine épie attentivement le visage de Thema, alors que toutes ses paroles s’envolent et se déversent entre elles, sur un horrible ton de conversation. La Shacklebolt se crispe et se tend et, hébétée, ne sait pas quoi répondre à l’attaque. Le venin piqué directement au cœur, dans la partie la plus tendre - au talent, que Sita dirait, à l’expérience qu’elle a derrière ses escarpins griffés, à force de tourner dans le milieu sauvage et sans pitié du star système. Good et bad cop tout à la fois, elle ne presse pas davantage son interlocutrice, attendant d’elle une réaction. Autre chose que ces bégaiements saisis, que cette impuissance devant les faits étalés dans plus de fioritures. Saracita sait et c’est bien assez pour que la menace prenne forme, sans qu’elle ait besoin d’en dire davantage.

« Elle sait rien. La vérité déboule soudain, ponctuée par la tasse de thé qui vole jusqu’à la table, un peu brutalement, répandant de son liquide ambré autour de la porcelaine anglaise. Un tour de baguette et le thé s’évapore, afin de ne pas briser le bois, sans même que ses yeux sombres quittent ceux de sa vis-à-vis. J’t’en supplie, lui dis rien, s’te plaît, Sita. Ça la peine sincèrement, de voir Thema dans cet état. Elle s’en voudrait presque de cette confrontation, pourtant inévitable. Sam a laissé couler l’eau sous les ponts bien trop longtemps, les yeux fermés sur les bêtises de ses ouailles tel le père généreux qu’il est, et la voilà à endosser le mauvais rôle. Elle sait pas, faut pas qu’elle sache. Je ne lui dirai pas », assure la productrice sans perdre sa contenance, sans quitter son calme. Ni sa sincérité, alors qu’on pourrait en être surpris, mais qu’elle ne désire sincèrement pas nuire à la sorcière. Elle-même a trop à perdre dans cette histoire.

Une inspiration et elle se replace sous son pouf, et d’un geste de la main, enjoint Thema à en faire de même. Elle est presque assise au sol, la pauvre choupette, avec toute cette histoire, tous ces tourments… Une gorgée de thé, à travers sa paille, pour accompagner sa réflexion. « Je m’inquiète, Thema. Et encore là, il y a une honnêteté désarmante dans sa voix si éloignée de son ton habituellement pétillant, presque sautillant. À cet instant, même son accent californien semble éteint, alors que Saracita embrasse sa part la plus sérieuse. Je ne peux pas comprendre pourquoi tu as besoin de toutes ces drogues. Tu as vécu des choses difficiles que je ne peux pas imaginer. Ça a le mérite d’être clair et vrai. Une conscience aiguë de ses privilèges, qui ne s’arrêtent pas une fois l’océan traversé. Mais ça commence à se savoir et à se voir, dans ta vie professionnelle, et je ne veux pas que ça te nuise. Surtout si cette consommation est illicite. »
Parce que si ce n’était que quelques antidépresseurs, l’Américaine n’aurait rien à y dire, si ce n’est d’éviter de les consommer avec de l’alcool, mais elle a compris en mettant les pieds au Royaume-Uni qu’elle ne venait pas de poser ses talons hauts dans le pays du plaisir. Et que sang pure, égérie de la télévision, fille d’une famille martyre, Thema a un rôle bien plus important qu’elle le croit, à cet instant, et que la moindre incartade n’en sera que plus chèrement payée. « Je ne veux pas devoir en parler à ta mère. »
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@Saracita Kazan
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La terreur au creux de tes yeux, qui te noue la gorge et les entrailles, t’envisages le pire, à savoir que Selena l’apprenne et qu’elle soit déçue de toi, qu’elle se demande si elle a vraiment bien fait de t’adopter après l’enterrement de tes parents, si elle aurait pas mieux fait de te laisser seule. (Impossible que ça se soit passé ainsi, mais ton esprit camé et en pleine mauvaise réaction aux stimuli extérieurs en est persuadé) Si bien que tu attends, suspendue à un fil, certaine que cette ligne de survie va craquer parce que Sita va peut-être tout raconter à ta mère adoptive. Alors tu la supplies, forcément. Mal. Avec des répétitions. Mais tu la supplies quand même, comme dans un mélodrame. Elle ne te fait pas languir longtemps puisqu’elle te répond calmement quelque chose qui te soulage sans pour autant te conforter dans la situation. « Je ne lui dirai pas »

Elle a l’air sincère, quand elle te dit ça. Tu pourrais presque la croire, mais tu ne comprends pas vraiment ce qu’il y a derrière ce sujet de discussion. La panique de savoir que Selena sait n’est pas présente, pour autant, tu ne comprends pas pourquoi Sita aborde cette question -ou plutôt, si, tu le sais pertinemment, mais tu ne veux juste pas le reconnaître, que ce que tu consommes, c’est de la merde. « Je m’inquiète, Thema., reprend la productrice, alors que tu t’es replacée dans ton pouf. Tu restes penchée vers elle, les coudes sur les genoux, voûtée presque, loin de la posture attendue par un photographe professionnel, par exemple. Elle te dit qu’elle s’inquiète et tu ne veux toujours pas comprendre, et il faut qu’elle mette des mots précis pour t’ouvrir les yeux, comme le fait que ta carrière risque d’en prendre un coup le jour où le grand public saura que tu déconnes plein pot, à consommer des produits interdits par les lois du régime des Ténèbres. Tu as cessé de la regarder, et toute impression d’euphorie s’est définitivement fait la malle, alors que ce qu’elle prédit commence à prendre forme dans ton imagination, décuplé bien sûr. Et, tandis que tu t’imagines les pires conséquences, la voix de Sita attire tes billes sombres sur elle. « Je ne veux pas devoir en parler à ta mère. »

Tu déglutis et tu hoches la tête, les lèvres serrées. Tu inspires profondément et tu essaies de trouver les mots justes : pas ceux qui feront que Sita ne dira rien à ta mère, mais plutôt ce qui lui donnera envie de t’aider, plutôt que de te menacer. « J’ai essayé d’arrêter, en vrai. » Toute seule, tu t’es déjà dit parfois qu’il fallait que tu sortes de cette spirale de merde, que Django t’avait vraiment pas fait un cadeau en te faisant découvrir des drogues moldues et que les drogues sorcières étaient déjà d’un niveau addictif problématique. Mais en continuant les tournages, en continuant de bosser avec ton agent, et en voulant éviter les scandales et les cancans de quelque sorte que ce soit, forcément, ça coince à un moment. « J’ai pas réussi, tu t’en doutes. » confies-tu, pas vraiment fière de la situation. C’est étrange de parler de ça avec quelqu’un d’extérieur à ton cercle de proches, mais tu as l’impression que Sita sera peut-être la plus à même de ne pas te juger. Tu sais pertinemment qu’elle a un intérêt à ce que ta carrière ne coule pas d’un coup -sinon, bye bye la saison 2 d’Elementary (quoique, elle serait peut-être capable de t’éjecter de la série pour protéger son bébé). « À chaque fois que je me dis qu’il faut que j’arrête, il y a quelque chose qui se passe, qui est trop dur à gérer sans un atoner ou un peu d’autre chose. » Et, alors que tu étais trop fière et trop pudique pour demander de l’aide à Romi, alors que tu te refuses de raconter la vérité à Selena quant à ton petit pépin de santé, tu te dis que peut-être Sita saura trouver une solution durable à ton addiction : « J’y arriverai jamais toute seule. » Toujours avec pudeur, toujours avec une fierté mal placée, tu veux bien reconnaître ta faiblesse, mais tu préfères te cacher dans les non-dits pour voir si Mrs Kazan dit des paroles en l’air, ou veut vraiment te venir en aide…
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La jeune actrice comprend bien ce que l’Américaine raconte avec un air aussi sérieux que compatissant - elle est certes une camée, mais loin d’être idiote. Les dangers bien apparents, derrière les lunettes roses de la Worrynot, derrière le vide que cause les Atoners, toujours présents malgré les distractions. « J’ai essayé d’arrêter, en vrai », avoue Thema sans fierté, l’échec évident suivant la confession douloureuse, esquissée dans le calme feutré de la maison de Potter’s End. Saracita se plaque délicatement la main sur le coeur, comme touchée par l’aveu pudique, et voudrait bien tendre la main pour prendre celle de la jeune femme. Elle est tout juste un poil trop loin pour la chose, mais l’intention est bien présente.

« J’y arriverai jamais toute seule. » Qui est-elle pour ignorer un appel à l’aide ? Cette jeune femme qui tend la main pour qu’on l’attrape, pour qu’on la sauve de cette addiction destructrice ? Saracita a vu nombre de collègues se perdre dans les affres des drogues de toutes sortes, n’en a été épargnée semble-t-il que par magie tant la chose est courante dans le showiz, pratiquement normal. Elle ne veut pas y perdre Thema en plus. « Je peux t’aider. » De ces quelques mots, elle scelle le sous-entendu de cette intervention : elle veut l’aider, même. Cette fois-ci, elle fait légèrement léviter et avancer son pouf vers celui de la Shacklebolt, afin de prendre sa main dans la sienne, comme le ferait une amie. C’est ce qu’elle veut être, pour la star, sa star : une amie, autant que sa patronne. Un double rôle qui ne l’empêchera pas d’être intransigeante si le besoin s’en faire sentir. « Tu devras me faire confiance. » Une pression supplémentaire de la main avant que la Kazan se renverse à nouveau dans son pouf, tasse de thé et paille au bout des lèvres, comme si elle buvait le plus savoureux des cocktails. « Ce ne sera pas facile. Lui faire confiance, autant que la méthode employée. C’est que la productrice ne compte pas ménager ses efforts pour soutenir sa nouvelle protégée (selon une proclamation immédiate faite par elle-même). Je sais que ce n’est pas un milieu aisé et que les tentations sont partout, mais je sais que tu peux être forte, Thema. »

Elle doit tellement l’être. À tous les jours. Pour affronter la mort de ses parents, la surveillance autour de sa famille, la pression de la célébrité, les regards, les racontars. Bien trop, bien plus que tout ce que Sita a vécu, a choisi. Une pression qu’une riche héritière qui n’a jamais vraiment ue à travailler vraiment ne peut pas comprendre.

Un geste de baguette et d’un tiroir d’un autre petit meuble s’élèvent un parchemin et une élégante Plume à Papote (au plumage d’un rose criard, bien sûr), dont la pointe autoencrée se dépose en équilibre sur la surface du papier. Quelques traits d’une encre sombre, étrangement brillante (pailletée, en fait), et l’objet attend patiemment la suite des choses. « Je vais avoir besoin du nom des personnes avec lesquelles tu consommes, ainsi que le nom de ton dealer. Ou de tes dealers. Son index tapote pensivement ses lèvres, avant qu’elle croise à nouveau le regard de la jeune sorcière. Un sourire rassurant. Ils ne courent aucun danger. » Snitches get stitches, qu’on dit, et ce même si elle était tout à fait prête à dénoncer Thema à Selena sans sourciller. La dénoncer aux autorités ? Yahweh la garde de quelque chose d’aussi terrible.
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