BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 So Close - Philippe Raulne

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MessageSujet: So Close - Philippe Raulne   So Close - Philippe Raulne EmptySam 2 Mai - 14:35
Philippe Raulne
So Close

 
Torben
âge » 30 piges fréquence de connexion » 5/7 comment t'as connu le forum ? » Par madame De Sainte-Croix avatar » Tom Hardy mon personnage est » [X] inventé  [] un PV [] un scénario [] un pré-lien [] tiré des livres.

NEW ORDER | SCUM OF THE EARTH | ON THE RUN
nom prénom(s)  » Philippe, Jean, Joseph, Raulne. Mais en France on n’utilise vraiment que le premier prénom et le nom de famille. surnom(s)  » Phil. date de naissance » 20 avril 1973 origines & nationalité  » Je suis français, avec un peu de mélange comme partout, du sang belge et allemand, avec la proximité des frontières. Un peu comme tout le monde dans ma région d’origine en fait. pureté du sang  » Sang-Pur, vieille famille désargentée. On n’a jamais eu de pognon, aussi loin que les Raulne s’en rappellent. En tant qu’auror, je suis presque considéré comme un notable de là où je viens, c’est dire.  métier/études  » Je suis auror, pour le ministère français. Il m’a fallu de nombreuses années d’études pour en arriver là. Ca fait quoi maintenant, douze ans ? Sans compter la formation et les études avant ça ? J’ai fait ce métier là toute ma vie. Sonder l’âme des gens et en punir la noirceur, c’est la seule chose que je sais faire. Je ne suis pas juge, mais j’avoue que ça me fait énormément de bien de coincer les méchants, et c’est encore mieux quand je leur envoie dans la gueule la monnaie de leur pièce. orientation & état civil  » Hétérosexuel, je n’ai jamais rien testé d’autre. Ca ne me rebute pas, mais ça m’intéresse pas non plus. Et je suis célibataire l’essentiel du temps. Ca permet de rester sur le marché, sans toutes les emmerdes et contraintes d’une vie de couple. Et à qui j’infligerais ça, sérieusement ? Je suis jamais là, je risque de ne pas rentrer, ou en morceau, et vous avez vu ma gueule ? J’ai trop mangé sur le coin de la figure pour jouer les jolis cœurs. camp  » Neutre, je suis pas là pour juger, mais juste pour surveiller les arrières de Sainte-Croix et accomplir ma mission. Le gouvernement semble pas chaud de transiger avec ces mages noirs en puissance, et tout auror que je suis, ça me hérisse plutôt le poil de me trimballer ici sans tout casser. Mais ça ne durera sans doute qu’un temps. J’espère quand même que je ne suis pas un pion sacrifiable sur l’autel de la diplomatie de mon pays. Je tiens à la vie, pour ce qu’elle vaut, et j’ai peur que cette mission n’est que magouilles politiciennes en pagaille. baguette  » 32,5 centimètres en bois d’Aubépine, ça tient bien, ça rend la baguette puissante mais capricieuse, mais elle a aussi mauvais caractère que moi. La plume d’Oiseau-Tonnerre n’aide pas à stabiliser le tout. Mais en général, elle est idéale dans toutes les situations les plus désespérées. patronus  » Un renard. Ca a toujours été un foutu Goupil, me demandez pas pourquoi, je ne vois pas en quoi ça me représente. Mais c’est comme ça, et il fait le taf. J’ai commencé à savoir en lancer dans mes dernières années à Beauxbâtons. Le prof trouvait ça beau, et utile. En fait on sait pas à quoi ça sert vraiment jusqu’à ce que notre vie en dépend, alors quand je vois le renard argenté débouler, je sais que tout n’est pas encore perdu, et qu’on est reparti pour distribuer quelques baffes à la peur incarnée. épouvantard  » Une Manticore. Depuis des années. Quand j’étais plus jeune, c’était plus anodin. Mais depuis ce combat, il y a des années… La Manticore hante encore mes cauchemars. J’entends sa mélodie, et je vois toujours ses crocs. C’est ce genre de rêve qui vous obsède toute votre vie, et qui vous poursuit à chaque instant. Derrière n’importe quel acte de gentillesse ou de méchanceté, derrière la plus petite joie ou la plus grande des peines. Vous relativisez, quand vous avez peur de l’horreur incarnée et qu’elle ne semble pas vouloir vous lâcher. particularité(s)  » [j’ai remis le passage de demande]
En tant qu'auror pour le gouvernement magique français, j’ai subi un entraînement très rigoureux dans quantité de domaines, mais si je me défends très bien quand vient le moment de la bagarre, ce qui a fait ma réputation est ma capacité à entrer -littéralement- dans la tête des criminels. Très empathique de naissance, j’ai toujours eu un talent certain à ressentir, à percevoir, l'humeur et les pensées qui habitaient les gens qui m'entouraient, des petites mimiques aux lieux communs des réactions physiques manifestant des émotions. Cela m'a rendu plutôt émotif, plus jeune, très sensible dans mes premières années, avant que je n'apprenne à me contrôler et à prendre du recul par rapport aux gens autour de moi et à ce que je percevais d'eux, surtout quand il s'agissait d'émotions négatives. Mon formateur au bureau des aurors français a décelé cette prédisposition et a fait ce qu'il fallait pour me former sur sa voie ; celle de mener des interrogatoires les plus poussés et qualitatifs possibles.

J’ai donc commencé par apprendre à utiliser mes talents, à discerner comment abaisser les défenses du prévenu, ou du témoin. A jouer de la compassion ou de la rigueur, voire de la brutalité. Je jauge les individus avec des questions anodines, tâte leurs défenses mentales et leur résolution, afin de pouvoir les mettre dans un état où il peut alors pénétrer leur esprit. Cela passe soit en abaissant leur niveau de méfiance et en gagnant leur confiance, soit en les destabilisant pour créer un déséquilibre, un état de bouleversement ou de colère. Quand ces stades sont atteints, il peut alors pénétrer dans leur esprit et leur arracher la vérité. De préférence de gré, mais sans aucune hésitation pour la force. Il a pu avoir quelques problèmes disciplinaires par le passé, car l'usage de ce genre d'intrusion est strictement réglementé en France et dans l'urgence, il a pu prendre des décisions dictées par la nécessité mais qui sont difficilement passées par la hiérarchie. Il a pu s'en sortir, mais pas sans laisser quelques plumes et risquer plusieurs fois lui-même des poursuites. Il reste quoiqu'il en soit prêt à sacrifier sa carrière quand il pressent, à tort ou à raison, que des vies dépendent d'informations qu'il peut arracher sans perdre de temps.

Au fil des années, Philippe a été très marqué par tout ce qu'il a pu voir dans l'esprit et les souvenirs des gens, dans leurs émotions. Ca a contribué à modifier son humeur, son caractère, et à être aussi moins précautionneux au moment d'entrer dans un esprit inconnu....

pensieve
anecdotes/chronologie/whatever  »
20 avril 1973 et dix premières années : Naissance dans une famille assez pauvre du Nord de la France, près des Ardennes, en Thiérache. Petite ferme familiale, que mes ancêtres ont construite en des temps anciens. Grand endroit pour jouer et pour grandir, au milieu des créatures magiques que les parents élèvent. Sang-pur, d’après l’histoire familiale. Les registres sont à jour. Mais dans notre petite campagne bucolique, difficile de croire qu’au milieu du bocage se cache une vieille famille. Sans prétention, et sans ambition depuis des générations. Les abraxans élevés dans la ferme permettent de vivre convenablement, et on consomme ce qu’on ne vend pas. J’apprends très tôt le sens des responsabilités, et la vertu du travail bien fait. Je joue avec les gamins moldus du village, même si je ne peux jamais les emmener jouer avec moi dans la Ferme du « Bout du Monde », comme l’appellent les autres habitants.
Juillet 1983 : On part peu en vacances, il faut toujours soigner les bêtes. Mais avant de devoir passer l’été prochain en préparatifs pour intégrer Beauxbâtons, nous prenons quelques jours, un cousin s’occupant de la ferme. Vacances dans le sud-ouest, rencontre avec Selena. Une gamine coincée à qui je fais découvrir toutes les bêtises d’une vie d’enfant ; descente de la dune du Pyla, jeux dans les dunes, sous le couvert des arbres. Ses parents m’intimident, les miens sont ravis. Nous entretenons une correspondance, et j’essaie de décider mes parents à l’inviter dans la ferme aux prochaines vacances…
Printemps 1984 : Les échanges de courriers s’arrêtent, avec Selena. Elle ne me répond plus. Mes parents, pleins de compassion, m’expliquent que nous ne sommes pas vraiment du même monde, et que la vie c’est aussi de passer à autre chose. J’ai le vague à l’âme d’avoir perdu ma seule amie sorcière, mais je le surmonte. Je grandis. Et je travaille. Je reçois deux coups de sabots d’Abraxan qui me pètent le bras, mais je fais la fierté de mes parents.
Septembre 1984: Rentrée à Beauxbâtons. Forcément, j’y retrouve Selena. Aussi aimable qu’une queue de pelle, m’accusant avec froideur de mon manque d’intérêt. La peste soit des filles, je comprends rien à elle. Par contre, je comprends vite en cours. Je rejoins la classe Aloysia, dans le pavillon rouge. Une vie de travail mais aussi de luxe et d’expériences, commence alors.
1984 à 1991: Sept ans d’étude. De travail. Plus ou moins ardu. Des matières de culture qui me passionnent, d’autres qui me débectent. Je n’ai aucun talent pour tout ce qui nécessite une rigueur et un savoir scientifique, je dois alors encore plus travailler que les autres pour des résultats qui ne sont pas moitié moins bons. Mais je vis ma meilleure vie, au moins les premières années. J’y découvre de vraies valeurs d’amitié, notamment dans l’équipe d’Aloysia de course d’obstacles et d’orientation magique. Je commence à m’intéresser aux filles, aussi, surtout à partir de la quatrième année qui n’est que plantages permanents, mais sans l’intelligence ou le charme de certains de mes plus proches amis je m’en sors bien. Savoir encaisser les coups en course d’obstacles aide aussi à se faire un nom, ça et deux ou trois petits contentieux avec d’autres élèves. Je ne gagne pas forcément, mais ça m’empêche pas de taper du poing contre ceux qui me traitent de cul-terreux, ou de ce genre de choses. Ces surnoms disparaissent la cinquième année. Plus je grandis, plus je comprends toutefois que je dois faire ce qui est nécessaire, et je me remets à travailler. Les résultats me permettent de passer mes examens dans les matières où je suis en difficulté, pour celles qui me passionnent, c’est haut la main. Je suis souvent au coude à coude avec Selena, ou derrière elle ; elle travaille bien plus que moi. Mais on se parle très peu. Elle reste à distance, isolée, mais ne semble pas réclamer mon amitié. Je vis ma vie. Je regrette ce qui aurait pu se passer. Mais la vie est belle, non ?
Juin 1991: La finale de notre dernière année tourne au vinaigre. Elle se rend compte que son savoir et ses connaissances seront pas tout, et moi que ma fainéantise dans certains domaines ont provoqué des lacunes que j’ai du mal à combler par le courage et l’endurance à prendre des pièges ou des créatures sur le coin de la figure. Elle m’agresse, me dégage d’un obstacle. Dans une mare de boue, je la fais tomber à son tour, de plus haut encore. Souffle coupé, nous ne sommes pas calmés… Et les sorts fusent. Les professeurs nous séparent et nous manquons d’être virés, surtout moi, dont on fustige le manque d’esprit chevaleresque, d’avoir osé attaquer une femme, excellente élève qui plus est. Comme si ça changeait quelque chose qu’elle soit femme ou brillante ! On encaisse, punition très lourde, et on nous menace à demi-mots de sanctions plus dures encore si les examens sont foirés. Ca passe… Haut la main. En colle, on n’a rien d’autre à faire que travailler. C’est aussi le moment, très tardif, de se demander quoi faire de son avenir. Dans le doute, ne sachant pas quoi faire, j’ai postulé à plein d’emplois différents dans le secteur public, auror comme rêve, mais je m’attends à être reçu ailleurs. Il n’en est rien, mes résultats me permettent d’intégrer la formation.
Septembre 1991:  Eté de réconciliation progressive avec Selena. Fierté parentale. Amours d’été, durant les trois seuls jours que je prends après les pâturages et fourrages estivaux que je réalise avec mon père, ému que ce soit peut être la dernière fois que je vienne filer un coup de main. La rentrée est rude. Je retrouve Selena, et là, je dois bossais à fond pour être au niveau.
Juin 1997: Fin de l’apprentissage. Je suis auror. Des années à bosser comme un dingue, à me frotter au monde du crime magique. Il y a eu un peu de vie personnelle en dehors, mais pas tant. Quelques copines, mais rien de sérieux. J’évite de m’intéresser de trop aux collègues, car j’apprends vite que ça complexifierait tout et beaucoup sont touchés dans leur corps ou dans leur âme, voire les deux. Le métier me plaît. Pas tellement de paperasse, et beaucoup de terrain. Sensible aux autres depuis toujours, je comprends que mon principal talent n’est pas tant à trouver des indices qu’à faire parler les gens. Je vois ce que le travail a de plus dur, rapidement. Les pertes subies par les victimes des mages noirs ou des criminels de tout poil.
Octobre 1998: Le drame qui lance ma carrière et celle de Selena. Avec notre chef d’équipe, nous sommes quelques uns à avoir fait le déplacement dans un petit village paumé du Larzac, où sévit un monstre. Les corps sont dispersés de la plus sanglante des façons et l’implication d’un mage noir, adepte de rituels interdits, est évidente. Le combat est terrible, surtout quand on se rend compte que l’homme n’a pas provoqué la catastrophe par la magie seulement, mais avec l’aide d’une Manticore. Nos compagnons tombent, blessés, mutilés ou tués. Nous en réchappons de justesse avec Selena, complémentaires et intrépides, désespérés. Je crois un moment qu’on va mourir, dans une courte accalmie. Je l’embrasse. Lui dis que j’en rêvais depuis longtemps, malgré les autres, malgré la distance. Nous en réchappons, mais des semaines de convalescence nous séparent à nouveau. En sortant, j’apprends que Selena va se marier avec un autre.            
Avril 2000: Tout est redevenu comme avant. Jouissant de notre nouvelle notoriété, on nous confie plus d’affaires et plus de travail. Je commence malgré moi à me montrer plus incisif, plus tranchant avec ceux que l’on doit arrêter ou questionner. Je ne laisse plus rien passer, et fait naître une réputation  de tête brûlée, peu à cheval sur les règlements. On commence à parler de témoins brusqués, et d’aveux arrachés de force. Ca passe, tant que les résultats sont là et que personne ne questionne rien. La veille du mariage, Selena vient me voir. Me demande de venir. M’y prie. Elle va faire une bêtise, dans sa détresse. Je le vois dans ses yeux. Mais non. Je ne succombe pas. Elle va en épouser un autre. Le soir même, je leur adresse mes plus ironies félicitations, amusant la galerie ou choquant un rien alentours, mais on me passe le trait d’esprit. Je me noie dans l’alcool de qualité, jusqu’à ce qu’une demoiselle d’honneur vienne me voir et me fasse du gringue. Je prends ce qu’elle me donne, mais ça ne me suffit pas.      
Février 2006: Les enquêtes continuent. Le travail aussi. Selena n’est pas heureuse. Moi non plus. Je ne me case pas, même si j’en ai l’occasion. Selena divorce. Ca ne me surprend pas. Elle mérite mieux que l’autre pâle type. Mais mieux, ce n’est pas moi. Mes congés à la ferme familiale me permettent de décompresser un rien. Mais tout devient plus dur. Moi y compris. Devenu au fil des années Legilimens de talent, je dénoue les intrigues et les complots, mais la noirceur des gens finit par me coller à la peau, par me changer. Les choses dégénèrent plusieurs fois, toujours dans le cadre de la loi, mais avec un excès de zèle qui continue de nourrir les histoires de bureau. De plus en plus souvent, je bois un coup avant de rentrer dans mon appartement. Pilier de comptoir, comme beaucoup de flics de par le monde. Parfois avec Selena, le plus souvent avec des inconnues. Quelques amis aussi. Nous arrêtons un réseau de trafics d’enfants, supposés nourrir de puissants rituels de magie noire. L’intervention nous met, comme des années plus tôt, sur la corde raide. Des gens meurent. Pas de pitié pour les salopards. Mais Selena est en danger et je m’interpose. Visage lacéré, corps démoli, je suis infecté par une potion lancée sur moi qui m’amène des heures durant aux portes de la folie sous le coup de la douleur, mais je survis au prix d’une nouvelle convalescence. Je manque de crever, mais j’en ressors plus dur. Plus conscient que les années filent vite, et que je ne pourrais pas courir après les méchants tout au long de mon existence à moins d’y laisser la vie.
Mars 2007: Nouvelle mission. Atypique. Le ministère envoie deux aurors décorés pour aller jeter un œil en Angleterre. Cela fait des années que le gouvernement se méfie. La rumeur fait même état de plans pour aider la résistance et combattre les ténèbres aux portes du pays. Mais le gouvernement est lui-même gangréné par ces mêmes idées, chez certains de ses représentants. Le Bureau prend donc une initiative, sous couvert d’une mission diplomatique. Selena et moi pour protéger l'ambassadeur en Grande Bretagne. De nouveau plongés dans la tourmente. Mais ensemble. Et même si nous n’avons jamais partagé notre vie, nous pouvons au moins partager notre devoir.  Je lui fais confiance jusqu’à remettre ma vie entre ses mains ; cette mission est importante et je ne me défilerais pas, même si plonger dans autant de ténèbres m’effraie pour elle comme pour moi.                                                                                                                          


Dernière édition par Philippe Raulne le Ven 8 Mai - 10:52, édité 2 fois
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biographie
So Close
20/04/1973


Je sens le poison dont je fus aspergé pénétrer les pores de ma peau, s’insinuer en moi. Tout autour autour de la civière magique sur laquelle on m’a posé. Je vois les lumières de l’hôpital danser au-dessus de moi et la vision de Selena qui, inquiète et le visage moucheté de sang, demander aux médecins si je vais m’en sortir. Je ne peux pas parler. Je ne peux rien dire. La substance s’infiltre en moi et me possède, irradie mes veines du plus brûlant des venins. J’essaie de rester calme, immobile… Impossible. Je me crispe, veines gonflées et migraine à mourir, du sang coule de mes oreilles, de mon nez. Des spasmes incontrôlables m’agitent et me secouent ; en panique, les médecins doivent m’attacher magiquement tant les tremblements sont puissants ; on a peur des coups que je donne, des ruades que je produis. Je ne distingue plus vraiment les sons ni la raison profonde de l’agitation autour de moi. J’ai envie de hurler, mais rien ne vient. Les yeux s’injectent de sang, deviennent douloureux. Je gronde et feule, comme un animal que l’on étouffe, incapable de produire un bruit qui soit parfaitement intelligible. Je me sens transpirer abondamment, et tout mon corps n’est plus que douleur à force de ruer sur le brancard. Je me sens mourir… et c’est une sensation terrible, le sentiment d’être devant un précipice avec la terre sous ses pieds qui se dérobe. Tout palpite en soi, les souvenirs, les sensations et les sentiments.

On m’injecte une solution étoilée et mon corps se détend d’un coup. Mes paupières sont lourdes, et je peine à rester éveillé même en luttant. Je ne veux pas mourir comme ça, je ne veux pas mourir maintenant. Il me reste des choses à faire…

Je sombre dans l’inconscience.

Je revois mes jeunes années. A la ferme magique des Raulne. Les Abraxans dont la nourriture et la boisson m’assomment de vapeur éthylique, de l’odeur adorée du fourrage, de l’alambic paternel, et de celui tellement honnis des étrons des magiques créatures. Je me rappelle des amis du village, de ces moldus inconscients de ce que j’étais et qui s’en fichaient. De ces guerres du passé que l’on jouait, bâtons en main et chapeaux vissés sur la tête. Je me souviens des fêtes de famille, dans la cour du corps de ferme, des grandes tablées, et de la viande rôtie. Il y avait beaucoup de bonheur à grandir à la ferme. Beaucoup d’indépendance à prendre et de choses à savoir. J’avais aimé, cette période-là. Si heureuse, si innocente. Jusqu’à cette petite fille de bourgeois qui jouait avec moi, à flanc de dune. Je n’avais jamais eu d’amis comme elle, si vive d’esprit, si neuve de tout, comme une poupée immaculée rangée dans un coin, que l’on ne sortait que lorsque venait l’heure du paraître et des ronds de jambe. Je me souvenais de ces balades en forêt, de ces jeux d’enfant. De ces premières lettres, dont la rédaction approximative faisait pourtant le bonheur de ma mère, si fière à l’idée que je sois capable de produire quelque chose de mon imagination, de mon esprit, et pas que de mes mains… Mais la petite n’avait plus répondu, jusqu’à Beauxbâtons.

L’école, c’était quelque chose. Elle était bien trop lisse pour moi, trop rigide. Ca m’a convenu le temps de grandir, mais très vite, au fil des premières années qui passaient, je me retrouvais à m’entourer des amis qui ne me faisaient pas forcément grandir, mais avec qui je riais tant et tant qu’il était difficile de s’arrêter. Ca m’a valu quelques punitions, somme toute. Mais rien de grave. Il faut faire ses premières armes. Forcément, mes origines modestes m’ont valu quelques emmerdes, avec des gamins plus âgés, de la haute. Comme Selena… mais en moins gentils. Encore qu’on ne se parlait plus trop, à l’époque.


On me transporte, je crois. Je n’ai pas la force d’ouvrir les yeux. Je me sens nu ; je le suis sûrement. Recouvert d’un voile, ou d’un tissu très léger. Mon corps me semble morcelé, marqué par les plaies qui le découpent. Je respire. Je le sens. Je le sais. Je n’ai pas la force de plus.

Je retrouve les ondes d’un passé révolu. Des premiers baisers, des premiers émois amoureux. Cœur adolescent sensible, depuis toujours, à ceux qui l’entourent. On me dit empathique. Je ne comprends pas tellement ce dont il s’agit, mais je le vis. Je me sens proche des gens, même de ceux que je détestais. Je les comprends, le plus souvent. Je sais lire leur visage, leur regard. Je sais distinguer leurs émotions, et je les ressens comme en écho. Ca rend la distance avec Selena moins difficile, et l’amitié très forte avec les copains de classe. Les inimitiés ne sont pas atténuées. Quelques bagarres ;: je ne supporte pas que l’on parle de mes origines en termes péjoratifs pour les gamins mieux nés. Je me rappelle d’une fête de fin d’année. Pas le courage d’aller voir Selena, alors c’est avec une fille de ma maison que je termine. Ma première fois. Ce n’est jamais à la hauteur de ce qu’on espère, mais c’était quand même très bien. Je me donne plus à fond pour mon équipe de course d’obstacles magiques que pour mes cours, sans être naturellement doué j’ai des facilités dans certaines matières, qui me permettent de reporter mon travail sur d’autres où rétif et en peine, je ne passe que de justesse. Les courses me font le plus grand bien. Pas réfléchir et agir, aller vite et fort, encaisser les coups, les mauvais sorts. On brille par notre effort physique, nos réflexes et nos connaissances, et je prends beaucoup de plaisir, même dans la défaite. C’est aussi quand on se combat avec Selena que je me rends compte du fossé fictif qui nous a séparés, la faute à ses parents qui ont interrompu sans rien dire une correspondance fournie.

La rééducation commence, après des semaines alité. Je dois réapprendre à marcher. Réapprendre à manger. Je dois bouger. Je vais plus vite que la musique, comme toujours. J’ai subi profondément dans mes chairs les contrecoups des sorts et du poison utilisé par les trafiquants d’enfants que nous avons empêché de nuire, mais me voilà à tout réapprendre. Les potions m’aident. La magie aussi. Mais je me réendurcis physiquement. A la dure. Des heures et des heures par jour. Mes bras tremblent quand ils me portent, je transpire comme jamais quand je cours, enfin, mais mes genoux me font souffrir. Je renverse les obstacles, car je ne peux pas me permettre d’arrêter. Qu’est ce que je ferais, si ce n’était pas courir après les méchants ?


Les aurors. C’est là que je me révèle à ce que je suis. C’est là que tout prend son sens. Des entraînements aux privations, en passant par le frisson du danger. Il y a beaucoup de choses à savoir d’abord, à maîtriser. Rentrer ne fait pas tout. Sans surprise, c’était la connaissance des lois et règlements qui me posait le plus de problèmes. Ce n’était pas tant que j’étais un rebelle qui allait à l’encontre de toute forme de discipline, loin de là, mais c’était simplement que je ne pouvais pas me targuer d’avoir la passion des règles ; je parais toujours au plus simple, au plus rapide. Mais notre boss aime mon esprit direct, frontal, ma capacité à me mettre en danger pour les collègues ou simplement ma façon d’être avec les témoins et les prévenus. Il m’apprend tous les rouages et au fil des ans, je parfais ma méthode. C’est moi qui m’occupe des interrogatoires, car les legilimens ne sont pas forcés d’entrer de force dans l’esprit d’un type pour connaître ses pensées. On finit par bosser. Equipe de quatre. Tout se passe bien. Jusqu’à la manticore qui me fout des cauchemars même pendant ma convalescence, des années après. La bête avait dessoudé un village, avec le mage noir qui la contrôlait. On a réussi à tenir bon, avec Selena, alors que les uns après les autres nous succombions à l’horreur. Les hommes meurent mais nous parvenons à tenir bon. Ensemble. Haletants, couverts de sang, je l’embrasse, lui dis qu’on va réussir, qu’on va survivre. Notre duo continuera bien après. Un verre en rentrant du boulot. Ces moments où je me dis qu’il se passe quelque chose… Mais non, rien si ce n’est son mariage. Je n’ai aucun regret d’avoir fini avec sa cousine, ce soir là. Franchement, il me restait quoi, à part le regret d’avoir jamais rien fait pour que ce soit moi qui l’épouse ? Pourquoi, d’ailleurs ? Je me rappelais des années de mise à l’écart. Fichu caractère qu’elle avait. Qu’elle a toujours. Et puis, y’a nos familles. La sienne, surtout. Toujours tout fait pour l’attirer ailleurs qu’avec son prolétaire de collègue, n’est-ce pas ? Et elle-même, enfin. Elle méritait mieux. Et elle avait envie de mieux. J’avais vu la faiblesse dans ses yeux, reflets des miens. Mais ça n’avait pas suffi. Alors il avait fallu endurer son mariage. Puis le travail. Encore et encore. Elle divorce, l’espoir renaît ? Rien ne change. Je continue à trouver de temps en temps une nana qui me supporte un peu, puis elle se barre. Je suis sûr qu’elle fait pareil, enfin, avec des mecs.

Rien, jusqu’au trafic de gamins moldus. Des disparitions anodines, qui finissent par éveiller l’intérêt du bureau. Des moldus qui disparaissent sans laisser une trace, à tel point qu’on pense qu’un ou plusieurs sorciers sont impliqués. On les retrouve. On retrouve les gosses. Mais ça tourne mal, à nouveau. La règle des dix ans ? C’est de la merde, mais quand même, quand on fait ce boulot on s’attend à ce que le retour de bâton soit aussi régulier que violent. On en élimine plusieurs, avec le reste de l’équipe. Mais ils sont trop nombreux. On est encore en grave danger, et je prends plusieurs sorts pour elle, et une solution magique qui me met ad patres pour des mois.


Je finis par reprendre mes fonctions. Il est l’heure de partir pour une nouvelle mission. L’Angleterre, maintenant. Ce nid de mages noirs et de salopards de toutes sortes. Protection d'officiel, c'est rare. Regard échangé avec Selena. Nous allons passer tout notre temps ensemble, mais à la moindre incartade, ce sera la mort. Persuadé que je n’en suis pas capable, j’aurais bien décliné la mission, mais le feu qui brûle dans ses yeux m’en dissuade. Et puis, même si je suis une brute, j’ai une certaine forme d’honneur. Je n’aurais pas pu me regarder dans la glace si je n’étais pas allé défendre mes convictions, ni les arrières de Selena. Je me serais senti arraché, si elle serait partie sans moi. Garde du corps, alors. Mission protection de l'ambassadeur.

L’ordre est signé. Les papiers d’identité sont donnés. Dernier regard avant de quitter le bureau du chef. Ensemble, quoiqu’il arrive, c’est à la vie à la mort.




Dernière édition par Philippe Raulne le Mer 6 Mai - 19:43, édité 4 fois
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Heeeey bienvenue ici So Close - Philippe Raulne 422440023 So Close - Philippe Raulne 422440023 c'est tout vide mais de ce que j'ai lu sur le discord ça promet du lourd So Close - Philippe Raulne 941336645 So Close - Philippe Raulne 941336645 hâte de pouvoir lire et bon courage pour la rédaction So Close - Philippe Raulne 736882016
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Merci à toi !

Oui j'ai envoyé un atout charme en reconnaissance So Close - Philippe Raulne 422440023 So Close - Philippe Raulne 422440023

J'essaie de faire tout ça rapidement :)
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tom ce bg So Close - Philippe Raulne 422440023
bienvenuuuue So Close - Philippe Raulne 736882016 So Close - Philippe Raulne 736882016
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Merci m'dame!

Venant de la divine Freida, ça fait plaisir So Close - Philippe Raulne 1029237966
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MAIS TOM HARDY OMG DRAMAAAA DRAMAAAA
Bienvenue ici, de ce que j'ai vu passer sur Discord, ça promet ça !
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Merci beaucoup mademoiselle, vous êtes vous même toute jolie ! angel

Elle vous a vendu du rêve Séléna, on va essayer de pas vous décevoir !
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Bienvenue !!

On apprécie voir Tom sur le forum DRAMAAAA 

Hâte de voir ce que ça va donner !
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Merci m'sieur Simon :)
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