♛ Warmest Place

Les rayons du soleil viennent lui chatouiller le visage et il se met à grogner même si c’est une façon assez agréable de sortir de son sommeil en fin de compte. Ce n’est pas de la faute du soleil si Terry est un gros dormeur pas vraiment du matin. Il aurait voulu dormir un peu plus mais même si il ne travaille pas ce jour-là mais il a tout de même du pain sur la planche et donc pas bien de temps pour une grasse mat. Ce n’est pas pour autant qu’il sort de son lit. A la place il préfère prolonger la farniente et se retourne. Il peut alors enlacer le petit corps qui dort paisiblement à côté de lui, enfouir son visage dans ses longs cheveux blonds et dormir encore quelques minutes de plus. Le soleil dans le dos, la chaleur de sa peau sur la sienne, baigné dans l’odeur de son shampooing, il ne faut rien de plus à Terry pour être bien. Ce sont ce genre de petits riens qu’il apprécie par dessus tout. Se réveiller à ses côtés est un petit bonheur de tous les jours, de ce qui lui font dire qu’il fait parti des chanceux. Comment voir les choses autrement ? Dans ce monde qui part dans tous les sens, être avec Hazel est comme un retour à la normalité. Ils sont amoureux, ils ont emménagé ensemble, ils ont plein de projets à deux. Retaper la maison, se faire un potager dans le jardin, partir en vacances en Écosse et tant d’autres choses. La vie quoi, celle loin des problèmes de leur temps même si, bien entendu, dès qu’ils quittent leur havre de paix, ils sont confrontés aux noirceurs de ce monde, comme tout le monde.

Mais là, tout de suite, alors qu’il somnole dans ce lit douillet accompagné de la plus belle des femmes, toute idée négative est bien loin des pensées de Terry. Il est si bien qu’il se rendort en un instant et se met à rêver encore à moitié de trucs qui n’ont vraiment ni queue ni tête. Une histoire de maison où il manque des murs ce qui aurait pu être emmerdant si il n’avait pas, à la place, suspendu du lierre à foison qui formait des murs végétaux à la place. Isolation garantie et en plus c’était stylé, idée de génie en somme. Il était content du résultat d’ailleurs. Bref, n’importe quoi, un mélange des travaux de la maison et de jardin arrangé à la sauce de son inconscient. Sauf qu’en songe comme dans la vraie vie, il ferait mieux de laisser faire sa copine pour tout ce qui est végétal, les dites plantes auraient largement plus de chance de survie.

C’est quand Hazel se met à bouger qu’il se réveille vraiment. Un petit sourire se peint alors sur son visage et sa voix se révèle enrouée lorsqu’il lui glisse un : « Bonjour vous. » à l’oreille, la serrant au passage un peu plus contre lui, gardant les yeux fermés. Oui, Hazel est son doudou géant, ou tout du moins ça y ressemble grandement à le voir faire. Ils restent comme ça quelques instants, le temps pour Terry de se rendormir et de se réveiller encore, n’entendant qu’à moitié ce que peut lui dire sa copine. Oui, comme je disais, il n’est pas du matin et la blondinette le sait bien d’ailleurs. Depuis le temps, elle le connaît par cœur. Elle pourrait s’en énerver parfois mais Hazel n’est que douceur et patience. Heureusement d’ailleurs, sinon la pauvre ferait des crises de nerfs tous les matins et Terry préfère largement ce genre de réveil à deux à l’heure. Pour lui, il n’y a pas meilleure manière de commencer la journée.

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Elle rêve. Sagement. Sûrement. Mais elle rêve. A ces petites choses du quotidien qui la rendent si heureuse. A ce cocon qu'elle s'est construit dans les bras de l'homme qu'elle aime. Pourtant rien ne les prédestinés à finir ensemble. Lui, le garçon au groupe d'amis bien soudé. De toute évidence amoureux d'une autre. Elle, la rêveuse solitaire. De toute évidence observatrice mais pas pièce maîtresse de ce genre d'histoire. Elle aime le romantisme mais le vivre est une tout autre chose. Puis, la vie continue. Les gens évoluent et voilà que les surprises surviennent sans même que l'ont s'y attende. C'est le principe d'une surprise me diriez-vous. C'est vrai. Une conversation. Un sourire. Un baiser volé. Et voilà que Terry et Hazel ne forme à présent plus qu'un. Ses lippes rosées s'étirent en un doux rictus. Son rêve s'achève et c'est une réalité toute aussi plaisante qui l'attend dans ce lit.

Au milieu des draps qui sentent bons le lilas elle s'étirent. Du moins elle essaie. Les bras de Terry l'en empêche bien évidemment. Depuis leur première nuit il a cette habitude, qu'elle apprécie énormément elle doit l'avouer, de la prendre pour une peluche géante. Plus il la serre contre lui, mieux il a l'air de dormir, ce qui suffit au bonheur d'Hazel. La blonde n'est pas une femme difficile. Au contraire, elle se demande parfois pourquoi elle a été catapulté dans un monde aussi effroyable que celui de la sorcellerie, alors qu'elle aurait pu vivre parmi les moldus sans aucun problème. Elle aurait été fleuriste dans une charmante petite ville de campagne anglaise. Un de ces villages que l'on voit dans tout bon téléfilm gnangnan et sa vie aurait été parfaite ainsi.

Elle ne peut s'empêcher de glousser en pensant à cette vie qu'elle ne pourra jamais vivre. Une image d'une Hazel au milieu des fleurs, panier pendant au bout du bras, un air niais sur le visage. Oui. Voilà ce qu'elle serait devenue. Mais elle le sait, Terry n'aurait pas vraiment aimé cette vie. Ou du moins juste les trois premiers mois. Alors qu'elle papillonne doucement des paupières la voix rauque et encore endormie de Terry se glisse au creux de son oreille. Bonjour vous. glousse-t-elle. Certaine que le temps d'avoir prononcée ces deux mots Terry est repartie dans les bras de Morphée. Alors elle prend le temps. Doucement elle caresse son bras du bout des doigts pour ne pas trop le brusquer. Est-ce que tu veux un café pour te réveiller ? propose-t-elle. Une minute sans réponse... Elle réitère sa question sans énervement. Tout en douceur. Chéri... Est-ce que tu veux que je te fasses une tasse de café ? chuchote-t-elle tout en se retournant pour lui faire face en embrassant le bout de son nez. Oh non, décidement Terry n'est pas du matin... Mais par merlin, ce qu'il est beau !

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Il aurait aimé être de ces personnes qui se lèvent en un rien de temps et qui dévore le jour avec entrain et détermination. Après tout, il paraît que l’avenir appartient à ceux qui se lève tôt. Il ne sait pas d’où sort cette expression qui ne fait vraiment aucun sens, en tous cas pour Terry. Heureusement pour lui, le présent lui suffit amplement. Ce présent à côté d’elle, cet instant de bonheur qu’il voudrait voir se prolonger à jamais, loin de tout, loin de tous. Bon… Il est vrai que là tout de suite maintenant, il n’en profite pas vraiment. A vrai dire, il a tout juste le temps d’entendre le « Bonjour vous. » que glisse Hazel en réponse au sien, d’esquisser un sourire et de sombrer à nouveau à la surface des eaux formées par ses songes. Mais promis, il en profitera pleinement d’ici quelques minutes, quand il aura définitivement émergé du brouillard dans lequel se trouve son cerveau. Pendant ce temps la pauvre Hazel tente vainement de communiquer avec ce gros zombie qu’est Terry. « Est-ce que tu veux un café pour te réveiller ? » Lui ne l’entend pas bien plus que le salut amusé qu’elle lui a offert quelques instants plus tôt. Ou plutôt il l’entend de loin mais son cerveau ne dessine que les contours de ses mots sans en former les détails. La pauvre blondinette prend son mal en patience et finit par se retourner vers lui. Son mouvement le fait hausser un sourcil et se concentrer sur sa question qu’elle doit réitérer. « Chéri... Est-ce que tu veux que je te fasses une tasse de café ? » Sur ce elle embrasse le bout de son nez ce qui provoque le petit miracle de lui faire ouvrir les yeux, ou plutôt entrouvrir. Il sourit alors tout en hochant de la tête, l’air endormi mais cette fois bel et bien réveillé.  Il n’y a qu’elle pour le réveiller avec autant de douceur et avec un tel argument, pour ça et pour le café, il lui dit un petit : « Merci. » encore une fois enroué. L’idée même de boire un bon café brûlant a cet effet sur lui, il en sentirait presque l’odeur par avance et il adore l’odeur du café.

Il regarde cette magnifique femme aux cheveux blond embrouillés, ses grands yeux bleu qui le regardent et ses lèvres rosées. Même au réveil, Hazel est magnifique. Terry a cette réflexion lorsqu’il replace délicatement l’une de ses mèches de cheveux alors qu’il tente un petit quelque chose pour faire durer ce petit bonheur. « On pourrait rester là toute la journée, ça serait pas si mal. » Ca serait même parfait et beaucoup moins éreintant que de retaper ce qu’ils comptent utiliser comme salon. La maison de leur rêve est une vaste entreprise bien qu’elle soit petite de par la taille. Elle se compose de deux chambres, un salon avec assez de place pour accueillir les livres et le piano de Terry, un atelier pour Hazel et toutes ses plantes, un jolie cuisine et une petite salle de bain. Et à l’extérieur un petit jardin qu’Hazel a déjà commencé à sculpter de pépite à petit joyaux de verdure. Ils ont des idées plein la tête et de l’huile de coude pour leur donner réalité, ce qui est nécessaire vu la tonne de boulot qu’ils vont devoir faire pour y arriver. C’est là qu’être des sorciers a vraiment une plus-value non négligeable. Mais tout de même, Terry sait qu’il faut qu’ils sortent de ce lit et qu’ils se préparent doucement mais sûrement pour s’y mettre. Alors il dépose un baiser sur le front de sa belle et lance avec une voix qui a un peu plus d’entrain que précédemment. « Allez c’est bon je suis réveillé ! » Il ne bouge pas pour autant, clairement, la véritable impulsion doit venir de la jeune femme sinon ils resteront là un moment. Oui, Terry Boot n’a vraiment que de la gueule.

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Lorsqu'elle était petite, Hazel aimait beaucoup écouter les histoires d'amour que pouvait lui raconter sa mère. Des histoires douces, pleine de miracles et de vérités. Des leçons de vie bien ancrées en elle et qui ont fait d'elle ce qu'elle est aujourd'hui. Une douceur. Un bonbon légèrement sucré. Un ange parmi les sorciers. Souvent celle-ci lui répété ceci "Beaucoup de garçons t'apporteront des fleurs. Mais un jour, tu rencontreras celui qui saura quelle est ta fleur préférée, ta chanson préférée, ton bonbon préféré. Et même s'il est trop pauvre pour te les offrir, cela n'aura aucune importance parce qu'il aura pris le temps de te connaître comme personne. Il sera le seul à gagner ton coeur.". Il y a quelques années encore la jolie blonde n'aurait pas compris le vrai sens de ces mots. Il y a quelques années encore elle n'avait jamais connu l'amour. Il y a quelques année encore elle n'avait pas le petit ami le plus extraordinaire qui soit. Terrence Boot.

La belle adorait passer des heures à le regarder lire ou jouer du piano. Elle adorait travailler à ses côtés afin de retaper leur petite maisonnette. Leur morceau de paradis comme elle aimait l’appeler. Leur "chez nous". Car c'était la première fois qu'ils avaient ce que l"on pouvait nommer un "chez nous". Elle adorait toute ces petites choses que pouvait leur offrir la vie, tout simplement et il ne lui en fallait pas plus pour suffire à son bonheur, Terry en était bien conscient et sur ce point ils étaient d'accord... Les choses les plus simples étaient sans aucun doute les meilleures. Les plus simples comme l'instant qu'ils étaient entrain de vivre à ce moment. Un réveil tout doux, bercer par le chant des oiseaux. Un rayon de soleil filtrant à travers la fenêtre pour venir lécher doucement leur peau d'un petit brin de chaleur. Deux corps qui s’enserre l'un contre l'autre. Des sourires furtifs mais sincères. Des mots échanger sur les banalités du quotidien. Un amour simple mais vrai.

Ils avaient eut une chance inouïe de s'être trouvés tous les deux et elle n'était pas prête à quitter ce cocon qu'ils s'étaient construit. Doucement, surement, elle tente de réveiller l'homme qui partage sa vie. Non sans mal, comme chaque matin. Mais ils ont énormément de travail ces derniers temps avec les rénovations de la maison. La magie aide bien plus qu'il n'en faut mais elle n'est pas un recourt à tout malheureusement. L'huile de coude se joint aux baguettes afin de faire de la vieille maisonnette un havre de paix. Alors qu'elle tente de communiquer avec Terry, Hazel sourit. Il est rare de la voir sans un sourire sur les lèvres d'ailleurs. Elle passe lentement ses doigts dans les cheveux de son homme alors qu'il lui confirme vouloir d'un café avec un petit : Merci.. Pourtant elle ne bouge pas, bien trop occupée à se dire combien Terrence est beau. Parce qu'il est beau, même les yeux à moitié ouverts et les cheveux mal coiffés. Terrence est beau oui, surtout lorsqu'il la regarde ainsi.

On pourrait rester là toute la journée, ça serait pas si mal. dit-il alors que les joues d'Hazel se tintent de rose. L'idée n'est pas mauvaise et elle se laisserait volontiers tenter, après tout ils le mériteraient bien... Si ils n'avaient pas encore tout ce travail à accomplir bien évidemment. Un rire cristallin franchit la barrière de ses lèvres tandis qu'elle dépose, cette fois un baisser sur son front. Je dois avouer que c'est plutôt tentant... Mais dans ce cas là notre petite maison ne risque pas de retrouver sa splendeur d'antan tu ne penses pas ? dit-elle taquine. Pourtant rester dans les bras du beau brun est un meilleur plan. Sagement elle songe doucement à ses plantes et au jardinage qui l'attend encore dehors. Ça la motive déjà plus que de poncer les portes c'est certain. Allez c’est bon je suis réveillé ! dit-il avec plus d'entrain cette fois. Elle pouffe de rire et hoche cette fois la tête. Si elle ne se décide pas ils risquent de ne jamais se lever.

Après une brève hésitation la belle se penche pour déposer un baiser sur les lèvres du brun. Elle profite un court instant de ce moment pour se donner du courage et pousse d'un geste la couette qui la couvre et qui lui donne déjà trop chaud. D'un bond énergique elle sort du lit et offre son plus beau sourire à Terry. Je vais nous faire deux bonnes tasses de café et sortir les cookies que j'ai fait hier... Peut-être que l'odeur d'un bon petit déjeuner t'aidera à te réveiller et pour de vrai cette fois dit-elle avec un air taquin. Il n'y a pas à dire... Cette vie est parfaite.

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Rester à larver dans son lit toute la journée, ça fait bien longtemps que Terry n’a pas fait ça. Avant il aurait pu le faire facilement, armé de bouquins en tout genre et d’un bon litre de thé. D’ailleurs il adore s’octroyer des moments de ce genre : hors du temps, hors du monde des sorciers, loin de tout, perdu dans un univers fait d’aventures, de romances, d’intrigues ou de science fiction à la moldue. Les voyages de l’imaginaire sont de loin ses préférés et il peut facilement s’y adonner du matin au soir confortablement installé dans son lit ou dans un fauteuil ou même dans un parc. Peu lui importe, il n’existe alors pour lui que ces pages blanches gribouillées de noir qui défilent les unes après les autres. Mais il faut dire qu’une journée pluvieuse lui donne moins mauvaise conscience pour passer en mode « off » comme ça et ce jour là, pas de chance, il fait beau comme tout. Terry tente tout de même de convaincre sa chérie mais elle est bien plus raisonnable que lui. « Je dois avouer que c'est plutôt tentant... Mais dans ce cas là notre petite maison ne risque pas de retrouver sa splendeur d'antan tu ne penses pas ? » Raisonnable et pleine de bons arguments, on ne peut pas lutter contre Hazel qui, de surcroît, dit les choses de telle manière que la contredire nous ferait passer pour une personne sans cœur. Peut être que c’est parce que le sien est débordant de douceur et d’attention. Bien entendu, il ne peut passer que pour un con après ça. « On pourrait laisser ce problème à la Hazel et le Terry de demain je pense, ils nous en voudront pas. » Il la prend dans ses bras pour lui montrer à quel point ils sont bien là tous les deux, et aussi parce que bon… Hazel est son doudou, oui.

Il a un semblant de motivation mais, comme prévu, c’est bien la jeune femme qui leur donne l’élan initial. Le démarrage de la journée est annoncée lorsqu’elle finit par l’embrasser avant de faire voler la couette et de s’extirper hors de ses bras, annonçant le plan d’action. Oui, ici, c’est madame qui décide et ça convient très bien à Terry qui s’étire de tout son long dans leur lit pendant qu’Hazel parle. « Je vais nous faire deux bonnes tasses de café et sortir les cookies que j'ai fait hier... Peut-être que l'odeur d'un bon petit déjeuner t'aidera à te réveiller et pour de vrai cette fois » Elle est tout sourire et lui ne peut s’empêcher de sourire en retour. Hazel a cet effet sur lui, elle est comme un rayon de soleil permanent dans sa vie. Pourtant il n’est pas de nature particulièrement enjouée ni très légère d’ailleurs. Il a toujours pris les choses à cœur voir avec un certain esprit de compétition appris dès son plus jeune âge par un père autoritaire et violent, le tout ne faisant pas une très bonne mixture. Il a eu une enfance grise, et si ses premières années à Poudlard lui ont appris ce qu’était le véritable bonheur, Terry a longtemps pensé ne plus le trouver un jour. Puis ils se sont rencontrés, ou plutôt rencontrés à nouveau, car ils se connaissent depuis bien longtemps. Hazel lui a alors offert tout ce qu’il cherchait. La romance de ses livres qu’il a dévoré en pensant pourtant à Padma, il a l’impression de la vivre en compagnie de la blonde. C’est simple et non romanesque pourtant, sans fioriture ou suspens, mais c’est un parfait cocon de bien être. Du café et des cookies en sa compagnie, il ne lui faut rien de plus pour arborer ce sourire. « Devant tant d’arguments, je n’ai pas d’autre choix que de me lever ! » Il s’étire à nouveau et roule hors du lit (ouais il roule euké han). Terry étant un gars qui croit dans le partage des tâches, il prend le temps de faire le lit et d’ouvrir en grand les rideaux. Il se dit alors que ce sera une journée magnifique même si ils ne restent pas au lit en fin de compte.

Il rejoint Hazel dans la petite cuisine et s’assoit à la table qu’ils se sont amusé à poncer et à repeindre quelques semaines plus tôt. Celle-ci arbore maintenant de magnifiques couleurs dessinant des fleurs qui se mettent parfois à gigoter et qui suivent les saisons dû au soupçon de sort qu’ils ont ajouté à leur œuvre commune. Sur cette table se trouve déjà une assiette de cookies que Terry regarde déjà avec envie. « Comment ça se fait que j’ai pas vu ca hier ? » Il en attrape un et croque dedans avec appétit avant de s’exclamer : « C'est un délice chérie ! Je sais pas ce que tu mets dedans mais c'est trop bon ! ». Il faut dire qu’Hazel fait les meilleurs cookies de l’univers, et ceci est déclaré en toute objectivité bien entendu !