BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 iresar ⊹ no mistakes.

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Taliesin de Briancourt
ORDER OF THE PHOENIX
Taliesin de Briancourt
Date d'inscription : 16/08/2019
Messages : 304
Crédit : poésies cendrées (avatar). tumblr (gifs). inconnu & sylvia plath (quotes).
Âge : vingt-quatre ans (15/01).
Occupation : fugitif-terroriste-boytoy.
Allégeance : sa propre poire. depuis récemment, l'Ordre.
Particularité : métamorphomage, animixé (Percival, un pangolin), illuminary (Venus), un huitième triton, un quart être de la forêt, occlumens novice.
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MessageSujet: iresar ⊹ no mistakes.   iresar ⊹ no mistakes. EmptyJeu 15 Oct - 23:02
irene yeun
What can you know about a person? They shift in the light. You can’t light up all sides at once. Add a second light and you get a second darkness, it’s only fair.
Les yeux de Caesar s'ouvrent difficilement, papillonnant douloureusement sous l'agression de la lumière du jour qui filtre à travers les stores magiques. Il est confus, quelques instants, quand il ne reconnait pas l'endroit où il se trouve, et se tourne dans le lit un peu brusquement en sentant son coeur s'emballer dans sa poitrine.
Quand il voit le visage de Seung Wan endormi à côté de lui, Caesar s'immobilise tout d'un coup, pétrifié.

Elle ne s'est pas réveillée et il se détend sensiblement, avant de lentement bouger dans le lit pour s'asseoir sur le rebord sans la déranger. Ca lui est arrivé des dizaines de fois, de sortir d'un lit en silence et de quitter une pièce sans jeter un dernier regard derrière lui, pour échapper au réveil de son amant du soir. Il est devenu pro en la matière, repérant toujours ses vêtements perdus d'un rapide coup d'oeil, apprenant à dompter les parquets les plus bruyants et récalcitrants, fermant les portes avec douceur et délicatesse pour ne pas les faire claquer.
Mais cette fois-ci, inutile de fuir. Il n'irait pas très loin, de toutes façons, et maintenant, il faut se rendre à l'évidence. Il devra se réveiller chaque jour près d'elle, et supporter son visage, et sa présence, et sa chaleur dans ses draps, quoiqu'il arrive. Ils sont mariés.

Caesar ferme brièvement les yeux, surtout quand il sent le lien magique au creux de sa poitrine redoubler d'ardeur. On lui a expliqué que ça durerait quelques jours et que ça finirait par se calmer, par devenir une présence familière et rassurante, un rappel constant de l'existence et de la présence de sa femme - il a plutôt l'impression que c'est un boulet à son pied, ou une épée de Damoclès au-dessus de sa tête, au choix. Il se passe une main sur le visage et se lève, réajustant son sous-vêtement sur sa taille puis glissant ses pieds dans les sandales laissées près du lit pour s'approcher de l'une des grandes fenêtres qui offrent une vue imprenable sur Samsan, la ville satellite sorcière de la métropole de Séoul.
Il regarde un instant la ville qui, malgré l'heure matinale, semble frémir d'agitation et d'activité. Le ciel, au loin, semble lourds de nuages de pollution et de poussière, tirant sur un ocre de mauvais augure. Caesar est bien content qu'ils ne restent pas longtemps: ils sont arrivés il y a deux jours, qu'ils ont passé à courir à travers toute la ville pour manger avec les Hwang, les Park, puis à rassembler les derniers préparatifs du mariage, et ils vont retourner en Angleterre ce soir. Demain soir, ils donneront une réception à Londres, avec tout le beau monde britannique. Et après ça... une longue vie d'amour et de bonheur, enfin d'après le mage de cérémonie qui a officié leur mariage.

Caesar jette un regard par-dessus son épaule à Seung Wan - Irene, se rappelle-t-il qu'elle lui a dit hier, elle préfère - et fronce les sourcils en voyant qu'elle lui rend son regard.
Elle est belle sa femme, réalise-t-il avec un temps de retard. Vraiment belle. Et il a beaucoup de chance, parce qu'elle a aussi l'air vive et intelligente, et qu'elle parle d'une voix calme et assurée, et que tout ce qu'il a pu entendre de sa part, ou à propos d'elle, n'a fait que le rassurer dans l'idée que ses parents avaient fait un bon choix pour lui.
Et pourtant, son coeur se serre en croisant son regard, en même temps que ses lèvres se crispent d'un sourire - le même qu'il a plaqué sur ses lèvres ces derniers jours, offerts au monde et à sa famille et à quiconque le regardait. Il faut jouer son rôle, a-t-il dit à Celyn, parce que ce jeu d'acteur ne finit jamais.

Il ne sait pas quoi lui dire. Il repense à leur mariage, et la journée qu'ils ont passé à obéir à toutes les traditions locales, et aussi à cette nuit aussi maladroite qu'embarrassante. Caesar se sent rougir, ce qui ne lui ressemble pas du tout, en même temps qu'il s'approche du lit après s'être passé une main dans les cheveux. "Bien dormi?" C'est stupide et tellement peu naturel, mais rien d'autre ne lui vient, alors qu'il s'assied sur le rebord du lit, posant sa joue contre son épaule en la dévisageant comme si il essayait de graver ses traits dans sa mémoire. Il pose une main sur son torse nu, au niveau de son coeur. "Est-ce que tu le sens, toi aussi? Ce lien?" demande-t-il à mi-voix, gêné un peu par cette magie ancestrale qui les relie désormais - jusqu'à ce que la mort les sépare, comme ils disent.
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MessageSujet: Re: iresar ⊹ no mistakes.   iresar ⊹ no mistakes. EmptyLun 19 Oct - 19:09
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Caesar et Irene
Elle est belle dans son hanbok à la longue jupe rouge aux broderies dorées et au haut beige tout aussi bien décoré. Son maquillage doux ne cache en rien sa beauté naturelle. Seung-Wan (les derniers moments qu’elle entendra ce prénom) sourit aux centaines d’invités qu’elle connait à peine. Nombreux sont les visages qu’elle n’a jamais vu ou aperçus alors qu’ils semblent si heureux pour elle. Son regard cherche les trois têtes de chacun de ses frères, mais en vain. Elle ne s’entendait pas réellement à les voir là. Et puis, elle ne pourrait même pas dire à quoi ils ressemblent aujourd’hui. Il y a plus de treize ans qu’elle n’a pas eu de nouvelles d’eux. Les Park installés au premier rang ne démontrent aucune émotion. Leurs visages expriment la froideur. Peut-être aperçoit-elle un petit rictus de la part de Min-Sun qui est sans doute heureuse de l’humiliation de son ancienne meilleure amie et surtout de savoir qu’elle ne l’aura plus dans les pattes. Quant à la mère de la maisonnée, une certaine fierté se lit sur ses traits durs. Heureuse de son coup et sans aucun scrupules d’avoir offert leur pupille prisonnière à des étrangers. Les yeux tristes de la mariée retournent au centre de l’allée où se trouvent Caesar, son fiancée et Celyn, son beau-frère, à ses côtés. Aussi à l’aise qu’elle d’être le centre d’attention d’un événement imposé. Elle ne peut pas croire qu’elle en est réduite à ça, qu’elle accepte cette mascarade juste pour que les Park puissent s’étendre en Europe. Mais, c’est ce qu’elle a toujours fait : accepter sans résister. Au moins, au Royaume-Uni, elle sera libre. C’est ce qu’elle veut croire. Ce qu’elle espère.

***


Irene n’ouvre pas les yeux immédiatement lorsqu’elle quitte le pays des songes. Elle n’a pas envie de faire face à celui qu’elle doit appeler mari, désormais. Elle sent cette brûlure magique tout près de son cœur. Elle l’importune plus qu’elle lui fait du bien, mais elle doit essayer s’acclimater à elle. Malgré la belle soirée qu’ils ont passé ensemble à apprendre à s’apprivoiser, à rire et à trinquer. Elle a laissé passer des petits filons de sa véritable personnalité. Elle a laissé entrevoir qu’elle n’est pas une poupée parfaite qui n’a aucune opinion et qui n’a aucun travers. Ils ont rapidement bu deux bouteilles de cheongju qu’ils ont reçu pour leurs noces. Elle se rappelle qu’ils ont sauté sur le grand lit moelleux, qu’ils ont crié sur le balcon et qu’elle l’a taquiné sur son accent coréen. Jusqu’à ce que l’ivresse les emporte maladroitement. C’était si peu naturel, si gênant. Aucun papillon, aucune flamme. C’était juste mécanique. Obligé. C’était ce qui l’attendait pour le reste de sa vie?

Elle se décide à ouvrir les yeux ignorant les nausées qui lui montent à la gorge. Elle est surprise de voir le dos nu de Caesar qui regarde par les larges fenêtres juste en face d’elle. Elle ne s’est pas aperçue, ni senti qu’il a bougé. Elle ne remue pas non plus fixant son regard sur lui. Il est beaucoup moins frêle que ses vêtements le laissent paraître. Il est même bien musclé. Elle a été surprise par sa poigne lorsqu’il l’a soulevé par les fesses pour la déposer sur le lit. Il se retourne finalement en lui offrant un sourire discret qu’elle lui remet, mal à l’aise. Elle ne sait pas comment elle doit l’aborder. Ils sont maintenant liés à jamais et attachés l’un à l’autre, pourtant, elle ne s’est jamais sentie aussi éloignée d’une personne. Il vient la rejoindre et s’assoit au bout du lit, à une bonne distance d’elle. Elle s’assoit à son tour, prenant soin de bien se couvrir avec les couvertures. "Oui, merci. Même si un peu trop court. " Elle n’est pas une dormeuse de nature, mais la dernière nuit a été particulièrement courte. Sans parler de la journée qui a été tout simplement folle. Juste penser qu’une autre semblable les attend, elle a juste envie de de fermer les yeux et de rester dans ces draps douillets jusqu’à tout ça soit terminé. De toute façon, personne ne remarquerait son absence. "Et toi?" Demande-t-elle poliment. Lorsqu’il mentionne le lien magique qui les unit, elle pose machinalement sa main sur sa poitrine et hoche la tête."C’est vraiment bizarre. J’espère que ça va disparaître rapidement." Elle hausse les épaules. Elle ne dit pas ça contre lui, seulement c’est très incommodant. "Tu crois qu’on va nous apporter le petit-déjeuner ou on a le droit de choisir ce qu’on a envie?" Demande-t-elle sarcastiquement. Comme tout le reste leur a été imposé, ce ne serait pas une surprise que leur menu du matin le soit aussi.

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Taliesin de Briancourt
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MessageSujet: Re: iresar ⊹ no mistakes.   iresar ⊹ no mistakes. EmptyVen 23 Oct - 23:28
Caesar observe Irene s'asseoir sur le lit, remarque qu'elle fait bien attention à se couvrir des draps froissés - comme si il ne l'avait pas entièrement vue hier soir, lors de leur étreinte aussi rapide qu'insatisfaisante et frustrante. Les petites conversations du lendemain, teintées de malaise, sont aussi une habitude lointaine de Caesar - mais c'est encore pire, parce qu'il sait cette fois qu'il va passer le restant de sa vie avec la personne qui lui fait face, que ces conversations deviendront peut-être quotidiennes et habituelles entre eux. "Un peu trop court aussi," répond-t-il quand elle lui rend sa question. "Ma tête me fait un mal de chien." Un sourire placide vient éclairer le coin de son visage, comme une excuse pour ses petits yeux et, peut-être, son comportement de la veille - quoiqu'il n'ait pas bu au point d'oublier la soirée et la nuit qui a suivi, et qu'il pense qu'il n'a pas commis le moindre impair à l'égard d'Irene.

En touchant son coeur, Caesar a presque l'impression de pouvoir palper ce lien qui l'unit désormais à Irene: il le sent à travers sa paume, s'enroulant autour de ses doigts, venant se ficher dans la poitrine de sa femme, une présence tangible mais invisible, inconfortable et bizarrement... agréable. "C’est vraiment bizarre. J’espère que ça va disparaître rapidement." Il hoche la tête, se faisant la réflexion qu'il pourrait s'en offusquer... sauf qu'il partage son opinion. "Tu crois qu’on va nous apporter le petit-déjeuner ou on a le droit de choisir ce qu’on a envie?" Les yeux de Caesar papillonnent, surpris, et il balaye la chambre du regard pour trouver la porte, comme si il pouvait voir à travers. "Je ne sais pas, je..." Mais ses yeux reviennent sur Irene, et il comprend qu'elle était sarcastique avec un temps de retard. Il ne la connait pas encore assez bien, mais ça viendra, du moins il espère.

Un sourire vient éclairer le visage de Caesar, et il lève la main pour faire traîner ses doigts sur sa mâchoire et son menton, en une parodie de profonde réflexion. "Benjamin a sans doute prévu un petit-déjeuner continental, en plus d'une sélection de mets locaux, avec aussi des amuses-bouches tout droit venus du Mexique," suppose-t-il en s'inspirant des préparations alambiquées et onéreuses de leur mariage. L'idée de tant de nourriture le rendrait presque malade: il a l'impression déjà d'avoir tant mangé la veille. Il sourit un peu à Irene, se sentant se détendre malgré lui. "Tu connais bien Séoul, non? Tu dois connaître un bon restaurant, ou un bon café... Si tu veux, on peut essayer de filer au nez et à la barbe de hyung, pour aller faire ce qu'on veut." Il arque les sourcils à son adresse. Ça rendrait Celyn absolument fou, mais ce ne serait pas la première fois que Caesar le surprendrait ainsi, à faire quelque chose de stupide avant de lui dire de se détendre une fois devant le méfait accompli. "Promis, il est simple à berner, je le connais par coeur. Personne n'a besoin de savoir," ajoute-t-il avec un petit clin d'oeil amusé à son adresse, sans trop croire qu'Irene soit du genre à se laisser embarquer dans des aventures comme ça.
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Caesar et Irene
À l’instar de cette chaleur qui irradie de sa poitrine, Irene espère que la gêne qu’elle ressent à l’égard de son mari va elle aussi disparaitre. Certes, ils ne se connaissent pas. Des échanges de lettres envoyées sous l’œil attentif de leur famille respective et une rencontre officielle ne permettent pas beaucoup de confidences. Il est donc normal qu’un malaise résiste entre eux. Mais, il reste qu’ils sont désormais liés à jamais. Tous les matins ils vont se réveiller ensemble, tous les soirs ils vont dormir dans le même lit, ils vont partager une maison, ils vont vivre ensemble. Elle se doute qu’au bout d’un moment la routine va s’installer, qu’il n’y aura plus de timidité entre eux et qu’ils vont s’habituer à la présence de l’autre sans que ça soit désagréable ou forcé, mais pour le moment, elle ne se sent pas à l’aise de trop se montrer, même s’il a déjà pu l’observer dans toute sa nudité. Sans l’alcool et l’effervescence maladroite du moment, la belle ne se sent pas à l’aise de se dévoiler entièrement. Elle s’assure donc d’être bien couverte en espérant que cette timidité se tasse rapidement.

Elle mentionne d’ailleurs, d’une manière un peu plus sèche, ce qu’elle ressent près de son cœur. C’est là qu’elle se rend compte à quel point elle c’est déj avec lui. Avec une autre personne, elle aurait probablement répondu que cette chaleur lui faisait du bien en papillonnant des yeux, large sourire aux lèvres. Là, elle a tout simplement dit la vérité à Caesar, à savoir que ça l’importunait plus qu’autre chose. Elle ne sait pas si c’est parce qu’ils sont mariés, mais elle a l’impression qu’elle n’a plus à faire semblant d’être cette poupée sans expression qui ne fait qu’obéir à ce qu’on lui dit. Elle surprend même un regard surpris sur le visage du Rosier lorsqu’elle demande si un déjeuner a été choisi pour eux, leur a été imposé. Le garçon semble légèrement déstabilisé par le ton de sa femme et ça amuse bien cette dernière. Peut-être va-t-il rapidement comprendre qu’il n’a pas épousé une femme sans caractère et sans saveur. Lorsqu’il comprend qu’elle est sarcastique, elle sourit. Un peu plus lorsqu’il entre dans le jeu et qu’il exagère, ou pas, ce que Benjamin a préparé pour eux. Ça l’ennuie plus qu’elle ne le laisse paraître. Elle peut accepter qu’on lui impose tout ce qui concerne son mariage et ses réceptions, qu’on lui dise quoi mettre, qu’on lui dicte quoi dire, qu’on l’oblige à parler à certaine personne parce qu’en fait, ce n’est pas son mariage, c’est celui des Rosier et des Park, elle n’est qu’une mascotte pour eux. Mais qu’on lui impose même son petit-déjeuner, ça la dépasse, alors que ce qu’elle mange a toujours été sa façon de contrôler le seul truc qui lui appartient. Toute la semaine, elle a été bousculé d’un côté de l’autre sans qu’elle ne puisse se plaindre, sans qu’elle ne puisse rien décidé. Peut-elle juste choisir ce qu’elle va manger? Sa réaction à la réponse de Kaz est de soupirer en roulant des yeux. Elle se laisse tomber sur le dos. "Ça ne serait pas surprenant." qu’elle lâche dans un murmure. Elle se plaint rarement, Irene, mais elle ressent comme un trop-plein qui lui fait perdre son calme. Elle se reprend toutefois rapidement, elle ne veut pas que Caesar ait cette impression d’elle.

Elle se relève doucement lorsqu’il mentionne qu’elle connait bien Séoul. Elle penche la tête sur le côté se demandant où il veut en venir. "Oui…" Elle plisse les yeux, un sourire suspicieux sur ses lèvres. Il suggère qu’ils partent en douce pour trouver un restaurant où ils pourront manger quelque chose qui leur plaît. Ses yeux sombres s’illuminent. En d’autres circonstances, elle aurait poliment refusé sachant qu’un homme de main des Park ne serait pas loin et refuserait toute tentative de fuite de sa part, mais c’était une clause du contrat : Dès que l’alliance serait effectuée, Irene était libre et ne serait plus sous l’emprise des Park. Elle n’avait donc pas à avoir peur qu’on la suive et qu’on en informe ses gardiens. Son cœur battait rapidement juste à cette sensation de liberté que son nouvel allié lui proposait. Il n’a même pas à la convaincre qu’il est capable de berner Celyn, elle est déjà conquise. "D’accord! On le fait!" Elle se lève du lit avec les couvertures enroulées autour d’elle. Elle se dirige vers la penderie où on a accroché différentes tenues à porter pour les festivités qu’elle n’a pas eu le loisir de choisir. Évidemment, aucune n’est décontractée et de toute allée. Toutes les robes sont luxueuses et pailletées. Elle en prend une rosée et légère, la plus « normale » du lot. Elle se met dos à Kaz et enfile la robe. "Tu sais, j’ai pratiquement toujours vécue à Séoul, mais je ne connais pas la ville tant que ça. On ne m’a pas souvent laissée seule." Sa voix est à la fois excitée et triste. Encore un petit morceau de sa vie qu’elle laisse échapper. "Mais, je suis certaine qu’on trouvera un endroit bien!" Le dos nu, elle se dirige vers l’homme. "Tu me l’attaches, s’il te plait?" Elle se retourne et elle ramène sa longue tignasse ébène devant elle pour libérer son dos.


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Taliesin de Briancourt
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MessageSujet: Re: iresar ⊹ no mistakes.   iresar ⊹ no mistakes. EmptyVen 13 Nov - 12:50
"D’accord! On le fait!" Le soudain enthousiasme d'Irene laisse dans son sillage un Caesar interloqué mais satisfait, qui se fend d'un grand sourire et d'un léger rire en la voyant se lever d'un coup comme si elle était jusque là allongée sur des ressorts. Il la regarde se diriger d'un pas léger vers l'une des armoires de la suite nuptiale onéreuse louée par son frère, et l'étudie un bref instant malgré lui, ses yeux glissant sur son corps pour la plupart dénudé, qu'il a découvert la veille - son estomac se tord dans son ventre à cette idée, et cette pensée lui permet de se relever pour s'approcher de l'armoire où se trouvent ses affaires à lui. Il n'a pas l'amour de Celyn pour les broderies discrètes et élégantes, préfère généralement les habits unis et clairs, à mille lieues du faste extravagant qu'il a dû porter lors de la cérémonie la veille.

"Tu sais, j’ai pratiquement toujours vécue à Séoul, mais je ne connais pas la ville tant que ça. On ne m’a pas souvent laissée seule." Il saute dans un pantalon et, en enfilant sa chemise, il jette un regard par-dessus son épaule à Irene, notant quelque part dans son esprit la légère mélancolie qui s'empare de sa voix. "Maintenant, on peut faire ce que l'on veut," répond-t-il d'une voix douce, sans trop y croire lui-même - après tout, si ils pouvaient véritablement faire ce qu'ils voulaient, ils ne seraient pas là aujourd'hui, Caesar en est convaincu... "Mais, je suis certaine qu’on trouvera un endroit bien!" Il sourit en l'entendant, occupé à boutonner sa chemise, mais se tourne de nouveau vers elle en l'entendant s'approcher. "Tu me l’attaches, s’il te plait?" Surpris, Caesar se retourne pour lui faire face, observe son dos nu un bref instant avant de lentement faire remonter la fermeture de sa robe le long de sa colonne, ses gestes doux mais assurés. Ses mains se posent brièvement sur ses épaules quand elles y arrivent, s'y attardent un bref instant. "Voilà." Il la relâche, et lui sourit quand elle le regarde. "Cette robe est très jolie." Et la sorcière à l'intérieur aussi, mais il ne voudrait pas la gêner, encore peu sûr de quel pied sur lequel danser en présence d'Irene et en absence du reste de sa famille.

Il finit de boutonner sa chemise et attrape une veste assortie à son pantalon. Il jette un vague regard à Jalebi, dans un coin de la pièce, le paon avec la queue en berne, malheureux comme il l'est depuis des mois - son lien avec Caesar n'a fait que s'affaiblir avec le temps, rendu élastique puis mou par de nombreuses séparations. Les belles couleurs irisées de son animal-lié lui rappellent tout ce qu'il a perdu, tous ceux qu'il a un jour aimés. Il s'en détourne bien vite, le laissant à sa peine là où il s'est réfugié sous un bureau, et pose son regard sur Irene. "Si tu es prête, allons-y," propose-t-il d'un ton léger et avec un sourire qui n'atteint pas ses yeux.

Ils sortent silencieusement de la chambre. Celyn n'est certainement pas levé, Caesar se fait la réflexion qu'il doit être en train de soigner son mal habituel du voyage, le moindre changement semblant être propice à provoquer chez son frère aîné un profond dérangement dans son équilibre intérieur fragible. Ils s'esquivent de l'hôtel sans mal, Caesar jetant parfois quelques regards mi-curieux mi-paniqués autour d'eux, comme si Celyn ou Benjamin avaient engagé une équipe de sécurité pour s'assurer qu'ils restent à l'intérieur jusqu'à en être congédiés.

Quand Samsan s'ouvre à eux, Caesar s'arrête pour embrasser la ville du regard, et les dizaines de sorciers qui sont déjà dans la rue en train de vaquer à leurs activités malgré l'heure matinale. On est bien loin du traditionel britannique, et Caesar observe avec de grands yeux un métro sorcier filer à toute vitesse sur des rails flottants. La ville est bruyante, énorme, déroutante, et il se rapproche d'Irene comme par mécanisme, impressionné malgré lui par toute cette vie qui pulse au sein de la ville. Il se sent petit et ridicule, écrasé par la grandeur de cette métropole qui lui semble gigantesque à côté de tout ce à quoi il est habitué. Il lui jette un regard en biais, lui offre un sourire pourtant, encourageant et, il espère, rassurant. "Par où devrions-nous commencer?" lui demande-t-il, forçant un peu de joie factice dans sa voix et dans son sourire.
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MessageSujet: Re: iresar ⊹ no mistakes.   iresar ⊹ no mistakes. EmptyMer 27 Jan - 16:49
no mistakes
Caesar et Irene
Depuis qu’Irene a dit « oui je le veux » à Caesar, elle a l’impression que les liens qui la retiennent sont moins serrés. Bien sûr, les Park auront toujours une prise sur elle, même à des centaines de kilomètres d’elle, mais la belle se sent déjà plus libre. Elle n’a plus à réfléchir pour prendre une décision, aussi futile soit-elle. Elle n’a plus à peser les pour et les contres, penser à la réaction des Park et aux conséquences que ses actions peuvent avoir sur la famille. Elle peut enfin, ou presque, vivre sa vie comme elle l’entend, sans avoir des espions qui rapportent tout, sans avoir constamment l’impression d’avoir des yeux dans son dos. Elle est très loin de connaitre son mari et elle serait naïve de croire qu’il est inoffensif. Même si pour le moment, la construction d’une belle complicité est envisageable. C’est tout ce qu’elle souhaite. Il n’a pas besoin de l’aimer, juste qu’il ne la laisse jamais seule. Elle n’hésite donc pas une seconde lorsqu’il lui propose de faire le mur et d’aller découvrir Séoul ensemble. Cette petite escapade improvisée peut sembler ordinaire pour n’importe quoi, mais pour Irene c’est le premier pas vers sa liberté. Elle ne doit plus rien à ceux qui en ont fait une prisonnière de luxe. Elle enfile une robe sûrement trop voyante pour l’heure et demande à son époux de remonter la fermeture Éclair dans son dos. Un petit frisson la chatouille alors qu’il s’attelle à la tâche. Elle le sent prudent, comme s’il évitait tout contact avec sa peau avant de poser ses mains sur ses épaules. Elle se raidit machinalement et ne bouge pas jusqu’à ce qu’il s’écarte. "Merci." souffle-t-elle en réponse à son compliment et à son action. Elle se sent rougir bien malgré elle, n’ayant pas reçu une tonne de compliments dans sa vie. Elle ne sait pas comment réagir. Elle se dirige vers un miroir pour attacher ses longs cheveux en une queue de cheval basse et bien serrée. À travers la glace, elle observe l’homme alors qu’il attache sa chemise. Il semble pensif et tout aussi dépassé qu’elle par les événements. Lui aussi aimerait être ailleurs, peut-être même avec une autre personne? "Je suis prête!" Elle lui sourit. Elle attrape son sac et le suit vers la sortie.

Même si leur esquive n’est qu’une formalité, le cœur d’Irene bat d’excitation. Ce n’est pas la première fois qu’elle se sauve des barrières qu’on lui impose. Nombreuses sont les fois où elle a fait le mur sans attirer les soupçons de sa famille d’adoption, juste pour prendre l’air ou retrouver une personne en secret, mais cette fois-ci à une saveur différente. Elle ne fuit pas les mêmes personnes et c’est la première action qu’elle pose avec Kaz en tant que « couple ». Ça l’amuse plus que de raison. Les couloirs sont déserts à cette heure. Tous ceux qui pourraient s’inquiéter de leur absence sont sans doute en train de dormir à poings fermés ou en train de décuver. Ils n’ont vraiment aucune inquiétude à avoir. Lorsque son pied touche l’extérieur et que la fraiche du matin enveloppe tout son corps, c’est tout de même une nouvelle sensation qu’elle éprouve alors que la ville s’ouvre à eux. Elle a marché de nombreuses fois dans ces rues, mais c’est comme si c’était la première. Elle prend enfin le temps d’observer autour d’elle, alors qu’elle avait l’habitude de regarder ses pieds lorsqu’elle était accompagnée des Park ou d’un gardien. Ses yeux brillent devant l’immensité qui s’ouvre à elle. La coréenne sait que Séoul est grandiose, effervescente et animée, mais elle n’a jamais pu la visiter à sa guise. Elle est toujours allée strictement aux mêmes endroits. Elle fait aussi touriste que l’anglais à ses côtés. Elle aurait aimé l’entrainer dans des endroits obscures et peu connus, lui faire découvrir des secrets que seuls les vrais peuvent connaitre afin d’agrémenter sa visite, mais elle ne connait que des lieux prisés donnant sur les boulevards principaux et qui n’ont rien d’excitant. "Oh! Suis-moi!" Elle se souvient tout d’un coup d’un petit kiosque extérieur sur lequel elle est tombée par hasard avec une collègue, il y a quelques semaines. Elle y a mangé les meilleurs tteokbokki de sa vie. Rien à voir avec ceux du chef cuisinier des Park qui manquent cruellement de saveur. À la base, elle avait dans l’idée de trouver un petit restaurant tranquille dans lequel se poser pour manger doucement et sans se presser, mais finalement, elle se dit qu’elle doit lui montrer le marché. C’est un classique dans la Corée sorcière.  "Il y a un endroit dans le grand marché avec des tas de choix de bouffe de rue. Tu ne peux pas quitter la ville sans en avoir essayé! C’est toute une expérience." Elle semble s’y connaitre, mais dans les faits, elle ne s’y est pas rendue très souvent. Trop sale et animé pour les Park trop prudes. Elle se doute que ça ne doit pas être trop loin, mais elle a du mal à s’orienter.


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Taliesin de Briancourt
ORDER OF THE PHOENIX
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Date d'inscription : 16/08/2019
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Crédit : poésies cendrées (avatar). tumblr (gifs). inconnu & sylvia plath (quotes).
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Particularité : métamorphomage, animixé (Percival, un pangolin), illuminary (Venus), un huitième triton, un quart être de la forêt, occlumens novice.
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MessageSujet: Re: iresar ⊹ no mistakes.   iresar ⊹ no mistakes. EmptyMer 10 Fév - 20:04
"Oh! Suis-moi!" La soudaine injonction d'Irene, si discrète d'ordinaire, fait s'agrandir les yeux sombres de Caesar - et érige, en même temps, un énième petit sourire amusé sur ses lèvres. Apprendre à connaître sa femme ne va pas être une chose simple - mais tout semble plus aisé que prévu avec Irene, que ce soit l'échange de leurs voeux rigides et maladroits devant leurs invités, ou la nuit qu'ils ont passé et durant laquelle Caesar a prétendu être quelqu'un qu'il n'était pas. Mais qu'importe. Il a survécu à la cérémonie, il a survécu à leur nuit de noces, il survivre à leur mariage. C'est ce qu'il voulait, se rappelle-t-il (avec une pointe d'amertume). C'est ce qu'il voulait, ce qu'il devait faire, ce à quoi il était destiné depuis sa naissance: épouser une sorcière coréenne de sang-pur et avoir un bataillon de marmots tout aussi purs avec. Il s'y est préparé, n'a jamais douté que ce serait son avenir... et pourtant, une part de lui ne peut pas s'empêcher de lutter contre cette état de fait et d'être amer, triste à l'idée de toute sa vie sur lequel il doit désormais tirer un rideau comme si elle n'avait jamais existé.

"Il y a un endroit dans le grand marché avec des tas de choix de bouffe de rue. Tu ne peux pas quitter la ville sans en avoir essayé! C’est toute une expérience." Il a entendu parler des vastes marchés de Séoul, en a même visité un, une fois, sans pour autant toucher à la moindre nourriture présentée sur le stand. L'idée le dérange un peu (est-ce seulement propre?) mais il décide de faire confiance à Irene - autant commencer sur de bonnes bases. "Ça m'a l'air parfait, je te suis." Irene a l'air d'avoir confiance en elle et, rassuré à l'idée qu'ils ne vont pas se perdre, Caesar se permet d'observer d'un air curieux les immeubles et autres rues qui les entourent, s'abreuvant des couleurs et des formes pour nourrir son âme d'artiste qui ne dort jamais, gardant un oeil sur la silhouette d'Irene non loin de lui.

Quand ils arrivent vers le marché, il se rapproche d'elle par automatisme en voyant la foule qui s'y presse déjà. Il est un peu plus grand que la moyenne, ici, ce qui ne manque jamais de le faire sourire - et lui permet au moins d'être tranquille à l'idée de perdre Irene. Néanmoins, il se permet aussi d'attraper sa main dans la sienne. "Au cas où," dit-il d'une petite voix avec un sourire doux, alors qu'elle les mène plus profondément encore dans le marché.

Le nez de Caesar est envahi de multiples odeurs et son estomac gargouille un peu dans son ventre, alors qu'il pose un regard surpris et appréciateur sur la nourriture du stand devant lequel ils se sont arrêtés. Caesar a appris la cuisine coréenne traditionnelle de sa mère, à la maison, des recettes élaborées et sophistiquées qui ne ressemblent en rien à ce qu'il a sous les yeux, et il se sent un peu perdu. Et puis... elle est sûre que c'est propre? Il jette un coup d'oeil à Irene à côté de lui, serre un peu ses doigts dans les siens pour attirer son attention. "Je te laisse commander... ils me comprennent à peine quand je parle coréen," avoue-t-il comme si elle ne le savait pas déjà. Il avait plutôt confiance en son accent, avant, matraqué par Eun-Ji pendant des années pour le parfaire - mais il a dû rapidement se rendre à l'évidence qu'il manquait cruellement de pratique.
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MessageSujet: Re: iresar ⊹ no mistakes.   iresar ⊹ no mistakes. EmptySam 29 Mai - 15:09
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Caesar et Irene
Irene entraine Caesar dans son aventure. Elle n’a aucune idée où elle les mène. Elle y va plus au hasard et à l’instinct que par savoir. Elle est venue il y a à peine quelques semaines et certaines rues et éléments lui rappellent quelque chose. Elle tente de se remémorer le chemin qu’elle a pris à ce moment-là, mais sa mémoire lui fait défaut et elle s’en veut de ne pas avoir été plus attentive. Au bout de quelques minutes pourtant, l’odeur typique du marché pique son nez et son visage s’illumine. Ils sont sur la bonne voie. Elle n’a qu’à se laisser porter par les effluves sucrées, salées, aigres et fortes. En tournant un coin, ils font face à une foule immense. Les yeux de la nouvelle mariée s’ouvrent grands. Autant elle est surprise d’y découvrir autant de gens si tôt dans la matinée, autant, elle trouve le tableau beau. Rien ne laisse présager une telle effervescence quelques mètres plus loin. Le marché est bien caché de la rue principale et plus riche. Le contraste est époustouflant. Elle aime l’énergie qui s’en dégage, l’ébullition des lieux, la bonne humeur de chacun, les cris des marchands qui tentent de vendre leur marchandise et le mélange de la population. C’est vivant, c’est animé, c’est la vraie vie! Si ça semble dégoûter son mari, elle, ça l’amuse au plus haut point. Il lui prend la main « au cas où » qu’ils sont séparés. Elle est surprise, mais ne l’enlève pas et serre ses doigts. Elle apprécie le geste. La gêne s’estompe et apprennent à se faire confiance.

Elle emmène le britannique dans la foule en se fondant dans la masse. Elle pointe, informe et montre avec beaucoup d’empressement. Elle veut tout montrer en même temps. Elle veut s’imprégner de l’ambiance puisqu’elle sait qu’elle ne reposera pas les pieds ici de sitôt. Une vague de nostalgie l’envahit. Elle est heureuse de partir, quitter les Park et être plus libre, reste que la Corée et Séoul, c’est chez elle. Elle s’en veut d’avoir mis tout ce temps à explorer la ville grandiose qui la vue grandir. Il fallait bien que ça soit ses derniers instants dans la capitale pour qu’elle se décide à la visiter. Chassant cette mélancolie, elle s’arrête devant un kiosque aux parfums alléchants. Sur la pointe des pieds et le nez retroussé, elle examine la nourriture. Elle sent une pression sur ses doigts et tourne la tête vers Kaz. Il lui demande de commander pour ne pas attirer les moqueries dû à son accent un peu tranché. Elle lui sourit. Si elle ne veut pas se retrouver avec une anguille au beurre d’arachide avec un soupçon de citron, vaut mieux qu’elle s’en occupe. Dans un coréen naturel, elle discute longuement avec le marchand. Elle lui pose des questions et fait des choix, mais c’est difficile puisqu’elle ne connait pas les goûts de son mari. Elle ne sait pas s’il est difficile, s’il a des allergies ou des préférences. Finalement, elle choisit plusieurs plats assez standards et classiques de la cuisine coréenne. Le commerçant enveloppe leur repas dans un sac de papier légèrement graisseux. Irene se tourne vers Kaz pour qu’il s’en empare. "Je lui ai dit qu’on venait de se marier, alors il nous l’offre." Elle remercie d’un large sourire sincère l’homme derrière le stand et se faufile à nouveau dans la foule pour en ressortir à l’opposé de l’endroit où ils sont arrivés. Après quelques minutes de marche dans le labyrinthe de ruelles, ils débouchent sur un parc avec un petit lac tranquille. Rien à voir avec le chaos du marché. Elle s’installe à un banc et ouvre le sac. "Alors, nous avons des tteokpokki. Ce n’est pas vraiment un petit-déjeuner, mais il faut vraiment que tu y goûtes. " Elle ouvre le contenant et le dépose à côté d’eux, sentant l’odeur qui se dégage. Elle a faim! Elle fouille à nouveau dans le sac et continue d'énumérer ce qu’elle a choisi pour eux. "Des bâtons de maïs à la vapeur et des mini-kimbaps." Elle garde le dernier récipient pour la fin. Ça aussi c’est nouveau. De choisir. Elle n’a jamais eu ce loisir. On lui a toujours imposé sa nourriture sans lui demander ce qu’elle préfère. On a toujours pris pour acquis qu’elle aimait tout.



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Crédit : poésies cendrées (avatar). tumblr (gifs). inconnu & sylvia plath (quotes).
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MessageSujet: Re: iresar ⊹ no mistakes.   iresar ⊹ no mistakes. EmptyJeu 10 Juin - 15:48
Caesar écoute avec attention le début de la conversation entre Irene et l'homme se tenant derrière le stand, mais finit par se détourner - déjà las d'avoir à se concentrer pour comprendre le coréen familier bien trop rapide qu'ils parlent - pour observer la rue autour d'eux. Caesar n'a jamais eu tant l'impression d'être une petite fourmi perdue dans un monde trop grand pour elle. Londres est une grande ville, évidemment, et qui a une large population - mais du côté sorcier, à part lors de la semaine de la rentrée à Diagon Alley, Caesar n'a jamais vu une telle foule. Il ignore même si il y a dans tout le Royaume-Uni autant de sorciers qu'à Samsam...Tous les gens qu'il a sous les yeux sont des sorciers. Cette pensée est étrange mais, aussi, réconfortante. Vu l'engouement avec lequel Irene s'est engagée dans les rues de la ville, peut-être qu'elle aimerait bien retourner y vivre un jour. L'idée de quitter l'Angleterre est étrange mais pas aussi alien et impossible qu'elle aurait pu lui paraître il y a quelques années. Ou quelques mois.

Caesar refuse de se laisser submerger par la vague de mélancolie qu'il sent gonfler dans sa poitrine, et préfère plutôt se concentrer de nouveau sur le stand de nourriture. "Ça a l'air délicieux," intime-t-il à Irene qui a fini de commander, en observant l'homme de l'autre côté du stand se mettre à rassembler de la nourriture dans des boîtes en plastique. Quand il leur tend un sac en papier, Caesar lâche la main d'Irene pour s'en emparer et fait un mouvement pour récupérer son porte-feuille, généreusement garni en wons sorciers. "Je lui ai dit qu’on venait de se marier, alors il nous l’offre. - Oh." Caesar arque les sourcils, peu habitué à ce genre de cadeaux, et salue machinalement l'homme derrière le stand d'une inclination rigide de la tête avant de suivre Irene pour quitter le marché.

Même si il aimait l'énergie de ce dernier, il est rassuré de voir la foule s'éparpiller et a l'impression de pouvoir respirer un peu mieux quand ils arrivent dans un petit parc. Quelques sorciers sont en train de finir leurs routines matinales et Caesar les regard d'un air curieux en s'asseyant sur un banc, laissant Irene ouvrir le sac qu'il a posé entre eux deux. Ils vont manger en plein air, comme ça... c'est tellement détendu et tristement inédit pour lui. Mais vu le sourire ravi et impatient qui demeure sur les lèvres d'Irene, qui a l'air d'avoir faim, Caesar a bien du mal à se dire que c'est une mauvaise chose. "Alors, nous avons des tteokpokki. Ce n’est pas vraiment un petit-déjeuner, mais il faut vraiment que tu y goûtes. Des bâtons de maïs à la vapeur et des mini-kimbaps." Ça fait beaucoup de nourriture et Caesar sent son estomac se serrer. "Ça a l'air parfait. Bon appétit."

Caesar s'efforce de goûter tout ce qu'il y a de présenté devant lui, malgré ses réticences quant à l'apparence de certaines de ses nourritures. Lui et Irene mangent en silence, mais ce n'est pas un silence pesant ou désagréable, au contraire. Ils commentent parfois le goût d'un ingrédient ou d'un autre, et Caesar lui révèle avec un sourire penaud qu'il n'est ni habitué aux épices, ni à la cuisine traditionnelle de sa mère. Il se souvient bien mieux de la cuisine occidentale préférée par son père: les croque-monsieurs de célébration, le mac and cheese du réconfort, le Sunday roast dominical ayant toujours le don de faire froncer le nez d'Umma, et le reste. Mais la nourriture est bonne, et il a plus d'appétit qu'il ne le pensait, alors il ne se prive pas de tout essayer et de se resservir du bout de ses baguettes en bois quand il en a envie.

Il est rapidement repu ceci dit, et soupire d'aise en relevant les yeux vers Irene. "En échange, je t'emmènerai dans le meilleur restaurant de Londres," lui promet-elle avec un sourire placide. "On a beaucoup à apprendre l'un de l'autre." Une ridule s'installe entre ses sourcils. "Alors je dois te prévenir... je suis complètement incapable en cuisine. Ou pour la plupart des tâches domestiques... non pas que je m'attende à ce que tu t'en occupes," rajoute-t-il précipitamment. "Mais on devra sans doute engager de l'aide, à moins que tu veuilles manger des toasts au beurre tous les jours dans une maison poussiéreuse..."
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MessageSujet: Re: iresar ⊹ no mistakes.   iresar ⊹ no mistakes. EmptyLun 27 Sep - 14:17
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Caesar et Irene
Après le vacarme du marché, la sérénité de ce parc est plus que le bienvenu. Ils s’installent sur un banc faisant face à un lac. Du coin de l’œil, Irene observe les réactions de Caesar sur la nourriture qu’elle lui fait découvrir. Elle sourit en le voyant hésiter avec un petit soupçon de dégoût dans le regard. C’est vrai que quand on ne connait pas la cuisine coréenne, elle peut sembler peu savoureuse et très douteuse, mais dès que les papilles gustatives touchent aux aliments, c’est l’explosion de saveurs et de textures. On est vite surpris par le goût. Tout se marie à la perfection. La preuve qu’il ne faut pas juger par l’extérieur. Elle apprécie qu’il fasse l’effort de goûter et qu’il ne repousse pas tout sans même avoir donné leur chance aux repas. Ça démontre qu'il essaie. Il semble même aimer, se resservant dans les différents contenants. Au moins, il sait comment se servir de baguettes pour manger. Il ne part pas de si loin.

Ils mangent doucement, sans se presser. Elle profite du moment, se doutant que ça n’arrivera pas très souvent une fois installés dans leur manoir avec leurs activités respectives et son nouvel emploi qui lui tord déjà l’estomac. Ils parlent peu, mais juste assez pour qu’elle apprenne à le connaître d’avantage, lui et sa famille disparue. Elle sourit sans se forcer. Elle essaie de s’imaginer les plats occidentaux qu’il nomme et elle sait déjà que les rôles seront inversés et qu’elle sera probablement aussi sceptique lorsqu’elle devra les déguster à son tour. Elle se dit qu’elle aurait aimé rencontrer sa belle-mère pour avoir un peu de sa Corée natale dans son Royaume-Uni d’accueil. Elle aurait été moins dépaysée tout d’un coup. Les questions concernant ses parents et sa famille lui brûlent les lèvres, mais elle a peur qu’il se referme comme une huitre et que leur bulle s’effondre. Benjamin lui a rapidement mentionné que le sujet est encore tabou et qu’il vaut mieux attendre. "Peut-être qu’on pourrait mélanger les deux cultures lors des repas. Pas que des repas anglais et occidentaux, mais aussi du coréen?"

Elle se sent plus à l’aise avec lui. Leurs épaules se touchent et elle ne sursaute pas. Elle ne bouge pas non plus pour rompre le lien. Il lui dit qu’il va l’inviter dans les plus beaux restaurants et ça lui fait plaisir qu’ils aillent déjà des projets, aussi minimes soient-ils. Il veut l’intégrer dans sa vie, doucement. Il veut la sortir, l’a montrer, lui faire découvrir son monde, faire en sorte qu’elle se sente à l’aise. "J’ai très hâte de découvrir ces restaurants." Elle a pu en avoir un aperçu lors de leur rencontre avec son parrain Nam Joon et Celyn. Elle n’avait pas beaucoup mangé à ce moment-là, mais les odeurs avaient éveillés ses sens. Ce n’est que partie remise. Elle rit, en prenant soin de cacher sa bouche avec sa main délicate, lorsqu’il lui dit qu’il ne s’y connait pas en cuisine et en tâches domestiques et qu’ils devront engager pour avoir de l’aide. Elle n’est pas surprise par cette affirmation. "Je sais préparer quelques plats, mais je n’ai jamais pris un plumeau dans mes mains ou appris les sorts de nettoyage." Elle a été élevée pour être la parfaite hôtesse et femme de maison, mais ça n’incluait pas de faire la vaisselle. Ce n’est pas digne de son nom et de son rang lui répétait Na-Woon. "Nous aurons donc besoin d’aide, c’est sûr." Malgré son désir de se séparer des Park et d’indépendance, Irene ne se sent pas prête à jouer les ménagères et à passer ses journées à nettoyer et à cuisiner. Encore moins de manger des toasts dans la poussière. "Oh, j’ai un autre plat à te faire découvrir. Si tu as encore un peu de place. " Du sac, elle en retire un dernier contenant qu’elle ouvre et lui met sous les yeux. "Alors, ce sont des vers à soie marinés au soja. Ça a l’air pas très rassurant, mais je t’assure que c’est délicieux!" Le dernier défi. Elle se demande si Caesar va le relever.


Merci à tofu pour les plats iresar ⊹ no mistakes. 422440023

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