BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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 Everybody wants to rule the world (Note #1)

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Ses prunelles se posent sur son reflet, dans l’eau du seau. Eau. Elle réfrène la pulsion irrationnelle qui lui souffle d’y tremper les doigts – inutile – plonge plutôt la serpillière à l’intérieur. Pas de temps à perdre à s’appesantir sur l’image que lui renvoie la surface ; qu’elle commence à reprendre du poids, ses amis le lui disent, que les cernes sous ses yeux tendent à s’estomper, ils le lui ont aussi fait remarquer. Elle récupère vite disent-ils, parce qu’elle est forte et qu’elle leur survivra tous, elle veut bien y croire, elle se convainc même qu’ils ont raison, parce qu’elle ne serait pas là autrement. Le mouvement régulier du balais sur le carrelage chasse les pensées malvenues, ne comptent plus que les tâches restantes qu’elle s’applique à faire disparaître. Nettoyer l’apaise plus que de raison, elle est même ravie d’y trouver un certain attrait  puisque c’est tout ce à quoi elle peut prétendre depuis le tatouage ; astiquer, ranger, blanchir le linge de maison et nettoyer les carreaux, rien que parce que trois traits bleus dessinés à même sa peau ont convaincu toute une société de son incapacité à faire autre chose.
Elle abandonne son balais dans un coin pour faire le tour de la pièce, arracher les draps et les jeter par terre, récupérer le linge propre et faire le lit – au carré selon les préférences du locataire actuel, – un tour sur elle-même et récupérant au passage le chiffon à poussière et elle reprend son furetage dans la chambre vide.
En avance ; elle se poste sur le seuil de la chambre, la dernière de celles sur sa liste, d’un regard circulaire s’assure que tout est en place. Ca l’est, ça n’a jamais été dans ses habitudes de faire les choses à moitié et loin d’elle l’idée de donner à son employeur une raison de lui reprocher quoique ce soit, c’est qu’elle aimerait se faire oublier Noûr, que le patron, les clients, tout le monde l’ignore et alors elle se sentirait plus tranquille. Déposant son matériel dans le local réservé, elle passe par la salle d’eau pour se rincer les mains et le visage, la fraîcheur sur sa peau la tranquillisant un instant. Elle adresse un sourire à sa collègue, la salue et enfile son manteau pour sortir, nez levé vers le ciel alors qu’elle marque une pause dans le hall de l’hôtel. Il pleut, il fait nuit, elle n’avait pas prévu de terminer plus tôt et personne de son clan n’est encore venu la chercher. Les mains glissées dans les poches, elle passe la porte à battant, coulant un regard inquiet à droite puis à gauche, avisant les passants dissimulés sous leurs capuches et parapluies. Personne qui ne s’intéresse à elle, la voilà sous le porche à se demander si elle ne pourrait pas rentrer seule et montrer à sa famille qu’elle a guéri, enfin, qu’ils n’ont plus besoin de ce donner tout ce mal pour elle, alors chassant l’angoisse qui lui noue l’estomac à l’idée de marcher seule, elle rabat sa capuche sur sa tête et s’avance dans la rue, prunelles se posant sur chaque visage qui croise sa route, au cas où. Elle presse le pas, le plus près du mur pour se dissimuler dans les ombres, tête haute, dos droit, méfiante, pas pour autant décidée à courber l’échine. Puis soudain elle le voit, le visage, pas celui qu’elle cherche dans toutes les foules de peur que ça recommence, juste des traits qu’elle a à juste titres assimilés à Anthea. Ça va le faire, ça va passer, elle décrète, continuant d’avancer, conservant un air impassible. Elle va le contourner, il ne la reconnaîtra pas, il n’y a pas de raisons qu’il la reconnaisse, c’est ce qu’elle se dit pour ne pas pivoter sur ses talents. Et elle croise son regard, frôle la syncope, cramée.


( Pando )
@Dante Burke


Dernière édition par Noûr Mckenzie le Lun 15 Fév - 21:07, édité 1 fois
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Dante Burke
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Dante Burke
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Âge : (vingt-six années) désillusionnées qu’il erre dans ce monde damné.
Occupation : le (handler) n’incarne que la terreur.
Allégeance : fier (death eater) portant sa marque avec honneur.
Particularité : (legilimencie) l'art de troubler et de dérober vos pensées..
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Eclosion nuit pourpre
Le néant s'en va
Le sable et la foudre
M'ont parlé de toi

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2007 - NANTE
Elle est sombre sa haine, dramatiquement tintée de carmin et de ténèbres. Elle lui colle au corps, elle s’éprend de son âme, elle empoisonne son cœur, elle assassine sa raison. Il n’est plus qu’une bête errante, qui se perd dans les ruelles londoniennes, à la recherche de cette proie qui pourrait étancher sa rage et apaiser sa fureur. Parce qu’en cette nuitée, l’ego du monstre qui se veut roi a été éraflé, tragiquement abîmé, et il ne peut accepter et supporter d’échouer. L’humiliation le fait trembler d’indignation, vibre avec force dans l’entièreté de son être offensé, résonne dans sa carcasse et se rappelle à lui chaque seconde. Son jouet de la soirée, l’insolente proie au sang contaminé par l’impureté dont il avait réussi à s’emparer pour la traîner vers le sort mortifère qu’elle méritait, s’est enfui. Dans un nuage de rage, elle s’est échappée, glissant miraculeusement d’entre ses griffes acérées pour retrouver sa chère liberté prohibée et dans un souffle exalté de témérité, elle l’a blessé. L’orgueil et l’épiderme. Une blessure interne et une blessure externe, dont s’échappe encore la foudre de sa rage et l’écarlate de son sang. Diablement elle a touché le roi des enfers d’une meurtrissure dont elle devra un jour s’acquitter. Lui. Dante Burke. Le traqueur dénué de cœur et de peur a échoué, a été blessé.

Ô oui elle paiera. Un jour viendra, il la retrouvera et elle paiera. Le monstre retrouve toujours ses proies. Toujours.

Enivré par sa sinistre frénésie, il se noie dans les veines de Londres, alors que les nébulosités ambiantes crachent leur propre peine. Les perles glacées, symbole d’une amertume céleste, se suicident des cieux pour retomber sur sa silhouette immergée par l’obscurité nocturne, elles se mêlent à son derme, se lient au sang encore frais de la plaie qui fissure la perfection de son faciès et retombent lourdement contre la dureté du sol. La folie de ses prunelles caresse avec âpreté les visages qui l’entourent, à la recherche de la poupée aliénée, de la poupée qui a osé s’échapper. Mais rien. Il ne la retrouvera pas, pas ce soir en tout cas. Tapis dans un refuge, la proie échappe à son trépas.

Puis là, dans l’éclat des astres et de la sphère lunaire, t’es là. Toi. Mackenzie. La chose. Le jouet de sa fiancée, qui avait été assez cinglée pour s’échapper, pour allumer le brasier damné de la susceptibilité et du refus d’échouer du prince de l’obscurité. Toi aussi tu t’es évadé, toi aussi tu as glissé loin de ses filets, toi aussi tu as osé faire ce qui t’étais prohibé par ses instances infernales qu'il pense totales.  Les orbes qui se fracassent les unes contre les autres, les océans d’azur qui se brisent lorsqu’ils se croisent et c’est le début de votre chaos. La simple vision de son être, de l’éclat chrysocale de sa crinière et de toutes les réminiscences dont elle est la source suffisent à réanimer sa foudre. Les cris d’Anthea résonnent dans son crâne, ses accusations infondées font pulser son palpitant arrogant et sa rage prend un nouveau virage. « Tiens, mais qui voilà. » Le timbre maculé et trempé d’un venin gelé, alors que sa main glacée vient s’enrouler avec force autour de son frêle poignet. « N’es-tu donc pas au courant que les gens de ton espèce sont sommés de respecter le couvre-feu ? » Tes prunelles sont marquées par une fureur si profonde, qu’elles suffisent à contenter et aiguiser les instincts primaires du chasseur. Alors, resserrant sa prise et tentant d’installer son emprise sur toi, il se baisse pour murmurer à ton oreille. « Ou de rester dans les cages qu’on leur a imposé. »

Dans les ténèbres de cette nuitée, la bête compte bien jouer.


@Noûr Mckenzie
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Il est là, lui, le témoin muet de sa captivité, toujours à rôder aux alentours de la cage où elle était enfermée comme s’il se délectait de la voir là. Sûrement aussi taré que sa fiancé, peut-être encore plus tordu dans son rôle de voyeur que celle qui manifestait clairement sa volonté de faire souffrir. Elle accroche son regard et c’en est fini de son espoir de filer à l’anglaise, il la reconnaît, il lui parle, elle serre les dents et se fige quand ses doigts s’enroulent autour de son poignet. Qu’on la touche sans prévenir, elle a horreur de ça, sûrement comme la majorité des gens, peut-être encore un peu plus qu’eux, de quoi lui faire foudroyer du regard l’importun. « N’es-tu donc pas au courant que les gens de ton espèce sont sommés de respecter le couvre-feu ? »  « Je travaille, » elle rétorque, relevant le menton, le ton laissant sous-entendre que lui non, parce que son job à lui ? Une vague imitation de la gestapo, rien de réjouissant, rien qu’elle ne saurait associer à un boulot respectable. Elle tire sur son poignet pour récupérer sa main, soutenant le regard glacial du brun, n’obtient qu’un raffermissement de sa prise qui réveille en elle une vive étincelle de peur, lueur furtive traversant ses prunelles. Et il se rapproche, et elle recule automatiquement, incertaine quant aux intentions du handler - la ramener à Anthea ? La tuer ? - devinant tout de même aisément par son comportement qu’elles sont loin d’être charitables. « Ou de rester dans les cages qu’on leur a imposé. » « Lâche-moi, » elle souffle, voix étranglée à la mention de cage. La simple pensée d’un espace clos la fait frémir, prise au piège entre les griffes de Burke la terreur lui fait craindre d’y retourner quand elle semblait enfin reprendre le contrôle sur sa vie. Elle tire encore sur sa main, volonté manifeste de faire lâcher le handler, la sensation d’être entièrement libre de ses mouvements devrait l’aider à se calmer et à trouver une solution, pour lui échapper et rentrer chez elle sans repasser par la case prison. « J’y retournerai pas, » décrète-t-elle finalement, faisant l’effort de parler d’une voix assurée, du moins c’est ce qu’elle essaye de laisser paraître, la vérité c’est plutôt que son affirmation sonne comme une supplique mais qu’elle préférerait mettre sa main au feu que de l’avouer. Non pour donner de la consistance à son simulacre de bravade, elle soutient son regard, attendant le verdict comme elle n'est pas certaine d’avoir d’autre option.


( Pando )
@Dante Burke
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2007 - NANTE
T’es là, toi la chose, l’ingénue qu’il a déshumanisée, au fil de ses regards fascinés, au fil des jours damnés qui s’écoulaient, au fil de ta captivité désenchantée. Toi, le sujet de tourments trop grands, trop puissants, trop sanglants. Toi, l’objet d’une fascination au parfum de la déraison, celle de sa fiancée, celle d’une aliénée qui se refusait à te voir la quitter. Et pendant tout ce temps, pendant que tu déclinais, lui était là, simplement face à toi, à t’observer comme l’un des artefacts qu’il entasse dans son cabinet de curiosités, comme si tu n’étais rien d’autre qu’une chose, pas vraiment réelle, pas vraiment humaine, dont il appréciait la simple vision, dont il adorait observer, de ses opalescences affûtées par la curiosité, la vie quitter les tiennes. Il se souvient encore de l’azur de tes orbes qui palissait à mesure que le temps passait et s’échappait cruellement, la douce lagune laissait tragiquement place à l’océan grisâtre et déchainé. « Je travaille. » La fierté et l’insolence éhontée qui immergent le moindre de ces mots, comme si lui ne faisait rien, comme si lui n’était qu’un bon à rien. Son ego que tu balafres sournoisement, avec un courage qu’il finira par détruire et que tu termineras par amèrement regretter. Parce que le Burke ne se laisse jamais insulter et rabaisser et encore moins par une créature qu’il juge inférieur à sa personne, à sa condition qu’il place si haut, près des astres et des comètes, près des cieux et des nébuleuses.

Dans tes prunelles céruléennes une myriade de sentiments pluriels guerroie et il le voit. La hardiesse devenue côte d’arme, protégeant avec ardeur cette tangible terreur qu’il tente de percer à jour à l’aide de son intarissable fureur. Frayeur qui t’anime, dont il se délecte et qui le fait vibrer. Miroirs de vos âmes inadéquates qui se rencontrent, se renvoient leurs reflets dérobés. Lorsque la peur décime tes pupilles, la folie danse dans les siennes et dans un funeste écho, elles se plongent l’une dans l’autre, elles se rongent et se perforent dans un ultime corps à corps. « Lâche-moi. » Et pour bafouer ton ordre, pour jouer avec tes misérables craintes, il resserre un peu plus sa prise honnie. « J’y retournerai pas. » Comme si tu avais le choix, comme si tu pouvais décider à sa place qu’il allait faire de toi. Tu as déjà bafoué son autorité une fois, plus jamais il ne te laissera réitérer, plutôt te faire crever. Parce qu’il t’a toujours imaginé comme un oisillon agonisant qui finirait par mourir en cage, derrière ses barreaux empoisonnés, mais qui jamais, ô grand jamais, ne retrouverait sa liberté. Et toi, tu t’es échappée, toi, tu as osé, toi, tu dois payer. « Comme si tu avais le choix. Tu feras exactement ce que je t’ordonnerai de faire. » Les palabres agacés qui tonnent, parce que la chose se pare d’une témérité qu’il voudrait écraser, simplement déchirer et morceler.

Les larmes du ciel, qui se mêlent au carmin de sa plaie, alors qu’il te coince contre le mur. Les opalescences noyées par la rage et le carnage. Le portrait de Dante est l’exact reflet du danger. Intraitable et impitoyable, il ne te laissera pas t’échapper sans t’avoir au moins brisé, sans t’avoir au moins infligé la punition que tu as méritée après tes fautes et tes péchés. « Tu pensais réellement que tu pourrais te barrer et que je ne te retrouverais jamais ? Sombre idiote. » En faisant cela, tu as réveillé l’instinct du chasseur, tu as abîmé l’ego du traqueur, tu l’as lancé sur tes traces et tu t’es exposé à ce qu’il ne fasse de toi qu’une carcasse. « Je traque, je pourchasse…et parfois je tue. C’est dans ma nature. Tu n’as pas idée de ce dont je suis capable lorsqu’on me contrarie. Et toi, la chose, tu m’as contrarié. » Un léger sourire en coin qui déchire ses lippes. On pourrait le croire ange, tombé du ciel des croyances moldus, si seulement son faciès n’était pas nimbé de tant de ténèbres et de dangerosité. Sa main libre serpente doucement la carne de ton bras, avant de venir se refermer sur ton cou si gracile sans vraiment trop serrer, seulement dans le but de t’inquiéter, de t’apprivoiser, de te montrer que tu es dominée. Il pourrait te briser avec tant de facilité. Il t’observe un temps, il t’imagine décliner, tomber, recevoir la misérable fin que tu mérites, puis dans un soupir, il murmure quelques mots aux allures de sentence. « Mais je n’ai pas encore décidé de ton sort, bien que ton retour plairait beaucoup à Anthéa...» Et cela, il ne l’accepte définitivement pas.


@Noûr Mckenzie
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Son cœur s’emballe à sa vue, de toutes les personnes qu’elle déteste au Royaume-Uni, il est de ceux qui réveillent le plus de haine chez elle – parce qu’il a été le témoin muet et apathique, qu’il aurait pu l’aider mais n’a rien fait, parce qu’il s’est délecté de sa position précaire – autant qu’il fait naître la terreur dans tout son être. Mais elle est douée pour prétendre Noûr, elle recule les épaules, redresse le menton, soutient son regard, une lueur insolente brillant au fond des prunelles, côtoyant la peur, tentant de la chasser alors qu’elle se sent obligée de justifier sa présence dans les rues. Ça la révolte, elle est libre ou du moins voudrait l’être, mais on lui refuse ce droit de décider pour elle-même, on la force à exercer un métier ridicule, à rentrer chez elle tôt le soir, à porter honteusement une marque sur la joue, à subir les humeurs de sorciers aux grands airs … Elle voudrait qu’il regrette Dante, que tout son monde se brise comme le sien l’a été, que toute sa fierté soit anéantie et ses espoirs balayés, qu’on le mette plus bas que terre ; elle ne peut rien faire contre lui, pas quand il est au sommet de la chaîne alimentaire et elle tout en bas. Il la touche et elle tente de s’y soustraire, ne supportant plus qu’on lui impose physiquement quoique ce soit, foudroie le brun du regard quoique la crainte suinte de ses prunelles claires. Sa voix brise le silence, elle fronce les sourcils, tente une fois de plus d’arracher son poignet à son étau avant qu’il ne mette ses menaces à exécution. Peine perdue, son dos heurte un mur, elle hoquette autant de surprise que de terreur, soutenant hardiment le regard du sorcier alors qu’il la ramène encore à sa position d’être inférieur – du moins à ses yeux arriérés, parce que Noûr, elle les méprise, lui et son esprit borné, incapable de descendre de son piédestal et de revenir à un statut d’Homme en tout point égal aux autres spécimens de son espèce. – « Ça aurait pu fonctionner, » elle murmure. Ça fonctionnera, parce qu’elle se sortira de là, qu’elle ne retournera pas chez Anthea ni chez personne ne la respectant pas pour ce qu’elle est. On ne lui imposera plus rien, pas même Dante dont les mots lui déclenchent une sueur froide. Elle fait l’effort de ne pas ciller, son regard résolument planté dans le sien, étirant ses lèvres en un sourire narquois – de travers, mais bien présent. – « Et c’est moi la chose ? » rétorque-t-elle, s’amusant à le voir comme un limier, incapable de penser à rien d’autre qu’au fumet de l’animal qu’il traque. D’eux deux, il est la bête, elle la plus raisonnable, la plus humaine, et pourtant il continue à prôner sa supériorité. Ridicule. Sa main sur son cou lui fait l’effet d’un coup de fouet, elle revoit ses instants passés dans la cabine du capitaine, ces doigts intrusifs se permettant l’interdit ; elle frémit, rentre la tête dans les épaules pour se soustraire à sa prise, l’angoisse filtrant dans ses veines avant qu’une lueur d’espoir ne s’allume. Elle relève les yeux vers lui, le souffle court, le regard presque interrogateur. Il n’a pas parlé de la tuer, pas plus que l’enfermer encore, elle se contentera de son incertitude, pour le moment. « Tu devrais peut-être commencer à y réfléchir, » dit-elle à voix basse, désireuse d’être entendue et de faire flancher son ego autant que de ne pas l’être pour ne pas déclencher sa colère.


( Pando )
@Dante Burke
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2007 - NANTE
« Ça aurait pu fonctionner. » Jamais. Et il le sait, simplement parce qu’il est né pour traquer, pour retrouver ceux dont le sang a été frappé par les impuretés, ceux dont l’échine a refusé de se courber face à vos divines volontés, ceux encore trop aliénés pour penser qu’ils peuvent lui échapper. Tu n’aurais été qu’un but à atteindre, une proie à déceler et à faucher, un crâne de plus à fracasser. Lorsqu’elles t’observent, les opalescences azurées et glacées de Dante ne voient rien si ce n’est la cruelle indignité et la faiblesse incarnée. « Et c’est moi la chose ? » Tu n’es rien si ce n’est un jouet que sa fiancée a laissé trainer et qui a miraculeusement réussi à s’éclipser, un misérable objet qui pourrissait dans une cage aux barreaux empoisonnés, prisonnière d’une fascination immorale et pernicieuse, et qui a osé se libérer d’un joug et de chaînes qui se voulaient éternels. Tu n’es rien. Juste la tangible manifestation du misérable. Tu es de ceux qui fascinent un jour, mais que l’on finit toujours par malmener puis abandonner.

« Tu devrais peut-être commencer à y réfléchir. » Dans les moindres trémolos de ton timbre, que tu voudrais vaillant et provocant, il peut déceler les fils emmêlés de l’insubordination dont tu aimerais draper ta peur. Dans les moindres arcanes ténébreux de tes prunelles océanes, le monstre découvre les éclats de ta terreur et de l’horreur qu’il t’inspire et que tu aimerais masquer de ta fierté. L’hybride qui murmure à l’oreille du handler, l’hybride qui voudrait tenter de dompter dans le secret les dangers de ce jeu qu’il veut pernicieux, et cela, il ne peut le supporter. « Quand comprendras-tu qu’il est idiot pour une créature de ton espèce de provoquer des personnes de notre dignité ? » Anthea que tu as enragé, puis lui, que tu as de ce fait indigné. Tu t’es dérobé à un contrôle souverain, tu t’es envolé loin d’une prison où l’on t’avait réservé la perpétuité. Et tu oses parader fièrement dans des rues qui te sont prohibées une fois la nuitée tomber, tu oses t’adresser à lui comme si tu l’égalais, tu oses provoquer celui qui baigne dans le malin depuis qu’il est né. Tu signes alors ta fin.  La main qui se resserre encore un peu plus contre la fine pellicule de chair de ton cou et le sort qui vient claquer avec violence ton crâne contre le mur glacé. Les rares passants qui se perdent encore dans les ruelles inondées de ténèbres ne diront rien, se tairont et t’oublieront, ils te laisseront dans les griffes déshumanisées d’un homme qui depuis longtemps ne ressent plus une seule once de pitié. Il a oublié ce que cela signifiait lorsque sa mère lui a ordonné de ne jamais ployer, lorsque son père lui a enseigné l’art de briser, lorsque sa sœur l’a poussé sans vraiment le savoir à toujours exceller, lorsque l’amante a morcelé les restes d’un cœur que l’on avait destiné à tout faire imploser. Son faciès qui se rapproche du tien, alors que le bois de son arme se plante contre ta gorge, jusqu’à entacher ta pulpe d’un liquide aussi écarlate qu’il est impur. Ses traits se maculent d’un dégout qu’il ne peut masquer, parce que ton carmin représente tout ce qu’il hait, tout ce qu’il considère comme infiniment inférieur à lui. Sous ses yeux, l’impure souillure. « Tu es si fragile, je pourrais te briser avec tant de facilité. J’ai presque l’impression que tu me pousses à le faire. » Voilà ce qu’il crache avant de te relâcher avec une brusquerie qui te fait tomber à ses pieds sur le sol mouillé. Voici ta véritable place. L’azur électrifié et enragé de ses orbes qui te toisent avec une mésestime arrogante et glaçante, avant qu’il ne te souffle d’un ton trop calme pour appartenir au démon. « Qu’est-ce que tu serais prête à faire pour que je te laisse filer ? » Jusqu’à où seras-tu prête à aller pour qu’il te laisse te sauver ?


@Noûr Mckenzie
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Depuis sa cage, lorsqu’elle les observait l’observer, cela lui semblait évident que personne ne surpassait la folie d’Anthea, parce que cette dernière l’avait enlevée, enfermée et torturée sans même sembler s’apercevoir de l’insanité de son comportement. Aujourd'hui elle voit Dante et ses yeux de chasseur, ses yeux plus fous que la folie elle-même et il lui semble clair que finalement, on peut faire plus de mal que la fille persuadée d’être son amie, parce que Noûr avait fini par croire qu’à sa manière, Anthea ne voulait pas vraiment lui faire de mal, pas comme le handler ce soir.

La main autour de son cou déclenche une onde de choc ayant pour effet de tendre tous les muscles de son corps ; les contacts indésirables, elle les exècre plus que tout, alors dans ses prunelles claires noyées par les signes d’une terreur sourde perce une haine furieuse à l’encontre de Dante, à l’encontre de Ted et de tous ceux qui lui ont imposé ces dernières années de faire ce qu’elle ne voulait pas. « Quand comprendras-tu qu’il est idiot pour une créature de ton espèce de provoquer des personnes de notre dignité ? » Le masque narquois qu’elle s’évertue à conserver vacille à la menace sous-jacente ; la pulsation du sang à ses oreilles redouble d’intensité lorsqu'elle qu’elle s’étrangle à l’aspiration d’une bouffée d’air quand la pression se resserre sur sa gorge. Il ne va pas la tuer. Ou peut-être que si, peut-être qu’Anthea l’a envoyé malgré ce qu’il a pu déclarer un peu plus tôt. Dans le doute et surtout parce que son cerveau reptilien est convaincu que le handler commettra une exécution sommaire ici et maintenant, les mains de Noûr agrippent celle qui la maintient contre le mur, enfonçant leurs ongles dans la chair, griffant tout ce qui passe à portée. La force avec laquelle son crâne heurte la surface dure derrière elle fait s’entrechoquer ses dents et elle perçoit une multitude d’étoiles sous ses paupières closes ; la douleur lancinante la contraint à cesser ses lacérations sur la main ennemie le temps d’un instant.

Un instant qui s’éternise dès que la baguette du handler entre en contact avec sa peau, figeant immédiatement Noûr dans une parfaite immobilité, les prunelles terrifiées rivées à celles du sorcier fou. Ses mâchoires se serrent à en grincer lorsque la douleur s’accroît, faisant perler une hémoglobine presque noir sous la faible lumière de la rue ; naturellement les larmes se pressent à la bordure de ses cils, la forçant à ravaler le flot qui menace de s’échapper. « Tu es si fragile, je pourrais te briser avec tant de facilité. J’ai presque l’impression que tu me pousses à le faire. » Elle n’aurait pas dû le provoquer, elle aurait dû faire taire sa fierté, baisser les yeux, ployer l’échine en espérant qu’il ne verrait aucun intérêt à sa présence ; elle aurait dû, elle s’est laissée aveugler par son orgueil quand il était évident qu’avec sa baguette déchue de sa puissance et ses poings pour toute arme, elle n’aurait pas fait le poids face à un handler entraîné.

Et elle finit dans la boue, une larme solitaire dévalant sa joue, en entraînant une autre à sa suite, toutes deux essuyées d’un revers de manche rageur. « Qu’est-ce que tu serais prête à faire pour que je te laisse filer ? » L’humiliation, la honte et la peur se mêlent aux battements erratiques de son cœur alors qu’elle fixe résolument le pavé maintenant qu’il est à sa hauteur. Une fois de plus elle est jetée plus bas que terre, forcée d’enfouir sa morgue au plus profond de son être et de chasser les larmes de rage alors que les réponses qu’elle pourrait apporter à la question la révulsent toutes plus les unes que les autres. Sa vie contre quoi ? Sa vie contre n’importe quoi. Ou presque ; pas contre un jour de plus passé enfermée dans une cage, jamais. Alors elle ferme un instant les paupières, se résignant à l’inacceptable. « Ce que tu veux, » murmure-t-elle dans un souffle. « Ce que tu veux, si tu me laisses vraiment partir, » reprend-t-elle, plus hardiment, plus haut, relevant les yeux vers les prunelles glacées de Dante.



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Dante Burke
DEATH EATER
Dante Burke
Date d'inscription : 07/06/2020
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Âge : (vingt-six années) désillusionnées qu’il erre dans ce monde damné.
Occupation : le (handler) n’incarne que la terreur.
Allégeance : fier (death eater) portant sa marque avec honneur.
Particularité : (legilimencie) l'art de troubler et de dérober vos pensées..
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Eclosion nuit pourpre
Le néant s'en va
Le sable et la foudre
M'ont parlé de toi

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2007 - NANTE
Le monstre pourrait te morceler, simplement te fendre et t’observer te briser à ses pieds, en millier de fragments souillés d’hybridité. Tu n’es rien. Il est celui qui détient le pouvoir souverain. Celui, qui pourrait choisir de t’ôter ton souffle de vie. Celui, qui pourrait continuer d’enserrer la chair poisseuse de ta fine gorge jusqu’à t’envoyer valser en enfer et il serait encore là à observer ta carcasse se noyer dans les abysses infernaux. Il est simplement face à toi, jouant narquoisement avec le fil de ton existence, rayant avec une ténébreuse rage les moindres traits de ton portrait. Ses opalescences azurées n’observent rien d’autres qu’une écœurante banalité, une répugnante terreur, une agaçante fragilité, et le comble de tout, une repoussante souillure ayant pourtant réussi à conquérir l’âme branlante de sa fiancée. Il ne comprend pas et il ne comprendra jamais ce qui a pu attirer la tortueuse folie d’Anthéa. Il sentirait presque le brasier de la jalousie consumer ses chairs, embraser son écarlate, parce qu’il voudrait être le seul et il espère que tu ne sois qu’une hérésie dont elle finira par se lasser et par écraser.

Le prince des enfers te contemple avec contentement te vautrer à ses pieds. Il te surplombe, il te soumet, il t’écrase de toute sa puissance damnée. Il pourrait mettre fin à ta nuitée, il pourrait définitivement t’arracher à ce monde, mais Dante aime jouer et ses jeux sont toujours pernicieux et maculés par les impiétés. « Ce que tu veux. » Misérablement, tu courbes l’échine, misérablement, tu te soumets à l’empereur des péchés. Tu le regretteras sûrement, il le sait, puisque rares sont les faits qui entravent sa folie, rares sont les personnes capables d’étouffer sa rage et ses envies de destructions qui le dévorent, encore et encore. Malheureusement pour toi, l’autre personne qui vient tourbillonner dans votre valse infernale, la cause même de votre maudite rencontre, Anthéa, est aussi aliénée que lui. Alors, pauvre petite princesse des flots, il a l’assurance, que rien ne te sauvera. Il ne t’offre qu’un répit maudit, pour allonger les réjouissances, pour nourrir sa malignité. Rien de plus. « Ce que tu veux, si tu me laisses vraiment partir. » Les plus sombres idées viennent déchirer ses pensées, il pourrait tout réclamer, il pourrait même se jouer de toi et forcer ton esprit à ployer, à danser au grès de ses volontés. Pour lui, dès ce soir, face aux astres et à l’intarissable bruine, tu pourrais devenir son pantin. L’expression même de son palpitant dénué de toute pitié. « Ce que je veux ? Vraiment ? Bien que ta vie ne vaille pas grand-chose, je pourrais réclamer tant de choses. » Les pires. Toujours les pires. Celles qui te pousseraient aux pires insanités, qui feraient hurler d’une rage impie Théa et qui combleraient le monstre dans toute son inhumanité. « Parfait. Je te laisse retourner à ta misérable existence, mais à partir de ce soir tu me dois un service. Le jour où je l’aurais décidé, tu te devras d’accomplir l’une de mes volontés et cela sans rechigner. » Ta vie pour un service. Ta vie en suspens, jusqu’à ce qu’il décide de venir récupérer ce qui lui est dû. Et d’un coup de baguette, il force ton faciès à se tourner, à croiser les ténèbres de tes opalescences. Cruellement, il te soumet un peu plus comme si tu n’étais qu’une poupée chiffonnée, désarticulée, simplement inanimée, soumise à toutes ses volontés, même les plus damnées. « Tu peux être reconnaissante, ce soir je fais preuve d’une magnanimité inhabituelle. Mais ne tente pas d’échapper à ton sort, où je ferais de ta fin un véritable enfer, je te ferais goûter à la souffrance dans ce qu’elle a de plus horrible et de plus perverse, je te le promets. »


@Noûr Mckenzie
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Elle est terrifiée, le cœur battant la chamade, si fort qu’elle est persuadée que Dante peut l’entendre depuis sa station debout quand elle s’est lamentablement retrouvée à ses pieds. Elle ne s’est jamais sentie aussi humiliée (séjour dans cette cage pour animal sauvage exclu), aussi pitoyable, aussi faible que ce soir, elle n’a jamais autant regretté d’outrepasser ce couvre-feu liberticide non plus, alors que ses prunelles sont rivées aux chaussures du sorcier. Les mots lui brûlent les lèvres lorsqu’elle les prononcent, promettant mille et une choses à Dante en échange de sa liberté inconditionnelle – du moins jusqu’à ce qu’il ne vienne réclamer son dû. – Noûr en a la nausée, d’être tombée aussi bas. « Ce que je veux ? Vraiment ? Bien que ta vie ne vaille pas grand-chose, je pourrais réclamer tant de choses. » Son cœur se serre d’appréhension, comme sa mâchoire qu’elle contracte à s’en faire mal. Plus que la honte, la peur de ce qu’un monstre de son espèce pourrait trouver à quémander, mêlée à cette fureur presque étouffée par toutes les autres émotions devant l’expression de la victoire de Dante sur elle. « Parfait. Je te laisse retourner à ta misérable existence, mais à partir de ce soir tu me dois un service. Le jour où je l’aurais décidé, tu te devras d’accomplir l’une de mes volontés et cela sans rechigner. » Elle aurait eu envie de hurler, de lui cracher sa haine au visage, si seulement il n’y avait pas eu toutes les conséquences qu’elle peut très précisément visualiser et veut à tout prix éviter. Faire profil bas, se laisser porter par les évènements sans faire de vague, ça aurait fonctionné si Anthea n’avait pas croisé sa route.

Noûr ne répond pas, les derniers mots du sorcier n’ayant servi qu’à impitoyablement retourner le couteau dans la plaie béante de son égo blessé. Elle préfère fixer un point sur le sol, une fissure dans le caniveau qui lui évite de lever les yeux vers ceux du voyeur devenu tortionnaire. Jusqu’à ce que la possibilité de décider des mouvements de son propre corps ne lui soit arrachée elle aussi, et son visage contraint de se tourner vers lui. Noûr serre les poings, ses ongles s’enfoncent dans la paume alors que son regard sombre se fait miroir de son hostilité à l’égard de Dante. « Tu peux être reconnaissante, ce soir je fais preuve d’une magnanimité inhabituelle. Mais ne tente pas d’échapper à ton sort, où je ferais de ta fin un véritable enfer, je te ferais goûter à la souffrance dans ce qu’elle a de plus horrible et de plus perverse, je te le promets. » La blonde déglutit difficilement, sa gorge nouée d’une angoisse persistante envenimée par son envie de pleurer maintenant qu’elle se sait piégée, complètement à la merci d’un monstre bien plus effrayant qu’Anthea elle-même. Elle ne compte pas répondre et pourtant elle n’ose pas bouger, son souffle rendu difficile par l’inquiétude. Et s’il ne tenait pas sa promesse ? Et s’il la tuait dès qu’elle tournerait le dos ? « Je peux partir ? » demanda-t-elle, sa voix qu’elle aurait voulu assurée et impudente ne sortant que ridiculement basse et vacillante. Son regard soutient celui du sorcier, elle tente de le garder neutre, elle échoue.



( Pando )
@Dante Burke
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