BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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riley gallagher
two imperfect people looking at each other and — in spite of all of the inevitable disappointments and misunderstandings and failures — believing in each other anyway. You know from experience that you can work with someone who has flaws. You’re not worried about that. What you need to know is that you won’t accept less than you deserve, just for the sake of having love in your life.
Cormac ne sait pas trop comment il en a fini là, mais il est plutôt content au final. Dennis lui a dégoté un vieux maillot de bain jaune vif un poil trop petit pour lui, ainsi qu'une paire de lunettes de soleil scandaleuse qui lui bouffe la moitié du visage, et il est désormais en train de barboter joyeuse dans le fond de la "piscine" qui occupe le fin fond du jardin. On est bien loin de ses longues baignades dans les diverses rivières qui entouraient leur camp du Lake District mais, avec un sort de silence et en fermant les yeux, Cormac peut profiter du soleil qui tape depuis quelques heures - une occurence rare pour ce petit mois de mai, mais appréciable. Avec un verre de Coca dans une main, et l'autre flottant distraitement à la surface des vingt centimètres d'eau de la iscine gonflable de jardin.
Il aurait bien troqué le soda pour un joint roulé par Riley, mais il pense qu'elle commence à en avoir marre qu'il la taxe et de toutes manières, il n'a pas envie de voir la journée passer en un clin d'oeil: il préfère encore en profiter, de l'eau, du soleil, du Coca, et oublier pendant un bref instant combien la maison de Sheffield le rend malheureux.

Il ouvre les yeux dans un sursaut quand la porte de derrière s'ouvre sur le patio improvisé, et se redresse un peu en reconnaissant Riley qui a l'air bien partie pour le rejoindre. "Oh, hey. I'm in the pool right now. Cormac," la prévient-il maladroitement en la voyant s'approcher, déjà en maillot de bains. Il ne sait pas trop où poser ses yeux, se rappelle qu'elle ne peut pas le voir, se dit que c'est encore pire si elle ne peut pas le voir la regarder, et décide finalement qu'il réfléchit trop et garde ses yeux tournés vers le ciel en rougissant. "I'll scoot over." Il se décale un peu dans l'eau, s'éclaircissant la gorge en même temps, attrapant une gorgée de Coca avec fébrilité - une nouvelle addiction, avec la pizza, le sucre et le fromage étant apparement deux vices auxquels il était imperméable avant, et desquels il ne peut plus se passer depuis que Dennis lui a fait essayer. "Dennis said he'd join later, maybe." Il se dit que peut-être elle n'a pas forcément envie de passer trop de temps seule avec lui. Ils s'entendent bien, la plupart du temps mais pas toujours, c'est toujours un peu compliqué à vrai dire: elle lui prend la tête pour rien, et inversement.
Mais aujourd'hui est une bonne journée et, loin de l'atmosphère parfois étouffante de la maison de Sheffield, même si elle se tient encore à quelques dix mètres de lui. Perdu au fond du jardin, Cormac est, pour la première fois de son arrivée, heureux.
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Pretty little fears
May 2007 - Sheffield
tw:consommation de drogue

Peu de choses mettent Riley réellement en joie ; elles se compteraient presque, à vrai dire, sur les doigts de la main. Elle aime le sentiment de plénitude mêlé à celui de manque soudain après avoir fini roman hypnotisant. Elle aime s’occuper de la récolte, dans la salle de culture où ils font pousser leurs plants de cannabis, l’odeur herbacée de la weed fraîche ne quittant pas ses doigts pendant des heures et le son sec lorsqu’elle coupe les branches. Plonger son visage dans la fourrure de Ruairi lorsqu’elle se blotti contre l’animal dans le tipi du salon. Écouter Dennis lui décrire la couleur qu’il a choisi pour elle, et le laisser teindre ses cheveux en écoutant ses récits de l’extérieur, les effluves de la coloration dans les narines. La dernière, elle n’a que peu l’occasion de s’y prêter, la rendant plus appréciable encore de par son caractère exceptionnel : profiter de la piscine gonflable lorsque le soleil commence à pointer le bout de son nez.

Enfiler son maillot de bain est la première pensée qui lui a traversé l’esprit ce matin, devant le bulletin météo, lorsque la présentatrice a évoqué d’exceptionnelles températures pour un mois de Mai dans le Nord de l’Angleterre. Après un bête et simple contretemps - rencontrant par mégarde son lit alors qu’elle s'apprêtait à se changer, et s’y écrasant pour une sieste légère de quelques heures -, c’est ce que Riley finit par faire, une satisfaction sensible à l’idée de pouvoir barboter au calme dans le jardin pour la première fois de l’année. Elle a toujours aimé l’eau, et quand bien même la piscine gonflable est bien éloignée des loch dans lesquels elle se baignait l’été avec ses frères, lorsqu’elle était enfant et adolescente, elle trouve un confort certain à se rafraîchir ainsi, la tête vidée et le bas du corps dans l’eau.

Suivie par Ruairi, Riley pousse la porte donnant sur l’arrière de la maison, les lunettes de soleil sur son nez prévenant les rayons lumineux d’agresser ses pupilles claires. La présentatrice du bulletin météo n’a pas menti - elle peut déjà sentir taper sur la peau découverte par son maillot de bain deux pièces être réchauffée par le soleil, qui balaye le jardin d’une luminosité bienvenue. "Oh, hey. I'm in the pool right now." Riley s’interrompt en entendant la voix de Cormac s’élever devant elle. Elle n’a pas vraiment anticipé la possibilité que l’un de ses nouveaux colocataires puisse avoir la même idée qu’elle - rien de surprenant, au vue de la journée radieuse qui couvre Sheffield.

Étrangement, Riley est presque soulagée que, des trois, ce soit Cormac qui a déjà pris place dans le pataugeoire dégoté il y a quelques étés de cela ; elle n’a pas pris le temps de vraiment faire la connaissance d’Anthony, et, quand bien même elle apprécie sa force tranquille, elle n’est jamais très à l’aise avec Michael - il y a quelque chose à son propos, qu’elle ne saurait décrire, qui la plonge toujours dans une certaine anxiété. A l’inverse de ses deux compagnons, la présence de Cormac a tendance à lui être plutôt agréable ; certes, leurs personnalités peuvent parfois entrer en collision, créant de passagères tensions, mais cela ne lui empêche pas de trouver, la plupart du temps, la compagnie du résistant sympathique.

"Cormac", l’entend-elle préciser lorsqu’elle s’approche de la piscine, lui arrachant un sourire en coin. "I know." Elle peut entendre les remous de l’eau lorsque Cormac se décale, et apercevoir en même temps les reflets brillants du soleil à sa surface, attirant son regard alors qu’elle glisse un premier pied pour jauger la température du bassin. "Dennis said he'd join later, maybe.Hm, I wouldn’t be so sure about that, I’m quite confident I heard him laugh with Anthony upstairs. My boy is easily distracted, you know." Une pointe d’affection dans la voix, elle finit par rejoindre Cormac dans l’eau, s’asseyant, lui semble-t-elle à en juger par la silhouette à proximité, à ses côtés. Sans équivoque, cette piscine gonflable est réellement l’un de ses cinq plaisirs favoris ; Riley s’en rend compte en se retrouvant dans les vingt centimètres d’eau, près de son colocataire.

Un genoux légèrement replié, elle penche la tête en arrière pour attraper les quelques rayons de soleil caressant son visage - et après quelques secondes de silence, elle bascule à nouveau la nuque en avant pour allumer le joint dans sa main, qu’elle coince entre ses lèvres avec un faible sourire. Riley a tendance à oublier, à quel point la fumée salvatrice peut être tant appréciée, quand elle est aspirée dans un cadre sortant de sa routine - devant la télévision ou dans son lit, sans trop y réfléchir. "I know you don’t really like it here, but you have to admit this isn’t too bad."
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Cormac garde les yeux résolument rivés vers le ciel derrière ses lunettes de soleil, même en sentant Riley s'approcher de la piscine du coin de l'oeil. "Hm, I wouldn’t be so sure about that, I’m quite confident I heard him laugh with Anthony upstairs. My boy is easily distracted, you know." Cormac arque les sourcils sans répondre, à part le léger "hm-hm" qu'il espère a des accents sincères, comme si il savait de quoi Riley parlait. Anthony and Dennis are a thing? pense-t-il dans le secret de son crâne. Il est définitivement confus maintenant. Il pensait qu'Anthony et Michael... c'est un peu compliqué, tout ça (et il se rend compte qu'il est véritablement le dernier mis au courant de toutes ces histoires...), et puis... wait, Dennis est gay?
Consterné, Cormac croise les bras en réfléchissant à toutes ces nouvelles informations, alors que Riley s'assied à côté de lui dans la piscine, lui jetant seulement un coup d'oeil en l'entendant faire crisser un briquet. "I know you don’t really like it here, but you have to admit this isn’t too bad." Cormac sourit légèrement en l'entendant, se tournant un peu vers elle dans l'eau. "Yeah, it's not too bad," approuve-t-il, en roulant un peu des yeux. "It's great." Entre la chaleur du soleil qui lui picore la peau, l'agréable fraîcheur apportée par l'eau et la compagnie, Cormac ne peut pas trop se plaindre.

Parce que c'est vrai qu'il aime bien parler avec Riley, que ce soit pour commenter les émissions stupides qui passent à la télévision, ou pour discuter de manière philosophique sur tel ou tel sujet - Cormac, porté par la weed, s'est aussi trouvé une âme de poète qui la fait bien rire. Il fait confiance en son jugement, et même si elle est vraiment exaspérante parfois, il l'aime beaucoup. "Can I hit some?" demande-t-il d'une petite voix, après qu'elle ait inhalé un peu de son joint, se fendant d'un sourire quand elle le lui tend. "Thanks." Sa première expérience l'a laissé un peu confus, presque mal à l'aise, mais Cormac a vite fini par s'habituer à la weed et à ses effets salvateurs. Que ce soit pour s'endormir plus facilement ou juste pour oublier ce qui le rend malheureux, le remède de Riley est devenu le sien. Et puis de toutes façons, ce n'est pas comme si on avait besoin de lui ailleurs: il a bien le droit de s'assommer autant qu'il veut, si ça veut dire cesser de se faire du mourron pendant quelques secondes.
Il lui rend le joint après deux bouffées, soupirant d'aise en s'enfonçant un peu dans l'eau. "I wish you could see how brightly yellow my bathing suit is. Dennis found it and you would find it ridiculous. You ever seen a canary? It's like this colour: a bright, acid yellow. Like as a kid, when I would draw anything, I would put the sun in the corner of the page, and choose the brightest yellow I could find to fill it, you know? That kind of yellow. Sun yellow." Même avant que la weed ne fasse véritablement effet, Cormac s'invente bavard avec Riley, plus détendu avec elle qu'il ne l'a jamais été avec Anthony par exemple. Peut-être parce qu'il n'a jamais perçu la moindre malice chez Riley, et qu'elle ne l'a jamais fait se sentir comme si il était le dernier des idiots. "Today's a beautiful day indeed, Riley. Also, is Ruairi allowed in? Because he looks like he wants to jump in."
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Pretty little fears
May 2007 - Sheffield
tw:consommation de drogue

”Yeah, it's not too bad” Les lèvres de Riley s’étirent légèrement, alors qu’elle penche la tête sur le côté, non mécontente d’entendre Cormac acquiescer ses paroles, avec une certaine réserve. Depuis qu’ils ont pris l’habitude de parler, une fois la glace brisée, elle a bien été obligée de reconnaître que si leur situation est gênante pour elle, elle n’a également rien d’évident pour le sorcier. Elle s’est retrouvée à faire ce qui pourrait vaguement ressembler à des efforts ces deux dernières semaines, principalement depuis qu’il lui a révélé être malheureux chez eux - ses propos faisant écho à son propre malaise, à d’anciennes blessures mal cicatrisées, à ses premiers mois à Sheffield à tourner en rond dans la maison vide. Si elle peine à croire que cela puisse changer la donne, Riley espère au moins qu’elle parvient, dans ses bons jours, à lui rendre la situation plus supportable, ne serait-ce qu’un peu. ”It’s great.”Yeah, it is.” Elle relève la tête vers le ciel, fermant les yeux derrière ses lunettes de soleil pour profiter des quelques rayons qui balayent la peau de son visage, de sa douce chaleur qui lui donne, un instant, l’impression d’être parfaitement paisible.

”Can I hit some?” La voix un peu gênée de Cormac la fait faiblement sourire - il semble toujours mal à l’aise, quand il demande ainsi l’autorisation pour tirer sur son joint, même après en avoir partagé un certain nombre tous les deux ces dernières semaines. Riley tend la main dans le vide, les doigts de Cormac se refermant sur les siens un instant pour s’emparer du joint. ”Of course you can.Thanks.” Peut-être Riley devrait-elle avoir honte, d’avoir refilé cette mauvaise habitude qu’est la sienne à son colocataire, lui qui ignorait jusqu’à l’existence de cette drogue avant de mettre les pieds à Sheffield. Il y a pourtant quelque chose de rassurant, d’étrangement satisfaisant même, à pouvoir confortablement partager sa consommation avec l’un des nouveaux résidents de la planque - comme un pont, un lien faible, balayant toute peur d’être jugée, et facilitant un certain laisser-aller aux côtés de l’autre.

”I wish you could see how brightly yellow my bathing suit is. Dennis found it and you would find it ridiculous.” Un rire léger file entre les lèvres de Riley, remontant ses doigts le long de la paume de Cormac lorsqu’il lui rend le joint en collant sa main contre la sienne - un geste devenu naturel avec Dennis et Lee au fil des années, toujours un peu maladroit avec son nouveau partenaire de fumette, quand bien même elle apprécie qu’il s’y soit rapidement fait. ”Yeah?You ever seen a canary? It's like this colour: a bright, acid yellow. Like as a kid, when I would draw anything, I would put the sun in the corner of the page, and choose the brightest yellow I could find to fill it, you know? That kind of yellow. Sun yellow.” Une autre habitude qu’a prise Cormac, que de partir dans de précises descriptions, lui prêtant ses yeux aux travers de tirades qui semblent couler naturellement - une attention qui lui tire toujours un sourire, attentive à ses mots, faisant l’effort de se concentrer sur ce qu’il tente de peindre pour elle, souvent avec succès, comme s’il parlait le même langage qu’elle avec aisance. ”Oh boy, Dennis, why?”, sort-elle en secouant la tête dans un rire détendu, tirant une longue bouffée sur son joint, une jambe rabattue contre son torse quand elle relève la tête vers le ciel pour y recracher la fumée - et elle espère, une seconde, que son petit frère a fait un choix plus judicieux pour sa couleur de cheveux que pour celle du short de Cormac.

”Today's a beautiful day indeed, Riley. Also, is Ruairi allowed in? Because he looks like he wants to jump in.” Aussitôt, le regard clair de Riley se détache du sorcier, balayant les alentours pour discerner la silhouette de l’animal - sans grand succès, ses pupilles ne captant que les tâches lumineuses des rayons qui se reflètent dans l’eau. ”Is he? Hope you don’t mind, he really likes water. Ruairi baby, come here! Come on!” Elle tourne sa tête à droite et à gauche, sans trop savoir où se trouve le chien, continuant à l’appeler avec un sourire, le coeur résolument léger en cet après-midi ensoleillé, comme si on avait ôté le poids qui la rend nerveuse ces derniers temps. Un hoquet de surprise lui échappe lorsque Ruairi décide finalement de les rejoindre, et saute sans qu’elle s’y attende, le poids de l’animal retombant dans la piscine soulevant une vague d’éclaboussures dont Riley se protège par réflexe en se recroquevillant sur sa droite, les traits froissés. ”Ruairi!” Il lui faut quelques secondes pour se rendre compte qu’elle s’est accrochée dans son sursaut à Cormac, une main arrimée à son épaule et l’autre serrée en un poing contre son torse. La résistante cille furieusement, reculant d’abord son visage qu’elle tourne vers lui avant de reprendre ses mains maladroitement, un faible sourire sur les lèvres. ”Oh sorry.” Elle peine à retenir un rire bas, pouvant sentir son visage s’empourprer à l’idée de s’être complètement collée contre Cormac si naturellement, sans trop y réfléchir. ”He has no idea how big he is”, poursuit-elle pour cacher la gêne légère dans sa voix, pour finalement lui tendre le joint en étendant ses jambes devant elle. ”I hope I didn’t burn you, sorry.”
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tw: consommation de drogue

Il n'aurait peut-être pas dû prononcer son nom à haute voix parce qu'en l'entendant, Cormac peut voir Ruairi se redresser et lui adresser un regard qu'il pense interrogatif, penchant adorablement la tête sur le côté. Mais, obéissant et sage, il ne fait pas un mouvement en direction de la piscine gonflable qu'il renifle curieusement depuis quelques instants. ”Is he? Hope you don’t mind, he really likes water. Ruairi baby, come here! Come on!” Cormac jette un regard en coin à Riley, amusé d'entendre la voix adorable qu'elle utilise quand elle s'adresse à son chien, et se fige en voyant le chien se préparer à bondir. "Oh boy." Il rit quand l'animal saute dans l'eau, l'éclaboussant lui copieusement même alors que Cormac se tortille pour y échapper, se tournant machinalement vers Riley à côté d'elle - tant pour essayer de prendre le moins de place possible malgré son corps massif, que pour la protéger elle de cette vague inattedue. ”Ruairi! - Jeez." Cormac rit un peu, tendant une main en direction du chien qui vient s'y presser aussitôt.

Oh sorry.” Cormac se rend seulement compte d'à quel point Riley était proche de lui quand elle s'excuse et se recule. Il tourne la tête vers elle et, la voyant rougir, sent son propre embarras lui empourprer les joues. "It's alright, haha." Il est un peu confus, préférant plutôt se tourner vers Ruairi et enfoncer ses doigts dans ses poils. ”He has no idea how big he is. - It's cute." Il sourit un peu en attirant Ruairi vers lui, qui se laisse faire avec entrain, et se détache seulement du chien pour attraper le joint que lui tend Riley. ”I hope I didn’t burn you, sorry. - You didn't, uh, it's fine." Ses doigts effleurent les siens en récupérant la weed, qu'il amène ensuite à ses lèvres pour en inspirer une longue bouffée. Il se détourne, mais garde un oeil en coin sur Riley, il ne sait pas trop pourquoi. "Oh, wait-- oh no, don't put your paw here, ouch- okay." Ruairi lui grimpe dessus, et à moitié sur Riley, et s'étale sur leurs genoux en posant sa tête dans les bras de sa maîtresse. Cormac peut à peine bouger mais peu importe, il baisse une main pour caresser la fourrure trempée du chien en souriant, tenant toujours le joint miraculeusement sec de l'autre.

"Here." Il rend le joint à Riley et se laisse aller contre le dossier de la piscine derrière lui, son bras effleurant un peu son épaule - il ne se défait pas de ce contact, fermant les yeux sous ses lunettes de soleil. "You know," Il sourit un peu, un sourire qui s'entend dans sa voix quand il continue: "no need to manipulate your dog if you're just trying to get handsy with me, Gallagher."


Dernière édition par Cormac McLaggen le Mer 7 Oct - 10:54, édité 1 fois
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Pretty little fears
May 2007 - Sheffield
tw:consommation de drogue

Riley récupère sa main lorsqu’elle sent Cormac s’emparer du joint, détournant dans un même temps la tête pour la tourner vers Ruairi qu’elle peut entendre s’approcher d’eux, un faible sourire flottant sur son visage qui vient balayer la gêne malvenue de s’être retrouvée contre la peau nue de son colocataire. "Oh, wait-- oh no, don't put your paw here, ouch- okay." Évidemment, encouragé par les caresses et la présence des deux sorciers, l’animal vient prendre ses aises sur eux en s’étalant de tout son long sur leurs genoux, Riley réceptionnant sa lourde tête sur ses jambes dans un rire bas. Elle se dit parfois qu’elle n’aurait peut-être pas dû l’habituer, lorsqu’il était chiot, à s’installer comme si de rien n’était sur n’importe qui - ce qui était mignon quand il ne faisait que trente centimètres, peut se révéler parfois encombrant maintenant qu’il a atteint une taille massive. "See? Told you he’s convinced he’s a small dog", glisse-t-elle à Cormac avec une pointe d’humour, ses doigts venant gratter le sommet du crâne de Ruairi avec affection. Lorsque le sorcier lui tend à nouveau le joint, Riley déplie sa main gardée au sec contre le dossier de la piscine - évidemment, elle prend toujours soin de laisser une main hors de l’eau, un réflexe parmi tant d’autres développés au cours des années -, s’en emparant pour le porter à ses lèvres, parfaitement détendue désormais sous les effets familiers et bienvenus du cannabis, qui enroulent autour de ses pensées un cocon confortable, nécessaire.

Riley se laisse à son tour aller contre le dossier, la tête légèrement inclinée vers le ciel pour recracher la fumée épaisse, avant de sentir le bras de Cormac s’étendre jusqu’à son épaule. Elle doit se faire violence pour ne pas, par réflexe, tourner son visage vers ce contact qui, sous la surprise, accélère doucement son rythme cardiaque - et plus encore, quand elle remarque que le résistant n’a pas l’air de vouloir le rompre. Riley maudit intérieurement ses réactions ; que son coeur bondisse pour si peu est puéril. Assurément, elle a passé l’âge de rougir lorsqu’on la frôle de la sorte - pourtant, elle-même ne se résout à reculer son épaule pour se dégager du bras de Cormac. "You know, no need to manipulate your dog if you're just trying to get handsy with me, Gallagher." Cette fois, elle ne parvient à se retenir de rabaisser son visage vers lui, soudainement pris d’un rire nerveux en l’entendant. Bien sûr qu’il s’agit d’une blague de sa part. Cela ne l’empêche pas d’arrondir les yeux derrière ses lunettes de soleil, et de laisser un faible doute s’installer dans sa boîte crânienne. "I am what now?", demande Riley dans un rire, pour finalement revenir tirer sur son joint une longue bouffée, comme si cela parviendrait à chasser le rouge qui est revenu s’emparer de ses joues.

La sorcière lui offre un nouveau sourire, les sourcils froncés, soufflant la fumée dans sa direction. "You’re the one getting handsy here, McLaggen." Pour souligner son propos, elle colle légèrement son épaule contre le bras de Cormac, preuve irréfutable qu’il a initié ce contact - dont aucun d’eux deux ne se soustrait, toujours. Elle marque une courte pause, quelques secondes à peine, le temps qu’il faut au fil de sa pensée pour savoir où se poser exactement. Et ce dernier choisit la direction opposée à celle dictée par le reste de son corps : sans que Riley ne sache vraiment quand, ils sont sûrement devenus assez proches et à l’aise l’un avec l’autre pour se faire ce genre de blagues. C’est plus simple ainsi, que d’envisager ce shift difficilement perceptible comme réel - elle était pourtant plutôt douée pour le détecter, avant, à Wolverhampton, avec Lee, avec les autres. Désormais, cela lui semble impensable.

Alors Riley chasse ces vagues pensées pour se tourner plus franchement vers Cormac, son épaule glissant dans le creux de son bras. "Is this how you hit on girls?", demande-t-elle avec sarcasme avant de relever ses lunettes de soleil sur le sommet de son crâne, sans trop y prêter attention, pour mieux distinguer la silhouette de son colocataire, révélée par les puissants rayons de soleil balayant le jardin. Évidemment, que Cormac n’est pas en train de flirter. Et Riley se déteste, en réalisant que cela ne la dérangerait pas autant qu’elle voudraait bien le croire. Elle place le joint entre leurs deux visages, pour le lui rendre, avant d’ajouter en étirant ses lèvres : "I’m no expert, but it’s quite smooth. I’d give a seven out of ten."
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tw: consommation de drogue, very bad flirting

Riley rit légèrement et Cormac sourit pour lui-même, trouvant ce son - plutôt rare, malgré ses ricanements et sourires habituels - agréable et rafraîchissant. L'insouciance est quelque chose d'inhabituel pour les membres de l'Ordre, et lui paraît parfois tellement absurde: ne devraient-ils pas être en train de s'insurger et de se battre, plutôt que de se dorer la pilule au soleil, le cul enfoncé au fond d'une piscine gonflable?
Sauf qu'il faut encore vivre, au moins un peu, profiter du soleil et de la weed et du bonheur simple de juste passer du temps avec ses amis - sinon, se battre ne sert à rien. "I am what now?" Cormac se tourne vers elle, amusé par son sourire. Il a les joues roses, mais Riley quant à elle a viré pivoine, ce qu'il trouve adorable: il voulait juste la teaser un peu, et ça semble marcher du feu de dieu. Enfin quelque chose qui la fait réagir véritablement. "I said you were manipulating your dog," répète-t-il d'un ton entendu. "You’re the one getting handsy here, McLaggen." Il rit en la sentant presser d'autant plus son épaule contre son bras. "More like shouldersy." Et il ricane de sa propre bêtise, accompagné des effluves de weed, et de la sensation légère qui l'habite depuis que Riley l'a rejoint dans l'eau.

Elle a ce talent incontestable pour rendre les choses difficiles faciles, il trouve. Lorsque, paniqué, il lui a raconté toute l'histoire avec Anthony et Michael, Riley - même si elle ne s'est pas dérangée pour partager avec lui le fond de sa pensée - lui a explicité plein de choses d'une voix posée et réfléchie, et en utilisant des mots qui ont résonné avec Cormac et sont restés avec lui. Il aime beaucoup ça à propos d'elle. "Is this how you hit on girls?" Riley s'est rapprochée, d'autant plus pressée contre lui. Elle lui semble si petite, ils sont véritablement sortis de deux moules différents. Si petite et si jolie, avec ses yeux clairs qui apparaissent derrière ses lunettes, Cormac relevant à son tour les siennes pour mieux la regarder. "I don't know, what do you think?" Il attrape le joint qu'elle lui tend avec plaisir. "I’m no expert, but it’s quite smooth. I’d give a seven out of ten. - A seven?!" Cormac rit légèrement, glissant la weed entre ses lèvres avant d'inspirer, gardant la fumée dans sa poitrine pendant un moment avant de la cracher en direction du ciel, loin de Riley. "That must means that it's working, then." C'est une plutôt bonne note, du moins il pense.

Il ferme sa main, sous l'eau, et l'articulation de ses poings effleure la taille de Riley; très vite, Cormac pose de nouveau sa main sur Ruairi, le caresse lentement avec un air gêné sur le visage qu'elle ne peut pas voir... tant mieux. Il y a un petit silence, alors que Cormac se détourne pour se dédier au chien, le caresser avec plaisir après avoir rendu son joint à Riley (notant avec plaisir leurs doigts qui s'effleurent, chaque contact désormais amplifié par leur conversation et la peau de leurs bras se touchant), tout pour ne pas être confronté à son regard scrutateur - comme si elle pouvait voir la jolie teinte rouge de ses joues et du bout de ses oreilles. Le silence est plutôt confortable, comme toujours entre eux, mais est coloré d'une nouvelle teinte, bariolé du poids des mots qu'ils ont échangé. "Is it?" demande-t-il au bout d'un moment, lui jetant un regard en biais. "Working?"
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Pretty little fears
May 2007 - Sheffield
tw:consommation de drogue

"A seven?!" Le rire de Riley se joint à celui de Cormac, léger, et pourtant empreint de cette insidieuse et grisante sensation de faire un pas vertigineux vers l’inconnu. Une avancée incertaine qu’elle ignore en reprenant plutôt sa main quand son colocataire s’empare du joint qu’elle lui tend, détournant le visage pour le tourner vers le ciel, une toile constellée qui se dessine à travers ses lunettes de soleil. Si elle ne laissait pas ses pensées vagabonder vers d’autres horizons, comme elle le fait si bien dès qu’il s’agit de ne pas s’attarder sur un point précis, sûrement Riley parviendrait-elle à noter le caractère inhabituel de leur échange - même s’il est préférable de pencher du côté de la taquinerie amicale. Le feu qui habite toujours ses joues n’a sûrement rien à voir avec la chaleur inconfortable qu’elle a pu ressentir lorsque Cormac s’est endormi dans sa chambre la semaine dernière, assommé par la quantité peu raisonnable de weed glissée dans les joints qu’elle lui a tendu toute la soirée - à croire que l’excès de drogue a eu raison de l’agitation sensible avec laquelle il s’est présenté à Riley après son altercation avec Susan. Rien à voir non ; quand bien même cette sensation en a la même saveur.

"That must means that it's working, then." Par réflexe, une expiration amusée lui échappe, basse et discrète - et c’est là la seule réponse que Riley lui offre. La réplique ironique qui lui brûle l’arrière du crâne se bouscule à la sortie de ses lèvres, pour y rester coincée, aussitôt ravalée par la gêne, plus intense encore lorsqu’elle se rend compte qu’elle ne l’a pas contredit. Elle pourrait, elle pourrait se rattraper, se dit-elle au fur et à mesure que le silence s’installe, chaque seconde rendant la perspective de rétorquer un You wish maladroit absolument ridicule. Elle pourrait, autant qu’elle pourrait se défaire du contact persistant de leurs bras. Mais il y a quelque chose d’agréable, à sentir son coeur s’emballer lorsque Cormac frôle sa peau sous l’eau ou lorsqu’il lui rend le joint, à sentir l’air autour d’eux se teinter de cette douce pesanteur.

Yes, répond Riley intérieurement, avec un train de retard, alors qu’elle envoie une bouffée de cannabis au fond de ses poumons. Difficile à dire, si c’est uniquement dû au fait qu’elle a passé trop de temps sans se retrouver dans une telle situation, savourant les balbutiements de cette tiédeur familière dans sa poitrine et ses joues, ou dû à la légèreté certaine qu’elle se surprend à ressentir en présence de Cormac. "Is it?" La sorcière rabat aussitôt son visage vers le résistant, l’ombre de ce sourire éteint qu’on lui connaît si bien sur les lèvres, surprise et légère honteuse au timing de sa question, comme s’il avait pu lire dans ses pensées. "Working?" Riley a l’impression d’avoir quinze ans à nouveau, quand son coeur rate furieusement un battement. Sur ses genoux, la tête de Ruairi semble soudainement peser une tonne, tout comme le joint entre ses doigts - un instant, son corps lui paraît étrangement présent, s’y ancrant à nouveau, rappelée à elle-même par la question de Cormac qui bute contre les parois de son crâne tandis qu’elle laisse le silence reprendre ses droits.

Pourtant, la réponse s’est déjà imposée à elle ; il lui faut néanmoins porter à nouveau le spliff à ses lèvres pour réussir à articuler avec un naturel feint : "Yes. I mean… yes." Un rire protecteur, faible, lui échappe, un fin rempart sous l’hypothèse qu’il ne s’agirait au final que d’une blague de la part de Cormac. Une hypothèse à laquelle elle ne croit pas vraiment, ou à laquelle elle ne souhaite pas croire. "Everything above five is a maybe", ajoute-t-elle en pivotant le haut de son corps vers lui, le genou de sa jambe repliée sous l’eau venant frôler sa cuisse. "So a seven is definitely a yes."
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Cormac sent déjà ses humeurs et ses pensées s’alléger grâce à la fameuse weed de Riley - un remède miracle qu’elle lui a fait découvrir il y a des semaines et qui a prouvé son efficacité à de nombreuses reprises, lui permettant de ne pas plonger trop profondément dans le désespoir profond dans lequel cette maison le jette chaque jour. Il n’a jamais eu ce genre de problème avant et il ne sait trop quoi en penser ou qu’en faire - quand il en a parlé à Riley, étendu de tout son long sur son lit, l’esprit embrumé, les yeux rivés sur le plafond, elle s’est contentée de lui dire que ça lui passerait.
Sauf que ça ne passe pas, cette période à vide. Et même si il est bien aujourd’hui, et que le soleil brille, et qu’il se retrouve dans la peau d’un ado de quatorze ans en train d’essayer de flirter avec sa colocataire, Cormac sait qu’au fond le mal-être qu’il ressent depuis son arrivée n’a jamais été aussi abyssal.

"Yes. I mean… yes." Il est bien simple de prétendre que tout va bien, quand elle rit légèrement en lui répondant que oui, ses tentatives à la fois joueuses et maladroites sont en train de marcher. Cormac est du genre à blaguer à ce sujet sans vraiment être sérieux mais bon, si ça marche, alors ça marche pour lui aussi. Et il aime bien Riley. Et il a un peu envie d’oublier Susan et leur dernière discussion, qui a fait couler des larmes amères le long de ses joues pendant des heures, en silence, après sa longue conversation avec Riley dans sa chambre. C’est en se réveillant, le lendemain matin, groggy et les yeux bouffis et confus, et en la regardant dormir, qu’il s’est dit qu’elle était quand même très jolie.
Cormac se sent un peu mal, d’avoir encore Susan dans un coin de sa tête alors qu’il est clairement en train d’essayer de faire un move avec Riley, mais cette réticence s’évapore bien vite quand Riley continue en se tournant vers lui: "Everything above five is a maybe." Son genou, sous l’eau, vient effleurer la jambe de Cormac qui se fend d’un énorme sourire étincelant, qu’elle ne peut malheureusement pas voir. Il a l’impression qu’un courant électrique remonte le long de son corps, alors qu’il la dévisage de tout son soûl, seulement déçu que le chien l’écrase un peu de tout son poids en cet instant précis. "So a seven is definitely a yes. - Good to know.” Au final, Cormac se dit qu’il n’a absolument aucune honte et il pousse très légèrement l’animal qui, si il se contorsionne un peu pour comprendre de quoi il en retourne et grogne un peu, s’éloigne un peu (en lui décochant un regard de chien battu) pour aller s’étaler dans l’eau plus loin.

Ils sont seuls, maintenant, tournés l’un vers l’autre, le genou de Riley effleurant toujours sa cuisse sous l’eau, et leurs épaules se touchant aussi presque naturellement. Cormac ne peut plus trop blâmer le chien d’avoir essayé de les rapprocher, et il n’a plus le luxe de revenir sur ses mots.
Il se penche déjà pour l’embrasser et puis s’arrête dans son mouvement, fronçant les sourcils. En temps normal, il n’hésiterait pas du tout - même à travers ses lunettes de soleil, Riley aurait pu voir sans aucun souci comment il la regarde, et a jeté quelques coups d’yeux équivoques en direction de ses lèvres lors des dernières secondes. Cormac n’est pas très doué en la matière, mais bon, il sait quand même comment rendre ses intentions évidentes, et parvient (parfois) (rarement) à aussi lire celles des gens.
Mais c’est différent avec Riley parce que, bien entendu, elle n’a pas pu voir ni la rougeur de ses yeux, l’incertitude pleine d’espoir de son sourire, ou ses grands yeux clairs de merlan frit. “On a scale of one to ten, how okay would it be if I kissed you?” demande-t-il simplement, d’une voix petite voix maladroite.
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Pretty little fears
May 2007 - Sheffield
"Good to know." Les quelques secondes de battement qui s’installent sont difficilement supportables, Riley retenant presque sa respiration sous l’étrange tourbillon qui remonte dans sa poitrine, jusqu’à ses joues déjà empourprées depuis de longues minutes. Elle papillonne derrière ses lunettes de soleil trop larges pour son visage, légèrement distraite par Ruairi qu’elle sent soudainement se dégager de ses jambes avant de s’éloigner d’eux dans un faible grognement - à croire que l’animal a senti qu’il n’était pas nécessairement bienvenu de rester ainsi étalé sur eux. Et dès lors que le chien les laisse plus ou moins seuls, chaque contact de sa peau avec celle de Cormac semble décuplé, comme s’ils étaient jusqu’alors endormis par l’imposante présence de Ruairi. Il n’y a plus aucune barrière désormais, et se réveillent sous son épiderme des picotements enfouis depuis trop longtemps, parfaitement libérés au contact de Cormac. Cormac. Cette simple pensée lui arrache un nouveau sourire, un peu béat et hésitant, amusée par le constat que le léger étourdissement qui la prend est dû à son ancien camarade de classe, nouveau colocataire, en qui elle a pu trouver un ami inattendu.

Lorsqu’elle aperçoit sa silhouette se pencher vers elle, son coeur se serre un peu plus, à peine consciente de ce qu’elle s’apprête à faire sans trop y réfléchir - une Riley venue d’une autre vie, semble-t-il, prenant les commandes pour la débarrasser des pensées parasites et lui faire profiter de cet instant irréaliste ou, d’une seconde à l’autre, elle s’est retrouvée à vouloir embrasser Cormac. "On a scale of one to ten, how okay would it be if I kissed you?" Un rire léger lui échappe à sa demande, simple et pourtant terriblement confortante et respectueuse - elle est même plus touchée que ce qu’elle ne pourrait bien avouer, qu’il prenne la peine de lui demander avant de franchir définitivement la distance pesante les séparant. Alors Riley lève un peu plus son visage vers lui, devinant à peine le sien tout proche pour répondre d’une voix plus basse et fébrile : "That’d be okay. I mean, ten."

Un frisson traverse sa colonne vertébrale, lorsque Cormac glisse une main dans son cou, avant de se pencher vers elle pour saisir doucement ses lèvres.

Naturellement, les réflexes enterrés par les années de solitudes à dénigrer hypocritement le contact des autres fleurissent à la surface ; Riley lui rend son baiser sans hésitation, fermant les yeux derrière les verres teintés qui touchent presque ceux de Cormac. Il y a quelque chose d’incroyablement confortable et sensé à embrasser ainsi Cormac, sans laisser la machine de son esprit se mettre en route, au contraire stoppée nette aussitôt qu’il est venu chercher ses lèvres des siennes. La surprenante chaleur qui gagne ses joues dépoussière tout sur son passage, et laisse à son tour une main s’ancrer à son épaule, remontant jusqu’à son cou pour étendre ses doigts dans ses cheveux, sur lesquels ils se referment lentement.

Tout aussi doucement, Riley se détache de quelques centimètres à peine, gardant les yeux fermés pour souffler contre ses lèvres : "Definitely a ten." Un sourire discret se dessine sur son visage, ne relâchant pas pour autant ses cheveux, inspirant plutôt profondément avant d’elle-même, cette fois, revenir l’embrasser après un faible gloussement décontracté. Parce qu’il est aisé, décomplexé et presque familier d’embrasser Cormac ainsi, à l’abris des regards et de la lourdeur de leur quotidien, comme si en trouvant ses lèvres le sorcier avait débranché le conflit endormi en permanence dans un coin de son crâne. Alors elle laisse tomber le joint maintenu depuis de trop longues minutes entre ses doigts dans l’herbe, par dessus le dossier de la piscine de fortune, pour venir enrouler son bras désormais libre dans le dos de Cormac, et se coller à la silhouette qui lui a paru imposante lorsqu’elle a franchi le seuil de la planque de Sheffield il y a quelques semaines - qui lui semble apaisante maintenant qu’elle la sent contre sa peau.
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