BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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1er juin 2007 | @azra shafiq


Il a tout juste eu le temps d’aller porter son lourd sac de voyage chez Azra, en faisant promettre aux domestiques de ne pas envoyer de hibou à la maîtresse des lieux pour la prévenir de son retour, qu’il s’est empressé de transplaner en direction de la Damocles. Un endroit lugubre où il n’a jamais mis les pieds, évitant autant que faire se peut d’être confronté à… ça. Le village lui-même est déprimant, vidé de tout habitant, et la baraque n’a pas moins l’air d’un château hanté. Le genre qui titille sa magie, alors qu’il s’en rapproche, et qu’il peut de visu admirer les nombreuses inscriptions runiques et alchimiques qui tapissent l’entrée, sans parler des nombreuses plantes qui jouent des dents en sa direction.
Quelque chose pour non seulement empêcher les indésirables d’entrer, mais surtout, les habitants de sortir.
Très lugubre.

À la réception, une sorcière tirée à quatre épingles l’accueille d’un sourire, prenant son nom en note (chaque visiteur, même ceux qui ne vont pas plus loin que son bureau soigneusement rangé) avant de lui demander s’il a rendez-vous avec Mme la directrice. Salazar l’en garde ! C’est une chose qu’il a aussi très à cœur d’éviter, pour l’ensemble de sa vie. Alecto Carrow a une réputation méritée qu’il ne compte pas éprouver de sitôt… « Je viens attendre Mrs Shafiq, qu’il déclare, le sourire large et blanc dans son visage hâlé, aux taches de rousseur qui se sont multipliées par milliers depuis deux mois. Dois-je vous annoncer, Mr O’Neill ? Déjà la main se tend vers une note colorée, avant qu’il s’exclame, l’air conspirateur et le clin d’oeil complice déjà prêt à être esquissé : Non ! C’est une surprise. »

C’est peut-être le sourire, qui réussit à attendrir suffisamment la secrétaire, ou les yeux (entre vous et moi, définitivement les yeux), mais elle accepte de tenir le secret et de tolérer sa présence dans le hall d’entrée du manoir. Puis, ce n’est que quinze minutes à attendre que la journée d’école se termine, pour voir sa tendre et chère.

Elle lui a manqué, ces deux derniers mois. Encore plus qu’à l’habitude, alors que la pleine conscience des sentiments ressentis à son égard a donné une brûlure supplémentaire à son absence, un plaisir renouvelé à lire ses missives, une impatience totale à l’idée de la retrouver. Il ne l’a pas prévenu de son retour surprise, séjour qui sera bref et touchant, un bref bain anglais avant de retourner bouffer du sable à tour de bras, gueuler tour à tour sur Beppe, Odalis et Malcolm, de se faire blesser par Merlin sait quoi (il a encore le sourcil fendu d'un mur rencontré de plein fouet et deux doigts soigneusement enrubannés, sans qu'il se souvienne comment ils ont été cassés, sans parler d'une ribambelle d'ecchymoses sous le hâle) et tenter d’entrer dans ce damné temple. Pratiquement deux semaines de vacances, pour les briseurs de sorts, qu’Ambros compte bien mettre à profit auprès d’Azra, entre autres choses.

Elle lui a manqué.


Dernière édition par Ambros O'Neill le Dim 31 Jan - 0:06, édité 1 fois
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La journée a été longue. Il est rare, qu'elle travaille du matin jusqu'au début de soirée. Azra est généralement à mi-temps, et ne travaille donc pas tous les jours ni toute la journée. Elle a envie d'élever Haris elle-même, et ne pas le laisser à sa gouvernante trop souvent. Peut-être, que lorsqu'il sera à Poudlard, elle prendra un travail à temps plein, ou peut-être, qu'elle ne travaillera plus et voyagera un peu, avec Ambros. Cette idée lui plaît beaucoup, mais pour le moment, ça n'est pas prévu. Après son derniers cours, elle se rend à son bureau, pour récupérer ses affaires, et ranger quelques papiers. Azza s'accord quelques minutes de repos, assise dans le fauteuil, elle soupire avant de s'étirer. Le calme est de courte durée, puisqu'une des surveillantes s'empresse de toquer à la porte. ─ Je suis désolée de vous déranger Madame Shafiq, mais quelqu'un vous demande. Il est dans le hall. Elle fronce son regard. ─ Qui est-ce donc ? Elle n'attend personne, et si, Abbas était venu la voir, il aurait directement toqué à sa porte. Il n'aurait pas attendu dans le hall. ─ Je l'ignore Madame Shafiq. Elle lève les yeux au ciel, et d'un geste de la main, lui demande de sortir. Si elle ignore l'identité du sorcier, c'est qu'il ne s'agit clairement pas ni de son beau-frère, ni de Rodolphus. Etrange. Azza attrape son sac à main, et sa veste, avant de s'assurer, que tout était en ordre. Elle se dirige donc ensuite vers le grand hall. Elle croise quelques élèves sur son chemin, à qui elle souhaite une bonne soirée. Ils sont peut-être considérés comme inférieurs par le gouvernement, ils sont des enfants, à qui elle tente d'inculquer un minimum de bonnes manières.
Le bruit de ses talons la trahissent. Elle marche d'un pas déterminé. Son brushing rebondit presque dès qu'elle pose un pied sur le sol. Azza s'est coupée les cheveux récemment. Elle a fait un carré. Après le mariage, elle a eu besoin de changement. Après trois bonnes minutes, elle finit par apercevoir une silhouette connue. Elle fronce son regard, se demandant si sa vue ne lui jouait pas des tours. Ambros devrait être en Irak à faire Merlin ne sait quoi, pas ici. Il est parti il y a deux mois. Elle imaginait son expédition bien plus longue, et puis il l'aurait prévenue de son retour, non ? Son pas s'accélère. ─ Est-ce que je suis en train de rêver ou tu es bien là ? dit-elle, alors qu'elle n'est pas encore arrivée à sa hauteur. Mais, il semble être bel et bien là. Un sourire niais se dessine sur ses lèvres, et elle n'arrive pas à le réprimer. Elle se pince les lèvres, pour éviter d'être trop obvious. ─ Comment est-ce possible ? Elle arrive enfin à ses côtés. ─ En fait, je m'en fiche de savoir ça. Azra l'embrasse sans plus attendre. Elle a rêvé de ça tellement de fois depuis son départ. Une de ses mains se glisse contre sa taille. ─ Tu m'as manquée, murmure-t-elle.
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Le moindre bruit fait tressaillir Ambros, son impatience croissant dans l’attente. Un brin d’appréhension, aussi, alors qu’il craint que la surprise ne soit pas appréciée. Azra n’a pas besoin de lui, elle mène sa vie seule, de front, depuis si longtemps. À tous les coups, il la dérange (ou peut-être qu’elle non plus ne le reconnaîtra pas). Le claquement caractéristique de talons hauts le fait redresser les épaules, chercher une position un peu plus décontractée (quel poseur), alors que la secrétaire lui fait un petit signe de tête pour lui indiquer que la personne en approche est bien celle attendue.

La brune ne semble pas l’apercevoir et l’Irlandais profite de cet instant de grâce pour rattraper la mâchoire qui lui tombe au sol. Elle est encore plus belle que dans ses souvenirs, si c’est seulement possible. Sa nouvelle coupe de cheveux lui va presque trop bien. Enfin, le regard de la sorcière se pose sur lui, aussi dubitatif que le laisse deviner sa question : « Est-ce que je suis en train de rêver ou tu es bien là ? Heureux de savoir que je suis dans tes rêves », se fend-il dans un rire, sans réussir à feindre tout à fait sa nonchalance habituelle. Pas alors qu’un sourire bien trop sincère (et niais, sincèrement niais) étire ses lèvres et que son regard bleu dévore la sorcière des pieds à la tête, alors qu’elle se rapproche de lui. La crainte qu’elle ne le reconnaisse pas s’évapore dans ses mots, puis à la douceur de ses lèvres.

L’embrasser ici - l’embrasser en public - l’embrasser au travail - tout ceci lui paraît irréel, trop beau pour être vrai, mais si c’est un rêve, ou une hallucination précédant la mort… Ambros est prêt à mourir heureux. Un de ses bras entoure les épaules d’Azra, la rapprochant encore plus de lui. « Tu m'as manquée. Mourir heureux, qu’on a dit. C’est toi, qui es sortie d’un rêve, lui répond-il avec la même douceur, avant de laisser ses doigts effleurer le bas du carré qui frôle les épaules de la Shafiq, avant de replacer une mèche de cheveux noirs. J’aime beaucoup », conclut le sorcier avec le même grand sourire.

Un autre baiser, plus bref, les doigts (ceux blessés) glissés dans les cheveux lisses et satinés. « Iseult est déjà prévenue que tu auras un peu de retard. La domestique mise dans la confidence lui a seulement fait promettre d’être de retour pour le repas - ce qu'il ne ratera certainement pas. Il fait beau, profitons-en. » Le village est fantôme, mais ses alentours sont parfaits pour une balade à deux, en amoureux, dans un paysage bucolique. Lui qui se disait, en Irak, qu’il n’avait pas l’impression que l’Angleterre était sa maison est rudement heureux de s’y retrouver… tout est une question de qui on y retrouve, n’est-ce pas ? « Je ne voudrais pas que madame la directrice te gronde pour grossière indécence publique au sein d’un établissement scolaire », chuchote-t-il, taquin. Un regard vers la secrétaire, qui semble soudainement très intéressée par la correspondance qu’elle termine de préparer.
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Azra a imaginé, à de très nombreuses reprises, ses retrouvailles avec Ambros. Elle n'a pas pu s'en empêcher, même en sachant pertinemment, qu'il pouvait revenir au bout de trois mois, comme de deux ans. La perspective, de ne pas le voir pendant un temps indéterminé, lui était presque insupportable. Elle a toujours détesté ses absences, même avant, quand ils n'étaient que de simples amis. Maintenant, c'est différent, elle est encore plus impatiente. Parfois, elle a l'impression d'être redevenue une adolescente, c'est agréable, d'une certaine façon. Elle ne le dira peut-être jamais à voix haute, mais Azra n'était pas aussi impatiente de retrouver Hisham, pas autant qu'elle l'est d'imaginer retrouver Ambros. Ce constat l'a frappée, il y a quelques semaines. Elle a mis des jours, à s'en remettre, culpabilisant bien trop. Même, si tout paraît si facile avec l'irlandais, elle ne peut cacher cette part d'elle, qui pense à feu son mari. Azra sait, qu'elle mérite d'être heureuse, de passer à autre chose, de retrouver l'amour, de ne pas finir seule tout simplement. Elle aura toujours ses enfants, mais, eux-aussi feront leur vie. Au bout du compte, la Shafiq a peur de terminer ses jours seule. Il y aura toujours sa famille, mais cela n'est pas pareil. Alors, trouver Ambros, se rendre compte de l'évidence qu'il représente, se fut salvateur pour elle.
C'est tout ça à la fois, qu'elle ressent, lorsqu'elle aperçoit le visage du sorcier. Un sourire s'installe automatiquement sur ses lèvres, et elle n'arrive pas à s'en défaire. Azra baisse un peu son visage, le temps de faire les derniers mètres les séparant. Un rire s'étouffe, à la réponse de Ambros. Elle n'attend pas longtemps, avant de l'embrasser, oubliant presque où elle se trouve. Peut-être, que c'est une façon d'officialiser leur relation au reste du monde. La vérité, c'est qu'elle en a simplement très envie. Elle étouffe un nouveau rire, face à sa réponse. Ambros a toujours le chic, pour dire les bonnes choses au bon moment. Le contact de ses doigts sur sur ses cheveux, puis contre son oreille, lui donne un léger frisson. Un sourire niais s'empare, encore, de ses lèvres. ─ Tu m'en vois ravie. Elle l'a surtout fait pour elle, mais elle mentirait, si elle disait ne pas espérer, que cela lui plaise aussi un peu. Il l'embrasse à son tour, trop rapidement à son goût. Ambros repasse ses doigts dans ses cheveux, et naturellement elle penche son visage du même côté, pour poser sa joue contre sa main, fermant ses yeux quelques secondes.

Azra hausse ses sourcils, après avoir relevé son visage. Ambros a visiblement pensé à tout. ─ Parfait, dans ce cas. Elle n'a pas à se préoccuper des enfants. Odalis a d'ailleurs certainement dû récupérer sa fille. Elle
acquiesce de la tête, lorsqu'il propose de faire un tour. Il n'y a pas grand chose dans les alentours, mais ils n'en ont pas besoin. Azra glisse sa main dans la sienne, et entrelace leurs doigts. Elle a remarqué les quelques blessures, qu'il portent, et ne manquera pas de lui en parler, mais pas tout de suite. ─ Je crois, qu'elle n'est pas présente aujourd'hui. On la voit peu, à vrai dire. Mais, j'ai assez travaillé pour aujourd'hui, allons y. Après un sourire lancé à la secrétaire, Azra quitte l'école, avec Ambros. Le soleil est à son apogée, et sa chaleur lui fait un bien fou. Elle a toujours regretté le climat indien. ─ Je suis vraiment heureuse, que tu sois déjà de retour. Ces deux derniers mois ont été longs, mais les retrouvailles en valent le coup. Son absence n'a fait, que lui confirmer, ses sentiments pour lui. Azra pose son visage, sur l'épaule du sorcier, tout en continuant de marcher. Elle finit par se redresser. ─ Ca n'est pas grand chose, mais il y a un café un peu plus bas, si ça te dit ? Elle a tellement de questions pour lui, sur sa mission, sur ses recherches, si tout s'est bien passé, et surtout, combien de temps va-t-il rester ici. Azra marque un arrêt, pour l'embrasser de nouveau. Elle veut en profiter, autant qu'elle le peut.
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Alors qu’ils descendent tous les deux jusqu’au village, main dans la main, la silhouette sinistre de la Damocles Heritage School derrière eux, tout ceci lui semble… terriblement naturel. De marcher ainsi aux côtés d’Azra, d’enlacer ses doigts aux siens, de l’embrasser quand bon lui semble, de caresser ses cheveux et sa peau chaude et douce. De penser à revenir à son domicile ensuite, partager le repas avec Haris et elle, et lorsque l’enfant sera couché, de partager avec la sorcière encore plus de moments tendres. Un naturel quasi affolant pour celui qui affirme sans ciller ne jamais avoir eu de copine, qui a toujours vogué d’une amante à une autre, sans désir de s’attacher.
Un naturel bien doux, en vérité, qui réchauffe le cœur du briseur de sorts.

« Je suis vraiment heureuse, que tu sois déjà de retour. » Comme une pierre, dans son estomac. C’est presque une torture, en fait, de retrouver Azra en sachant très bien qu’il sera à nouveau parti dans deux semaines. Le retour est inespéré, mais il n’est pas définitif. Tout juste une occasion de rebrasser les cartes. Ambros sourit tout juste, son regard bleu brièvement baissé, et ne précise pas qu’il n’est pas là pour rester. Pas tout de suite, même si l’aveu ne doit pas tarder… disons que les mensonges et la dissimulation ne sont pas exactement des fondements sains pour une relation, nouvelle ou non.
Le croissant de lune sur sa main gauche lui rappelle qu’il lui cache suffisamment de choses ainsi, nul besoin d’en rajouter.

Ambros embrasse le haut de sa tête, lorsqu’elle pose celle-ci sur son épaule. Ils portent toujours le même parfum. Ça lui tire un bref sourire et même un second baiser, à la naissance de son front. « Ca n'est pas grand chose, mais il y a un café un peu plus bas, si ça te dit ? Tant que je suis avec toi, tout me va », approuve le sorcier, même s’il se demande qui peut bien avoir décidé d’implanter un café… ici, of all places dans le pays. La réponse s’incarne dans une échoppe qui ne paie pas de mine, mais propre, dirigée par une sorcière entre deux âges qui semble bien heureuse de les accueillir. Un peu comme s’ils étaient les seuls clients de la journée. « Laisse-moi deviner : le rendez-vous des professeurs, c’est ici ? » Pour décompresser loin de Madame la directrice, de l’atmosphère lourde de la Damocles, des élèves, de tout ce qui le fait frissonner de déplaisir, alors même qu’il n’est plus au sein de l’école (terme très librement utilisé). C’est sur la terrasse que les deux sorciers s’installent, pour profiter un peu plus du soleil et de l’été qui s’annonce, par le biais des rayons encore chauds. Et dans sa lumière, par Merlin… est-ce possible qu’une femme embellisse à chaque minute ?!

Il enveloppe les mains d’Azza dans les siennes, incapable de se retenir de la toucher. « Comment vas-tu ? La question sera sans doute retournée, après tout ce temps sans se voir, mais c’est elle qui l’importe le plus. Pas ses propres aventures peu glorieuses qu’il n’a pas hâte de narrer, dans un format édulcoré pour masquer les échecs. Je n’ai pas du tout suivi les nouvelles du pays, ces deux derniers mois, pas de surprise, et j’ai à peine eu le temps de répondre à tes lettres, lorsqu’on retournait en ville. » Aucun hibou n’a osé se rendre jusqu’à leur campement, repoussé par la magie s’émanant du temple enfoui, de l’entrée consacrée qu’ils ont tenté par mille fois, si ce n’est aucune, de passer. Ambros ne veut pas leur en vouloir de se protéger, tout comme il ne s’en veut pas d’avoir prétendu à Azra, au fil de ses rares réponses, que tout allait très bien. Que c’était encore plus complexe que prévu, you know how old magic works, all in expired hexes, mais qu’ils étaient sur la bonne voie.
Tellement sur la bonne voie que celle-ci les a ramenés au pays. Beppe avant eux, dans la frustration ; Nell en plus, en prévision de la seconde partie de cette expédition. La Seconde Ligue d’Ur a intérêt à faire appel à sa créativité.


Dernière édition par Ambros O'Neill le Lun 25 Jan - 22:41, édité 1 fois
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Retrouver Ambros, c'est comme retrouver la surface. Azra a l'impression d'arrêter d'être en apnée. Cela peut paraître fou, compte tenu de la jeunesse de leur relation. Mais, elle a attendu trop longtemps, de connaître un amour comme celui-là. Et, l'irlandais lui est apparu comme une évidence. L'évidence, qui se trouvait sous son nez toute sa vie. Maintenant, qu'elle l'a trouvé, elle ne compte pas le lâcher de si tôt. Le savoir loin d'elle, possiblement en danger, n'a fait qu'accroître son affection pour lui. Azza s'est rendue à l'évidence, qu'elle est bien plus éprise du O'Neill, qu'elle ne l'aurait pensé. Que ne l'on se méprenne pas, Azra n'a nullement besoin d'un homme dans sa vie pour se sentir complète. Elle a déjà tout ce dont elle rêve, et est plus qu'accomplie. Ambros est le bonus, dont elle osait à peine rêver. Il est l'apogée de sa vie, celui avec qui elle compte bien finir ses jours. Avec lui, elle se surprend même à penser à un autre enfant, peut-être, ou peut-être pas. Tout lui semble possible. Azra est bien consciente, que ses sentiments pour lui ne sont pas arrivés un jour par magie. Ils ont toujours été là, endormis quelque part, réveillés subitement quand elle s'y attendait le moins. Se sentir aimée, et désirée, lui donne plus de force, qu'elle n'aurait imaginé.
Quand elle se met sur la pointe des pieds pour l'embrasser, elle a l'impression que son coeur va exploser. C'est une sensation, qu'elle n'a pas beaucoup ressenti dans sa vie. Dès que leurs lèvres se séparent, Azza n'a qu'une envie, recommencer. Mais ce n'est ni le lieu, ni le moment. Alors, main dans la main, ils se dirigent vers ce café pas vraiment accueillant. Mais, il n'y a que ça dans les environs. Après quelques minutes, ils se retrouvent devant l'entrée. ─ Exactement ! Entre deux cours, quand l'ambiance à l'école devient trop pesante. C'est différent de la salle des professeurs disons. Parfois, ils ont besoin de décompresser, loin des oreilles des murs de la Damoclès, loin de celles de la directrice et de ses sbires. Sans plus attendre, ils prennent place sur la terrasse, bien plus accueillante, que l'intérieur du café. Et puis, le soleil est au rende-vous, et Azra ne manquerait pas un seul rayon. Elle baisse légèrement sa tête en arrière, fermant les yeux, et profitant de la chaleur du soleil, avant de replonger son regard dans celui d'Ambros. Il lui attrape les mains, et elle serre les siennes. Elle lui adresse un sourire chaleureux, et naturel. Sa question, et ses réflexions, la font revenir à la réalité, et aux dernières actualités qu'il ignore. Elle se pince les lèvres. ─ A vrai dire, tout a été relativement calme, sauf un certain événement. Petite moue sur sa bouche. D'un geste de la main, elle interpelle la serveuse, et ils passent leur commande. Une fois celle-ci partie, Azra reporte sa concentration sur Ambros. ─ Je t'avais parlé du mariage de Freya et Marlon. J'y étais demoiselle d'honneur. Tout était très sympathique et faste, tu connais les réceptions de l'élite. Petit rire nerveux. ─ Disons, que la cérémonie n'a pas pris le tournant espéré. Il y a eu une attaque, d'une sorte d'organisation hybride terroriste, ou quelque chose comme ça. Je n'ai pas vraiment lu les journaux après ça. Je crois, qu'ils ont été arrêtés. Cette attaque a démontré, qu'ils ne sont en sécurité nul part. La guerre est bien présente, et elle leur avait mis une claque.
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La moue de l’Irlandais est interrogative, lorsqu’elle évoque un événement qui a troublé le calme des deux derniers mois. « Je t'avais parlé du mariage de Freya et Marlon. J'y étais demoiselle d'honneur. Tout était très sympathique et faste, tu connais les réceptions de l'élite. Quel dommage d’avoir raté ça », qu’il commente entre les deux souffles de la Shafiq, de connivence. Ces réceptions où sa célébrité lui ont donné des entrées, où son sang a assuré que sa place ne serait pas prise, là où il sait si bien porter le masque d’un homme à l’aise, tout en se sentant profondément en décalage avec tout ce qu’il peut bien s’y passer. Seul, aussi, trop souvent. Même si assister au mariage Travers au bras d’Azra aurait été plus qu’agréable, il en est certain (le voilà déjà en train de rêvasser de sa potentielle robe de demoiselle d’honneur ― aussi certain que la belle était divine). Ça, c’est ce qu’il se dit avant que le fil de l’histoire se déroule. Le certain événement n’a rien d’anodin, comme le pensait Ambros : c’est plutôt avec une expression croissante d’horreur qu’il l’écoute parler du mariage de Marlon Travers et Freya Abbott et d’une attaque de terroristes hybrides. Lui qui pensait qu’elle allait lui annoncer que finalement, la fiancée a planté le marié à l’autel… il en est pratiquement à regretter que ça n’ait pas été cela.
Sans rancune, M. Travers.

« Tu as été blessée ? Haris n’était pas là, j’espère ? Il s’imagine que rien de trop grave n’est arrivé, puisque Azra semble bien portante et que le manoir Shafiq ne portait aucune trace de deuil, de catastrophe, mais la question inquiète n’a pas pu être retenue. Pas alors que l’inquiétude frappe Ambros, à la pensée de son jeune neveu encore non scolarisé à Hogwarts. Ça n’est pas pour m’encourager à repartir. » Il l’a presque dit, déjà, qu’il devra repartir ― il n’a pas encore été capable d’articuler le dans deux semaines qu’il ne doit pas retenir. Et qui, oui, devient véritablement une corvée, soudain, alors que sa tendre Azra se tient dans des événements susceptibles d’être attaqués par une horde d’hybrides en furie.

Un regard soudain, brutal, sur son privilège d’échapper la majorité du temps aux affres de la guerre. De passer de pays en pays sans se soucier des conflits qui y règnent, touriste dans sa propre nation.

Ainsi, le souffle un peu court, presque tremblant, il lâche : « Je n’ai rien d’aussi excitant à raconter, Merlin merci. » Pour faire bonne mesure, il tape même des jointures contre le bois de la table. La serveuse vient déposer leur commande, dont pour Ambros un café (pas très prudent, mais le sommeil est aux abonnés absents depuis un temps de toute manière) et un éclair au chocolat un peu fané. Quoique délicieux, une fois qu’il y mord. Sa dent sucrée, toujours un faible dans lequel il ne se retient pas de plonger. Ça lui donne un semblant de courage pour entamer son propre récit, volontairement édulcoré : « Me crois-tu si je te dis que tout a été plus compliqué que prévu ?, commence le O’Neill dans un soupir. Je commence à en avoir ras-le-bol, de cette tombe et de bouffer du sable. Et Lillian… Lillian n’était même pas là. » Les prémisses du chaos irakien, des deux derniers mois à se casser la tête sans fin. « Je ne sais même plus si on a un plan. La défaite est rare, dans la voix grave de l’homme. C’est qu’il en a vraiment marre, en fait, et que ce voyage coupé est la cerise sur le sundae. Sauf être avec toi. C’est mon meilleur plan, pour l’instant. »
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Azra redoutait le moment, où elle devrait parler du mariage à Ambros. Elle sait, qu'il va s'inquiéter pour elle. C'est d'ailleurs pourquoi, elle ne lui a pas envoyé de hibou pour l'en informer. Nul besoin de le faire paniquer à l'autre bout du monde. Elle s'en serait voulue, s'il avait dû rentrer spécialement pour elle, alors que tout allait bien. Azra a à peine été blessée, rien de très grave. Elle n'a pas été non plus trop choquée, et n'en garde pas des séquelles psychologiques. Ce qui l'a surtout inquiété, ce fut le sort de ses proches. Les voir blessés avait été difficile. Heureusement tout est terminé. Les assaillants ont été arrêtés, et sont maintenant certainement à Azkaban. Néanmoins, elle redoute la réaction de l'irlandais. Elle espère, qu'il ne lui en voudra pas trop, de ne lui avoir rien dit. Il devrait comprendre, normalement. Les premières questions fusent. ─ Rien de très grave, ne t'inquiète pas. Tout a pu être réparé par un médicomage. Je suis à peine restée une demi journée à Ste Mangouste. Rien à voir avec l'attaque de la DHS, il y a quelques mois. Il faut croire, qu'elle est abonnée aux attentats. ─ Haris n'était pas avec moi, par Merlin. S'il lui était arrivé quelque chose, je crois que je ne m'en serais jamais remise. Sa voix est fébrile, en pensant à son fils blessé ou pire. Tous les jours, elle se sent chanceuse de ne pas l'avoir emmené avec elle. Dans un automatisme, Azra attrape la main du sorcier, et la caresse du bout de son doigt. ─ C'est pour ça, que je ne t'ai rien dit. Je ne voulais pas que tu coupes court à ta mission pour rentrer me voir. Ce n'est pas pour me déplaire, si tu restes un petit moment en Angleterre, mais cet événement ne doit pas t'empêcher de repartir. Elle soupire. Azra a bien compris, qu'il réfléchit déjà à son prochain départ. Elle aurait aimé, que cela dure plus longtemps, cette fois.
Elle rigole, lorsqu'il lui dit ne rien avoir d'aussi excitant à raconter. Elle a bien besoin de ses anecdotes légères. Cela lui changera du quotidien morose de Londres. Ils sont interrompus par la serveuse, et elle lui lâche la main. Azra prend une gorgée de son thé, et regarde Ambros dévorer sa pâtisserie, le sourire aux lèvres. Ambros reprend, et elle sent déjà l'entourloupe arriver. Elle fronce son regard, avant de reprendre une gorgée de sa boisson chaude. Azza lui adresse un sourire chaleureux et compatissant. Elle sait, que son travail là-bas n'a rien de très plaisant, surtout depuis le départ de Lilian. La fin de son petit monologue lui arrache un gloussement. ─ Je sais, que tu trouveras une solution. Tu trouves toujours. Et si tu as besoin d'aide, je peux peut-être vous aider. On ne dirait certainement pas, mais j'ai étudié l'Histoire de la Magie, particulièrement celle du Moyen-Orient. L'époque où elle s'imaginait faire de longues études, et avoir un métier prestigieux. Tout ça fut stoppé net par son mariage avec Hisham. ─ Tu es aussi mon meilleur plan. Azra se penche légèrement et l'embrasse dans un baiser volé. ─ En attendant que l'on se penche sur tes travaux, que veux tu faire à Londres ?Haris pourra rester avec Lizzie ou Iseult. Je compte bien profiter de ta présence autant que possible. Nous pouvons même aller ailleurs, en Ecosse ou sur la côte ouest.
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Savoir qu’Haris était en sécurité lors du mariage rassure l’homme. Il sait qu’Azra ne se pardonnerait pas que quoi que ce soit lui arrive. Ambros, lui, ne se pardonnerait pas si sa belle devait être grièvement blessée en son absence, voire pire, et qu’il ne l’apprenne que des semaines, voire des mois, plus tard. Un souci qui n’avait jamais été le sien, avant aujourd’hui, et qui lui permet de comprendre un peu plus les sentiments de Pollux et Medea. Ceux d’Hisham, également, lié à son meilleur ami par-delà la mort.

« Je sais, que tu trouveras une solution. Tu trouves toujours. Et si tu as besoin d'aide, je peux peut-être vous aider. On ne dirait certainement pas, mais j'ai étudié l'Histoire de la Magie, particulièrement celle du Moyen-Orient. Tu es définitivement mon meilleur plan. » Les mots répétés contre les lèvres d’Azra, en écho à lui-même, en écho à la suggestion de la Shafiq et de ce qu’elle pourrait lui apporter comme regard extérieur sur cette désastreuse situation. Autant le O’Neill n’a pas envie de la mêler à tout cela, autant il doit se rendre à l’évidence qu’ils tournent en rond.

La veuve Shafiq lui demande ce qu’il a envie de faire… et vraiment, la question se pose. Qu’a-t-il envie de faire ? Ambros ne sait pas quoi répondre ― dire passer trois jours à passer l’inventaire de Burke au peigne fin n’est définitivement quelque chose de convenable, pas alors que la femme de ses rêves lui propose de passer du temps que tous les deux. Il reste donc silencieux quelques instants, absorbés par sa pâtisserie, avant de doucement répondre : « J’aimerais aller en Irlande. » Ils ne peuvent pas dans ce qui est la vraie Irlande pour lui, la République isolée de l’autre côté de ce mur depuis tant d’années (et longue vie au Lord, comme il faut dire en lui léchant les bottes), mais ce qui se rapproche le plus de sa terre natale lui manque. Aller en Irlande, mais pas chez ses parents, bien sûr. À un endroit où ils pourront prendre du temps pour eux, tous les deux, sans personne pour les interrompre, sans enfants, sans famille, sans travail.

Le travail.

Le tombeau de Puabi n’est jamais loin, dans son esprit ― cela fait si longtemps que cette aventure occupe une part de son esprit, de plus en plus grande au fil des années, qu’elle est désormais mêlée à tout. Bleeding everywhere. Poppy lui a toujours dit qu’il avait un esprit terriblement mal rangé : ça ne s’est pas amélioré. Alors, en une inspiration, Ambros arrache soudain le pansement : « On n’a rien avancé, ces derniers mois. Rien, Azra. On est au même point qu’en avril… Castor en moins. » Nell en plus. Et des inquiétudes supplémentaires, aussi, alors que ce voyage hallucinant a été sponsorisé par l’amnésie collective et individuelle, les engueulades, les blessures sorties du néant, le mutisme de Sid, le départ de Castor, la remise en question de chaque mot de Medea, et lui… et toi, Aries ? Qu’en est-il de toi ?
Dans son esprit, le regard impitoyable de Nanna posé sur son âme, le faisant frissonner jusque dans ses entrailles. Les regards incertains de ses collègues, alliés, amis, qui ne le reconnaissent pas, jour après jour.Le secret, la peur, l’homme les garde sous clé, sous verre, là où la Shafiq ne pourra pas les voir. Ne peut pas savoir que ce qu’il a vu, ou non, dans les yeux de ses amis, a été plus effrayant que tout le reste. Ce sentiment de ne plus exister pour eux.
« On reste deux semaines. Ce sera trop court. L’envie de repartir, de ne même pas être venu au pays, aussi forte que l’envie de ne plus repartir, de rester. Qu’Azra lui apporte la paix, le calme, qu’il se ressource à ses côtés comme à une source chaude. Je peux me rendre disponible autant que possible, pendant ces deux semaines. » Il trouvera bien un moyen de fouiner l’inventaire Burke et de rendre heureuse la femme qu’il aime : il est Ambros O’Neill, par son ancêtre illustre.
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Même s'ils se trouvent dans un endroit plutôt glauque, Azra ne voudrait être nul part ailleurs. Tant qu'elle aux côtés de l'irlandais, tout va bien. Tout ira toujours bien. C'est une étrange sensation, qu'elle n'a pas souvent connue. Cet apaisement. Elle ne dit pas n'avoir jamais été apaisée en la présence de feu Hisham. Mais leur mariage ne ressemble en rien à sa relation avec Ambros. Il y a quelques années, elle n'aurait jamais imaginé finir sa vie avec lui. Quand elle repense à leur relation parfois distante, parfois électrique, Azza se dit qu'ils se cachaient certainement des sentiments naissants. Malgré les doutes, malgré le souvenir présent de son mari, malgré les aventures au bout du monde du O'Neill, Azra est sûre d'elle. C'est Ambros qu'elle aime et personne d'autre. Il n'y a plus que lui dans son coeur, et ses enfants évidemment.
Quand il évoque l'Irlande, elle sent son coeur se serrer. Son pays lui manque tout autant que l'Inde manque à la Shafiq. Elle le comprend parfaitement. Ils ne sont pas libres d'aller dans leur pays de naissance pour des raisons différentes. Dans le fond, Azza sait qu'elle pourrait, grâce à ses relations, trouver un moyen d'aller en Inde voir sa famille. Mais elle ignore ce qu'elle ferait ensuite. Est-ce qu'elle rentrerait en Angleterre ? Rien n'est moins sûr. Son plan, depuis la mort d'Hisham, a toujours été de rentrer avec ses enfants. Avant, elle n'avait pas Ambros. Peut-être que certains trouveraient ça ridicule, que de s'empêcher un rêve pour un homme. Seulement, il n'est pas n'importe quel homme. Azra a attendu longtemps un amour comme le sien. Peut-être qu'un jour, ils partiront tous ensemble là-bas. ─ Je te promets que l'on ira en Irlande un jour. Tout comme nous irons en Inde également. Elle serre un peu plus fort sa main dans la sienne.

Elle lui fait un sourire certainement pas très convaincant, mais qui se veut chaleureux. Elle boit ensuite plusieurs gorgées de sa boisson et termine son snack. Ambros semble avoir du mal à tenir en place. Elle fronce son regard, juste avant qu'il ne lui fasse un aveu. Azza sent le désarroi dans le ton de sa voix. Son estomac se serre. Elle sait à quel point cette mission est importante pour lui même si elle ne connaît pas les détails. ─ Hey, ça va aller ok ? Elle plonge son regard sombre dans le sien. ─ Tu es le meilleur briseur de sorts que je connaisse et tu as un esprit brillant, plus que tu ne l'imagines. Vous allez y arriver, Ambros. Je crois en toi. Même s'il continuait de décliner, Azra allait vraiment finir par lui imposer son aide. Elle se rappelle des soirées où Hisham se tirait les cheveux face à ses recherches. Elle sait à quel point cela peut être frustrant.
La sentence tombe. Deux semaines. C'est moins que ce qu'elle pensait. Azra humidifie ses lèvres et racle sa gorge. ─ Alors il ne faut pas attendre avant d'avancer dans tes recherches, répond-elle naturellement. ─ J'ai du temps libre devant moi. Mon emploi du temps est allégé ces derniers temps. Iseult s'occupera de Haris. Elle serre de nouveau sa main. ─ On trouvera une solution ensemble, d'accord ? Azra se redresse un peu sur sa chaise. ─ Après tout, tu as devant toi la nouvelle professeure d'Histoire de la Magie de l’Euro-Glyph School.
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