BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
Le Deal du moment : -26%
Bosch BBS8214 Aspirateur Balai Multifonction sans fil ...
Voir le deal
249.99 €


 

 hoggy warty hogwarts (azries#3)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant
Invité
Invité
Anonymous
hoggy warty hogwarts (azries#3) Empty
hoggy warty Hogwarts
1er septembre 2002 | King's Cross | @Azra Shafiq


Il y a bien une éternité que le sorcier n’a pas foulé les pavés de King’s Cross. Qu’il n’a pas fait le chemin si familier jusqu’à la voie 9¾.
La dernière fois, il n’avait pas le cœur si douloureux, il en est certain.
Il n’était pas si seul, non plus.

Ambros s’est calé contre un muret, cigarette aux lèvres (ce vice si rare, chez lui) et lunettes fumées sur le nez, observant la foule bigarrée avec un certain amusement. Les moldus qui ne remarquent pas les chariots lourdement chargés de valises, de balais, de crapauds et de hiboux, ne voient pas les capes et les chapeaux, leur jetant à peine des regards courroucés, sans jamais vraiment tout à fait s’y attarder. Les sorciers, des hurluberlus comme les autres.
Lui, attend.

Il attend que (cette connasse de) Lillian accepte de le rencontrer pour le mettre à jour sur leurs avancées autour de ce fameux tombeau sumérien - qu’elle arrête de le faire chier, surtout, en prétendant qu’ils n’ont pas besoin de lui. Ce dont Aries doute beaucoup : qui n’a pas besoin de lui, dans ce métier ? Il se sait un atout et sa frime cache un sorcier avisé, aguerri, qui n’a pas peur du danger. Pourquoi volontairement se passer de lui, vraiment ? Unlikely. Entre deux soirées généreusement alcoolisées, entre deux amantes, Ambros attend, et trépigne même d’impatience à l’idée de reprendre les travaux d’Hisham là où son meilleur ami les a laissé. La décision a été longue à prendre, mais il est sûr de lui.

Il attend autre chose, d’abord.
Des personnes bien plus importantes que Lillian Macca.
Avant toute histoire d’Ûr, avant tout voyage à l’extérieur pour la saison froide (des envies d’Égypte, pour l’hiver), il a un rendez-vous de la plus grande importance, en ce 1er septembre.

Il a promis à Azra d’être présent pour la rentrée scolaire.

Derrière ses verres fumés, le sorcier avise une élégante silhouette féminine. Dans sa main, la menotte d’un enfant de trois ans. Devant le duo, une jeune fille à l’expression mi-figue, mi-raisin, la figue étant l’anxiété et le raisin une hâte qui exsude d’elle par tous ses pores, poussant un chariot bien chargé où un enfant de sept ans est assis, le visage fasciné. La cigarette écrasée sous sa botte, après un dernier rond de fumée. Le sorcier se détache du muret et s’avance vers la petite famille, adressant un signe de la main à la jeune fille. Celle-ci le repère et un grand sourire vient éclairer son visage, sans pourtant qu’elle ose quitter les côtés de sa mère. « Oncle Ambros ! Tu es venu ! J’allais quand même pas rater la rentrée de ma filleule », rigole-t-il en prenant la fillette dans ses bras - presque une adolescente, Merlin le garde ! - pour une étreinte chaleureuse. Si grande ! Déjà Hogwarts ! Ça lui semble hier, le moment où la prenait pour la première fois dans ses bras avec une délicate hésitation, le poupon si fragile tout contre lui, sous le regard fier et anxieux d’Hisham. Un cliché, qu’il a toujours pensé, mais qui en cet instant lui brise le cœur. Aries redépose Yasmin au sol, puis gratifie Ramez et Haris du même câlin affectueux. Ensuite seulement il reporte son attention sur la mère des trois enfants, à laquelle il ne se gêne pas pour offrir son meilleur sourire (celui qui l’a fait gagner l’édition de cette année du Sourire le plus charmeur du Witches Weekly). « Azra, toujours aussi belle », glisse le briseur de sorts, avant de gratifier la sorcière d’une bise amicale. D’un regard rassurant, aussi, par-dessus les verres de ses lunettes, d’une main réconfortante sur son épaule. Il n’est pas uniquement là pour Yasmin : il est aussi là pour elle. Pour qu’elle ne soit pas seule pour affronter cette première rentrée scolaire.

Cette étape, une parmi toutes celles qui viendront à chaque jour, au fil des années, qu’Hisham ne verra jamais.


Dernière édition par Ambros O'Neill le Mer 26 Aoû - 18:48, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
hoggy warty hogwarts (azries#3) Empty
Des semaines, des mois peut-être, Azra ignore bien depuis quand elle prépare ce jour. Elle redoute ce moment depuis bien longtemps. Yasmin fait sa première rentrée à Poudlard. La première d'une longue série, c'est certain. Pourtant, elle aurait préféré la garder près d'elle, pour toujours, ne jamais la laisser s'en aller. Poudlard est une vaste inconnue pour la Shafiq. Elle n'y a jamais mis un pied, et tout ce qu'elle en connaît, c'est ce que lui ont racontée Hisham, Ambros ou encore Abbas. Si elle avait pu choisir, c'est dans une autre école qu'elle aurait voulu voir rentrer son aînée. Ce système de maisons la dépasse, l'enseignement lui paraît bien étrange. Elle est complètement perdue et elle est bien incapable de rassurer sa fille. C'est Hisham qui aurait dû lui raconter mille et une anecdotes, qui aurait dû être là pour envoyer balader tous ses doutes. A la place, Azra avait dû tout faire toute seule. Heureusement, elle avait pu compter sur Abbas et Ambros pour l'aider avec tous les détails qu'elle ne comprenait pas. Quelle est la meilleure librairie ? Où acheter la baguette la plus performante ? Faut-il un animal de compagnie ? Et par Merlin, à quoi servent ces fichues cartes de Chocogrenouille que Yasmin lui réclamait tous les jours ? Pour cette question, elle avait appris que ces bouts de papier n'avait aucune utilité, si ce n'est le plaisir de les collectionner. Un concept bien étrange à ses yeux. Pour cette première rentrée, Azza n'avait pas regardé à la dépense. Tout ce que sa fille voulait, elle l'obtenait. Autant que ses gallions servent à quelque chose. Tout cela, sans compter sur les cadeaux de son parrain et de son oncle. Cette gamine est pourrie gâtée, mais c'est bien là le minimum.

─ Maman, je ne veux pas rater le train. Je vais être en retard ! Azra avait une chaussure dans une main, et une veste dans l'autre, essayant d'habiller Haris, qui n'était pas du même avis qu'elle. ─ Il ne part que dans deux heures Yasmin. Vérifie plutôt que tu as bien tout préparé pour le départ. Elle entendait sa fille râler, mais n'avait pas le temps de la reprendre. Il fallait d'abord, qu'elle termine de préparer son dernier, pendant que Ramez embêtait le chat. Heureusement, Iseult vient rapidement à sa rescousse pour s'occuper de l'amoureux des animaux, pendant qu'elle continuait à courir après Haris. Trente minutes plus tard, tout le monde est prêt en face de la cheminée, direction King’s Cross.

C'est, avec un très léger retard sur son planning, qu'elle arrive, la main de Haris dans la sienne. Elle surveille également Yasmin, qui pousse le chariot bien chargé, où se trouvent les multiples valises, sur lesquelles Ramez s'était assis, évidemment. Malgré la foule sur les quais, Azra remarque la silhouette d'Ambros, adossé à un mur, s'empressant de venir dans leur direction. Elle regarde Yasmin sauter dans les bras de son parrain, puis ce fut Ramez qui enlaça l'irlandais, même Haris marcha d'un pas rapide dans sa direction, avant de revenir bien rapidement collé à sa mère.

Ambros finit par se rapprocher d'elle, la gratifiant de son sourire mythique, la complimentant (évidemment) et lui faisant une bise, ce à quoi, elle répond d'un petit sourire au coin des lèvres. Elle ne le montre pas beaucoup, mais elle est contente qu'ils soit là. Soulagée même. Il a été un pilier, bien plus que ce qu'elle n'aurait imaginé. Elle ne sait pas comment elle aurait fait sans lui. ─ Ambros, toujours aussi charmeur. Je vois que tu n'as pas volé ton prix du Sourire le plus charmeur de l'année 2002. Elle hausse rapidement ses sourcils, avant de prendre Haris dans ses bras. Le gamin commençait déjà pleurer, et elle n'avait pas le temps pour ça. ─ Tu sais comment on fait ? Pour aller sur le quai 9¾ ? Il n'est pas affiché, et je-je ne me rappelle plus de ce que Hisham m'avait dit à ce sujet. Ambros n'a pas le temps de répondre, que Yasmin se tourne vers eux. ─ Mais moi je sais maman ! Il faut passer un mur, c'est papa qui me l'a dit. Elle pose une main sur l'épaule de sa fille, et la caresse un peu affectueusement. Son regard se repose sur la silhouette du (très récent) sang-pur. ─ Traverser le mur hm ? Les Britanniques avaient bien de drôles de manières de faire.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
hoggy warty hogwarts (azries#3) Empty
Son compliment a l’avantage de faire sourire un peu Azra, bien que ça ne chasse pas la nervosité qu’il peut pratiquement sentir, chez elle, devant tout cet inconnu. Hogwarts, le train, la scolarité. Il n’est pas son mari, mais il peut au moins s’assurer qu’elle n’affronte pas tout cela seule (et que ce mollusque fini d’Abbas ne le fasse pas à sa place non plus, sous prétexte d’être plus souvent au pays). « J’avais un titre à reprendre », dit-il avec le plus grand sérieux, non sans quitter son grand sourire complice. Et quelque peu vaniteux, sans en être gêné. Sa célébrité, les honneurs, les articles, il a mérité tout cela, et même les récompenses farfelues, superficielles, importent dans son regard, ajoutent à son nom.

La sorcière l’interroge sur l’accès à la plateforme du train pour Hogwarts, mais impossible de répondre avant que Yasmin prenne la parole : « Mais moi je sais maman ! Il faut passer un mur, c'est papa qui me l'a dit. Traverser le mur hm ? Un haussement des épaules. Franchement, lui ne trouve pas ça plus étrange que les stations de métro abandonnées aux États-Unis, ou les fameuses toilettes du Ministère de la Magie. Ton père avait raison, confirme le briseur de sorts à sa nièce, qui ne manque pas de regarder sa mère avec une expression fière, mais pas n’importe quel mur. Sinon, le seul endroit où tu vas faire ta rentrée, c’est à St Mungo’s, moustique », assène-t-il avec une pichenette sur le nez de la jeune fille. Celle-ci chasse sa main en riant et le quatuor devenu quintette poursuit sa route sur les quais de la gare, en direction des voies 9 et 10. Autour d’eux, d’autres familles sorcières les dépassent, sont avalées par la foule des moldus, sans que jamais quoi que ce soit trahisse leur existence, leur passage d’un monde à l’autre. Le mur vers la plateforme 9¾, inchangé, alors qu’il suffit d’un clignement des yeux pour rater le spectacle de tous ceux qui y foncent et y disparaissent sans douleur.

« T’es sûre que t’as tout ce qu’il te faut ?, demande-t-il à Yasmin, qui s’empresse de lui assurer que bien sûr, Maman a pensé à tout, et qu’elle a doublement vérifié. Comme si Azra risquait d’oublier quoi que ce soit. Fais voir ta baguette, que je vérifie qu’on ne t’a pas refilé un truc en réglisse. » La jeune sorcière est occupée à sortir fièrement de ses poches la baguette magique en question afin de la soumettre à l’oeil critique de son parrain lorsqu’un miaulement plaignard, timide, parvient du chariot. Un peu surpris, Ambros se penche pour regarder le bagage en question qui émet ce bruit, pour se retrouver nez à nez avec un chaton aussi curieux que lui. « Ne me dis pas que t’as craqué », ricane l’homme, les yeux relevés vers Azra, alors que l’animal tente une patte vers lui et réussit à tout juste lui flatter la joue.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
hoggy warty hogwarts (azries#3) Empty
Cela semble naturel pour Ambros, mais pour elle, traverser un mur lui paraît plus que bizarre. Elle a une appréhension au fond d'elle, peur de se prendre des briques en plein visage et d'amocher son visage. Parce qu'il est évident, qu'elle ne laissera pas sa fille essayer en première. Il confirme bien la théorie de Yasmin, et elle ne peut pas s'empêcher de regarder Azra avec un air de fierté absolument pas caché. Cela lui arrache un rire. Nul doute qu'elle est bien le fruit de ses parents. Elle les observe, un brin triste, un brin attendrie. Elle est contente qu'elle ait une bonne relation avec son parrain. C'est important. Avoir une vraie présence masculine lui sera bénéfique. Il va lui apporter beaucoup. Ambros est quelqu'un de bien, elle le sait depuis longtemps déjà, même si elle ne le connaît pas aussi bien que Hisham. Mais, elle est aussi triste. Triste de penser que son mari ne verra pas sa fille rentre à Poudlard, qu'il ne saura pas dans quelle maison elle sera répartie, qu'il ne pourra pas lui donner le moindre conseil ni l'aider avec ses devoirs. Yasmin n'aurait pas dû devenir orpheline de père si jeune. Azza est encore en colère, même après plus d'un an. Elle ne sait même pas pour quoi il est mort. Elle n'a aucune réponse à donner à ses enfants. Elle n'a même pas de réponse pour elle-même.

La Shafiq sort de ses pensées lorsque l'irlandais s'adresse à elle. Elle hausse alors ses sourcils, prenant un air outré. ─ Tout le monde a un animal à Poudlard, c'est ce que j'ai entendu. Et puis Yasmin le voulait tellement, je n'ai pas su dire non. Je trouvais que c'était une bonne idée. Elle remet un peu en place Haris, qui est dans ses bras, parce qu'elle commence à avoir des crampes. ─ Il est trooooop mignon hein ? Je l'ai appelé Chamallow ! Un drôle de nom, mais Azza l'avait laissé choisir, c'est son animal, c'est elle qui s'en occupe. Cela va la responsabiliser un peu, ce n'est pas plus mal. ─ Je crois qu'il est temps de traverser ce fameux mur. Toujours sceptique, elle fixe la colonne de briques face à elle. ─ Yasmin, prend ton chariot et vas-y avec Ambros. Je vous rejoins avec tes frères. Elle avait bien compris que sa fille voulait s'y rendre en première, mais elle n'ira pas seule. Elle adresse un regard au sorcier. Il a intérêt à la garder en un seul morceau s'il ne veut pas avoir à faire à elle. Elle les regarde traverser le mur, en direction du quai pour le Poudlard Express. ─ A nous maman ! Je veux le faire aussi ! Ramez est tout excité, bien trop à son goût. Elle attrape sa main, et prend le même passage, tout en fermant ses yeux. Quand elle les rouvre, le décor a légèrement changé. Elle ne sait pas où poser son regard. Des balais, des valises, des chouettes, King's Cross s'est transformée. ─ Je dois reconnaître que c'était plutôt sympa. Un sourire se forme au coin de ses lèvres. ─ Oncle Ambros, tu penses que j'irais dans quelle maison ? Papa était à gryffondor et oncle Abbas à serdaigle. Et toi ? Le concept de maisons lui échappait encore un peu, mais d'après ce que Hisham lui avait dit, c'était déterminant.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
hoggy warty hogwarts (azries#3) Empty
« Tout le monde a un animal à Poudlard [...] » - ça ne le fait que sourire encore plus grand et même rigoler plus, alors qu’il sait bien que c’est faux, et que c’est probablement soit Yasmin, soit un vendeur habile, qui lui a vendu sa salade. Une chouette aurait été définitivement plus utile, mais Aries comprend bien l’attrait de la petite bête ronronnante. Lui-même n’en a jamais eu, d’animal de compagnie, fuyant jusqu’à ces quelques responsabilités. À quoi ça lui servirait, si c’est pour ensuite compter sur sa soeur pour s’en occuper huit à dix mois par année, mh... « Une très bonne idée, qu’il s’empresse d’ajouter, alors qu’il glisse ses doigts dans la cage pour caresser l’animal à peine du bout des doigts, celui-ci apparemment plus intéressé à chasser sa main qu’à se laisser toucher. Et c’est un très beau nom. »
Non, et kitsch au possible, mais l’enthousiasme de son expression cache parfaitement le mensonge.
On ne va pas demander à une gamine de onze ans d’être la plus originale qu’il soit, n’est-ce pas.

Le moment tant attendu de découvrir la partie sorcière de King’s Cross est enfin arrivée et Aries se frotte les mains d’anticipation, le vague à l’âme de cette rentrée sans Hisham momentan.ment disparu, balayé par la hâte de Yasmin. Tel un coach de Quidditch, comme il a si souvent vu son propre parrain le faire avec ses joueurs, Ambros se penche et baisse un peu ses lunettes sur son nez pour regarder sa nièce dans les yeux : « Les deux mains sur le chariot. Oui. Les yeux sur la barrière. Oui. On se concentre. Il peut pratiquement l’entendre retenir son souffle, ses jointures blanchies sous la force qu’elle met sur les poignées de son chariot. Le regard fixé avec tellement d’intention sur le mur de briques qu’il jurerait qu’elle peut voir au travers. On fonce ! »
Sa propre main posé sur la sienne alors qu’ils courent vers la barrière et qu’en une seconde, en quelques pas, ils sont rendus de l’autre côté. La Shafiq ralentit peu à peu le pas, la bouche ouverte devant tous les étudiants qui se pressent, et surtout sur le rutilant train rouge vif qui les accueille, a des allures d’ancien ami pour tous les anciens.

Pour lui et son coeur qui se tord à nouveau, autant face aux souvenirs qu’au présent.

Azra et les deux garçons surgissent bientôt de la barrière à leur tour, les deux petits tout sont aussi émerveillés que leur soeur aînée. « Je dois reconnaître que c'était plutôt sympa. Told ya. » Un clin d’oeil à la sorcière et il remonte ses lunettes de soleil, le visage baissé vers la future étudiante et ses questions sur les maisons. « Serpentard. Les meilleurs », glisse-t-il non sans chauvinisme. L’éternelle guerre d’Hogwarts et de ses maisons - et au sein de la fratrie O’Neill, chacune et chacuns répartis dans une maison différente, un débat infini (où pour une fois leurs parents prennent parti, en tant que fiers anciens de Ravenclaw). « Je te verrais bien en vert et argent, toi aussi. La détermination, la ruse, l’excellence. » Yasmin a une oeillade fière vers sa mère, sous les compliments du parrain, avant de retomber dans un silence un peu contemplatif, ses yeux sombres fixés sur le train. Sur les familles, autour d’eux, pères et mères gratifiant la progéniture de baisers, de recommandations, de sandwichs et de friandises pour la route. Il lui semble que le silence résonne jusqu'en lui, alors que le malaise le gagne. Celui de cette absence impossible à ignorer, qu'importe qu'ils fassent si bien semblant.

Ils se dirigent vers les wagons qu’il sait d’expérience qu’elle trouvera une place confortable, sans marcher sur les pieds des plus vieux de l’école. Ambros se tourne vers Azza et tend les bras vers Haris, qui doit bien commencer à lui peser. Puis… ce sera définitivement plus simple, pour qu’elle puisse faire donner mises en garde et câlins à sa fille, lorsque le temps sera venu. Le bambin passe naturellement à ses bras, babillant curieusement à son oreille.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
hoggy warty hogwarts (azries#3) Empty
Le passage du fameux mur s'était plutôt bien déroulé. Elle devait reconnaître, qu'elle s'était inquiétée pour rien. Evidemment, Monsieur -au sourire le plus charmeur- s'empresse de répondre qu'il le lui avait bien dit. Elle roule des yeux. Il m'en manque jamais une pour se faire remarquer. Son côté célébrité lui tape souvent sur le système, mais cela fait parti de son charme, selon certains dires. Difficile de s'imaginer qu'il était le meilleur ami d'Hisham, quand on voit à quel point ils sont différents. Les contraires s'attirent, c'est un dicton moldu paraît-il. Azra manque de s'étouffer dans un rire, lorsqu'il lui lance un clin d'oeil, et remonte ses lunettes, comme s'il était la plus grande célébrité sur le quai. Elle doit toutefois admettre que plusieurs sorcières s'étaient déjà arrêtées, pas vraiment discrètement, pour savoir si c'était bien lui. Un comportement qui lui faisait lever les yeux au ciel. Pathétique. Ambros était là pour sa filleule, pas pour servir les petits fantasmes débiles de quarantenaires en crise.

Elle l'observe, discuter avec Yasmin des maisons. Elle doit bien admettre qu'il est doué. Il sait comment lui parler. Tout a l'air si facile, et elle en serait presque jalouse. Il n'a pas à gérer les crises d'une adolescente lui. Azra ignore toutes ces histoires de maisons, de compétition et autres. Elle se sent bien inutile dans ces moments, là où Ambros passer pour l'oncle cool. Elle est quand même contente qu'il soit là. Elle ne voudrait pas que sa fille débarque sans ne rien connaître. ─ Nous verrons bien où le choix(..)peau te répartira habibi. Elle pouvait tout aussi bien faire sa scolarité là où son père avait été avant elle. Un silence finit par s'installer. Paradoxal, alors que la foule autour d'eux fait un bruit assourdissant. Azra soupire. Tout n'est pas comme elle l'aurait voulu. Hisham n'est pas là, et tout est différent. Elle donnerait tout pour qu'il apparaisse à leurs côtés. Mais, cela n'est pas possible. Elle déglutit.
Ambros s'engouffre en direction d'un wagon, et toute la famille le suit. Yasmin poussant fièrement son chariot. Le moment tant redouté va arriver. Elle n'a pas envie de la laisser. Elle est prête à faire marche arrière, à garder sa fille avec elle, à lui faire l'école à la maison. Mais, elle ne peut pas. Elle doit respecter les choix son aînée. Une boule dans la gorge, elle ne remarque pas tout de suite Ambros à ses côtés. Il tend les bras, et lui prend Haris, le temps qu'elle dise au revoir à sa fille. Azza lui lance un sourire discret, avant de se rapprocher de Yasmin. ─ Ce wagon a l'air sympa. Je t'ai mis des friandises dans ton sac, et quelques occupations pour le trajet. Elle passe un bras autour d'elle. ─ Je suis sûre que tu vas adorer Poudlard, tout comme papa. Yasmin se presse un peu contre sa mère. ─ Et puis j'ai Chamallow si jamais je suis triste. Azza sourit. ─ J'espère bien qu'il te réconfortera. Il n'a qu'un rôle, et c'est celui-là, sinon elle le rend au magasin. ─ Je vais y aller maman. La Shafiq s'agenouille, et embrasse la joue de Yasmin.  ─ Je t'aime ma chérie. ─ Je t'aime mama. ─ Va embrasse tes frères et ton parrain. Elle se relève, et la regarde leur dire au revoir. Les yeux humides, elle se rend soudainement compte que sa fille a grandi.
Azra récupère Haris, lorsque sa fille se rend en direction d'Ambros. Il aura besoin de ses bras. Elle ne peut pas s'empêcher de visualiser Hisham enlaçant Yasmin, et cela lui brise un peu plus le coeur.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
hoggy warty hogwarts (azries#3) Empty
« Il est vraiment beau, le train », approuve doucement Ambros pour Haris qui s’exclame devant les wagons rouges, qui se retrouve fasciné par les animaux qui passent de bras à d’autres, par les robes et les capes qui tourbillonnent de tous les côtés. Le bambin babille à son oreille, tire un peu ses bouclettes, met ses doigts dans ses lunettes de soleil, pendant qu’Azra et Yasmin se font leurs derniers adieux, leurs dernières recommandations. Par désir de leur laisser un peu plus d’intimité, il s’approche du wagon choisi et se retourne vers le second cadet. « Tu m’aides ? », demande-t-il à Ramez, qui se fait un plaisir de prendre l’autre côté de la valise (magiquement allégée au préalable, grâce à un tour de passe-passe rapide de sa part) afin de la hisser à bord du train, ainsi que la cage de Chamallow (vraiment, quel nom terrible). Il ne manque que Yasmin.

Il rend Haris à Azra, une fois que l’aînée a fait ses adieux à ses deux petits frères, et les bras libres, il se laisse aller à une seconde étreinte pour sa filleule… et il est bien heureux que pour le moment, les autres ne peuvent pas voir comme son propre regard est mouillé, ou savoir comme sa gorge est nouée. Autant de constater, encore et toujours, comme la Shafiq a grandi, et comme en ce moment, il se sent seul. Comme il sent qu’il ne devrait pas être celui en charge de cet instant charnière, ne pas être l’homme qui la serre avec autant de force et d’amour dans ses bras. « Tu m’écriras, promis ? Je vais m’ennuyer de toi, en Égypte, cet hiver. Promis. » Et que ça renifle, un peu, dans son oreille, alors qu’il desserre les bras, presque prêt à laisser partir Yasmin… mais celle-ci piétine encore un peu sur place. Aries retire ses lunettes et son regard bleu se fait sérieux, sur la jeune fille, comme pour tenter de la forcer à parler par la seule force de ses iris. Il faut croire que ça fonctionne, d’ailleurs : « Tu crois que Papa serait déçu, si je n’allais pas à Gryffondor ? », murmure-t-elle du bout des lèvres, ses yeux embués posés sur ses souliers neufs. Pas de véritable larme, si ce sont celles qui s’accrochent à ses cils et refusent de véritablement couler. Un instant de fierté, encore d’orgueil, sur ce quai où tous pourraient la voir pleurer.

Le sourire du briseur de sorts s’adoucit et il pose ses deux mains sur les épaules de la future élève, glissant une main sous son menton pour qu’elle le remonte et le regarde. « Ton père sera fier de toi et il t’aime, qu’importe où tu iras, habiba. Le mot affectueux est rare, de lui, qu’importe toutes les fois où il l’a entendu dans la bouche d’Hisham, dans celle d’Azra, mais il lui vient naturellement, cette fois. Il a bien supporté un sale Serpentard pendant presque vingt ans. Un petit rire un peu cassé, les épaules menues qui tressautent légèrement sous ses mains bronzées par les heures sous le soleil. Le Choixpeau écoutera ce que tu veux, Yasmin. Fais-toi confiance. » Un signe de tête positif et un dernier rapide câlin, avant qu’elle embarque dans le wagon, sa valise et la cage de son chat dans les bras.

De ses paumes, Aries s’essuie les yeux, écrasant les quelques larmes traîtresses qui y ont fait leur apparition et risqueraient bien de mettre à mal son image. Quoique montrer un peu de tendresse pour sa filleule ne va certainement pas lui faire de la mauvaise publicité. Une considération qui plane en arrière-plan, à cet instant, alors qu’il revient vers les Shafiq. Vers Azra et ses propres yeux humides. « Elle grandit trop vite. » Et ça ne fait que commencer.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
hoggy warty hogwarts (azries#3) Empty
Azra est triste de laisser sa fille s'en aller, triste de la voir sans son père sur le quai. Elle est aussi en colère. Un an après, elle ne sait toujours pas les détails de la mort d'Hisham. Elle n'a pas toutes les réponses qu'elle souhaite, et elle a bien compris, qu'elle ne les aura jamais. Le gouvernement ne lui dira jamais ce qu'il s'est vraiment passé. Abbas ne lui dira pas non plus. Et Ambros, il semble plus intéressé par ses prix et ses voyages que par le reste. Si elle n'avait pas eu ses enfants, Azza aurait fait sa propre vendetta pour trouver les responsables de la mort de son mari, et elle les aurait peut-être tués à leur tour. Mais, elle ne peut pas se permettre de mettre en danger sa famille, que cela soit en partant on ne sait où, ou en s'opposant au régime mis en place. Pourtant, elle sait déjà qu'elle ne restera pas. Hors de question de voir ses enfants vivre en Angleterre, alors que tout part en vrille. Elle doit rentrer en Inde, auprès des siens, et y vivre en paix, loin de tout ça. Azza ne sait pas encore comment elle va faire ça, ni même si cela sera possible, mais elle fera tout pour garder ses enfants sains et saufs.
Elle embrasse la joue de Haris, qui gazouille, alors que Ramez dit, timidement, au revoir à sa sœur. Elle sait qu'il a hâte d'y aller aussi. Azra n'est pas vraiment du même avis. Ils grandissent trop vite. Bientôt, ils seront tous diplômés, mariés, avec leurs propres enfants. Et elle ? Peut-être sera-t-elle à Mumbai pour ses vieux jours, certainement célibataire. Hors de question de se retrouver un mari, pas après Hisham. Elle sait très bien, qu'on va la pousser à trouver quelqu'un d'autre. Ses parents seraient même prêts à la remarier dans son pays. Cela pourrait être une bonne excuse pour quitter la pays. Mais, elle n'est pas encore prête à sacrifier sa liberté, simplement pour s'enfuir. Azza n'a pas besoin d'un nouvel époux, elle peut très bien se débrouiller par elle-même.
Son regard dans le vide, finit par se poser sur les silhouettes de Yasmin et Ambros, en grande discussion. Bien qu'elle soit en colère contre la terre entière, Azra doit reconnaître qu'il sait s'y prendre avec elle. Il ne sera jamais Hisham, mais il pourra compenser, un peu.

Haris dans ses bras, la Shafiq déglutit lorsqu'elle voit sa fille entrer dans le wagon. Son regard est humide, mais elle essaye de ne pas pleurer, pour ne pas embarrasser Yasmin. Elle la regarde, déjà en train de sympathiser avec d'autres futurs camarades. Dans le fond, elle sait que tout va bien se passer pour elle. Sa fille a la force de caractère de son père. ─ Beaucoup trop vite, en effet. Elle déglutit. ─ Hisham aurait dû être là. Et pas six pieds sous terre. ─ Il aurait-il aurait dû être là. Mission de merde. Heureusement pour elle, Ramez ne les entend pas vraiment. ─ Pourquoi tu l'as pas empêché d'y aller hein ? Elle pivote dans sa direction, et pose son regard inquisiteur sur Ambros.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
hoggy warty hogwarts (azries#3) Empty
Azra met en mots ce qu’il pense déjà - Hisham aurait dû être là. Être là pour voir son premier enfant partir pour Hogwarts, être là pour fêter ce moment, sa famille, pour être aux côtés de sa femme, de ses enfants, de son meilleur ami. Pas enterré dans le jardin de ses parents, deux tombes jumelles, silencieuses, qui n’aura jamais sa chaleur, sa présence, son sourire, son audace. « Pourquoi tu l'as pas empêché d'y aller hein ? »

il y a de la hargne, dans la voix et le regard inquisiteur de la Shafiq ; autant qu’il y a, soudain, une colère piquée dans le sien. Une blessure, là où il se sent coupable et qu’elle le sait bien trop. « C’est vraiment ici et maintenant que tu veux parler de ça ? » Son ton ironique ne lui échappera pas, ni le regard insistant qu’il pose sur les deux garçons, qui n’ont certainement pas besoin que leur mère et leur oncle débattent de la mort de leur père sur le quai du train pour Hogwarts.
Lui-même est intimement convaincu de la bonne décision de discuter de cela plus tard, mais il faut croire que ça bouille trop fort, bien trop fort. Dès qu’ils ont quitté King’s Cross et que la petite famille se dirige vers un endroit discret duquel appeler le Magicobus pour retourner au manoir Shafiq, Aries se penche à l’oreille d’Azra et chuchote : « Tu sais très bien qu’il devait venir avec nous. » Ils devaient visiter une bibliothèque très difficile d’accès, en Irak, avec des livres uniquement manipulables avec des gants magiques spéciaux pour ne rien abîmer. Un endroit reconnu pour la rareté des ouvrages conservés. Hisham avait presque chouiné, lorsqu’il avait annulé le voyage de son côté, en imaginant tous les atlas astronomiques sur lesquels ils allaient poser leurs mains impies sans comprendre quoi que ce soit. Devant tous ces rouleaux rédigés dans des langues qu’ils ne maîtrisaient qu’à moitié, ou pas du tout.
Il devait être des leurs, être celui à la tête de cette expédition, même, celui en charge de leurs recherches et des pistes qui allaient en découler, mais il ne l’était pas.

Hisham n’était pas avec la Ligue et de sa mission, il n'est jamais revenu.

« Le Lord ne m’apparaît pas comme quelqu’un de très magnanime, avec ceux qui lui refusent quelque chose », qu’il siffle, l’amertume incapable à retenir, remontant dans sa gorge comme une bile. Ça aussi, elle le sait. Que contre les engagements Mangemorts, ni la famille, ni les amis, ni le travail, n’ont jamais pu quoi que ce soit pour celui convaincu de s’être engagé justement pour protéger ceux qu’il aime, de faire tout cela for the greater good. L’unique point de contention, s’il en fallait un, entre les deux amis. « Tu voulais que je fasse quoi ? » Qu’il insiste ? Qu’il le supplie ? Qu’il le séquestre ? Vraiment, il attend son idée géniale avec impatience.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
hoggy warty hogwarts (azries#3) Empty
Ce n'était ni l'endroit, ni le moment, mais elle n'avait pas pu empêcher cette phrase de franchir ses lèvres. Azra est en colère, contre tout et tout le monde. C'est plus fort qu'elle. Dans le fond, elle sait très bien que Ambros n'y peut rien, qu'il n'aurait pas pu faire grand chose. Le pauvre n'a pas la marque au bras. Tant mieux pour lui. Elle n'a pas l'occasion de beaucoup le voir, c'est sans doute pour ça qu'elle choisit de le confronter maintenant. Cela est peut-être aussi causé par le départ de Yasmin, qui fait remonter à la surface tous ces derniers mois de souffrance. Le deuil est un long processus. Elle le sait, mais personne ne lui avait dit que ça ferait aussi mal. Elle ne l'avait même pas choisi, Hisham. On le lui a imposé, et elle n'était qu'une gosse à l'époque. Tous les deux, ils n'étaient que des enfants à peine majeurs. Ils ont tout vécu ensemble. Ils ont fondé une famille ensemble. Et, ils devaient vieillir ensemble. Le destin en a décidé autrement. Elle n'a personne sur qui déverser sa colère. Abbas est l'ombre de lui-même depuis que ses frères sont morts. Elle ne va pas le charger encore plus. Alors, c'est sur l'irlandais que ça tombe.
Elle arque un sourcil lorsqu'il lui répond, presque à la rigolade. Evidemment que non, elle ne veut pas laver son linge sale en public. Elle n'a pas besoin de faire encore plus parler d'elle. Cela lui a juste échappé. A croire que cet idiot n'a jamais dit quelque chose sans le vouloir. Pathétique.

Ils finissent par tous quitter le quai, et Azza s'attend à ce qu'il s'en aille de son côté, mais il semble vouloir les suivre. Comme bon lui semble. Haris toujours dans ses bras, Ramez pas loin d'elle, ils s'engouffrent dans une ruelle non loin de King's Cross pour attendre le Magicobus. C'est le moment que choisit Ambros pour lui murmurer à l'oreille. Elle s'écarte légèrement, pas vraiment à l'aise avec la promiscuité. Elle déglutit avant de soupirer. Bien sûr qu'elle le sait. Mais il était son meilleur ami, il aurait pu faire plus, il aurait dû faire plus. Azza en reste convaincue. Il lui faut bien un responsable, et elle ne peut pas blâmer le gouvernement, elle n'est pas suicidaire. C'est plus facile de l'accuser lui. Lui et son sourire insupportable. Lui et son égo sur-dimensionné. Lui et sa tête à claques.
Bien sûr qu'il a raison, l'imbécile. Mais, il devrait se taire et la laisser déverser sa colère. Evidemment, il veut lui prouver qu'il n'y pouvait rien, et cela ne fait que l'agacer encore plus. ─ Ne soit pas condescendant avec moi, Ambros. Garde ça pour les interviews. Son ton est proche du murmure. Leur engueulade en est presque ridicule. ─ Je sais très bien pour quoi ou plutôt qui il est mort. Voldemort. ─ Tu n'aurais jamais dû le laisser devenir l'un des leurs en premier lieu. Pas de marque, pas de mission. Pas de mission, pas de mort.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
hoggy warty hogwarts (azries#3) Empty
Revenir en haut Aller en bas
 

hoggy warty hogwarts (azries#3)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 3Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant

SMOKE AND MIRRORS :: PLAYGROUND :: DEATHLY HALLOWS :: rp terminés