BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 DE NOS CENDRES (dantaura)

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Dante Burke
DEATH EATER
Dante Burke
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Âge : (vingt-six années) désillusionnées qu’il erre dans ce monde damné.
Occupation : le (handler) n’incarne que la terreur.
Allégeance : fier (death eater) portant sa marque avec honneur.
Particularité : (legilimencie) l'art de troubler et de dérober vos pensées..
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MessageSujet: DE NOS CENDRES (dantaura)   DE NOS CENDRES (dantaura) EmptyDim 16 Aoû - 12:06
( DE NOS CENDRES )


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2007 - DANTAURA
Isaura.
Isaura.
Isaura.

Six lettres damnées, six lettres qu’il avait condamnées, six lettres qu’il avait étouffées dans les méandres d’un esprit qui ne désirait rien, si ce n’est l’oublier. Six lettres qui n’ont de cesse de résonner dans son esprit désenchanté, six lettres qui viennent assassiner son palpitant incendié. Un murmure empoisonné d’Anthea avait suffi pour bouleverser l’entièreté d’un univers qui n’avait plus trembler depuis des années, soudainement ravagé par le goût amer d’un passé calciné. Elle le lui avait assuré, celle qui avait tant de fois hanté le vautour était de retour. Isaura était là.

Des dizaines de fois, il avait nié l’avoir aimé, préférant le confort de venimeux mensonges, plutôt que l’âpreté de la vérité. Des centaines de fois, il avait noirci les parchemins abîmés de ses regrets, pour finir par laisser sa rage et sa fierté l’emporter et ne rien envoyer. Des milliers de fois, il avait violemment espéré que la poupée, qui s’était échappée d’entre ses griffes, revienne à ses côtés. Des millions de fois, elle l’avait hanté jusqu’à le rendre aliéné. Mais il avait laissé le papillon s’envoler, s’évader dans un univers où il n’était pas convié, laissant sa peine être maculé par l’amère mélancolie et les enfers damnés de sa rage. Dans sa fuite, elle avait éclaboussé l’être de la bête de sa divine essence, enfonçant profondément une vétille de son âme dans la sienne. Alors, jamais il n’avait pu oublier la sirène, jamais il n’avait pu simplement l’enterrer avec quelques erreurs dont il était aussi l’auteur, il était condamné à y penser, encore et encore, jusqu’à en perdre la raison.

La nuitée tombait seulement et son épais manteau de ténèbres parait salement les cieux. Le monstre était prêt à s’échapper loin du ministère, pour trouver n’importe quelle vestale capable de lui faire oublier la crinière dorée et les opalescences azurées qui morcelaient ses pensées submergées par les quelques réminiscences qu’il avait d’elle. « La veuve du joueur de Quidditch, Vallière, vient d’intégrer les langues-de-plomb. Tu la connais Burke… » Quelques palabres soufflés par un autre handler qui provoquent l’ouragan, qui suffisent à détruire les murs d’entendement qu’il avait érigé pour se protéger de sa sulfureuse et douloureuse invocation. Elle était là. Il ne pouvait balayer ce constat et il étouffait de la savoir si près. Après toutes ces années, après l’avoir abandonné, après avoir osé en épouser un autre qui incarnait tout ce qu’il ne serait jamais, elle revenait. Elle s’insinuait dans le moindre pore de sa carne, elle s’infiltrait dans les vestiges de son âme maudite et envahissait les derniers fragments de son palpitant détruit, et cela, Dante ne pouvait le supporter. La rage dans les veines, la rancune dans la pulpe, il avait laissé ses pas l’entraîner vers l’infernale fleur du mal. Le bourreau avait finalement échoué face à son bureau, qu’il avait ouvert à la volée. Il entrait dans son intimité comme elle avait quitté la sienne, sans y avoir été invité. « Isaura. » Izy. Le sobriquet qu’il se refusait de prononcer, le sobriquet simplement noyé par l’aigreur et la rancœur. Elle était là. Isaura était là. Simplement face à lui, comme si elle ne l’avait jamais quitté. Mais elle l’avait fait, elle s’était envolée, elle lui avait misérablement échappé et le chasseur s’était refusé à la traquer. Les orbes plantés dans le portrait éclaboussé de majesté de celle qui l’avait délaissé, il sentit les restes épars de son cœur plein de rancœur dégringoler dans sa poitrine. Elle était plus belle que jamais et la haine qu’il ressentait ne suffisait pas à ébrécher sa beauté. « Alors Thea avait raison. Tu es revenue. » Son timbre qui appuie sur les quatre lettres prohibées, comme pour signifier qu’il l’avait finalement oublié. Lui, qui par le passé, avait si souvent clamé que jamais il ne pourrait se lier pour l’éternité, il était désormais fiancé. D’un léger coup de baguette, il referme la porte derrière sa carcasse. « J’y crois pas. Il suffit que l’autre claque pour que tu reviennes comme s’il ne s’était rien passé. » Et dans ses opales l’immensité des regrets et les débris d’une hostilité qu’il ne cherchait même pas à dissimuler. Tout avait changé.


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Isaura Rowle
Isaura Rowle
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Âge : (31 décembre 1982) ; vingt-cinq ans et l'âme aussi vieille que le monde, dissimulée sous le simulacre d'une allure angélique.
Occupation : (langue-de-plomb) ; dans le secret de l'étude des mystères de la magie.
Allégeance : (neutre) ; le coeur et la raison qui s'affrontent.
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MessageSujet: Re: DE NOS CENDRES (dantaura)   DE NOS CENDRES (dantaura) EmptyJeu 20 Aoû - 23:12
de nos cendres
dante burke & isaura rowle (2007)
La nuit tombe peu à peu, enveloppant le ciel de son manteau d'encre. Et la Rowle pousse un soupir, les yeux observant autour d'elle dans les bureaux du département des mystères. Elle regarde les bureaux parfaitement alignés, et les quelques sorciers qui peu à peu délaissent leurs travaux pour rejoindre la chaleur du foyer. Elle-même pénètre dans son propre bureau, se préparant à se saisir de sa cape pour rejoindre sa maisonnée. Quatre ans s'étaient écoulées depuis la dernière fois qu'elle avait foulé le sol du ministère. Quatre ans passés loin, de l'autre côté de la manche dans la grandeur idyllique d'un palais parisien. Quatre ans à se parjurer, s'oublier. Brisée dans l'ombre du valeureux joueur de quidditch, arborant haut et fort de sourire de l'épouse comblée. La Vallière, superbe épouse de héros flamboyant, la beauté arborée, parée d'atours flamboyants et de bijoux clinquants. Elle n'était plus Isaura. Elle n'était plus la vipère, la Rowle. Elle n'était rien qu'une ombre. Un oiseau de paradis, retenu dans une cage dorée. Quatre ans. Et aujourd'hui, voilà qu'Isaura revient au ministère, retrouvant avec émotion sa patrie.

Les émotions s'étaient bousculées, entrechoquées. Joie. Peur. Fierté. Doute. Mais surtout, l'appréhension de voir son passé lui sauter à la gorge. Un passé résumé en un nom. Dante. Toute la journée, elle avait appréhendé. Le moment fatidique, où, elle le savait, elle finirait par le croiser. Lui, le prince damné, sombre figure de ce passé maudit. À la moindre seconde, elle sentait son corps sursauter, tressaillir à chaque fois qu'elle croisait quelqu'un au dédale des couloirs. Et alors que la journée touche à sa fin, la vipère souffle enfin. Un jour de passé, la préservant des retrouvailles tant craintes. Et soudain, comme un écho à ses pensées, voilà que la porte s'ouvre à la volée. Et devant ses yeux, la vision de ses cauchemars.

Lui.

Il se tient là, devant elle. Ses yeux de glace la fixent, aussi durs que l'acier. Aussi tranchants que des lames. Aussi insondables qu'une nuit sans étoiles. Elle se stoppe, Isaura, sa cape à moitié jetée sur ses épaules. Tel un fantôme de son passé, le sombre prince damné. « Isaura. » Son nom. Sa voix qui résonne, semblant sortir des méandres d'un passé qu'elle croyait avoir oublié. Qu'elle avait voulu, oublier. Isaura. Voilà bien longtemps qu'elle n'avait pas étendu son nom sortir de ses lèvres. Un instant, ils se regardent, les amants maudits. Un instant de silence lourd, écrasant. Un silence de tension retenue, comme un ciel chargé d'un orage n'attendant qu'à éclater. « Alors Thea avait raison. Tu es revenue. » Thea. Un nom frappé d'anathème pour la Rowle. Celui de la cousine tant détestée. Et le diminutif, savamment prononcé, lui fait d'une lame. Une lame dans le cœur de la vipère.  Les poings se serrent, légèrement. Mais elle reste digne, Isaura. Elle se contente d'un léger sourire en coin, cet éternel air presque moqueur qui lui sied si bien. Soudain, Burke referme la porte d'un coup de baguette, brisant le silence. « J’y crois pas. Il suffit que l’autre claque pour que tu reviennes comme s’il ne s’était rien passé. »

Les mots sont des armes.

Elle le sait, Isaura. Elle ne le sait que trop bien. Et Dante, les utilise à la perfection. Une poignée de mots, et tout autant de flèches qui viennent se planter droit dans le cœur de la Rowle. Mais elle ne le montre pas. Elle arbore le masque, ce visage impassible. Celui de la poupée parfaite, aussi digne qu'on peut l'être. « Bonjour à toi aussi, Dante. » Elle pousse un léger soupir, ôtant la cape pour la poser sur le siège trônant près de son bureau. « Oui, je suis finalement revenue. Ce n'était pas dans mes projets au départ, c'est pas comme si j'étais spécialement attachée à quelque chose - où quelqu'un ici. » Elle aussi, elle sait jouer des mots, la Rowle. « Mais il y avait trop de souvenirs, en France. » Tu parles, qu'elle songe la vipère. Elle ne le pleure guère, le Vallière. Mais qu'importe. Elle veut lui faire mal, au Burke. « Félicitations pour tes fiançailles, au fait. J'ai appris cette merveilleuse nouvelle ...  J'espère que cette chère Anthea sait à quoi s'attendre avec toi. » À ces mots, l'éternel sourire narquois se dessine sur les lèvres de la vipère, tandis qu'elle plonge son regard droit dans celui de Burke. De son trouble, elle ne montre rien. Jamais.

@Dante Burke
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Dante Burke
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2007 - DANTAURA
Durant des années, il avait imaginé la retrouver, ou simplement l’entrevoir l'espace de précieuses secondes. Mais il ne pouvait que constater que sa mémoire était faite de brisures et de fêlures, et qu’elle avait pendant tout ce temps terni la beauté déraisonnée de cette vipère qui avait, fut un temps, éveillée le peu d’humanité qui sommeillait en lui. Pendant, longtemps, il l’avait cherché dans d’autres poupées, sans qu'aucune ne réussisse à l'égaler. Des copies à la pâleur navrante, qui n’avaient fait que l’ennuyer, mais désormais, le fléau maudit de sa vie était planté là. Le songe s'était évaporé, violemment balayé, ne restait que la douloureuse réalité. Elle était là. Réelle. Simplement là, comme si elle ne l’avait jamais trahie, comme si elle n’était jamais partie. Elle n’était pas de retour pour lui, mais parce qu'un autre était parti.  

« Oui, je suis finalement revenue. Ce n'était pas dans mes projets au départ, c'est pas comme si j'étais spécialement attachée à quelque chose - où quelqu'un ici. » De simples palabres à la puissance assassine. La lame empoisonnée des mots acides de la démone qui s’enfonce dans ces plaies surannées dont elle l’avait accablée par le passé et qui ne s’étaient jamais réellement refermées. Des meurtrissures qui n’avaient jamais cicatrisé et qui continuaient de saigner nuitées après nuitées pour lui rappeler qu’il n’avait jamais assez compté pour qu’elle puisse rester à ses côtés. Durant des années Dante avait glorifié l’ange venimeux, du mieux qu’il avait pu, du mieux qu’il avait su. Dans les méandres calcinés des restes de son palpitant disloqué, il lui avait érigé un trône et l’avait couronné reine de ses enfers damnés. Elle était le centre de son univers branlant et malgré cela, elle l’avait lâchement délaissé, cruellement abandonné pour s’échapper au bras d’un misérable qu’il n’avait jamais cessé de maudire et avait rêvé d’occire. Dans sa fuite, elle avait laissé derrière elle les ruines de leur univers, les cendres de leur histoire, quelques blessures et l’âpre parfum de la trahison et de la mélancolie. « Mais il y avait trop de souvenirs, en France. » Ses phalanges qui se tendent sous l’effet de la colère qui l’immerge avec violence pour finir par se teinter d’albâtre, contrastant avec l’azuré invisible des ecchymoses qu’elle prend garde d’entretenir avec la véhémence garce des vérités dolentes qu’elle lui susurre avec témérité. « Alors tu aurais sans doute mieux fait de ne jamais revenir, ce n’est pas comme si ton retour avait été souhaité par quelqu’un. » L’odieux mensonge. Il s’en était écoulé des soirs lumineux à espérer qu’elle puisse finir par débarquer, après avoir quitté le roi des incapables pour le laisser avec ses balais, finissant par revenir là où était sa place, auprès de celui pour qui elle avait été créée. Il en avait vu passer des jours nébuleux à la détester à grand renfort de fureur et de rancœur. Mais qu’il s’agisse d’accomplir quelques désirs ou de la détruire, toujours, il avait espéré son retour.

« Félicitations pour tes fiançailles, au fait. J'ai appris cette merveilleuse nouvelle ... J'espère que cette chère Anthea sait à quoi s'attendre avec toi. » À son sourire, qu’il devine faux, ses lippes répondent avec force et arrogance, comme si la simple mention de Thea suffisait à illuminer celui qui n’avait toujours été que ténèbres enflammées et obscurité assumée. Il comptait bien lui dévoiler les méandres de son bonheur, aussi factice et imaginé fusse-t-il, et lui faire croire avec force qu’il l’avait oublié sans jamais la regretter. « Elle me comprend bien plus que quiconque n’a jamais pu le faire. Je ne pouvais rêver meilleure épouse à mes côtés, elle fera une parfaite Burke. » Anthea la tortueuse représentait étrangement une stabilité que sa cousine avait éhontément saccagée bien des années auparavant. Elle était la Rowle qui ne risquait pas de le désillusionner ou de le briser, la Rowle qu’il appréciait et respectait à défaut de l’aimer, mais elle était aussi la Rowle à la chevelure chocolatée qui ne parvenait pas réellement à éclipser celle à la crinière chrysocale. « Qui aurait pu penser qu’un jour quelqu’un me concilierait avec l’idée du mariage ? Enfin, pendant plusieurs années, beaucoup ont pensé que tu y arriverais. Ils avaient simplement misé sur la mauvaise Rowle, l'une est plus douée que l'autre. » Menteur, menteur, menteur. Cruel arnaqueur. Dante ne pouvait désormais plus se défiler, pour lui était venu l’heure du châtiment aussi glaçant qu’ardent. Il devait se lier pour l’éternité.

Un léger soupir qui s’échappe de ses lippes et le monstre s’approche traînant derrière lui le faisceau du danger. Ses prunelles océanes qui déchirent celles de la poupée qui l’avait toujours ensorcelée et sa carcasse se plante face à la sienne, un peu trop près, beaucoup trop près. Ultraviolence de retrouvailles à laquelle il n’était pas préparé et qu’il n’avait plus envisagé depuis des années tellement cette simple idée semblait déraisonnée. Ultraviolence de l’essence de cette femme qui venait soudainement le submerger et le ramener avec rage à une myriade de réminiscences bouleversantes. Les notes d’un parfum qui ravivaient bien trop de choses pour qu’il puisse réellement garder le contrôle. Parce qu’elle était vraiment là. Parce qu’elle l’avait bousillé. Parce que c’était Isaura et qu’il ne pourrait décemment jamais l’effacer. Le bien et le mal qui se détruisent et se morcellent, la pureté de la haine qui miroite avec puissance dans les sinuosités de son regard déchiré par les émotions contraires qui l’assaillent. « Tu seras sans doute invité au mariage. Enfin, si tu ne t’es pas tiré dans un autre pays avec le premier décérébré qui croise ton chemin d’ici là. T’aimes ça toi, les ratés. T’aimes ça, presqu’autant que tu aimes trahir. » D’eux, il ne reste plus que des cendres.


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Isaura Rowle
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de nos cendres
dante burke & isaura rowle (2007)
« Elle me comprend bien plus que quiconque n’a jamais pu le faire. Je ne pouvais rêver meilleure épouse à mes côtés, elle fera une parfaite Burke. » Les mots sont prononcés sans émotion particulière, mais voilà qu'ils viennent se ficher dans le coeur de la Rowle. Tels des flèches, tirées avec une précision redoutable. Une parfaite Burke. Les derniers mots résonnent, plus fort encore que les autres. Et ça lui fait mal, de les entendre prononcés pour désigner quelqu'un d'autre qu'elle même. Et pourtant, qu'est ce que ça veut dire, une parfaite Burke ? Bien des fois, elle avait tenté d'imaginer ce que serait devenu leur vie, si leurs destins avaient été liés, et leur union acceptée. Des images aux couleurs criardes, celles d'un couple observant leurs enfants partir à bord du Hogwarts Express. Main dans la main, ils observent le train s'éloigner avant de s'enlacer tendrement. Tout est si lisse, si parfait. Ils ont l'air de transpirer le bonheur et l'amour de tous leurs pores, semblant tout droit sorti d'un vieux film. Image idéalisée, qui finit irrémédiablement par partir en fumée. Ce n'est pas eux. Ce bonheur lisse, insipide. C'est pas Isaura et Dante. Ça ne l'a jamais été, elle ne le sait que trop bien, la Rowle. Entre eux, il y a autre chose. Un entremêlement de sentiments qui va au delà de tout ça. Ils sont pareils, les mêmes âmes noires, brisées. Il n'y a pas de fin de conte de fées, quand la princesse s'éprends du diable. « Qui aurait pu penser qu’un jour quelqu’un me concilierait avec l’idée du mariage ? Enfin, pendant plusieurs années, beaucoup ont pensé que tu y arriverais. Ils avaient simplement misé sur la mauvaise Rowle, l'une est plus douée que l'autre. »

Encore des lames. Elle n'est pas surprise, Isaura. Il en a toujours été ainsi avec Dante. Il n'est pas de deux qui ripostent. Lui, il attaque. Toujours. La mauvaise Rowle. Presque malgré elle, elle arque un sourcil. Anthea. La cousine méprisée, une étrangère tirée d'on ne sait où par son excentrique de tante. Alors qu'elle vivait sa vie d'épouse par delà la manche, elle s'était parfois surprise à imaginer qui serait la fiancée choisie pour lui. Et jamais elle n'aurait pu ne serait-ce que songer à sa cousine. Jamais. Et voilà qu'elle se tient à la place qu'elle-même n'a jamais cessé de briguer. Quelle ironie, quand on y pense. Et voilà que le Burke approche, doucement. Et elle sent le palpitant s'agiter contre sa poitrine, Isaura. Lui, elle. Deux âmes morcelées, qui semblent enfin se retrouver. Il n'a pas changé, avec les années. Le même visage d'albâtre,  la même allure emplie d'arrogance. Et ces yeux, brillants de ce même éclat glacé dans lesquels elle aimait tant se plonger. La proximité est étrange, inconfortable. Elle semble presque irréelle après ces années à tenter de l'oublier. « Tu seras sans doute invité au mariage. Enfin, si tu ne t’es pas tiré dans un autre pays avec le premier décérébré qui croise ton chemin d’ici là. T’aimes ça toi, les ratés. T’aimes ça, presque autant que tu aimes trahir. »

Et encore des lames. Plus acérées. Plus ajustées. Et Isaura se contente de sourire, comme à l'habitude. Il faut avouer que c'est bien joué. « Il faut croire que j'aime les ratés en effet, tu en sais quelque chose. » Elle était facile, on va pas se mentir. Mais toujours efficace. Isaura prends le temps de passer une main dans ses longs cheveux blonds, ne lançant qu'un regard en coin vers le Burke. « Trahison, tout de suite les grands mots. C'était de bonne guerre, après tout. » Sous la facade, les souvenirs du fameux soir sont encore là, vivaces. Des images, des sensations qui se bousculent. La passion. L'abandon. Le désir. Et un espoir. Un espoir un peu fou, idiot. Un instant, elle a cru que ça pourrait marcher. Elle a espéré avoir réussi à trouver la clef du coeur du damné, et s'est imaginé dans l'avenir rêvé. Mais tout s'est brisé. Tout n'était qu'utopies. Et la réalité s'est imposée, violente. Implacable. Il n'y a pas de cœur qui semble battre dans la poitrine du Burke. Juste un trou béant de noirceur dans lequel les espoirs se sont brisés nets. Et là, il n'est plus resté que la douleur. Une douleur vive, inattendue. Et de la douleur est née ce désir viscéral de se venger, de le briser lui aussi. « Peut-être devrais-je prévenir ma chère cousine, lui dire de prendre garde à ses espoirs. Après tout, on sait toi et moi que tu finiras par la décevoir. Comme tu as déçu tant de monde autour de toi ... » Elle marque une pause, approchant d'un pas pour se rapprocher un peu plus du Burke. Tellement qu'elle peut voir les nuances de bleu et d'acier qui s'entremêlent dans le regard impénétrable du damné. « Comme ton père, par exemple. » La flèche est tirée, emplie du venin de la vipère. Droit vers le coeur du damné.

@Dante Burke
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Dante Burke
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2007 - DANTAURA
« Il faut croire que j'aime les ratés en effet, tu en sais quelque chose. » La venimeuse pique vient se ficher dans les débris morcelés de son cœur assassiné. Réminiscences de ce passé damné, où malgré le déni honni de leurs sentiments inavoués, leurs âmes s’étaient étroitement entremêlées. Pendant des années, seule l’ombre de la poupée avait dansé au fond du brasier des prunelles azurées de Dante. Il lui avait offert une place spéciale, à ses côtés, pour régner sur leurs enfers et conféré la pleine souveraineté sur son être tout entier. Alors, le monstre avait eu la naïveté de penser, et d’espérer, que pour elle aussi, il avait été unique, mais il était forcé de constater qu’il s’était bercé d’espoirs illusoires. Elle l’avait condamné à la pire des places, celle qu’il haïssait, celle des ratés. « Trahison, tout de suite les grands mots. C'était de bonne guerre, après tout. » Parce qu’elle n’avait pas eu la patience de dompter ses sentiments, parce qu’elle n’avait pas su attendre qu’il apprenne à aimer, à l’aimer elle plus qu’il n’aimait sa propre liberté. Elle avait préféré fuir loin de l’incendie qui les avait embrasés et embrasser l’âpre, fade et écœurante facilité, plutôt que d’étouffer les peurs qui l’habitaient. Pourtant, pour elle, il aurait certainement tout fait, il serait allé jusqu’à brusquer l’éternité, affronter les enfers damnés et se condamner. « Peut-être devrais-je prévenir ma chère cousine, lui dire de prendre garde à ses espoirs. Après tout, on sait toi et moi que tu finiras par la décevoir. Comme tu as déçu tant de monde autour de toi ... » Les opalescences que l’encre de la rage teinte, qui se maculent d’onyx, qui s’assombrissent sous l’effet de l’incontrôlable colère, se posent sur elle. Le monstre est dangereux, et cela, elle ne peut l’ignorer. La vipère balance son venin dans les flammes infernales, pour donner à leurs retrouvailles ce parfum de schéol et de cendres qui leur rappellent leur funeste dernière rencontre. Lorsqu’ils se sont incendiés, lorsqu’ils ont assassiné ce qu’ils étaient. « Comme ton père, par exemple. »

Les sentiments aussi ardents que différents se bousculent dans sa carcasse. La présence de la madone suffit à réanimer des sensations qu’il ne pensait plus jamais ressentir, des débris de ressentis qu’il pensait avoir enterré depuis longtemps. Comment a-t-il pu penser qu’il pourrait totalement la rayer, la balayer, simplement l’oublier ? Comme a-t-il pu être si naïf ? Lentement, il s’approche un peu plus, ses pas écrasant les derniers centimètres les séparant, jusqu’à ce que leurs silhouettes entre en collision, jusqu’à ce que leurs souffles se mêlent, jusqu’à ce que leurs haines puissent enfin s’effleurer. « Izzy, ma douce Izzy, je te conseille de ne pas t’aventurer sur le terrain des provocations. Il fut un temps où tu étais celle qui me connaissait le mieux. Alors, plus que quiconque, tu sais ce dont je suis capable lorsque je désire me venger d’une personne qui m’a contrarié. » Un simple murmure glacé qu’il laisse s’échapper, lorsque sa main vient se poser sur la joue de la poupée, leurs regards s’assassinant et s’entrechoquant. Une caresse empoisonnée dissimulant dans sa douceur faussée les menaces suavement susurrées. « Théa sait très bien à quoi s’attendre avec moi et je doute qu’elle écoute tes conseils. Nous ne sommes pas si différents, elle comprend la moindre de mes ténèbres, comme je saisis toutes ses zones d’ombres. » Deux démons qui s’enchaînent et s’entraînent dans les abysses d’Hadès. Deux monstres condamnés à ne jamais s’aimer. Un candide châtiment que Dante accueille gracieusement, parce qu’il préfère vivre une éternité sans aimer, plutôt que de ressentir une fois encore l’insupportable douleur l’ayant fait sombrer il y a quelques années.

La pulpe de sa main qui continue sa longue chute, pour venir se loger dangereusement autour de sa gorge avant de cascader contre ses reins. « J’espère que ça valait la peine de me perdre. J’espère au moins que t’as été heureuse avec lui. » La simple pensée de la poupée dans les bras d’un autre, noyée dans un bonheur qu’il ne connaîtra plus jamais, pendant qu’il tentait vainement de l’oublier, suffit à injecter le poison de la haine dans ses veines. « Cependant n’oublie jamais que cette vie ne put être que fade à côté de celle que j’étais prêt à t’offrir. Mais tu as fait ton choix. Le mauvais. » Et il ne lui pardonnera jamais. Jamais.


@Isaura Rowle
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Isaura Rowle
Isaura Rowle
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Allégeance : (neutre) ; le coeur et la raison qui s'affrontent.
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dante burke & isaura rowle (2007)
« Izzy, ma douce Izzy, je te conseille de ne pas t’aventurer sur le terrain des provocations. Il fut un temps où tu étais celle qui me connaissait le mieux. Alors, plus que quiconque, tu sais ce dont je suis capable lorsque je désire me venger d’une personne qui m’a contrarié. » Izzy. Plus que la menace, c'est le doux sobriquet qui résonne aux oreilles de la Rowle. Comme le glas d'un carillon maudit. Izzy. Quatre lettres. Deux syllabes. Un mot damné. Et un millier de souvenirs qui s'entremêlent. Ce nom, c'était à fois pas grand-chose et tout un monde. Des émois au goût rance de rancœur, de douleur et d'amertume. Izzy, c'était leur nom secret. Comme la clef d'un univers qui n'appartenait qu'à eux seuls. Un univers perdu, caché. Comme une unique source de lumière parmi les ombres, précieusement gardée dans les ténèbres de leurs cœurs profanes. Il en avait toujours été ainsi, entre eux. D'aussi loin qu'Isaura se souvienne, ils n'avaient jamais eu une relation que l'on pourrait qualifier de normale, tous les deux. Il en avait toujours été ainsi, des piques. Des provocations. Un désir de se faire du mal. Même dans leurs jeunes années, alors qu'ils n'étaient que des gamins, leurs cœurs semblaient déjà emplis de noirceur. Comme s'ils étaient incapables de la moindre once d'innocence. Deux âmes noires, damnées jusqu'à la moelle. Ils s'étaient entrainés dans les méandres de leurs ténèbres, se nourrissant de leurs désirs les plus sombres et les plus profonds. Et pourtant, ils étaient liés intimement. Un lien fort, profondément ancré. Et parfois, à peine perceptible sous toute cette noirceur. Des sentiments claquemurés au fond de leurs âmes. Et Izzy, c'était la clef de Dante, pour accéder à celle d'Isaura.

Mais aujourd'hui, entre les lèvres de Dante, le nom n'a plus la même signification elle le sent bien, Isaura. Ce n'est plus la maigre lueur de douceur d'autrefois. Désormais, il l'utilise tel une arme. Une arme destinée à lui faire mal, purement et simplement. Le désir le plus violent, presque animal. Envolés, les sentiments voilés autrefois dissimulés entre ces lettres bafouées. Dans les syllabes murmurées, elle ne ressent plus rien que la rancœur. Et une haine, brulante. La main du prince se pose sur la joue glacée de la vipère. Elle s'ordonne de ne pas tressaillir, de ne pas réagir à ce contact qui pourtant lui semble aussi brulant que les fournaises de l'enfer. « Théa sait très bien à quoi s’attendre avec moi et je doute qu’elle écoute tes conseils. Nous ne sommes pas si différents, elle comprend la moindre de mes ténèbres, comme je saisis toutes ses zones d’ombres. » Les mots coulent de ses lèvres, et ses yeux brillent du même éclat glacé. Des lames d'acier qui fixent Isaura, la transperçant littéralement. Telles des lames de glace. Elle frémit, légèrement. Les images de Théa dans les bras de Dante viennent la submerger. Insidieuses. Les poings se serrent, légèrement mais le visage de marbre. Et même alors que la main descend lentement, vers sa gorge puis vers le creux de ses reins, laissant dans son sillage une marque ardente. Comme si sa propre peau réagissait au contact de celle de Dante, comme un drogué retrouvant sa came après trop de temps de privation. « J’espère que ça valait la peine de me perdre. J’espère au moins que t’as été heureuse avec lui. Cependant n’oublie jamais que cette vie ne put être que fade à côté de celle que j’étais prêt à t’offrir. Mais tu as fait ton choix. Le mauvais. »

Elle éclate de rire, Isaura. Un rire mauvais, froid. « Celle que tu étais prêt à m'offrir, Vraiment ? » Elle marque une pause, chassant fermement la main de Dante de ses propres mains. En ces yeux, ne brille que la flamme ardente d'une fureur nouvelle. « C'est toi qui as fait ton choix, Dante. C'est toi qui as tout détruit et qui m'a poussée dans ses bras. Ne commets pas l'erreur de croire le contraire. Tu te berces d'illusions. » Elle relève fièrement la tête, la voix claire. « A vrai dire, je dois te remercier. Tu m'a rendu service, tu m'as ouvert de nouvelles perceptives, et un nouvel avenir bien meilleur que celui dans lequel j'aurai pu m'enfermer .. Après tout, il faut bien grandir, pas vrai ? Les jeux d'enfants ne durent qu'un temps. » Elle est fière, Isaura. Les mots coulent de ses lèvres, chargés de venin. Aussi tranchants que des lames, encore. Elle se sent pourtant comme un animal blessé, attaquant violemment pour mieux se protéger. Une violence née de douleurs intestines, ancrées. Des blessures qui jamais ne se sont refermées, pourrissant en elle depuis des années en se nourrissant de sa rancœur et de sa rage. Il a fait son choix, et il l'a perdue. Après tout. Et pourtant, elle ne peux s'empêcher d'y penser, de se demander pourquoi ça fait encore si mal ? Pourquoi elle se surprend encore à espérer ? Comme une enfant, rêvant encore au prince charmant. Sauf qu'il n'a rien d'un prince, le Burke. Il n'est qu'un démon. Un démon qui lui a pourtant ravi son cœur, et son âme. Et qui, encore aujourd'hui, en détient les clefs.

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Dante Burke
DEATH EATER
Dante Burke
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( DE NOS CENDRES )


I'll sit and watch your car burn
With the fire that you started in me
But you never came back to ask it out
Go ahead and watch my heart burn
With the fire that you started in me
But I'll never let you back to put it out.

(icon by HECATE.)

2007 - DANTAURA
« Celle que tu étais prêt à m'offrir, Vraiment ? » Le rire de la poupée emplit la pièce, gèle le carmin de la bête et enneige son âme. Cruelle désillusion, lui qui pensait, avec un peu d’espoir, qu’un jour le regret avait frôlé ses pensées, qu’elle ne l’avait jamais vraiment oublié, qu’elle avait secrètement espéré pouvoir revenir en arrière, pour retrouver ce qu’ils avaient, ce qu’ils étaient, pour simplement le retrouver lui, parce que dans le fond, c’est ce qu’il avait ressenti. Elle, qui avait été le centre de son univers, sans qu’il ne l’admette jamais vraiment. Elle, qui avait ancré sa marque au plus profond de son âme. Elle, qui avait représenté tant de choses avant de s’échapper. Elle, qu’il avait aimé plus que n’importe qui. Elle, qui était partie. Puis, comme pour bafouer une nouvelle fois leur passé, comme pour déchirer les serments muets qu’ils s’étaient faits, elle balaie d’un revers de la main, les siennes. Cruelle succube qui le prive de sa pulpe comme s’il était un monstre dont le simple toucher la révulsait. « C'est toi qui as fait ton choix, Dante. C'est toi qui as tout détruit et qui m'a poussée dans ses bras. Ne commets pas l'erreur de croire le contraire. Tu te berces d'illusions. » Sans qu’ils ne puissent les voir, trop occupé qu’il était à la foudroyer du regard, il sait que ses jointures se couvrent d’un voile opale tant il serre ses poings de rage. Il la hait, du plus profond de son âme morcelée et damnée, il la déteste. Simplement, parce qu’elle fait peser sur son échine le poids de leurs fautes, parce qu’elle insinue dans son esprit des images d’elle et de lui. Combien de nuitées gâchées à l’imaginer avec un autre ? Avec cet homme, ce crétin, cet abruti fini, dont il avait maudit l’existence dès qu’il avait appris ce qu’il avait fait. Se fiancer avec celle qu’il aimait depuis des années et pour amplifier sa rage, l’épouser. Ô il n’avait pas pleuré sa mort, au contraire, il avait tout bonnement exulté, ravi de constater que chacun finissait par avoir ce qu’il méritait. « A vrai dire, je dois te remercier. Tu m'as rendu service, tu m'as ouvert de nouvelles perceptives, et un nouvel avenir bien meilleur que celui dans lequel j'aurai pu m'enfermer... Après tout, il faut bien grandir, pas vrai ? Les jeux d'enfants ne durent qu'un temps. » La pique de trop, celle qu’elle a savamment empoisonné avant de la lui plonger dans la poitrine pour le blesser. Il était forcé de constater que son entreprise avait fonctionné. La bête sentait déjà la meurtrissure saigner et sa rage s’emplir d’onyx et se noircir d’une rage qu’il n’arrivait que très difficilement à contrôler. La garce. Et pire que tout, il ne supportait pas de ressentir cela, perdre le divin contrôle de sa personne pour se laisser entraîner dans des vagues de perditions, où des émotions qu’il portait en horreur menaçaient de l’immerger dans des tréfonds dont il ne reviendrait jamais. « Un avenir bien meilleur ? En te mariant avec un joueur si médiocre qu’il n’a pas été foutu de terminer son match vivant ? » Un rire glisse entre ses lippes, mélopée glacée qui immerge la pièce alors qu’il approche sa main de la poupée, avant de la laisser tomber, se refusant de la contraindre à une étreinte qu’elle ne désire plus. « Des jeux d’enfants. » Ses mots trouvent un écho dans sa bouche, un écho dégoûté, un écho blessé, un écho haineux alors que le monstre marque un pas en arrière, comme si ces simples paroles suffisaient à faire s’amplifier le vide qui s’était instauré entre eux après toutes ces années, après tout ces ratés. « Je pense que tu as raison, j’ai définitivement fait le bon choix en te laissant partir, un choix qui t’a visiblement comblé de bonheur. Tu sais, j’ai pensé à débarquer en France des dizaines de fois, mais tu viens de m’ôter les derniers regrets qui m’habitaient. » Et elle le savait, plus que personne sur cette terre, Dante n’était habituellement pas homme à regretter. L’espace d’une seconde, d’un instant trop furtif pour que l’on puisse le capturer, l’éclat de la tristesse miroite dans ses orbes. Émotion instable, qu’il balae rapidement, en crachant une dernière fois son venin. « Je te laisse, ma fiancée m’attend, n’hésite pas à prendre le premier portoloin pour la France, cette fois je ne te regretterais pas. » Et après avoir brutalement claqué la porte, la bête n’était plus. Elle avait disparu, dans un tourbillon de haine incendiaire, ne laissant à Isaura, qu’un peu de sa colère amère.
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Isaura Rowle
Isaura Rowle
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MessageSujet: Re: DE NOS CENDRES (dantaura)   DE NOS CENDRES (dantaura) EmptyLun 26 Avr - 22:19
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dante burke & isaura rowle (2007)
Ne faillis pas. Garde le masque. Coûte que coûte. qu'elle se répète, inlassablement. Elle ne le sait, elle ne peut se permettre d'afficher la moindre faiblesse. Et pour cela, son visage se doit de ne rien laisser passer en arborant sans cesse cette apparente force. Ce masque de froideur, aussi impénétrable qu'une statue de glace. Et pourtant, alors qu'en face d'elle se tient l'ombre qui hante ses cauchemars les plus intimes, ses souvenirs se bousculent. Violents. Ardents. Ils s'entrechoquent dans l'esprit de la Rowle, chargés d'émotions contenues. Rage. Colère. Amertume. Douleur. Manque. Honte. Rancœur.  Encore et toujours ces émotions qui s'entremêlent. « Un avenir bien meilleur ? En te mariant avec un joueur si médiocre qu’il n’a pas été foutu de terminer son match vivant ? » Elle hausse un sourcil alors qu'un rire s'échappe des lèvres de Dante. Elle reconnaît bien là ses mots. Une langue acérée telle une dague, précise et sournoise. Et cette impertinence teintée d'arrogance, toujours. Comme cela lui plaisait, autrefois. Voilà des années, alors qu'elle riait aux éclats devant les mots bien sentis de celui qui était tout autre chose alors. Elle l'aimait, l'impertinent. Et elle adorait le voir détruire ses ennemis en quelques mots. Mais là, c'est contre elle qu'ils sont destinés, les mots. Et pourtant, ceux-là l'effleurent, mais ne l'atteignent guère. Après tout, bien qu'elle affirme le contraire. Elle sait bien que Le Vallière n'avait jamais réussit à la conquérir, lui. « Des jeux d’enfants. » Ah, il semblerait que ses mots à elle, aient touché au but. Elle peut discerner l'amertume qui résonne dans ces deux mots. « Je pense que tu as raison, j’ai définitivement fait le bon choix en te laissant partir, un choix qui t’a visiblement comblé de bonheur. Tu sais, j’ai pensé à débarquer en France des dizaines de fois, mais tu viens de m’ôter les derniers regrets qui m’habitaient. » Elle frémit, légèrement. À peine un tremblement, à peine perceptible. Serait-ce vrai ? Il a voulu venir ? Tel le prince venu délivrer la princesse prisonnière de sa tour ? Les choses auraient-elles pu être différentes. Cette pensée la traverse, fugace. Mais rapidement, elle la chasse. Non. Cela n'aurait rien changé. Il avait tout gâché, tout détruit. Il n'est plus rien. Rien que le souvenir d'un autrefois oublié. Un fantôme venu la hanter, et la tourmenter. Le reste n'est rien. Rien du tout. « Je te laisse, ma fiancée m’attend, n’hésite pas à prendre le premier portoloin pour la France, cette fois je ne te regretterais pas. » Le mot "fiancée" particulièrement appuyé, telle une dernière lame qui vient frapper droit dans le cœur de la Rowle. Et il disparait. Elle reste un instant là, interdite. Le souffle court et le coeur battant. Et là, elle pousse un cri.  « Espèce de ... ! » Isaura se saisit de l'encrier posé sur le bureau, l'envoyant valser contre le mur dans une explosion d'encre et de verre. Elle a tant retenu, dans cet échange houleux. Elle a tant jugulé ses émotions et cette haine dévorante que c'est maintenant qu'elle laisse exploser sa rage. Durant quelques minutes, elle reste là, observant distraitement l'encore qui coule le long du mur. Les derniers mots de Burke résonnant dans sa tête comme un écho moqueur. Un instant, elle avait espéré. Elle y avait cru, fort. Mais elle a eu tort. « Ressaisis toi, bon sang. » s'ordonne-t-elle, en secouant la tête comme pour chasser ses idées de faiblesse. Puis, aussi soudainement qu'elle a laissé ses émotions ressurgir, la voilà qui remet le masque. D'un geste de baguette, elle répare l'encrier et nettoie l'encore, avant de quitter le bureau à son tour. Elle le sait, maintenant qu'elle est de retour, elle croisera à nouveau le chemin du Burke. Il semblerait que le jeu ne fasse que commencer.

@Dante Burke
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