BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

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 STUDY THE DARKNESS ⊹ poppy

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MessageSujet: STUDY THE DARKNESS ⊹ poppy   STUDY THE DARKNESS ⊹ poppy EmptyMar 29 Sep - 22:38
STUDY THE DARKNESS
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avril 2007 | @poppy tsai-keegan


« Venez chez moi ce soir, vers 20 heures, si vous êtes libre », que tu as dit à Poppy, lui rédigeant ton adresse à Muswell Hill sur un coin de parchemin, ton écriture nette et carrée détachant clairement comment faire apparaître la porte lourdement enchantée. Un simple sourire accompagnant la proposition, comme si ce n’était en rien gênant d’inviter une collègue à venir chez toi, alors que vous n’êtes pas spécialement amis.

La sorcière n’a pas semblé être déstabilisée outre mesure et alors que les cloches à ta porte résonnent dans toute la maison, tu peux seulement constater qu’elle a accepté ton invitation à venir discuter en privé. Loin du Ministère et des curieux. À la bonne heure ! « Entrez », que tu l’accueilles sans davantage de bavardage. Vous êtes deux à ne pas apprécier le small talk : tant mieux, ça aussi. Tu sembles même sincèrement content de la voir, alors que vos interactions à la Tsai-Liang sont toujours cordiales et efficaces. Tout ce que tu demandes. Tu t’effaces pour la laisser entrer et découvrir la maison londonienne au style vieillot, à la décoration plutôt sobre, plongée dans la semi-obscurité et le calme. Que le piano du salon qui enchaîne les notes par magie, chassant à peine la solitude du maître des lieux. Les traces d’une vie avec un adolescent surtout contenues à la chambre dudit ado, à quelques photos éparpillées là où la sorcière n’aura pas l’occasion de les voir ; celles d’une vie de famille à trois, balayées sans remords. « Suivez-moi. Un geste vers l’escalier. Désolé de vous faire monter jusqu’au dernier étage, mais je préfère discuter de ces affaires dans mon bureau. » Comme si l’alchimie n’était pas gravée dans chaque pièce de la maison, ou n’était pas une part entière de toi. C’est que tu as pris bien soin de particulièrement protéger ledit bureau d’étude des fouineurs en tout genre, des aventureux avides de secrets, des oreilles qui peuvent traîner à travers les murs parfois grignotés par la magie.

Le piano se fait plus ténu à chaque marche et une fois au dernier étage, sous les puits de lumière qui ne laissent voir à cette heure que le ciel nocturne voilé de nuages, tous les bruits sont étouffés. Un silence surnaturel, bourdonnant, si chargé magiquement qu'il semble physique, palpable. Dans l’étude aux murs recouverts de bibliothèques, les lumières sont tamisées, le thé déjà chaud déposé sur la table basse. Les fauteuils presque trop confortables (tu as le sommeil tellement facile dès le moment où tu te reposes), lorsque tu t’y installes, prêt à entendre l’Oubliator.

« En quoi puis-je vous aider ? », résonne ta voix calme et chaude, qui ne cache pas ta curiosité.
Elle a parlé d’alchimie. Et au contraire de la quasi totalité des alchimistes de ce damné pays, toi, tu n’as guère de scrupules à partager ton savoir.
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avril 2007 | @silver marsh
Ils ne se connaissaient que peu, l'un dans l'autre, d'une de ces relations typiques, tissées au Ministère dans le cadre de leurs fonctions ; la réputation de Marsh avait précédé aux questions initiées par la vue des cercles tracés à même ses avant-bras. Poppy, attirée par les savoirs magiques comme un moustique attiré par la lumière, avait peiné à en détacher son regard, la première fois ; elle y était seulement parvenue pour remonter jusqu'à ses yeux dorés, et lui demander s'il s'agissait de pentagrammes. La discussion avait embrayé sur les runes et l'alchimie, effleurant leurs héritages familiaux respectifs sans y plonger réellement – elle avait attendu la fois suivante, des semaines plus tard, pour décrocher une discussion plus approfondie au sujet de cet art dont elle ne connaissait que la théorie.

Qu'il l'invite chez lui n'était qu'une façon de garantir qu'on ne les entendrait pas ; aussi Poppy s'y rendit-elle, après un rapide passage chez sa mère (elle préférait largement faire un crochet chez elle plutôt que chez ce qui était devenu, au retour de Thomas, une moitié de chez elle), à vingt-heure tapantes. Silver l'accueillit avec toute son éloquence, et elle franchit la porte de la demeure, qui, de l'extérieur, ne payait pas de mine, comme la plupart des domiciles sorciers cachés dans Londres.

La magie imprégnait chaque mur, un fourmillement sourd, perceptible à ses sens affûtés de sorcière ; son regard parcourut les glyphes familiers ancrés à même le squelette de la maison, chaque détail retenant son regard habitué à ne se saisir que des informations pertinentes – il retomba sur le dos large de Silver, tandis qu'ils gravissaient les escaliers, chaque marche les faisant se rapprocher de la source de cette magie concentrée, presque tangible sous le souffle de Poppy. Jet, perché sur son épaule, baignait dans ce halo de puissance comme un Selkie dans l'eau ; de légers frissons, électriques, parcouraient la peau de la sorcière sous ce formidable déploiement de magie.

La porte de l'étude se referma derrière eux ; en s'avançant, Poppy embrassa la pièce du regard, puis s'assit en face de Silver, dans le siège qui lui semblait le plus désigné. « En quoi puis-je vous aider ? » La voix tranquille du sorcier la ramena à lui, quittant la lecture des tranches de grimoires, dans la bibliothèque ; elle défit le bouton de sa cape, adressant un de ses habituels sourires crispés au sorcier. « Je n'ai pas besoin d'aide, pas exactement, enfin... » Jet battit de son aile valide, l'interrompant quelques secondes ; l'oiseau bondit sur le dossier de son siège, et Poppy en profita pour retirer entièrement sa cape d'extérieur. « L'alchimie m'intéresse. » La cape était coincée sous elle : elle s'interrompit de nouveau, souleva une fesse pour en dégager l'habit et le poser à côté d'elle, retrouvant ensuite le regard de Silver, et reprenant comme si de rien n'était : « J'aimerais apprendre. Simple curiosité personnelle. » Il n'était pas sans ignorer, depuis leur discussion, que sa mère et sa tante étaient des runistes réputées, ayant servi la cause Mangemort, en coulisses, depuis la Première Guerre ; que les Tsai-Liang versaient dans toute forme de magie était un fait autrement moins connu, sur lequel Poppy ne s'était pas épanchée encore. « L'usage que vous en faites, avec les runes... Enfin bref », conclut-elle, avec un sourire gêné, comme si son discours suffisait parfaitement à expliciter ses motifs.
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Chaque expression que produit la sorcière manque de naturel - les sourires crispés, les regards qui s’égarent, les gestes toujours trop raides. Quelque chose qui lui rappelle son fils, comme si Poppy n’avait socialement jamais quitté le stade gênant de l’adolescence. Qui lui rappelle lui-même, parfois, lorsque sa rigidité prend le pas sur l’aisance assurée qu’il affecte sans peine. « Je n'ai pas besoin d'aide, pas exactement, enfin... » Le regard court sur la corneille qui bat de l’aile sur l’épaule de la sorcière et saute sur le dossier du fauteuil, entraînant une série de mouvements qu’il étudie sans semblé le moins du monde dérangé par tous les gestes. La cape dégrafée, retirée, « L'alchimie m'intéresse, un pan de tissu coincé sous une fesse, J'aimerais apprendre. Simple curiosité personnelle. » Curiosité compréhensible, pour celle qui a côtoyé les merveilles des soeurs Liang et sait quelle magie peut créer les symboles et systèmes complexes des runes et de l’alchimie, pour peu qu’on apprenne à vraiment les comprendre et les maîtriser.

« L'usage que vous en faites, avec les runes... Enfin bref. » Tes yeux dorés se plissent légèrement, la bouche serrée pendant quelques secondes avant de se relâcher pour laisser passer sa réponse à la demande esquissée : « Je peux vous enseigner les bases de l’alchimie, et tu ne te soucies guère que ta famille maternelle trouverait scandaleux que tu partages ainsi les secrets familiaux avec une néophyte, mais vous ne serez pas en mesure de l’utiliser avec les runes. » Tu te penches vers la table basse pour y récupérer une tasse de thé, comptant sur celle-ci pour te garder en éveil encore quelques temps. Tes ongles claquent pensivement contre la porcelaine, alors que tes prunelles s’égarent vers les bibliothèques, comme déjà à la recherche des ouvrages appropriés, avant de revenir à la Tsai-Liang : « Vous en savez suffisamment pour comprendre pourquoi cette association est dangereuse, y compris pour quelqu’un d’expérience. » Toi-même, tu ne portes aucun tatouage runique, te refusant à ce que les deux langages se nuisent, te nuisent, que les deux magies s’opposent sans jamais s’incorporer. Ta maison est ton oeuvre la plus achevée mêlant les deux langages magiques et tu dois encore rattraper les erreurs arrogantes d’il y a dix ans, alors que la colère et le goût amer de la revanche teintaient tes dessins appliqués. La réflexion, la prudence, sensiblement infirmée par la blessure à vif.

Une gorgée de thé. « Vous n’avez pas votre agrégation de runiste », et ce n’est pas une question. Plutôt un simple constat. Presque un rappel que tu sais très bien que dans ce domaine, elle est encore tout juste une amatrice. Que tu considères son intérêt encore plus curieux, en ce sens, sans pourtant la juger. Tu connais les soeurs Liang, bien que tu n’aies jamais eu l’honneur de travailler à leurs côtés, à peine de poser les yeux sur les systèmes complexes élaborés par leurs soins. Les runistes, comme les alchimistes, tendent à protéger leurs secrets,. Tu les connais, et tu connais un peu, à peine, Poppy, et tu peux simplement être intrigué, te demander ce qui se trame dans cette tête intelligente aux réactions souvent si décalées. Tu n’es pas là pour la sous-estimer non plus. À peine pour comprendre l’étendue de cette fameuse curiosité personnelle ; et ce que tu pourras en retirer. « Que voulez-vous faire ? »


Dernière édition par Silver Marsh le Ven 16 Oct - 7:26, édité 2 fois
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avril 2007 | @silver marsh
« Je peux vous enseigner les bases de l’alchimie, mais vous ne serez pas en mesure de l’utiliser avec les runes. » Peu importe, souffla-t-elle intérieurement, une lueur d'intérêt renouvelée par cet accord facile, que Marsh lui avait déjà donné à moitié en l'invitant chez lui. Sa réputation ne lui faisait pas défaut, et en cela, Poppy lui était reconnaissante : sa propre famille n'avait fait le secret de ses pratiques que pour une question de survie, lorsque le Lord avait disparu et que la traque avait commencé, lorsqu'elle était encore à Poudlard. Elle ne comprenait qu'à moitié la nécessité de garder ce savoir au sein d'un cercle élitiste, quand on le dispensait si ouvertement durant deux ans, à Poudlard – c'était couper l'opportunité à d'autres, potentiellement plus doués et plus intéressés, et une preuve de fermeture d'esprit sensible dont Silver ne semblait pas s'embarrasser. « Vous en savez suffisamment pour comprendre pourquoi cette association est dangereuse, y compris pour quelqu’un d’expérience. »

Poppy eut un de ces sourires crispés, comme pour enrober les souvenirs d'années d'études, de réprimandes, d'accidents à la gravité échelonnée. « En effet », répondit-elle en se penchant pour prendre sa tasse de thé, le geste fendant l'air lourd de magie, déclenchant une étincelle électrique à même sa nuque. Elle savait pertinemment ce que les excès magiques pouvaient amener, pour en avoir été le témoin, pour en avoir été la victime, à moindre mesure. Elle se connaissait assez pour savoir que cela représentait encore un danger : s'arrêter à temps avait toujours été un problème. « Vous n’avez pas votre agrégation de runiste. » Poppy l'imita, prenant une gorgée de son thé en miroir, ravalant avec elle les éventuels sursauts d'un ego mal placé – à sa propre surprise, Silver ne semblait pas l'en juger, évoquant simplement les faits tels qu'ils étaient. « Je n'ai pas non plus d'agrégation de Légilimancie. » Elle esquissa un léger sourire, souffla discrètement à la surface de sa boisson ; son statut n'était un secret pour personne (il n'y avait qu'à voir le cercle empreint d'appréhension que l'on traçait autour d'elle, au Ministère), quand bien même son niveau en runes était, après toutes ces années, risible face à celui de ses deux aînées. « Que voulez-vous faire ? » « Je n'en sais rien, pour l'instant », fit-elle honnêtement, sans ambages, en reposant sa tasse sur sa coupelle sans y boire. Elle pinça légèrement les lèvres, en détournant un instant le regard pour rassembler les quelques mots qui résumeraient au mieux ses motivations. « Curiosité scientifique, disons... (elle revint à ses yeux dorés, brillant comme un feu sur le décor sombre, chargé de particules magiques du bureau de Silver) J'aimerais voir si l'alchimie et la magie de l'esprit pourraient se parler, l'une avec l'autre. » Moduler les souvenirs, modeler le paysage de l'esprit, avec l'alchimie... Poppy réprima un léger frisson d'excitation, frottant le bout de son index contre l'anse de sa tasse en porcelaine ; elle observa Silver un bref instant, en surface, sans chercher à percer le sérieux un peu raide du sorcier – pour l'instant. « Je vous paierai, bien sûr, autant qu'il le faudra. Ou souhaiteriez-vous un échange ? » ajouta-t-elle, sans se formaliser du fait que tout se déroulait avec une simplicité presque évidente, pour couler si naturellement vers les spécificités techniques de leur accord.
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« Je n'ai pas non plus d'agrégation de Légilimancie. Touché », que tu accordes dans un sourire entendu. Les diplômes ne font pas tout (n’en déplaise à ce désormais légume d’Harris) et il serait idiot de se fier à leur absence pour juger les capacités de Poppy. Ce que tu ne fais pas. Pas alors que tu es curieux de savoir ce qu’elle compte faire de cet apprentissage, point anodin lorsque débuté tardivement. « Curiosité scientifique, disons… J'aimerais voir si l'alchimie et la magie de l'esprit pourraient se parler, l'une avec l'autre. » Le frisson d’excitation de la Tsai-Liang te traverse tout autant qu’elle, comme transporté par le poids de la magie qui vous enveloppe. Ou peut-être tout simplement parce que cette curiosité scientifique, comme elle la nomme, ne te laisse absolument pas indifférent. « Ça, c’est intéressant », abondes-tu, l’étincelle de tes prunelles se transmettant à tout ton corps, qui acquiert une posture un peu moins… rigide, certainement, alors que la possibilité évoquée par Poppy est définitivement très intéressante. L’alchimie est une magie capricieuse, où la moindre erreur peut être fatale, là où la magie de l’esprit est aussi terriblement délicate. Les deux ensembles pourraient faire des ravages. Pourraient faire des merveilles. L’empreinte des symboles alchimiques sur des souvenirs, sur un esprit nettoyé, sur l’âme rebelle qui refuse de plier. L’immatériel et le matériel liés, inextricablement.

Les épaules se relâchent, lorsque le dos se cale plus confortablement contre le fauteuil. Que la tasse apporte une autre gorgée de thé à tes lèvres, pratiquement machinale, pour occuper le visage, la bouche qui meurt de demander plus de détails. Tu veux déjà en savoir davantage. « Je vous paierai, bien sûr, autant qu'il le faudra. Ou souhaiteriez-vous un échange ? » Tu balaies l’idée d’un paiement d’un mouvement de la main, comme si tu trouvais l’idée ridicule. Tu n’es pas là pour donner de véritables cours, après tout, tu n’iras pas la faire payer alors que c’est elle qui va trimer dur. Alors que tu vas partager ton savoir. Partager, mais pas sans contrepartie. Un échange, qu’elle a dit. La tasse de thé reposée sur la table basse, tu te penches vers l’avant pour exposer ton offre : « Vous aurez besoin de supervision, avec vos cobayes, parce qu’il y aura cobayes, très évidemment, elle n’ira pas faire ses essais sur des prisonniers d’une quelconque réelle valeur pour le gouvernement, d'un magister alchimiste. » Pas difficile de voir où tu t’en vas, avec cette déclaration évidente. Elle ne va pas non plus créer des cercles alchimiques de Merlin sait quoi pour en imprégner un esprit avec des bases de débutante. De quoi se lobotomiser elle-même au passage.

Ta voix basse porte la conclusion sans plus de fioritures : « Laissez-moi l’être. » Ça semble presque raisonnable. Une simple précaution. Une façon de s’assurer que la magie ne se retourne pas contre elle. Le regard prudent et averti de l’expérience. Presque raisonnable, et tout aussi certainement malsain, dans l’essence même de la demande.
Vous n’avez jamais prétendu que tout ceci devait l’être, de sain.
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avril 2007 | @silver marsh
« Ça, c’est intéressant. » Poppy put reconnaître l'étincelle vive qui éclaira le regard doré de Marsh ; c'était l'étincelle qu'on pouvait lire dans le regard des férus de magies anciennes sous leurs formes les plus pures, un mélange de curiosité et d'expectative, parfois décalée quant au sujet de leur enthousiasme – un mélange qu'elle avait pu lire dans ses propres yeux, plus d'une fois, confrontée à son reflet dans les orbes immenses de son ancien maître de Légilimancie. Il était encore trop tôt pour pouvoir tirer des conclusions quant à cet homme qu'elle connaissait de réputation, matinée des quelques échanges qu'ils avaient pu avoir, au Ministère – mais ce fut avec l'étincelle ancrée sur sa rétine que Poppy continua de peaufiner les détails de leur accord, qui n'avait, en aucun cas, des airs de négociation. Ils semblaient tous deux assez détachés des secrets de leur pratique sans être néanmoins désinvoltes quand à cette dernière – Poppy appréciait son ouverture d'esprit et sa franchise, un vent de fraîcheur dans les milieux intellectuels qu'elle traversait malgré elle depuis son retour au Royaume-Uni.

Il balaya l'idée d'un paiement de la main, et reposa sa tasse ; Poppy garda la sienne sur sa coupelle, suivant les inflexions du corps de Silver, qui faisait tourner dans ses mains la balle qu'elle venait gentiment de lui renvoyer. C'était un autre indice ; les gens comme eux ne recherchaient ni la gloire, ni l'argent – des denrées futiles face au savoir que l'on pouvait échanger. « Vous aurez besoin de supervision, avec vos cobayes, d'un magister alchimiste. Laissez-moi l'être. » Le regard de Poppy passa d'une pupille noire à l'autre, un contraste saisissant avec les disques mordorés qui les ceignaient chacune. Il n'y avait pas à demander pourquoi ; aussi Poppy, devant l'évidence qu'il lui présentait sans s'en cacher, eut un rire léger, bref, l'expression de sa surprise face à tant d'honnêteté. « Vous êtes le seul que je connais qui accepterait de m'apprendre, de toute façon », scella-t-elle tandis que son sourire se muait en un sourire léger sur ses lèvres. Si elle avait, dans le fond, entièrement le choix de refuser, elle ne voyait aucune bonne raison de le faire ; avoir un magister à ses côtés, durant ses expériences, était un gage de sûreté rassurant, et quand bien même elle ignorait encore à quel point il valorisait les limites, elle avait l'assurance qu'il les retiendrait juste à temps, si elle s'apprêtait à faire un pas de trop dans l'abysse. « Je peux m'arranger, les soirs de semaine... Quelles sont vos conditions ? »

Combien de fois par semaine, pour quelle durée ; quelles restrictions à respecter, hors de la supervision de son professeur improvisé – autant de questions qu'elle balayait d'une seule, avant d'en ajouter une autre : « Vous ne vous êtes jamais intéressé à la magie de l'esprit ? » Et elle reprit une gorgée de thé, après y avoir baissé les yeux un instant pour en sonder l'onde noire ; tout semblait obscur, dans ce bureau lourd de magie, et Poppy s'y trouvait parfaitement à son aise, s'enrobant de ces particules comme d'une couverture familière, rassurante, pleine de promesses.
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La sorcière rit : tu aimes bien ce rire véritable, qui remonte jusqu’aux yeux de Poppy et résonne agréablement dans la pièce à l’ambiance feutrée, qui étire sur ton visage un tout aussi sincère sourire en réponse. La magie crépite une seconde, autour de vous deux. « Vous êtes le seul que je connais qui accepterait de m'apprendre, de toute façon. » Et de ça… tu en es heureux, Silver. Tu n’aimerais pas qu’un.e autre lui enseigne, vérité qui se trace peu à peu dans ton esprit devenu désormais très curieux de Poppy Tsai-Liang et de ses ambitions. « Je peux m'arranger, les soirs de semaine... Quelles sont vos conditions ? Mon horaire est suffisamment libre pour une à deux rencontres les soirs de semaine, selon ce qui vous convient. Lundis et jeudis ? » Ton horaire n’a pas changé depuis des années, privilège de l’expérience au sein des HWW et du tatouage morbide à ton avant-bras gauche, qui te garantit les meilleures heures et des vacances assurées. La liberté de consacrer deux soirs par semaine à Poppy.
De prendre bien soin, ces soirs-là, de faire disparaître la poignée de la porte entre chez Gina et chez toi.

La mage reprend une gorgée de thé, te livre une nouvelle question au passage : « Vous ne vous êtes jamais intéressé à la magie de l'esprit ? Tu mesures la question pendant quelques secondes, reprenant ta propre tasse en main le temps d’une gorgée. J’ai toujours eu le sentiment que le temps dédié à la magie de l’esprit serait du temps volé à l’alchimie », que tu déclares, alors que depuis l’enfance, tu as été attiré par l’art de ta famille. Celui des runes s’y est adjoint, par ses nombreuses ressemblances avec les symboles que tu connaissais déjà sur le bout des doigts et besoin de combler ta soif de savoir. Tu aimes la complexité de l’alchimie, ses mystères, ses complexes équations que ton esprit rigoureux assemble, décode, déchiffre comme une multitude casse-têtes secrets. « Ce sont deux arts qui demandent beaucoup de précision, de patience et de doigté, mais je crains qu’être doué dans l’un ne me promet pas de l’être dans l’autre. » Tu n’es pas là pour te complaire dans la fausse modestie, ou pour prétendre que tu n’as pas travaillé toute ta vie pour atteindre ton niveau actuel en alchimie. Tu tends même la joue, d’une certaine façon, acceptant que tu ne peux malheureusement pas être doué en tout - le commentaire déclaré avec pourtant un sourire un peu amusé, devant ton propre aveu. Voire même, sceptique.
Bien sûr que si tu mettais dans l’Occlumancie et dans la Legilimancie autant d’efforts que tu en as mis dans l’alchimie, tu y serais doué. Tu n’en doutes même pas vraiment.

Un geste de la main pour désigner la pièce dans laquelle vous êtes. « Je ne vous conseille pas de vous y essayer ici, d’ailleurs », et elle comprend certainement bien pourquoi, sans même que tu lui expliques ce qu’il en est. Poppy Tsai-Liang te fait l’impression d’une sorcière particulièrement… perceptive, si pas toujours douée pour la sociabilité (tu ne peux pas lui en vouloir, tu es toi-même parfois un peu à l’ouest des interactions normales). Un avantage de la Legilimancie, que tu décides, de l’habitude de lire l’esprit avant même de réellement le lire ; de comprendre et percevoir la magie dans sa subtilité. Pas besoin de connaître les cercles alchimiques invisibles à ses yeux pour les sentir et surtout, sentir leur effet, qui se fait bien souvent écrasant pour ceux qui entrent pour la première fois chez toi.
Tu es plût qu’elle ne le soit pas, elle, d’écrasée, intimidée.
(un jour peut-être sauras que la jade a changé tout son rapport à la magie, et peut-être en seras-tu envieux)

Un certain défi s’inscrit dans tes prunelles, sur ton visage. Tu reposes ta tasse et tu détaches les boutons aux poignets de ta chemise, les deux premiers sous ton cou. Les gestes délibérés, alors que tu ne quittes pas le regard si sombre, presque noir, de Poppy. « À moins que vous ne voulez vérifier l’efficacité de mes protections magiques. » Et de se coller un redoutable mal de crâne au passage, bien sûr. Un simple jeu, pratiquement inoffensif, mais si elle veut le tenter, tu es bon joueur. Ce n’est qu’ainsi que vous pouvez vous améliorer mutuellement, n’est-ce pas ?
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avril 2007 | @silver marsh
Lundis et jeudis – Poppy hocha légèrement la tête pour marquer son accord, bénéficiant, à défaut de posséder la Marque, de l'avantage d'être responsable de son propre bureau. Il y avait des chances que Foresee les laisse souffler un peu, après le grand ménage de Brighton, et Poppy entendait bien faire valoir son droit de supérieure si les circonstances l'exigeaient ; la perspective de verser dans cet art ancien qu'était l'alchimie, sous la guidance d'un magister de la trempe de Marsh, était particulièrement grisante – et lui permettait, accessoirement, de ne pas avoir à se confronter à Thomas d'insupportables heures de plus, deux fois par semaine. « J’ai toujours eu le sentiment que le temps dédié à la magie de l’esprit serait du temps volé à l’alchimie. » « Du temps savamment volé », commenta-t-elle au-dessus de sa tasse de thé, un sourire légèrement crispé aux lèvres ; si elle respectait les pratiques magiques telles que les runes, l'alchimie, et les rituels qui échappaient à sa connaissance, la Légilimancie tenait une place particulièrement importante dans sa vie – dans sa façon d'être, d'agir, de penser, une part d'elle-même, tout comme l'alchimie faisait intégralement partie de Silver.
Il n'y avait qu'à voir l'éclat doré de ses yeux, surnaturel, au prisme du voile de magie flottant dans l'air. « Ce sont deux arts qui demandent beaucoup de précision, de patience et de doigté, mais je crains qu’être doué dans l’un ne me promet pas de l’être dans l’autre. » Poppy esquissa, en silence, l'ourlet d'un autre sourire, considérant un instant le sorcier et sa fausse modestie avant de reprendre une gorgée de thé. Elle ne voulait pas prendre le risque de flatter son ego (une récurrente, chez les maîtres en tout genre), et il était encore trop tôt, dans leur relation, pour plaisanter sur son propre échec runique.

Poppy, au geste de Silver, jeta un bref coup d'oeil au-dessus de son crâne – là où l'air semblait le plus tangible et le plus sombre, avant de revenir au maître des lieux. « Je ne vous conseille pas de vous y essayer ici, d’ailleurs. » Poppy inclina légèrement la tête sur le côté, en reposant sa tasse sur sa coupelle, baissant un instant les yeux pour ce faire ; elle s'interrompit avant même de parler, ravalant ses doutes faussement embarrassés, lorsqu'elle croisa le regard rivé sur elle de Marsh, déboutonnant ostensiblement les premiers boutons de chemise – brillait dans ses yeux un éclat légèrement provocateur, appelant au défi. « À moins que vous ne voulez vérifier l’efficacité de mes protections magiques. » Poppy cilla légèrement, comme pour saisir pleinement les implications de cette invitation.

Elle ne jouait plus, depuis des années ; elle en avait connu, des sorciers lui proposant de tâter les confins de leur esprit, pour « l'expérience » ; mais Silver l'invitait à se heurter à ses barrières alchimiques, le fruit de sa propre pratique tissé à même l'air, et il n'y avait en jeu aucun type de gain particulier. Si ce n'était, peut-être, du respect, de l'admiration, l'occasion de voir par elle-même la puissance de cette pratique dans laquelle elle s'apprêtait à plonger. « Je suis sûre que vos protections sont redoutablement efficaces », commença-t-elle tandis que son regard descendait jusqu'aux quelques boutons de moins de sa chemise, comme pour englober le relâchement volontaire dans sa tenue, et le standing de son adversaire. « Mais vous avez piqué ma curiosité. » Ses yeux revinrent aux siens, tandis que fleurissait un autre sourire, débarrassé de l'embarras authentique des interactions sociales – sa main avait déjà filé jusqu'à son étui à baguette, et elle reposa prestement sa tasse, ses gestes précis contrastant avec la gaucherie qu'elle affichait parfois dans sa façon d'être. Elle se décala jusqu'au bord du canapé, faisant croasser Jet, qui la suivit le long du dossier. « Regardez-moi dans les yeux. » Et avec un sourire d'expectative, elle plongea dans les yeux de Silver en agitant sa baguette – sans une formule, car prendre au dépourvu faisait partie de ses habitudes bien faites d'Oubliator (et de joueuse).

Elle sentit sa magie pulser avec une force soudaine, comme un souffle de vent la poussant vers l'avant, droit sur l'esprit de Marsh – et immédiatement une courbe, déviant sa trajectoire hors du chemin offert par ses yeux, les deux disques noir et or échappant à sa poigne alors qu'elle les effleurait, les pensées de Marsh chuintant, lointaines (un rire de femme, un claquement de porte), contre sa magie.

Cette dernière décrivit un virage et revint, comme un balancier, droit sur son propre crâne – Poppy l'évita de justesse, saisissant le boomerang fait de sa propre force pour le tordre, et agripper de nouveau les deux orbes devant elle.

Il y avait un mur, entre son esprit et le sien ; un mur réverbérant contre lequel Poppy se pressa avec le même élan, grattant contre les enchevêtrements complexes – et elle se risqua à y donner un violent coup d'épaule, un craquement éclatant sur le silence de leurs magies-obstacles.
De nouveau sa magie fondit sur elle ; cette fois, Poppy plongea dans son propre crâne, et se heurta à ses pensées, projetées à l'envers, une expérience désagréable qui la fit jurer.

Elle cilla trois fois, et se sortit à grand-peine de la vase pâteuse de son esprit.
Il lui fallut une seconde pour reprendre pleinement possession de ses sens, et de faire le point sur les yeux de Marsh – les disques n'avaient pas bougé, pourtant si proches et si inaccessibles à ses élans de légilimancie, habituée à ce que peu de regards lui résistent. « C'est uniquement avec l'alchimie, que vous avez fait ça ? », demanda-t-elle avant même de penser à reprendre le souffle, une surprise sincère sur ses traits, teintée d'admiration, tandis qu'elle passait d'une pupille à l'autre. Ce n'était pas un rituel de magie noire, ni le tracé familier des runes ; que l'on puisse tisser des sorts complexes par le biais de l'alchimie était pour le moins fascinant. « Impressionnant. Et très, très intéressant, décidément... » Elle ferma les yeux en pressant un instant ses paupières, s'humectant ses lèvres, devenues sèches devant ce retour de flammes psychiques, avant de nouveau poser son regard, brillant d'impatience, sur Silver. « Est-ce que nous pourrions commencer ce soir ? »
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À ta proposition, Poppy est libre d’accepter, comme de refuser, bien que tu as une nette préférence pour le premier choix. Ta nature est compétitive, elle aime être testée, éprouvée, mise en danger, et autant tu ne crains pas vraiment qu’elle puisse traverser les barrières magiques, autant tu éprouves un certain frisson d’anticipation qu’elle réussisse. « Je suis sûre que vos protections sont redoutablement efficaces », tu te laisses détailler par ses prunelles sombres et tu remontes les manches de ta chemise dans le même assortiment de gestes lents. Le sourire de défi de se faire ravi, large, lorsqu’en quelques mots supplémentaires, elle accepte le défi, avoue qu’il a piqué sa curiosité. C’est bien tout ce que tu demandes, n’est-ce pas ? Elle t’intrigue, Poppy Tsai-Liang et sa corneille à l’aile froissée, ses manières gauches effacées dès que sa baguette sort de son étui, son nouveau sourire paré de quelque chose de bien plus sincère.

Tu l’imites, assis tout au bord de ton propre siège, sans cacher une hâte définitivement déplacée, laissant tes yeux se poser momentanément sur Jet, puis sur la baguette pointée sur toi. « Regardez-moi dans les yeux. » Un cillement, les prunelles qui remontent aux oreilles. L’assaut est inattendu et dans l’instant bref avant que la magie érige ses murailles, tu sens l’oeil curieux de Poppy se poser sur ton esprit, jusqu’à celui-ci semble s’effacer, échapper à son regard pénétrant et aux doigts tendus de la Légilimancie. Les protections alchimiques savamment et patiemment tissées érigées en protection infaillible (ou tu l’espères), s’ancrant aux tatouages de tes bras, de ton torse, de tes cuisses pour puiser à même ton énergie encore davantage de puissance. Tu peux sentir la Legilimens, à l’extérieur du mur magique qui se dresse entre vos esprits, alors que le tissage complexe de l’alchimie se fait souple et perceptible là où ses poings semblent cogner, là où les ongles grattent et fouillent, là où l’épaule se fracasse pour forcer une issue. Rien ne cède sous la pression. Le mur ne fait que se plier, tel un roseau, et avec la même force, renvoyer la magie vers celle qui l’attaque. Une onde impitoyable qui s’écrase comme une vague brutale contre le propre esprit de Poppy, et la mer lentement se retire, alors que la sorcière semble revenir dans cette pièce. Comme on sort d’un rêve éveillé, ou d’une presque noyade.

« C'est uniquement avec l'alchimie, que vous avez fait ça ? Uniquement ça », et par Salazar, sens-tu comme ton propre souffle est coupé ? Comme il est court, comme si tu étais celui qui est allé à l’assaut ? Ce qui brille dans tes prunelles, ce n’est plus une simple curiosité, ni même l’éclat paresseux de la magie qui vous entoure, qui s’y reflète comme autant de paillettes et de particules. C’est quelque chose de bien autre. Ça n’a rien à voir avec ton arrogance, ni ta fierté, qu’importe les compliments de Poppy, et tout à voir avec cet intérêt partagé qui brûle tout à fait entre vous deux. « Est-ce que nous pourrions commencer ce soir ? Oui. » C’est répondu presque trop rapidement, avec une avidité nouvelle qui suinte dans ta voix grave, et tu ris à voix haute de toi-même, de ton impatience devant l’idée d’enseigner à une sorcière si douée.

« Laissez-moi aller chercher quelque chose à manger, Poppy, de plus consistant que du thé. Du vin, aussi, qui rendra définitivement cette séance d’études agréable, bien que tu es désormais tout à fait détendu, alors que les cartes sont mises sur table. Tu ne peux pas voir tout ce que contient le jeu de ta camarade, ton élève, dans la simplicité de votre entente, mais ce que tu vois te satisfait. Mettez-vous à l’aise. Regardez dans la bibliothèque si quelque chose vous plaît. » Tes yeux, eux, ne mentent pas à ce sujet alors que tu te lèves et qu’avant de quitter le bureau pour les étages inférieurs et le piano qui n’a pas cessé de jouer, tu jettes un dernier regard à Poppy.
Toi aussi, tu regardes quelque chose, quelqu’un, qui te plaît.
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