BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

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 oops, i did it again (saracita)

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Oops, I did it again
juin 2007
« Nan mais oui, j’ai tout fait comme t’as dit ; j’suis resté digne. »
Tu réajustes le col de ta chemise pour la quatorzième fois, au risque de finir par y imprimer des traces de doigts graissés à cause des onguents qui avaient servi à dompter un tant soit peu ta crinière grise. Dans le reflet du miroir, Lance ne te lâche pas des yeux, avachi dans le cuir d’un vieux fauteuil, défoncé (Lance autant que le fauteuil). « Hun-hun » régurgite-t-il ; il n’a pas l’air convaincu. Tant pis, tu le seras pour deux.

C’est que le bougre te connaît bien et de fait, il fait bien de se méfier. Digne, tu ne l’avais pas été une seule seconde depuis près de trente ans, et surtout pas tandis que vous finalisiez les parchemins du divorce avec Mona, avant qu’un mage ne délie vos deux magies (tu étais persuadé que ça t’avait fait mal). Elle était brièvement de passage sur le territoire pour finir de se débarrasser de toi (et récupérer deux-trois affaires). « T’as bonne min- » que t’avais réussi à lui caser avant de fondre en larmes.
Et de pleurnicher tout du long, t’étalant dans tes malheurs comme une pie crevée.

« T’inquiète pas, va » confie Lance, la voix étouffée par l’effort nécessaire pour s’extraire de son assise. Il se tape sur les cuisses, te masse lourdement les épaules. « Pas besoin d’être digne ce soir ; change-toi les idées, surtout. »

Depuis le retour du Lord en grandes pompes, la société des sang-purs semblaient recouvrer elle aussi une seconde jeunesse. La grande mode du moment, en ce début d’été, c’était les soirées spécialement organisées pour célibataires sang-purs. Bon, généralement, c’était les parents qui étaient aux commandes de tels rallies, afin de maquer leurs poulains avec le meilleur parti qui soit. Mais il y avait toujours quelques quadra et fringants quinqua qui parvenaient à passer la sécurité, fraîchement veuf.ve ou divorcé.e. Qui sait quelle perle rare tu allais pouvoir dégoter, cette fois-ci… Pour peu que tu y mettes du tien.
Lance avait insisté, et tu avais fini par accepter de te prêter au jeu, pour lui faire plaisir (et pour lui libérer sa soirée, aussi). Tu te rends donc dans l’établissement à ciel ouvert, la mort dans l’âme, après avoir passé des semaines à te lamenter d’abord sur le carrelage du hall d’entrée de ta maison, puis dans le canapé de Lance. « Juste un verre, alors » « Hun-hun » Sur ces mots d’esprit, il prend finalement congé, toujours armé de son scepticisme légendaire.

C’est ça, juste un verre.
Le problème, c’est qu’avec les édits du Lord, juste un verre, ça faisait pas beaucoup d’effet. Aussi, le juste un verre avait vu double, voire triple, incluant même une interlude diy, lorsque tu avais pimpé son contenu de quelques gouttes de ton inséparable flasque.
De temps à autre, une femme tentait une approche. Tu la régalais alors d’une remarque grivoise dont tu avais le secret, avant de constater qu’elle n’était là que pour que tu pimentes son cocktail.
A croire qu’elles s’étaient toutes passé le mot, autant pour la flasque miraculeuse que pour les casseroles amoureuses et financières que tu te trimballais…

Bah, tant mieux, comme ça, tu repartirais seul, comme il était prévu, après juste un verre démultiplié.
Le nez rivé dans ce que tu pensais être ton dernier juste un verre, tu ne prêtes pas tout de suite attention à la nouvelle arrivante qui se cambre majestueusement à ton côté, le coude vissé au comptoir. Tu remontes peu à peu la main vernie, le poignet lourdement bijouté, et enfin son décolleté qui à lui seul semble embraser les innombrables juste un verre que tu venais de t’enfiler. « B-bonsoir mesdames… ! »
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Arrivée depuis à peine quelques jours au UK, Saracita n’a pas chômé afin de reprendre les dossiers de son frère là où ils étaient, et de marcher dans ses pas comme si Sam portait les mêmes escarpins. Sa première rencontre avec Z (pardonnez-moi, Ezekiel) s’est déroulée comme on pouvait s’y attendre, sans que ça entame son enthousiasme légendaire. À vrai dire, heureuse soit-elle d’avoir une telle capacité d’adaptation, qui n’en est pas à son premier défi à relever (elle a tout de même un jour eu à traverser la dure épreuve d’habiter sur la côte est des États-Unis). Les derniers jours et nuits se résument à boulot, boulot et encore boulot, et le décalage desserre tout juste sa poigne autour de la productrice.

Juste à temps pour sa première véritable activité sociale. Animal grégaire, appréciant les foules et l’action, la sorcière s’est planifié tout un horaire de rencontres et de galas associatifs, caritatifs et autres, profitant des entrées permises par son sang pur. La première au menu : un spécial célibataires, sous le ciel de juin. Parce que bien sûr, dans le cas de Sita, rencontrer des gens, ça veut aussi dire rencontrer des hommes, et elle n’est pas là pour se gêner. Pas alors qu’elle a sorti le grand jeu et son grand irrespect de la règle de montrer soit sa poitrine, soit ses jambes, mais pas les deux. La vie est trop courte pour choisir et Yahweh lui a donné des atouts, en plus d’un scandaleux manque de modestie : les utiliser, c’est l’honorer ! Alors c’est décolleté bien en vue et minirobe hot pink de mise qu’elle virevolte au travers des (futurs) couples. Elle s’incruste ça et là sans gêne pour discuter, ricaner, caresser une épaule prometteuse, évaluer un profil aquilin, et parfois, glisser une carte de visite dans une main curieuse.
C’est à travers les sang purs au teint encore un peu grisâtre de l’hiver et les habits plus sobres, la pimpante Californienne détonne.

Un second verre s’impose, avant de retourner tenir la jambe d’un des célibataires rencontrés. Accoudée aux côtés d’une silencieuse silhouette solitaire, Sita interpelle le barman pour une nouvelle consommation. Ceci, jusqu’à ce que la silhouette en question l’aborde, de la façon la moins élégante possible : « B-bonsoir mesdames… ! » Et elle, bien sûr, rigole, comme si l’homme aviné venait de lui dire la blague la plus hilarante entendue depuis qu’elle est au pays. Un petit gloussement, même, comme si dans le commentaire s’était glissé une fine ode à sa beauté. « Vous êtes le premier qui me faites le compliment, ce soir !, que s’exclame gaiement la brune en prenant la coupe de vin blanc coupé à l’eau que lui tend le barman, lui aussi un peu hypnotisé par ses seins. Ou l’ensemble de son œuvre. Tout le monde est si sérieux, on dirait un enterrement. J’espère que ce n’est pas comme ça tous les soirs ? » Le ton un peu inquiet, alors que son regard détaille l’homme - le cheveu châtain grisonnant, le visage plutôt banal aux joues rougies par l’alcool, la taille qui doit être convenable une fois les épaules redressées, la carrure plutôt typique des hommes de son âge. Rien qui agace sa magie, rien qui la répulse ; ainsi, tout qui garde son sourire sur ses lèvres et sa curiosité bien vivante. Enfin un célibataire qui ne soit pas un jeune minet !


Dernière édition par Saracita Kazan le Dim 14 Fév - 0:46, édité 2 fois
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Son rire manque de te faire avaler ton verre de travers. C’était bien la première fois que quelqu’un riait si sincèrement à l’une de tes blagues… Tu observes sa réaction avec des yeux ronds et le rictus hésitant, le temps de savoir si elle riait vraiment de ta réplique (l’une de tes meilleures, cela va sans dire) ou plutôt à tes dépens (davantage ce dont tu avais l’habitude). Mais le petit gloussement de fin ne trompe pas. « Vous êtes le premier qui me faites le compliment, ce soir ! » Ouah, les miracles existent, donc ; voilà enfin quelqu’un qui était sensible à tes charmes ! Un sourire charmant bouscule le reste de ta tronche, et tu es si bien campé au comptoir qu’on dirait presque pas que tu tiens à peine debout. Tu ne te fais pas prier pour aller chercher du rab de matage en règle, de derrière tes deux billes bleues presque translucides, désormais pétillantes, qui avaient l’air de vouloir voir au travers de sa robe à décolleté pétante. « En même temps, ‘faut appeler un chat un chat ; vous êtes ravissante ! » et de tendre les pognes vers elle, prenant presque à parti le barman bafouillant qui fait mine de se concentrer sur le rond de verre imprimé sur le comptoir. Elle a le teint bronzé, les cheveux gros comme seuls les Américains pouvaient les porter, le sourire impeccable et un je-ne-sais-quoi de chaleureux dans les lignes de son visage, qui n’était pas sans te rappeler Moira, à vos tendres débuts.

« Tout le monde est si sérieux, on dirait un enterrement. J’espère que ce n’est pas comme ça tous les soirs ? » Tes sourcils se plissent, aussi décontenancé que si l’ensemble de la soirée venait de dire du mal de ta très chère mère. Que cette belle et mystérieuse inconnue se fasse chier relevait de l’attaque personnelle, et tu veillerais désormais tout aussi personnellement à la distraire jusqu’au bout de la nuit. Tu secoues la tête. « Et c’est bien la preuve que vous, vous êtes en vie, très chère ; les soirées, ça n’est plus ce que c’était, par ici… » Tu interpelles le serveur. « File-moi une orange, veux-tu ? » Puis de faire un signe discret à ton obligée vers la gorge de laquelle tu te penches pour la mettre dans la confidence. « Ça, c’est parce qu’on vous a pas servi correctement… Je peux ? » Tu ouvres la main pour lui prendre son verre, dans lequel tu verses un peu de rhum, juste à temps pour pas que le serveur vous surprenne ; vous ressemblez à un couple d’adolescents qui essayent de siffler les fonds de verres de vin au repas de famille. Tu presses un quart d’orange dans son verre. « Et voilà ! » (en français, dans le texte) Une petite rondelle en prime délicatement accrochée sur le rebord. « Vous m’en direz des nouvelles ! » ronronnes-tu presque en lui rendant sa boisson. « Et vous me direz d’où vient ce délicieux accent d’outre-pacifique avec lequel vous allez me donner votre nom ~ » Accent qui, par ailleurs, expliquait pourquoi elle ne s’était pas encore fait la malle. Caressant sa main libre, annulaire compris, ça ne t’échappe pas, tu y colles un baise-main tout sauf réglementaire. « Moi c’est Langford Prewett, sûrement le bachelor le plus vieux que vous trouverez ici, mais aussi le moins ennuyeux. » Puisque, comme disait l’adage ; femme qui rit, à moitié dans ta vie.
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Ravissante ! Elle ! Et la voilà de minauder coquettement, d’un petit « Voyons, c’est une vieille robe » de fausse modestie ravie, sans se dérober au regard qui la dévore sans se gêner, et surtout, sans que ça la gêne, elle. Avide d’attention autant qu’une plante de soleil, l’étincelle vivante dans les yeux de l’homme la convainc bien que cette rencontre est sous un signe. Un signe de quoi, Merlin seul sait lequel - il lui faudra trouver une voyante pour le savoir avec certitude !

La complainte de l’Américaine ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd. Bien au contraire, même, alors que l’homme semble sincèrement préoccupé par ce que Saracita clame, c’est-à-dire qu’elle ne s’amuse pas. Il ignore quelle vie elle a quitté, en arrivant au Royaume-Uni, mais il semble exemplairement compatir à sa douleur, lui confirmant que les soirées ne sont plus les mêmes. Une sombre affaire de réglementation sur l’alcool qui a dans ses yeux bien trop un air de prohibition pour être appréciée… a-t-on déjà entendu parler d’un producteur qui puisse fonctionner sans alcool ? Ou de quelque chose, dans le showizness ? Du jamais vu ! Comment son frère aîné a-t-il pu diable survivre aussi longtemps ? « Ça, c’est parce qu’on vous a pas servi correctement… Je peux ? » La brune approuve doucement du chef et laisse l’Anglais prendre son verre en main. Puis, intéressée, elle suit ses gestes secrets alors qu’il sort une très illicite flasque d’alcool de ses vêtements (naughty, naughty man) et rehausse sa boisson d’un trait discret de rhum (au flair) et d’orange.
De quoi lui tirer un grand sourire blanc lorsqu’il lui rend son oeuvre d’un « Et voilà ! » fier, et elle ne se gêne pas pour directement tremper ses lèvres dans le breuvage. Nettement amélioré, qu’elle décide, et qu’elle lui fera savoir dans quelques minutes. Tout est dans l’art d’habilement ramener la conversation.
« Et vous me direz d’où vient ce délicieux accent d’outre-pacifique avec lequel vous allez me donner votre nom ~ Un baisemain accueille sa demande et perdue dans ton rire coquin, elle n’en remarque même pas qu’il s’est trompé d’océan. Moi c’est Langford Prewett, sûrement le bachelor le plus vieux que vous trouverez ici, mais aussi le moins ennuyeux. Saracita Kazan, ronronne-t-elle en retour, mais je vous en prie, Sita ira très bien. Enchantée de vous rencontrer, Langford. » Qu’elle ne le prenne pas à prononcer son prénom complet ! C’est bon uniquement pour Ezekiel et la rigidité quasi cadavérique dont il fait la pierre angulaire de leur relation professionnelle. Avec Langford, ça promet d’être bien différent.

« Je suis arrivée il y a quelques jours au Royaume-Uni et j’ai enfin le temps de sortir, un soupir de désespoir superbement feint. Je travaille à la BCBC. Enfin, avec la BCBC. Le Zabini à la tête de la compagnie est un associé et non pas son patron, et c’est très important de faire la différence. Saracita est sa propre patronne (sous la coupelle de USoK, certes, mais ça ne compte pas, c’est la famille, voyez). Vous connaissez la série Elementary ? » Un battement de cils intrigué et elle se cambre un peu sur le comptoir, tout en posant sa question.
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« Saracita Kazan, mais je vous en prie, Sita ira très bien. » Le temps de rebondir sur un « Dans ce cas, appelez-moi Ford, on sera assorti » que tu crois remettre son nom de famille. Des flashbacks de ton voyage, court mais on ne peut plus agité, aux Etats-Unis, dans le Las Vegas sorcier. Des flashes, des enseignes qui clignotent, des pubs qui pètent, avec ce même sourire éclatant. Du reste, tu ne pourrais te montrer plus précis qu’un vague mais futé « Hé mais c’est qu’vous pesez, aux Etats-Unis, vous, non ? » Voilà, ça, ça fera l’affaire ; une femme n’aime parler de poids que quand ça concerne sa fortune, pas vrai ?

Et la belle inconnue, plus si inconnue que ça de te confirmer son appartenance au flamboyant monde du showiz. Est-ce que ça, en plus de sa couleur de cheveux et de son sourcil droit, te font penser à Mona ? Peut-être. Mona-who ? C’est que ce décolleté te ferait perdre la mémoire. Tu hausses les sourcils, forçant une admiration qui n’avait pas tant de mal à te venir, tant ce genre de milieu t’aguichait, sans que tu ne parviennes à y faire tes armes. A vrai dire, tu ne t’y étais pas vraiment penché (et tant mieux). Peut-être que Sita pourrait t’introduire dans le bain ; tu avais toujours rêvé d’être acteur, en plus de joueur de Quidditch professionnel, vendeur de baguettes et botaniste…

Ton visage s’anime. « Elementary ? C’est la nénette de la BPM là ? » Tu te repasses des bribes d’épisodes dans ta caboche, que tu avais pu mater flanqué de Lance et d’une bière, jusqu’au bout de la night. « Un peu que j’connais ! Y’avait une nana de leur équipe de tournage qu’était venue nous poser quelques questions… » Tu laisses planer un silence énigmatique, le temps de te resservir une rasade de rhum dans ton verre. « Parce que figurez-vous, tendre Sita, que j’bosse dans le même service que… que son rival, là… le Sombral ? Euh non l’Hippogriffe ! » Tu éviteras de lui révéler que la série fait jaser dans vos bureaux, à la Values Brigade, du fait du mauvais rôle que vous tenez ; en effet, la production n’avait pas la main morte sur les débordements au sein du service, omettant le fait, sans doute, que les vampires et les loups-garous, ça pouvait encore regarder la télé. Pas plus tard qu’hier, c’était Boris Bagshot qui voulait faire tourner une pétition pour interrompre le tournage de la saison deux… Autant dire qu’il n’y avait que Reinir qui l’avait signé, son papier, enfin qui avait fait un dessin dessus…

« Vous avez pas peur que je sympathise avec vous et vous fasse boire pour finir par vous arracher le nom de l’acteur que vous avez choisi pour l’Hippogriffe ? » ronronnes-tu, les doigts pianotant sur le bar, à défaut de le faire sur ses cuisses. « Mais sinon, qu’est-ce qui vous a fait venir jusqu’ici ? Vous allez pas me faire croire que c’est pour le beau temps ou pour le sens de la fête ? »
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Ford : ça lui plaît. Il l’a dit, ils seront assortis, retranchant tous les deux les premières syllabes de ces prénoms parfois trop longs, ou pompeux, laissant place à une familiarité déjà naturelle. Il a suffi de quelques minutes tout juste pour que Sita reconnaisse un peu d’elle en l’homme (et, vous le savez bien, c’est cet attrait pour la catastrophe annoncée que la Kazan et le Prewett partagent sans même le savoir). « Oui, enfin, un petit signe de la main, comme pour inviter tous les Kazan dans le lot, toute la famille, pas que moi, bien sûr. » À peine une once d’humilité, dans ce visage bien heureux que l’Anglais ait reconnu son nom, même vaguement. La renommée de USoK n’est pas à refaire et dépasse les frontières du pays, le conglomérat médiatique étant un véritable modèle dans son genre, mais le constater est toujours agréable. Surtout que son compagnon semble bien connaître ce qui l’amène dans ce pays brumeux !

Lorsqu’il parle que la production est venue poser quelques questions à leur service, la brune affecte une moue intriguée, et l’interrogation trouve rapidement réponse dans le silence mystérieux de son séduisant partenaire : « Parce que figurez-vous, tendre Sita, que j’bosse dans le même service que… que son rival, là… le Sombral ? Euh non l’Hippogriffe ! Un éclat de rire la prend, alors que sa main s’abat sur le comptoir en une claque surprise. Non ?! Vraiment ? Vous travaillez à la Values Brigade ? Quel hasard ! » Un policier ! Voilà qui est excitant ! Et définitivement bien plus agréable que la panoplie qui a défilé dans ses différents logis afin de l’interroger à propos de ses fiancés ! Ses yeux descendent brièvement jusqu’au bras où elle peut seulement imaginer le fameux glyphe que les Handlers portent, alors que la manche de la chemise cache la peau pâle. Sita sait qu’Elementary a généreusement insisté sur la rivalité entre les deux corps de police anglais sorciers, mais ce n’est pas une comédie policière pour rien. Puis, un peu de scandale est toujours bon pour les cotes d’écoute, à juste mesure. Le hate watch n’est pas différencié de l’appréciation sincère, n’est-ce pas ?

« Vous avez pas peur que je sympathise avec vous et vous fasse boire pour finir par vous arracher le nom de l’acteur que vous avez choisi pour l’Hippogriffe ? À moins de pouvoir lire directement dans mon esprit, son index se plante dans le torse de Ford (pas dur de la roche, pas non plus flagada, du genre papa qui se tient en forme - ou, dans son cas, policier pas trop embêté), le regard chaud paré d’une légère étincelle de défi, je doute qu’il existe assez d’alcool potable dans ce pays pour cela. » Un fin voile d’arrogance sur les traits souriants, fugace avant qu’il s’éclipse pour n’y laisser que la bonne humeur. Ça et l’assurance du secret bien gardé de la production, à coup de contrats de requin aux menaces explicites. Pour elle autant que pour tous les autres sorciers impliqués.

La Kazan sirote son drink, affectant une nonchalance qui ne durera bien que quelques secondes. Elle sait jouer, elle est même actrice de métier, on se souvient bien, mais elle joue toujours très mal lorsqu’elle s’amuse véritablement. Impossible de cacher son sincère intérêt. « Je serai au Royaume-Uni pour longtemps, si tout va bien. Autant prendre des initiatives pour trouver une agréable compagnie. » Son sourire se fait équivoque, alors qu’elle ne le quitte pas des yeux. Et quelle compagnie a-t-elle trouvé pour la soirée ! Puis, l’Américaine se penche un peu vers le policier et lui confie, faussement conspiratrice : « Puis, Ford… imaginez un épisode où Morwena doit s’infiltrer dans une soirée de l’élite, pour filer un suspect. Peut-être même faire équipe avec l’Hippogriffe à cette occasion. Un regard par-dessus son épaule, vers les couples maladroits qui s’accompagnent d’un côté et de l’autre de la salle ouverte, les chaperons qui surveillent les demoiselles et la damoiseaux, les toilettes qui hésitent entre le guindé, le révélateur et le mauvais goût. C’est une enquête sur le terrain, en vérité. » Que de dévouement à son travail, cette Saracita.
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« Non ?! Vraiment ? Vous travaillez à la Values Brigade ? Quel hasard ! » C’est bien la première fois que ton métier suscite une réaction aussi enthousiaste. Généralement, les sorciers confondaient la Values Brigade et la Police Magique, avec autant de conviction que les concernés quand il s’agissait de vous différencier. La rivalité entre les deux sections n’était pourtant pas secrète, puisque la série Elementary se faisait un joli tas de pognons là-dessus (en particulier pendant les épisodes filler ; le reste de l’intrigue, lui, se nourrissait du ressentiment vis à vis des hybrides et des ennemis de l’état).

Suivant son regard (il faut ce qu’il faut pour ne pas mater son décolleté), tu relèves la manche de ta chemise pour lui exhiber la vulgaire marque des handlers. C’est que l’encre a tendance à s’atténuer, puisque tu ne te servais jamais de ce tatouage, et ne le faisait que rarement retoucher : Sid avait encore de beaux jours devant lui… « Si jamais un jour vous avez besoin de figurants plus vrais que nature » Tu hausses les sourcils, minaudant ; voilà, c’était dit, tu l’avais fait, et tu n’en étais pas peu fier.

Son ongle manucuré vient se planter sur toi. Tu bombes légèrement le torse, contractant les abdos pour faire genre, tu t’entretenais (encore heureux, tu n’avais pas encore persuadé Sid de te servir de monture, tu avais donc encore un peu d’endurance dans les pattes). « À moins de pouvoir lire directement dans mon esprit, je doute qu’il existe assez d’alcool potable dans ce pays pour cela. » C’est qu’on t’entendrait presque ronronner, secouant la tête et roulant des épaules pour la convaincre de céder une info. « Ça, ma belle, c’est bien mal connaître la cave du château familial… » Bon, et bim, au passage, on case que tu descendais d’une famille qui avait eu du fric, à une certaine époque, on sait jamais. Pas que la Sita ait besoin de thune, tu l’avais bien compris, mais généralement, les nouveaux riches adoraient rivaliser avec les vieilles fortunes.

Encore quelques séduisantes allusions au possible déroulement de votre rencontre, accueilli de ta part par des hochements de tête et des coups d’oeil lourds et enchantés, signifiant qu’elle pouvait faire ce qu’elle voulait de toi pendant la durée de son séjour que tu ne broncherais pas. Et puis, d’un coup, l’initiation au jeu de rôles.
Vous voilà projetés dans ce qui aurait été le pire épisode d’Elementary, si vous aviez figuré dedans pour de vrai. Tu gigotes sur ton tabouret, plié en deux à quelques centimètres du nez de Sita. « Oh oui, j’vois… on leur a pas laissé le choix, et voilà que les meilleurs ennemis se retrouvent à d’voir jouer les tourtereaux » Tu pioches une paille par-dessus le comptoir que tu tortilles dans tous les sens et réduits magiquement la taille à celle d’un anneau que tu passes à l’annulaire de Sita.
Subtil.
« Et ils se laisseraient malheureusement prendre à leur propre jeu, depuis le temps qu’ils en rêvent » aka presque une bonne demi-heure, désormais ? Tu gardes sa main dans la tienne, remontes un peu sur son poignet. « Mais c’est parce qu’ils auront cédé à cette tension qu’ils réussiront leur mission. » C’est pas que tu connais les scénarii par cœur, mais presque. « Vous voulez qu’on refasse la scène ? »


Dernière édition par Langford Prewett le Sam 6 Mar - 12:43, édité 1 fois
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On aura beau lui dire qu’elle n’a de flair que pour les mauvais partis, mais à cet instant, l’ignorante Kazan s’opposerait fermement à ce commentaire. Certes, par le passé, elle n’a pas eu beaucoup de chance, mais Langford est prometteur ! Plutôt bel homme, drôle, pas guindé, et de ce qu’elle comprend, un riche héritier britannique, château familial à l’appui. Un héritier qui, comme elle, travaille bien noblement au lieu de simplement se laisser vivre ― elle à entretenir les illusions de propagande de son gouvernement, lui directement au sein de son bras armé. Pour une fois qu’elle ne se cale pas à un quelconque criminel véreux au premier battement des cils...

Le sorcier suit sans problème le chemin de sa pensée ― mais vraiment, de toute manière, elle ne fait pas de mystères. Saracita aurait adoré être l’une de ces femmes fatales des romans à l’Amortensia, se nimber de secrets comme d’autant de toilettes seyantes, mais elle est à peu près à l’opposé de ce spectre arbitraire. Elle a appris à jouer de cela autant que du reste et adore constater que loin d’être rebuté, Langford renchérit sur le moindre de ses jeux.

La douce place sa main libre sa joue, comme pour en calmer la chaleur, alors qu’elle n’a définitivement pas pu s’empêcher de rougir. Il est toujours si agréable de se sentir désirée, si belle dans le regard de l’homme devant elle. Les fossettes de son sourire creusées profondément dans son visage bronzé, sous des yeux qui pétillent d’une énergie nouvelle. La voix un peu haut perchée se fait plus lente, un peu plus sensuelle : « J’aurais plutôt pensé qu’ils étirent la tension, afin de ne pas être en mauvaise posture pendant leur intervention, elle n’en regarde pas moins le factice anneau à son annulaire, imaginant d’ores et déjà un véritable caillou bien brillant sur un anneau d’or blanc en lieu et place du cercle de plastique, rendant ainsi tout prochain rendez-vous intenable. Une douce torture. Les yeux de la brune reviennent à ceux du Prewett, toujours à tout juste quelques centimètres de son nez. Parce que bien sûr… comment se retenir de se revoir, alors qu’ils ont presque cédé ? » Le sous-entendu est aussi absent que la subtilité, depuis le début de cette rencontre. Cette soirée, placée sous les auspices de chaperons attentifs, est une parfaite première étape : elle n’ira pas tout brûler en s’emportant, comme à sa détestable habitude. Non, voyons : new country, new me, qu’elle s’est dite en posant les pieds au UK.
Elle pourrait presque en entendre la voix de son frère aîné, comme s’il était présent à même son esprit, lui rappeler d’être prudente.

Saracita se redresse un peu, remettant un brin d’illusoire distance entre elle et le policier. Elle n’a jamais fréquenté de policier, ce serait nouveau (et la voilà déjà bien projetée). « Vous auriez la fin coupée au montage, Ford. Ça ressemble presque à une réprimande, presque à du sérieux, mais l’amusement qui règne sur ses traits dément toute vaine tentative de cette sorte de la part de l’Américaine. Ça lui sied toujours bien mal, de toute façon, le sérieux. La plus intéressante, mais aussi la plus risquée. » Une gorgée de son verre, le drink à l'image de cette soirée ― inattendu, excellent, risqué, intéressant. Elle a bien fait de venir, ce soir, et de prendre son mal en patience, à travers tous les jeunots sans saveur.
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Le cul au bord du tabouret et le baiser au bord des lèvres, tu restes pendu à ses paroles, attendant le fin mot sur le tournant imminent de cette soirée. C’est que tu te voyais déjà sortir gagnant, trottant jusqu’à la sortie du bar, Sita agrippée à ton bras, dissimulant avec peine son ébriété. Galant homme, tu lui aurais même payé un Portoloin de dernière minute, histoire de ne prendre aucun risque au cours d’un transplanage un peu trop flou (et aussi parce que tu te montrais plus frileux à l’idée de transplaner, depuis ton désartibulage du bras à peine soigné). Suite à ça, tu l’auras embarqué directement dans l’un des derniers salons encore à peu près présentable du château, où tu n’avais pas encore élu tes quartiers pour y semer tes bouteilles d’alcool vides et tes chaussettes sales. Vous y auriez bu un dernier verre de ton meilleur cru de firewhisky (que tu as piqué à Bertram, il y a quelques années), et puis, de fil en aiguille, les chances qu'elle finisse dans ton lit auraient fini par crever les plafonds.

Sauf que Sita a un tout autre scénario en tête. Son discours transpire le suspens et la tension, à l'instar de vos deux silhouettes penchées l'une vers l'autre, ton corps dans un équilibre précaire qui ne demandait qu'à céder.
En tout cas, s'il y en bien une qui ne cède pas, c'est Sita. Elle peut lire la déception dans ton regard, bleu, toujours un peu larmoyant. Tu pencherais presque la tête sur le côté, comme un petit chien abandonné sur le bord de la route. Mais bon, t'es pas non plus tant un forceur que ça ; aussi, tu te redresses sur ton tabouret, et finis le fond de ton verre d'une traite. « Vous me rendez fou, Sita, vous le savez, ça ? » confies-tu, sans avoir l'air plus soucieux que ça de l'emprise qu'elle avait désormais sur toi. T'étais comme ça, de toute façon, tu faisais jamais les choses à moitié ; aussi bien quand t'avais un coup de foudre que quand tu perdais de l'argent.

« La suite au prochain épisode, donc ? Tu ranges ta flasque dans la poche de ta veste que tu avais gardé sur tes genoux. Tu te lèves du tabouret de bar, lui prends la main doucement mais quand même un peu passionnément. Promettez-moi que vous passerez à la Brigade ? Vraiment, je serai ravi de vous faire le tour du proprio, en attendant de pouvoir faire celui de ma demeure... Le langage est un poil plus châtié, histoire qu'elle finisse sur une note un peu distinguée, ça faisait toujours plus plaisir que si tu lui avais gerbé sur les chaussures (c'est que tu étais rôdé, à présent, surtout avec les restrictions, il s'agissait de pas perdre la main). Et, si tu insistais pour qu'elle vienne, et par la même, qu'elle te prévienne, c'est aussi parce que tu voulais pas qu'elle tombe entre les grosses pattes de tes merveilleux mais néanmoins grossiers collègues, Buck et Felix. Les deux zigotos (à qui tu te ferais une joie de faire le récit de cette soirée dès que possible) étaient capables de ruiner ton coup en voulant t'aider à conclure. C'est qu'aucun des deux ne brillaient par sa vie conjugale. Et... si vous êtes sage... Je vous emmènerai sur le terrain. » Bon, ça par contre, c'était vraisemblablement de l'esbrouffe, parce que rien n'était moins sûr que Kalen Yaxley accepte, ou pis encore, Sid. Lui, par contre, tu te garderais bien de lui raconter ta rencontre avec Sita...

« Vous permettez ? » Tu lui offres ton bras, en attendant de l'accompagner pour récupérer son vestiaire.
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Heureusement que l’Américaine, toute molle du coeur soit-elle, a une volonté de fer : les yeux de Langford auraient de quoi faire fondre la résolution d’une femme un peu moins décidée, un peu plus tendre encore. Le duel de leurs regards et sourires n’a rien de violent, tout plutôt d’une négociation silencieuse où l’issue est claire pour chacun des participants. Et Sita, pas de nature compétitive, est tout de même bien heureuse de remporter cette manche contre le sang pur, qui jette le gant dans un aveu : « Vous me rendez fou, Sita, vous le savez, ça ? Ce n’est que le début, Ford. » Comm une promesse qui se scelle, alors qu’elle abandonne son propre verre sans le terminer (quoique, la gorgée bien généreuse qu’elle y boit entame sérieusement le niveau de la concoction spéciale).

Elle n’a aucun remord à repousser le moment où le sorcier et elle froisseront joyeusement les draps ― parce que, soyons clairs : ça arrivera. Il le sait, elle le sait, le barman le sait, probablement que tout le monde à cette soirée le sait. La clé du mystère est tout simplement de savoir quand, et si ce sera bien au prochain épisode, comme l’a si joliment dit l’homme. « Promettez-moi que vous passerez à la Brigade ? Vraiment, je serai ravi de vous faire le tour du proprio, en attendant de pouvoir faire celui de ma demeure... Le plaisir sera le mien », et l’invitation (les deux invitations) tombe bien dans son oreille, soigneusement notée dans un coin de sa mémoire. La Kazan ne manquera certainement pas une occasion de fourrer son nez là où elle ne devrait pas, surtout si c’est si gentiment proposé.
Et si elle veut l’enjoindre à ne rien promettre dans le vent, surtout à propos d’aller sur le terrain… la sorcière ne peut pas nier que la perspective est des plus intéressantes. Après tout, n’est-ce pas le modus operandi de toute bonne série, d’aller directement là où l’action se déroule ?

« Vous permettez ? » Elle glisse volontiers son bras au sien et au vestiaire, récupère une cape printanière au rose sombre, presque violet, qui ne fait rien pour calmer l’éclat de sa minirobe. Resplendissante (pour ne pas dire aveuglante), au cœur des tenues plus sobres des autres participant·e·s de la soirée, encore plus maintenant que son objectif a été atteint. Fleur vive et colorée qui ne se soucie pas des regards sur elle et n’a d’yeux que pour l’entreprenant gentleman qui l’a aidé à enfiler le vêtement printanier.

Dans le minuscule sain à main perlé pendu à son épaule, Saracita pêche une dernière carte d’affaires. Certainement celle qu’elle est la plus excitée de distribuer, ce soir. Le carton blanc, où les lettres de son prénom et de son titre s’étalent dans une écriture rose gold luisante, est glissé dans la poche de chemise du sorcier. Tout contre son coeur, où elle se permet de déposer la main, juste une seconde, avant de bien sagement la reprendre. « Je ne vous invite pas pour un dernier verre, mais si vous désirez me raccompagner… » Pour le futur, tout simplement, au cas où il soit amené à faire le chemin jusqu’à son cottage de Potter’s End. Sait-on jamais, n’est-ce pas ? Un battement coquet des cils, en attente de son approbation pour qu’elle puisse ensuite les faire transplaner tous les deux jusqu’au pays de Galles. Où un chaste baiser sur la joue fera figure de clôture de cette première soirée de réel amusement.
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