BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 moi j'mourrai si j'l'ai pas, mon lalaland ·· nacho

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ignacio "nacho" alcázar-wingates
j'ai des requins dans la cour et des dauphins sur l'palier;
des éléphants dans ma tour d'ivoire, y aura des loups dans la forêt

 
panzerwitch
âge » 26 (j'ai eu un doute en écrivant…) fréquence de connexion » souvent. comment t'as connu le forum ? » vip. avatar » arón piper mon personnage est » [√] inventé  [] un PV [] un scénario [] un pré-lien [] tiré des livres.

ON THE RUN
(alors fait pas attention à la gueule que je tire sur celle-là à côté, c’était pour faire, genre, badass, tu vois.)

nom prénom(s)  » j’te vois d’ici toi, « eh il s’appelle vraiment nacho? » alors, primo, tu continues de m’appeler comme ça quoiqu’il puisse t’arriver en lisant le reste de ces lignes, genre trauma, illumination ou quoi, ok? parce qu’en fait à la base c’est ignacio. non tu prononces mal, laisse tomber; appelle-moi nacho. TCHO, le cho, putain tu fais chier là c’est pas compliqué?! y a kai aussi mais bon, on s’en tape, c’est anglo-truc, puis c’est même pas sur les papiers. hein? le nom de famille? à rallonge, composé, comme par chez nous : alcázar-wingates, genre une bouchée pour le daron, une bouchée pour la mamá, la base.
surnom(s)  » nacho, nachito, nachiquito, josé ou pepito par l’autre perro sans race qui répond jamais à mes SMS, bref que des trucs cools quoi.
date de naissance » le plus beau jour de 1982 sous le soleil andalous (15·08·1982 à Séville, Espagneleo sun, leo rising, scorpio moon).
origines & nationalité  » andalouses et anglaises, après j’crois y a quand même quelques traces d’Allemagne quelque part, mais pas du côté de mon père ça c’est sûr, il est trop con et bordélique pour ça, t’as vu. enfin bref j’suis espagnol sur le papier et dans le corazón sinon.
pureté du sang  » sang-mêlé, bien sûr, haha! Comme tout l’monde, quoi. enfin en vrai j’en sais rien, c’est pas écrit sur mon ID ni sur ma fesse droite, j’sais pas, en tout cas mon cœur est à 99,9% pur, bébé. (Hybride — Quart de vélane)
métier/études  » euh… alors, j’étais à Beauxbâtons, puis en échange un an à Hogwarts, et là ça a pété sec sa mère. sinon, bah… (il a revendu de la drogue et en a consommé, a fini au crochet de sa pote Moon pour survivre alors que tout le monde le croyait mort, avant d’être récupéré par des membres de l’Ordre),
moi, je suis danseur pro (devenu starlette du showiz ado espagnol et français) en fait, j’ai fais partie d’un crew et tout, on était connu et on tournait, j’ai commencé super tôt. je te ferai pas un solo de claquettes non, rassieds-toi. bon du coup j’ai dû arrêter tout ça alors que j’étais vachement bien parti, du coup j’ai continué tout seul et j’fais l’animation dans le camp, quand c’est pas pour cueillir des belles plantes aromatiques ou faire du transport de marchandises (n'a pas terminé sa dernière année de scolarité).
orientation & état civil  » le premier qui me dit encore que j’suis gay j’le défonce, ok? j’ai rien contre les gays, j’ai même un ami gay. mais j’suis pas gay, j’suis hétéro, c’est tout. genre j’y peux rien si les mecs crushent aussi sur moi j’veux dire??? dès que t’es trop tactile les gens s’imaginent tout et n’importe quoi en plus, stop les gars j’aime pas le zob ok??? sinon célibataire et libre comme l'air, mais c'est pas les flirts et les bisous dans le cou qui manquent (y a toujours des volontaires même chez les révolutionnaires).
camp  » carrément Ordre du Phoenix, ouais, moi j’suis un vrai rebelle qu’est-ce que tu crois? (nom de code : Pepito)
baguette  » attends mec t’es vraiment en train de me demander la taille de ma baguette là? (Cornouiller, 20cm, poil de rougarou)
patronus  » ouais alors, en fait, ça fonctionne pas quand j’essaie, mais j’vous jure qu’un jour j’y arriverais, puis même que ça ressemblera à un super beau lion - graowr! - 20th century nachox, quoi, posé. (Prendrait l’apparence d’un cheval.)
épouvantard  » m to the d to the r — j’ai pas peur de toi gros, même pas des fantômes ou d'ta mère. (se voir mourir d’une overdose face à ceux qu’il aime, la honte et la souffrance à leur apogée.) particularité(s)  » j’danse mieux que toi et j’mesure 1,61m mais on arrondit à 1,70m, t’as vu. ah ouais et j’ai plus ma dent de sagesse en haut à gauche là. pf bien sûr que non j’ai pas eu mal t’as cru quoi? (quart de vélane qui s’ignore, junkie)

pensieve
tw: addiction (drugs), mental health

(la movida) né en plein dedans, même si loin de son épicentre madrilène, c’est quelque chose qui t’a marqué dès tes premières années d’existence. comme l’évidence, tu nais dans une période où la liberté et la création sont revendiquées, maîtres mots au pays. movida, le mouvement. s’il fallait te résumer, ton apparente crétinerie et ta dépendance mises à part, c’est le mouvement. « il est biologiquement incapable de tenir en place, evie, », comme dirait ta mère; et ta passion débordante pour la danse n’en est qu’une extension naturelle. par chance, la pile électrique a réussi à catalyser son énergie dans cet art, ton art, que tu n’as de cesse que de nourrir, partout, n’importe quand, même dans une pauvre minute d’attente au supermarché — ou un retour sur tes pas dans un moonwalk après t’être fait héler, si le sol te le permet, faut pas déconner. tu captures l’instant et ton corps est ton moyen d’expression - tu parles fort, bouge, vous tripote un peu trop et capte votre attention comme un feu follet dans la nuit. un bel abruti, mais un abruti doué; c'est toujours ça de prit.

(pequeño) t’inquiètes, c’est qu’un petit problème, je vais arranger ça. t’as hérité de ça aussi de ton père, d’avoir l’air de te foutre de tout, ou du moins, que rien ne soit assez grave pour que tu n’utilises pas de grands mots catastrophe. petit souci, petit arrangement, petite copine, petit rail. toi aussi t’es petit, tu mesures pas plus d’un mètre soixante et un, le un étant surtout là pour un petit plus qui fait toute la différence : c’est même toi qui a demandé au médecin de rajouter un centimètre la dernière fois que t’es allé le voir pour refaire tes papiers (ça date, c’est que t’as pas grandi depuis tes 14 ans). t’es pas un sac d’os pour autant et tu le sais, c’est qu’à force de te remuer ça finit par muscler — bon, peut-être pas quand t’as fait ta première désintox, c’est vrai, t’avais plus que la peau sur les os, là. l'avantage c'est que tu cours vite et que tu te faufiles partout comme une saleté de ver sautant. le désavantage, c'est qu'on te rappelle un peu trop souvent que t'as pas l'âge pour rentrer dans les bars, même si t'en fréquente plus vraiment maintenant, faut se le dire. triste, triste petite vie qu'est la tienne aujourd'hui.

(droga-s) il est loin le gamin passionné et un peu naïf qui regardait les grands du quartier fumer des joints en écoutant du vieux punk poubelle expérimental, il est encore plus loin celui qui croyait que tout ça ne pouvait pas l’atteindre, parce que hey, mamá a dit en anglais « c’est pas bien ce qu’ils font, tu sais » mais toi tu comprenais pas pourquoi ils souriaient autant si c’était pas bien. puis en grandissant tu t’es dit que c’était peut-être ta mère la coincée, qu’il y avait tout un monde qu’elle méconnaissait et que t’avais à explorer. ça a commencé quand tu piquais les Lucky Centaur de ton père, ça s’est pas arrangé quand on t’a mit de la pure marocaine dans ton premier spliff après un freestyle endiablé. qu’est-ce que ça pouvait bien te faire ? « y a pire dans la vie, non? genre, mourir? » que tu te disais, c’est qu’en plus les effets escomptés étaient tellement appréciés et gérables, y’avait vraiment pas mort d’homme. mais ça a prit une autre dimension quand t’es rentré dans le showiz, trop jeune, puis quand t’as participé aux soirées d’Andrés, trop jeune aussi ; c’est que vous vouliez jouer aux grands un peu trop tôt, et la société dans lequel tu trempais vous y poussait.
et une toute autre saveur quand t’as fini à la rue, sans un rond, supposé mort, supposé fils de traître, dans un pays qui n’est, malgré tout, pas le tien. que t’as fini par devoir survivre les premiers mois comme un fantôme en danger. t’as dealé, ça tu savais déjà faire en Espagne, c’est pas compliqué, puis t’avais encore pas mal de neurones effectifs à l’époque. t’as dealé pour les Warlocks, moins drôle aussi, mais au moins, ça t’a aidé. heureusement pour toi, ça n’a pas duré longtemps ; mais suffisamment longtemps pour que tu développes une addiction terrible, lancinante, pour la somnis, la coke sorcière, ou à défaut, celle des moldus — sans compter tes joints qui n’en finissent pas, seul moyen de t’apaiser même après trois jours passés sans dormir ni t’alimenter correctement. tu l’as dit plusieurs fois, que t’étais perdu, que tu t’es perdu. au moins jusqu’à ce que tu retrouves moon, puis andrés ; coup du destin, main tendue. et ça continue encore aujourd’hui, même si moon et andrés ne sont plus là ; malgré une désintox forcée et une autre qui te pend au nez. c'est vrai, t'as cru mourir, plus que la fois là, en 2003. tu serais prêt à accepter n’importe quoi, surtout le pire, pour pouvoir t’amuser, te calmer, te reposer, un peu les trois à la fois. juste, recommencer.

(música) aussi étrange que ça puisse paraître, t’as commencé par écouter, pour ne pas dire saigner, l’album El Mar No Cesa des Heroes Del Silencio, que tu pouvais écouter que dans un quartier en particulier, parce qu’un disquaire alternatif faisait passer les vrais sons, sa porte grande ouverte sur la rue : alors tu faisais chier ta mère pour aller te balader à ce parc pas loin, là, celui qui était à côté de la plaza, et pas un autre, à peine âgé de six ans ; en disant que votre chien préférait ce tas d’herbe pour chier plutôt qu’un autre (c’est le seul argument que tu leur as craché, avec tes mots d’enfant et tourné on ne peut plus autrement, une fois tes colères passées). t'as réussi à récupérer le vinyle quand t'as grandi, un de tes meilleurs anniversaires. puis t’es passé au hip hop, au rap, puis plus tard au reggaeton quand il émergera, en gardant sous le coude quelques vieilleries pop-rock et sornettes latinas braillées lors de vos Navidad avec les Herrera.
et t’as beau avoir pour allié la musique, t’es ni musicien, ni même chanteur. en fait, tout ce que tu sais faire dans le domaine, c’est faire des percussions aléatoires qui tapent étonnamment juste (c’est que le rythme, tu l’as dans la peau) ou encore recracher des couplets de Tupac ou de NTM avec la même intensité et sans te gourer. mais qu’ils ne comptent pas sur toi pour chanter juste sur du Mecano, c’est fichu. t’as vraiment baigné dans un melting-pot musical, culturel, foisonnant, dont tu t’es imprégné. tu danses tes couleurs, ta passion, ton espèce de révolution personnelle : tant pis si t’as l’air con, mais au moins toi, t’es vivant et tu fais pas semblant.

(moncho) « mamá dis j’peux prendre Moncho pour aller à l’école hein dis steplaît Moncho il vient avec moi??? » Moncho c’est ton premier compagnon de route, venu pas très loin après le sein de ta mère, pour dire ça joliment ; c’est ton meilleur ami, ton confident, un membre à part entière de ta famille — plus que tu ne peux l’imaginer. parce que t’as entendu ton père discuter avec le chat comme s’il parlait à son frère Ramón - y a quelques photos çà et là, dans sa chambre, près des vieux tiroirs remplis de chemises qui sentent le tabac froid. Ramón, papa t’a dit qu’il est mort - et quand t’as grandi, t’as eu du mal à y croire, parce qu’il lui parle encore, sans le voir.
Moncho a un médaillon bizarre, aussi. Moncho le gros chat roux qui te regarde avec ses yeux en amande et te surveille comme si c’était lui ton père. t’adore les chats, t’adore Moncho. lui aussi visiblement puisque tu ne sais trop comment, il s’est invité sur le sol anglais : un hibou est arrivé dans l’ancienne maison de ta mère, pile le jour de ton anniversaire en août 2000 où t'as décidé d'y refaire un tour ; rien n’est dit que t’aurais dû le trouver, ni être là, mais Moncho était dans une cage et on l’a déposé là.
« papá est mort? papá est mort aussi??? » c’est ce que t’as pensé quand tu t’es réveillé de ton trip, trois jours après, allongé près d’Andrés sur un canapé en velours bleu. t’as cherché des yeux l’animal, que t’as manifestement emporté et gardé (et pas halluciné), puisqu’il ronronne à tes pieds. Moncho est revenu dans ta vie et ne t’a pas quitté, pas même lorsque l’Ordre t’a arraché à ta vie de fantôme débraillé quelques mois après. t’as failli le perdre à Wolverhampton en 2003, une partie de sa queue a été sectionnée et son flanc brûlé. tu le trimballes partout où tu peux, et quand tu peux pas, il reste planqué au camp ; mais t’as quand même peur qu’il finisse par crever, te quitter, te laisser vraiment tout seul, parce que c’est bien tout ce qu’il te reste de ta vie en Espagne maintenant. 
« C’est mon vieux Moncho ça hein! Mon Moncho d’amour! Moncho l’increvable! » tu sais pas comment il fait pour avoir une espérance de vie aussi longue, tu te poses plus trop de questions aussi compliquées maintenant, t’en es plus capable. mais y en a bien d’autres qui finiront par capter que c’est un animagi raté tant il sent la magie à plein nez, va savoir.


Dernière édition par Ignacio Alcázar-Wingates le Jeu 5 Nov - 13:46, édité 5 fois
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españa
y por fin he encontrado el camino
que ha de guiar mis pasos
y esta noche me espera el amor
en tus labios
1982 — 1998

(1971) Naissance de Mila Alcázar Barcena.

(1972) Naissance de Carmen Alcázar Barcena.

(1977) José Alcázar García est prit la main dans le sac, ou plutôt sous la jupe d’une femme lors d’un mariage auquel ils ont été convié, au Mexique. Sa compagne, Julia Barcena Lopéz, le quitte immédiatement à leur retour en Espagne et repart en Galice chez sa mère. Ils se partagent la garde mais la rancune est tenace, il n’aura droit à ses filles que pour les vacances scolaires.

(1978) La femme en question, c’est Lauren Wingates, qui reprend contact avec lui malgré les kilomètres et les mois qui les ont séparé. Elle se partage entre Liverpool et Séville, ce qui dure de longs mois avant l’officialisation de leur relation auprès de sa famille.

(juin 1978) Hypnotisée et amoureuse, Lauren fait fi des mises en garde de sa famille concernant le passif de José qui pourrait, à terme, lui valoir de mauvaises surprises. Elle trouve un job en tant que professeure d’anglais, ce qui ne fut pas une mince affaire en tant qu’étrangère.

(1979) Ils se fiancent.

(1980) Mariage de Lauren et José, une partie de la cérémonie se fera à Liverpool, l’autre à Séville. Les Wingates, les Herrera et d’autres cousinades sont invitées. La fête est très appréciée malgré les modestes moyens du marié, qui possède peu, sinon pas, de famille connue.

(grossesse) Je ne comprends pas ce qu’ils essaient de me dire. Je me sens… incomprise. Seule ? Abandonnée.
Sa grossesse ne s’est pas passée sans encombre, Lauren parle mal espagnol pour ses rendez-vous médicaux et l’amour l’a aveuglée au point de faire l’impasse sur certains détails de sa vie. Il n’y a pas eu de complication majeure — si ce n’est une dépression prénatale plutôt insidieuse, qui a été traitée à la moldue (décision qui n’a pas été soutenue par le père de Lauren) et surtout avec beaucoup de déni. On lui donne des conseils de tout horizon et qui la noient dans un flot de « il faudrait que ». Elle fait ainsi des efforts supplémentaires pour se mêler et s’intégrer, et au peu de famille que possède son mari José, ce n’est pas chose aisée. Il semble le soutenir, mais il y a quelque chose en lui qui ne le quitte pas, cette espèce de légèreté qui laisse parfois entendre que rien n’est grave ni important à ses yeux — comme une femme qui mettrait au monde son premier enfant.

(15·08·1982) Rien ne s’est passé comme prévu puisque c’est à la suite d’un transplanage qu’elle a perdu les eaux. Mila et Carmen sont chez leur mère quand Lauren est emmenée par José en urgence à la maternité moldue de la ville. Naissance à Sevilla, España, à 6h du matin : gamin rapide dès le départ, il n’a pas laissé beaucoup d’attente à sa mère qui l’a mit au monde en quelques minutes après son arrivée. Garçon ou fille, c’est leur surprise d’un commun accord, ils l’appelleront Ignacio.

Ses deux sœurs aînées sont issues du premier mariage de son père (en réalité, il n’était pas marié lorsqu’il les a récupérées, mais il se plaît à le dire pour le paraître et ce qu’on pourrait penser de lui). José est demi-vélane et n’a jamais rien dit à ses enfants, le petit dernier n’y échappera pas, et ce jusqu’à nos jours. C’est un secret qui court ses veines et rien ne semble pouvoir le révéler à cette époque, la fratrie est d’une beauté saisissante, hypnotisante — c’est bien tout ce qu’on peut leur accorder.

(21·08·1982) Les enfants, pour leurs vacances, viennent rendre visite à leur père dans sa modeste résidence à Séville, où elles rencontrent le petit être qu’a mit au monde leur (et difficilement acceptée) belle-mère. « Meh, il est tout p’tit. — Il sent mauvais ! — Il a du mal à ouvrir les yeux… ils sont de quelle couleur ? — C’est vraiment notre hermano alors ??? »

(décembre 1983) Nacho piaille tout le temps pour un oui et pour un non, fait les yeux doux à sa nounou qui lui cède à peu près n’importe quel caprice. Il commence à se mettre debout et à marcher, au grand dam de ses parents qui, à partir de ce moment-là, peineront vraiment à freiner ses ardeurs. Il a la mauvaise manie de vouloir tout mettre à son bec et chipe les chaussettes de son père pour les tremper dans l’eau du chien. Pour sa défense, Nacho a signifié un « ¡Mamá! » qui semble faire référence au fait que maman passe beaucoup la serpillère au lieu de s’occuper de lui, alors, il lui donne un coup de main avec l’eau du chien et sa chaussette solitaire.

(avril 1984) Au delà du fait que le gamin adore bouger et parler, il adore passer du temps avec le chat roux domestique qui traîne dans leur appartement comme une égérie de grande marque sorcière. Il lui court après en l’appelant « gato, gato, gato », dort avec lors de ses siestes, goûte à sa pâté et lui parle dans un langage inintelligible à la façon des adultes. L’affection qu’il porte à l’animal est indéniable et ne jure que par lui, à tel point que ses parents l’utilisent comme appât ou argument pour lui faire faire ce qu’ils veulent.

(11 juin 1985) Naissance de sa petite sœur Pilar.
Nachito ne comprend pas tout ce qu’il se passe et pourquoi la petite prend toute la place dans sa chambre. Il l’imite quand elle crie la nuit ce qui ne ravit pas ses parents ni ses autres demi-soeurs lorsqu’elles sont là — car il dort moins, et mal, et la journée, le gamin devient plus invivable que jamais. Il fait plus ample connaissance avec ses cousins, Ethan, Gael, Lloyd, Frances et bien d’autres, lors d'une grande cousinade arrangée.

(septembre 1986) Sur le médaillon que porte à son cou l’animal, il est inscrit « no me olvides · 4 de julio 1962 », qu’il lit à haute voix pour la première fois. Il arrive à l’appeler par son prénom maintenant, Moncho. Il apprendra plus tard qu’il s’agit du surnom de son oncle paternel,  Ramón, décédé cette même année 1962. Sa mère commence à lui apprendre l’anglais en parallèle de l’espagnol paternel.

(1988) Lauren soupçonne José de la tromper. Elle prend sur elle, déjà fragilisée par cette intégration toujours difficile en Espagne malgré les années passées sur le territoire. Elle en touche mot à sa sœur Evie qui lui conseille d’attendre le bon moment pour lui poser la question.

(avril 1989) Premières manifestations magiques, Nacho a, lors d’une colère, vidé le contenu de son bain sur le sol via une onde magique. Certainement son plus grand exploit en terme de magie, disons-le ; et il ne s’en souvient même pas.

(août 1989) Passe ses vacances chez les Wingates-Herrera à Liverpool. Le gamin semble être dans son élément et redouble d’énergie aux côtés de sa famille. Il tient la jambe à Ethan sans arrêt, qu’il est le premier à emmerder ou à lui coller des poux là où il n’en a pas. Après deux-trois baffes bien placées, et un Nachito qui hurle à la mort, le tableau est parfaitement parfait : il gagne deux pancakes, une glace et un ticket doré pour une vengeance de la part de son cousin, trois jours après.

(décembre 1989) Comme chaque année ils se réunissent pour la Navidad à Liverpool, dans la maison la plus grande - Nacho préfère, en plus, il y a plein de monde et il peut dormir dans une chambre tout seul. Moncho a vomi après avoir transplané jusqu’en Angleterre, Evie lui a apprit à se servir d’un appareil photo trop classe et il a gagné le concours de danse organisé par ses soins dans le club des morveux (sa meilleure performance en finale, sur Hot Stuff de Donna Summer).

(octobre 1990) Ses lettres sont des pattes de mouche mais quand il veut, il peut ; et Nacho a bien comprit le concept. Il en envoie à ses cousins, un par un, et à sa grand-mère Wingates aussi, de toute façon, il n’a qu’elle. Il lui souhaite un bon anniversaire et il espère pouvoir avoir un petit frère ou petite sœur chat pour Moncho, parce que selon lui, il est triste, même avec lui comme copain. Quand il reçoit le retour de ses cousins, c’est avec des étoiles dans les yeux qu’il les lit, puisque Ethan a fait sa rentrée à Hogwarts. Nacho n’arrête pas de danser et raconte à tout le monde qu’il veut devenir un grand danseur comme Michael Jackson, qu’il guette sur leur petit écran moldu.

(novembre 1990) Nacho va à l’école comme tous les enfants de son âge, n’a toutefois pas franchement l’attention attendue malgré sa curiosité manifeste. Il ne fait que bavasser ou tente d’amuser la galerie en se levant pour danser entre les couloirs quand l’enseignante a le dos tourné. Il réclame une certaine Flora dont il n’arrête pas de dire qu’il va l’épouser, il tente même de piquer une des bagues de sa mère pour lui offrir à la récréation. L’objet finit par être retrouvé et rendu à sa propriétaire, qui aura bien fait d’incendier son fils. Le gamin est sur son petit nuage d’enfant et ne s’imagine pas que son geste est plus d’actualité que jamais : ses parents sont en procédure de divorce depuis de longs mois maintenant, et ce n’est que maintenant qu’ils ont décidé de lui en parler.

(janvier 1991) Mama s’en va avec Pilar à Liverpool, Nacho reste à Séville avec son père. La garde est partagée et les fêtes ensemble sont maintenues, bien que José n’y soit plus convié les premières années, seulement son fils. L’enfant alors âgé de huit ans perd l’habitude de parler anglais sauf lors des vacances, où il peut retrouver sa mère, Pilar et les Wingates. Plus important encore, il se retrouve comme fils unique dans ce petit appartement qui perd progressivement de son sublime. José ne s’étant jamais vraiment investi à cent pour cent dans l’éducation de son fils se retrouve au pied du mur. Il fait ainsi de son mieux pour pouvoir le prendre en main, mais Nacho est un cas difficile. « Mais alors c’est qui qui a fait une bêtise ? C’est toi ? C’est ta faute si mamá et Pili sont parties ??? » il veut lui faire cracher mais il n’y arrive pas, et c’est pareil avec Lauren. Pilar lui manque, il espère vraiment avoir un bébé chat pour la Navidad.

(décembre 1991) Il a eu son bébé chat pour la Navidad, il l’appelle Jackson, parce que Michael Jackson, évidemment. C’est bizarre, Moncho, il a pas l’air de vieillir, et plus lui il vieillit, plus il a l’impression que le chat, c’est un adulte qui le surveille, comme un humain triste et en manque de compagnie. José lui parle de plus en plus, plus qu’à son propre fils, il lui parle comme si c’était vraiment son frère Ramón.

(1992) Échappant de plus en plus à la surveillance de son père, Nacho explore et passe de plus en plus de temps dans son quartier de l’Alameda. Il y découvre des choses qui sont interdites, mais d’autres qui lui mettent des étoiles plein les yeux, comme la fois où ces danseurs ont freestylé pendant deux heures, les sonos posées à même le sol. En fin d’année, après l’école, il finit par s’y mettre lui aussi, l’audace du gamin étirant les lèvres et provoquant beaucoup de rires. L’ambiance bon enfant a fait qu’il y a été applaudit malgré sa technicité approximative, chose qui a su ravir son cœur de lionceau, et l’a incité à revenir, encore, encore et encore.

(mars 1992) Leur chien Lupe est mort, Nacho est brisé en mille morceaux.

(septembre 1992) Il pique une Lucky Centaur à son père pour la première fois, non pas pour la revendre mais pour la fumer, comme les grands. Il ne se fait pas prendre, une surprise, ou pas vraiment ; puisque l’appartement est enfumé par cette même odeur de tabac froid, et ses clopes, son père, il ne les compte plus tellement à force de s’en enfiler, aujourd’hui.

(août 1993) Il reçoit sa lettre pour Beauxbâtons. L’achat de sa baguette est un réel parcours du combattant et la participation financière de Lauren pour les fournitures de Nacho sont bienvenues.

(septembre 1993) « Pourquoi j’dois porter ça? C’est grave moche, ça gratte en plus. »  Nacho qui déjà à son âge adore l’école - meilleur moyen pour lui de se faire des amis, plus que d’apprendre quoi que ce soit d’autre - fait sa rentrée à Beauxbâtons. Il passe son temps à quémander des sortilèges de traduction pour comprendre ses camarades français, portugais ou néerlandais, et ne supporte pas l’uniforme, ni la discipline à la française. Heureusement, il se rapproche très vite de compatriotes espagnols avec lesquels il est sur la même longueur d’onde : de quoi l’aider à prendre son mal en patience.

(novembre 1993) Ses demi-sœurs lui avaient déjà parlé des meilleurs coins à squatter, des cachettes spéciales pour les bonbons et autres joyeusetés, mais elles avaient omit de lui préciser que les professeurs étaient d’un ennui cruel et profond. Nacho n’en rate pas une pour faire des remarques déplacées en plein cours et se fait reprendre plusieurs fois, de quoi se faire attirer les foudres de certains Urtica comme lui, du Pavillon jaune. Ses résultats ne sont franchement pas bons cette première année.

(vacances d’hiver 1993) Il y a un des grands danseurs qui lui parle, Gabriel, après un petit freestyle, et il commence à lui donner des conseils qu’il accueille avec grand intérêt et joie incommensurable.

(janvier 1994) Il se rapproche davantage d’Andrés, un type qu’il apprécie un peu trop, et qui en plus, est riche. Persuadé d’être dans son bon droit et pour ne pas paraître plouc, Nachito lui fait miroiter le fait qu’il soit sang-pur et plein aux as. Quand il a voulu gratter un peu, il lui racontera que c’est sa mère qui s’est barrée en Angleterre avec toutes les pépettes, laissant son père dans une misère certaine dans son petit appartement sévillan.

(avril 1994) Wow, il est complètement amoureux, là ! Lucia, c’est son prénom, et ils échangent des bisous baveusement endiablés dans un coin des toilettes pour filles. Une semaine plus tard, Nacho est amoureux d’une autre, Hélène, c’est la même sur laquelle crush Andrés, mais vous vous partagez le pactole, parce que ça vaut quand même le coup et que vous êtes des vrais bros. Lucia l’apprend, Hélène l’apprend, tu te prends des vestes et même une claque devant tout le monde, Andrés aussi, mais d’autres accourent et, plus étonnant que ça, il s’agit aussi de garçons. C’est que son père crache pas mal de choses sur les mecs devant la télévision ou la télé-cristal, du coup, il est un peu désappointé, et un peu vexé aussi. Beurk, jamais de la vie.

(juin 1994) Grâce aux coups de main de certains de ses camarades meilleurs que lui, ses examens sont passés à ras les pâquerettes. Il a de super bonnes notes dans une seule matière et c’est l’Étude des moldus et de leur vie quotidienne. C’est que de loin, il se sent plus chez lui dans le monde moldu que dans le monde sorcier, mais bon, quand faut y aller, faut y aller, hein ?

(juillet 1994) Il cultive de plus en plus ce dégoût de l’école et de l’apprentissage. Au contraire, il se sent davantage porté par sa passion, qu’il n’a de cesse que de pratiquer durant son temps libre (et même le temps pas libre). Sur sa demande, Andrés l’a mit en lien avec d’autres danseurs sorciers. Les pistons de papa fonctionnant bien, les agents de ces derniers acceptent de lui faire passer une audition le mois prochain.

(août 1994) Nacho a beau avoir un tempérament de feu et une apparente confiance en lui, il est mort de trouille à l’idée de passer devant ces gens. Au final, l’audition se passe un peu trop bien. On lui propose un contrat une semaine plus tard, contrat qu’il mettra sous le nez de son père pour qu’il accepte de signer. José accepte, la machine est lancée.

(septembre 1994) Le Tournoi des Trois Sorciers, et il ne peut pas y participer. Il a une grosse pensée pour Ethan et une rivalité on ne peut plus évidente qui s’installe par cet événement.

(pâques 1995) Il tourne son premier clip avec son crew, participe à trois interviews. À son retour à Beauxbâtons, on le regarde avec de grands yeux, voire, on cherche davantage à le côtoyer, ce qu’il accueille avec grand plaisir et ce dont il jouera. « Alcázar, ce n’est pas parce que vous avez des activités dans le showiz que vous pouvez vous passer de discipline comme tous les autres élèves. »

(1996) Première apparition dans un film à succès, c’est un petit rôle, on ne le voit que quelques secondes mais en Espagne et ses frontaliers, Nacho est de ces visages que l’on commence à connaître; jusqu’aux magazines de pré-ados, qu’ils soient moldus ou sorciers.

(1997) Enchaîne les fêtes chez Andrés, entre quelques spectacles et autres joyeusetés. Ce dernier apprend le pot aux roses, cela ne semble rien changer de son affection pour lui, tout est bien qui finit bien, ils continuèrent de se saouler, fumer, chanter et danser, et ils finirent heureux et eurent beaucoup d’enfants. Il parvient à réussir ses examens, une prouesse qui semble l’étonner lui-même et de plus en plus chaque année qui passe. Il se sent pousser des ailes avec tous ces gens qui parlent de lui dans le showiz et ces lettres qu'il commence à recevoir.

(juillet 1997) Participe à un grand concours de danse européen pour les jeunes de 15 à 18 ans. S’il se démarque et propulse sa carrière, il n’atteindra que la troisième marche du podium.


Dernière édition par Ignacio Alcázar-Wingates le Mer 4 Nov - 19:06, édité 3 fois
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inglaterra
ir más allá de lo permitido
por los fluidos que recorren el cuerpo
renunciarás a las costumbres
y, sometidos, la procesión irá por dentro
1998 — 2007

tw: addiction (drug), mental health

(septembre 1998) Nacho part en échange scolaire à Hogwarts pour son avant-dernière année, sa place ayant été facilitée (du fait que le gamin soit une petite star montante et sa mère soit anglaise, car ses résultats peu reluisants auraient eu raison de lui). Il ne comprend pas qu’il faille terminer sa scolarité magique alors que son avenir n’est pas sur les bancs de l’école — mais ça fait mieux sur le CV et en soirée, qu’ils disent. Surtout en soirée. Son activité « professionnelle » est donc mise sur pause cette année-là, se contentant d'interviews à distance à la moldue.
Tout ça malgré lui : c’est Lauren qui a insisté pour qu’il fasse cet échange, il ne sait pas trop pourquoi. Sur son nuage, Nacho ne fait pas plus attention que ça à cette histoire de Lord et de traîtres, ne voyant que le bout de son nez ou les fesses d’Ethan à emmerder, sans réaliser ce qu’il se trame vraiment dans ce pays. En plus, il ne pourra plus fumer les clopes de son père, et ça c’est vraiment la merde.

(juin 1999) Il retourne chez sa mère à Liverpool pour les congés, mais arrivé sur le quai de gare, il n’y a personne pour l’accueillir. Du haut de ses 16 ans et ses relents débrouillards, « S’il vous plait, genre, I mean, hey, I would like to… rah mais, vous voyez pas qui j’suis? Español. STAR. DANCE! Oooohw, like that. Understand? » — il va toutefois récupérer des billets pour Liverpool avec son argent de poche et saute dans le premier train.

« Putain et il pleut en plus, pays de merde, » qu’il a grommelé en rabattant sa capuche de sweat sur sa tête (bien sûr qu’il s’est changé dans le Hogwarts Express, manquerait plus qu’il passe pour un clown avec ces robes de prêtres). Il a hâte de pouvoir retourner en Espagne, maintenant que c’est fini, il a des soirées à faire avec Andrés cet été, des soirées de dingue même, et il a trouvé un bon dealer pas trop cher en bas pour se fournir.

Quand il arrive chez lui, enfin, chez sa mère et Pilar, enfin chez lui quand même quoi : y a rien. Enfin si, y a bien quelque chose, c’est une porte fermée à double tour, pas de voiture, et une tonne de lettres coincées sous la porte qui ont prit l’eau. Comme d’habitude, il fait le tour pour voir le jardin, il n’y a même pas leur Border Collie, Whim. Il récupère la clé sous le pot de fleur et va ouvrir, et c’est là que ça commence à lui monter : y a personne, vraiment personne.
« Mamá? T’es là? » qu’il répètera plusieurs fois, sans succès. C’est comme si elle avait disparu depuis des mois. Lorsqu’il tente de téléphoner avec le fixe, car il n’y a qu’un téléphone fixe qui existe à cette époque, la ligne est coupée. Complètement paniqué, il cherche à prendre des sous, et il ne trouve quasiment rien. Pas un seul mot, rien d’autre que des factures entassées, de la publicité pour de la peinture murale et un vide creux et angoissant. Il est trempé, il a à peine assez d’argent pour payer de quoi envoyer un hibou aux Herrera — plot twist, ils ne répondront jamais, il découvrira plus tard, en allant sur place, que la maison est en cendres. Il n’a nulle part où aller, les gens ne le croient pas et sa magie n’est pas prête de l’aider pour faire grand-chose. C’est le début d’une longue nuit.

(novembre 1999) Il ne peut pas rester indéfiniment à dormir dans cette maison, qui n’a plus aucune boîtes de conserve pour le nourrir et semble être de plus en plus dangereuse — l’autre soir, il a entendu des gens rôder autour, ils parlaient de traîtres et d’une maison à faire disparaître. Nacho est parti en pleine nuit cette fois-là, ses affaires dans son gros sac à dos, et il n’est jamais revenu.

(novembre 1999 - début février 2000) Ne comprenant pas qu’il ne soit pas entendu, il fait du charme pour avoir de quoi manger, fouille les poubelles des invendus ou des trop-plein laissés derrière les restos. Personne ne semble le chercher, ou alors, personne n’arrive à le retrouver, il ne sait pas trop. Sa mère est une traître, et elle est certainement morte ; puis si ça se trouve, lui aussi il est recherché, et ils vont le tuer. De fil en aiguille, et surtout par désespoir de cause, il se rapproche des quartiers mal famés, seuls temples où il peut encore s’imaginer avoir un endroit où squatter. Il sait comment ça fonctionne, à peu près, y en avait à Sevilla…
Pris dans les filets des Warlocks pour lesquels il travaillera en tant qu’associé, il revend leur came tout en étant logé dans un bâtiment désaffecté blindé d’hybrides en tout genre, principalement.
Parallèlement, en Espagne et jusqu’en France, on s’inquiète de la disparition de la petite vedette montante, que l’on cède, avec excès de zèle, à une soirée qui aurait mal tournée lors de son échange à Hogwarts ; d’autres vont plus loin et font des plans sur la comète, certains fans espagnols allant jusqu’à mettre en cause des complots avec le Gouvernement. Au-delà de la Manche, on ne comprend pas, on s’interroge, et plus le temps passe, plus l’inquiétude est présente : étrange pourtant, José Alcázar Garcia refuse de porter plainte ou d’ouvrir une quelconque enquête auprès des autorités. Il refuse même d'avoir affaire à ces petites presses à scandale, qu'elles soient moldues ou sorcières ; lui-même n'allant guère mieux que son fils.

(février 2000 - mi-2001) Il plonge dans la drogue malgré lui et récupère un téléphone volé (un Nokia 3310 bleu-gris un peu laid). Un soir, il se met en tête de rentrer dans un club pour pouvoir, peut-être, retrouver en catimini Moon, une starlette avec qui il a collaboré par le passé et qui le croit certainement mort à l’heure qu’il est. Nacho vit dans la peur du lendemain et essuyer un échec ou pire, la mort, semble être justement un moteur pour s’y risquer. Il a même fait ça bien : après avoir soigneusement observé les personnages acceptés dans ledit club, il a mit de côté avec ce qu’il a pu récupérer de son pourcentage sur les deal, sur deux semaines, pour pouvoir obtenir une fiole de polynectar, pour ne pas dire une fiolette. Nacho parvient à rentrer dans le club, mais l’effet s’estompe presque aussitôt après avoir franchi les portes de l’établissement. S’il se fond dans la masse pendant un certain temps, il tente de filer aux toilettes pour échapper à la surveillance des molosses. C’est dans les toilettes des femmes qu’il termine, en sueur, par croiser Moon et lui expliquera la situation avec l'honnêteté qu'on lui connait si bien.

Pour les mois à venir, elle lui fournira du polynectar pour se cacher et il la suivra partout. Il retrouvera Andrés, oubliera presque tous ses soucis, à commencer par le fait qu’il soit supposé mort, recherché, avec une mère avec une cible sur le front — il n’est même pas sûr que son père ait survécu à la terrible nouvelle, et Moncho lui manque. Il participera aux soirées, dansera sur les clips de Moon, mais plus avec la même tronche, à tel point que ça développe en lui une forme de dissolution de l’identité, et la drogue n’aide pas, il est accro à la somnis, ce qui le fait grandement halluciner. Il est descendu sur Londres avec Moon et n’a pas d’autres plans pour le moment que de survivre comme il le fait — c’est qu’elle est quand même pas mal, la vie de fantôme, quand on la vit à cent à l’heure et le cerveau retourné.

(15 août 2000) Moncho. On lui a envoyé Moncho à l’ancienne maison de sa mère, qui existe toujours. Il l’a récupéré, c’est irréel, et y a comme un goût de vie retrouvé, même avec le sang blindé de saletés. Piqûre de rappel, le vieux chat lui fait remettre un pied dans la réalité.

(22 mai 2001) C’est le jour où tout a basculé, une fois n’est pas coutume. Nacho, lors d’une course pour trouver de quoi nourrir Moncho, se fait intercepter par deux membres de l’Ordre qui le ramènent (le kidnappent, en fait, par souci de rapidité et de discrétion) à l’une des planques. En retrouvant ses esprits, si toutefois cela est réellement possible pour Nacho à cette époque-là, il reconnaît sa mère et Pilar. Elles sont vivantes. Vivantes et bel et bien traîtres.

(Mi-2001) Nacho ne comprend pas pourquoi on l’a arraché à cette vie-là, ni pourquoi le monde entier, ou plutôt son monde à lui, ne tourne plus rond. Commençant à ressentir les effets du manque, il fume toutes les Lucky Centaur qu’il peut dégotter, même contre des corvées ingrates, est de plus en plus nerveux et irritable. Si sa mère est dans le déni pendant les deux premières semaines, la vérité finit par lui tomber sur la tête comme un bloc : son fils est camé jusqu'à la moelle. S’ensuit une discussion compliquée entre la mère et son fils, l’un lui reprochant de l’avoir abandonné et d’avoir fait des conneries jusqu’à tous les mettre en danger, et de l’autre, des reproches sur son irresponsabilité et la dangerosité de ses actions : autant dire, les mêmes arguments, un partout, balle au centre. Les frictions sont réelles et particulièrement houleuses, d’autant qu’elle lui a choisi son nom de code à peine arrivé, sans lui laisser le choix… Pepito. « Pepito… franchement… tu t’fous d’ma gueule là… genre j’ai une gueule de Pepito… Pepito c’est ton ex putain… ‘fin c’est papá… mais PEPITO quoi? »

Mais ils n’ont pas le temps de vraiment se prendre la tête longtemps, puisque la santé de Nacho se dégrade rapidement. Il est forcé de faire une désintoxication à l’ancienne, avec le peu d’aide humaine et matérielle qu’ils possèdent dans leur planque. Ça prendra des semaines, si ce n’est des mois avant qu’il ne se stabilise un minimum et reprenne ses esprits et surtout, des forces.

(2002) Il fait la rencontre de Fender à Wolverhampton. Fender, enfin Dennis du coup, c’est le type aux cheveux trop clairs qui lui a pas fait des remarques déplacées, ni sur sa taille de mouche atrophiée, ni sur sa tronche, ni sur le fait qu’il ait dû se faire désintox : bref, il l’a pas jugé du tout, quoi. Il l’a même aidé, alors qu’à la base, ils ne se connaissaient pas et, c’est peu dire qu’il l’a tout de suite apprécié, malgré les circonstances. « Tu sais, j’peux te fournir si jamais ça va pas, ok ? Quelques pilons, ça peut pas te faire de mal… » c’est qu’en plus de savoir lui parler, il chante bien, le bougre.

(novembre 2003) Raid de Wolverhampton. Par chance, ou pas d’ailleurs, Nacho se retrouve dans la même planque que Dennis, se retrouvant non moins dans le même état. Sa mère Lauren a été tuée, il a voulu garder Pilar avec lui mais on a dû les séparer. Ébranlés, ils décident ensemble de commencer à cultiver, c’est qu’il y a suffisamment de terrain derrière la grange de la ferme moldue pour faire ça.

(avril 2004) Avec la réorganisation de l’Ordre, il est lui aussi déplacé, Moncho sous le bras. Il commence à faire des livraisons plus souvent, s’égare parfois dangereusement jusque dans certains endroits pour pouvoir acheter et revendre ce qu’il lui reste, non pas sans prendre des risques… il changera trois fois de planque en cinq mois, pas pour son comportement ou ses pratiques douteuses, mais par la force des choses.

(novembre 2004) Dennis cède et lui refourgue non plus de la weed mais aussi une dose de SMILEs, de temps en temps, lorsqu’il a de quoi le rembourser - c’est qu’ils arrivent à se revoir avec leur mobilité commune, même si ce n’est pas tip top ; mais c’est mieux que rien, c’est qu’en son grand pote, il a confiance. « Mec. S’teplaît. J’peux pas… j’vais crever sinon, tu l’sais, tu m’as vu, j’supporterais pas encore une fois je… »

(début 2005) Arrivée et installation à la Tour avec Moncho et Maya. On a prévenu Nacho, c’est sa dernière chance : le moindre écart de sa part et c’est la désintox forcée et l’arrêt de ses livraisons jusqu’à nouvel ordre. Au moins il serait pas viré, c'est déjà ça, pas vrai ?

(2006) Harry Potter est vivant, de retour, et pas avec eux. C’est un gros coup de massue pour tout le monde, lui y comprit, contaminé par tout ce foutoir qu’il ne comprend qu’à moitié. Non, il n’a pas arrêté de consommer ; mais c’est parce que se rappeler que sa mère est morte, sa sœur et son cousin loins, ce serait trop difficile à vivre, entre autre. Ayez pitié, il fait de son mieux. Puis les SMILEs disparaissent peu à peu, et ça, c’est la pire nouvelle qui soit. Il récupère un nouveau téléphone portable, il est quand même vachement mieux, c’est que ça commençait à être obsolète les snakes du 3310. Au moins, il a les doigts aussi musclés qu'un bassiste maintenant.

(février 2007) y a des gens qui sont malades, il paraît. Ça lui fout un peu les boules, sur le moment, surtout si son chat l’attrape, quoi.

(avril 2007) c’est une foutue malédiction. Il ne comprend pas pourquoi toutes les harpies sont parquées comme des bêtes alors que le gouvernement du Lord fait pareil. Il a dû rater un épisode, ou trop en prendre, il sait pas trop. Il demandera à Maya, elle lui expliquera, ou à Dennis, quand il le verra.

(mai 2007) faut qu’il retourne voir Andrés, qu’il lui dise, qu’il revienne, qu’il se laisse pas bouffer, il est sûr qu’il va finir par en crever, d’être encore sous les projecteurs ; et Nacho est loin de s’imaginer à quel point son ami est dans la merde, plus que lui ne l'a jamais été.


Dernière édition par Ignacio Alcázar-Wingates le Jeu 5 Nov - 1:07, édité 2 fois
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MON BRO moi j'mourrai si j'l'ai pas, mon lalaland ·· nacho 2951650651
t'es si con mais jtm quand même DRAMAAAA
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Omg mais insupportable moi j'mourrai si j'l'ai pas, mon lalaland ·· nacho 2951650651 T'as même pas tout posté et jpp déjà de ce bouffon moi j'mourrai si j'l'ai pas, mon lalaland ·· nacho 2951650651 Y en a sur le forum qui vont avoir de le compétition pour le plus con du territoire moi j'mourrai si j'l'ai pas, mon lalaland ·· nacho 4267650110 Mon inner-jack valide le métier, l'orientation, la baguette, le patronus, genre, jpp moi j'mourrai si j'l'ai pas, mon lalaland ·· nacho 2951650651
Il te va trop bien, can't wait de voir la suite, je savais pas qu'il existait hier et paf le mindblown DRAMAAAA Officiellement bienvenue, again and again, amour sur toi, bon courage pour... la pensieve du coup moi j'mourrai si j'l'ai pas, mon lalaland ·· nacho 2909631245
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moi j'mourrai si j'l'ai pas, mon lalaland ·· nacho 3434401651 N A C H I T O moi j'mourrai si j'l'ai pas, mon lalaland ·· nacho 3434401651


Bienvenue avec ton débraillé moi j'mourrai si j'l'ai pas, mon lalaland ·· nacho 736882016
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NACHO NACHO NACHO MAN moi j'mourrai si j'l'ai pas, mon lalaland ·· nacho 3434401651
(quoi, c'est pas la bonne chanson ? moi j'mourrai si j'l'ai pas, mon lalaland ·· nacho 422440023 )
il a l'air profondément atteint, mais on dira que c'est le showiz qui fait ça moi j'mourrai si j'l'ai pas, mon lalaland ·· nacho 2951650651
hâte d'en savoir plus, j'ai hurlé plus d'une fois --->
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NACHO moi j'mourrai si j'l'ai pas, mon lalaland ·· nacho 3434401651 moi j'mourrai si j'l'ai pas, mon lalaland ·· nacho 3434401651 moi j'mourrai si j'l'ai pas, mon lalaland ·· nacho 3434401651
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PRIMO, enfin moi j'mourrai si j'l'ai pas, mon lalaland ·· nacho 2951650651 moi j'mourrai si j'l'ai pas, mon lalaland ·· nacho 2951650651 moi j'mourrai si j'l'ai pas, mon lalaland ·· nacho 2951650651 moi j'mourrai si j'l'ai pas, mon lalaland ·· nacho 2951650651
Tellement heureuse que l'univers fasse enfin place à Nacho, après avoir affronté vents et marées ta pépite (ton pepito moi j'mourrai si j'l'ai pas, mon lalaland ·· nacho 422440023 ) voit le jour et, can't wait. meuh non meuh non meuh non moi j'mourrai si j'l'ai pas, mon lalaland ·· nacho 736882016
Re-bienvenue, et courage pour ce qu'il te reste de fiche ! moi j'mourrai si j'l'ai pas, mon lalaland ·· nacho 123712488
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@andrés nunier-garcía BRO moi j'mourrai si j'l'ai pas, mon lalaland ·· nacho 1029237966
mdr mais jsuis ton con, ça change tout t'as vu moi j'mourrai si j'l'ai pas, mon lalaland ·· nacho 1738409989

@ernest macmillan OH UN BALAI QUI MARCHE moi j'mourrai si j'l'ai pas, mon lalaland ·· nacho 1566152604 QUI PARLE moi j'mourrai si j'l'ai pas, mon lalaland ·· nacho 1566152604
c'est un plaisir moi j'mourrai si j'l'ai pas, mon lalaland ·· nacho 3542246453 merci pour la Pensieve, faut que je finisse aussi les trois dernières années dans l'histoire et on est bons moi j'mourrai si j'l'ai pas, mon lalaland ·· nacho 4140770214

@sally greyback HEY MI QUERIDA moi j'mourrai si j'l'ai pas, mon lalaland ·· nacho 1177582735 même si c'est la déch il va falloir qu'on se trouve un lien d'urgence moi j'mourrai si j'l'ai pas, mon lalaland ·· nacho 1108413058

@thema shacklebolt profondément atteint, genre, sorti de la cuisse de Vénus t'as vu moi j'mourrai si j'l'ai pas, mon lalaland ·· nacho 3478816689 (need mon cameo)(et ma poudre de perlimpinpin)(il t'en reste hein ???)

@moon shadow LA PLUS BELLE moi j'mourrai si j'l'ai pas, mon lalaland ·· nacho 1566152604 moi j'mourrai si j'l'ai pas, mon lalaland ·· nacho 1566152604 moi j'mourrai si j'l'ai pas, mon lalaland ·· nacho 3917032287 moi j'mourrai si j'l'ai pas, mon lalaland ·· nacho 3917032287 ptn t'es où t'es plus à la télé ??? remarque la télé au camp………… y en a pas mdr  moi j'mourrai si j'l'ai pas, mon lalaland ·· nacho 1030787639 forever dans mon cœur.

@ethan herrera FERNANDO  moi j'mourrai si j'l'ai pas, mon lalaland ·· nacho 2951650651
VOUZICI moi j'mourrai si j'l'ai pas, mon lalaland ·· nacho 2951650651
répond à mes SMS vieux schlag stp  moi j'mourrai si j'l'ai pas, mon lalaland ·· nacho 392323628
((merci d'être passée par là  moi j'mourrai si j'l'ai pas, mon lalaland ·· nacho 736882016  moi j'mourrai si j'l'ai pas, mon lalaland ·· nacho 736882016 ))
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