BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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 (deith #1) fuck you anyway

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MessageSujet: (deith #1) fuck you anyway   (deith #1) fuck you anyway EmptyLun 31 Aoû - 16:52
Neith avait bien évidemment entendu la nouvelle. Isaura Rowle s'était mariée à un sang-pur français et était partie avec lui en France. Grand bien lui fasse ! Elle n'a jamais été vraiment fan de cette gamine. Dante aurait dû se douter que tout finirait comme ça. Neith n'a peut-être jamais été amoureuse de personne, elle sait néanmoins reconnaître deux idiots incapables de se dire les choses. Son frère a voulu, comme tous les hommes, garder son ego à tout prix. Et la fille qu'il voulait lui a filé entre les doigts. Elle n'a pas pitié de lui, il a ce qu'il mérite. Le karma dit-on. Mais, ce qui est le plus jouissif dans toute cette histoire, c'est la trahison de sa chère et tendre Isaura. Enfin, tout allait dans son sens à elle. Enfin, plus rien ne souriait à son incapable de frère. Neith n'avait même pas eu besoin de dénoncer Dante à son père. Sa précieuse l'avait fait à sa place. Un sacré gain de temps. Evidemment, elle en avait profiter pour tourner la situation à son avantage. L'occasion était trop belle pour ne rien faire. La Burke avait fait les beaux yeux à son père, lui rappelant à quel point son fils était incapable, alors que sa fille, elle, avait toujours été à ses côtés depuis le début, avait pris la marque également. La réussite de sa mission en 1999, ajoutée à l'équation, lui a permis de remonter dans l'estime de son père, de lui montrer qu'elle est aussi est capable, et que son frère n'a fait que naître pour avoir tout ce qu'il possède. En somme, il n'a rien mérité, contrairement à elle.

Après avoir été graisser la patte de son paternel, elle se devait d'aller jubiler auprès de Dante. A quoi bon sinon ? Ils se réjouissent toujours du malheur de l'autre, une famille tout à fait normale. Pour l'occasion, Neith avait sorti le grand jeu. Go big or go home est sa devise. Après s'être un peu entraînée pendant quelques heures, elle avait fini par ressembler comme deux gouttes d'eau à cette stupide Isaura. Sa chevelure blonde a l'air stupide, mais soit. Elle transplane rapidement devant le palier de son appartement et toque. Elle n'attend pas une réponse, et d'un coup de baguette, ouvre la porte. ─ Est-ce que je t'ai manqué Dante ? Elle fait la même mimique que la Rowle avec ses cheveux blondâtres. ─ Finalement, la France ne me plaisait plus tant que ça. Je crois que je préfère rester en Angleterre, avec toi. Neith joue son rôle à fond. Elle a hâte de voir la déception dans son regard, alors qu'il est déjà l'ombre de lui-même. ─ Tu n'es pas content de me voir ?
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Dante Burke
DEATH EATER
Dante Burke
Date d'inscription : 07/06/2020
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Crédit : (dear-dionysass) avatar ; (astra) signa ; (vocivus) icons.
Âge : (vingt-six années) désillusionnées qu’il erre dans ce monde damné.
Occupation : le (handler) n’incarne que la terreur.
Allégeance : fier (death eater) portant sa marque avec honneur.
Particularité : (legilimencie) l'art de troubler et de dérober vos pensées..
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( fuck you anyway )


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2002 - DEITH
Les images se mêlent, se déchirent et s’entremêlent. Les images le hantent et le saignent. L’éclat chrysocale qui autrefois envoûtait son âme, n’est plus que l’amère représentation du péché, de l’indignité et de la trahison damnée. Le liquide ambré et prohibé incendie sa trachée, cascadant jusqu’à son carmin, alors que les réminiscences du jour maudit où elle a dit oui reviennent l’assaillir avec la force destructrice des flots déchaînés des jours de tempête.

Isaura.
Isaura.
Isaura


Le prénom résonne dans un écho douloureux, au rythme de son palpitant ensanglanté et accidenté. Isaura qui n’est plus que l’épouse d’un scélérat. Isaura qui l’a trahi. Isaura qui s’est enfuie. Isaura qui n’est plus à lui. Isaura qui n’est plus là. Isaura qu’il hait autant qu’il aime. Isaura qu’il ne pourra jamais pardonner. Le faciès de celle qu’il avait divinisée, mystifiée années après années, se désagrège au fur et à mesure que les nuits se meurent et que l’astre sacré revient trôner en plein cœur de l’étendue azurée. D’eux, ils ne restent plus que des cendres d’espoirs vaincus et des vétilles de sentiments inavoués massacrés par les choix regrettés. Le monstre est tombé, misérablement achevé par celle qu’il pensait lui être destinée. Des années à combattre ses propres démons, à vaincre sa peur de la duplicité, pour que celle qu’il pensait être son pilier parachève sa satanée chute. Les opalescences noyées par la rage qui observe et mutile une ultime fois la photo ensorcelée gisant misérablement dans sa main. Eux. Ce qu’ils étaient. Ce qu’ils ne seront plus jamais. À deux. Eux. Parce que sans elle, le damné est condamné à n’être plus qu’une carcasse tronquée et immergée par la seule chose qu’elle lui a laissé, la pure et souveraine haine.

« Est-ce que je t'ai manqué Dante ? » Le simple écho de son timbre suffit à figer les restes épars et ensanglantés de son palpitant morcelé. Avec brutalité, le temps se fige et ses souvenirs l’entraînent douloureusement dans les tréfonds de la déraison. Parce qu’il hallucine Dante, parce que l’abus de liquide alcoolisé et les relents dément de haine ont suffit à lui arracher toute raison. Elle ne peut être là, elle ne peut être la vraie Isaura. « Finalement, la France ne me plaisait plus tant que ça. Je crois que je préfère rester en Angleterre, avec toi. »  Elle est avec lui. La vipère est là. La vipère le choisit lui. Incapable de réagir, un simple murmure, presque pur, balafre ses lippes. « Izy… » Izy l’adorée, Izy la détestée, Izy la prodigue qu’il a toujours aimé plus qu’il ne pourra jamais se l’avouer. Le papier glacé vient s’échouer contre le sol, voletant doucement avant de s’écraser misérablement, à l’image de leurs destinées liées, contre le parquet. « Tu n'es pas content de me voir ? » Les mots tonnent et résonnent dans son esprit harassé, se mêlant à la figure de la blonde dans les bras d’un autre qui n’est pas lui, glissant perversement le poison de la jalousie dans ses veines incendiées par les restes alcoolisés et l’acrimonie létale qui ne le quitte plus depuis tant de nuits, depuis qu’elle a dit oui, depuis qu’elle est partie. « Content ?! Je devrais être content ? Alors que tu as épousé cette raclure de français sous mes yeux ? Alors que tu t’es barré avec lui sans même me prévenir ? » Le monstre se lève du fauteuil dans lequel il gisait, pour s’approcher, suintant le danger. Mais jamais, ô grand jamais il n’ébréchera la poupée. Le cœur gonflé d’un espoir qu’il n’espérait plus, il laisse le ressentiment s’exprimer, mais il ne la laissera plus s’échapper. Plus jamais. Il n'ose la toucher, de peur qu'elle ne soit qu'un spectre, une création de son esprit, qui s'évaporerait aussitôt qu'il l'effleurerait. « Oh et j’allais presque omettre ta trahison avec ma saleté de sœur ! T’associer à cette idiote plus stupide qu’un elfe de maison…tu ne pouvais pas tomber plus bas Isaura. » La rage guide ses palabres, lorsque dans ses orbes brillent de mille et un feus sacrés les sentiments ardents qu’il a pendant tant d’années repoussées pour ne pas se consumer.


@Neith Burke
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Jamais auparavant, elle n'avait été aussi mal habillée. Isaura n'a aucun goût pour la mode, et ça se voit. Encore heureux, elle n'est pas trop laide. Cela lui a tout de même demandé un effort considérable de prendre son apparence. Pas au niveau de sa magie, non pour ça, c'était facile. Le plus dur, c'est de revêtir l'apparence d'une fille qu'elle trouve stupide au possible. Elle n'est pas étonnée que Dante l'apprécie, ou l'appréciait plutôt. Neith est mielleuse, comme le serait la blondasse. Elle sourit, ne le lâche pas du regard, joue avec une mèche de cheveux. Elle provoque son frère, lui fait miroiter un retour de sa belle, un retour pour lui, parce qu'il lui manquait. Neith sait déjà qu'il va tomber dedans, comme un idiot. Après tout, cela ne lui viendrait jamais à l'esprit que sa soeur puisse lui faire un tel coup bas. Et pourtant, elle le peut.
Contre toutes attentes (non), Dante s'énerve contre Isaura. Intérieurement, elle soupire et lève ses yeux au ciel, ne montrant rien de tout ça face à lui. Il a encore de la rancoeur, mais elle sait que tout ça peut s'arranger. Il va lui pardonner, et après, elle va révéler qui elle est vraiment. Il aura mal, vraiment mal, et ça, elle va s'en délecter. ─ Tout de suite les grands mots.. Si tu me voulais, tu aurais dû le faire savoir avant. Tu as eu des semaines, des mois pour m'en parler, mais tu as préféré ne rien dire, tout ça par égo. Elle s'adosse contre le mur de l'entrée, n'ayant pas encore souhaité se rapprocher du Burke, elle veut éviter à tout prix un contact physique qui lui donnerait envie de vomir. ─ Je me suis peut-être barrée, mais je suis revenue, pour toi. C'est déjà plus, que ce que tu as fais pour nous. Elle insiste bien sur le dernier mot.

Dante se lève de son fauteuil, et Neith espère sincèrement, qu'il ne lui viendra pas à l'esprit d'embrasser Isaura. Plutôt crever. Il se rapproche d'elle, restant encore à une distance convenable. Elle scrute son regard. Il est contente de revoir sa blondasse, mais il est aussi blessé, vraiment blessé. Elle cache son sourire fier, le moment est vraiment idéalement choisi. Finalement, Isaura n'aura pas été si inutile que ça. Ses sourcils se lèvent, lorsqu'il évoque "sa saleté de soeur". Cela la trahirait presque, mais elle arrive à se contrôler, et à maintenant l'apparence de la blonde. Elle n'a vraiment aucun regret de ce qu'elle est en train de faire. Il le mérite, pour toutes ces années, pour ce qu'il vient de dire, pour être né simplement. ─ On s'en fout d'elle. On s'en fout de tout ça. Le principal c'est que je sois là, non ? J'ai risqué beaucoup, en quittant la France, pour te retrouver. Je vais me faire déshériter. Je vais tout perdre Dante. J'ai tout risqué, pour toi. Sa voix se casse légèrement, à mesure qu'elle s'exprime. Ses grands yeux brillent et sont légèrement humides. ─ Je t'ai choisi toi.
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Dante Burke
DEATH EATER
Dante Burke
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« Tout de suite les grands mots… Si tu me voulais, tu aurais dû le faire savoir avant. Tu as eu des semaines, des mois pour m'en parler, mais tu as préféré ne rien dire, tout ça par égo ». Les réminiscences viennent se bousculer dans ses pensées. Les images se succèdent perfides, dévorantes et déchirantes, elles injectent un peu de leur venin dans le palpitant de la sale bête. Il se hait – ce qui n’arrive que très rarement – de ressentir cela. Émotions fortement détestées et longtemps réprouvées, qui le poussent à perdre son souverain contrôle, qui l’abîment et le maculent d’une faiblesse qu’il porte en horreur. Sa jalousie le contamine, le fait vibrer, le pousse au pire, tout en l’aliénant, en le poussant à une folie qu’il n’a fait que frôler jusqu’à aujourd’hui, mais la savoir avec lui, dans ses bras, dans ses draps, l’entendre lui dire oui, alors qu’il était là. Sa fierté tente vainement d’annihiler ses sentiments, de le faire revenir à ce qu’il est, à ce qu’il a toujours été, une sale bête incapable d’aimer quelqu’un d’autre que sa propre personne. Sa raison lui susurre que s’il la laisse partir, il ne pourra plus jamais la retrouver, il perdra la dernière occasion de la garder. Des années gâchées par peur d’affronter les sentiments qu’il avait enterré, damné et condamné à s'exiler. Des années qu’il ne pourra plus jamais rattraper, parce qu’il a été effrayé à l’idée de se perdre dans un océan trop tortueux, trop douloureux, sur lequel il n’avait aucune maîtrise.

« Je me suis peut-être barrée, mais je suis revenue, pour toi. C’est déjà plus, que ce que tu as fait pour nous. » Nous. Amis. Amants. Ennemis. S’appréciant, s’aimant, se déchirant. Il lui en voulait, il sentait sa hargne et son envie de lui faire payer le dévorer. Parce qu’elle était partie, parce qu’elle l’avait trahi, parce qu’elle avait osé se dresser contre lui, mais ses barrières, doucement, commençaient à se morceler à mesure qu’elle parlait, parce que c’était Izy et qu’il finissait toujours par craquer lorsqu’il s’agissait d’elle. « On s’en fout d’elle. On s’en fout de tout ça. Le principal c’est que je sois là, non ? J’ai risqué beaucoup, en quittant la France, pour te retrouver. Je vais me faire déshériter. Je vais tout perdre Dante. J’ai tout risqué, pour toi. » Le liquide alcoolisé laissait planer dans son esprit un voile de brume, pourtant, la vérité se dessinait lentement. Elle l’avait fait. Elle lui était revenue. Elle était prête à être sienne. « Je t’ai choisi toi ». Le dernier mur s’effondre, se fracasse et tombe en miette à vos pieds, balayant la mer de regrets et l’océan de colère. Il n’y avait plus qu’eux et leurs ressentis dénudés de tous préjugés et de toute fierté. « Je ne veux pas seulement que tu le quittes. Je veux que tu divorces, je veux que tu me promettes de ne pas revenir sur tes pas. Jure-le. » Les mots sonnent comme un avertissement, ils tonnent comme un ordre duquel elle sera contrainte de se contraindre, parce qu’il ne supportera pas de la perdre une seconde fois, parce qu’il n’acceptera pas de jouer un second rôle, lorsqu'elle est l’actrice principale de son univers à lui. « Mes parents se chargeront des tiens, l’histoire sera rapidement étouffée. » L’argent des Burke, cumulé aux relations de sa mère suffiraient à étouffer le scandale, il le savait. Bientôt, tous oublieraient que l’héritière Rowle avait eu l’idée idiote d’épouser un crétin de français et on ne l’associerait plus qu’à celui qui le méritait, Dante. Isaura et Dante, comme cela avait été le cas pendant des années, comme cela serait le cas jusqu’à l’éternité. Deux parts d’une même âme, si entrelacées, que rien ne pourrait jamais les séparer.

La bête s’approche, laissant tomber ses armes, laissant la brûlure incendiaire de l’alcool assassiner sa fausseté, pour qu’enfin, il ne crache à celle qu’il avait toujours aimé, la vérité. Celle qu’il n’avait jamais osé dévoiler. « Je te choisis toi Isaura, c’est toi que je veux, c’est de toi dont je suis tombée amoureux. » Les derniers mots sont presque murmurés, engoncés dans un carcan de pudeur alors qu’il l’attire contre lui, alors qu’il glisse l’une de ses mains contre le creux de ses reins, l’autre trouvant refuge sur sa joue pour que leurs fronts se frôlent et s’épousent. Jamais, il ne lui avait avoué ce qu’il ressentait, ce qu’il gardait terré. « Je ne supporterais pas que tu partes de nouveau. »

@Neith Burke
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