BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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Priamhark Nundinarius
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Priamhark Nundinarius
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Tsssk you could have gotten me a pansy. ” Bien entendu, la fleur ne convient pas — Blaise aurait presque pu le deviner mais à la place, il roule simplement des yeux, exagérément. Les pensées, il trouve ça moche, une rose ça a plus de force esthétiquement, surtout quand elle est rouge comme celle qu’il a glissé dans le vase de son plateau. C’est audacieux et fort et vibrant, comme couleur. Et puis ça sent bon, Blaise en garde une ou deux dans sa chambre généralement, ensorcelée pour éviter qu’elles ne meurent trop vite. Il se demande si tous les jours ressembleront à ça, quand ils seront mariés, un petit-déjeuner au lit avec une carte et une fleur, ou alors que les dimanches. Étrange de se projeter ainsi dans le futur, mais Blaise ne peut pas s’en empêcher, surtout depuis que Theo est parti et que lui et Pansy réapprivoise leur dynamique maintenant qu’ils sont seuls. Pansy au moins à l’air satisfaite de son thé, même si le plus ennuyeux du monde (who, in this day and age, still drinks English breakfast? a-t-il demandé à Bastet qui l’a regardé en retour d’un air vide), et elle n’a fait aucun commentaire sur la nourriture donc elle doit convenir aussi. Tant mieux, Blaise ne se sent pas de retourner en cuisine tout de suite, préférant profiter de son café immonde à petites gorgées.

L’idéal serait qu’il trouve un chaperon, un vrai, un homme entre deux âges, silencieux, peut-être de sang-mêlé, et qui sait faire le café. Ça existe encore ça, non? Juste quelqu’un pour surveiller qu’ils ne finissent pas dans les bras l’un de l’autre (unlikely) et pour s’occuper d’eux, surtout de Blaise, qui a un peu du mal à s’occuper de lui-même. Si il est joli, bien entendu, cet homme serait parfait. “ Don’t you have a female cousin, Blaise? ” Blaise manque de s’étrangler sur son café, faisant rapidement le lien entre ce dont ils discutaient hier et sa conversation (au début il était toujours perdu quand Pansy reprenait une conversation interrompue d’un autre jour, de la veille ou de la semaine précédente, comme si il n’y avait pas eu d’interruption; maintenant il a appris à réfléchir aussi vite qu’elle, parfois, et ça va un peu mieux). Blaise comprend qu’elle pense à une chaperone plutôt qu’un chaperon: ça fait du sens, après tout, il faut soit avoir un cousin féminin de sa part, ou un cousin masculin de la part de Pansy. Des cousines, Blaise en a trop. Et du côté de Pansy... “ Or I guess I could ask Benjamin. ” Blaise ne peut pas s'empêcher de grogner à la simple mention du cousin de Pansy.

Il n'a rien contre les Rosier (à part le fait qu'ils soient arrogants, hypocrites, mal sapés et insupportables) et il n'a rien contre Benjamin (à part le fait qu'il ait une place de choix dans le domaine de l'évènementiel et qu'on les compare bien trop, même si ils ne font clairement pas partie du même monde, même si Blaise fait les choses mieux). Benjamin... Benjamin l'agace. Il se trouvait à leurs fiançailles bien entendu, et Blaise avait trouvé sa tenue absolument repoussante. Mais... il faut dire qu'ils n'ont pas trop le choix. Enfin, Pansy n'a pas le choix. Ses parents ne la laisseraient jamais vivre ici si ils savaient. “ Benjamin... ” marmonne Blaise avec un peu de rancoeur dans le fond de la voix. “ Would this be enough for his posh Rosier ass? ” Son ton est ironique. L'appartement est luxueux, lumineux et magnifique, spacieux et riche en décoration entretenue par les soins de Blaise. Il n'est jamais allé chez les Rosier, mais de ce qu'il en a entendu, ce n'est pas terrible chez eux, ils n'ont pas de goût. Il ne peut s'empêcher de froncer du nez, soufflant un peu sur son café brûlant pour le refroidir, pensif. “ He lives with his mum doesn't he? Would you like that? Honestly, I would rather die than have my cousins here. ” Il grimace un peu. Ses cousines, trop nombreuses, peuvent rapidement s'avérer... intenses.
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Blaise s’étrangle presque sur son café quand elle mentionne le fait d'inviter l'une de ses cousines à vivre avec eux, mais il a au moins la décence de ne pas la faire ni se répéter ni s’expliquer, comprenant tout de suite où Pansy veut en venir. Quant à parler de Ben, la seule réaction que cela tire de Blaise est un grognement, qui lui fait s'attirer un petit regard en coin, peu convaincu, de Pansy. Malgré son ennui feint de la veille, il va bien falloir qu’ils trouvent une solution avant que leurs parents ne s’en mêlent et que, les siens tout particulièrement, la fassent revenir à la maison. Pansy préfèrerait largement éviter tout ce dérangement, d'autant que leurs noces sont prévues pour dans à peine plus d'un mois, rentrer à au manoir Parkinson serait pour elle une réelle perte de temps. Elle s'agace un peu de ce qu'elle prend pour un certain je-m'en-foutisme de la part de Blaise à ce sujet — quand bien même c'est elle qui a décrété la veille que la conversation l'ennuyait. C’est après tout à cause de lui qu'ils en sont là tous les deux. C'est lui qui a fait partir Theodore c’est donc à lui de faire des efforts pour qu’ils n’aient pas à se séparer eux aussi. Ou peut-être qu’il n’y tient pas tant que ça, au fond. Peut-être que c’était plus avec Theodore qu’avec elle que Blaise avait envie de vivre — alors qu’elle, elle voulait les deux, ses deux meilleurs amis. Elle fait la moue et la cache aussitôt dans sa tasse de thé, comme si elle ne supportait pas l’idée qu’il puisse savoir qu’elle ressente parfois autre chose que de l’agacement ou de la colère. Quelque chose comme de la vexation, pas exemple. “ Benjamin... ” son ton est plein de jugement, mais Pansy ignore ce que Blaise peut bien avoir à lui reprocher. Non pas qu'elle trouve son cousin parfait, il ne l'est pas, mais ça ne veut pas dire que Zabini puisse se permettre de le critiquer devant elle sans invitation de sa part. “ Would this be enough for his posh Rosier ass? ” demande-t-il d'un ton plein d'ironie qui arrache un vague sourire en coin à Pansy qu'elle se tâche de ravaler bien vite pour ne pas trop avoir l'air complice. À dire vrai, Pansy sait très bien ce que Blaise a à reprocher à Benjamin. Les choses habituelles qui font tressauter ses propres sourcils : manque de goût, manque de vrai charisme. Mais le plus embêtant pour Blaise est définitivement le métier de Benjamin qui entre quelque peu en concurrence avec le sien. Selon yeux objectifs de Pansy il n'y a pas de concurrence qui tienne : Ben s'occupe des soirées et évènements de la haute, classieux et propres. Blaise… c'est une autre affaire. Ils ne jouent pas du tout sur les mêmes tableaux et il n'y a qu'une fierté virile mal placée pour croire au contraire. “ He lives with his mum doesn't he? Would you like that? Honestly, I would rather die than have my cousins here. ” Elle roule allègrement des yeux. Il a toujours été une telle drama queen. “ And I would rather not have to go back home for barely more than a month, thank you. ” rétorque-t-elle non sans une certaine acidité.

Elle imagine que ce ne serait pas trop grave si elle devait retourner vivre chez les Parkinson pour les quelques semaines restantes avant leur mariage. Elle perdrait beaucoup d'une liberté durement acquise, mais à laquelle elle s'est bien vite habituée, mais ça ne serait pas pour longtemps. Et peut-être que Blaise, lui, en revanche préfèrerait justement ne pas vivre avec sa fiancée pendant les semaines de liberté qu’il lui reste. Peut-être qu'elle lui doit bien ça. Ça pourrait être un cadeau de mariage. Elle se rembrunit malgré elle alors qu'une autre pensée lui effleure l'esprit. Peut-être qu’il regrette d’avoir essayé de la sauver en la demandant en mariage, maintenant qu'il sait lui-même ce(ux) qu'il désire. “ I'll ask him then, since you're too selfish to make any concession yourself. ” malgré ses mots durs, elle décide de ne pas trop lui en vouloir ce que son ton, plus moqueur que froid, saura lui montrer. C'est déjà une certaine concession de la part de Blaise, en réalité, que d'accepter l'emménagement potentiel de Benjamin avec eux. Sa désapprobation à l'égard de son cousin est en réalité de nature à rassurer Pansy, quoiqu'elle n'en dise rien. Au moins celui-là peut-être que Blaise ne le fera pas fuir. Ou en tous cas, pas pour les mêmes raisons. Et puis, Benjamin n'aura qu'un mois environ à tenir. Ça n'est pas grand chose. Elle se demande simplement si elle parviendra à le convaincre de quitter son joli manoir et sa mère.

Trois coups à la porte d’entrée de l'appartement l’interrompent dans ses pensées et l’horrible chatte de Blaise se met à hurler comme pour s’assurer que le visiteur impromptu ne reste pas sans réponse. Pansy repose à peine sa tasse une fois la surprise passée et attrape simplement un biscuit en regardant Blaise s’agiter pour sortir du lit et enfiler sa robe de chambre. Elle n'esquisse pas un mouvement pour l'accompagner à la porte, encore moins pour lui proposer d'y aller seule. Elle ne compte pas quitter son lit avant d'avoir terminé son petit-déjeuner.
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blaise zabini et pansy parkinson (+ benjamin rosier)

« Maître, une lettre pour vous. » Benjamin lève les yeux de ses oeufs brouillés, et repose tout doucement sa fourchette (sa mère hait quand il y a trop de bruit presque autant qu’elle hait la lumière du jour, surtout quand elle vient de se réveiller). Ce n’est pas vraiment une lettre, plutôt un morceau de parchemin déchiré sur lequel on aurait griffonné quelque chose à la va-vite, que lui apporte le plus vieil elfe de la maison. Benjamin est habitué à recevoir du courrier très tôt, quel que soit le jour de la semaine - alors il ne s’inquiète même pas de l’aspect étrange de la lettre. Sa mère, plisse les yeux, comme si elle pouvait percer le mystère du parchemin en forçant ses yeux vieillissants. « J’espère que ce n’est pas une urgence. Il faut que tu manges. » dit-elle presque sèchement, défiant le courrier des yeux comme s’il était un véritable ennemi pour le bien-être de son unique fils chéri. Benjamin ne lève même plus les yeux au ciel : il s’est tellement habitué à ce que sa mère le surprotège, depuis la mort de son père, que ça ne le fait même plus réagir. Il lui aura fallu presque vingt-trois ans pour devenir quelque chose qui se rapproche d’une vraie mère, à celle-là. Insupportable. Il se contente de prendre la lettre, apportée sur un petit plateau. Probablement une note concernant la prochaine réception des Avery.

Sur le parchemin, pourtant, il ne trouve que quelques mots écrits à l’encre noire, qui n’ont absolument rien à voir avec ses projets en cours. Le mot est signé de Theodore, et a visiblement été rédigé un peu à la va-vite, sans grand soin. Blaise et Pansy. Il doit aller chez Blaise et Pansy. Benjamin fronce les sourcils. Ils ont apparemment quelque chose à lui demander. Quelque chose d’important et d’urgent. What the? Il n’est pas très sûre de bien comprendre. Pourquoi Theodore lui enverrait un mot pour lui dire que Blaise et Pansy ont quelque chose à lui demander ?

Oh. Oh. Le visage de Ben se décompose. Il pâlit, même.
Non, ça ne peut pas être ça. Mais en même temps… Il doute que Pansy lui demanderait son aide dans une situation délicate (ils s’entendent bien, mais il doute qu’elle se tournerait vers lui), alors ce serait presque logique que ce soit Theodore et pas elle qui le contacte, s’il se passe quelque chose de grave. Benjamin se lève précipitamment de la table familiale. « Sejoo? » « Eat your breakfast. I’ll be back later. » « But you haven’t even finished your--- » La voix de sa mère se perd dans le couloir, tandis qu’il saute dans ses chaussures et enfile une veste à la va-vite (une veste que Pansy trouverait sûrement peu accordée au reste de sa tenue, mais ce n’est pas comme s’il en avait grand-chose à foutre là tout de suite). En à peine deux minutes, il est devant la porte de l’appartement que sa cousine partage avec Blaise et Theodore, et frappe trois coups.

Il n’est pas serein. Il n’est pas serein du tout. Il n’a pas envie de se retrouver avec une situation ingérable sur les épaules en plus de tout le reste. Le temps qu’il passe derrière la porte, à attendre qu’on lui réponde, lui paraît être un éternité. Il n’y a rien de pire que ne pas savoir. Une part de lui maudit Theodore de lui avoir envoyé un message aussi peu détaillé, parce que ça a laissé libre cours à son imagination, et Ben a toujours tendance à penser au pire (déformation professionnelle). Quand la porte s’ouvre enfin, le jeune Rosier détaille des pieds à la tête un Blaise en robe de chambre qui vient visiblement de se lever. Il n’a pas vraiment l’air dans l’urgence. Contre sa jambe, il sent Kate qui s’agite à la vision de Bastet, la chatte de Blaise. « Is Pansy ok? » demande Ben sans introduction, le bout de parchemin un peu froissé dans son poing droit. « What’s wrong. Tell me. I can handle it. » Ou peut-être pas. Mais il ne veut savoir ce qui se passe, ça par contre, c’est sûr.
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Priamhark Nundinarius
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And I would rather not have to go back home for barely more than a month, thank you. ” Un mois. Enfin, presque deux. Si peu de temps, avant leur mariage. Blaise ne dit rien mais se tend un peu à côté d'elle, tourmenté par la nervosité qui le gagne un peu plus chaque fois qui passe, qui les rapproche de cette date fatidique. Ils sont chanceux: ils n'ont pas été forcés à se fiancer, mais tout de même. Ils sont si jeunes et maintenant... Maintenant, Blaise est déréglé. Si il vaut mieux que les traîtres comme Draco grâce à son sang, tout le reste de son être est pourri, quoiqu'en pense Pansy. Il a entendu des histoires d'autres sorciers de sang-pur souffrant de la même affliction que lui, vivant toutes leurs vies seuls et malheureux, méprisés par leurs pairs. Il ne pourrait pas le supporter... “ I'll ask him then, since you're too selfish to make any concession yourself. ” Il grimace un peu, n'appréciant pas le ton, mais y étant habitué tout de même. Ils sont tous les deux mauvais pour faire des concessions, petits enfants uniques à qui on n'a jamais rien refusé: elle peut le blâmer de son égoïste autant qu'elle veut, elle n'est pas mieux.

Il boit pensivement à sa tasse de café, pensant à Theodore, à Perseus, à sa propre mère aussi... Il sursaute quand on frappe à la porte, roulant des yeux en entendant Bastet se mettre à hurler comme si un feu venait de se déclarer dans la cuisine. Pansy et Blaise échangent un regard et il lève encore plus les yeux au ciel en se hâtant pour sortir du lit tout en évitant de renverser le plateau. Il grommelle quelque chose mais ne se plaint pas, enfilant sa robe de chambre soyeuse et nouant la ceinture autour de sa taille avant de sortir de la chambre de Pansy. “ Yes, yes, I'm coming, Merlin, Bastet... ” Il se demande bien qui pourrait lui vouloir quoi si tôt le matin. Rien de bon... Blaise ouvre la porte en essayant de reprendre un visage humain, et aligne deux yeux ronds en voyant Benjamin, le cousin de Pansy, sur le pallier. « Is Pansy ok? » lui demande-t-il en brandissant un morceau de papier froissé dans sa direction. “ Excuse me? ” dit Blaise, si surpris qu'il en perd de sa superbe et sa contenance naturelles. « What’s wrong. Tell me. I can handle it. » Il cligne des yeux, surpris, et finit par attraper du bout des doigts ce qui ressemble à une missive des mains de Benjamin. “ Pansy's fine. Come in. She's still in bed. Bastet, will you get her? ” Ce pourrait être suspicieux de voir Blaise en sous-vêtements et robe de chambre donner cette information de manière si nonchalante mais, même si ils ne sont pas proches, il pense que Benjamin sait que ce n'est pas comme ça entre eux.

Il défait le parchemin froissé et son coeur s'arrête quand il reconnaît l'écriture fine et précise de Theodore. Son coeur se met à battre très vite et très fort il lui faut un temps interminable pour comprendre de quoi il en retourne. Il mène Benjamin à la cuisine, ignorant Bastet qui miaule en direction de Kate, l'affreux petit chien animixé de Benjamin (Blaise est définitivement, a cat person). Le chat finit par prendre la direction de la porte de Pansy pour y gratter et y miauler de manière appuyée. “ Theodore... sent you this? ” demande-t-il quand il a fini de lire, le remettant sur le comptoir devant Benjamin quand ils s'y arrêtent. “ Well that's lucky. Pansy wanted to see you today. Nothing urgent, nothing important, just... well. Theodore moved out, ” dit-il, remarquant qu'il est naturellement passé d'un Theo usuel à un Theodore sans chaleur. Sa voix est égale, ne montre pas la panique honteuse qui se cache derrière cette révélation en apparence si simple. “ So we were looking for a new flatmate. A chaperone, if you will. You know how Pansy's parents can get and — here she is. ” Il voit du mouvement du coin de l'oeil, à travers la porte ouverte qui mène au couloir: Pansy qui rôde pour espionner leur invité. “ Come here, darling, it's only Benjamin. ” Le ton est un peu condescendant mais, pour une fois, pas méchant. “ I believe you had something to ask him. ”
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Blaise grommelle sous sa barbe (inexistante) en quittant la chambre et Pansy ne daigne l'encourager que d'un vague mouvement de pied qu'elle s'empresse ensuite bien vite de ramener sous la couverture, se re-concentrant sur son petit déjeuner, parfaitement indifférente. C’est peut-être simplement un colis, à cette heure-ci pendant le weekend elle peut difficilement imaginer quoi que ce soit d’autre. De toute façon, Blaise n’a, à ses yeux, pas fini de la repayer pour la faveur qu’elle lui a fait en le laissant dormir dans son lit, il peut donc bien se charger d’aller ouvrir la porte tout seul. Elle trouve qu'il tarde un peu toutefois après à peine plus d'une minute passée à l'attendre en buvant son thé, et elle glisse un petit pied glacé sur son épais tapis juste alors que l'odieuse chatte de Blaise vient gratter à la porte laissée à moitié ouverte. Pansy grimace et enfile par-dessus sa chemise de nuit, une robe de chambre un peu plus épaisse que celle de Blaise et une paire de chaussons laissés près de la porte, son approche faisant fuir Bastet bien vite, pour son plus grand plaisir. Elle suit la chatte à contrecœur vers la cuisine d'où s'échappent désormais deux voix et elle ne peut s'empêcher de s'arrêter à l'orée du couloir pour épier un instant la conversation. Ben est là. Son cousin, précisément celui dont Blaise et Pansy viennent de parler, est là. Comme par hasard. Sauf que le hasard est plutôt rare dans la vie, selon Pansy. Surtout quand on est proche de Theodore Nott et sa façon de toujours penser à tout, même avant qu’on (qu’elle) y pense. Ça l’agace, ça l’amuse, en fonction des jours. Ça la surprend encore, étonnement, de découvrir Benjamin là avec Blaise. Juste là, comme summoned par leur discussion. “ So we were looking for a new flatmate.” explique justement Blaise.  “ A chaperone, if you will. You know how Pansy's parents can get and — here she is. ” Elle fronce légèrement les sourcils, envoyant un regard noir à Blaise alors qu'elle passe enfin la porte du couloir pour les rejoindre tous les deux. “ Come here, darling, it's only Benjamin. ” Elle doit se retenir de rouler des yeux, offrant plutôt un regard neutre mais intrigué à son cousin visiblement sorti du lit — ou en tous cas de chez lui — un peu trop vite. “ I believe you had something to ask him. ” Ses yeux dardent de nouveau Blaise de manière peu agréable alors qu'elle vient faire la bise à son cousin. “ I believe you've already stolen that honour from me darling. ” lui répond-elle d'un ton égal au sien.

Blaise aurait au moins pu l'attende avant de tout expliquer à Benjamin. Même si ce n'est pas une conversation que Pansy attendait avec grande hâte, c'était à elle de demander, pas à lui. “ Well? Where are your manners dear? Go make him coffee or tea. Chop chop. ” fait-elle finalement avant de déjà s’éloigner vers le salon, s’attendant à ce que l’un comme l’autre la suivent. “ At what time do you usually go to sleep Benjamin? Shower in the morning or at night? Do you ever bring the party home? ” Elle s’installe sur un fauteuil, ses pieds, bien vite déchaussés, rangés sous elle comme pour les réchauffer un peu plus vite alors que son regard ne quitte pas Ben un seul instant. Contrairement à Bastet, Kate ne dérange pas Pansy plus que ça — même si elle détesterait penser que parce qu'elle-même à quoi que ce soit de canin en elle.  “ As Blaise has told you. We need a new roommate. Someone related to either him or me.  ” explicite-t-elle finalement. Benjamin, à en croire l'air entraperçu sur son visage quand elle les espionnait n'avait pas l'air d'être venu les voir avec une idée très précise de la raison de sa propre visite. Le pauvre avait l'air bien confus. “ Are you allergic to cats? That would actually be great. ” sourit-elle doucement. Et comme si elle l’avait comprise, Bastet crache un peu plus loin dans le couloir (elle évite toujours les pièces dans lesquelles la maîtresse de maison se trouve, vilaine, mais maligne). “ Or well I guess, Kate here would take care of that. ” Elle lance un sourire goguenard à Blaise qui revient avec une tasse pour Ben. Dans leur court débat sur Benjamin aucun d'eux n'a songé à mentionner l'animal auquel il est animixé et qui risque de très peu s'entendre avec l'autre familier de la maisonnée. Ce qui n'est pas du tout pour lui déplaire. À aucun moment dans son interrogatoire poussé de son propre cousin, songe-t-elle à lui demander s'il serait même d'accord pour vivre avec eux. “ It would only be until the wedding, of course. ” consent-elle à préciser malgré tout. Benjamin et sa mère ont déjà reçu un faire-part évidemment. Ce sera pour le vingt-et-un juin, le solstice d'été, date choisie par Blaise.
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blaise zabini et pansy parkinson (+ benjamin rosier)

Blaise a l’air surpris, mais pas surpris inquiet. Ça a le mérite de calmer un peu les angoisses de Benjamin, qui laisse son ancien camarade prendre le parchemin qui se trouve dans sa main. Pansy's fine. Come in. She's still in bed. Bastet, will you get her? Il entre tandis que Blaise parcourt le parchemin des yeux -- Ben est trop concentré sur Bastet pour remarquer une quelconque réaction sur le visage du Zabini. Kate n’est pas très fan des chats, et celui-là en particulier ne lui revient pas, alors Ben est presque soulagé quand la chatte quitte la pièce et va chercher Pansy comme le lui a ordonné son maître. Il ne repose les yeux sur Blaise que quand l’animal n’est plus dans son champ de vision. Theodore... sent you this? « … Apparently. » Ce n’est donc pas quelque chose qu’ils ont prévu ensemble. Y’a quelque chose de bizarre dans toute cette histoire, quand même. Well that's lucky. Pansy wanted to see you today. Nothing urgent, nothing important, just... well. Theodore moved out, Benjamin hausse les sourcils. Comment ça, Theodore a déménagé ? Ce n’est pas un peu soudain ? En général, ce genre de chose se prévoit, on trouve un nouveau chaperon avant que l’ancien disparaisse, non ? Il trouve ça vraiment étrange, cette histoire. So we were looking for a new flatmate. A chaperone, if you will. You know how Pansy's parents can get and — here she is. Benjamin tourne les yeux vers sa cousine qui vient de les rejoindre, elle aussi est en robe de chambre. I believe you had something to ask him. Ses yeux dardent de nouveau Blaise de manière peu agréable alors qu'elle vient faire la bise à son cousin. I believe you've already stolen that honour from me darling. Benjamin retient bien évidemment une grimace devant ces surnoms. Il sait qu’ils sont fiancés, tout ça… Mais ça lui fait toujours bizarre, l’idée que ces deux-là se marient, et qu’ils partagent ce genre de relation. Il devrait s’habituer, pourtant : de plus en plus de leurs anciens camarades ou connaissances se marient, depuis trois-quatre ans. Mais il ne se sent toujours pas prêt à passer à cette étape de sa vie, lui. Voir ces gens avec qui il a grandi fonder des foyers, des familles… Ça lui fait un drôle d’effet.

Pansy ordonne subtilement à Blaise de faire du thé, et Benjamin se contente d’observer la scène sans dire un mot, avant de suivre sa cousine dans le salon. At what time do you usually go to sleep Benjamin? Shower in the morning or at night? Do you ever bring the party home? What? Il ne comprend que maintenant que c’est à lui qu’ils pensaient, pour jouer les chaperons. Il ne sait pas très bien pourquoi, mais il a d’abord pensé qu’ils avaient seulement besoin de son aide pour en trouver un nouveau. As Blaise has told you. We need a new roommate. Someone related to either him or me.   Évidemment, il aurait dû s’en douter depuis le début. Il se sent presque idiot. Il faut forcément quelqu’un qui ne mettra pas le mariage en danger. Are you allergic to cats? That would actually be great. Or well I guess, Kate here would take care of that. Benjamin prend un air presque offensé et dégoûté. Pour qui prend-t-elle Kate ? Il sent un peu de surprise chez le golden retriever, qui détourne les yeux de Pansy, visiblement bien décidée à ne plus la regarder après qu’elle ait osé pensé qu’elle pourrait se débarrasser du chat. It would only be until the wedding, of course. Qui arrive bien trop tôt au goût de l’aîné des enfants Rosier.

Benjamin finit par s’asseoir en face de Pansy, les coudes posés sur les genoux, tandis que Blaise s’installe lui aussi après avoir ramené les tasses.

« Ok, ok. Wait a minute. » dit-il pour mettre un stop aux questions et implications des deux fiancés. Il y a encore quelques minutes, il frappait à cette porte avec la peur que sa cousine soit enceinte, et maintenant, on prend pour acquis qu’il va emménager ici du jour au lendemain. Il a besoin de deux minutes. « What happened to Theo? » demande-t-il naturellement, puisque s’il est là, c’est quand même à cause de ça. « His letter was kind of… weird. Did you guys get into a fight? » On va probablement lui dire que ce n’est pas ses oignons, mais il estime qu’il a le droit de savoir pourquoi le chaperon de sa cousine s’est barré du jour au lendemain, s’il doit prendre sa place. Une nouvelle question vient s’ajouter aux autres : « When did he leave? » Blaise et Pansy ont-ils passé plusieurs jours ou nuits seuls dans leur appartement ? Il espère que non. En tous cas, si c’est le cas, il ne faut absolument pas que leurs parents l’apprennent.
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Priamhark Nundinarius
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I believe you've already stolen that honour from me darling. ” Blaise hausse les épaules, avec un petit sourire. Elle utilise le surnom comme une insulte mais peu importe, il n'y a que dans la bouche de sa mère que ça l'agace véritablement (elle utilise toujours un ton condescendant): dans celle de Pansy, il sait qu'il y a un fond d'affection. “ Well? Where are your manners dear? Go make him coffee or tea. Chop chop. ” Blaise lève les yeux au ciel mais s'exécute, allant choisir parmi sa vaste collection de thés. Il n'aime pas beaucoup Benjamin, mais il se souvient sans mal de son préféré, faisant chauffer de l'eau d'un coup de baguette magique avant d'aller pour rejoindre les deux cousins dans le salon, suivi de près par un plateau supportant des tasses et une théière fumante. “ Are you allergic to cats? That would actually be great, ” entend-t-il avant d'arriver et Blaise soupire, baissant les yeux vers le chat qui se frotte contre ses jambes après avoir craché en direction du salon. “ She doesn't mean that, ” ment-il à l'animal qui miaule. Elle veut le convaincre de ne pas aller dans le salon — Pansy s'y trouvant, Bastet n'a aucune envie de s'y rendre — alors il se penche tout de même pour lui gratter le front, afin de s'excuser, avant de rejoindre Pansy et Benjamin. “ Or well I guess, Kate here would take care of that. ” L'immonde petit chien de Benjamin. Il ne répond que par une moue méprisante à Pansy quand elle lui sourit, servant une tasse pour Benjamin et la lui mettant dans les mains, laissant le plateau flotter entre eux.

Le pauvre Rosier a l'air complètement accablé. Blaise s'assoit sur le bras du fauteuil dans lequel trône Pansy, Bastet refusant de lui sauter sur les genoux mais veillant tout de même sur eux (plus particulièrement sur Kate) depuis le coin de la pièce. “ It would only be until the wedding, of course. ” Deux mois, donc, plus ou moins. Rien de bien long et de définitif. Benjamin finit par s'installer, il semble encore plus accablé, comme si un poids d'une tonne venait de s'être déposé sur ses épaules. « Ok, ok. Wait a minute. » Blaise arque les sourcils mais ne dit rien, le laissant rassembler ses pensées; à la place, il attrape la théière et serre les deux autres tasses, tendant une à Pansy et gardant l'autre. Il aurait préféré du café mais le sien l'attend dans la chambre de Pansy. « What happened to Theo? » Blaise souffle sur la tasse, baisse les yeux; il est tendu tout d'un coup, anxieux presque que ça se lise sur son visage, sa traîtrise, sa déchéance, sa tare. « His letter was kind of… weird. Did you guys get into a fight? » Il n'a pas le temps de répondre (le silence indolent de Pansy lui indique qu'elle lui laisse cet honneur) que Benjamin reprend déjà: « When did he leave? Don't be so self-righteous, Benjamin, you know it's not like that, ” dit-il, un peu sèchement. Blaise et Pansy, ensemble? Quelle idée.

Il aurait pu entretenir cette idée il y a quelques semaines, quelques mois, mais maintenant... plus rien ne sera jamais pareil. À cause de Theo. “ Yes we got into a fight... something like that. He moved out a couple days ago. ” Et comme toujours, prévenant et calculateur, il a pensé à tout et surtout au fait qu'ils auraient besoin d'un chaperon. Il n'a même pas cafté auprès des Parkinson ou des Shacklebolt. Il est toujours un ami précieux... pour Pansy. “ Nothing too terrible. It all happened pretty fast. If you have anything to ask him, you'd have to take it to him: we are not on talking terms. ” La voix de Blaise, de manière très peu caractéristique, est un peu froide. Il se lève rapidement. “ This tea needs some sugar, ” dit-il d'une voix absent, quittant la pièce d'un ton raide. Il pourrait tout aussi bien l'invoquer d'un coup de baguette, mais ce n'est évidemment pas pour du sucre qu'il quitte la pièce. Il retourne dans la cuisine, suivi de près par sa chatte qui saute sur le comptoir quand il s'y appuie avec ses mains. “ Yes I know, I know, ” dit-il en la caressant quand elle vient quémander plus de caresses. “ Quite the situation I put us in, isn't it? ” Bastet est bel et bien la seule à ne pas le regarder différemment. Même Pansy...

Il a honte. Si honte. Il ne survivrait pas si quiconque l'apprenait. Benjamin, ses cousines et ses cousins, ou pire, sa mère. Sa mère. Que dirait-elle? Elle lui trouverait certainement un endroit pour le guérir. S'inquièterait. Pleurerait. Penserait que la malédiction de ses mariages à cause de son père l'aurait touché ainsi: voué à finir seul et malheureux. Il pense que Theodore ne dira rien à personne. Il aurait trop honte — Blaise le connait bien — même si il n'est pas coupable de rien. Et il voudrait préserver l'image de Pansy, sa réputation aussi, qui serait forcément terni par la maladie de son fiancé. “ Hmmm, I love you too, ” dit-il au chat, qui se presse contre sa mâchoire et lui lèche le menton. “ Right. Sugar. ” Il ensorcelle le pot pour que celui-ci le suive lui-aussi et retourne retrouver les cousins. Il ramène aussi quelques biscuits pour faire bonne mesure. “ A biscuit, Benjamin? They're from France, they call them petit beurre. Small butter. How disgusting does that sound? ” dit-il avec son charme naturel qui est revenu comme un coup de fouet, retournant à sa place sur le bras du fauteuil de Pansy, faisant voler le second plateau jusqu'à leur invité. “ Just kidding, it's actually really good. And you look like you need one. To put some meat on your bones... frankly, my cooking will do just that for you when you move in. ” Revenir sur la même longueur d'ondes que Pansy est si simple, comme enfiler un vieux gant.
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Benjamin a l'air si confus et perdu, c'en est assez risible, même si Pansy fait un effort pour n'échanger qu'un petit sourire avec Blaise assis sur le bras du fauteuil sur lequel elle est installée, conseiller favori de sa reine. « Ok, ok. Wait a minute. » Elle voit Blaise arquer des sourcils plein de jugement, mais fort heureusement s'abstenir de toutes remarques qui risqueraient de bloquer un peu plus Benjamin. Pansy, elle, se contente d'esquisser un autre sourire quand il lui sert une tasse de thé ; ce n'est pas le english breakfast qu'elle affectionne, mais ça va, c'est quand même buvable. « What happened to Theo? » Pansy n'a pas besoin de relever les yeux vers Blaise, ni même d'être aussi proche de lui qu'elle l'est, pour savoir qu'il se tend, qu'il a peur. Elle espère qu'il n'a pas besoin de lire ses pensées pour savoir qu'elle ne dira jamais rien à personne, pas même à son cousin et potentiel futur chaperon. « His letter was kind of… weird. Did you guys get into a fight? » Pansy pondère la question. D'ordinaire elle dirait simplement à Benjamin que ça ne le regarde pas et qu'il ferait mieux de se mêler de ses affaires, sauf que vu la faveur qu'elle lui demande, ça le regarde un tout petit peu quand même. Ça le regarde d'autant plus que…on ne sait jamais, peut-être finira-t-il par fuir un jour comme Theodore, pour la même raison. Elle n'a pas envie d'y penser. Au moins Theo ne lui a pas tout dit dans la lettre, il n'a pas décidé de complètement ruiner leur Blaise. « When did he leave? Don't be so self-righteous, Benjamin, you know it's not like that, ” rétorque déjà Blaise devant le sous-entendu assez évident de Benjamin. Ce dernier n'a pourtant pas tort, ils sont restés seuls, Blaise et elle, plus longtemps qu'ils n'auraient dû. Pour autant, rien ne s'est jamais passé entre eux. Et de toute évidence, il n'y a plus aucun risque que ça arrive. “ Yes we got into a fight... something like that. He moved out a couple days ago. ” Une semaine complète, en fait, mais Pansy se garde bien de le reprendre et le corriger pour une fois. Ils ont eu de la chance que leurs parents n'aient rien découvert, de la chance surtout que Theodore n'ait pas cafté.

Nothing too terrible. It all happened pretty fast. If you have anything to ask him, you'd have to take it to him: we are not on talking terms. ” La voix de Blaise est plus froide qu'elle n'a l'habitude de l'entendre ; Pansy le devine blessé. Il n'a pas le droit de l'être pourtant : c'est de sa faute à lui si Theodore est parti. Mais elle se dit que, si Theodore a dit à Blaise la moitié des mots qu'il a utilisé pour qualifier son méfait dans la lettre qu'il a adressé à Pansy, alors Blaise a tous les droits du monde d'être heurté. Peut-être que c'est mal, peut-être qu'il ne devrait pas, peut-être qu'il n'a pas le droit parce que c'est interdit ce genre de choses et c'est mal et peut-être que Theo a été gêné, horrifié mais… personne ne peut dire à Blaise Zabini qu'il a une déficience, une tare. Il est le meilleur homme qu'elle connaisse. “ This tea needs some sugar, ” commente-t-il soudain, absentément, quittant déjà la pièce pour aller lui-même chercher le sucre, manœuvre évidente pour être seul un moment et échapper au reste de cette conversation. “ No more questions about Theodore. ” ordonne presque Pansy, dès qu'il n'est plus à portée d'oreille. “ He's gone and he won't be coming back. ” affirme-t-elle avec résolution. Ça au moins ça lui semble clair et certain. Theodore ne reviendra jamais, elle n'a pas fini de faire son deuil, mais elle le fera. Il faudra bien. “ Nothing too bad has happened. A fight among friends, ”  ment-elle éhontément, le plus naturellement du monde. Benjamin n'a pas besoin d'en savoir plus.  “ And I fully stand behind Blaise. Anyways. Nothing happened, is happening, or will happen between us either, so you can rest assured your job here will be easy. We need to be seen to have a chaperon, nothing more. ” Qu'il ne se fasse pas de soucis à ce sujet, il n'aura rien à faire d'autre que dormir dans la chambre de Theodore et les tolérer le soir et le matin. Pour être honnête, Pansy se moque bien qu'il découche lui-même ou passe tout son temps avec sa mère, tout ce qu'elle veut c'est avoir un chaperon sur le papier au moins pour que ses parents ne lui ordonnent pas de rentrer chez elle. Benjamin n'a pas le temps de lui répondre que Blaise revient enfin de la cuisine, sucre et petits biscuits flottant à sa suite. “ A biscuit, Benjamin? They're from France, they call them petit beurre. Small butter. How disgusting does that sound? ” Elle roule des yeux faussement agacée, secrètement soulagée de voir réapparaître son charme naturel, rassurée qu'il revienne s'asseoir près d'elle, à sa droite toujours. Elle n'a pas fait que mentir à Benjamin, Pansy, elle est derrière Blaise, elle le soutient malgré tout, contre tout. Pour toujours. Elle aurait trop mal d'avoir à le perdre lui aussi. “ Just kidding, it's actually really good. And you look like you need one. To put some meat on your bones... frankly, my cooking will do just that for you when you move in. ” Elle lève de nouveau les yeux au ciels et secoue la tête en observant Benjamin qui doit certainement se demander sur quel foyer étrange il a eu le malheur de tomber. “ Yes, ” corrobore-t-elle Blaise, pour une fois. “ That too will definitely be a perk for you, for as awful a roomate as he can sometimes be, Blaise can cook. And if you need any more incentive Benjamin, I'm sure we can arrange an afternoon or two for me to fix your closet. ” C'est tout naturellement et avec un sourire sans condescendance aucune qu'elle offre ses services à son cousin. Pas d'ironie, ni de mesquinerie. Ça pourrait lui être utile après tout, vu la tenue qu'il a enfilé pour venir les voir.
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(i'm never not thinking of you)
blaise zabini et pansy parkinson (+ benjamin rosier)

Don't be so self-righteous, Benjamin, you know it's not like that, Benjamin se retient de lever les yeux au ciel. Yes we got into a fight... something like that. He moved out a couple days ago. Le Rosier fronce les sourcils, un peu incrédule. Theodore et Blaise sont amis depuis… depuis qu’il les connaît. L’idée qu’ils aient pu avoir un différend qui ait poussé à un geste aussi radical, ça l’inquiète vraiment. Qu’a-t-il bien pu se passer dans cette maison pour que les choses soient ainsi bouleversées ? Rien de si terrible, lui assure Blaise. Benjamin n’est pas vraiment dupe. Il suppose que le problème vient vraiment seulement des garçons, à la manière dont Blaise parle de la situation. La façon dont il quitte la pièce sous prétexte d’aller chercher du sucre ne fait que confirmer ses soupçons. No more questions about Theodore. Pansy coupe court à la discussion, alors que le sujet est plus important que quoi que ce soit d’autre aux yeux du jeune Rosier. Il a besoin de poser d’autres questions, de comprendre, de savoir par quel bout prendre la situation pour mieux l’appréhender. Mais on lui refuse des explications cohérentes, des éléments qui pourraient l’aider à régler la situation. Peut-être que s’il savait ce qui se trame, il pourrait aller parler à Theodore, en qualité de médiateur, et faire en sorte que tout s’arrange ? Mais il a comme l’impression que même s’il pose des questions, il n’aura pas les réponses qu’il veut. Et puis il a les deux en face de lui, et il n’a aucun doute que s’il y a des choses à cacher ou des choses qu’ils ne veulent pas dire… ils feront front - comme un vrai couple déjà marié (beurk). Benjamin sait que ça ne sert à rien de discuter. Ça le gonfle, mais il se résigne, parce qu’il n’a pas vraiment l’énergie d’avoir une discussion complexe avec sa cousine et son fiancé.

And I fully stand behind Blaise. Anyways. Nothing happened, is happening, or will happen between us either, so you can rest assured your job here will be easy. We need to be seen to have a chaperon, nothing more. Benjamin hausse les sourcils. Oui, donc évidemment, c’est déjà comme s’il avait dit oui ? Il ne devrait même pas être surpris, venant d’eux. Il prend une inspiration, s’adosse au fauteuil dans lequel il s’est posé. En gros, ils lui demandent d’être leur chaperon, mais sous-entendent qu’il n’aura pas besoin d’être là, parce qu’il ne se passe rien entre eux et qu’ils n’ont pas vraiment besoin d’un chaperon ? Benjamin n’aime pas trop tout ça. S’il devenait chaperon, il n’aurait pas le droit de prendre son rôle à la légère : sa famille lui tomberait forcément dessus à un moment ou un autre.

Blaise refait son entrée dans le salon avec des biscuits. Au moins, ils tentent d’être des hôtes exemplaires, comme pour mieux le mettre dans leur poche. Just kidding, it's actually really good. And you look like you need one. To put some meat on your bones... frankly, my cooking will do just that for you when you move in. Il lâche un rire exaspéré en laissant tomber un peu sa tête en arrière. Yes, that too will definitely be a perk for you, for as awful a roomate as he can sometimes be, Blaise can cook. And if you need any more incentive Benjamin, I'm sure we can arrange an afternoon or two for me to fix your closet. Encore une fois Ben hausse les sourcils devant l’audace de sa cousine. “Thank you Pansy, I would love that.” fait-il, ouvertement hypocrite. Il n’a pas besoin de son aide (enfin si, techniquement, il sait qu’elle serait de bon conseil) (mais il n’est juste pas prêt à ce qu’elle lui donne des ordre tout un après-midi ou toute une journée). “Guys, please. You indeed need a new chaperone, but you both know it cannot be me.” dit-il sans détour. “My mom can’t be alone - she’s still grieving and very fragile. And you seem to forget that I have a job that’s taking almost 90% of my time. I know when I leave but I never know when I’m back. Your parents would never agree to that.” explique-t-il calmement. “Even for a month.” Du moins c’est ce qu’il pense. “Are you sure there’s no one else but me?” Il n’a pas eu le temps de réfléchir sérieusement à la situation, mais c’est vrai qu’au premier abord, il a du mal à voir qui pourrait venir et tenir ce rôle à part lui, pour l’instant. “Wouldn’t it be easier to go back to your parents’ manors and come back here after the wedding?” propose-t-il.
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Priamhark Nundinarius
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Priamhark Nundinarius
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Âge : vingt-sept ans (28/08) mais morte depuis le 15/07/07 donc techniquement vingt-six...?
Occupation : mopey ghost.
Allégeance : à Morgana.
Particularité : revenante + maudite (ancienne outre-tymbiste).
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Benjamin a l'air tout bonnement exaspéré par le comportement de sa cousine et de son fiancé — Blaise a bien remarqué qu'à chaque fois qu'ils discutent tous les trois, le Rosier a tendance à lever les yeux au ciel toutes les deux minutes. Il n'est pas une cause perdue, ceci dit, Blaise et Pansy le savent très bien. “ Yes, that too will definitely be a perk for you, for as awful a roomate as he can sometimes be, Blaise can cook. And if you need any more incentive Benjamin, I'm sure we can arrange an afternoon or two for me to fix your closet. ” Benjamin semble sur le point de s'étouffer sur l'audace de Pansy, et ça fait un peu rire Blaise. Ils se considèrent tous les deux comme les plus talentueux dans leurs domaines respectifs, et ils n'ont pas la patience de prétendre être humbles et modestes. Ils sont qui ils sont: exaspérants, intenses, médisants, intelligents, riches, privilégiés, oisifs, superficiels, rancuniers, opiniâtres et lâches. Blaise pense pouvoir dire que la plupart de ces adjectifs vont aussi à Benjamin: ils font donc une parfaite équipe. “ Thank you Pansy, I would love that. ” Le sarcasme suinte dans tous ces mots, mais les sourires de Blaise et de Pansy ne faillissent pas.

Guys, please. ” Encore une fois, un bon petit discours de Benjamin. Blaise soupire, jetant un coup d'oeil en coin dans la vague direction de Pansy, avant d'attraper lui-même un petit beurre pour l'engloutir nerveusement alors que Rosier s'exprime: “ You indeed need a new chaperone, but you both know it cannot be me. My mom can’t be alone - she’s still grieving and very fragile. And you seem to forget that I have a job that’s taking almost 90% of my time. I know when I leave but I never know when I’m back. Your parents would never agree to that. ” Blaise se retient de lever les yeux au ciel. Toujours si occupé, à courir à droite à gauche et organiser ses évènements à mourir d'ennui... pour être honnête, Theodore était du même genre: jamais là, toujours à étudier dans sa chambre derrière sa porte fermée à double-tours, indifférent et distant. Benjamin, qui pourtant devrait s'y connaître grâce à sa famille, ne semble pas vouloir comprendre que tout ce qui les intéresse, c'est les faux-semblants. Pareil pour sa mère pour être honnête... elle sait bien que lui et Pansy ne sont pas... comme ça. Blaise pense qu'il en va de même pour Perseus et Aeko. Il n'empêche que ça ne se fait pas de vivre ensemble avant la cérémonie.

Even for a month. ” Blaise commence à secouer la tête. “ Are you sure there’s no one else but me? ” Ses cousines? Plutôt mourir. Entre les radicales, les ennuyeuses et celles qui sont tout simplement chiantes... “ Wouldn’t it be easier to go back to your parents’ manors and come back here after the wedding? ” Blaise grimace. “ I, for one, am fine, ” précise-t-il. Il n'a pas vécu chez les Shacklebolt depuis la fin de ses études. Pansy en revanche... “ What would be the point of going back for just a few weeks? They wouldn't let her out of the house... would you give up on your freedom just like that, Benjamin? ” demand-t-il en claquant des doigts pour illustrer son propos. “ We all have jobs, you know, ” lui rappelle-t-il d'une voix qui trahit une certaine vexation. “ Tiring, taxing, intense jobs. I happen to have two, ” lui rappelle-t-il avec une moue. “ We just need to keep up appearances until next June. I could ask my cousins but they're... ” Il ne finit pas sa phrase. Sa grimace parle pour lui. “ I'm going to be honest with you Benjamin — if you did this for us, I'd really appreciate it and be really grateful and you'd do us a huge favour. ” Autant de mots pour dire qu'ils lui seront redevables. Pour ceux qui n'ont pas besoin de biens ou d'argent, les faveurs ont un pouvoir étrange et sont précieuses. Il espère que Benjamin s'en rend bien compte.
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