BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 careful son, you got dreamers plans (prewett)

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mafalda lavinia prewett
come down to the black sea swimming with me

 
crawley./emeline
âge » vingt-trois ans. fréquence de connexion » disons 5/7j, mais avec la fac c'est assez aléatoire. comment t'as connu le forum ? » bazzart pardi. avatar » abigail cowen mon personnage est » [] inventé  [] un PV [] un scénario [] un pré-lien [ le roi c'est moi ] tiré des livres. (enfin jsp??? j'sais même plus si elle y apparaît en vrai mtnt que j'y pense)

mudblood
nom prénom(s)  » MLP. Prewett, hémoglobine entachée depuis des années par un patriarche  privé d'une vie enchanteresse, souillé d'un manquement qu'on n'a jamais cessé de soulever, méchanceté ou pitié à peine distinguées. Mafalda, toute puissance de quelques syllabes qui roulent hors des lèvres d'autrui - particulier, sans l'être plus que certains. Lavinia, tête couronnée d'une mythologie désuète pour tous, sauf matriarche éprise d'une histoire oubliée. surnom(s)  » Une ribambelle qu'elle ne peut s'empêcher de dédaigner, nez retroussé et yeux détournés en direction d'un ciel, figée dans cet agacement constant. Mordante et condescendante, Mafie échappe à certains élèves lors de sa scolarité, balayé d'un revers de la main pour laisser place au sobriquet de six lettres, connu d'une poignée de résistants. Pluton. date de naissance » gamine solaire, les astres s'alignent et dessinent déjà le tempérament de feu lorsque le mois d'août se décide à l'accueillir (5). origines & nationalité  » Britannique, gamine qui voit le jour dans l'aile privée de la clinique St Mary, Londres. Les racines s'étendent en direction de l'Autriche du côté maternel, quelques touches écossaises héritées du paternel.  pureté du sang  » carmin mêlé, incongrue épopée d'un père dénué d'une magie tant attendue passant bague au doigt d'une moldue de la haute. Pour le gouvernement, elle est née-moldue, rebut d'une société qui ne souhaite que pureté. métier/études  » enseignement écourté, jeunes années sur les bancs avortées. Elle portait le blason des roublards, enfant de Salazar, dos droit et menton relevé par fierté. L'idée d'une véritable carrière semble dérisoire, mais elle officie comme potionniste pour la résistance. orientation & état civil  » célibataire, plus préoccupée par l'idée de pas claquer que de s'amouracher. Elle ne sait pas trop, de toute façon, elle qui a pourtant les idées si tranchées sur tout et rien en même temps. Elle ignore ce qu'elle est, ce qu'elle aime, ce qu'elle voudrait. camp  » le phénix pour étendard, l'Ordre qu'elle a été incapable d'abandonner lorsqu'on lui en a donné l'occasion. Parce qu'il y a la famille, peut-être. Parce qu'il y a une cause, surtout. Et que tant qu'il y en a une pour laquelle se battre, il y a de l'espoir. Elle est l'une des plus jeunes recrues du cercle cinq. baguette  » la fidèle alliée envolée, perdue lors de l'affrontement entre les murs du château afin de pouvoir s'en échapper, comme s'il y avait un dû pour cette liberté. Quand bien même celle de remplacement a le mérite d'être moins capricieuse que l'originelle, ce n'est pas la même chose. Celle-ci est taillée dans du bois de cèdre, en son cœur du ventricule de dragon, elle mesure 28.4 centimètres. patronus  » elle a appris à former un patronus incorporel grâce aux séances organisées par l'AD, avant de parvenir à en engendrer un corporel. Il prend la forme d'un caracal, lynx du désert pour défenseur. épouvantard  » ses parents en tenues de voyage, valises dans une main, doigts libres entrelacés. Ils finissent par lui tourner le dos. A chaque fois. particularité(s)  » Aucune, si ce n'est l'affinité particulière qu'elle possède avec l'art délicat des potions.

pensieve
Uptown girl  » Mafalda est fille unique et aussi loin qu’elle se souvienne, elle a toujours énormément apprécié l’être. Gagnée d’une primauté sur le reste, gamine aux parures accrochant le regard, princesse de parents aimants – tout lui est accordé, rien n’est à envier. Mafalda connaît l’enseignement privé, n’invite que l’élite à ses goûters toujours plus impressionnants les uns que les autres, trie le monde entier sur volet en sachant pertinemment qu’elle doit blesser quelques petites filles au passage. Qu’importe, puisqu’on le lui permet. Et puisqu’elle est née sous la bonne étoile et qu’elle fait partie de ces gamines exécrables à qui tout réussi, il faut aussi qu’elle se voie offrir le présent que peu sont en mesure de se vanter posséder. La magie grésille dans l’air, explose à l’aube de son huitième anniversaire. Weasley  » Elle ne comprend pas immédiatement. Elle est pourtant futée, les neurones s’activent plus facilement que le cœur, de manière générale. Mais elle a beau retourner la question dans tous les sens, l’analyser sous tous les angles, elle est incapable de comprendre ce qu’elle est supposée tirer de cette vie que mènent les rouquins du Terrier. Il lui faut un certain temps pour que disparaisse la mine dédaigneuse peinte sur son visage – elle se fane petit à petit, jusqu’à disparaître complètement. Quand elle rentre à Londres, il y a ce creux qu’elle ne parvient plus à combler et le palpitant qui manque un battement quand elle met des mots sur l’émotion qu’elle ressent : le manque. Pretty little liar  » Mafalda est une menteuse et des plus douées, qui plus est. Que ses palabres mensongères soient blanches ou plus sombres, elle se fait comédiennes de pièces inventées sur mesure, par honte à onze ans, pour survivre à quinze. Aussi douce qu’acerbe, y’a deux versions d’elle-même qui entrent en compétition – deux faces d’une même pièce, et à force, elle sait plus trop laquelle est réelle. Wise Girl » L’impassibilité pour meilleure alliée et les traits figés pour que les problèmes soient évités. Mafalda a la tête, certes enflée, mais bel et bien sur les épaules en toutes circonstances. Elle réfléchit, puis agit, gamine aux mille et une stratégies. Le port-altier des grandes familles auxquelles elle n'appartient pas entièrement, l'impression d'un entre-deux constant, jamais la parfaite héritière moldue souhaitée par ses grands-parents et jamais sorcière à part entière non plus, elle a appris une tolérance envers les minorités du monde magique souvent passée sous silence. Cannot be tamed » D’enfant qui fait la pluie et le beau temps, elle passe à l’adolescente qui parvient toujours à ses fins – et la chute, lorsqu’elle survient, coupe le souffle. Autour d’elle, tout s’assombrit à une vitesse telle qu’elle n’a d’autres choix que de s’acclimater, de passer de la gamine pourrie gâtée à celle qui doit s’armer. Poudlard n’est qu’un lointain souvenir où bons moments courbent l’échine face aux atrocités qu’elle préfère taire depuis des années.

Le sort des hybrides ne la laisse pas indifférente, surtout depuis qu’ils ont été envoyés à Sweet River // particulièrement habile en ce qui concerne l’art des potions, Slughorn l’avait dans son collimateur afin de la faire intégrer son club, aux dires d’élèves plus âgés // possède un pendentif incrusté d’un rubis en forme de cœur, cadeau de sa mère la veille de son premier départ pour Poudlard. Elle ne s’en sépare jamais // compétitive à souhait // elle en a longuement voulu à son père d'être un cracmol et de lui avoir caché le monde sorcier // le quidditch n’a jamais été sa tasse de thé, mais elle n’a jamais manqué un seul match. Quiconque scandait que les verts trichaient écopait de son immanquable "tous les moyens sont bons pour parvenir à ses fins" et c’est une doctrine à laquelle elle croit toujours // n’a jamais été une fille à papa, plutôt le genre à vénérer maman et la mettre sur un piédestal duquel elle n’a jamais chuté // adepte de musique classique et de romans moldus // pense toujours qu’un mensonge est parfois plus utile qu’une vérité désapprouvée // les journées et soirées pluvieuses apaisent son esprit // lorsqu’elle a le temps, elle écrit à ses parents. Les mots s’enchaînent et les phrases s’allongent dans un vieux carnet aux pages cornées. Elle n’a jamais rien envoyé, bien entendu, mais elle en a besoin.


Dernière édition par Mafalda Prewett le Ven 19 Avr - 1:11, édité 25 fois
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biographie
I let the flame turn me to gold
1993-1994
« Allons, allons ! La petite Ginny et toi pourriez devenir de grandes amies, si tu daignais faire un petit effort durant ton séjour auprès de… » Il y a cette flamme qui danse habituellement au fond des prunelles de son père et qu’elle observe vaciller quelques instants dans le plus grand des silences, avant de la voir s’éteindre, soufflée par un inattendu auquel il semble vouloir se dérober. « Non. » Elle a huit ans et la voix plus dure que d'ordinaire. La confrontation n’a jamais été sa tasse de thé lorsqu’il a pour adversaire Mafalda et elle le sait. Elle en est presque désolée. Presque. Pour l’heure, toute son attention est happée par la concentration nécessaire afin que les larmes factices qui lui échappent gagnent en crédibilité. C’est une leçon apprise rapidement – pleurer pour gagner – et surtout une arme qu’elle n’hésite jamais à dégainer. « Mafalda, je t’en prie », geint son père en posant une main en visière sur son front, comme s’il tentait de couper tout contact visuel avec elle, sans doute persuadé qu’il serait incapable de lui résister autrement. Comme elle sent son point de rupture se présenter, elle s’y aventure sans attendre et enfouit son visage entre ses mains, accentuant une crise de sanglots aux intonations manipulatrices.

A l’étage, une porte s’ouvre, poussant père et fille à lever les yeux en direction du plafond où des bruits de pas feutrés attirent leur attention. « Oh, ne vous arrêtez pas pour moi », murmure sa mère en contournant la silhouette de son père pour s’arrêter face à la petite table de marbre annexée au salon. Mafalda observe ses doigts parfaitement manucurés repousser un vieux bouquin poussiéreux, soulever la tasse de porcelaine dans laquelle son père buvait son thé avant qu’elle ne débarque dans la pièce et finalement glisser sur une pile de papiers froissés. Les traits de son visage s’étirent aussitôt en une moue curieuse et les larmes cessent soudainement de rouler le long de ses joues rosies. Des deux, c’est sa mère la plus sévère, celle qui ne craque jamais – qu’elle ne la sermonne pas l’étonne. « Continue, chérie, remets-toi à pleurer pour que ton père se sente d’autant plus coupable », poursuit-elle sans relever les yeux de la pile de papiers qu’elle feuillette, sourcils froncés pour résultante d’une intense concentration. « Tu ne pourrais pas faire preuve d’un peu d’empathie et te ranger de mon côté, s’il te plaît ? » Son père a beau avoir l’air profondément agacé, Mafalda sent se répandre une bouffée de chaleur rassurante dans tout son corps. Le sentiment d’une victoire imminente la pousse à se détourner dans sa direction, l’air entendu d’une gamine qui aura gain de cause, bras croisés et menton relevé. « Tu sais ce que je pense de la situation. Veux-tu que je l’expose devant elle, Will ? » Elle incline légèrement la tête de côté, comme si la réponse l’intéressait réellement et Mafalda se calque sur elle, répète l’exacte similitude de son geste. « Oui, tu veux papa ? »
« Que voulez-vous que je réponde ? Deux contre un, pardi ! »
Elle les entend parler tard le soir. Les jours s’écoulent et la voix de sa mère devient de moins en moins acerbe, le ton catégorique s’efface pour laisser place à une intonation peu certaine qu’elle ne lui connaît pas.
Il lui faut quelques jours de plus pour comprendre qu'elle n'obtiendra pas ce qu'elle souhaite. Son père – pour la première fois de son existence – ne cède pas et sa mère lui donne raison, même si elle ne le fait qu'à demi-mot.

Elle n'aime pas Ginny. Son père s'était fourvoyé en pensant qu'elles pourraient devenir amies toutes les deux et, de toute façon, elles ne sont même pas réellement cousines. Mafalda ignore ce qu'elles sont, leur relation n'est que la moitié d'une chose dont elle n'a jamais voulu et dont, elle en est persuadée, ne voudra jamais.
C'est contre son père, qu'elle est en colère, mais c'est les Weasley qu'elle repousse inlassablement. Parce qu'elle était persuadée pouvoir le faire craquer et que ça n'a pas fonctionné. Parce qu'il aurait été plus facile qu'il soit comme elle. Elle n'aurait pas à se trouver ici, s'il avait été sorcier, dos appuyé contre le vieux mur de bois de la cabane à balais. (Et puis, chez les Weasley, tout est vieux, tant qu'elle y pense).
« Est-ce que tu sais ce que tu fais au moins ? » Ginny se redresse soudainement, comme si le contact avec la serrure de l’habitacle l’avait brûlée à vif. Bien vite, Mafalda se rend compte que c’est son orgueil qu’elle a touché – en plein dans le mille, quelle habilité –, elle le voit à la mine effarouchée qu’elle arbore et à la façon qu’elle a de replacer une mèche de cheveux cramoisie derrière son oreille. Et comme sa cousine lui lance un regard noir, Mafalda croise les bras et hausse les sourcils si haut qu’ils disparaissent derrière son épaisse chevelure. « Quoi ? Je demandais, c’est tout ». Ginny courbe le dos et s’attèle à nouveau à la tâche pendant qu’elle reprend sa position initiale, le moral dans les chaussettes. Elle lui a dit (s’est vantée, plus exactement) avoir appris à crocheter la serrure de la cabane l’année de ses six ans, mais elle n’a pas l’air si douée que ça. Peut-être aurait-elle dû s’y attendre, plutôt que de se laisser embobiner par des belles paroles – les seules ayant eu le don de susciter son intérêt depuis son arrivée au Terrier.
« Oh ! » Au loin, la silhouette de Molly émerge de la maison, mains sur les hanches et tournant sur elle-même en quête des filles. Lorsqu’elle place sa main en visière pour balayer le jardin du regard, Mafalda donne un coup de coude à Ginny qui laisse tomber ses outils du moment qu’elle écarte d’un geste du pied. « Vous deux ! » L’une reste de marbre, l’autre tressaille, prête à pointer un doigt accusateur en direction de sa cousine pour la dénoncer. Le désire de le faire brûle quelques secondes, mais l’envie de la voir se faire gronder – voilà qui animerait enfin son séjour chez les Weasley – finit par s’éteindre. « Le repas est prêt, vous ne m’avez pas entendue appeler ? » Toutes les deux secouent frénétiquement la tête de droite à gauche d’un seul et même geste avant d’échanger un regard presque complice. Molly finit par poser ses mains sur l’épaule de chacune et les pousse en direction du Terrier, avant d’ajouter machinalement : « qu’est-ce que vous pouvez bien manger à Londres ? Tu n’as que la peau sur les os ».



L’écrin est sculpté dans un bois sombre et est si grand que Mafalda est obligée de se servir de ses deux mains afin qu’il ne perde pas l’équilibre. Doucement, elle passe l’index sur le côté de l’objet, un peu comme si elle voulait s’assurer de sa véracité.
Elle n’a pas encore onze ans et craint sans doute un peu de les atteindre, sachant ce qui l’attend, mais ça n’a pas d’importance. Ce soir, papa rentre tard et maman s’est confortablement installée dans le fauteuil en la prenant sur ses genoux, comme quand elle était plus jeune. « Qu’est-ce que c’est ? »  Elle relève ses grands yeux curieux en direction de sa mère qui arque délicatement un sourcil, lèvres cousues en un mutisme qu’elle ne rompra certainement pas. Lorsqu’elle ouvre finalement l’écrin, elle se fige et cesse même de respirer quelques secondes, comme si son souffle pouvait faire chuter l’objet précieux de sa boîte.
« Grand-maman me l’a offert quand j’avais approximativement ton âge », murmure sa mère et même si Mafalda sait qu’elle ment, qu’elle n’en a hérité que bien plus tard, l’histoire qu’elle tisse lui plaît, alors elle ne dit rien et passe l’index sur le cœur en rubis flamboyant. Madame Prewett l’ôte de sa boîte avec une grâce caractéristique que sa fille lui a toujours secrètement enviée et la rouquine soulève ses cheveux pour lui faciliter la tâche le temps qu’elle l’attache autour de son cou.
Elle aimerait lui ressembler plus. Avoir hérité d’une chevelure brune toujours bien coiffée et d’un nez fin, qu’elle lui ait transmis cette prestance qui brûle les rétines d’autrui dès que sont posés sur elle les regards trop curieux. Elle sait qu’elle n’est pas la seule à souhaiter toutes ces choses, est assez perspicace pour reconnaître jalousie et envie lorsqu’elle croise leur chemin. Le problème est qu’elle est sa fille et qu’elle devrait avoir hérité des Mortimer plutôt que des Prewett dont elle ignore tout – ou presque.



La neige craque sous le poids de la chute de la serdaigle. Les livres recouvrent le fin manteau éclatant et les pages se tournent machinalement au gré du vent. Un groupe d’élèves, tous plus âgés, éclate de rire et Mafalda ne peut s’empêcher de remarquer le serpent d’argent qui semble siffler sur leur poitrine, fier et moqueur, lui aussi. « Regarder où on pose les pieds n’est pas en option, par ici, la Sang-de-Bourbe. »

Elle détourne le regard, resserre ses livres contre elle et s’engouffre dans le long couloir qui l’emmène dans l’enceinte du château.

Elle n’a rien vu.
Si elle se le répète suffisamment de fois, elle y croira.


1996-1997
C’est la première fois qu’elle aperçoit une mine si soucieuse étirer gravement les traits du visage de son père, habituellement ou serein (parfois même trop, aux dires de sa mère) ou excellent acteur. Il lui faut d’ailleurs quelques minutes pour se rendre compte de la présence de Mafalda, droite comme un i dans l’encadrement de la porte. Elle aussi est soucieuse – ils le sont tous, d’une certaine façon. « Depuis quand lis-tu la Gazette du Sorcier ? » D’un vague geste du doigt, elle désigne le bout de papier, puis s’avance dans le jardin d’hiver où la chaleur confinée parmi les plantes lui fait aussitôt regretter l’air frais de la cuisine. Elle ignore la façon dont il se l’est procurée, mais surtout la raison pour laquelle il s’est décidé à la lire : tous savent que William Prewett n’a d’appartenance au monde magique qu’un nom qu’il n’a jamais pu abandonner derrière lui, comme il l’a fait avec le reste de son univers. « N’ais-je pas le droit de la lire ? » Ses parents, tous deux installés autour d’une petite table ronde sur laquelle repose le plateau d’argent contenant le nécessaire à thé, sont bercés par les rayons du soleil. « Ce n’est pas ce que j’ai dit », rétorque-t-elle en prenant place en face de sa mère qui relève les yeux dans sa direction le temps de lui accorder un léger sourire avant de porter sa tasse à ses lèvres. « Je suis juste étonnée que tu accordes de ton temps au monde magique, voilà tout. » Du coin de l’œil, elle aperçoit sa mère vriller son regard en direction du journal, captivée par la Une où apparaît la photo animée d’un Sirius Black aux yeux déments. « Qui est-ce ? » D’un geste du menton, elle désigne le fugitif accusé d’avoir kidnappé Harry Potter. « Son visage m’est familier. » Mafalda échange un bref regard avec son père, aucun des deux ne semble savoir que dire. « Je crois qu’il est passé au journal il ya  deux ans, non ? » Elle marque une pause avant d’ajouter : « au journal moldu, je veux dire ». Elle observe sa mère incliner la tête et s’attarder un peu plus longuement sur les traits cireux de Black. « Mais oui ! Je m’en souviens à présent. » Et malgré la chaleur, elle frissonne. « Ils vont le retrouver. Ce n’est qu’une question de temps, j’en suis certain. » Mafalda ouvre la bouche pour rétorquer – elle pourrait leur raconter ce que Ginny lui a confié quelques semaines plus tôt, étanchant sa soif de savoir sur le sujet, même si elle sait qu’elle ne connaît certainement que la moitié de ce qui a pu se dérouler. Pourtant, elle ne le fait pas. Son père ne la croirait pas, trop enclin à suivre un gouvernement sorcier qu’il a pourtant rapidement répudié. « Les Weasley disent que la Gazette raconte des bobards la plupart du temps », se contente-elle de répondre lorsqu’elle sent le regard brûlant de ses parents sur elle, la tête rentrée dans les épaules comme si elle cherchait à se protéger de quelque chose, sans trop savoir quoi. « Les Weasley ne détiennent pas le savoir universel. »

Elle ne sait pas trop si elle est plus déçue ou outrée (voire blessée). Sans doute espérait-elle tout de même qu’il confirme ce que beaucoup savent à l’heure actuelle, bien que certains s’évertuent à le contester – la Gazette n’est pas une valeur sûre en terme de vérité. Peut-être s’attendait-elle à ce qu’il défende les Weasley, aussi. Il l’a toujours fait, de cette voix traînante et ce ton calme, quand sa mère et elle s’en moquaient, des années auparavant. Pourquoi ne le fait-il pas maintenant que c’est important ? « Comment pourrais-tu le savoir ? » Elle marque une pause, détourne les yeux au moment où elle croise ceux de sa mère, avertissement silencieux au-dessus duquel elle passe volontairement. « Tu n’y connais absolument rien. Tu ignores… » Son père dépose calmement le journal sur la table, ne daigne même pas la regarder. « Suffit Mafalda. » Elle sait qu’elle l’a offensé. Cela fait des années maintenant qu’elle sait que la condition de son père l’a toujours blessé, que c’est pour ça qu’il s’est tourné vers le monde moldu. Plus rien ne l’attendait chez les sorciers. Oui, elle sait, Mafalda, parce qu’elle a lu dans son regard la tristesse et interprété la déception dans les réponses de ses lettres à Poudlard : il aurait aimé en être, lui aussi, mais n’a pas eu le choix. « Et pourquoi je devrais me taire ? Vous dites toujours que quand on ignore de quoi on parle, on se tait. Mais papa… » Sa mère se redresse et les épaules de son père s’affaissent, comme si Mafalda venait d’y déposer un poids conséquent. « Ce ne sont pas mes mots, mais les vôtres. »

Les lunettes de son père glissent le long de son nez lorsqu’il pose sur elle un regard qu’elle ne parvient pas à déchiffrer. Ses cheveux ont perdu de leur rousseur, se colorent d’un poivre et sel qui lui donne quelques années supplémentaires. Il a l’air fatigué, aussi. Plus que d’ordinaire. « C’est ta mère qui t’envoie, je suppose ? » Oui. « Non. » Elle se renfrogne aussitôt, qu’importe qu’il ait raison. Elle déteste être prévisible à ce point, qu’il sache combien l’image qu’elle peut avoir d’elle lui importe. Et elle sait qu’elle n’est pas juste envers lui – qu’elle ne l’a jamais été. Une ingrate pour fille, voilà de quoi il a écopé, comme si la vie ne l’avait déjà pas suffisamment puni. « Peut-être », finit-elle par admettre lorsqu’il rassemble les papiers étalés en éventails devant lui en une pile parfaitement alignée. Son bureau, comme ses idées, est toujours ordonné. Trop. Et là repose peut-être leur problème principal – leur différence n’a cessé de creuser un fossé qu’il a toujours tenté de combler. Elle ne l’a jamais laissé faire. Pas entièrement. « Il n’empêche que je suis sincèrement désolée. Mes paroles étaient déplacées. » Il soupire, ôte ses lunettes et ferme les yeux avant de se masser les paupières. « Tu n’as pas à être désolée pour avoir défendu ce en quoi tu crois. » Il marque une pause, rouvre les yeux. « Ou ceux que tu aimes, en l’occurrence. » Tous deux s’observent longuement dans le plus grand des silences. Il n’y a que la pendule, qui sonne l’heure pour elle de se retirer, qui vient perturber la quiétude dans laquelle est plongée le bureau de son père. « Mais je t’ai manqué de respect. » Bien entendu qu’elle l’a fait. Elle le fait tout le temps : elle outrepasse les limites comme si elles n’existaient pas depuis qu’elle est aussi haute que trois pommes. « D’une certaine façon, sans doute. Et tu seras punie pour l’avoir fait, bien entendu. » Il marque une pause. « Juste pour la forme. Que ta mère ne s’insurge pas à nouveau à cause de mon côté trop laxiste. »

Elle ne le mérite définitivement pas.


Le terrain de quidditch commence à se vider. Tout en marchant dans sa direction, Mafalda observe les joueurs se détacher du groupe principal pour en former de plus petits au gré d’affinités particulières pour prendre le chemin du château. Son regard finit par croiser celui de Ginny et elle lui adresse un haussement de sourcil, étonnée de ne pas trouver Longbottom scotché à ses talons comme il a l’habitude de le faire. « T’avais l’air plutôt en forme pour quelqu’un qui veut abandonner le quidditch », lui fait-elle remarquer une fois à sa hauteur, le nez retroussé en une moue faussement étonnée. Elle ne l’est pas, bien entendu. C’est l’inverse, qui l’aurait grandement étonnée – qu’elle abandonne un domaine dans lequel elle excelle. Un domaine qui lui fait du bien. « Tu sais c’qu’on dit, y’a que les trolls qui ne changent pas d’avis. » Un sourire lui échappe, étire ses lèvres en un rictus sincère. Comme Ginny avance, Mafalda se met à marcher à reculons, hasardant ses pas comme le ferait une funambule sur son fil.

Mafalda est impressionnée. Vraiment impressionnée. Ce n’est pas quelque chose qui arrive souvent, plus rapidement blasée par le monde qui l’entoure qu’amourachée des idées qui les font vibrer. Là, c’est différent. Elle est incapable de détacher les yeux du faux Gallion qu’elle tient entre le pouce et l’index. « Granger, c’est ça ? » La née-moldue dont elle a si souvent entendu parler – ça crache, dans les cachots, le venin est plus corrosif que d’ordinaire dès qu’il est question des lions – de celle-là en particulier. « Si on modifie la date, tu sentiras le Gallion chauffer, d’accord ? » Mafalda l’inspecte une nouvelle fois. Jusqu’à présent, elle n’avait fait que lire quelques informations sur le sortilège de protéiforme et n’avait jamais eu la chance de le voir s’appliquer. Ce qu’elle sait surtout, c’est que c’est ce qu’on requiert pour les ASPICS. Elle veut rencontrer Granger. « D’accord », finit-elle par conclure.

C’est la première fois qu’elle a l’impression de faire quelque chose qui pourrait compter.


1997-2006
« Mafalda ? » C’est l’irritation qu’elle perçoit dans la voix de son père qui l’arrache finalement à ses pensées. Elle replie la missive et la replace dans la petite enveloppe qu’on a fait déposer à côté de son petit déjeuner. Même si elle avait faim, son estomac n’accepterait pas qu’elle se nourrisse et finirait par le lui faire payer, elle en est certaine. « Pardon. J’étais ailleurs. » Ses parents échangent un regard préoccupé – plus les semaines s’écoulent et moins elle sait comment les duper. « Tout va bien ? » L’agacement a laissé place à une inquiétude et elle ignore comment l’en débarrasser. Sans doute devrait-elle le faire avec la sienne en premier lieu. « Oui », finit-elle par répondre en tendant le bras pour attraper sa tasse de thé. Les regards qu’ils posent sur elle deviennent de plus en plus inconfortables, mais elle refuse de le leur signaler. Ils finiraient par poser d’autant plus de questions. « Une amie ne retournera pas à Poudlard cette année », poursuit-elle en sachant pertinemment qu’ils en attendent plus. Toujours plus. Bientôt, elle devra tout leur dire. Elle pourrait cacher la vérité à sa mère, bien entendu. Mais son père, ce serait plus compliqué. Parce que son père continue à lire la Gazette du Sorcier (et elle le soupçonne d’ailleurs d’avoir commencé à en cacher le contenu à sa mère, pourtant friande des nouvelles sorcières). Mais surtout parce que son père correspond avec Molly qui n’hésitera certainement pas à lui avouer ce qui se trame si ça devient nécessaire. « Oh, quelle triste nouvelle », se désole sa mère en dodelinant la tête, comme si la situation l’attristait réellement. Tout en beurrant un toast, elle poursuit : « mais pour quelle raison ? » Le cœur de Mafalda se met à battre un peu plus rapidement. Parce qu’elle a peur, manque-t-elle de répondre. Et moi aussi. Un petit peu. « Elle déménage », se contente-t-elle de répondre, sachant pertinemment qu’il ne s’agit que d’une vérité parfaitement maquillée pour ne pas l’effrayer. « C’est déjà la deuxième, non ? »

Mafalda décide de ne plus ouvrir son courrier à table le matin.



Mafalda a trouvé un chaudron. Quand elle se penche pour observer la mixture et s’assurer qu’elle a la bonne teinte, elle pense à ses parents. Elle aimerait pouvoir leur écrire une lettre, leur dire qu’elle va bien.
Elle va bien.
Elle va bien.

Qu’elle a pu s’échapper du château avec une poignée d’autres élèves. Que derrière eux, l’odeur de la mort rôde. Et surtout qu’elle a dérobé la vie de quelqu'un de bien, une sorte de troc dont ils se seraient passés volontiers. C’est à Fred qu’elle pense.

Alors, elle se met à pleurer. Elle en a vraiment besoin. Mais elle culpabilise quand elle se rend compte qu’à la tristesse vient se mêler le soulagement. Elle ne sera plus torturée, elle est en vie, mais à quel prix ? (Fred).
Elle a été incapable de regarder Molly, Arthur ou Ginny dans les yeux depuis qu’ils sont rentrés, s’est dérobée à l’étreinte qu’on voulait lui offrir. C’est eux qui ont perdu et c’est elle qu’on veut réconforter.
Elle ne le mérite pas.

Elle a versé la potion dans de petits flacons qu’elle a trouvé après avoir fouillé la cuisine du quartier de l’Ordre, entame la distribution. « T’étais pas obligée. » Neville, après l’avoir observé quelques instants, saisit la fiole. Personne n’est jamais obligé à rien et pourtant… « Bois, ça te soulagera un certain temps », se contente-t-elle de répondre en désignant la plaie de son front d’un geste du menton.

« Si j’avais des cartes, je les aurais tirées, le sort en aurait été fixé ! » Lavender fait la moue et Mafalda la copie instantanément. Elle ne croit pas à ces idioties, mais aujourd’hui, rien qu’aujourd’hui, elle aurait fait semblant d’y croire. Parce qu’elle ressent la peur qu’éprouve Lavender, une fois que la porte de leur chambre est fermée derrière elles. Elles ont confiance en Ron, bien entendu. Comme Ron doit avoir confiance en Lavender ou en Moody. Là n’est pas la question et Mafalda le sait très bien. Une mission au château, c’est risqué, voilà tout. Alors, elle se dirige vers son lit, s’agenouille et envoie sa main sous ce dernier pour en tirer une vieille boîte en bois. Lorsqu’elle l’ouvre, une ribambelle de potions aux couleurs variées rappelle l’arc-en-ciel. L’air songeur, elle passe l’index sur la première rangée, puis sur la deuxième. Elle s’arrête de temps à autre et en sort celles qu’elle estime être les plus utiles.

« Tu pourrais en avoir besoin, toi aussi », lui fait remarquer Lavender, les yeux grands comme des gallions en la voyant les tendre dans sa direction. « Je pourrais toujours en faire d’autres. » De sa main libre, Mafalda saisit le poignet de son amie qui, après quelques instants d’hésitation, ouvre finalement sa propre main pour accepter les fioles. « Je sais qu’on a tendance à préférer les sortilèges. Mais celles-ci sont explosives », fait-elle en désignant successivement la violette et la verte. « Et la grise ? » Elles descendent les escaliers côte à côte. Elle voudrait partir avec elle et Ron, et sait qu’elle n’est pas la seule. Ce qu’elle sait aussi, c’est qu’on veut la protéger et qu’elle n’a le droit de blâmer personne – certainement pas Molly qui a fini par céder, l’a autorisée à rester, quand ses parents ont été envoyés au Luxembourg deux ans auparavant. « La grise c’est si jamais tu veux créer une diversion. D’accord ? » Lavender hoche positivement la tête et répète ce qu’elle vient de lui dire comme s’il était question d’une leçon à apprendre.

Quand Lavender ne revient pas, Mafalda pleure. Elle ne fait que ça pendant des semaines entières. Elle pense même à s’en aller. Tout serait plus facile auprès de ses parents. Comme une enfant, papa et maman lui manquent atrocement.

« Mafie, tu peux m’expliquer à nouveau ? » Il y a un moment de silence avant qu’elle ne s’autorise à laisser échapper une longue et douloureuse plainte. « Est-ce qu’on est vraiment obligés de se servir de téléphones ? » La tentative de réforme qu’elle laisse échapper presque machinalement en montrant pour la quatrième fois le fonctionnement du moyen de communication est, certes pathétique, mais inévitable. Allumer-éteindre. On ne crie pas. Le clavier est là. Le clavier c’est pour écrire.
Elle sait que c’est le moyen le plus sûr et qu’ils doivent abandonner les Gallions enchantés, mais l’idée de réexpliquer comment fonctionne un portable dès que l’occasion se présente a tout pour lui déplaire. « Il ne te reste plus qu’à composer, maintenant. » Ron se fige, l’air perdu. « Quoi ? »
Mafalda se fige, elle aussi. Ça ne dure que quelques secondes. Elle finit par tourner les talons pour se diriger en direction de la porte. « Mais ? Tu vas où ? »

« Ginny ? » L’interpellée se tourne dans sa direction. « Je crois que Ron te cherche. Il est là-bas. Je crois qu’il faut lui réexpliquer un truc sur je-ne-sais-trop-quoi. »


Dernière édition par Mafalda Prewett le Ven 19 Avr - 1:48, édité 34 fois
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j’edite quand j’arrive chez moi !!!!!
Mais mafalda!!!! OMG Je suis super contente de ma voir tentée !!! Même pas besoin d’en faire une scenario elle est livrée d’avance careful son, you got dreamers plans (prewett) 1596509048 careful son, you got dreamers plans (prewett) 1596509048 :c’est magnifique careful son, you got dreamers plans (prewett) 1634921035
Il faudra trop qu’on parle lien toi et moi careful son, you got dreamers plans (prewett) 736882016
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Draco Malfoy
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owiiii une Mafie I love you I love you
Trop contente de voir quelqu'un qui la tente, j'ai trop hâte de connaître un peu plus tes plans et de lire vos rps aussi careful son, you got dreamers plans (prewett) 2223887705 bienvenuuuue sur SM (j'aime beaucoup trop ton avatar careful son, you got dreamers plans (prewett) 941336645) (et j'aime bien ce que je lis déjà careful son, you got dreamers plans (prewett) 1105522298) si tu as des questions n'hésite pas, courage pour ta fiche et j'espère que tu te plairas parmi nous careful son, you got dreamers plans (prewett) 736882016
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mais omg oui cette nana sur ton avatar est sublime careful son, you got dreamers plans (prewett) 1215722860
bienvenue parmi nous et excellent choix MAFALDA careful son, you got dreamers plans (prewett) 941336645 careful son, you got dreamers plans (prewett) 1172237334 je suis trop excited de voir ce que tu vas en faire careful son, you got dreamers plans (prewett) 2223887705 bon courage pour l'écriture de ta fiche, j'espère que tu vas te plaire chez nous careful son, you got dreamers plans (prewett) 1144129201 careful son, you got dreamers plans (prewett) 1150482778 n'hésite pas si tu as des questions careful son, you got dreamers plans (prewett) 123712488
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Ginevra Weasley a écrit:
j’edite quand j’arrive chez moi !!!!!
Mais mafalda!!!! OMG Je suis super contente de ma voir tentée !!! Même pas besoin d’en faire une scenario elle est livrée d’avance careful son, you got dreamers plans (prewett) 1596509048 careful son, you got dreamers plans (prewett) 1596509048 :c’est magnifique  careful son, you got dreamers plans (prewett) 1634921035
Il faudra trop qu’on parle lien toi et moi careful son, you got dreamers plans (prewett) 736882016

t'as vu, me manque que le nœud rouge et j'suis op pour tes beaux yeux, la rouquine. hehe
j'suis grave ouverte pour qu'on discute, quand tu veux, tu sais où me trouver. :craque

Draco Malfoy a écrit:
owiiii une Mafie I love you I love you
Trop contente de voir quelqu'un qui la tente, j'ai trop hâte de connaître un peu plus tes plans et de lire vos rps aussi careful son, you got dreamers plans (prewett) 2223887705 bienvenuuuue sur SM (j'aime beaucoup trop ton avatar careful son, you got dreamers plans (prewett) 941336645) (et j'aime bien ce que je lis déjà careful son, you got dreamers plans (prewett) 1105522298) si tu as des questions n'hésite pas, courage pour ta fiche et j'espère que tu te plairas parmi nous careful son, you got dreamers plans (prewett) 736882016

draco, cette perfection. :craque (et cet avatar, on en parle ??? j'suis genre??? séduite careful son, you got dreamers plans (prewett) 1150482778 )
merci beaucoup en tout cas, t'es adorable. I love you

Hermione Granger a écrit:
mais omg oui cette nana sur ton avatar est sublime careful son, you got dreamers plans (prewett) 1215722860
bienvenue parmi nous et excellent choix MAFALDA careful son, you got dreamers plans (prewett) 941336645 careful son, you got dreamers plans (prewett) 1172237334 je suis trop excited de voir ce que tu vas en faire careful son, you got dreamers plans (prewett) 2223887705 bon courage pour l'écriture de ta fiche, j'espère que tu vas te plaire chez nous careful son, you got dreamers plans (prewett) 1144129201 careful son, you got dreamers plans (prewett) 1150482778 n'hésite pas si tu as des questions careful son, you got dreamers plans (prewett) 123712488

careful son, you got dreamers plans (prewett) 1105522298 careful son, you got dreamers plans (prewett) 1105522298 careful son, you got dreamers plans (prewett) 1105522298
hermione c'est un des meilleurs choix aussi. careful son, you got dreamers plans (prewett) 1634921035 et cet avatar ?? pareil que pour draco, je fonds. careful son, you got dreamers plans (prewett) 1958205885
merci beaucoup chaton. I love you
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Elle est tellement belle careful son, you got dreamers plans (prewett) 2223887705

et puis Mafalda ♥️ - ouai je vais répéter ce que dit tout le monde... mais c'est tellement la perfection tout ça !

Bonne chance pour ta fiche !
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careful son, you got dreamers plans (prewett) 1029237966 careful son, you got dreamers plans (prewett) 1029237966 MAFALDAAA careful son, you got dreamers plans (prewett) 1172237334 careful son, you got dreamers plans (prewett) 1172237334
Trop contente de la voir jouer !! careful son, you got dreamers plans (prewett) 941336645 careful son, you got dreamers plans (prewett) 941336645 Ce personnage et cette bouille je…… careful son, you got dreamers plans (prewett) 2451062272 careful son, you got dreamers plans (prewett) 2451062272 careful son, you got dreamers plans (prewett) 2451062272 Bienvenuuuue parmi nous et bon courage pour la rédaction de ta fiche ! Tu vas nous en mettre plein les yeux careful son, you got dreamers plans (prewett) 1596509048 careful son, you got dreamers plans (prewett) 1596509048 J'ai hâte de voir ce que tu vas faire avec sa famille :craque :craque
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Harry Potter
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Allégeance : au Gouvernement.
Particularité : Harry est Fourchelangue. Parmi d'autre choses - mais ça, vous le savez déjà.
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MAFALDA. careful son, you got dreamers plans (prewett) 1172237334 je pensais à elle aujourd'hui en plus. mdr BIENVENUE PARMI NOUS et bon courage pour cette fiche. careful son, you got dreamers plans (prewett) 1215722860 si tu as la moindre question, n'hésite pas à contacter le staff ou à rejoindre le discord du forum. careful son, you got dreamers plans (prewett) 736882016
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j'adore ton choix d'avatar, j'ai hâte d'en lire plus sur ta version du personnage dans cet univers careful son, you got dreamers plans (prewett) 2223887705  bienvenue en tout cas, et bon courage pour l'écriture de ta fiche :geek:
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