BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 (azries #2) scared to love you

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Azra est assise sur le rebord de la baignoire, pendant que Haris prend son bain. Elle le surveille d'un oeil, tout en lisant la Gazette du Sorcier. Les dernières nouvelles ne sont pas spécialement attrayantes. Mais son attention se pose sur un petit encart dans la section Showizbiz. Ambros O'Neill, célèbre sorcier, et son équipe s'en vont à l'assaut de l'Irak et d'artefacts magiques divers, pour le Gouvernement, évidemment. Il y avait même une petite photo magique datant d'il y a quelques années. Elle lève les yeux au ciel, et ferme le journal, avant de le balancer un peu plus loin. ─ Mommy, can I have my dragon please? The one uncle Ambros gave to me. Elle soupire et attrape le jouet par terre, avant de le lui donner. ─ Two more minutes Haris. Le gamin rechigne, mais il ne fait pas la moue bien longtemps face au regard sévère de sa mère. Le laissant jouer un peu, elle se laisse partir dans ses pensées, celles qui tournent en boucle dans sa tête depuis des semaines. Elle a beau faire tous les plans possibles dans sa tête, aucun ne la satisfait. Aucun ne lui semble cohérent. Pourquoi diable, a-t-il pris ses distances de la sorte ? Peut-être a-t-il eu ce qu'il voulait, quelques nuits volées, et que maintenant il n'est plus intéressé ? Après tout, il n'a jamais été réputé pour tenir des relations bien longtemps, mais plutôt pour se contenter de quelques heures, quelques jours. Il est comme ça, d'habitude, mais pas avec elle. Il n'a pas le droit. Azra n'est pas une sorcière bas de gamme qu'on obtient avec trois verres de vin, et puis plus rien. Elle vaut mieux que ça, et il le sait puisqu'elle le lui a dit. Ils semblaient sur la même longueur d'ondes, et pourtant. Enième soupir. Azra ne le montre pas, mais elle est blessée. Elle y pense tout le temps. Ambros l'évite de plus en plus, et la date de son départ approche. Il lui faudra des réponses, rapidement. Elle n'attendra pas des semaines ou des mois avant de savoir ce qui se trame. Autant que tout soit clair. S'il veut arrêter, qu'il le dise et qu'ils en finissent. Si ça n'est pas le cas, il a intérêt à avoir une bonne explication. ─ Bath is over baby. Haris fait la moue, mais il sort sans encombres. Elle le sèche rapidement et le laisse aller s'habiller lui-même dans sa chambre. D'un sort, elle vide la baignoire et range ce qui traîne. C'est le travail d'Iseult, mais elle ne fait pas partie de ces femmes au foyer ingrates qui laissent tout exprès pour les domestiques.

La sang-pur s'en va dans sa chambre, enfiler un tailleur costume noir. Elle s'attache aussi les cheveux en une longue tresse. Azra s'apprêtait à mettre du maquillage, mais elle fut interrompue par Iseult lui disant qu'un invité était là. Ils n'attendaient pourtant personne aujourd'hui. La domestique avait l'air plutôt mal à l'aise, et préfère se retirer rapidement. L'indienne fait une petite moue d'incompréhension. Elle termine de se préparer, avant de passer dans la chambre de Haris. ─ Baby, stay here for a bit. Play with your toys. I'll call you when it's time to eat. Le gamin acquiesce, avant de se mettre à jouer. Azra finit enfin par descendre. Elle ne voit personne dans le hall, et suppose que Iseult a fait patienter l'invité dans le petit salon un peu plus loin. Supposition qui se confirme, lorsqu'elle voit une silhouette un peu plus loin. Ce n'est que quelques secondes plus tard, qu'elle comprend qui se trouve au manoir : Ambros. Les visites du sang-pur se sont faites aléatoires depuis quelques semaines, voire quasi inexistantes par moment. Les nouvelles sont assez rares également. Sans compter sur la distance inexpliquée de l'irlandais. Rien qui n'annonce de bonnes nouvelles, elle n'est pas dupe. Probablement qu'il va mettre fin à ce petit truc avant de partir. On ne sait jamais, il ne faudrait pas s'encombrer d'une pseudo relation en voyage, des fois qu'il trouve chaussure à son pied. ─ I wasn't expecting you. Sa présence est annoncée, et le sorcier se retourne lui faisant face. ─ If you're looking for Haris, he's in his room. You know the way.
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Il a la mine pâle, Ambros, voire cireuse, les cernes creusés dans son visage à la barbe qui mériterait clairement d’être taillée. Il n’a guère dormi depuis la mi-mars et ses rares nuits de sommeil sont entrecoupées de cauchemars incessants qui le font s’éveiller parcouru de sueurs froides.

Depuis son entretien avec Abbas, il a établi ses pénates d’abord chez Odalis (littéralement dans son lit, à son insistance résignée après deux nuits de réveils en criant à la mort), puis dans un appartement loué temporairement (la solitude y est étouffante, avec uniquement la peluche prêtée par Hazan comme compagnie). Il a à peine quitté les deux logis, à chaque fois, plongé dans une revue malsaine des mémoires débloquées par le Shafiq. Volontairement, parfois, en de longues séances douloureuses d’où il tire des fragments d’information ; involontairement, trop souvent, alors que les sensations, les voix, les regards, tout, prend le dessus sur lui, sur sa raison, et le submerge en vagues glaciales et terrifiantes.
Des heures à lutter contre l’impression qu’on arrache sa peau (se retenir de lui-même le faire), que sa main gauche est en feu (avoir envie de la trancher au poignet), qu’on fouille dans ses entrailles, que chaque pensée se répercute en milliers de murmures doucereux de l’Angleterre à l’Irak.

Le sorcier a évité soigneusement… tout le monde sauf la Ligue, en fait. Incapable de côtoyer ses proches sans penser à la malédiction. Envahi de frissons douloureux à chaque rapprochement imprévu. Les dents serrées devant les sensations impossible à contenir, devant l’impérieux besoin, parfois, de quitter son enveloppe corporelle de la pire des façons.
Incapable de leur avouer la vérité. Trop profondément enfoncé dans l’irrémédiable. Dans l’incompréhensible.

Il ne mesure pas comme il a pu blesser Azra.
Il ne se voyait pas quitter le Royaume-Uni sans la voir une dernière fois.

La matinée est l’une de ses meilleures depuis les trois dernières semaines, alors il a profité de cet élan pour se rendre au manoir Shafiq. Iseult s’est montrée gênée, dès son arrivée, et au lieu de le laisser entrer dans la demeure comme s’il était chez lui, lui a demandé d’attendre dans le petit salon des invités. Un avant-goût du sentiment de la maîtresse des lieux à son égard, si Ambros ne l’avait pas encore deviné. La voix de l’Indienne résonne dans son dos ; il se retourne aussitôt. « I was looking for you. » Il ira voir le gamin avant de partir, bien sûr. Lui promettra de lui ramener un souvenir de son voyage, comme il a promis par lettre à sa filleule et à Ramez (et à un certain Misha Dolohov qui ne le sait pas encore, mais il a été expressément autorisé par Feodora). De donner des nouvelles, de lui raconter leurs aventures.

S’il est ici, c’est pour Azra.
Elle lui a manqué.

Son sourire, sincère, réchauffe son visage, ses traits tirés par l’épuisement des dernières semaines et la furieuse frénésie qui précède chaque départ. Ils sont sur le point de quitter le territoire pour Salazar sait combien de temps et ce n’est pas ce qui le rend si incertain. Il a hâte, même. Hâte de partir et d’aller au fond des choses. Le pas lent, décontracté, il se rapproche d’elle, sans pourtant excéder une certaine distance. Une certaine prudence, imputable à la tension entre la femme et lui. À une tension plus intérieure, aussi, qui le fait appréhender que quelque chose tourne soudainement mal. « Very chic. Going somewhere ? »
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Azra a toujours essayé de cacher ce qui se trame en son for intérieur. Parce qu'il n'est pas de bonne augure, au sein de la société actuelle de trop montrer aux autres ce que l'on pense, sans risquer quelque chose. C'est aussi pour ça, qu'elle a souhaité apprendre l'Occlumancie. Mieux vaut être sur ses gardes, plutôt que de prendre des risques inutilement. Mais là, il faudrait être complètement idiot pour ne pas voir qu'elle est sur les nerfs et prête à exploser. Et elle a de bonnes raisons de l'être. Ambros a tout bonnement choisi de l'ignorer, pendant des semaines. Oh, il a été absolument adorable les jours qui ont suivi la soirée de la St-Valentin. Tout était presque parfait. Ils n'ont pas vraiment officialiser quoique ce soit, mais ça leur suffisait. Puis, du jour au lendemain, disparition des radars. Azra n'a pas compris. Elle lui a laissé de l'espace, peut-être trop. Il était bien venu de temps en temps au manoir, jamais longtemps. Il déambulait comme s'il avait quelque chose sur le bout de la langue. Et il était bien incapable de la regarder trop longtemps dans les yeux. Tout porte à croire qu'il n'ose pas lui dire le fond de sa pensée. Azra pensait qu'ils pouvaient tout se dire, qu'ils n'avaient pas de secrets l'un pour l'autre, pas d'immenses secrets en tout cas. Mais, cela fait des semaines que Ambros est l'ombre de lui-même. Il ne se rend même pas compte de ce qu'il est en train de faire, de ce qu'il est en train de perdre.

C'est donc plus qu'étonnée, que l'indienne le trouve dans son salon. Elle ne l'attendait pas pour le déjeuner, ni même tout court. Il devrait être en train de préparer son périple. Un énième voyage, dont il ne ressortira peut-être pas vivant. Azra ne comprendra jamais cette envie qui l'anime, comme elle ne comprenait pas celle de Hisham. Elle ne supporte pas l'idée de perdre ceux qui lui sont chers, et cela l'agace de savoir que certains pourraient choisir de ne pas risquer leur vie. Enfin, cela n'est clairement pas le sujet. A ce stade, qu'il s'en aille ou non l'importe peu. Ce qu'elle veut savoir, c'est pourquoi il a fait le mort tout ce temps ? Elle déteste être prise pour une cruche, et c'était exactement ce qu'il était en train de faire. Il se pointe, la bouche en coeur, prétextant venir la voir elle. Quelle drôle d'idée. Elle a envie de l'envoyer balader, mais elle se retient, pour le moment. Elle préfère attendre de voir quelles seront ses excuses. Azra est certaine de bien rigoler.

Elle soupire lorsqu'il la complimente. Ambros ne fait vraiment rien pour lui faciliter la tâche. ─ I have things to do at school, although that doesn't really concern you. Elle le fixe du regard. Il a bien fait de rester à une certaine distance s'il ne veut pas se prendre sa main contre sa joue. Il est peut-être bien plus grand qu'elle, cela ne l'en empêchera pas. ─ So no, I didn't dress for you. After all, I never know when you're coming. Elle arque un sourcil et croise ses bras contre sa poitrine. ─ Please Ambros, if you have something to tell me, do so. If you don't, you should go.
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Azra est fâchée. Légitimement fâchée, même, alors que depuis trois semaines, Ambros l’évite avec soin, ne répond que peu ou pas à ses missives et détourne chaque fois le sujet de tout ce qui peut toucher, de près ou de loin, à ses activités. Comme si seulement mentionner Ûr pouvait la maudire également. Tout allait si bien, pourtant, avant. Même en Irlande il avait pris soin de lui écrire, envoyant ses lettres avec le hibou qui lui livrait le Daily Prophet à chaque jour ; et à son retour, la colère du départ imprévu de Lillian (cette conne de Lillian) avait été apaisée par les mots mesurés d’Azra.
Il a peut-être tout gâché, mais alors qu’est fixé sur lui l’oeil mauvais et vengeur du dieu qu’il a offensé, le sorcier mesure bien mal la portée de ses actes. De son absence d’actes.

Miroir, alors qu’il croise les bras sur son torse, comme pour se protéger de la charge furieuse qu’il pourrait très bien encaisser sous peu. « Please Ambros, if you have something to tell me, do so. If you don't, you should go. I’m sorry. » Pour ça, elle doit bien rester. Ambros O’Neill qui s’excuse, qui s’excuse vraiment, ce n’est pas tous les jours que ça arrive. Même, Ambros O’Neill qui vient confronter un problème personnel, qui ne fait pas que l’éviter ou s’en moquer jusqu’à ce que celui-ci se résolve de lui-même (ou pas du tout), c’est à marquer d’une pierre blanche.
Il tient à Azra. Et le peu qu’il sait des relations amoureuses (pas de sa propre expérience, ou pire, des conseils de Castor) lui souffle qu’apparemment, quand on tient à quelqu’un, il faut faire des efforts. Parfois même prendre le blâme pour ce qui est de notre faute. Quel concept révolutionnaire.
Il tient à Azra.
« It was… the last three weeks were... Horribles, terribles, affreuses, douloureuses, traumatisantes, frénétiques. ... hell. » C’est le seul mot qui peut convenablement résumer de ce qu’il vit depuis le 17 mars, mais il semble aussi si vide, si petit, si minuscule face à l’ampleur gargantuesque de ce qui se meut dans son esprit et dans son corps. Infernal ? C’est surestimer l’enfer, c’est penser qu’il peut se comparer à ça. Des frissons courent sur ses bras et il se retrouve à les frictionner pensivement à travers son pull, sa cape qu’il n’a pas retirée, frigorifié de l’intérieur. La peau cachée jusqu'à la moitié des paumes pour ne pas montrer les marques cruelles de ses ongles alors qu’il a gratté gratté gratté jusqu’à laisser de longues traînées sanglantes sur son épiderme.

Sa voix fatiguée se fait vaguement suppliante, lorsqu’il reprend la parole : « Please stay. I can… I can try to explain. » Il ne peut pas tout dire. Il ne peut même pas lui dire quoi que ce soit, à bien y penser (de peur que le toucher mortel de Puabi et de Nanna s’étende sur elle ; que les morceaux de lui-même vaguement recollés se brisent à nouveau, cette fois pour de bon ; que les sensations répugnantes reprennent le dessus et le rendent complètement fou). Il peut quand même essayer de dire quelque chose, n’importe quoi, pour ne pas partir en Irak, s’imaginer ne jamais revenir, et qu’Azra le déteste. « I'm leaving in two days. Please stay. »
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Plus Azra le regarde, moins elle arrive à être sèche dans ses mots. Si elle écoutait son coeur, elle l'excuserait en deux secondes et tout serait réglé. Mais, elle ne veut pas que cela devienne une habitude. Elle a vécu ça des années avec Hisham. Les secrets, les mensonges, les non-dits. Pas une seconde fois. Elle s'est épuisée à tenter de comprendre pourquoi. Elle n'a jamais eu ses réponses et elle a fini par trouver l'apaisement des années après. Même pour Ambros, elle ne sait pas si elle est prête à revivre les questionnements incessants, les nuits blanches, les heures assises sur son fauteuil sans bouger. Si dès le début, il est distant, elle ne pourra pas. Ca ne marchera pas, même pour une simple relation d'amants. Azra est fatiguée de ces dernières semaines. Elle n'a pas envie de se battre avec lui, mais elle a le droit d'avoir des explications. Elle n'avait pas débarqué chez lui en trombe pour exiger quoique ce soit. Elle l'avait laissé tranquille, elle avait respecté son silence. Maintenant, à lui de respecter son besoin de savoir.

Désolé. Il dit qu'il est désolé. Elle a presque envie de dire évidemment. Être désolé c'est facile. N'importe qui peut le dire, le penser, sans rien faire en retour. Être désolé c'est presque trop simple pour la situation. Cela ne suffira pas. Azra reste toujours plantée devant lui, les bras toujours croisés contre sa poitrine. Elle ne s'en va pas encore, mais il doit continuer de parler sinon elle le laissera repartir et tout sera terminé. Pourquoi diable tout est toujours compliqué ? Ambros cherche ses mots, il balbutie. C'est à ce moment, qu'elle remarque sa mine horrible. Il a des cernes à faire fuir les fantômes et un teint plus gris que la dame grise elle-même. Un enfer. Elle veut bien le croire. Ce fut aussi un enfer pour elle. Un enfer de se rendre compte qu'elle voyait peut-être l'homme qu'elle aime lui glisser entre les doigts sans rien pouvoir faire. Par Merlin, ce qu'elle déteste avoir des sentiments pareils. Elle est plus vulnérable dans ces moments-là, et ça n'est pas ce que ses parents lui ont appris. Azra fronce son regard, attendant la suite. Elle ne le montre pas, mais elle ne peut pas s'empêcher de s'inquiéter pour lui. Il a l'air à moitié mort.

Ambros finit pat la supplier de ne pas le laisser, de ne pas partir. Et il utilise l'argument ultime, son départ dans deux jours. Azra laisse ses bras retomber dans le vide. Elle non plus n'a pas envie de le voir partir alors qu'ils sont fâchés (surtout elle). Elle n'a pas envie qu'il parte alors qu'ils sont en froid. On ne sait pas ce qui pourrait lui arriver. Mais elle préfère ne pas y penser. Une autre perte d'un être cher et elle ne s'en relèverait pas. ─ Ambros.. Sa voix s'est radoucie. ─ I'm mad at you because you left me alone. Elle insiste bien sur le dernier mot. ─ I couldn't sleep at night. I thought about you all the time, Ambros. If you weren't well, you should have told me. I could have understood the distance. But you said nothing. Et c'était ça le pire. Azra passe ses mains sur son visage, avant de soupirer. ─ I'm sure you can explain it to me. But I care about you. And you can't do that to the people who care about you. Elle prend sur elle. ─ Now come with me. I won't hear anything without a cup of tea. Azra se dirige vers l'un des sofas du petit salon, et à l'aide de sa baguette, prépare le dit thé, attendant qu'il la rejoigne.
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Le verdict est sans appel : « I'm mad at you because you left me alone. » Il voudrait protester. Dire qu’il n’est jamais parti. Qu’elle n’était pas vraiment seule. « I thought about you too », marmonne Aries d’un ton rouspéteur dans le moment où elle se passe les mains sur le visage, profitant de la brève accalmie. Ce n’est sans doute pas le bon commentaire à faire, mais c’est la vérité, n’est-ce pas ? C’est bien parce qu’il pensait trop à ses proches qu’il a ainsi coupé les communications, les contacts (il est vraiment nul pour ça).

Il tient à elle, et elle tient à lui.
C’est ce qui devrait compter, n’est-ce pas ?

Son pas est toujours empreint de la même lenteur alors qu’il la suit dans le salon, vers le sofa où elle prend place. Il se défait de sa cape, l’abandonne au sol sans plus de regard, et rejoint le même sofa que la maîtresse des lieux, prenant soin de ne pas s’asseoir trop près. De ne pas risquer de la toucher par inadvertance. De ne pas se tenter à glisser ses mains (maudites) sur les siennes, ou sur ses cuisses, ou sur ses bras, ou sur son visage. Tout cela le fait penser à Feodora et à son regard aussi calme que perçant, au thé au coeur de l’hôtel Dolohov. L’odeur du thé indien bien différente de celle du thé russe, pourtant. À Odalis, au service à thé dépareillé de son appartement, et à Valeria, retournée dans son pays depuis, à leurs rencontres dans la serre Zhidkova. À Lile, dans ce même salon, il y a des mois.
Il lui semble que sa vie est une succession de tasses de thé devant des femmes qui savent bien trop lire en lui et devinent ses mensonges, ses omissions, pour autant qu’il est rempli de secrets.

« I didn’t want to worry you, Azza, articule le sorcier en relevant les yeux du service à thé, qu’il fixe en silence depuis une bonne minute. I know that’s what happened anyway, ajoute-t-il aussitôt. Still. That’s not what I wanted. Not at all. » Le résultat est le même, mais l’intention n’était pas celle-là. Ça peut bien compter un peu, quand même, non ? Ou tout est bon à jeter ?

Le thé est prêt, servi d’un coup de baguette d’Azra, et s’il entoure une tasse de ses deux mains, ce n’est pas tant pour en boire que pour en récolter la chaleur, comme au coeur de l’hiver. D’où il est, il peut voir le croissant de lune au dos de sa main. L’effleurer du regard suffit à y réanimer une brûlure, brève. « We had a big breakthrough, with the League. Aries tâte prudemment les contours du mot percée alors qu’il le prononce ; se satisfait de sa sonorité, de son sens presque neutre, qui cache la nature réelle de cette avancée. And it’s hard… really hard. » Il a un seul éclat de rire qui ressemble bien trop à un sanglot pour que ce ne soit pas inquiétant, mais il réussit à tarir le son un peu brisé, un peu étrange, avant qu’il éclate tout à fait. Avant qu’il fonde soit en larmes, soit dans un rire démentiel. « I failed once to protect them, I don’t want to fail twice. » Et son échec, leur échec, leur coûte encore tant. Cat a disparu et plus les semaines passent, plus les chances qu’elle revienne s’amenuisent et disparaissent comme une peau de chagrin. Lillian (cette garce de Lillian) est partie et un sombre pressentiment veille en Aries à chaque fois que ses pensées se tournent vers la Macca, une certitude mauvaise qu’elle n’est peut-être pas du tout en Irak. Cette malédiction qui plane au-dessus de leurs têtes et dont ils ne (re)connaissent toujours pas les effets.
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Azra pouvait paraître dramatique ou excessive. Mais, elle n'a plus vingt ans. Elle n'a plus cette fougue de la jeunesse, ce goût de l'aventure. Elle a déjà vécu une fois une histoire avec un briseur de sorts, et avait juré que cela serait la première et la dernière fois. De toute évidence, il n'y avait que les idiots qui ne changeaient pas d'avis. Mais recommencer les mêmes erreurs n'était pas non plus la meilleure des idées. Elle avait vu, ces trois dernières semaines, un flashback de toutes ses années de vie commune avec Hisham. Eux aussi, ils s'aimaient, mais cela n'empêchait pas les semaines sans nouvelles, les mois loin des enfants, les secrets et les mensonges. La seule différence, c'est que Ambros n'a pas de marque à son avant-bras. Un gros soulagement pour elle. Être avec un mangemort n'est pas de tout repos, que l'on soit pro-Voldemort ou non, c'est un fait. Elle l'a vu avec Hisham, elle le voit avec Abbas. C'est trop difficile. Certains prendront ça pour de la faiblesse. Qu'ils fassent comme bon leur semble. Azra s'en moque. Elle a suffisamment de raisonnement, pour ne pas replonger dans la gueule du loup. Elle n'a pas pu choisir la première fois. Elle ne peut pas se tromper la seconde, alors que là, elle est libre de tout engagement, libre de faire ses propres choix. C'est ça qui serait stupide. Azza ne va pas fuir à la première absence d'Ambros. Mais les choses doivent être claires entre eux. Si non, cela ne marchera jamais, et autant ne s'engager dans rien du tout, plutôt que de perdre du temps.

La sorcière prend place sur un des sofas, rapidement rejointe par le briseur de sort. Elle remarque qu'il instaure une distance, comme si elle avait un quelconque virus. Elle ne peut pas vraiment le blâmer, puisqu'elle l'avait fait elle aussi juste avant. Azra croise ses jambes, et pose ses mains sur ses genoux. Elle se tient droite, comme toujours, comme on lui a appris. Elle attends désormais les explications d'Ambros. Des excuses tombent, et elle doit bien reconnaître qu'elles sont plutôt convaincantes. Mais, elle ne montre rien pour le moment, attendant la suite. A la place, elle finit de préparer le thé d'un coup de baguette. Elle attrape sa tasse et en boit une gorgée. Ambros reprend, et Azra arque un sourcil quand il parle de percée. Quel genre de percée au juste ? Que cherchent-ils vraiment anyway ? Elle n'en sait pas grand chose. Tout ce qu'elle imagine, ce sont des Indiana Jones en vadrouille. Elle l'écoute attentivement, tout en buvant son thé. ─ Hm. I see. Elle pose sa tasse sur la petite table basse. ─ So if I understand correctly, you have made a big breakthrough. And apparently it was so hard, you were unreachable for weeks, right? Ambros ne la contredit pas sur le moment. Elle en déduit donc que c'est exact. ─ I'm not mad at you because you had to work harder than usual. Non, elle sait ce que c'est que d'avoir des choses à faire, tout le temps, ne serait-ce qu'avec trois enfants. En revanche, elle ne sait pas vraiment ce que c'est que de faire un métier par passion. Elle ne déteste pas enseigner, mais ça n'a jamais été une vraie vocation non plus. Dans le fond, elle l'envie un peu, mais elle se garde bien de le lui dire. ─ I tought you changed your mind. Et il y avait de quoi le penser. A sa place, il aurait eu les même pensées. ─ It's just-I loved someone who left without warning, was not there for birthdays, someone with too many secrets. Et, ce n'est qu'après sa mort, qu'elle s'était rendue compte de l'amour qu'elle lui portait, trop tard malheureusement. ─ I-I don't mean you have to be there for birthdays. But I can't worry all the time, you understand? Elle prend une inspiration. ─ I like you a lot Ambros and I don't want to loose you.
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La sorcière écoute avec patience ses demi-explications, qui n’apportent guère davantage d’eau au moulin de ses pensées. Aries l’a entretenue à plusieurs reprises de cette expédition plus grande que nature au sein des mystères de Sumer, mais cette fois, il se fait plus laconique que jamais. « So if I understand correctly, you have made a big breakthrough. And apparently it was so hard, you were unreachable for weeks, right ? » Isn’t it apparent enough ?, a-t-il envie de répliquer, l’acide au bout de la langue. Ses yeux se baissent, plutôt, se fixent avec colère sur sa tasse de thé dont il n’a pas encore pris une seule gorgée, les mains crispées. Ses genoux agités, son talon droit battant une mesure nerveuse contre le tapis. Ambros sait qu’Azra vit, en grande majorité, dans l’ignorance de son travail. Hisham et lui ne l’entretrenaient guère de leurs missions professionnelles à l’étranger à la sorcière, et même aujourd’hui, il lui parle seulement de ses contrats personnels, toujours sans trop de détails.
Elle ne peut pas comprendre. Il ne peut pas lui en vouloir de ne pas comprendre, non plus.
Il est quand même frustré d’avoir choisi de partager le fardeau de ce qu’il sait, de ce qu’il vit, uniquement avec des gens qu’il n’est même pas foutu de nommer ses amis.

« I thought you changed your mind. Azza… » Ça lui semble impossible de penser ça. Pour seulement trois semaines, surtout, où il a quand même donné quelques nouvelles (parcellaires) et où ils se sont vus (en coups de vent chargés de malaise). Les mots de la sorcière tombent directement dans son estomac, remontent dans sa gorge, font naître une de ces nausées envahissantes qu’il se colle depuis trois semaines. Depuis la mi-février, s’il est sincère envers lui-même, alors que son esprit dérive vers son meilleur ami qu’il a le sentiment de trahir à chaque fois qu’il pense au sourire d’Azra, aux yeux d’Azra, aux lèvres d’Azra. Il marche dans les traces d’Hisham, plutôt littéralement, alors qu’il traite la Shafiq de la même façon. La maintient dans l’ombre et l’incertitude. Va et vient dans sa vie comme bon lui semble, sans trouver nécessaire de prévenir lorsqu’il reviendra.

Elle a raison, bien sûr. Elle ne peut pas toujours s’inquiéter. Pas encore. Pas une seconde fois. « I like you a lot Ambros and I don't want to lose you. I don’t want to lose you either. » Ce n’est pas ça qu’il veut dire ; ou, ce n’est pas complet. Il veut dire qu’il l’apprécie beaucoup, lui aussi (bien que le mot soit faible, en vérité, mais que le véritable mot auquel il pense lui semble aussi maudit que le temple de Puabi, en ce moment). Aries soupire et s’appuie contre les coussins du canapé, le regard revenu à celui de la sorcière, au fur et à mesure de ses paroles. « I can’t tell you what it is. (lui-même ne saurait pas vraiment comment décrire tout ça) It may be the most dangerous thing we’ve ever done. More than whatever Hisham did for the Lord. » Il y a une paisible certitude dans cette affirmation, qui ne rencontrerait certainement pas d’approbation à des oreilles de fidèles zélés du Lord. L’Irlandais n’en reste pas moins convaincu de ce qu’il avance avec un calme factice, autant qu’il dégage une aura de nervosité palpable, qui émane de lui en vagues collantes, poisseuses. « I don’t know how long we’ll be gone. » Or if we’ll ever come back. Noir secret gardé pour lui-même, pour les esprits agités de ses camarades de la Ligue, alors qu’ils sont sur le point de partir et de plonger dans un inconnu à peine plus clair. « I can’t ask of you to wait for me. »

Comme il voudrait, pourtant. Lui dire de l’attendre. De ne pas partir. De l’attendre juste une dernière fois.
Il ne peut même pas lui promettre qu’il reviendra.
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Azra est sévère, c'est là l'un de ses nombreux défauts. Elle voit bien que Ambros râle dans sa barbe, qu'il a envie de répliquer, mais il n'est pas vraiment dans la meilleure des postures. Elle en profite un peu. Elle peut paraître un peu insensible, distante, comme si cela ne la touchait pas, comme si elle se contentait d'énoncer les faits. Elle cache bien ce qu'elle ressent vraiment. Azza sait qu'elle est déjà bien trop attaché à lui, et c'est ça qui la tue. C'est trop tard maintenant. Sous ses airs inquisiteurs, elle finit par laisser une brèche s'ouvrir, en lui avouant l'apprécier beaucoup (trop) et ne pas vouloir le perdre. Elle ne veut pas qu'il s'en aille et qu'il ne revienne jamais, comme Hisham. Elle ne veut pas non plus arrêter de le voir. Elle voudrait juste que tout soit normal, qu'ils aient une relation comme les autres, mais ça n'est pas vraiment possible. Il faut qu'un fasse des concessions, et en l'occurrence, ça sera elle. Azra ne sait pas pourquoi les relations et l'amour sont toujours aussi compliqués. Même quand tout paraît simple, ça ne l'est pas. Elle ne peut pas blâmer Ambros, elle le sait bien. Il ne lui a jamais menti sur ses voyages, ses expéditions, ses absences à répétition. Elle savait tout ça, avant de le laisser rentrer dans son coeur.

Il s'empresse de lui répondre qu'il ne veut pas la perdre, lui non plus. Cela lui arrache un sourire au coin des lèvres. Dans le fond, elle savait qu'il n'avait pas voulu l'ignorer de la sorte. Elle a confiance en lui, sur ce point. Mais, c'est plus fort qu'elle. Azra est obligée de se faire des centaines d'histoires dans son esprit, jusqu'à se torturer toute seule. Elle sait qu'elle n'a pas besoin de savoir dans les détails ce qu'il fait. Elle aurait juste préféré qu'il lui explique de lui-même ce qu'il venait de lui dire, plutôt qu'elle soit obligée de le confronter, alors qu'elle déteste ça. Ambros lui confirme qu'il ne peut rien lui, rien de bien concret. Mais il précise tout de même la dangerosité de sa mission à venir. Un élément de plus qui s'ajoute à ses angoisses déjà bien trop présentes. Elle déglutit. Il a dit à voix haute ce qui l'inquiétait au plus profond d'elle. Bien-sûr, qu'il risque sa vie là-bas. Elle n'est pas dupe. Elle ne sait peut-être pas ce qu'ils y font vraiment, mais elle se doute qu'ils ne recensent pas les boursoufs au fin fond de l'Irak. Ambros ajoute ne pas savoir quand ils reviendront. Evidemment. Tout peut changer en Angleterre en l'espace de semaine, de mois. Il peut revenir et elle ne sera peut-être plus là. Personne ne peut le prédire. L'Ordre aura peut-être pris le pouvoir. Les sang-pur pro Voldemort auront peut-être du fuir à l'autre bout du monde. Dans un temps indéfini, elle a le temps de mourir, de perdre un enfant, de s'enfuir avec eux en Inde. Mais, elle ne peut pas faire tout ça, si elle lui promet de l'attendre. Il ne veut peut-être pas le lui demander, mais il aurait dû. ─ Kiss me. Son regard plongé dans le sien. ─ You haven't kissed me since you got here.

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La route de l’honnêteté, autant que faire se peut. S’il est à peu près capable de l’emprunter avec Feodora lorsqu’il est question des Battues, pourquoi ne pourrait-il pas le faire avec Azra pour quelque chose de bien plus important, de plus vrai ? Qu’est-ce qui l’empêche de montrer son véritable visage, son flanc tendre et vulnérable, à la femme qu’il aime ?
Parce que le danger rôde. Trop bien, bien trop près, ses griffes plantées dans chaque parcelle de son âme, une bête qui veille sur son épaule et se délecte de tout ce qui fleurit en lui. Ses yeux ont été ouverts et ils ne pourront plus jamais se refermer, alors qu’il peut désormais sentir le souffle étouffant de la bête prête à l’avaler, à le dévorer, à prendre tout ce qu’il a de plus cher.

« Kiss me. You haven't kissed me since you got here. Un clignement d’yeux. La demande soudaine le déstabilise et réveille un malaise au creux de son ventre. Il en a envie. Il en a peur. les deux sentiments mélangés, vertigineux. La nausée, amplifiée. You didn’t look too keen for that from the get go, rappelle le briseur de sorts, alors qu’il a été accueilli au manoir Shafiq comme un vulgaire visiteur et qu’ils se parlent depuis le début à une distance réglementaire de deux bras. You didn’t kiss me either. » Comment, elle était fâchée et n’avait donc certainement pas très envie de faire autre chose que de lui mettre une gifle ? Sans doute.

Le sorcier se rapproche d’Azra, sur le canapé, luttant contre ses instincts qui lui hurlent de rester aussi loin que possible, de ne pas la toucher, de partir, tout de suite, du manoir, du Royaume-Uni. Au moins aussi fort que celui qui l’implore de ne plus jamais mettre les pieds en Irak. La main droite qui se libère, effleure la joue de la brune (le tremblement de son talon plus marqué). Le sourire, un peu incertain d’abord, les yeux qui attendent une approbation silencieuse, le signe qu’il peut vraiment l’embrasser. « I missed those lips », murmure-t-il, charmeur, avant de déposer ses lèvres sur les siennes. Aries s’est brièvement convaincu de lui donner le baiser le plus court du monde, mais sa résolution fond dès l’instant où il l’embrasse, au millième de seconde près où il retrouve sa bouche chaude. Ses yeux clairs se ferment alors qu’il approfondit l’étreinte et que sa main vient glisser jusque sous les cheveux de son amante.
Derrière ses paupières, les feux d’artifice des lumières du jour deviennent noir absolu et les images déferlent en dégueulis inarrêtable - les bouches sacrifiées qui vomissent un sang brunâtre les insectes qui s’infiltrent sous sa peau sa main qui le brûle brûle brûle les yeux déçus d’Hisham crevés son visage qui fond se distend se transforme devient -

Ambros rompt brusquement l’étreinte, s’arrachant à Azra comme si elle venait de le brûler. La nausée devenue trop forte, son teint passé de cireux à verdâtre. « I ha- » Pas le temps de finir. De parler. Il se lève en précipitation du canapé, renverse sa tasse de thé pleine au sol et sur ses bottes, court jusqu’aux toilettes. Il n’a pratiquement rien à vomir, son estomac vide depuis la veille, qu’une bile amère qui brûle son oesophage et sa bouche. Un coup de baguette et la porte se ferme violemment derrière lui, se verrouille, se laisse là, agenouillé devant la cuvette, l’air hébété. L’air effrayé. Et dans son coeur, cette envie, revenue, de hurler.
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