BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

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MessageSujet: corny + bloodflood   corny + bloodflood EmptyMar 20 Oct - 0:37
a flood of blood to the heart and the fear slipstreams.
st james, 2007 + @cormac mclaggen
Brisée sur le rivage des âmes perdues au passage, abîmée par le temps et le coeur qui s’est fissurée par toutes les épreuves passées, tout cela ressemblait plus à une sentence injuste qu’au roman d’apprentissage. Alors, morceaux par morceaux qu’elle trouvait sur sa route, la carapace impénétrable s’est forgée, empêchant les plus hardis de la pénétrer, repoussant ceux qui avaient toujours été présents, pour n’être que des silhouettes dans la pénombre. Ce n’était qu’une série de choix, pour le reste. Des choix bien maladroit, au conséquence de la rendre solitaire par propre décision, parce qu’elle a peur, il faut le dire, elle n’arrive pas à s’en affranchir. Tout pourrait être plus linéaire, si elle ne jouait pas au chat et la souris, Cat, lorsqu’il faut s’attacher, elle défait les liens telle Pénélope n’attendant plus personne : parce que c’est ça, la vérité. Derrière tout cela, il n’y a plus rien. Alors, autant se décaler, tout refuser, ne plus rien laisser pénétrer les défenses en acier, pour être fière encore un peu, un peu plus longtemps, histoire de chasser la peur, ou de l’avaler tout entière, pour en devenir le spectre. Est ce ainsi qu’elle a chassé Cormac. Est ce comme ça qu’elle a réussi à l’oublier ? A-t-elle rien qu’un peu pu s’en détacher, ou cela aussi, ce n’était qu’un mirage dont elle s’est convaincue pour avoir moins mal ?

Le visage de Luna disparaît presque au fur et à mesure qu’elle le fixe. Les traits ravissants de son amie deviennent fantomatiques, parce que face à elle, la seule et unique chose qui patiente, c’est sa compagne vérité, au bras de sa douce confrontation. Ginny se dirige presque par automatisme vers la chambre qui l’accueille probablement, le cerveau en pilote qui murmure des noms d’oiseaux pour le garçon qui ne mérite rien de mieux. Ses pas sont plus certains que ses intentions, puisque tout reste encore un peu flou, de son côté. Et ce qui lui grignote un peu le ventre, cette sensation familière, à regret, d’être terrifiée par ce qu’on trouvera derrière la porte. Elle se souvient des messages laissés sans réponses, de l’attente qu’il n’a pas du comprendre, et la culpabilité qui ressurgit à grand renfort de larmes chatouillant ses prunelles.

How bad is it?” Le regard de son amie veut tout dire, et Gin passe sa main dans ses cheveux, furibonde. Il avait jouer au héros, probablement. C’était un syndrome commun, dans le coin. “Can he talk?” C’était presque essentiel. Elle ne pouvait pas le dire à Luna, mais il avait ce timbre rassurant, qu’elle savait pouvoir entendre à nouveau jusqu’ici. “I think so.” Un soupir de soulagement franchit ses lèvres, et elle se prépare à le rencontrer. Pour la première fois depuis probablement trop longtemps à son goût, la preuve qu’elle ne s’était pas assez détaché, si elle ne l’avait pas encore compris. “Alright, so, he is ok.” La porte grince, et jamais Gin n’avait autant eu tord. Ce n’était pas la définition de ok, ça. “Fuck, how did this happened?” Elle se précipite à son chevet, et se dit que c’est la première fois depuis des années qu’elle court auprès d’un garçon. Ca l’aurait probablement fait rire, dans d’autres circonstances. “Hi.” Elle pose sa main à côté de la sienne, sans le toucher. Parce qu’il ne voudra probablement pas de sa peau contre la sienne. Parce qu’il ne voudra probablement pas d’elle auprès de lui. Ce serait légitime. Elle le sait. “How are you?” Est ce que c’est le bon moment, pour dire pardon ? Est ce que dans ce cas, il y a un bon moment ? Mais Ginny n’est pas sûre de s’en vouloir de la distance qu’elle a instauré. C’était pour sa sécurité. Elle devait rester sur la bonne voie, pas celle qui la plonge dans la torpeur, pas celle qui précipite la disparition inopinée de tout ce qui est construit, réalisé. Il ne pourrait pas comprendre. Peu de gens peuvent ressentir tout ce qu’elle a vécu, Ginny. Le silence est la meilleure des armes, lorsque le bouclier est à terre. Et Cormac avait la fâcheuse manie de détruire toutes ses remparts. A nouveaux, il réussissait l’exploit de la bouleverser d’un seul regard. Elle détaille ses blessures, vit presque sa douleur, se flagelle pour chaque entaille, chaque bleus, chaque grimace qu’il peut faire en tentant de se mouvoir un peu. “Don’t move, please, don’t move. I’m… Here. I’ll stay.For now, at least.
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MessageSujet: Re: corny + bloodflood   corny + bloodflood EmptySam 24 Oct - 0:13
Susan est revenue le voir pour lui dire que bientôt, malheureusement, lui Michael et Anthony allaient devoir quitter le manoir St James pour être envoyés dans une planque, temporaire, pour finir de panser leurs blessures avant d'être mis dans un nouveau camp. Cormac n'est pas vraiment du genre à se plaindre, mais même lui est un peu... réticent à cette idée. Il a encore mal, vraiment mal, tellement mal qu'il dort à peine la nuit et qu'il passe ses journées dans un état de confusion profond, chaque geste ou presque lui arrachant une grimace. Il repense aux coups et au visage déformé par la haine de Diana, et, parfois, dans le secret de son lit dans la petite infirmerie de fortune, Cormac a envie de pleurer.
Les larmes ne viennent pas pourtant, sauf quand la souffrance se fait bien trop grande et qu'il ne peut pas les contrôler. Rester allité, aussi, est une torture pour lui qui n'aime pas rester immobile ou à se tourner les pouces. Mais même lui doit avouer qu'il a été passé à tabac et que son corps met du temps à s'en remettre, malgré les multiples potions qu'on lui a administré. Il est chanceux qu'aucun loup n'ait décidé de le grignoter au sein de la NSFW...

Quand la porte s'ouvre, Cormac coule un regard en coin en direction du battant, s'attendant à un trouver un autre médicomage de fortune ou, peut-être, Susan. “Fuck, how did this happened?” Il cligne des yeux en reconnaissant Ginny et, aussitôt, son coeur plonge dans sa poitrine en la voyant se précipiter vers lui. “Hi.” Cormac ouvre la bouche sans rien dire, la referme, l'ouvre de nouveau, en voyant sa main se poser sur le lit près de la sienne. Il repose le livre qu'il était en train de lire (ou du moins, en train de prétendre qu'il était en train de lire) sans la quitter des yeux. "Hi. - How are you?” Cormac la regarde avec de grands yeux, ayant du mal vraiment à imaginer qu'elle est .

Il ne se rappelle plus du dernier message qu'il lui a envoyé - il sait juste qu'il avait été précédé par, environ, une dizaine d'autres. Qu'elle l'a ignoré, pendant des semaines, qui sont devenues des mois, malgré tout le temps qu'ils ont passé ensemble. Malgré leurs longues conversations, leurs rires, et les autres moments de silence agréables. Le coeur de Cormac se serre dans sa poitrine, l'étouffe. Il a sciemment évité le cinquième cercle et St James depuis, peu désireux de la revoir, d'être confronté à son regard clair: parce que déjà, il s'y perd de nouveau, désespérément, essayant d'y voir un reliquat de ce qu'ils ont été. "I'm good," marmonne-t-il en commençant à se redresser. “Don’t move, please, don’t move. I’m… Here. I’ll stay.” Cormac grogne. "I'm fine," insiste-t-il avec un peu de chaleur dans sa voix, vexé, en finissant son mouvement. Il grimace en s'asseyant dans son lit, fait la moue en la regardant. "Oh, so you'll stay? And then I won't see you for, what, the next four months?" Difficile pour lui de cacher son ressentiment et son amertume dans sa voix au ton sec et, pourtant, déchiré - symptome du déluge de sentiments négatifs que leur absence de contact pendant des mois a provoqué chez lui. Cormac renifle un peu en croisant les bras sur son torse. "Why are you pretending to care?" enchaîne-t-il, un peu vicieux.
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MessageSujet: Re: corny + bloodflood   corny + bloodflood EmptyDim 8 Nov - 23:33
a flood of blood to the heart and the fear slipstreams.
st james, 2007 + @cormac mclaggen
Le visage tuméfié, cloué au lit, voilà une version de Mclaggen moins glorieuse que leur dernière rencontre. Mais sans aucun doute dénuée de faux semblant. Pas de masque, pas de mensonge, la vérité sur un plateau servi par l’ignorance et les grommellements de son amant passé. Il est surpris de la voir, elle le lit dans ses yeux. Il a de quoi. Il tente de garder la face, de faire comme si de rien était, mais les couleurs qui couvrent ses joues n’ont rien d’habituel. “Cormac, don’t try to be a hero.” Elle n’aime pas les héros, Ginny. Ça change, et ça devient des monstres.

Tom. qu’elle croyait être bon. A l’écoute. Un seigneur des ténèbres, finalement.
Harry. son sauveur. Le chosen one. Qui a choisi l’autre camp, finalement.

La liste ne s’agrandira pas plus. Elle s’en assurera. Quitte à le chercher elle même dans les limbes, quitte à laisser derrière elle tout rapprochement avec un autre pour éviter cela. Quitte à laisser de côté les battements erratiques de son coeur quand elle s’approche de lui.

Elle déglutit difficilement. Outch. Qu’est ce qu’elle peut bien répondre, il a parfaitement raison après tout. Alors, elle accepte l’uppercut, sans rendre de coup, pour une fois, la gamine impertinente n’est pas acerbe, elle n’a pas à l’être. “I deserve it.” Sa main s’effondre dans ses cheveux, tentant de remettre un peu de forme à sa cascade de mèches rousses. Comme si elle tentait de ne pas perdre la face. Mais si elle pensait que le garçon s’arrêterait là, elle se trompait allègrement. Parce qu’il souffrait encore, comme elle, après tout. Ses mots frappaient pile sur une plaie béante, et si elle avait été visible, des gouttes carmins auraient perlé sur le sol. Mais ce genre de blessure interne hurle dans la nuit quand personne ne peut l’entendre. Elle se mord la lèvre, et s’empêche de dire I care too much, don’t you see? That’s why I left.

A la place, elle joue avec le tissu sur le lit, réflexe de son inconfort face à la situation. “I do care. And you know it.” Parce que si elle ne s’inquiétait pas pour lui, s’il ne peuplait pas ses rêves et ses cauchemars, elle serait ailleurs, en train d’aider l’Ordre. Ou de faire un mental breakdown, au choix, c’est toujours l’un ou l’autre avec elle. “Do you want me to leave?Again? Elle plonge ses iris dans les siennes, d’un air de défi qui la caractérise. Mais au fond, bien au fond, s’il la pousse à partir, elle ne s’en remettra pas. Don’t ask me to leave. Please. Si elle ne pouvait pas confier ses sentiments contradictoires, elle ne voulait pas non plus disparaître totalement de sa vie. Tout en sachant que sa jalousie mal placée rendrait toute rencontre avec une de ses nouvelles conquêtes compliquée.
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MessageSujet: Re: corny + bloodflood   corny + bloodflood EmptyMar 24 Nov - 0:42
Cormac, don’t try to be a hero.” Mais il a envie d'être un héros. Il a envie qu'on l'admire, et qu'on l'aime pour qui il est, et qu'on parle de ce qu'il fait avec un mélange d'envie et d'admiration. I'm just doing what's right, pourrait-il rétorquer, et c'est vrai: Cormac croit au bien, et il croit au mal, et il sait parfaitement différencier les deux, et de quel camp il aimerait faire partie à la fin de la journée. Mais il veut aussi, tout simplement, être un héros et prouver au monde et à son père qu'il a toujours eu cette force et ce courage en lui.

Mais il ne répond rien, et préfère observer ses mots faire mouche et Ginny se renforgner légèrement. Cormac s'attend à ce qu'elle réplique, et que ça parte dans l'une de leurs légendaires prises de bec, et il est surpris quand à la place elle se passe une main dans les cheveux, ponctuant d'un “I deserve it” qui fait se plisser les yeux de Cormac. Mais en même temps qu'il ressent une légère suspicion quant aux émotions de la jeune femme (s'attendant à un retour de flammes dans la seconde), il sent aussi la chaleur réconfortante du soulagement se répandre dans sa poitrine. Parce que oui, il le sait au fond de lui, elle mérite qu'il la traite comme ça. Elle mériterait même qu'il lui demande de quitter la pièce et de le laisser tranquille. Elle mériterait même pire. Mais... Ginny est Ginny, et Cormac est Cormac, et il sent déjà son coeur fondre comme neige au soleil face aux yeux hantés de la jeune femme.

Il enchaîne pourtant. Il enchaîne, et Ginny encaisse les coups sans rien dire. Une première pour elle, pour eux, qui laisse Cormac légèrement optimiste que peut-être, tout n'est pas perdu... “I do care. And you know it. - Do you? Do I?" répète-t-elle en plissant les yeux, pas convaincu - mais dans sa voix, il n'y a ni chaleur pernicieuse, ni fausse hargne énervée. Évidemment qu'elle tient à lui, elle est là aujourd'hui. “Do you want me to leave?” Cormac ne répond pas tout de suite, ce qui ne lui ressemble pas. Il étudie ses deux yeux clairs sans rien dire et finit par lentement secouer la tête. "No. No, I don't." La réponse sort d'une gorge légèrement serrée et il pince des lèvres.

Il a mal partout, des salves de flammes s'étant immiscées sous sa peau et la maintenant frémissante de douleur, désagréablement poisseuse d'une sueur nerveuse qui le poursuit jusque dans la nuit. Son visage bandé aussi le brûle, et son coeur bat trop vite dans sa poitrine - mais pour ce dernier, Cormac blâme Ginny plutôt que la NSFW. "So," il fronce les sourcils dans sa direction. "What are you doing here? If you're looking for mindless sex, please come back another tme, I'm not really in the mood or in the right shape for it." Il ronchonne un peu, s'écharpant lui-même sur le mindless - ça a toujours été ça entre eux, un truc sans importance, sauf qu'au final ça en avait pour Cormac, et il pensait... il pensait que ça en allait de même pour elle. Il s'était trompé, ça arrive, mais ça fait mal, encore, même avec le temps qui a passé. C'est surtout le silence qui l'a heurté, plus que l'écueil (il commence à y être habitué, étant apparemment abonné aux déconvenues romantiques), et il aimerait bien, enfin, une réponse aux questions qu'il n'ose pas dire à haute voix: did I do something wrong? could I have done better? is it my fault?
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MessageSujet: Re: corny + bloodflood   corny + bloodflood EmptyDim 29 Nov - 19:02
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st james, 2007 + @cormac mclaggen
Chaque seconde qui l’avait rapproché de Cormac avait été un supplice. Parce que lorsqu’on travaille l’exercice difficile d’effacer la présence de quelqu’un aussi fort que ce qu’elle s'évertue à faire pour le garçon, il est presque insupportable que devoir être à nouveau confronté à lui. Pourtant, rien n’aurait pu l’empêcher d’aller le voir. Because I care too much. Fuck. Comme si son âme n’arrivait pas à se détacher de lui, à l’instar de son corps pendant un temps. C’était simple au départ, physique. Et c’était tout. Rien d’autre. Mais il a fallu que son cœur s’emballe comme il sait si bien le faire pour lui faire du mal, et voilà le résultat aujourd’hui. Un type amoché sur un lit étroit, et une pauvre fille déboussolée, dont les sentiments se perdent dans une bataille interminable. La raison et la passion, la protection et la folie, l’ouragan n’en finissait jamais de l'abîmer.

Elle reste heureuse de le voir. Probablement un peu trop. Elle lui inflige sans doute beaucoup de mal, déjà qu’il souffle, elle le voit, il a beau essayer de faire le fier, elle sait pertinemment qu’il n’en mène pas large. Et si elle aime particulièrement les intonations de sa voix quand il la complimente, elle supporte à peine son dédain et son sarcasme. Ses sourcils se froncent lorsqu’il lui lance une nouvelle pique, et elle est à deux doigts de filer de la pièce en claquant la porte. Pourtant, il ne veut pas qu’elle parte. Ouf. Alors, il veut simplement la faire souffrir. Désormais partagée entre la colère et la résignation, elle baisse la tête, sans savoir quoi faire. Entre ses cils, elle le détaille tout de même, se mordant la lèvre en réflexe, maudissant ses pensées qui la rapprochent à des jours plus doux où ce geste signifiait autre chose. Chaque coup gravé sur son visage, elle a comme l’impression de lui avoir fait. Si tout s’était passé autrement, elle tenterait de l’aider, de le soulager, de le soigner et de panser ses blessures. Aujourd’hui, elle ne fait qu’en rouvrir, elle s’acharne sur des plaies béantes de leur relation cabossée.

Cormac, please…” Un soupir, elle en gémit presque parce qu'elle se sent si inconfortable qu'elle ne sait plus vraiment quoi faire, quoi dire. Mais que peut-elle ajouter ? Il a raison, c’était finalement ça qu’elle prenait de lui, et lorsqu’autre chose s’est dessiné entre eux, elle a fui, telle la lâche qu’elle savait parfaitement être. “I’m not here to argue, I’m here to support you, and help you if you need to.” Après tout, elle est réellement inutile dans cette situation, mais le savoir en capacité de s’exprimer et lui jeter des trucs au visage, ça la rassure. “Damn, do you think I’m as needy everytime I see you?” Elle essaye de rire un peu pour les dérider, sans être sûre de l’issue. “You’re pretty good at it, but, I…I like you. All of you. Elle s’arrête avant de dire quelque chose de trop vrai qu’elle regretterait. “You’re important to me, with or without sex.” Elle tend la main pour frôler du bout des doigts son visage. Sans le toucher, elle suit le tracé des marques les plus violacées. “I’m so sorry.” Elle semble parler de son état, mais elle s’excuse alors pour tout autre chose. Silencieusement, elle repose sa main un peu plus près de son corps, irrémédiablement attirée comme un aimant, de ce corps, de cet homme qu’elle a trop connu pour son bien, et dont elle a beaucoup trop de mal à se passer pour son bien. Il lui a manqué, elle a souffert plus qu’il ne l’imagine. Mais ce qu’il ne pourra jamais comprendre, c’est que tout cela est bien mieux ainsi. Pour eux deux.
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MessageSujet: Re: corny + bloodflood   corny + bloodflood EmptyLun 7 Déc - 20:02
Cormac, please…” Le soupir désabusé de Ginny lui fait presque aussi mal que ses mots, que sa simple présence - Cormac est presque étourdi de toutes ces données incompréhensibles et contraires, le fait qu'elle soit là après l'avoir ghosté pendant des mois, le fait qu'elle le regarde, qu'elle reste, qu'elle s'exprime avec une telle douceur qu'il ne sait pas quoi en faire au final. Le fait qu'elle fasse des efforts là où Cormac sait qu'il ne les mérite pas... “I’m not here to argue, I’m here to support you, and help you if you need to.” Cormac déglutit, comme à chaque fois qu'il est de mauvaise humeur et qu'il s'énerve contre quelqu'un qui est plus intelligent que lui et qui tue toute tentative de dispute dans l'oeuf. C'est comme ça qu'il faut le prendre, après tout: le désamorcer sans préavis, lui répéter calmement deux ou trois fois les choses jusqu'à ce qu'elles lui rentrent dans le crâne. La plupart des gens s'arrêtent à son apparence bravache et sa grande gueule.

Cormac pense souvent que, de toutes façons, il n'y a pas grand-chose d'autre sous la surface.

Et que c'est pour ça, qu'au final, que les filles comme Ginny qui commencent à voir à travers lui finissent, indibutablement, par le laisser. Parce qu'il n'est qu'une coquille vide, un gars sans intérêt ni réelle passion, juste capable d'aligner deux sorts et un nombre improbable de conneries à la seconde. Il n'a qu'une peur: que Susan aussi finisse par s'en rendre compte, et qu'il la perde pour toujours. “Damn, do you think I’m as needy everytime I see you?” Il renifle en l'entendant, levant les yeux au ciel, légèrement attendri à vrai dire. “You’re pretty good at it, but, I…” Cormac détourne le regard, vaguement gêné malgré lui. Parle-t-elle du mindless sex? Dans ce cas, elle a tort: parce que pour le rendre mindless, non, il est très mauvais. Pour lui, ça ne l'a jamais été... “You’re important to me, with or without sex.

Cormac cligne des yeux, surpris, en l'entendant, sentant sa peau frémir quand elle l'effleure du bout des doigts. “I’m so sorry.” Cormac s'étrangle en la dévisageant, sentant une certaine chaleur se répandre dans sa poitrine. Elle est désolée. Des marques, sans doute, qu'elle redessine sans toucher à même sa peau. Et du reste, comprend-t-il. Elle est désolée de toutes les nuits qu'il a passé à se réveiller toutes les heures pour regarder son téléphone sans message, de toutes les fois où il a sursauté en le sentant vibrer, toutes les fois où il a senti son coeur sombrer dans sa poitrine en ouvrant un message qui ne venait pas d'elle alors qu'il pensait que ce serait le bon.

La main de Ginny retombe et lentement, Cormac tend le doigt vers elle jusqu'à l'effleurer. Quand elle ne le repousse pas, il pose sa main sur la sienne, la serre légèrement. "I'm sorry too," finit-il par dire. Désolé de ne pas avoir été assez bien, comme toujours, pas assez suffisant, comme toujours, tordu sans doute, comme toujours. "I'm... I'm glad you're here. It's been pretty crazy," admet-t-il, les yeux un peu humides malgré lui. "I don't like it here... too many people." Cormac a toujours appartenu à la campagne et à la forêt, aux grandes plaines et forêts d'Angleterre qui s'étalent sur des miles et des miles sans personne pour les troubler. De plus, être enfermé à St James est un peu doux-amer pour lui, qui a toujours rêvé de faire partie du cinquième cercle sans jamais y parvenir... "Do you want to sit?" propose-t-il timidement en bougeant difficilement sur le lit pour lui faire de la place, sans la lâcher des yeux. "You have some time for your old pal Cormac, right?" Il essaye d'employer un ton badin qui ne lui ressemble pas trop, un sourire maladroit et incertain sur les lèvres.
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MessageSujet: Re: corny + bloodflood   corny + bloodflood EmptyVen 12 Fév - 12:47
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st james, 2007 + @cormac mclaggen
Celui qu’on n’arrête pas, dont la langue ne s’arrêtait pas de s’agiter dans son souvenir, ne disait presque rien. En tout cas, pas assez au goût de Ginny. Elle aimait sa voix. La façon dont il s’enflammait pour rien, réclamait plus de la part de Gin, la manière dont il amenait ses demandes souvent lubriques, et même quand il la poussait à bout, en lui jetant un regard en coin. Mais le traitement du silence, ce n’était pas ce que Cormac lui infligeait habituellement. Après tout, il ne faisait que le miroir de ce qu’elle avait fait. C’était de bonne guerre, et l’un comme l’autre, ils s’y connaissaient sur la question.

Encore torturée de l’avoir repoussé, Gin en est venue à une conclusion : elle était trop fracassée pour aimer ainsi. Elle ne s’aimait pas, et n’arriverait probablement jamais à aimer correctement les autres. Luna, elle la blessait constamment, Neville, ils s’engueulaient tout le temps, sa famille… Oh damn, so fucked up. Pour Hermione, elle était une source de déception constante, et Dean l’avait laissé. La dernière fois qu’elle s’était accrochée, c’était un cataclysme dans sa vie. Elle n’était pas prête à ouvrir la porte une nouvelle fois, si c’était pour voir un autre tout détruire à l’instar d’Harry. La seule chose qu’elle savait donner, c’était bien les lamentations et les tourments.

Harry, qu’elle a aimé comme une enfant, s’est tourné vers le pire monstre, celui qui l’avait un jour manipulé.

Dean, qu’elle a aimé comme une femme, s’est tourné vers un homme. Et même avec toute la volonté du monde, elle ne pouvait pas lui en vouloir, puisque ça ne se contrôlait pas.

Alors, comment Cormac se serait-il tourné d’elle ? Elle n’est, et n’a jamais été prête à supporter cela. Et avec toute la lâcheté du monde, mais la plus grande douleur, c’est elle qui s’est échappée à reculons.

Mais quand il frôle à nouveau son épiderme, elle a envie de pleurer. D’un simple toucher, il réveille tout ce qu’elle a mis des mois à endormir. Elle n’était probablement pas prête à cela, mais l’aurait-elle été un jour. A ses excuses, elle secoue la tête à la négative, les larmes au bord des yeux. Ce n’est pas sa faute, et l’idée qu’il se l’imagine lui est tout bonnement insupportable. Son cœur, son corps, hurlent Pardon, mais rien ne franchit ses lèvres. Si seulement elle devait expliquer combien elle était cassée, brisée, il prendrait pitié d’elle. Et c’est la dernière chose qu’elle souhaite. “Yes, of course.” Elle se pose sur la petite place qu’il lui a laissée, et elle doit s’empêcher de se blottir contre lui, par réflexe. Une main dans la sienne, l’autre trouve naturellement le chemin de ses cheveux, jouant sans réfléchir avec des mèches cendrées. Il y a quelque chose de si naturel à l’idée de retrouver son odeur, c’est rassurant, et elle se sent enfin mieux. Sans avoir besoin de le vivre, elle savait que sa nuit serait sans sommeil, trop acculée par le fait qu’elle est désespérément seule. Et cela, par sa faute. Oui. Entièrement par sa faute. “All the time in the world. I’ll stay, as long as you want me here.

La douleur de l’avoir près d’elle, mais sans pouvoir avoir ces réflexes qu’elle avait avant la brisait complètement. Elle avait perdu Cormac, et cela entièrement par sa faute. Il lui fallait maintenant être assez forte pour le regarder s’éloigner d’elle, petit à petit, pour qu’il puisse panser les plaies béantes qu’elle avait frappé contre son corps, et contre son cœur. “What can I do for you? Do you need anything? Because, I can get everything, everyone here is terrified when I scream. And… I scream… Like a lot lately.” Un petit rire pour tenter de les dérider, parce que la situation lui semble presqu’irréelle tant elle est tendue. Doucement, ses muscles se relâchent, et elle trouve une position plus naturelle contre lui, sans être trop suggestive. En tout cas, c’est ce qu’elle espère.
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MessageSujet: Re: corny + bloodflood   corny + bloodflood EmptyDim 21 Fév - 18:19
Ginny s'assied près de lui, et Cormac est assailli par une vague d'émotions et sentiments intenses, divergents, paradoxaux presque, qui lui torpillent le coeur avec une force sans pareille et manquent de dérègler une nouvelle fois ses humeurs déjà branlantes et maladroites. C'est le souvenir de sa peau fraîche contre la sienne qui l'agresse, et le parfum entêtant de son cou, et la douceur de ses lèvres dansant contre les siennes - des choses qui lui retournent l'estomac, d'envie et d'amertume à la fois, un cocktail explosif qui fait remonter tous ces souvenirs mélancoliques à la surface de sa peau, y éclatant douloureusement. C'est étrange d'être proches mais distants à la fois, de ne pas oser demander un baiser du bout des lèvres, ou de simplement passer un bras autour de ses épaules. Cormac pense à Susan et il rougit, détourne les yeux, agité de ces sentiments ambivalents qu'il a beaucoup de mal à définir.

La main de Ginny qui n'est pas entremêlée à la sienne se lève et effleure ses cheveux, réveillant des frissons intenses dans la nuque et le long de la colonne vertébrale de Cormac. “All the time in the world. I’ll stay, as long as you want me here.” Cormac doit se mordre l'intérieur de la bouche pour ne pas répliquer d'un ton sec qu'il y a quelques semaines, il aurait voulu qu'elle reste. Et que si elle était disposée à rester autant qu'il le voulait, elle serait restée pour toujours. Mais il sait que l'amertume et l'agression ne l'avanceront en rien. Plus maintenant, en tous cas.

What can I do for you? Do you need anything? Because, I can get everything, everyone here is terrified when I scream. And… I scream… Like a lot lately.” Elle rit un peu et Cormac, émerveillé par ce son qu'il a tant repassé dans ses pensées, se sent lui aussi sourire avant de grimacer. "Oh Merlin, please don't start screaming." Il a mal, tellement mal, partout - et à la tête aussi, souffrant d'un bourdonnement entêtant et envahissant qui rend les bords de sa vision cotonneux et inégaux. "Just... stay with me? Just for a bit. I... I missed you," admet-il d'une petite voix. Il est un peu gêné, se remet à rougir, détourne le regard et le pose sur leurs mains liées, leurs doigts entremêlés. Sa main est énorme sur celle de Ginny, recouverte de tâches de rousseur. Il a toujours trouvé ça terriblement beau. Il aurait aimé toutes les compter, un jour.

"You know..." Cormac n'est pas très fort pour parler de ses sentiments mais lorsqu'il se lance, ils tombent tous de sa bouche avec précipitation et angoisse. "I'm sorry if I did... something wrong. I'm not really good at..." Il hausse une épaule. "Well, you know. Things. People. Girls. Sex." Il lève les yeux vers elle. "Love." Ses joues lui brûlent, tout comme la douleur allumée partout dans le reste de son corps, mais il tient bon et soutient son regard. "I'm sorry if I did something that freaked you out or something but it's... it's fine and I hope that you know that you mean a lot to me, Gin. And I just hope we can be... friends?" Ont-ils jamais véritablement été juste amis, et peuvent-ils le devenir? Cormac l'ignore, mais il aimerait bien.
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MessageSujet: Re: corny + bloodflood   corny + bloodflood EmptyLun 23 Aoû - 18:55
a flood of blood to the heart and the fear slipstreams.
st james, 2007 + @cormac mclaggen
Gin comprenait toujours mieux les écrits une fois qu’elle avait subi un choc émotionnel assez fort. Ainsi, Shakespeare et ses comparses ne lui semblait limpide qu’une fois qu’elle avait vécu, de près ou de loin, des aventures et des sentiments similaires aux protagonistes des textes qu’elle lisait abondamment lorsqu’elle s’ennuyait. La mort d’un membre de sa famille, la colère et la vengeance, la perte d’une personne qui prend enfin tout son sens, quand son coeur menace de sortir de sa poitrine et que ses yeux s’assèchent à force de pleurer. Pourtant, est-ce suffisant pour retenir la leçon. Il semblerait que non. Que Gin passe sa vie à avancer, écrasante et dévastante, sans penser aux conséquences. Aux personnes qui ne l'attendaient pas éternellement. A celles et ceux qui ne supportaient plus ses changements volants, et qui préféraient poursuivre leur route plus tranquillement, loin des frasques et des coups de sang de la rousse. Gin était souvent trop. Trop complexe, trop explosive, trop passionnée, pas de demi mesure. Une tornade dans une guerre, quand son entourage attendait le repos une fois porte close.

Okay, okay, no worries, I won’t” Premier rire franc et volontaire, sans retenue en voyant sa réaction. Elle imaginait sa souffrance, mais il était parfois plus simple de sourire à l’autre que de s’enquiert de ses blessures. Sécurité de l’âme pour ne pas atrophier le peu de neurones encore en bon état de marche. “I missed you too.” Même si elle n’avait pas su le montrer et qu’elle avait dû enfermer bien au fond ce genre de ressenti pour laisser place au reste, qui se trouvait en général moins tendre, que cela soit envers les autres ou elle-même.

You’ve done nothing wrong, don’t blame yourself when I’m the guilty one.” Elle pourrait lui faire une tirade interminable sur le pourquoi, la façon savante dont elle était cassée, brisée, abimée, écorchée, mais à quoi bon ? A quoi bon quand, de toutes les façons, Cormac passerait bientôt à autre chose pour la laisser dans la boîte à souvenirs. “You were great, like the guy I’ve always wanted. I think I just wasn’t ready. Believe me, one day, I’ll be full of regrets, and you’ll be happily ever after with another girl who knows how to give you back everything you have to offer.” Elle posa sa main sur sa joue avec toute la tendresse qu’elle pouvait lui donner, bercée par les éclats de souvenirs et son émotion tangible. “Of course. I’ll be honored.” Elle se pencha vers lui, prenant soin de ne pas le blesser au passage, et déposa ses lèvres contre son front, avant de se relever et de se séparer de lui, encore, le plus doucement possible. Moins douloureusement, pas comme un adieu, mais comme un au revoir. “Take care of yourself, I don’t like seeing you in this bed.” Et s’ils n’avaient pas scellés leur amitié, elle se serait joué de lui à lui dire qu’elle le préférait dans le sien. Mais ces paroles n’avaient plus leur place entre eux, et malgré tout, malgré qu’elle soit l'artisante de ce malheur, elle en avait le coeur serré.

Avant de sortir et de le laisser en paix, elle se tourna vers lui et versa ses dernières paroles avant de fermer la porte sans un regard, incapable de confronter les iris de celui pour qui elle avait bien trop de ressentis. “I’m so sorry I’m not the girl. I wish I was.
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