BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 corsan ⊹ you'll never walk alone

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susan bones
At the end of a storm, There's a golden sky And the sweet silver song of a lark, Walk on through the wind, Walk on through the rain Though your dreams be tossed and blown, Walk on, walk on With hope in your heart And you'll never walk alone.
Il y a des dates, comme ça, qui ont du mal à passer.

Aujourd'hui est l'une d'entre elles. Le trois mars.

Dans vingt-cinq jours, ce sera son anniversaire, et le vingt-huit mars, il aura vingt-huit ans. Vingt-huit ans de vie, avec une bonne partie de cette dernière passée à la belle étoile, à se battre pour un futur meilleur. Vingt-huit ans de vie, de colère, de l'impression de ne pas être à sa place nulle part, vingt-huit ans de fierté, de crises, de jalousie, d'arrogance et de talent. Il ignore encore si Anthony et Michael ont prévu de faire quoique ce soit: certainement pas. Peut-être qu'ils chopperont un gâteau au chocolat dans un magasin moldu, ou que Susan en amènera un, et qu'ils passeront la soirée à boire des bières en racontant des conneries, comme la plupart des soirs.

Le trois mars, c'est différent du vingt-huit. C'est un autre anniversaire, sauf qu'il n'y a personne pour le célébrer. Katie est morte depuis quelques années maintenant. Elle ne reviendra pas, et il ne doute pas que beaucoup de personnes ont oublié qu'aujourd'hui, elle aurait vingt-huit ans.
Cormac, lui, n'a pas oublié. Il n'a pas oublié parce qu'il se souvient que, l'année de ses seize ans, il l'a amenée à Hogsmeade. Il avait eu de la chance: le week-end de sortie arrivait le jour précis de l'anniversaire de sa copine! C'était avant la guerre, avant la disparition de Harry, et juste après que les jumeaux aient quitté Hogwarts. Il était encore un gamin, fou amoureux d'une de ses seules amies, et il l'avait emmenée chez Madam Puddifoot avant de lui offrir un petit cadeau d'anniversaire: un collier doré, finement ouvragé, avec un balai en pendentif. Rien de très onéreux, ou de manifestement précieux, mais le cadeau avait arraché à Katie un énorme sourire surpris et fondamentalement heureux (Cormac s'était longtemps demandé si elle avait été surprise qu'il ait été capable de lui offrir un cadeau de substance).
Elle avait porté le collier chaque jour après ça, même après leur séparation, même quand ils n'étaient que amis. Même le jour de sa mort.

Une autre date qui a du mal à passer, ça. Une date en novembre partagée avec la disparition de plein d'autres sorciers lors de la chute de Wolverhampton. Mais Cormac s'en fiche des autres sorciers. Enfin pas vraiment, mais par rapport à Katie Bell, il s'en fiche.

Il a passé la journée dans une humeur maussade, exécutant ses gestes sans vraiment y penser, remplissant ses devoirs aux camps, faisant l'inventaire des herbes magiques qu'ils vont pouvoir envoyer au Laboratoire de la résistance. Le soir, avant le dîner, il s'est perdu dans la forêt, loin du crépitement du feu ou des discussions entre Anthony et Michael. Il a laissé la nature l'envelopper, les bruits de la nuit le bercer, et il a marché jusqu'à la rivière.
Il aimerait bien être de l'eau, se faufiler entre les cailloux, ne pas pouvoir être enfermé, jamais, ne pas s'arrêter de bouger. Inlassable, inexorable, infini.

Il n'est même pas surpris quand il entend des branches craquer derrière lui et qu'il aperçoit le visage de Susan éclairé par sa baguette, qui sort des pénombres. Il lui offre un petit sourire. C'est presque devenu un rituel, en trois anniversaires manqués. Leur relation n'est jamais au beau fixe, parfois conflictuelle, des fois tendue. Cormac l'adore, mais comme d'habitude, il ne sait pas comment le montrer et le prouver.
Mais les jours comme ça, c'est plus facile. Parce qu'ils ont survécu ensemble, là où Katie est morte, et il pense savoir qu'ils partagent le même poids sur le coeur à cet égard.
Il se relève lentement du tronc d'arbre où il était assis, s'époussette le pantalon en s'approchant d'elle. “ Hey Susan. Came out to check on me? ” lui demande-t-il, pour une fois sans ton moqueur caché ou petite pique acérée. Il a un sourire sur les lèvres en s'approchant d'elle, et passe un bras autour de ses épaules tandis qu'ils se remettent à marcher ensemble vers le camp. “ That's cute. How have you been? ” Cela fait quelques temps qu'il ne l'a pas vue, malgré le fait qu'elle soit responsable de leur petit camp. Il est fier d'elle, fier des cinq cercles sur son bras. Un peu jaloux, aussi, mais ça, c'est normal.
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Malgré les années, malgré tout ce qui s'est passé, Susan n'a pas totalement perdu de son tempérament jovial. Beaucoup de choses avaient eu lieu, depuis qu'elle était partie de Poudlard, ce fameux jour de juin 1998. Et, même avant cette fuite, sa vie n'avait pas été de tout repos. Mais, cela aurait pu être pire, tout peut toujours être pire, c'est comme ça qu'elle arrive à tenir. Susan ne cesse de se répéter, que certains vivent des choses plus horribles. Elle se rassure, en pensant qu'elle a encore des amis sur qui compter, un endroit où dormir et de quoi manger. Evidemment, cela ne suffit pas lors des jours les plus sombres, mais cela suffit la plupart du temps. Bien que les traumatismes soient présents, elle essaye toujours de voir le positif. Susan essaye aussi d'être une bonne amie, un vrai soutien en ces temps difficiles. Elle sait, que cela ne paie pas toujours, comme avec Hannah. Mais, l'amitié n'est pas une denrée que l'on peut vendre et acheter. Il y a des incertitudes. C'est un pari avec de nombreuses inconnues. Elle ne regrette en rien toutes ces années avec la Abbott. Leurs routes se sont juste séparées. Elle n'approuve pas les choix faits par feu son amie, mais ce sont les siens.

S'il y a bien un domaine dans lequel elle excelle, c'est, sans nul doute, de se rappeler des dates importantes, pas seulement à ses yeux, mais aussi pour ceux qui comptent. Et, il y a une personne qui a pris de l'ampleur dans sa vie ces dernières années, à son plus grand étonnement. Cela n'était pas gagné au début, avec Cormac McLaggen, loin de là. Oh, Susan aurait bien des choses à dire à son égard. Elle se rappelle de la première fois qu'elle l'avait croisé dans les couloirs de Poudlard. Il ne l'avait pas du tout remarquée, parmi la masses d'élèves. Mais, elle se rappelle de cette assurance, ce charisme charmeur. Elle a évidemment eu un crush immédiat pour lui. Elle sourit en repensant à cette période où elle tombait sous le charme du premier venu. Tout était plus simple. Et aujourd'hui, la voilà à côtoyer celui qu'elle rêvait secrètement d'embrasser quand elle n'était qu'une adolescente timide. Tout a été un concours de circonstances, de tragiques circonstances malheureusement. Aujourd'hui est une date spéciale pour Cormac, elle le sait. Susan a longtemps hésité à aller le voir, pensant qu'il préfèrerait certainement être seul. Mais avoir une amie prêt de soi dans ces moments, cela n'est jamais de refus après tout. A sa place, elle aurait aimé avoir quelqu'un, sans forcément parler, mais juste pour être . Et puis, elle ne manquerait pas ce rituel, un parmi tant d'autres.

C'est donc une fois la nuit tombée, que la sang-mêlée transplane en direction du campement des garçons. Comme toujours, elle prend toutes les précautions nécessaires. Et si on lui demande, elle trouvera bien une excuse. De toute façon, elle s'en fiche bien de ce qu'on pourrait lui dire. Une fois dans les bois, Susan lance un lumos pour éclairer son chemin, même si elle connaît les lieux par coeur. Bien qu'elle n'en soit pas certaine, elle est presque sûre de savoir où le trouver. Elle ne met pas longtemps, avant de le trouver assis sur un tronc d'arbre, un air de chiot sur le visage. Cela lui arrache un sourire. ─ Yeah, you know, the usual. Elle lui répond en souriant chaleureusement, comme elle sait si bien le faire. Ils prennent la direction du campement, et elle passe, à son tour, son bras autour de la taille de l'ancien gryffondor. Il la dépasse de plus de deux têtes de haut, mais cela ne l'empêche pas d'affirmer son autorité quand il le faut. Dans le fond, sa carrure la rassure. ─ Well, I'm fine, I think. (..) I mean considering everything. Ils continuent de marcher, et déjà elle pouvait apercevoir les tentes au loin, ainsi que les couleurs du feu. ─ It was tense because of the so-called illness. We kinda had to stay at the manor. But everything's fine now. Elle marque une petite pause. ─ And you ... how do you feel?
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Cormac aime bien leur proximité, l'aisance avec laquelle ils se pressent l'un contre l'autre: une aisance scellée dans la peur de la mort, dans la fuite et dans le désespoir. Il n'a jamais eu d'amis comme Susan, il n'a jamais eu la chance d'être inclus dans une énorme bande d'amis fidèles et qui se souciaient véritablement de lui. Susan est une bouffée d'air frais, une amie sur laquelle il peut compter. Pourra toujours compter. Il espère.
Well, I'm fine, I think. ” Cormac arque un sourcil dans sa direction, l'invitant silencieusement à élaborer si elle le désire: I think, ce n'est pas très encourageant. “ I mean considering everything. ” Ah, oui. Ça va, ça va, c'est le moins que l'on puisse dire, lors que l'on vit dans la peur constante de la traque, de la capture, de la torture, de la mort. “ It was tense because of the so-called illness. We kinda had to stay at the manor. But everything's fine now. ” Cormac hoche la tête. Il a entendu dans l'émission de Paws que la maladie était... plus ou moins? contenue? ou plus hasardeuse que contagieuse... histoire bizarre.
Malgré lui, il ne peut pas s'empêcher de laisser un maigre filet de jalousie se faufiler dans ses pensées à l'idée du manoir St James. Il n'y est allé qu'une ou deux fois. C'est un peu une sorte de rêve, de mirage pour lui — quelque chose d'impossible, qu'il n'atteindra jamais, comme le témoignent les trois cercles sur son poignet.

And you ... how do you feel? ” Le léger sourire distrait sur ses lèvres devient presque mélancolique. “ Errr... you know. ” Il détourne le regard, se permet d'observer la nature autour d'eux, le camp qui se rapproche progressivement. “ It's always a sad day, innit? ” Il fait la moue, fronce les sourcils, soupire, et finit par la presser un peu contre lui en se forçant à sourire, à plisser les yeux, à ne pas trop désespérer. Il repense à Katie, et il repense à sa mort, et pendant un bref instant les mêmes sentiments habituels reprennent leurs droits: il en veut un peu à Susan. Il l'adore, et il lui fait confiance, et il mettrait sans hésiter sa vie entre ses mains mais... il lui en veut, de lui avoir sauvé la vie, sans sauver celle de Katie. “ But yeah, same old, same old. You know anything else about this illness? ” demande-t-il pour changer le sujet, fronçant un peu les sourcils. Il n'en a pas eu d'expérience première, donc il ne sait pas trop quoi en penser. “ You seen anyone with it?
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Susan ne savait jamais vraiment quoi dire pendant ces moments-là. Sans doute, parce qu'elle ne sait pas ce qu'elle voudrait qu'on lui dise. Les mots ne sont jamais suffisants. Ils sont toujours à manier avec précaution, surtout lorsque l'on parle de deuil. Susan sait qu'elle marche sur des oeufs, surtout avec Cormac. Il est son ami, un proche amie même, mais cela n'empêche pas les tensions, surtout vu leurs caractères respectifs. Mais, ça ne dure jamais longtemps. Ils s'aiment trop pour rester fâchés. Ils sont trop liés pour ne plus se parler ou se voir. Mais, elle bouge sa tête, retirant ses pensées de son esprit, alors qu'il n'y a pas matière à ce qu'ils se disputent. Pas aujourd'hui. Ne sachant pas vraiment quoi dire, elle divague sur la maladie qui a touché plusieurs membres de l'Ordre. Elle ne sait pas grand chose, à vrai dire. Elle a beau vivre au manoir, elle n'est que du cercle 5. Attention, elle en est très fière, mais elle ne fait pas partie de ceux qui se voient confier les missions les plus secrètes. Elle ne sait pas ce qui se dit au Conseil, et c'est bien normal. Parfois, elle envie Cormac. Elle ne le lui dira jamais, il ne comprendrait pas. Vivre au manoir, et ne pas savoir certaines choses, c'est parfois frustrant. Au moins, dans un campement loin de tout, on peut penser à autre chose. Il y a une réalité différente. La survie est bien plus au coeur de tout. Mais, elle ne crachera pas sur le confort qui lui est offert, et puis, elle a bien d'autres choses en tête.

Bien qu'elle connait déjà la réponse, Susan lui demande comment il se sent. Elle ne veut pas une réponse à deux gallions. Accroché à lui, elle le voit détourner le regard, après une réponse évasive. En réalité, elle sait qu'en ce jour, ça ne va pas vraiment. Ils ont tous des dates où l'absence de certains fait plus mal que d'ordinaire. Pour Susan, c'est le onze janvier, la date d'anniversaire de Hannah. Cormac ne lui ment pas, mais il ne pourrait pas, de toute façon. ─ Yeah, it is. Elle esquisse un maigre sourire lorsqu'il la serre un peu plus fort contre lui. Elle presse aussi sa main sur ses côtes. ─ You know you can talk to me if you need to. Elle avait besoin de le dire à voix haute, qu'il l'entende même s'il le sait. Parfois, il est bon de redire les choses que l'on pense normales, habituelles.

Ils arrivent enfin au campement. Les deux autres ne sont pas prêts du feu. Susan les saluera plus tard, si elle en a l'occasion. Cormac change rapidement de sujet. Elle ne le blâme pas, elle aurait fait pareil. ─ Well, I don't really know much about it. Elle se détache du gryffondor, pour s'asseoir sur un rondin juste à côté du feu. ─ They didn't tell us a lot actually. Apparently, it looks like food poisoning or .. hm.. a bad spell. I think. I don't know if it's true or not. I hope they would have told us if it had been more serious. Elle pose ses mains sur ses genoux recroquevillés contre sa poitrine. ─ I heard that someone was sick at the manor. But these are just rumors. Elle le voit froncer son regard. ─ Don't worry I'm fine, dit-elle en haussant ses sourcils. ─ And you guys at the camp? Have you had any strange symptoms?
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You know you can talk to me if you need to. ” Cormac hoche la tête et lui adresse un sourire rassurant. Il le sait, elle le lui a déjà dit, et il est reconnaissant qu'elle le lui répète. Le problème, c'est que Cormac a du mal à parler de ces choses-là. Il a tendance à tout garder dans le creux de son coeur en pensant qu'il parviendra à garder ses doutes et ses problèmes pour lui pour toujours; sauf qu'il n'y arrive jamais, et ça finit toujours par exploser de la pire façon qui soit. Cormac a parfois l'impression d'être une bombe à retardement, et quoiqu'il fasse, il n'arrive jamais à se désamorcer avant l'impact.

Alors qu'ils s'approchent du camp en parlant de la maladie qui agite depuis quelques semaines les rangs de l'Ordre, Cormac ramasse un peu de bois pour le jeter négligemment dans le feu. Ils en auront besoin pour manger ce soir. “ Well, I don't really know much about it. ” C'est plus fort que lui: il ne peut pas s'empêcher qu'elle lui ment. Elle doit en savoir plus.
Il fait la moue, énervé à cette idée, fronçant les sourcils en faisant mine de se concentrer sur le feu et les bûches qu'il y jette. Malheureusement, ça ne peut pas durer pour toujours, et il finit par aller s'asseoir à côté d'elle autour du feu. “ They didn't tell us a lot actually. Apparently, it looks like food poisoning or .. hm.. a bad spell. I think. I don't know if it's true or not. I hope they would have told us if it had been more serious. ” Cormac fronce un peu les sourcils, toujours sans la regarder. I hope they would have told us??? Au moins ça! Est-ce que Susan pense elle aussi que les "pensants" de l'Ordre leur cachent des choses? “ I heard that someone was sick at the manor. But these are just rumors. ” Malgré son énervement qui ne fait que devenir de plus en plus assourdissant, Cormac tourne la tête d'un mouvement sec vers elle, inquiet malgré lui. “ Don't worry I'm fine. ” Il sent un peu de tension quitter son dos, sa nuque, et il baisse la tête malgré lui en retenant un soupir.

Il aime beaucoup Susan. Il l'adore. Malgré leur relation parfois conflictuelle, souvent compliquée, le rapport qu'il a avec l'autorité et le pouvoir, Cormac est incapable d'imaginer ce qu'il ferait si il apprenait que Susan... que Susan n'était plus là. Comme Fred, comme Katie, comme des dizaines d'autres personnes. Cormac ferme brièvement les yeux pour calmer ses tripes qui se tordent dans tous les sens dans son ventre. “ And you guys at the camp? Have you had any strange symptoms? ” Il secoue la tête. “ Nope. All good. ” Il se passe une main dans les cheveux en se redressant pour la regarder, attrapant sa baguette pour faire voler jusqu'au feu une théière remplie d'eau, et vers eux deux tasses — le geste habituel et familier, en bon anglais. “ You'll be the first to know if there's anything but I think I heard on the radio that there was no new cases? ” C'est un mystère complet, cette épidémie qui frappe au hasard, comme guidée par un dieu capricieux. “ We'll be fine, ” dit-il d'une voix sûre avant de se forcer à sourire, comme toujours, faisant s'entrechoquer leurs épaules d'un geste joueur. “ Thanks for checking in though. But you know your boys will be fine.
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Trop occupée par ses multiples pensées, et à expliquer à Cormac les tenants et les aboutissants de la soit-disant maladie au sein de l'Ordre, Susan n'avait pas remarqué qu'il était en train de bouillonner sur place. Il faut dire que cela est plutôt courant avec lui. Elle a dû gérer un nombre incalculable de ses crises. Si ça n'avait pas été elle, leur référent à l'Ordre aurait probablement déjà fait une crise de nerfs. Elle leur évite d'ailleurs, bien souvent, des problèmes là-haut. Parce que Susan sait. Elle sait ce qu'ils ressentent, ou tout du moins en partie. Elle sait combien tout cela est difficile. Elle connaît les épreuves qu'ils ont dû traverser. Chacun gère à sa manière. Pour Cormac, c'est ne rien dire, garder tout pour lui, jusqu'à ce que ça soit trop et que tout sorte sans pouvoir contrôler comment. Mais Susan n'a pas le temps pour ça aujourd'hui. Elle lui raconte ce qu'elle sait vraiment. Peut-être que d'autres membres de l'Ordre en savent plus, certainement même. Mais la gamine n'a vraiment pas d'autres informations sur cette étrange maladie. Tout ce qu'elle sait, c'est ce qui a été dit à tous. Il y a les rumeurs aussi, mais elle ne les écoute pas, ça n'a jamais été son truc.

Comme toujours, elle lui demande et lui ? Comment va-t-il ? Est-il malade ? Susan ne peut pas s'en empêcher. Elle est peut-être supérieure hiérarchiquement parlant, mais elle ne le ressent pas du tout de la sorte. Cormac est son ami, quelqu'un de très cher à ses yeux. Elle s'est un peu raccrochée à lui, après en avoir perdu tellement. Il a su être sa bouée à un moment où elle avait du mal à respirer. ─ Good. Elle esquisse un sourire. Elle ne supporterait pas de voir l'un des garçons tomber malade, voire pire. ─ Yeah I heard that too. But we never know. Il la rassure, de son sourire charmeur et d'un coup d'épaule, comme il sait si bien le faire. Susan sourit et baisse son visage, presque gênée. Evidemment qu'ils iront bien, elle le sait. Mais, telle une mère, une soeur, elle ne peut pas s'empêcher de s'inquiéter pour eux. Si elle pouvait les faire venir au manoir dès maintenant, Merlin sait qu'elle le ferait sans hésiter. Mais il y a une hiérarchie à respecter. ─ I fucking hope you guys will be fine, lui lance-t-elle, en haussant ses sourcils, avant de froncer son regard. Elle attrape ensuite la tasse rempli du thé préparé par Cormac. Elle souffle un peu dessus, avant d'en boire une longue gorgée. Il ne faisait pas très chaud en cette soirée, et elle était bien contente de pouvoir se réchauffer un peu. ─ Don't tell Anthony and Michael, but you're my favorite. You always have been and always will be. A son tour de lui donner un petit coup d'épaule, même s'il n'avait probablement rien ressenti. ─ You know. Elle pose sa tasse à moitié remplie à côté d'elle. ─ I had a crush on you back in Hogwarts. Elle a l'impression que cela remonte à une éternité. L'insouciance de sa jeunesse lui manque. Beaucoup d'autres choses lui manquent aussi. ─ Nothing serious, obviously. Elle insiste sur le évidemment. ─ Sometimes I wish I could go back to that time.
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Parfois, très rarement, il suffit à Cormac d'un thé et d'un ami pour se sentir mieux. Pour taire, pendant un temps du moins, la violence et la colère qui l'habitent constamment, qui se battent en duel à l'intérieur de ses pensées à chaque moment. Parfois, Cormac se sent plein d'une énergie nocive et destructrice, et c'est seulement au contact de ceux qu'il aime qu'il parvient à réguler les choses, les faire retourner à la normale.
Parfois, ça ne fonctionne pas.
Mais avec Susan, c'est très rare. Même si elle a le don de le mettre hors de lui parfois, ce n'est jamais de sa faute et Cormac peut dire sans se tromper que c'est souvent elle qui sait quoi faire exactement pour le calmer. "I fucking hope you guys will be fine." Il sourit un peu, amusé par sa vulgarité, en lui passant sa tasse. Il ajoute du lait (un peu tourné, mais pas trop...) au sien avant de souffler dessus. Rien que la sensation d'avoir une tasse entre les mains et agréables, et le réchauffe exponentiellement.

Un thé, et une amie. Cormac sent une tension dont il ignorait l'existence, se défaire lentement entre ses épaules. "Don't tell Anthony and Michael, but you're my favorite. You always have been and always will be." Au début, il lui jette un regard surpris et intrigué, avant de sourire légèrement en entendant la suite. "Awww," fait-il d'un ton badin, pour la chambrer un peu. Il la connait un peu mieux que Anthony et Michael la connaissent, mais Cormac n'aurait jamais pu seulement imaginer cela de sa part. Il n'a pas l'habitude d'être le favori de quiconque...
Elle lui donne un petit coup d'épaule qui n'a pour effet que d'agrandir le sourire de Cormac. "Sweet of you to say," conclut-il. Une partie de lui, cette partie blessée et maladroite et toujours en colère, lui souffle douceureusement qu'elle lui ment, qu'elle lui dit juste ça comme ça, mais que ce n'est pas vrai... pour une fois, Cormac décide de l'ignorer, et préfère plutôt se complaire dans le sentiment de bien-être et d'insouciance que lui apporte cette petite révélation de Susan.

Si elle savait combien ça le rend heureux... elle se moquerait peut-être de lui. "You know." Il tourne les yeux vers elle en apportant sa tasse à ses lèvres. "I had a crush on you back in Hogwarts." Cormac cligne des yeux sans comprendre. L'information s'ancre dans son cerveau, mais ce dernier ne... réagit pas. "Nothing serious, obviously."  Elle prend soin d'insister sur le évidemment ce qui a le don de conforter Cormac dans l'idée que: bien évidemment que ce n'était pas sérieux, pourquoi ça le serait, tu étais ridicule à l'époque et tu l'es encore aujourd'hui, never worthy of a crush, elle a dû le regretter, bien évidemment que c'était quelque chose de honteux et de stupide et qu'elle te le dit maintenant parce qu'elle a pitié de toi et-- "Sometimes I wish I could go back to that time." Un nouveau clignement de yeux stupide. Pourquoi, parce qu'elle aimerait qu'ils soient ensemble? Elle essaye de le séduire?
Non... non. Pourquoi est-ce que Susan voudrait de lui alors qu'elle peut avoir qui elle veut? Ils sont amis, elle n'irait pas jusque là pour le faire se sentir mal en le torturant avec des mensonges. Si? Sont-ils véritablement amis?

Cormac sent très précisément la pente glissante se présenter face à lui et se laisse, comme d'habitude, glisser.
Il adresse à Susan un regard éberlué où s'entrechoquent vulnérabilité, curiosité et colère. Une colère stupide. Se moque-t-elle de lui? Evidemment qu'elle se moque de lui, ils se moquent tous de lui. Tout le temps. Comme si quiconque aurait pu l'aimer comme ça à Hogwarts... même Katie, avec qui il est sorti après le départ des jumeaux, n'était pas si into him que ça, il a bien fini par le comprendre.
Comment la blâmer?
"That's not really funny," dit-il d'une voix cassante en détournant les yeux, fronçant légèrement les sourcils en retournant à son observation du feu. Comme elle est son amie, et qu'il lui reste un modicum de raison, Cormac décide de changer de sujet pour ne pas amener une dispute indue et stupide: "We can't go back in time. That's the whole- that's the whole fucking point." Sans qu'il s'en rende compte, sa voix craque et d'un geste précipité, il repose sa tasse de thé. Il plonge son visage dans ses mains, les glisse dans ses cheveux. Si il pouvait retourner dans le temps, que ferait-il? Il... dirait au revoir à sa mère. Il sauverait Katie. Quoi d'autre? Il se conseillerait d'arrêter d'écouter son père. Il se dédierait plus à ses études. Il se forcerait à être moins chiant. Moins chiant, moins con, moins arrogant, moins inutile. Il essayerait de se faire des amis, des vrais. Et de mériter qu'on lui crush dessus.
Si seulement...
Cormac inspire profondément, et muselle cette vague de colère mêlée d'anxiété qui grimpe dans sa poitrine. "Fuck," grogne-t-il contre ses paumes. Et comme toujours en ce jour fatidique de l'anniversaire de Katie: "Susan... we could have saved her." Sa voix se brise, et s'éteint.
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Passer du temps avec Cormac lui donnait toujours l'impression que le temps se mettait sur pause. Il avait le don de lui faire oublier tout ce qui se passe autour d'eux. A son plus grand regret, elle ne peut pas passer autant de temps qu'elle le souhaiterait. Il y a tant de choses à faire à côté. Susan n'est pas du genre feignante, mais parfois, elle aimerait bien que tout se calme, juste un peu. Quand bien même elle était venue pour une occasion triste, la poufsouffle espérait que la soirée serait douce et agréable. Elle voulait juste passer du temps en compagnie d'un ami cher à ses yeux. Et elle fera tout ce qu'elle peut pour lui remonter le moral. C'est d'ailleurs ce qu'elle fait en lui avouant avoir eu un crush sur lui quand elle était à Poudlard. Elle ne le regarde pas vraiment en lui confessant cela, s'empresse de dire que cela n'était pas vraiment sérieux, tout en rougissant. Elle espère que cela ne se voit pas trop, et que les flammes du feu viendront cacher ses joues rosées. Ce qu'elle dit est vrai, elle aimerait revenir à cette époque. Tout était plus simple, en apparence en tout cas. Tout était différent. Hannah était encore sa Hannah. Certains étaient encore vivants. Ils n'avaient pas à fuir sans cesse, à se cacher et vivre comme des fugitifs. Cette époque lui paraît si lointaine. Elle a presque oublié les couloirs de Poudlard, son dortoir, le grand Hall. Tout était mieux avant. Susan n'est pas le genre à se plaindre ou à pleurer sur son existence. Elle n'a plus de larmes de toute façon. Non, elle préfère penser à avant, mélancoliquement. Tellement perdue dans ses propres pensées, elle n'avait pas remarqué que le gryffondor était dans tous ses états. Susan mesure toujours ses paroles, mais parfois elle peut être maladroite, sans le vouloir.

N'ayant pas de réponse de la part de Cormac, elle tourne enfin sa tête dans sa direction et le voit froncer son regard, l'air dubitatif et perdu. Elle pouvait lire ce que ses yeux criaient. Elle le connaît bien, depuis le temps. Elle déglutit et se pince la lèvre. Elle voit bien les poings du sorcier se serrer. Il a l'air agacé, et elle ne comprend pas. Elle allait répliquer quelque chose, mais il la coupe dans son élan, avant de détacher son regard du sien. Susan serre fort sa tasse. Un silence bref, puis il donne enfin réponse à ses questions. Katie, évidemment. Elle aurait dû y penser avant de parler, et tourner sa langue sept fois dans sa bouche. Cormac glisse sa tête entre ses mains, comme si le monde entier était posé sur ses épaules, et Susan ne peut rien faire. Elle se sent impuissante. Elle pose sa tasse et lève sa main pour la passer contre son dos, mais se résigne au dernier moment. ─ Sorry. C'est le seul mot qui arrive à sortir de sa bouche. Elle l'est, sincèrement, comme toujours. Elle se sent tellement impuissante, cela la rend malade.

Un grognement s'échappe de sa carcasse. Les jambes croisées, les doigts entremêlés, elle ne sait que dire, que faire. Elle a toujours le mot d'habitude, mais elle l'a rarement vu dans un cet état.  Puis il lâche enfin ce qu'il a sur le coeur, en partie. Susan donnerait tout pour être legilimens à cet instant. ─ Oh Cormac... Elle lâche un petit soupir. ─ Don't blame yourself. I know you think we could have saved her but.. Ils n'auraient pas pu. Susan avait attrapé le premier bras qu'elle avait trouvé, cela aurait pu être autant Katie que lui. ─ You can't think like that hun. Elle déglutit, passant finalement sa main contre son dos. Elle sait ce qu'il ressent. Elle sait ce que c'est que de perdre un être cher. Elle en a perdu tellement, elle aussi. Ses parents, sa tante, des amis, Hannah. Il y a ceux qui meurent, et ceux qui restent mais sont perdus de la même façon. Parfois, il est plus facile de voir quelqu'un mourir. On peut faire son deuil. Alors que perdre quelqu'un en sachant qu'il est toujours quelque part, ça hante jour et nuit. Susan sait à quel point Katie comptait pour Cormac. Elle ne sait pas vraiment ce qu'est l'amour, cet amour-là, alors elle ne peut pas tout saisir. Mais, elle sait que ça fait un mal de chien, et les démons de Cormac sont tenaces.

Susan sort de sa veste, une petite fiole de whisky pur-feu. ─ Maybe a drink could help you? Elle proposait cela en désespoir de cause, pour tenter de le faire se concentrer sur autre chose, au moins pour quelques heures. ─ I'm sorry for what I said earlier. I didn't mean to make you sad. Elle se pince les lèvres. ─ I truly meant what I first said tho. Elle attrape deux verres qu'elle trouve à côté d'eux pour y verser l'alcool. ─ You really are my favorite. I love you and you're like a brother to me. I know you don't always believe it. I will tell you again until you think it's true. Elle lui tend timidement le verre, tout en fixant son regard. Elle connaît les démons du gryffondor. Ils sont tenaces, mais elle en viendra à bout.
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Quand Cormac craque, il sent à côté de lui Susan qui lève une main pour la poser sur son dos. Il attend ce contact, se dit qu'il le soulagera un peu de la colère anxieuse qui l'agite; mais la main de Susan ne finit jamais sa course jusqu'à lui. "Sorry." Lui aussi est désolé. Désolé de ne pas être assez.
Pas assez fort, assez courageux, assez grand, assez rassurant, assez puissant, assez tout. Dans tout ce qu'il fait, même dans la plus grande des intimités, Cormac se sent observé, jugé, décortiqué. Peut-être pas par les autres, mais par lui-même. Il est passé du prototype même de la grande gueule ne s'inquiétant de rien et de personne, à un monstre de nerfs incapable de sortir de sa tête. Maintenant qu'il réalise comment il a mal traité les gens autour de lui, il est incapable de se laisser vivre avec cette culpabilité et la peur de recommencer.
Il n'est pas assez et une voix insidieuse dans sa tête lui dit qu'il ne le sera jamais.

Tout en continuant de presser son visage dans ses mains, Cormac ferme les yeux avec force, jusqu'à ce que son crâne et ses paupières lui fassent mal. "Oh Cormac... Don't blame yourself." Il secoue la tête en l'entendant. Si, il ne peut faire que ça, se blâmer tout ce qu'il n'a pas pu faire, tous les gens qu'il n'a pas pu sauver. "I know you think we could have saved her but.." Mais ils auraient pu. Ou plutôt, elle aurait pu. Si elle l'avait attrapée elle plutôt que lui... C'est ça le plus frustrant. Que sa survie n'ait été due que grâce à la chance, et la mort de Katie pareil. Il sait que la vie est injuste, et que la mort l'est encore plus. Mais ça le frustre immensément de savoir que si cela fonctionnait bien au mérite, Katie serait en vie et lui serait éteint depuis longtemps. "You can't think like that hun." Cormac ne répond pas, continuant de presser son visage contre ses paumes comme si elles pouvaient l'absorber et le protéger jusqu'à la fin des temps.
La main de Susan, enfin, se pose sur son dos, le caresse avec douceur; Cormac sent quelques muscles de ses épaules se détendre, mais pas tous.

Il aimerait trouver en lui la reconnaissance d'être en vie, qu'elle l'ait sauvé. Tous les jours, il essaye de se rattraper, de donner du sens à sa vie, à sa survie même. Il est l'homme de toutes les missions, le soldat de tous les horizons, il n'y a rien qu'il ne ferait pas pour l'Ordre, pour Susan, pour les leaders qu'il abhorre.
Certains jours, ce n'est pas suffisant.
Il n'est pas assez.

La main de Susan se défait de son dos et Cormac inspire profondément, dans un sifflement étrange, avant de sortir son visage de ses paumes. Ses yeux sont brillants de larmes, à cause de la pression ou de la tristesse qui l'anime, allez savoir.
Il renifle en la voyant sortir une flasque de son manteau. "Maybe a drink could help you?" Cormac secoue la tête, mais un léger sourire amusé commence à étirer ses lèvres. "I'm sorry for what I said earlier." Il détourne les yeux en grimaçant, ramassant sa tasse de thé. "I didn't mean to make you sad. It's... it's fine.I truly meant what I first said tho." Il grince des dents en l'entendant, boit un peu de son thé avant de la regarder verser ce qui ressemble à du whisky dans deux verres vides. "You really are my favorite. I love you and you're like a brother to me. I know you don't always believe it. I will tell you again until you think it's true." Cormac regarde Susan d'un air interloqué en l'entendant dire ces mots. Il s'empare du verre qu'elle lui tend par mécanisme, et la fixe en fronçant de plus en plus les sourcils, comme si il avait du mal à comprendre ce qu'elle vient de lui dire. "Susan." Sa petite voix toute faible s'éteint dans un bruit de gorge un peu trop plein d'émotion. "Fuck you for making me cry," marmonne-t-il quand il lui est impossible de ne pas laisser ses yeux déborder; il ne la laisse pas réagir, tinte leurs verres ensemble, et apporte le sien à ses lèvres pour une longue gorgée brûlante bien méritée.

Il essuie un peu ses yeux sur sa manche, incapable néanmoins de réprimer le léger sourire amusé sur ses lèvres alors qu'il se détourne de Susan légèrement. "You know... you're my favourite too. I wouldn't trade your friendship for anything. Or, well, maybe a box of good chocolate truffles..." Sa blague tombe un peu à plat quand il tourne vers elle un regard incertaine. "I... I love you too." Il n'est pas habitué à prononcer ces mots, encore moins de manière si platonique. Il n'y a jamais rien eu entre lui et Susan... "...did you really? I mean, in Hogwarts, did you really have a crush? On me?" Cette possibilité lui semble tellement absurde qu'il a besoin de l'entendre de nouveau si c'est vrai.
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Susan a toujours eu des difficultés à se faire des amis, depuis aussi longtemps qu'elle s'en souvienne. Elle n'a jamais été la fille cool, celle qui fait rire ou celle dont le charisme attire. Elle était plutôt dans le recoin, essayant de trouver une place adéquate. Et puis, il y a eu Poudlard. Ce fut la révélation. Enfin, elle s'est sentie à sa place quelque part. Cela n'a pas été plus facile de se faire des amies, surtout pas au vu de son nom et de sa répartition. Mais, elle a su en trouver quelques un, des vrais. Elle pensait qu'ils auraient été avec elle pour toute la vie, que jamais ils ne se sépareraient. Pourtant, il ne lui reste plus que Justin à présent, de son groupe de poufsouffle. De tous, elle n'aurait pas cru que ça soit lui, le survivant. Elle balaye rapidement cette pensée, ne voulant pas divaguer sur Hannah et tout ce qu'elle représente. Non, si Susan avait pu parier, elle n'aurait jamais misé un gallion sur Justin ou Cormac. Ce dernier n'était même pas son ami du temps de Poudlard. Elle se rappelle de la gamine tremblante face au joueur de quidditch vaillant. Elle en rigolerait presque maintenant. Jamais, elle n'aurait pensé être son amie, qu'il la voit. Et les voilà, à bore du whisky pur-feu sur un rondin de bois au milieu de nul part, alors qu'il fait nuit. Etrange situation tout de même. Mais rien qu'elle ne regrette.

Des amis, elle en a eu. Elle en a perdu aussi. Et il y a ceux qui sont restés, ceux qui ont su se rendre indispensables. Cormac en fait parti, et elle s'efforce de l'en convaincre depuis longtemps. La tâche n'est pas facile, mais elle essaye de faire de son mieux. Elle ne peut pas en perdre un de plus. Impossible. Son verre entre les mains, elle fait une petite moue au gryffondor, espérant qu'il ne prendra pas mal sa petite déclaration improvisée. A son plus grand étonnement, ses yeux s'humidifient et elle est certaine d'avoir vu quelques larmes couler. Elle s'attendait à tout, sauf à ça. Susan ne sait pas quoi lui dire, mais Cormac prend la parole avant elle. Elle esquisse un demi sourire. ─ I'm not even sorry! lance-t-elle en rigolant. L'ambiance s'apaise et elle sent ses muscles se détendre. Elle le regarde s'essuyer les yeux et regrette de ne pas avoir de mouchoirs sur elle. Susan en profite pour boire une gorgée de sa boisson. Gorgée qui vient lui brûler les lèvres puis la gorge, mais la sensation n'est pas désagréable. Après ce petit silence, le blond lui fait également une déclaration, qui la touche à son tour. Elle a les yeux brillants, jusqu'à ce qu'il évoque le fait de l'échanger contre une boîte de chocolats. Susan ne se fait pas prier pour lui donner un coup de coude. ─ Don't you dare! Elle lui fait les gros yeux, fronçant ses sourcils, avant de se radoucir.

Elle ne s'attendait pas à ce qu'il lui dise ce qu'il venait de lui dire. Son visage a dû parler pour elle et montrer son étonnement. Elle en était presque émue mais aussi fière de voir qu'il arrivait doucement à dépasser ses trust issues. Elle pensait encore à ce qu'il venait de lui dire, qu'elle n'avait écouté qu'à moitié la suite. Oh boy .. Il voulait vraiment parler de CE sujet honteux ? Elle pince ses lèvres, pose son verre et le prend dans ses bras, l'entourant comme un énorme nounours en peluche. ─ You're a good person Cormac. Sa tête posée contre l'épaule du gryffondor (elle en profite, pour une fois que la différence de taille n'est pas un problème), Susan tapote son dos quelques fois, avant de se détacher de lui. Elle reprend son verre pour y remettre du whisky. Elle allait en avoir besoin, si elle comptait parler de l'épisode crush. ─ I-I had a crush on you yes. Elle a du mal à le regarder dans les yeux, et sent ses joues s'enflammer, tout comme son coeur. ─ It-it wasn't a big thing you know, but- Elle déglutit. ─ I mean, you were quite popular, and handsome, and you played quidditch, and- Le malaise était réel. ─ Anyway, it was an impossible crush. I mean I-I was not the type you liked or anything. I-I don't mean I'm still crushing on you or-but- Elle soupire devant sa propre bêtise.
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