BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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Dante Burke
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Dante Burke
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Âge : (vingt-six années) désillusionnées qu’il erre dans ce monde damné.
Occupation : le (handler) n’incarne que la terreur.
Allégeance : fier (death eater) portant sa marque avec honneur.
Particularité : (legilimencie) l'art de troubler et de dérober vos pensées..
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2007 - DANTIS
Alors que le jour continue de filer, que le soleil commence à entamer sa douloureuse chute vers l’horizon, toi tu es encore là, tapis dans ton cabinet de curiosités, à préparer une potion que l’on t’a imposé. Les effluves se mêlent et t’agressent. Tu ne peux supporter l’attraction qui te submerge, la perte de contrôle qui s’abat sur ton être, alors que les embruns marins t’inondent, que l’odeur des livres neufs t’ensorcelle et que la fragrance du musc blanc t’achève. Une déclinaison de l’amortentia, auquel tu finis par ajouter un peu de carmin maudit. Celui d’un vampire que tu as dérobé lors d'une mission qui avait mal tourné. Un vol sans honte que tu as commis sur un cadavre pour lequel tu n’as eu aucune pitié. Parce que ton être ne sera jamais secoué d’humanité et la bonté, parce que tu n’es que férocité et brutalité. Le filtre nacré se teinte de reflets écarlate, avant de cascader dans la fiole transparente que tu avais préparée. « Encore un putain de crétin. » Tes palabres ne sont que venin, alors que les réminiscences de ton passé te remémorent ton idiote d’ancienne fiancée qui pensait pouvoir t’arracher un amour que tu ne ressentiras jamais, avec un filtre qui t’a poussé à la briser.

Tu t’échappes finalement de cette pièce qui constitue une part importante et maculée de secrets, de ton univers désenchanté. Ta carcasse échoue finalement dans la boutique avant que tes orbes océanes ne s’échouent sur un être que tu connais particulièrement bien. « Tiens. Bagshot. » La silhouette longiligne du mâle se mouve avec prestance dans ton antre, comme s’il était roi dans ton propre royaume, comme s’il t’avait ravi ta propre couronne. Pourtant, le simple éclat d’albâtre de son épiderme, tranchant misérablement avec les ténèbres ambiantes, suffit à te rappeler ce qu’il est et restera jusqu’aux derniers battements de son palpitant indolent. Un monstre.  Un hybride. Une créature aussi asservie qu’elle est honnie. Un être dont tu te plais à rappeler la misérable infériorité, simplement pour valoriser ta propre primauté dont tu te pares avec tant de fierté. L’azur limpide de tes prunelles finit par retomber sur le registre où l’écriture brouillonne de ton paternel macule le parchemin pour laisser apparaître cette inscription :

b. bagshot – vampire – filtre d’amour pour vampire.

Ces êtres, tant qu’ils continuent d’enrichir votre dynastie, tant qu’ils apportent de nouveaux gallions pour combler le féroce appétit de votre trésor, sont tolérés, discriminés, rabaissés, dépréciés, mais tolérés. « Je suppose que c’est pour toi que j’ai préparé cela. » C’est donc toi le putain de crétin. La fiole danse doucement entre tes doigts, alors que ton ricanement moqueur valse et résonne dans la boutique. Tu entrevois déjà les pics ironiques et railleries sardoniques que tu pourras lui souffler à l’avenir. Puis, soudainement arraché à la réalité, par le fléau que représente ta curiosité, tu ne peux t’empêcher de te plonger dans ses pensées désordonnées, de te noyer dans les débris épars de son esprit, pour tenter de lui arracher le nom du malheureux à qu’il destinera ce poison que tu as conçu à ta façon. Les faciès se multiplièrent et se déclinèrent à une vitesse effrénée, avant de s’arrêter soudainement sur des traits que tu connaissais et que tu couvais d’un ressentiment retentissant. Ulrike. La malignité d’une idée dénuée de toute innocence commença doucement à se tisser dans les méandres de ton esprit, ne faisant que renforcer la force de ton sourire et les ténèbres de tes opalescences. Aujourd’hui, tu allais jouer, aujourd’hui, tu allais manipuler, aujourd’hui tu allais te délecter d’une nouvelle proie. « Quel plaisir de te voir sur le territoire des Burke. Bienvenue. »

Bienvenue en enfer.


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Boris Bagshot
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Boris Bagshot
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Pour ton anniversaire, tu avais décidé de t’offrir la concoction sur mesure d’une potion des plus douteuses. Marre de faire honnêtement la cour à des sorciers dont la haine des vampires semblait être inscrite dans leur code génétique. Et dépenser ton maigre salaire dans une nouvelle paire de chaussures remuait trop de souvenirs douloureux… Mais pour cela, il n’y avait pas un florilège d’endroits où se rendre. Et l’empire Burke t’inspirait au moins autant de dégoût que la phonétique de leur nom de famille. Il paraissait donc primordial que tu puisses envoyer quelqu’un chercher ton présent, et ainsi conserver un minimum d’anonymat, ou à défaut, de dignité.

Malgré un plan longuement échafaudé, au dernier moment, tu n’avais trouvé personne pour aller chercher la potion à ta place. Oh, ce n’est pas que tu craignais Knockturn Alley -au contraire, ce quartier semblait avoir été designé pour que les vampires s’y baladent de jour comme de nuit sans porter de couvre-chef- mais disons que tu craignais les mauvaises rencontres. Et, là encore, un vampire aurait dû être habitué aux regards torves, surtout quand ils avaient autant d’allure que toi. Cependant, la boutique dans laquelle tu devais te rendre ne te préparait pas au malaise imminent. C’est que le bouge était tenu par l’un de tes obligés de la Brigade, et pas du côté hybride.

Tu t’étais donc résigné à aller chercher ton honteux paquet toi-même, coiffé de ton chapeau de veuve, et le nez chaussé de tes lunettes fumées rouges, comme si cela allait t’aider à passer inaperçu. Allez, avec un peu de chance, le Burke junior n’était pas le seul à tenir la boutique, et ainsi, tu n’aurais pas à te justifier sur ta présence ici, et encore moins sur l’utilité de ta commande. « Tiens, Bagshot. » Raté. C’est bien la gueule d’ange de Dante qui apparaît au-dessus du comptoir, après t’avoir fait patienter bien plus de temps que tu étais capable de supporter.
Bien entendu, comme tu étais en position de faiblesse, attendant à te faire juger à tout moment, tu agis comme si tu possédais l’établissement, voire même que tu songeais à le raser. Tu remontes lentement les allées de fioles et de chaudrons fumants, les narines froncées, la lèvre supérieure plissée, découvrant tes atroces canines surdimensionnées.

Accoudé précautionneusement au comptoir, tu enlèves tes lunettes, le temps de régler promptement et de déguerpir. Mais c’est sans compter la curiosité mal placée de Dante. Evidemment. « Je suppose que c’est pour toi que j’ai préparé cela. » Haussement de sourcils et sourire mutin, tandis que tu fouilles dans la poche intérieure de ta cape pour payer. « Tu ne crois pas si bien dire ; à ta place, j’aurais cru que c’était pour von Wittels- » Le contact visuel établi devient soudain la porte d’entrée à son intrusion dans ton esprit. Tu n’avais rien d’un occlumens, aussi, tu ne pouvais pas y faire grand-chose, si ce n’était le noyer d’images douteuses. Après tout, il n’était pas là pour faire un simple état des lieux. Il voulait du compromettant, alors tu allais lui donner du dossier. Tu n’avais que ça en tête, de toute façon. Aussi, tu lui passes quasiment l'entièreté de la Values Brigade dans le genre de vision orgiaque que tu pouvais avoir quand tu t’ennuyais pendant les réunions. De fait, rien de plus normal que Ulrike soit en tête de ligne, à l’instar de l’arbre qui cache sa forêt de paternel… Bon, et Dante aussi était de la partie. Avec ça, s’il n’était pas satisfait…

Ceci dit, il ne s’agissait pas que les réjouissances s’éternisent ; aussi, tu brises le contact visuel, rebouchant le trou de tes pensées en rechaussant tes lunettes. « Bienvenue chez moi, j’espère que tu as apprécié la vue... » gémis-tu en réponse, en rabattant un pan de ton chapeau sur un oeil. « Je sais qu’on se connaît bien, qu’on ne fait pas de chichis entre nous ; mais ça t’arrive souvent d’aller empiéter sur le territoire de tes clients ?? J’sais pas, y’a pas une clause de confidentialité, le secret professionnel, tout ça ? » Et, pour en rajouter une couche, tu caresses doucement le comptoir comme pour en apprécier la poussière et les échardes. « Tu sais que je peux rien refuser à ton mulet, de toute façon ; alors, c’est quoi qui t’intéresse ? » C’est qu’en explorant ton petit palais du fantasme, tu avais constaté qu’il avait presque fait un arrêt sur images sur la face émaciée de ton handler. « Elle te plaît ma petite germaine ? »
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Dante Burke
DEATH EATER
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« Tu ne crois pas si bien dire ; à ta place, j’aurais cru que c’était pour von Wittels- » Les palabres de l’hybride qui s’éteignent, étouffées dans leur lancée par le contact de ces orbes qui s’entrecroisent. Rétines contre rétines, c’est le début de l’exploration, les prémices de l’infiltration. Le monstre se perd dans une cacophonie de pensées désordonnées, où la luxure règne cupidement en maîtresse, jouant avec les membres de la Values Brigade comme s’il n’était que des pantins destinés à éveiller les sens du vampire, à provoquer son désir. Ulrike danse et valse dans le crâne de l’hybride, la reine en chef des garces et des emmerdeuses devenue soudainement souveraine d’une soif vampirique. Dans les méandres nébuleux, la bête aperçoit son faciès, ses propres traits qui lui font face, soudainement déshabillés de toute dignité, volés par l’éros concupiscent d’un malfaiteur à la dépravation masochiste. Parce qu’il faut aimer souffrir et être blessé, pour oser simplement outrager un Burke à la tolérance si limitée avec de tels éclats de pensée maculés de tant de perversité. « Bienvenue chez moi, j’espère que tu as apprécié la vue... » La proie se joue de lui, elle se perd dans un jeu bien trop dangereux qui pourrait lui coûter la vie. Dans ses opalescences céruléennes, brûle désormais une ardente rage dont les cendres terminent d’étouffer les restes d’une sympathie simulée qu’il avait feint pour arriver à ses fins. L’image de Von Bäume revient le hanter, sa suffisance et son arrogance s’insinue dans son carmin comme un venin et son désir de la briser suffit à le calmer. Le chasseur balaie les marques de sa fureur pour susurrer quelques mots glacés. « J’ai toujours su que je te plaisais. »

Et ça m’a toujours donné envie de te fracasser le crâne, pour que tu cesses simplement d’y penser..

« Je sais qu’on se connaît bien, qu’on ne fait pas de chichis entre nous ; mais ça t’arrive souvent d’aller empiéter sur le territoire de tes clients ?? J’sais pas, y’a pas une clause de confidentialité, le secret professionnel, tout ça ? » Un léger rire s’échappe d’entre ses lippes pour venir imploser dans la bulle de tension qui les avait sournoisement englobés. Un amusement paré d’une inhabituelle sincérité, mais qui s’éteignit aussi vite qu’il était né. Le vampire pouvait attiser d’innommables colères chez Dante, pourtant, il parvenait toujours à désamorcer ses furies sans que la bête ne sache réellement comment il y était parvenu. Au fil des années, leur lien avait été rythmé par cette étrange ambivalence. « Il faut que tu apprennes quelque chose d’essentiel sur les Burke. Ici, le propriétaire est roi. Et puis, ce n’est pas la première fois que je m’incruste dans ton crâne d’obsédé sexuel. »

La fiole danse et tournoie doucement entre ses doigts, son éclat écarlate narguant vicieusement son futur propriétaire. Les pensées de Dante s’arrachent soudainement à la réalité, pour se porter sur l’objet de son mécontentement. Von Bäume. Désormais, le monstre n’était plus animé que par la seule envie de l’écraser, de la morceler, pour qu’elle ne soit plus qu’un amas de honte et d’indignité. Il n’eut cependant pas le loisir d’y penser avec plus de véhémence que déjà Bagshot s’appliquer à se rendre un peu plus insupportable à ses prunelles. « Tu sais que je peux rien refuser à ton mulet, de toute façon ; alors, c’est quoi qui t’intéresse ? » La potion retrouve soudainement le bois du comptoir avec brutalité alors que le Burke ramène près de lui les traits d’un vampire suicidaire en s’emparant avec férocité de son col. « Bagshot, ce n’est pas parce que je ne t’ai pas fait payer assez fort la première fois, que je ne peux pas t’apprendre te tenir désormais, souviens-toi de cela. » Si l’ego d’un mâle était bien souvent irritable, le roi des enfers ne faisait pas exception, il avait même tendance à faire imploser les statistiques. Il ne pouvait supporter que l’on rît de lui et les simples réminiscences de son déshonneur capillaire suffisait à attiser les braises de son impulsivité et sa susceptibilité.

Spoiler:

Passablement agacé et presque lassé, le monstre relâche son impudente proie. « Elle te plaît ma petite germaine ? » L’attention désormais alertée, prête à l’écouter et à ne plus le brusquer, le vautour s’approche de sa nouvelle carcasse un léger sourire en coin fracturant ses lippes appelant au danger. « Oh tu sais, j’ai vu la petite germaine sous des angles bien plus intéressants que les tiens. Ton imagination est très limitée. » Quelques instants du passé, où leur rage avait été asphyxiée ou démultipliée dans leurs corps-à-corps destructeurs au parfum d’erreurs. Puis, leurs silhouettes s’étaient détachées, leurs instants de luxure avaient disparu, mais leur âpreté ne les avait jamais quittés. Jamais. Jusqu’à atteindre les sommets d’une rivalité empoisonnée. « Mais il est vrai que nos liens se sont quelque peu distendus ces derniers temps, je crois qu’elle n’a jamais supporté que je la laisse tomber. Peut-être que tu pourrais m’aider à me rapprocher d’elle, me glisser quelques informations que tu as pu grappiller à son sujet, dans un but évidemment purement salutaire. » L’aider à la réduire à l’infamie, à la condamner à l’ignominie. Dans le crâne du vampire déjanté devait se terrer une multiplicité de secrets honteux qu’il pourrait lui dérober pour s’en servir à des fins pernicieuses. Il entrevoyait déjà l’éclat de son succès. « Tu sais bien que mes intentions sont toujours louables. » Cruel menteur, féroce manipulateur.
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Boris Bagshot
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Boris Bagshot
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L’impudent se marre, tu vois rouge, et ça n’est pas seulement à cause des verres colorés de tes lunettes. Tes narines palpitent, ta bouche se pince, réduisant tes épaisses lèvres à une ligne aussi fine qu’une coupure. A croire que, pour devenir Handler, l’impertinence est une épreuve, coefficient douze. Bien entendu, c’est pas en présence de Kalen Yaxley qu’il viendrait adopter un comportement pareil…
« Il faut que tu apprennes quelque chose d’essentiel sur les Burke. Ici, le propriétaire est roi. Et puis, ce n’est pas la première fois que je m’incruste dans ton crâne d’obsédé sexuel. » Tes yeux s’écarquillent, si bien qu’un coup de vent aurait pu les pousser hors de leurs orbites. Ton doigt s’immobilise sur le bois du comptoir, moite de nervosité, laissant une petite trace humide. Comment ça, « pas la première fois » ? Tu pensais que ce genre d’intrusion était tout de même remarquée, quand bien même tu n’avais pas les compétences pour les rembarrer… Tu te dis que tu ferais peut-être bien d’aller demander à la ribambelle de vampires bicentenaires s’il n’existaient pas des cours particuliers d’Occlumencie, histoire de ne plus te faire prendre…

L’émoi provoqué par cette moquerie semble tout droit venir de l’effet qu’avait pu te faire cet affreux, du temps de Poudlard, et pour tout avouer, encore un peu maintenant. C’est que l’effronterie allait aussi bien à Dante que sa coupe mulet surprise. Tes joues blafardes s’empourprent, à tel point qu’on a l’impression d’un jeu de lumières provenant des verres de tes lunettes. Tu les remontes sur ton nez, comme si ça allait empêcher Dante de revenir à la charge. « Et bien, c’est que tu dois apprécier le spectacle… Takes one to know one... » que tu répliques, en bafouillant plus que prévu.
Soudain, Dante t’arrache à tes minauderies, alors que tu avais évoqué une fois de plus, une fois de trop, la coupe de cheveux dont tu l’avais baptisé à l’école. Tu t’affales à moitié sur le comptoir, les griffes plantées au rebord intérieur, comme si tu te retenais de lui sauter à la figure. C’est qu’on en vient rarement aux mains, quand on est armé d’une baguette, et encore moins quand il s’agit d’en découdre avec un hybride, loup ou vampire, naturellement plus fort qu’un sorcier, et pis encore, naturellement plus enclin à humer l’hémoglobine bouillonnant dans cette carotide gonflée comme un fruit trop mûr.

Fort heureusement, Dante te relâche aussitôt, lâchant par la même, la bombe de la décennie. « Oh tu sais, j’ai vu la petite germaine sous des angles bien plus intéressants que les tiens. Ton imagination est très limitée. » Tu en oublies de réajuster le col de ta cape, subjugué par la nouvelle, les mains toujours harponnées au comptoir, pour ne pas défaillir sous le croustillant de l’information. « Qu’est-ce que tu racontes ? » La langue du potionniste se délie sans que tu aies à te faire prier. Il se vante, bien entendu, pour te faire mourir de jalousie ; et, si tu n’étais pas déjà mort quelques mois plus tôt, ça aurait marché du tonnerre. Tu restes agrippé à ses mots -rien de mieux pour te faire taire.

Tu sembles reprendre enfin ta respiration, extatique. Tu peines à articuler quoi que ce soit d’intelligible. « Excuse-moi, j’ravale ma gerbe, c’est pas tous les jours qu’on apprend des horreurs pareilles » que tu plaisantes, te voulant blessant. « Mais par Merlin, si j’avais su ! » Bah, après tout, ça devait y aller, entre jeunes membres fringants et dérangés du ciboulot de la Brigade. Des rumeurs pires que ça couraient sur la vie intime de Kalen Yaxley, pour peu qu’on tende l’oreille. « Moi, en revanche, y’a pas grand-chose de distendu, actuellement… » Tu piétines, feignant être trop à l’étroit dans ton pantalon en cuir. Tu secoues l’une de tes mains, remuant l’air frais sur ton visage. « Ok, échange de bons procédés ; va falloir que tu étayes ton propos si tu veux que je te crois sur parole ; et en échange, et bien, je vais voir ce que j’ai en magasin pour toi... » Tes mains aventureuses étaient revenues tripoter le bouchon du filtre d’amour. Tu as bien une petite idée de ce qui pourrait rendre les réconciliations plus explosives. « Sans vouloir t’offenser, j’pensais pas que tu serais à son goût, mon mignon ; elle est plutôt du genre à aimer les plastiques plus altérées par l’âge… Et plus poilu, aussi, ta moustache ne sera pas suffisante, j’en ai bien peur… »
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Dante Burke
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Dante Burke
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Quelques mots et c’est le chaos. Le monstre observe avec contentement, l’effroi et l’émoi s’emparer de sa proie, lorsque l’albâtre s’éprend de l’écarlate. Déstabiliser, faucher, puis briser, un credo qu’il connaît certainement un peu trop, même avec ceux qu’il ne semble pas totalement détester. « Et bien, c’est que tu dois apprécier le spectacle… Takes one to know one...» Habituellement, le monstre lui aurait fait ravaler ses palabres impudents. Mais ses bredouillements suffisent à distiller et à morceler son prétendu flegme. Il le sait déstabilisé, définitivement perturbé et cela suffit, pour cette fois, à l’empêcher de murmurer une formule qui suffirait à le foudroyer. Dante est révulsé à la simple idée de se laisser tenter par le goût du mâle, lui n’a pour seuls plaisirs et seuls désirs, que celui de faire de beaux désastres en compagnie d’une fleur du mal.

Il suffit de réminiscences graveleuses, d’un passé au goût de la sensualité et du péché, pour capter l’attention de celui dont les pensées ne sont entachées que par son amour pour la lubricité. L’accoutrement froissé et la mine débraillée, il se fiche soudainement de son allure, il ne répond qu’à ces révélations au parfum de luxure. « Excuse-moi, j’ravale ma gerbe, c’est pas tous les jours qu’on apprend des horreurs pareilles » Dante n’apostrophe ses paroles que d’un bref ricanement, parce qu’il le sait, il ment. Il a assez exploré son crâne pour savoir que cette révélation suffit à animer et à révéler l’une de ses plus concupiscentes tentations. Ulrike. Ou Dante. Ou même les deux. S’il savait l’hybride aux crocs acérés, le nom de ces femmes avec qu’il s’était laissé aller, en dehors de la reine des dégénérés, des cousines Rowle jusqu’à l’une des plus grosses furies de l’ordre damné, la Johnson en personne. Si seulement il savait. « Moi, en revanche, y’a pas grand-chose de distendu, actuellement… » Ses opalescences bleutées l’observent et déchirent ses traits embrasés par cet excès d’intérêt qui semble le posséder. « C’est à moi que tu files la nausée Bagshot. Tu me dégoûtes. Vraiment. » Cinglant, il soupire, agacé, feignant d’être patient, mais attendant sournoisement que le vampire se décide à lui obéir. Parce que le Burke ne veut que cela, quelques informations qui pourraient lui servir pour détruire, quelques faits dont il userait pour rendre la germaine encore plus aliénée qu’elle ne l’était. Crache le morceau Bagshot avant que je ne retourne ton crâne à la recherche de ce que je veux. Et Dante obtient toujours ce qu’il désire. Sauf Isaura… Refusant de penser à cette madone qui n’appartient qu’au passé, à sa crinière dorée l’ayant ensorcelée, à ses lippes qui furent créées pour le charmer, il la balaie violemment de ses pensées, pour se reconcentrer sur l’objet de sa convoitise.

« Tu ne me crois pas ? Je ne vois pas ce qu’il y a d’étonnant. Elle est tombée sous le charme, comme beaucoup d’autres avant et après elle. » Mortellement arrogant et un brin agaçant, il a conscience de ses attraits et sait en user avec celles qui attirent ses infernales pupilles. Et la germaine a su, par le passé, enflammer un brasier d’ardeur. Puis les cendres de leurs émois ne furent réanimées que par la mortelle et latente fureur. D’un geste purement désinvolte, il remonte les manches de sa chemise, dévoilant la vicieuse et venimeuse marque ténébreuse. « Sans vouloir t’offenser, j’pensais pas que tu serais à son goût, mon mignon ; elle est plutôt du genre à aimer les plastiques plus altérées par l’âge… Et plus poilu, aussi, ta moustache ne sera pas suffisante, j’en ai bien peur… » Après la beauté inaltérée d’un narcisse qui ne faisait que commencer, elle s’était tournée vers sorcier fané, d’un demi-siècle, que le temps finirait bientôt par emporter. Quelle ratée. Négligemment, la bête effleure sa moustache, toisant, non sans une once de son mépris naturel, ce vampire aux attitudes un peu trop rebelles. « Le choc de la rupture, que veux-tu. On a l’ego en miettes et nos attentes diminuent en flèche. Mais soit, j’accepte de t’en dire plus en échange de quelques informations. Marché conclu. » D’un geste presque désintéressé, il s’empare de sa main pour la serrer avec vivacité. Et voilà que le Bagshot pactise avec le diable, qu’il marchande avec l’Hadès réincarné simplement pour quelques secrets déterrés et empoisonnés. « Qu’est-ce que tu veux savoir exactement ? On a pris notre pied et puis ça s’est arrêté. Le boulot crée des relations de proximité insoupçonnées tu sais. » Puis, un sourire déchirant sa gueule d’ange, il avance la fiole vers lui, il tente le tenté comme une sirène chante pour attirer un marin qu’elle finira par noyer. « Mais si tu veux essayer, tu peux toujours te servir de ça. Enfin, peut-être l’avais-tu déjà prévu… »
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Boris Bagshot
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« Oh, tu sais, je suis le premier à être tombé sous tes charmes, Burke. » que tu promets en finissant d’agiter le derrière, avant qu’il ne te foute un coup de botte dedans. « Non, ce que je trouve d’étonnant, c’est que toi, tu sois tombé sous son charme, pour peu qu’elle en ait… » Et à voir comment ton visage grimace, tu n’avais toujours pas trouvé une seule chose séduisante chez la jeune femme. Tu ne fais pas attention à la marque des Ténèbres ; depuis le temps que tu abhorrais celle que Wolfram se coltinait, tu avais appris à en faire abstraction, pour le bon déroulement de votre relation. Les avant-bras du jeune homme, en revanche, sont une nourriture bien plus appétissante.

L’ego en miettes, tu aurais mis ta main à couper que Dante l’a eu pendant quelques secondes, en réalisant qu’à ce jour, Ulrike avait embrassé à pleine bouche son goût pour les figures paternelles fantasmées. C’est que ça avait l’air de durer, son affaire avec l’aîné Lestrange, tant et si bien que des idées audacieuses sur un tournant inattendu à son mariage commençaient à effleurer les pensées vicieuses de ton handler, pour ton plus grand plaisir. L’ego en miettes, Dante aurait dû l’avoir un peu plus, en réalisant qu’il ne devait sans doute plus rien représenter pour elle, catapultée qu’elle était en haut d’une montagne de responsabilités maritales dont elle se serait bien passée.
C’est qu’elle aimait bien te faire tourner en bourrique, Ulrike. Et si le nom de Dante n’avait jamais été évoqué, au cours d’une ronde ennuyeuse pendant laquelle on s’amuse à se faire des révélations choquantes et à deviner si elles sont vraies, c’est que soit elle avait honte de lui, soit elle ne s’en souvenait même plus…
Tu écrases les petites imperfections du bois du comptoir, comme s’il s’était agi des miettes d’ego de Dante.

« C’est donc à la Brigade que vous vous êtes rencontrés ? » murmures-tu vaguement pour toi-même. « Audacieux de votre part. » Un compliment, sincère pour une fois. Tu ne t’y serais pas essayé ; et d’un autre côté, c’est pas comme si ça se bousculait au portillon pour te faire la cour. La Brigade était exclusivement composée de ce qu’on pouvait faire de pire en termes de sorciers (du genre recalés au concours de la BPM ou encore Mangemorts frustrés), et de ce qu’on pouvait faire de mieux en termes d’hybrides (des loups, des loups, des loups à n’en plus finir). Pas étonnant que, dans ce pot-pourri, la petite Von Bäume apparaisse comme un mets de choix.

Dante pousse la fiole vers toi, supposant que ton handler en est la cible. Tu dévisages la potion comme une poule avec un couteau, avant de ricaner. « Et bien, l’idée initiale était différente, mais je note l’ingéniosité. » Tu la récupères pour la ranger dans la poche intérieure de ta cape, en ressors une bourse de Galions que tu pèses pensivement. « Nan mais j’veux pas savoir à quel point ça s’est bien passé, votre affaire ; je m’en fous de ça. Je veux savoir pourquoi elle ; » Tu poses dramatiquement un premier Galion sur le comptoir. « et pourquoi toi ? » Une deuxième pièce s’écrase sur la première. « Aucun de vous deux n’est du genre à s’encombrer de sentiments -enfin ça, c’était avant qu’elle ne rencontre son vieux- alors comment êtes-vous tombés l’un sur l’autre ? » Tu glisses ta propre révélation au milieu de ton discours, haussant suggestivement les sourcils. « Et oui, comme tu l’as si bien dit : le boulot et les proximités insoupçonnées, ça lui connaît, désormais, à Uli… C’est qu’on a vite fait le tour de la Brigade ; aussi, je comprends qu’elle soit partie chercher dans d’autres départements… Tu te sentirais capable de soupçonner de quel service il s’agit ? » Tu secoues ton fric comme si c’était l’enjeu de ton défi, quand en vérité, il se logeait ailleurs. Tu tends un index vers lui. « Et pas de triche » tu tapotes sur ta tempe « c’est trop facile si tu viens fouiller encore là-dedans ! »
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Dante Burke
DEATH EATER
Dante Burke
Date d'inscription : 07/06/2020
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Âge : (vingt-six années) désillusionnées qu’il erre dans ce monde damné.
Occupation : le (handler) n’incarne que la terreur.
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2007 - DANTIS
« Oh, tu sais, je suis le premier à être tombé sous tes charmes, Burke. Non, ce que je trouve d’étonnant, c’est que toi, tu sois tombé sous son charme, pour peu qu’elle en ait…» L’amusement vient teinter l’azur de ses prunelles, alors qu’il les laisse se perdre sur la carne du vampire. En temps normal, le monstre aurait certainement eu une réaction excessive et aurait sommé le Bagshot – avec sa violence habituelle – de revenir à la raison. Mais l’idée de faire des affaires et de jouer à embraser les enfers d’Ulrike avait considérablement allégé son humeur. La seule vision de l’allemande brisée par le scandale le contentait plus qu’il ne pouvait l’avouer. Alors, il pouvait bien couver un millier de fantasmes à son encontre, arracher son image pour la trainer dans quelques rêves souillés qui n’aurait jamais aucune espèce de réalité, le Burke s’en fichait, ce qu’il voulait, c’était ses secrets. Il ne désirait qu’une seule et unique chose, les vérités cachées les plus sordides et teintées de pêchés. « Nan mais j’veux pas savoir à quel point ça s’est bien passé, votre affaire ; je m’en fous de ça. Je veux savoir pourquoi elle ; et pourquoi toi ? » La curiosité habitait Boris, elle transpirait dans le moindre de ses pores et s’évaporait dans la pièce pour venir effleurer le prince des enfers. Il voulait une seule et unique chose, en savoir plus sur cette histoire de quelques soirs, qui comme bien d’autres, avait été enterré à l’abri des regards indiscrets. « Aucun de vous deux n’est du genre à s’encombrer de sentiments -enfin ça, c’était avant qu’elle ne rencontre son vieux- alors comment êtes-vous tombés l’un sur l’autre ? » Réminiscences de quelques instants qu’ils avaient partagées avant d’ouvrir les hostilités, quelques instants suspendus, sans aucunes traces d’un infâme romantisme, avant qu’ils ne se déclarent mutuellement une guerre totale qui lui convenait parfaitement. La poupée était une adversaire de taille, une adversaire à sa mesure comme il en existait peu et c’est certainement ce qu’il préférait chez elle, enfin après quelques avantages corporels qu’il avait pu entrevoir. « Que veux-tu que je te dise ? Elle était moins bête que la moyenne et plutôt canon. Je voulais voir ce qui se cachait derrière cette face d’acariâtre frigide. Et c’est principalement parce qu’on ne s’encombre pas de sentiments que ça m’allait parfaitement. Enfin, ça c’était avant que madame ne développe de foutus sentiments pour ma personne. Mais qui peut la blâmer ? Pas toi en tout cas. Ce n’est pas la première et ça ne sera pas la dernière. »

Mais ce n’était qu’une madone parmi tant d’autres, ce n’est qu’un désir passager qui s’était trop rapidement estompé, simplement parce qu’elle n’était pas celle qui le hantait depuis plusieurs années, parce qu’elle n’était pas Isaura. Isaura qui ne l’avait jamais aimé, en tous les cas pas assez pour l’attendre et pour rester. Isaura qui l’avait trahi et qui s’était enfuie. Isaura à qu’il continuait de penser et qui constituait bien malgré lui sa plus grande faiblesse. Alors, pour cette seule raison, il la haïssait autant qu’il l’aimait. « Et oui, comme tu l’as si bien dit : le boulot et les proximités insoupçonnées, ça lui connaît, désormais, à Uli… C’est qu’on a vite fait le tour de la Brigade ; aussi, je comprends qu’elle soit partie chercher dans d’autres départements… Tu te sentirais capable de soupçonner de quel service il s’agit ? » La cascade dorée fut bien vite balayée remplacée par la rivière chocolatée. Il venait soudainement de réaliser, qu’il avait laissé s’échapper une information plus qu’importante dans les jacassements incessants de Boris. « Attends un vieux ? Quel vieux ? Je ne savais pas qu’elle faisait dans la chair usée désormais. C’est Travers ? Je suis certains qu’une alliance ne l’arrête pas. Ou peut-être Morrow ? Ou le vieux Wolfram ? Non. Elle est cinglée, mais assez pour finir dans les bras de son père. » Une grimace balafre ses pensées à cette simple idée. Non, tout aussi ravagée qu’elle pouvait l’être, il ne la pensait pas versée dans ce genre de pratiques infamantes. Il préférait mourir, plutôt que de finir entrer les bras répugnants de Neith. « Je suis certains qu’il dirige un département, cette femme est intéressée, c’est gravé sur son front. Elle a des gallions dans les yeux chaque fois qu’elle parade dans le ministère et qu’elle pose ses yeux ambitieux sur le premier homme puissant qui passe. » D’une main, il balaie les pièces pour les ramener vers le vampire, alors que ses opalescences brillaient, enflammées par la cupidité. « Je te rends ça et tu m’en dis plus ? La potion, c’est un cadeau de la maison. Le cadeau d’un ami à un ami. Alors comme ça Von Bäume fréquente un vieux du ministère ? »
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Boris Bagshot
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Boris Bagshot
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Est-ce que Dante réalisait qu’il venait tour à tour de qualifier Uli de canon, puis aussitôt d’acariâtre frigide ? A n’en pas douter, le pauvre garçon était bien bien embourbé dans ses sentiments contradictoires pour la jeune femme ; si tu n’avais pas eu la flemme, tu aurais ressenti de la peine, pour lui. Il faut dire que, même toi, avec ton tableau de chasse délité, tu t’en sortais davantage, avec une once de clarté. Leur histoire à eux, du moins sa version à lui, semblait avoir pourri bien profond sous sa tignasse d’or, tant et si bien qu’il n’arrivait plus à te fournir une explication claire. Non, parce que ça parlait quand même d’Uli qui développait des sentiments ! Et ça, jusqu’à ce mystérieux Rabastan Lestrange, tu ne le pensais pas possible !

A la rigueur, si Uli était capable de tomber amoureuse de quelqu’un, disons que le premier concerné aurait eu toutes les peines du monde à le déchiffrer ; et c’est sans doute ce qui rendait ce sentiment plus précieux encore. Au vu de sa place dans la société, elle n’avait pas intérêt à s’épancher en émotions oisives. Dans un sens, tu comprenais l’adoption du caractère revêche au possible, ce masque d’acariâtre frigide. De fait, tu aurais mis ta main à couper que, jamais ô grand jamais, Lestrange aurait qualifié sa douce ainsi, parce que ça n’était pas l’image qu’elle lui réservait.
Aucune chance, donc, qu’elle ait pu tomber amoureuse de Dante. CQFD.

Ton unique neurone, fier de son petit calcul, allait passer en mode veille, lorsque Dante se met à faire travailler le sien à son tour. Tu t’accoudes sur le comptoir, l’oreille attentive, pour voir jusqu’où il allait pousser sa réflexion. Tu hoches pensivement la tête à la mention du Travers ; ça commence bien, bien visé, tu comprends tout à fait pourquoi il serait à son goût (et au tien aussi, d’ailleurs, mais de manière purement plastique). Tu fronces un peu les sourcils lorsqu’il passe à Morrow. Tu avais un avis assez biaisé sur la question, mais tu doutais surtout qu’Uli sache que cet homme existait. Et puis ça dégénère, et voilà qu’il évoque son père. Tu clignes des yeux, comme s’il t’avait tiré brusquement de tes pensées, la bouche tordue de dégoût.
Tu nourrissais de plus en plus la pensée que Dante connaissait Uli limite moins que toi, et ça n’allait pas l’aider dans sa quête du grand gagnant du palpitant de la jeune femme. Généralement, on évitait de se vanter d’avoir découvert quelqu’un sous toutes ses coutures quand on était capable de supposer de telles horreurs.

Heureusement pour lui, le reste de son discours tient la route. Aussi, tu essayes de passer outre son précédent écart pour te remettre dans le bain. Tu dévisages les pièces un temps, avant de composer ta réponse. « On va peut-être pas brûler les étapes jusqu’à se considérer comme amis, hein… » t’amuses-tu à répondre ; tu étais peut-être con, mais loin d’être naïf. Et puis, il s’agirait pas qu’il se mette à penser des trucs complètement insensés sur ta personne, comme il le faisait avec ton handler. « J’veux dire ; c’est pas méga bien vu d’être ami avec un hybride… » Les pièces t’intéressent moins que ta révélation imminente. « T’étais bien parti avec cette piste de tête de département… Allez, dressons la liste… T’as pas du papier ? » Sans attendre sa réponse, tu pioches une plume et tournes une page au hasard dans ce qui semblait être son livre de comptes. « On va procéder par niveaux : Morrow, du coup, c’est non. » Tu traces un premier nom à la plume. « Chez nous, à la Justice, on a qui ? Flint, Yaxley, Travers -Travers c’est non, au passage, mais bien pensé. » Les trois noms s’alignent sous la mention du N2 ; tu ratures le directeur de la police. La liste se rallonge : « Prewett, Lestrange, Dolohov, Shafiq - j’t’épargne Umbridge, et puis bah Von Bäume père » Tu poses le point final et te redresses fièrement, retournant le cahier pour que Dante puisse correctement lire. « T’as le choix entre ces six personnes : Flint, Yaxley -Corban, hein, pas Kalen, Prewett, Lestrange, Dolohov et Shafiq ; alors vas-y, éclaire-moi de tes lumières ! »
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