pureblood

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nom prénom(s)  » Selwyn, oiseaux de malheur. La popularité vacille au gré des prédictions. Moqués pour leur folie ou adulés pour leurs présages. Elsebeth, au prénom inspiré des récits scandinaves. De son patronyme, elle a choisi de tirer sa force. Jouant sur les rumeurs qui entourent la famille, s’entourant du mystère qu’on prête aux prophètes maudits. surnom(s)  » Beth, sans fioriture ni originalité. Son usage, en revanche, n’est réservé qu’à quelques proches triés sur le volet. Pour tous les autres, elle est Elsebeth, et mieux vaut ne pas se risquer à une familiarité trop déplacée. date de naissance » 21 juin 1974. Gamine de l'été, rayon de soleil au sourire carnassier. Quelques pleurs rapidement noyés dans le silence. La môme est terriblement calme, poupon au teint de porcelaine et au rare cheveu blond.  origines & nationalité  » Britannique, le regard tourné vers Londres. Qu’importe les origines galloises, et les quelques biens dispersés aux quatre coins du Royaume-Uni. C’est dans la capitale que tout se passe, là que Beth a posé ses valises.  pureté du sang  » Les Selwyn attirent l’attention pour leurs dons prophétiques, et clament à l’envie que la pureté du sang leur est donc secondaire. Pourtant, dans les coulisses, chacun se refuse à imaginer une union qui viendrait à souiller ce sang pur. Beth ne fait pas exception, fière d’être au nombre de ceux que ni les mauvais mariages ni les récents scandales n’auront éclaboussé.  métier/études  » Une boutique, sombre et élégante, au fond de l’allée des embrumes. Augury. C’est là qu’elle exerce le plus souvent son absence de talent. Diseuse de bonne aventure, boule de cristal entre les mains, jeu de tarots jamais bien loin. Douée pour prédire l’avenir, mais pas assez pour en faire un commerce. Beth ne doit sa réputation qu’au nom des Selwyn et un talent certain pour embobiner les esprits fragiles.  orientation & état civil  » Passionnée, inaccessible. Trop insupportable, selon les dires de ses proches, pour qu’on lui impose une union convenable. La fille Selwyn est un électron libre qui se noie dans les draps des hommes et des femmes avec la même désinvolture. Célibataire peu concernée par la nécessité de perpétuer sa propre lignée, elle sait pourtant que le temps d’accomplir le devoir réclamé par son clan finira par lui être compté. camp  » Sa loyauté n’appartient qu’aux Selwyn. Le reste n’est qu’opportunisme. En vérité, la vie d’Elsebeth est bien plus appréciable sous le régime actuel. Mais s’il venait à tomber, cela ne changerait que peu la face de son monde. Alors, neutre en façade, elle oscille entre les camps à la lueur des avantages qu’elle peut tirer de chacun. Sans jamais trop s’impliquer, sans jamais révéler ses véritables motivations. Second cercle de l’ordre, sympathisante du régime mangemort. Elle est là où l’or brille le plus fort.  baguette  » 28 centimètres, creusée dans du tilleul argenté. En son coeur, une plume de phénix.   patronus  » L’âme bien moins noire et torturée que pas mal de ses cousins au sang pur, Elsebeth n’a jamais peiné à produire un patronus. Il prend la forme d’un corbeau. De quoi esquisser un sourire pour l’habituée des mauvais présages.  épouvantard  » Une poupée. Une simple, ridicule poupée de porcelaine dont les traits sont identiques aux siens. Une poupée qui se brise, qui se fend, qui craquelle et s’effrite jusqu’à n’être plus rien d’autre qu’un tas de poussière. Son sort probable, si d’aventure ses mensonges éclataient aux grands jours. particularité(s)  » Voyante. Don commun à de nombreux Selwyn. Tare génétique, selon certains, cadeau du ciel selon d’autres. Elsebeth oscille entre les deux, ravie d’avoir cette chose en plus que les autres n’ont pas. L’orgueil gonflé, le talent exploité sous toutes ses facettes. Mais frustrée de ne pas savoir le contrôler. Victime de ses caprices, cauchemars imposés à ses nuits tourmentées. Quand ça n’est pas en plein jour que son mal s’empare d’elle, qu’une absence la saisie, qu’entre ses lèvres s’échappent des mots qui ne sont pas les siens. Chaque fois, un même sentiment de frustrations, des souvenirs confus, embrumés, et l’impression d’avoir été souillée par une force en tout point supérieure. Et à son plus grand damne, Elsebeth n’a pas le troisième Oeil. Douée pour la divination, elle commet pourtant de nombreuses approximations, et invente plus qu’elle ne prédit.

anecdotes/chronologie/whatever  »
Voyante. Prophète, Cassandre, Sybille. Du futur, elle distingue les méandres, voit la lueur au milieu de la nuit. Bénediction ou infortune, elle n’a jamais su. Et trancher pour l’un ou l’autre n’y changerait pas grand chose : son talent est inné, impossible à faire taire, à dompter. Elle n’a d’autre solution que de s’en accommoder, tentant de lutter contre les visions terrifiantes et les présages funestes.
Serdaigle. Les doigts croisés pour éviter la maison verte. Ils sont fourbes, rusés, cruels. À son image. Mais la môme est différente, et devine sans peine qu’elle sera la victime de leurs quolibets. La fierté lui interdit de tomber dans les pattes de plus méprisable qu’elle. Le choixpeau est magnanime, et devine en elle des trésors d’intelligence. Serdaigle, tout autant que l’autre.
Glace à l’ennemi. Dans l’arrière boutique, son précieux trésor. Synonyme des temps qui courent, de la méfiance qui règne partout. Beth a un don prisé, quelques connaissances avides de s’en emparer. Les visions qu’elle formule ne plaisent pas toujours à ceux qui les entendent. Et parce qu’elle ment comme elle respire, elle tremble à l’idée d’être découverte. Elsebeth se cache derrière un sourire moqueur, mais cette glace, à défaut de révéler un visage hostile, témoigne davantage de sa paranoïa.
Bestiaire. Deux chats, un crapaud, un hibou. Un elfe de maison nommé Irma. Créatures et animaux qu’elle accueille en sa demeure, âme solitaire qui craint le silence contre lequel ses pas se fracassent. À défaut d’apprécier la compagnie de ses semblables, Elsebeth s’est tournée vers une autre plus à son goût. Une à laquelle elle n’a pas à mentir, cacher ses intentions et taire ses craintes.
La Gazette du Sorcier. Journaliste improvisée, à sa sortie de Poudlard. Maigre patience, plantée là derrière un bureau. Rapidement consciente que sa place était ailleurs que sur une chaise froide dans une officine sans vie. Chargée de l’horoscope, de l’astrologie, elle s’est laissée aller à ses premières prédictions sans fondement. Prémisse de la menteuse en devenir, de la manipulatrice sans remords.
Potion de sommeil. Nuits sans sommeil, attisées par la crainte d’un cauchemar à venir. Si les songes sont ponctuels, plus souvent absents que présents, Elsebeth est malgré tout terrifiée de tomber dans les bras de Morphée. Une main qui la retient, qui fige ses yeux grands ouverts, la prive du sommeil réparateur. Seul remède, sa potion miracle, drogue posée sur le coin de sa table de chevet.