BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
Le Deal du moment : -55%
Coffret d’outils – STANLEY – ...
Voir le deal
21.99 €


 

 bof ⊹ midnight sun.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
Islabeth Castaigne
VOLDEMORT SYMPATHISER
Islabeth Castaigne
Date d'inscription : 09/09/2020
Messages : 275
Crédit : bambieyes (av). tumblr (gifs). tumbr & robert w. chambers (quotes).
Âge : trente ans (21/12).
Occupation : archiviste à l'AMI (Arcane Mysteries Institute) et all around cryptid.
Allégeance : kekoi??
Particularité : voyante, troisième oeil, legilimens (intermédiaire), maudite (marque d'Hastur).
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t4681-isla-the-whisperer-
bof ⊹ midnight sun. Empty
MessageSujet: bof ⊹ midnight sun.   bof ⊹ midnight sun. EmptyLun 19 Oct - 0:58
baruch moran
Twilight, again. Another ending.
No matter how perfect the day is, it always has to end.
Aoife a enfin fini le livre, dont elle a corné chaque chapitre avec impatience au fur et à mesure de sa lecture: complètement passionnée et fascinée par les mots tissés par Stephenie Meyer, Aoife a voulu savourer autant que possible en se réservant un seul et unique chapitre par soirée. Ainsi c’est vingt-quatre jours après son obtention qu’elle finit enfin le premier opus de Twilight, un chef d’oeuvre d’après elle, qui l’a fait sourire, rire et se pâmer de jalousie devant les états d’âmes d’Isabelle Swan, ou Bella. Dire que ses histoires de coeur d’adolescente l’ont fascinée n’est pas une exaggération, il manque simplement un peu de sexe dans cette affaire - mais bon, c’est apparement un livre pour adolescentes, donc Aoife se contente très bien des quelques baisers romantiques que Bella et Edward ont pu échanger au fil de l'histoire.

Elle a promis, une fois sa lecture finie, de prêter le livre à Baruch. Et en temps normal, sans doute qu'elle se serait précipitée pour aller le lui donner, les joues roses d'avoir couru et à l'idée d'être confrontée à son beau regard. Elle aurait sans doute balbutiée après s'être excusée une demi-dizaine de fois, replaçant nerveusement quelques mèches de cheveux blonds derrière ses oreilles en esquivant son regard (et en le dévorant des yeux à la moindre opportunité, en espérant qu'il ne le remarque pas du tout, mais en fantasmant tout de même quelque part qu'il le remarque un peu).
Sauf que ce n'est pas vraiment un temps normal: en plus de l'ébullition au sein du camp de la NSFW, pris dans les préparatifs de leur prochaine mission qui va faire couler une tonne d'encre, Aoife a encore à l'arrière du crâne la dernière image vivace qu'elle a vu de Baruch: penché au-dessus du corps de Lee se tordant de douleur, une expression cruelle et violente sur son visage pâle.

Blême face à ce souvenir, elle ne peut néanmoins pas se soustraire à sa promesse et, quelques jours après avoir fini le livre (et l'avoir parcouru de nouveau en survolant les passages les plus ennuyeux, pour relire à s'en abîmer les yeux les paragraphes les plus croustillants et intéressants), elle finit par se rendre, en traînant un peu les pieds, dans la direction générale de la tente du vampire, espérant pour une fois qu'on l'arrête, qu'on se précipite vers elle en lui demandant son aide, qu'on l'attire dans une machination qui l'écartera des beaux yeux clairs de Baruch.
Mais personne ne l'arrête, personne ne la regarde, et c'est toute renforgnée qu'elle arrive à destination, hésitant pendant un quart de seconde avant de se lancer, en espérant secrètement que le vampire ne sera pas là. "Hello... Baruch, c'est moi, est-ce que je peux entrer?" demande-t-elle d'une petite voix, grimaçant très légèrement en l'entendant l'inviter. Elle ouvre la tente d'un coup de baguette, et glisse la tête à l'intérieur, laissant ses yeux s'acclimater à la lumière et sentant son coeur, bien malgré elle, louper un abattement dans sa poitrine en croisant le regard entêtant du vampire.

Ce qu'elle déteste encore plus de l'incident avec Lee, c'est le plaisir intense qu'elle a ressenti en observant l'impuissance de l'Animagus sous les attentions de Baruch, la joie viscérale qu'il se retrouve mis à terre, torturé, presqu'abattu comme le dernier des hybrides. Peut-être que la justice existe-t-elle encore sur cette Terre, au final...
Avec un petit sourire, Aoife lève le livre qu'elle tient dans les mains. "J'ai enfini fini!" Elle l'avait déjà prévenu que ça prendrait peut-être un peu de temps, vu qu'elle voulait véritablement profiter de l'ouvrage en se forçant à ne pas le dévorer en quelques heures. "Je n'ai pas envie de te spoiler mais..." Vu ses lèvres pincées et son regard pétillant, elle en meurt d'envie et les moindres détails du livre et de son intrigue sont à deux doigts d'être énoncés en une volée de mots impossible à arrêter. "...tu feras vite pour le finir, dis? Il faut absolument qu'on en discute, même toi tu ne pourras pas y croire, il est vraiment génial." Toute gêne qu'elle a pu ressentir à l'idée d'être confrontée à Baruch s'envole maintenant qu'elle est face à lui, réalise-t-elle. Parce que Baruch la regarde comme il le fait, et lui donne l'impression précieuse qu'il est intéressé par ce qu'elle a à dire - même si elle ne fait que parler d'un livre young adult acheté dans une librairie moldue il y a quelques semaines.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
bof ⊹ midnight sun. Empty
MessageSujet: Re: bof ⊹ midnight sun.   bof ⊹ midnight sun. EmptyMer 21 Oct - 0:36
Les temps morts manquent peu, à la NSFW. C’est bien ce qu’il recherchait, en rejoignant le groupuscule terroriste, à faire quelque chose. Il est servi, entre les gardes, le ravitaillement dans le monde moldu et celui sorcier, les nouvelles recrues accueillies, le campement à protéger, les quelques missions… Baruch se retrouve à réellement retrouver du plaisir à ses quelques temps libres.
Retrouve aussi le plaisir de la solitude, à force de vivre en groupe, et de s’isoler dans ce qui lui sert de quartiers personnels. Ceux-ci rarement pénétrés par quiconque d’autre, alors que les lycanthropes vivent en meute et que les autres hybrides ne semblent pas avoir bien confiance en sa capacité de se retenir de les bouffer… et vraiment, il n’en est pas mécontent. Ça lui achète la paix et un peu d’intimité, pour les jours où les migraines s’enchaînent, au rythme des lances de douleur qui pulsent dans son crâne, et où il a seulement envie de mordre. Littéralement.

« Hello... Baruch, c'est moi, est-ce que je peux entrer? Une seconde de surprise, à l’entente de la voix de la demi-selkie à l’entrée de la tente. Bien sûr, Aoife, entre », qu’il l’autorise sans plus attendre. Surpris, mais agréablement surpris, alors que depuis leur petite aventure commune, sur ambiance de massacre à l’allié, la blonde l’évite sciemment. Difficile de vraiment lui en vouloir ; difficile de ne pas en être un peu blessé.
Entre les mains de la sorcière, un livre aux pages déjà cornées, à la couverture où l’éclat d’une pomme rouge capte son regard. Ceci, après qu’il ait attardé ses yeux dans ceux de la femme, ses iris presque trop clairs. « J'ai enfini fini ! Ses deux mains claquent ensembles, du même enthousiasme contagieux. Le ciel soit loué ! Ma patience, enfin récompensée. » Vingt-quatre jours qu’il a attendu, le vampire ! Vingt-quatre soirées à regarder Aoife lire avec une lenteur affolante chaleur page du chapitre du soir, à espérer qu’elle craquerait à sa propre règle et dévorerait le bouquin en quelques heures. Lui offrant non seulement une nouvelle lecture sur son thème de prédilection, mais une nouvelle lecture point barre. C’est que la tente sorcière à la décoration spartiate et vieillotte où il dort est venue avec une bibliothèque désespérément pleine de romans à l’Amortentia un peu moisis. Littéralement moisis. Avec rien d’autre à se mettre sous les crocs, il a douloureusement jeté son dévolu sur des titres aussi racoleurs que Le Bal des Sirènes, Lune de miel à Kekon et Rencontre sulfureuse au Ministère, et sa souffrance est au moins égale à son sentiment de délivrance.

Le vampire se lève du canapé de velours râpé où il était mollement alangui, justement occupé à finir un chapitre de Circée l’Ensorceleuse, afin de rejoindre la blonde. Celle-ci encore arrêtée tout juste passée l’entrée de la tente, prête à en sortir au moindre mouvement brusque. « Je n'ai pas envie de te spoiler mais… tu feras vite pour le finir, dis? Il faut absolument qu'on en discute, même toi tu ne pourras pas y croire, il est vraiment génial. » L’homme dérobe le livre de ses mains, effleurant celles-ci brièvement, non sans un regard un peu malicieux sous ses mèches sombres. Sans un grand sourire, aussi, alors qu’il devine très bien qu’elle a très envie d’en parler, de ce bouquin.

« Promis, je m’y mets dès ce soir, et il l’en assure sans que ce soit un mensonge, ni une promesse en l’air. Je meurs d’envie de savoir ce qui a jeté les moldues dans une telle frénésie. » Ça n’a rien d’une moquerie, ça non plus. L’intérêt de Baruch pour les vampires de fiction dépasse nettement celui du simple chercheur, comme il pourrait le prétendre s’il était plus jeune, et il n’est absolument pas au-dessus de toutes les adolescentes qui ont fait la queue dans les librairies moldues pour s’arracher le livre, ou espérer une signature du précieux ouvrage par leur autrice. Si ces demoiselles savaient comme lui-même a encore quelques chaleurs au souvenir de sa rencontre avec Bram Stoker !

Ses doigts tournent les pages du roman et il fait un petit signe de la tête vers ce qui lui sert de minuscule salon de meubles dépareillés et bancals. « J’espère que tu n’es pas déjà pressée de me quitter, Aoife. C’est que maintenant qu’elle est ici… le vampire a peut-être une idée en tête. Une demande qu’il ne peut décemment pas formuler sans… préliminaires, disons. La voix est un peu caressante, l’accent plus doux, alors qu’il ne veut pas que la femme le quitte tout de suite. Sans trop m’en révéler… dis-moi au moins ton personnage préféré. Ou un détail qui te donne envie de le relire encore et encore. Le sourire complice, presque conspirateur alors qu’il confie : Je t’ai vu en relire quelques passages. »
Revenir en haut Aller en bas
Islabeth Castaigne
VOLDEMORT SYMPATHISER
Islabeth Castaigne
Date d'inscription : 09/09/2020
Messages : 275
Crédit : bambieyes (av). tumblr (gifs). tumbr & robert w. chambers (quotes).
Âge : trente ans (21/12).
Occupation : archiviste à l'AMI (Arcane Mysteries Institute) et all around cryptid.
Allégeance : kekoi??
Particularité : voyante, troisième oeil, legilimens (intermédiaire), maudite (marque d'Hastur).
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t4681-isla-the-whisperer-
bof ⊹ midnight sun. Empty
MessageSujet: Re: bof ⊹ midnight sun.   bof ⊹ midnight sun. EmptyVen 23 Oct - 23:19
Les doigts de Baruch effleurent les siens quand il lui prend le livre des mains, et Aoife se sent légèrement rougir en croisant son regard - les attentions désintéressées (?) du vampire lui plaisent, même si elle pense que ça fait simplement partie de lui et non pas des maigres tentatives de la séduire comme elle aurait aimé le croire à un moment. Si Stephenie Meyer avait rencontré Baruch, Aoife ne doute pas une seule seconde qu'Edward aurait pris ses traits et ses habitudes grandiloquentes et charmantes - non pas que le héros du livre n'ait pas lui aussi ses propres manières romanesques. « Promis, je m’y mets dès ce soir. » Le gravitas de sa voix, et la profondeur de son regard, assurent à Aoife qu'il dit la vérité - comme si c'était une promesse de la plus haute importance. Ça aussi, elle l'apprécie énormément - chaque interaction avec Baruch semble importante à ses yeux, tout comme elle l'est pour elle. C'est un sentiment nouveau, appréciable et satisfaisant.

« Je meurs d’envie de savoir ce qui a jeté les moldues dans une telle frénésie. » Et les sorcières. "J'espère que ça te mettra dans le même état." Aoife ne lit pas la moindre moquerie dans sa voix, ce qui lui plaît beaucoup. « J’espère que tu n’es pas déjà pressée de me quitter, Aoife. » Aoife s'humecte les lèvres, et décide que ce serait impoli de refuser son invitation, jetant un regard en direction du petit salon aux meubles mités mais confortables - elle en a déjà fait l'expérience, quoique trop rarement à son goût. « Sans trop m’en révéler… dis-moi au moins ton personnage préféré. Ou un détail qui te donne envie de le relire encore et encore. » Les yeux bleus d'Aoife reviennent vers lui, et elle sourit en l'entendant lui poser des questions sur le livre, la couvant toujours d'un regard profond qui réveille en elle des émotions intenses. Même par ces simples phrases, Aoife se sent désirée, sa présence appréciée, ses pensées semblant intéresser autrui. « Je t’ai vu en relire quelques passages. » Elle rit un peu en l'entendant lui révéler qu'il l'a regardée quand elle ne s'y attendait pas, suffisamment pour remarquer ça. "Je crois que mon personnage préféré est Edward, le personnage principal. C'est un vampire qui a une certaine profondeur, et une intensité qui me rappellent certaines personnes que je connais," minaude-t-elle avec un petit sourire, le regardant avant des yeux pétillants avant de le dépasser pour pénétrer un peu plus dans la tente et s'asseoir sur l'un des fauteuils défoncé s'y trouvant.

Elle s'enfonce avec plaisir dans le faux cuir de dragon, croise les jambes et arbore une expression pensive en se remémorant ses scènes préférées du livre. "C'est difficile à dire sans te gâcher le livre, mais il y a la scène dans la clairière où Bella le voit comme il est pour la première fois..." Aoife soupire rien qu'à y repenser, s'imaginant Edward scintiller à la lumière du soleil. "Oh, il est tellement dreamy, Baruch! J'ai trop hâte que tu lises!" Elle lui offre un grand sourire encourageant, intimidée un peu par sa grande taille maintenant qu'elle est assise. Elle jette un regard alentours, ses yeux finissant leur course sur une pile de livres. "Qu'as-tu lu récemment? Je pense que ce serait un échange de bons procédés que de me donner un livre en retour... promis, celui-là, je le lirai un peu plus vite que Twilight."
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
bof ⊹ midnight sun. Empty
MessageSujet: Re: bof ⊹ midnight sun.   bof ⊹ midnight sun. EmptyMer 28 Oct - 5:14
L’hésitation d’Aoife est palpable, alors que ses yeux clairs passent de son visage au reste de la tente, et Baruch ne retient pas la douceur dans sa voix, les compliments, pour attirer la blonde dans son antre, s’accaparer sa compagnie encore un peu. Il n’y a après tout à ses yeux aucune raison valable de rester en froid plus longtemps. Ils sont alliés véritablement, eux, n’est-ce pas ? Ils peuvent se comprendre.
Il a bien vu, dans ses yeux si clairs, que derrière l’horreur de ses actes, derrière la violence gratuite, la cruauté à laquelle le vampire s’est plié sans se faire prier, il y avait quelque chose de bien semblable aux sentiments sombres qui couvent en permanence chez lui, telles des braises qui n’attendent que d’être agitées pour se faire brasier.

La douce minauderie de la sorcière l’amuse et il réplique d’un « Je serais ravi de rencontrer ces personnes » de connivence, alors qu’il la laisse tout à fait prendre place dans l’un des fauteuils. Le sous-entendu ne lui a pas échappé, lui plaît tout à fait, dans ce petit jeu qui règne entre eux lorsque l’humeur n’est point à la rancune. Quelque chose de tout à fait innocent, de délicatement tendu, une corde dont ils n’osent pas tout à fait jouer de la musique. « C'est difficile à dire sans te gâcher le livre, mais il y a la scène dans la clairière où Bella le voit comme il est pour la première fois... De ce que sait l’érudit, l’autrice est de confession mormone, et il se doute donc bien que ce n’est pas nu que veut dire Aoife. Quoique, il pourrait être surpris par ce XXIe siècle. Oh, il est tellement dreamy, Baruch! J'ai trop hâte que tu lises! » Et si l’homme rit, ce n’est pas de moquerie, ce n’est pas de façon hautaine, mais bien parce que toute cette hâte sincère le met en joie. « Je ne manquerai pas de porter une attention particulière à ce passage. »

« Qu'as-tu lu récemment? Je pense que ce serait un échange de bons procédés que de me donner un livre en retour... promis, celui-là, je le lirai un peu plus vite que Twilight. Oh, Aoife, je ne peux que te décevoir », que se désole le vampire d’un ton dramatique, un geste las esquissé vers les livres qui traînent autour des fauteuils et du canapé. Il s’étend sur ce dernier dans la même position lascive que précédemment, comme s’il était lui-même un héros éploré et romantique de ces récits. Il échange Twilight contre quelques livres à portée de main pour en regarder les titres racoleurs et les couvertures mouvantes aux personnes à la peau luisante, sous les larges lettres néon. « De quoi désires-tu rêver, ma chère ? De romances interdites à St Mungo’s ? De temples maudits où trouver l’amour ? De déserts enchantés sur des îles secrètes ? Les doigts s’égarent sur une couverture où un homme au teint blafard et aux cheveux sombres embrasse le cou doré d’une dame aux cheveux blonds. Comme… Le regard qu’il coule vers la selkie est équivoque, alors qu’il lui tend Baiser éternel (vraiment loin d’être le pire de tous ces romans mièvres). D’encore davantage de vampires, peut-être ? » Le sourire assuré, acéré dans les crocs qui traversent sa dentition de carnassier, et le roman est déposé sur le genou de la blonde. Celui-ci effleuré, caressé l’espace d’une seconde, dans un geste qui ne suppose rien d’accidentel cette fois-ci, avant qu’il reprenne sa main. Très sagement.

« Si j’avais su, j’aurai volé davantage de littérature à Sweet River avant d’en partir, pour ce qu’on lui laissait accéder alors qu’on ne le considérait pas vraiment comme un allié, à peine comme un indésirable réfugié aux choix douteux (bon, ça…), ou j’aurais pris plus que mon exemplaire de Dracula. » Pratiquement la seule chose qu’il possède encore de ses anciennes vies, en plus de ses alliances de mariage et de sa troisième baguette. Il irait dans la tombe avec sa dédicace de Bram Stoker, bien merci. « J’ai peut-être un manuel de potions à proposer, mais douée comme tu es, tu n’apprendras rien. » Au tour de Baruch de minauder un tantinet, alors qu’il flatte l’hybride dans le sens du poil. Bien que ça ait tout de vrai, n’est-ce pas ? Les talents d’Aoife en potions sont précieux, une base de la NSFW, et il est impossible de ne pas les reconnaître.
Revenir en haut Aller en bas
Islabeth Castaigne
VOLDEMORT SYMPATHISER
Islabeth Castaigne
Date d'inscription : 09/09/2020
Messages : 275
Crédit : bambieyes (av). tumblr (gifs). tumbr & robert w. chambers (quotes).
Âge : trente ans (21/12).
Occupation : archiviste à l'AMI (Arcane Mysteries Institute) et all around cryptid.
Allégeance : kekoi??
Particularité : voyante, troisième oeil, legilimens (intermédiaire), maudite (marque d'Hastur).
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t4681-isla-the-whisperer-
bof ⊹ midnight sun. Empty
MessageSujet: Re: bof ⊹ midnight sun.   bof ⊹ midnight sun. EmptyVen 6 Nov - 7:58
« Oh, Aoife, je ne peux que te décevoir. » Malgré elle et le ton affligé de Baruch, Aoife se sent frémir d'excitation en l'entendant prononcer son prénom comme il le fait, et s'attendrit un peu de son comportement tant dramatique que habituel, alors qu'il désigne d'un geste les piles de livres qui peuplent la pièce avant de s'affaler dans son canapé sous le regard amusé de la demi-selkie. Il lui rappelle vaguement un film que lui avait fait voir Mark, son petit ami moldu, et un plan qui était restée longuement avec elle après ça - le film parlait de dinosaures et d'un parc, mais elle se souvient mieux encore de la position lascive d'un des personnages à l'écran. « De quoi désires-tu rêver, ma chère ? De romances interdites à St Mungo’s ? De temples maudits où trouver l’amour ? De déserts enchantés sur des îles secrètes ? » Aoife jette un coup d'oeil au livre qu'il lui tend, se sentant légèrement rougir en observant la couverture. "Tu connais mes goûts," répond-t-elle simplement, avec un regard en biais. Aoife adore lire, que ce soit des romans à l'eau de rose ou des traités alchimiques centenaires; elle n'est pas difficile du tout.

« D’encore davantage de vampires, peut-être ? » Ses joues chauffent de plus belle alors qu'elle sent les doigts de Baruch effleurer son genou en y déposant le livre. Il sait ce qu'il fait, et elle sait qu'il sait - c'est confusant et stupide, et le coeur d'Aoife manque un battement en se demandant à quel jeu il joue. "Je crois que j'en ai bien assez autour de moi en ce moment." Parce que c'est ça, le problème des hemovores qui vivent trop longtemps, et des charmeurs comme Baruch qui savent mieux que quiconque l'effet de leur sourire et de leur regard sur autrui: ils jouent, tout le temps, sans expliquer les règles à qui que ce soit.

Et Aoife aime ça, bien qu'elle serait bien en peine de l'avouer. « Si j’avais su, j’aurai volé davantage de littérature à Sweet River avant d’en partir ou j’aurais pris plus que mon exemplaire de Dracula. » Aoife renifle, amusée, en l'entendant. Si elle recevait un Gallion à chaque mention de ce fameux livre dédicacé par Bram Stoker lui-même, elle serait riche comme Francis Fallon. « J’ai peut-être un manuel de potions à proposer, mais douée comme tu es, tu n’apprendras rien. » Il joue, encore, et ça marche, encore, et elle rit légèrement, gênée, en repoussant une mèche de cheveux derrière son oreille. "Tu crois bien trop en mes capacités, Baruch..." Elle repose sa main sur le livre, en éprouve la couverture légèrement avant de l'ouvrir pour le feuilleter rapidement. "Et parfois, les meilleures histoires ne sont pas dans les livres." Elle lui jette de nouveau un regard en biais. Même si elle n'en connait pas tous les détails et tous les rebondissements, elle a toujours aimé en apprendre plus sur la vie rocambolesque de Baruch: ses voyages, ses ouvrages, ses recherches. Plus d'une fois, elle s'est demandée si ça ne lui plairait pas, à elle aussi, de voyager pendant des siècles, d'écrire et d'apprendre et de lire. Mais le régime associé à ce style de vie a toujours raison de ses doux rêves de longévité maudite...

"Montre moi le manuel," offre-t-elle en refermant le livre sur ses genou et posant, presque possessivement, la main dessus. "Et je garde celui-là." Aoife n'est pas très bonne en négociations, et elle sait déjà que Baruch va lui demander de payer un prix plus fort que Twilight (malgré, d'après son opinion du moins, sa valeur inestimable) mais qu'importe; son regard planté dans le sien, un léger sourire en coin aux lèvres, elle est prête à en discuter.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
bof ⊹ midnight sun. Empty
MessageSujet: Re: bof ⊹ midnight sun.   bof ⊹ midnight sun. EmptyDim 15 Nov - 4:14
« Tu crois bien trop en mes capacités, Baruch... Je crois surtout que je n’en soupçonne même pas l’entière force », insiste-t-il devant sa modestie, chassant volontiers celle-ci d’encore davantage de compliments. Ce qu’on prête d’arrogance à Baruch est pour une grande part une simple acceptation de ses capacités, après toutes ces années d’apprentissage, d'apprivoisement de sa nature vampirique. Il ne sert à rien pour la belle Irlandaise de diminuer ses connaissances et son excellence. Surtout pas devant un allié. « Et parfois, les meilleures histoires ne sont pas dans les livres. » À lui de se faire tout de même un peu modeste, offrant un sourire un peu gêné, ses yeux sombres rapidement baissés. L’homme n’est jamais à court d’histoires à raconter ; jamais gêné de le faire, non plus, pas avare de son temps ni de son tempérament bavard. Rivage est le premier à en profiter, alors qu’il a trouvé un bon camarade en l’anarchiste, mais il n’est pas le seul.
Pas de fausse modestie, mais c’est tout de même doux à entendre, que ce sous-entendu. Et si Baruch joue, ce n’est jamais sans sincérité sous-jacente.

« Montre moi le manuel, et je garde celui-là. » En quelques secondes, le vampire se lève et rejoint ses quelques affaires dans le fond de la tente exiguë, celles-ci à peine défaites - prêtes à être empaquetées en quelques secondes, en cas de problèmes, d’attaque, de déménagement aussi soudain que surprenant. L’esquisse du repos prête à être rompue en une fraction de seconde. Dans la section bibliothèque du sac sans fond, il palpe quelques dos de cuir, quelques tranches dont les feuilles abîmées glissent sous ses doigts, avant de sortir l’objet convoité. Ce n’est pas comme s’il avait la bibliothèque d’Alexandrie dans ce maigre paquetage… Un manuel de potions, comme promis, mais définitivement plus avancé que prétendu. Ce n’est pas Les Potions de grand pouvoir, sans être un piètre livre de première année ; et surtout, abondamment annoté par son précédent possesseur, en gaélique s’il a bien traduit. Le Manuel des herbes et leurs alliances offre de nombreuses possibilités.

Il revient au canapé, dans lequel il s’assit bien droit, cette fois-ci, tendant le second ouvrage à la demi-selkie. « Rassure-moi, et dis-moi que je t’offre pas un banal livre de recettes. » Au titre, on pourrait bien s’y méprendre.

L’Anaglais laisse un silence planer pendant quelques secondes, à la recherche d’une approche convenable pour ce qui lui occupe l’esprit depuis l’arrivée d’Aoife dans son humble lieu de vie. Il serait sans doute plus simple de tout demander de but en blanc, mais… peut-on en vouloir à un homme de préférer les préliminaires ? « Je sais que l’apprentissage des potions est une discipline familiale chez les O’Malley, mais qu’en est-il de l’alchimie ? » Le sujet de sa curiosité est tout juste effleuré, dans cette véritable question. Chercheur du Savoir, intéressé par sa transmission avant toute chose, par sa création et son enseignement, Baruch pourrait être tout simplement curieux de cette discipline mystérieuse, si parcimonieusement enseignée au Royaume-Uni. Si rarement, hors de lignées ancestrales qui refusent de partager tout secret, quitte à les laisser mourir (sa plus grande frustration). « Autodidacte ? »
Revenir en haut Aller en bas
Islabeth Castaigne
VOLDEMORT SYMPATHISER
Islabeth Castaigne
Date d'inscription : 09/09/2020
Messages : 275
Crédit : bambieyes (av). tumblr (gifs). tumbr & robert w. chambers (quotes).
Âge : trente ans (21/12).
Occupation : archiviste à l'AMI (Arcane Mysteries Institute) et all around cryptid.
Allégeance : kekoi??
Particularité : voyante, troisième oeil, legilimens (intermédiaire), maudite (marque d'Hastur).
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t4681-isla-the-whisperer-
bof ⊹ midnight sun. Empty
MessageSujet: Re: bof ⊹ midnight sun.   bof ⊹ midnight sun. EmptyMar 24 Nov - 0:07
Aoife suit Baruch des yeux alors qu'il se lève d'un mouvement rapide et gracieux, et va fouiller dans ses affaires à la recherche du fameux manuel. Les mouvements rapides et naturellement élégants des vampires sont toujours si impressionnants, même après avoir passé des années à les côtoyer. Aoife se demande si c'est que ressentait Bella face à Edward, dans toutes ces scènes où il lui montrait l'étendue de ses capacités...

Baruch revient, livre en main, et Aoife se redresse malgré elle, impatiente et curieuse en s'emparant du livre lorsqu'il le lui tend, une fois assis. « Rassure-moi, et dis-moi que je t’offre pas un banal livre de recettes. » Les yeux bleus d'Aoife cillent légèrement alors que ses mains, par habitude, éprouvent la couverture de l'ouvrage et retracent son titre gravé: Manuel des herbes et leurs alliances. "Oh." Ses joues se colorent en réponse, ni d'embarras ni de déception, mais d'impatience alors qu'elle ouvre aussitôt le manuel. "Seconde édition," couine-t-elle malgré elle en regardant la date d'impression avec un plaisir évident, avant de se mettre à feuilleter nerveusement le livre, accaparée soudainement. Elle se demande si les notes en marge de certaines pages viennent de Baruch, mais ça ne ressemble pas à son écriture raffinée et élégante, et surtout c'est en gaélique - une surprise appréciée par Aoife, qui étudie certaines phrases avec une attention dévote, semblant momentanément oublier la présence du vampire dans la tente qu'elle a investi.

« Je sais que l’apprentissage des potions est une discipline familiale chez les O’Malley, mais qu’en est-il de l’alchimie ? » Elle n'a même pas pensé à lui dire que c'était là un livre somptueux, et sursaute en relevant ses yeux bleus vers Baruch, arrachée de sa contemplation de l'ouvrage. Elle penche la tête sur le côté en l'entendant, surprise de ce détour de conversation. "Oui, c'est ma mère qui m'y a encouragée," offre-t-elle, refermant (à regret) le livre sur ses genoux pour écouter ce qu'il a à dire - même Aoife n'est pas dupe, elle sait qu'il a quelque chose derrière la tête. « Autodidacte ? - Oui. L'apprentissage de l'alchimie n'est pas facile ici, comme tu le sais... J'ai pris l'option à l'école et ma mère m'a enseigné ce qu'elle savait. J'ai réussi à faire quelques stages, surtout en Angleterre, mais rien de très probant ou d'intéressant." Elle baisse les yeux vers le Manuel, perdue dans ses pensées, ses doigts pâles retraçant une dorure distraitement. "À l'Ordre, à Liverpool, j'en ai un peu plus appris, auprès de Stephen Wen. Tu dois le connaître." Elle-même le connaissait avant même de l'avoir rencontré, puisqu'il était un inventeur de renom aux multiples talents, véritable polymathe à l'intellect presque menaçant. Elle se demande ce qui a pu lui arriver, après Wolverhampton... "Mais malheureusement, je ne viens pas d'une famille assez posh pour me targuer être l'héritière d'une longue lignée d'alchimistes, je suis désolée." Elle relève les yeux avec un sourire d'excuse à son adresse, avant de replacer une mèche de cheveux derrière son oreille. "Pourquoi? Tu as une question alchimique à me poser?" tente-t-elle doucement, curieuse. "J'ignore si j'aurais la réponse, je suis loin d'être une experte..."
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
bof ⊹ midnight sun. Empty
MessageSujet: Re: bof ⊹ midnight sun.   bof ⊹ midnight sun. EmptySam 28 Nov - 5:32
Le cadeau a l’effet escompté et Baruch s’émerveille des joues d’Aoife qui rosissent de plaisir, de ses yeux qui brillent d’intérêt, des longues mains élégantes, marquées par les années à œuvrer comme potionniste et alchimiste de fortune. Il y a une frénésie soudaine dans ses gestes et sa lecture qui lui rappellent… lui, d’une certaine façon, lorsque sa vie n’était que cela. Lectures, recherches, essais, découvertes, rédaction, bis repetita jusqu’à un écoeurement jamais advenu. Ça lui manque, ça le pique, même, une envie pernicieuse qui brûle dans l’absence de la Belle Société et de son Sire, décédé il y a si longtemps.

Si absorbée qu’elle est par l’ouvrage de potions (seconde édition), sa question semble d’abord ne pas du tout être entendue par l’Irlandaise. Elle en sursaute, même, en revenant au vampire, qui n’a pas quitté son expression patiente et curieuse. Il serait bien en mal de la gronder de se passionner pour un livre, ha ! Aoife lui trace un parcours bien typique - celui de l’éducation parcellaire et théorique, ennuyeuse, de Poudlard, et des maigres ressources offertes par un pays très peu ouvert à partager sa magie. Tant d’années après ses propres études sur la transmission de connaissances, ils sont encore là… et encore à devoir déplorer la disparition de certaines pratiques magiques. À croire qu’ils n’ont jamais lu ses livres, pfah ! « À l'Ordre, à Liverpool, j'en ai un peu plus appris, auprès de Stephen Wen. Tu dois le connaître. Oui, je connais Wen », qu’il approuve, au courant et à l’affût de tout grand esprit du Royaume-Uni. Autant pour de potentiels confrères que pour des esprits auprès desquels trouver un peu de science, de divertissement, dans cette vie éternelle. Il ne l’a pas croisé pendant ses quelques mois auprès de l’Ordre du Phénix, toutefois, mais bon… disons que les visiteurs non hybrides étaient rares, à Sweet River.

La blonde s’excuse (bien inutilement) de son peu de connaissances, mais n’est pas dupe. Il n’a pas posé cette question au hasard, ou par simple curiosité. « Pourquoi? Tu as une question alchimique à me poser? J'ignore si j'aurais la réponse, je suis loin d'être une experte... Son sourire est un peu désolé, acocmpagné d’un léger signe de tête. Tu seras peut-être la seule avec une réponse, Aoife. Peu importe celle-ci. »

La bouche est soudain sèche, le regard un peu fuyant, hésitant, avant qu’il plonge et se lance dans une phrase à la simplicité désarmante : « Je n’ai jamais… vu, le glyphe sur ma nuque. » Il n’a jamais osé regarder. La marque abritée sous ses cheveux sombres, sous ses cols élimés. Pendant plusieurs mois, il n’osait même pas se toucher la nuque, laissait encore moins Perseus s’en approcher, comme si son seul contact pouvait contaminer son amant. Ramener les souvenirs parfois flous, parfois aigus, des expérimentations et de ces longues heures à attendre, à souffrir et à attendre encore, dans un état second. La seule pensée est désagréable et agite un malaise dans ses entrailles, qui se reflète jusque sur ses traits blafards. La main fraîche, par réflexe, plaquée sur le glyphe. « Il est différent. Différent de ceux des autres Hounds, de celui de Fenrir. Bien qu’il est certain que la demi-selkie n’a jamais jeté les yeux sur la marque sur le cou de l’alpha. J’aimerais savoir ce que tu y vois et peut-être… peut-être un jour trouver comment… » Comment tout à fait annuler le pouvoir supplémentaire qui y a été infusé. Ce qui n’est pas mort avec sa Handler, avec la destruction du bras de Daithe et de son propre glyphe, ce qui continue de vivre et de brûler, de palpiter sous ses doigts. « Si tu es à l’aise, bien sûr, Aoife. Je ne veux pas te forcer à quoi que ce soit. »

Il est toutefois prêt, enfin, à affronter réellement la chose, et à chercher une solution. Ça ne sert plus à rien de fuir, ni de nier. Baruch ne peut pas renverser le temps et ce qu’il a enduré, souffert, ne pourra jamais être repris, et la chair comme l’âme ne seront jamais plus intactes. Ce glyphe est un handicap, une bombe à retardement que la violence apaise et nourrit tout à la fois, et le vampire ne sait pas combien de temps il saura satisfaire cet appétit de destruction.
Revenir en haut Aller en bas
Islabeth Castaigne
VOLDEMORT SYMPATHISER
Islabeth Castaigne
Date d'inscription : 09/09/2020
Messages : 275
Crédit : bambieyes (av). tumblr (gifs). tumbr & robert w. chambers (quotes).
Âge : trente ans (21/12).
Occupation : archiviste à l'AMI (Arcane Mysteries Institute) et all around cryptid.
Allégeance : kekoi??
Particularité : voyante, troisième oeil, legilimens (intermédiaire), maudite (marque d'Hastur).
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t4681-isla-the-whisperer-
bof ⊹ midnight sun. Empty
MessageSujet: Re: bof ⊹ midnight sun.   bof ⊹ midnight sun. EmptyVen 4 Déc - 11:50
« Tu seras peut-être la seule avec une réponse, Aoife. Peu importe celle-ci. » L'intérêt d'Aoife est piqué à vif, surtout en voyant Baruch changer sous ses yeux, son regard avenant devenant fuyant et hésitant - quelque chose qu'elle a rarement... non, qu'elle n'a jamais vu chez lui. Elle fronce légèrement les sourcils, levant une main nerveux pour replacer une mèche rebelle de cheveux derrière son oreille, un signe de réflexion flagrant chez elle. « Je n’ai jamais… vu, le glyphe sur ma nuque. » Une lueur de compréhension s'installe dans les yeux d'Aoife, et de compassion aussi. Baruch lève la main, la pose sur sa nuque et Aoife frissonne en se demandant ce qui lui est arrivé. « Il est différent. Différent de ceux des autres Hounds, de celui de Fenrir. » Baruch est différent des autres vampires, l'a toujours été - d'une manière incompréhensible et subtile, parfois moins. L'estomac d'Aoife se retourne en repensant à Lee et à Baruch, au-dessus de lui, inlassable et cruel...

Si elle n'a jamais pu examiner Fenrir (et n'a jamais voulu), elle a pu parfois surprendre cette marque parmi d'autres membres de la NSFW, en plus des tatouages barbares sur leurs joues. Elle a désespérément essayé de trouver des solutions pour alléger la douleur irradiant de leurs pommettes, en vain. Le glyphe a toujours été un mystère, son utilisation expliquée et re-expliquée par les anciens Hounds, mais jamais tout à fait désamorcée... « J’aimerais savoir ce que tu y vois et peut-être… peut-être un jour trouver comment… » Aoife ouvre de grands yeux. "Baruch, je ne sais pas si..." Mais ses protestations meurent dans sa voix, étouffées par sa curiosité. « Si tu es à l’aise, bien sûr, Aoife. Je ne veux pas te forcer à quoi que ce soit. » Elle s'humidifie les lèvres lentement, nerveuse, l'observe. "Je veux t'aider," décide-t-elle finalement. "Montre-moi."

Elle se lève lentement et le rejoint de son côté de la tente. Aoife hésite un peu, et sent que lui aussi, et c'est elle qui pose lentement sa main sur la sienne pour la décoller de sa nuque, l'écarte lentement. Son coeur se serre en voyant la marque imprégnée dans la chair, et elle la retrace du bout des doigts.

Elle est différente, effectivement. Aoife s'y connait mieux en caractères alchimiques que runiques, mais reconnaît sans mal l'élément qui a été ajouté à la rune typique des Hounds. Hagalaz, ou quelque chose y ressemblant. Les forces destructrices et incontrôlées, trop puissantes généralement pour être esquivées.
Les doigts d'Aoife remontent dans la nuque de Baruch, écartent quelques cheveux pour mieux voir le travail du monstre qui l'a ainsi marqué - et elle caresse sa peau, aussi, avec une douceur et une tendresse compatissantes qui ne sont que trop rare parmi la NSFW, et parfois discrètement nécessaire. "Je ne suis pas runiste," dit-elle lentement, avec la peur de le décevoir. "Mais il existe des moyens de défaire les runes, et leur pouvoir. Ce n'est jamais agréable, pas quand on n'est pas runiste soi-même ou qu'on est pas celui les ayant tracées mais..." Elle s'interrompt, immobilise ses doigts dans ses cheveux. "Si tu as du papier et un crayon, je peux te la dessiner," propose-t-elle. "J'aurais aussi besoin d'une copie. Je crois que je pourrais la comparer avec un livre que j'ai sur l'aett d'Heimdall..." Son ton pensif parle pour elle: sa curiosité est piquée, et elle va y dédier de nombreuses d'heures dans l'espoir d'aider son ami.

Sa main glisse sur son épaule et elle contourne Baruch, pour le regarder dans les yeux, sans pour autant le lâcher. "Baruch, je suis tellement désolée," marmonne-t-elle, triste et empathe comme toujours, à défaut. Sa main voyage jusqu'à sa joue, qu'elle caresse doucement. "J'ignore ce qu'ils t'ont fait mais... mais je vais t'aider, je te le promets. Ou essayer..."
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
bof ⊹ midnight sun. Empty
MessageSujet: Re: bof ⊹ midnight sun.   bof ⊹ midnight sun. EmptyMer 9 Déc - 4:05
TW : dissociation

Il y a longtemps que le vampire n’a pas été dans une position aussi vulnérable. Pas de son propre fait. Pas avec une femme qu’il connaît depuis somme toute très peu de temps, mais dont il se sent proche, à l’image des autres membres de la NSFW. Pour celui qui n’a plus de clan depuis plusieurs années, la camaraderie brisée et défaillante du groupuscule terroriste est ce qu’il y a encore de mieux. Ses épaules se courbent, la nuque se rend, et Baruch ferme les yeux, comme pour mieux encaisser une attaque. Même si ça n’en a rien.

La caresse d’Aoife est délicate et il se sent légèrement frissonner sous celle-ci. Il pense à Perseus, qui n’a pas eu le droit pendant des mois de le toucher, une fois revenu du N9, alors que Baruch ne reconnaissait pas son propre corps, ni son esprit, et qu’il avait la sensation de perpétuellement vivre hors de lui-même. De flotter au-dessus de son existence, comme pendant tous ces mois à souffrir, à oublier, à attendre de voir à nouveau la lumière du jour, sans savoir si ce jour viendrait. Il pense à Percy et il pense à Johannes, à ses grandes mains et à son sourire doux, et un sanglot lui remonte dans la poitrine. Il étouffe l’émotion dans la main qu’il pose sur son visage, cache le trouble contre sa peau froide.
La sorcière débute avec une autre excuse - celle de ne pas être runiste. Le poids dans son estomac se fait un peu plus lourd. Non pas de part des connaissances que la femme n’a pas, mais d’imaginer ce qui peut être tracé sur sa nuque, gravé dans la chair. Combien de runes entrelacées ? Comment se complètent-elles, se répondent-elles, forment des glyphes où l’équilibre est à la fois délicat et dangereux ? Il voudrait chasser la main amie qui s’attarde sur sa chair, dans ses cheveux, lutte contre l’urgence soudaine et brusque de se lever et de partir. Un instinct de protection sans doute engravé aussi profondément que les runes.

« Baruch, je suis tellement désolée, la main glisse sur sa joue et la tension se fait déjà moins vive, moins douloureuse - un soulagement qui se peint jusque sur ses traits jusqu’alors crispés. J'ignore ce qu'ils t'ont fait mais... mais je vais t'aider, je te le promets. Ou essayer... Une aide précieuse, qu’importe ce qu’elle sera. » Il a osé lui montrer, la laisser regarder. C’est déjà un grand pas. Le sourire flotte, pâle et faible, avant de disparaître à nouveau.

Un coup de baguette et volent à lui un morceau de parchemin et un crayon à papier, déjà largement entamé. Il offre le tout à la blonde, curieux de savoir ce qu’elle y tracera. Baruch n’est pas runiste, mais il connaît les runes (un Optimal à Poudlard, au XXIIIe siècle) et saura certainement lui aussi reconnaître la base, sans plus. Les avantages et désavantages de savoir des milliers de choses, mais de n’être spécialiste dans aucune d’entre elles. Il prend la parole, pour expliquer encore un peu plus la situation embêtante dans laquelle il s’est mise : « Daithe, le prénom irlandais prononcé sans accroc, toujours si mal nommée, jusque dans la mort, ma Handler, avait un glyphe jumeau de celui-ci. Ce qu’elle pouvait activer d’un simple effleurement... Il secoue un peu la tête. Bien des trous de mémoire ont peuplé les derniers mois de leur collaboration forcée. L’oubli préférable, sans aucun doute. La destruction de son glyphe a déréglé le mien. les yeux sombres fixés sur le parchemin, où la rune se dessine en quelques traits assurés de la main de la demie-selkie. Il faudrait chercher quelle rune répondait à celle sur ma nuque. »
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
bof ⊹ midnight sun. Empty
Revenir en haut Aller en bas
 

bof ⊹ midnight sun.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

SMOKE AND MIRRORS :: PLAYGROUND :: DEATHLY HALLOWS :: rp terminés