BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 (leopoyce) highway to hell

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MessageSujet: (leopoyce) highway to hell   (leopoyce) highway to hell EmptyDim 19 Avr - 15:08

highway to hell
fin février 2007, w/ @leopold crabbe
2007, où l'année de la majorité. Nouvelle ère de ta vie, qui s'ouvrait à toi. Enfin tu allais devenir une adulte aux yeux de la société. Tu allais pouvoir donner ton avis, faire tes choix, exister. Toi qui voyais tes envies et tes ambitions bridées par ces injonctions qui se voulaient bienveillantes. Mais qui en réalité t'oppressaient. T'enchaînaient au sol. Tu coupaient les ailes. « Tu es encore trop jeune. » « Tu as encore beaucoup à apprendre. » « On verra quand tu seras majeure. » Comment leur en vouloir ? Qui voudrait voir une gamine jetée dans un monde hostile, gangrené par la guerre, par les hybrides et pas les actes terroristes perpétrés par cette pseudo résistance qui a choisi un vulgaire oiseau comme étendard. Mais ils ne se rendaient pas compte que malgré ton jeune âge, tu avais l'impression d'avoir vécu mille vies. Faites de souffrances, de désillusions. De déceptions et d'abandons. Et cette nouvelle année sonnait comme un nouveau départ. D'ici quelques mois, tu allais pouvoir décider de ta vie. T'envoler. En tout cas, c'est ce que tu avais cru jusqu'à ce que ta mère te convoque un beau matin, aux premiers jours de cette année charnière. Pour t'annoncer « une grande nouvelle ». À cet instant, tu avais su qu'on allait te mettre des bâtons dans les roues. Élevée dans la haute aristocratie britannique, tu avais l'habitude d'observer les manoeuvres de tes aïeux. Qui jouaient avec leur descendance comme avec des pièces d'échec. Déplaçant les pions pour assurer la plus pure des descendance. Ce que tu comprenais aisément. Néanmoins, tu avais toujours espérer qu'on te laisserait choisir le prétendant.

C'était sans compter le déshonneur qui avait frappé ton nom trois ans plus tôt. La chute de ton géniteur avait taché la réputation des Avery, de ces mêmes flaques de sang qui s'échappaient des blessures béantes qu'il infligeait à ses victimes. Un monstre. Que tu tentais d'oublier. Que tu te forçais à oublier. Mais la réalité te frappait de plein fouet, comme un douloureux rappel du vide laissé par cette famille déchirée. Vide qu'un fiancé imposé semblait pouvoir combler. Comme le voulait la tradition, tu n'avais guère eu de précisions sur l'identité du prétendant. « Un homme de bonne famille, un allié du lord. » Bien entendu rien sur sa personnalité, ou même son physique. Cela n'a pas d'importance dans le jeu d'échec auquel tu as pris part malgré toi. « Tu l'épouseras cet été, après ton dix-septième anniversaire. » Ton avis, ton envie ne compte pas dans ce jeu là. C'est comme ça dans ton monde. Les sentiments viennent après la réputation de ta famille. Les semaines s'étaient écoulées, jusqu'au jour de la rencontre tant attendue. Après des jours de manigances entre les deux familles, sans que bien sûr tu n'aies ton mot à dire. Sans que tu n'y sois même conviée. On t'avais au moins laissé choisir ta tenue. Voilà le destin d'une héritière, tu peux choisir ta robe mais pas ton amant. Douce ironie. Ta mère avait fait préparer un repas dans l'une des salles à manger « Tu verras chérie, il est adorable. » Hum adorable hein ? Ça veut dire quoi, moche ? Tu ne peux t'empêcher de te méfier. Sans te douter à quel point tu as raison. Quand ta mère referme la porte de la salle à manger, tu te retournes pour le découvrir, assis au bout de la table dressée pour deux. Le traquenard, qui t'oppresse et te fait un instant oublier tes bonnes manières « C'est pour ma mère ou pour moi le mariage ? Vous avez au moins l'âge d'être mon père ! » Comment as-tu pu me faire ça maman ? Tu bous intérieurement. Réalisant la puissance du piège qui se referme sur toi. Presque sans t'en rendre compte, tu attrapes un bout de pain sur la table. Combler ton corps avide pour calmer ton angoisse. Tu le regretteras mais tant pis.


Dernière édition par Joyce Avery le Dim 19 Avr - 17:20, édité 1 fois
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(fin février 2007) « Leopold Gerald Crabbe, et aussitôt que t’as franchi le pas de la porte, ta tête rentre dans tes épaules comme si t’avais d’nouveau cinq piges. Ahahahah, c’est nerveux, b’jour m’an, y a eu une … mission pour l’ministère. T’sais les trucs habituels … Un silence, elle plisse les yeux. Tu mens. Nan, du tout, ‘man. Leopold, elle ronronne presque, menaçante, descendant lentement l’escalier dans sa robe de chambre, tu pues l’alcool, mon chéri. Et je t’ai déjà dit d’arrêter de mentir, tu n’es absolument pas fait pour ça. Elle passe une main dans ses cheveux soyeux et tu ouvres la bouche : non, tais-toi. C’est moi qui parle. Où est le dossier que je t’ai confié ? Je parie que tu l’as perdu en allant te mettre à l’envers, elle soupire. Que ce soit toi ou Vince, il n’y en a pas un pour rattraper l’autre. Elle doit se charger de tout dans cette maison. Euh … c’est que … Tu l’as laissé chez Lili et t’es parti trop vite pour l’reprendre. T’y as même pas pensé, t’y as plus pensé ; Ca te faisait trop mal de la perdre ce soir. Ca te faisait trop mal d’te sentir comme ça. Silencio, qu’elle jette, les yeux sombres sur toi, te condamnant au silence. Je t’ai dit de te TAIRE. Tu lèves les mains en signe de reddition, de rédemption : c’est bon, t’as compris. Tu n’as choisi personne, n’est-ce pas ? Tu baisses les yeux, tu pouvais pas, tu savais pas comment faire. Tu pensais qu’à Lili. Bien. Puisqu’on est jamais mieux servi que par soi-même, soit, qu’elle glisse en claquant de la langue, finissant le sort. Vas te reposer, fils. Je te tiendrais au courant de la suite des évènements. » Elle indique en te chassant d’un mouvement de main.

Et t’sais bien qu’t’aurais dû protester, insister. T’sais bien qu’t’aurais dû hésiter. Mais t’as pas pensé qu’ça t’tomberait au coin de la gueule. T’as pas pensé qu’elle ferait ça.

(…)


Ta mère t’a d’mandé de te rendre disponible c’jour-là. T’sais pas trop pourquoi. Mais bon, t’as accepté. T’sais qu’mieux vaut pas r’fuser, ta mère est capable de venir t’choper et de te traîner jusqu’à chez vous. Même si t’es plus grand qu’elle. Même si t’es plus fort qu’elle. « T’veux quoi, ‘man ? Et elle t’a chopé pour que ses lèvres claquent sur ta joue : j’ai une grande nouvelle mon chéri. Ah ? Vince a arrêté les crises cardiaques quand tu lui as d’mandé quelle fleur il allait foutre à son costume ? Un rire clair, féminin se répand, délicat alors qu’elle te tape l’épaule. Mais non, Leo’ ! Je t’ai trouvé une jeune fille absolument charmante à épouser. Tu verras, elle est parfaite. Maisjeveuxpasm’marier, tu avales les mots, ouvrant la bouche comme un poisson hors de l’eau. Ne fais pas l’idiot, mon chéri, bien sûr que tu veux te marier. Euh … Est-ce que tu veux briser tous les rêves de ta propre mère et donc mon cœur ? Bha non. Bien sûr que non et bien sûr que tu tiens à elle comme à la prunelle de tes yeux. Tu veux juste la rendre heureuse. Bien alors mon chéri, tu vas la rencontrer. Elle aura 17 ans dans quelques mois. Pa-Pardon ? Tu déglutis difficilement, tes yeux rencontrant ceux de ta mère. Ils sont ronds. Attends … Attends, mais elle s’arrête pas, elle déblatère inlassablement, imperturbable. ‘MAN, ATTENDS ! Ne crie pas mon chéri, tu sais que ce n’est pas poli ! Mais, ‘man, elle a même pas fini Poudlard. Elle est même plus jeune que Vince ! C’est une – jeune femme très mature pour son âge. Elle plisse les yeux, et tu sens qu’elle va devenir mauvaise si tu continues. Ça enlève pas qu’c’est une piote ! Oh tu sais l’âge c’est dans la tête. » Un petit rire absolument charmant et elle remet son chapeau sur sa tête, délogée par un coup de vent : « Maintenant, viens. Les Avery nous attendent pour déjeuner. Nous ne leur ferons pas la honte d’être en retard. » Et ta mère sait bien que si il te foutait pas d’vant le fait accompli, t’allais détaler comme un hyppogriffe dans l’ciel. Qu’t’allais trouver un moyen d’lui échapper.

(…)


Tu traines des pieds comme une âme en peine, t’arrives en soupirant, tu laisses ta mère faire la discussion avec la mère Avery. T’as les dents serrées et t’as juste envie de tout casser. « Oh comme c’est attentionné à vous d’avoir fait préparer et amener un repas dans une des salles à manger. Cela leur laissera l’occasion d’apprendre à se connaître. » Les deux femmes gloussent, fières d’avoir menées d’une main ferme leur affaire. Et tu lâches un « Quoi ? J’vais être seul avec elle ? Bien sûr, mon chéri, tu ne croyais pas qu’un mariage se fonde sur des rencontres à plusieurs. Et d’un sort, elle te pousse vers la porte qui s’ouvre pour te foutre dans la chaise. Tu verras, tu vas voir que maman a toujours raison. » Mamma knows best.

Et tu grondes, les yeux devant un repas très sophistiquée (autant dire qu’y a rien dans l’assiette). Bon, tu restes une demi-heure et après, tu t’arraches. Vite. Tu prétends qu’y a du taff qui t’attend au ministère, deux-trois hounds à recadrer, des culs à botter côté résistance. Bref la vie d’un mec qui kiffe le régime. Et tes yeux se redressent quand les portes s’ouvrent de nouveau et qu’apparaît une petite fille jeune femme blonde. Un sourcil se hausse quand sans un bonjour, elle t’claque : « C'est pour ma mère ou pour moi le mariage ? Vous avez au moins l'âge d'être mon père ! ». Elle a du mordant, la gamine. Elle t’rappelle les lionnes de ta maison à Poudlard : féroces, fières, véloces. Et un sourire se tisse sur ton visage abîmé, esquinté : « Et l’bonjour, c’est une option p’tet ? Elle choppe un morceau d’pain et tu en attrapes un aussi. J’en ai rien à foutre d’ta mère et d’toi. C’est la mienne qui m’a trainé jusqu’ici, tu lâches juste. Inutile de mentir. Dans le petit monde des purs, tous savent que ton père est un bourreau, mais que ta mère, malgré la délicatesse de ses traits, la finesse de son corps, est pire. Elle mène son monde à sa baguette et sa famille est dressée selon ses volontés. Et toi, t’es plus jeune qu’mon frangin, tu lui lâches. Franchement, c’est pas mon plus grand fantasme d'épouser une meuf qui a vingt ans d’moins qu’moi. Et puis un silence, tu réalises qu’les femmes sont susceptibles sur tout l’bullshit autour d’leur beauté et t’lâches : pas qu’t’es moche, hein. T’es jolie ! J’suis sûr qu’tu rendras heureux n’importe quel sorcier mais c’est dégueu d’toucher une enfant. » Parce que, franchement, c’est pas ton plus grand rêve d’avoir une planche à pain à tes côtés dans l’pieu.


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fin février 2007, w/ @leopold crabbe
Tu te demandes qui est cet homme qui te fait face, très différent de ce à quoi tu t'attendais. Alors que tu imaginais un jeune arrogant sang pur, tu te retrouvais face à un vieux à la gueule cassée. Mais par Merlin, qu'est ce qui avait bien pu passer par la tête de ma' ? Est-ce seulement légal ?!  Tu rumines. Et constate que le prétendant n'a pas l'air plus ravi que toi. Il gueule le rustre, haut de ses deux mètres, il te domine largement. Toi, avec ton corps fragile et menu, on pourrait croire qu'il lui suffirait de serrer un peu la main autour de ton bras pour te le briser. Pourtant, il ne te fait pas peur le monstre. Vous n'êtes finalement pas si différents. Deux pions dans le jeu d'échec auquel s'adonnent les familles de sang purs depuis des générations. C'est ainsi, depuis toujours. Et tu sais depuis ton plus jeune âge que c'est un sacrifice auquel tu devras consentir pour assurer la pureté de ta descendance.    Mieux vaut un mariage arrangé que la honte d'avoir un sang mêlé non ? Et niveau honte, ils ont donné les Avery. Lettres glorieuses, entachées par l'hybridité. Qu'il te faut maintenant rattraper. Mais avec lui ... Tu peines à masquer ton dégout. Pas face à l'homme en lui même, mais face à l'image de toi à ses bras. Comme une poupée aux mains d'un géant. « Ok ok, donc on laisse tomber le tutoiement, très bien. C'est mieux comme ça. » Il semble avoir du caractère le bougre, il a l'air de celui qui en a vu d'autres, et ressemble à un vieil alcoolo. Mais au moins il a du répondant. « Vingt ans sérieusement ? L'image de ma famille doit être sacrément salopée pour que ma mère ait imaginé cette union. » Tu prends le temps d'engloutir un nouveau bout de pain avant de continuer. Tu as perdu le contrôle et tu oublie tes bonnes manières, ta mère ne serait pas fière. Tant pis pour elle, elle n'avait qu'à pas t'offrir en mariage à un vieil alcoolique. « Par pitié stop ... C'est pas contre toi mais les compliments venant d'un vieux croûton comme toi ... C'est assez malaisant. » C'est le moins qu'on puisse dire. «  En soi t'es pas moche non plus, juste ... vieux. Pis j'connais même pas ton nom, elle m'a rien du du tout. Comme si c'était rien, comme si c'était pas important. »
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Plus tu y regardes d’près, plus tu t’dis qu’c’est merdique.

Ouai, y a rien qui va, rien qui semble coller. Ta fiancée, c’est une enfant, une gamine. Comment ta mère a pu penser qu’c’était un choix censé ? Comment elle a pu croire qu’tu voudrais d’une piote pour épouse ? Elle a même pas fini d’pousser, t’es sûr et certain. Elle a même pas fini ses études. Qu’est-ce qu’elle connaît des hommes, d’la vie ? Qu’est-ce qu’elle sait d’toi ? Franchement t’as pas la gueule d’un prince charmant. Même loin d’là.

Elle te regarde avec dégoût. C’est pas comme si ça t’faisait d’l’effet, t’es habitué à être regardé comme ça. T’es habitué à c’qu’on voit ton nez de traviole en premier, tes traits secs et durs, les doigts calleux en premier. Tu sais c’qu’on dit, qu’si t’es pur, y a encore des doutes, tellement t’es moche, tellement tu ressembles à ces bestioles hideuses, monstrueuses qui peuplent les montagnes. T’as une gueule de troll. Comme tant des tiens.

« Ok ok, donc on laisse tomber le tutoiement, très bien. C'est mieux comme ça. » « T’veux qu’j’te traite comme une princesse p’tet ? », tu demandes simplement, en haussant un sourcil. « J’t’jure pourtant qu’j’suis pas l’prince charmant sur son balais blanc », railles-tu, parce qu’t’as sûrement pas la gueule de l’emploi et tu serais à l’étroit dans des collants de danseuses. « Vingt ans sérieusement ? L'image de ma famille doit être sacrément salopée pour que ma mère ait imaginé cette union. » « J’sais pas si c’est la mienne ou la tienne. Un silence. La mienne est la reine pour c’genre de conspiration. J’étais même pas au courant jusqu’à y a une heure qu’j’avais une … fiancée. » Et encore une fois, tu la regardes. Encore une fois, l’ensemble du tableau te semble faussé, avoir déraillé.

Y a rien qui va, y a rien qui semble normal, banal. Tu débouches la bouteille d’eau, t’as besoin de ça pour faire passer le goût de ta propre bile. T’as besoin de quelque chose pour te laver la gueule. Dommage qu’il y ait rien de mieux. « Par pitié stop ... C'est pas contre toi mais les compliments venant d'un vieux croûton comme toi ... C'est assez malaisant. » Un sourire s’étire, donnant l’impression qu’t’as la gueule encore plus tordue, cabossée, cassée. Tu l’aimes bien la gamine, c’est une bonne petite. T’es sûr qu’avec l’âge, elle sera encore plus assassine. «  J’avoue, t’as pas tord mais s’t’plait, j’suis pas vieux. C’est toi qu’es une mioche. » et t’avales une gorgée d’eau. «  En soi t'es pas moche non plus, juste ... vieux. Pis j'connais même pas ton nom, elle m'a rien du du tout. Comme si c'était rien, comme si c'était pas important. » Cette phrase te fait l’effet d’une bombe et tu la regardes : « J’crois qu’elles se sont mises d’accord pour qu’on ait la « surprise ». Un grondement, quelle idée à la con. Ok, bon, bha, moi, c’est Leopold Crabbe, j’suis handler à la VB. J’ai 35 piges, t’annonces juste. Une autre gorgée d’eau pour t’humecter le dossier, et j’suis mangemort aussi. Jamais marié et j’compte l’rester. » Franchement, elle a l’air aussi enchantée que toi sur ça, donc autant être réglo : il est hors d’question qu’la petite devienne Madame Leopold Crabbe.

« J’ai fait gryffondor, j’ai un petit frère qui lui est en train d’mourir à chaque fois qu’on lui cause d’son mariage, tellement il stresse qu’sa belle change d’avis. Petit sourire taquin, tes yeux sembler s’illuminer pour lui. Il y a une chaleur au cœur qui se diffuse, rendant les traits du visage moins durs. Mh. T’es qui toi ? J’sais qu’t’es une gamine Avery, mais après … » Flou total, faut dire qu’t’as pas retenu le cours assommant d’généalogie des purs. « Rien quoi. »

Et t’as l’impression qu’vous êtes juste deux inconnus propulsés dans des trucs qui vous échappent, qui dérapent. Comme si il y avait un grand engrenage et que vous étiez tombés dedans. Comme si t’allais t’laisser faire. « T’as pas envie d’dire à ta mère qu’t’as pas envie d’épouser un vieux ? J’veux dire si tu dis ça, elle d’vrait écouter non ? » T’espères, parce qu’ça devient insensé leurs conneries. Un soupire ; la prochaine fois, elle fera quoi ? Elle ira t'chercher une fiancée au berceau ?


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fin février 2007, w/ @leopold crabbe
Tu te sens piégée, acculée. Et rancunière également. Envers ta mère, qui semble avoir privilégié la réputation de ta famille à ton bonheur. À ton géniteur, qui a ébranlé la grande famille Avery, vous obligeant à imaginer mille stratagèmes plus malfaisants les uns que les autres pour sortir la tête de l'eau. Tes poings se serrent alors que tes pensées vagabondent vers cet homme que tu as pourtant décidé d'oublier. Comme à chaque fois que tu échoue à le considérer comme mort et enterré, tu te punie et engouffre un morceau de pain. Tu sais très bien qu'il te faudra faire sortir tout ça de deux doigts dans la gorge. Tant pis, c'est de ta faute après tout : tu t'étais jurée de ne plus penser à lui et tu avais une nouvelle fois échoué. Action puis réaction. Erreur puis punition. C'était cruel, mais d'un pragmatisme indéniable. Cela dit, il n'a pas l'air plus content que toi, et ça te rassure dans un sens. Comment en vouloir à cet homme ? Tu es une enfant comparé à lui. Et lui t'apparaît comme un vieil homme. Un soldat qui revient de la guerre. Tu remarques rapidement son visage qui semble avoir été tabassé une bonne centaine de fois, ses mains calleuses et son nez tordu. Une gueule cassée, un guerrier. Un peu comme toi dans un sens. Mais d'une manière différente. Tes cicatrices à toi se matérialisent par une silhouette amaigrie, fragilisée par ce jeu dangereux auquel tu t'adonne avec la nourriture. Les cicatrices laissées par tes dents sur tes doigts, quand tu ne trouves d'autre manière pour te punir que de venir tripoter ta gorge jusqu'à en vomir. Toi aussi, tu as été forgée par les épreuves que tu as du traverser. Vous n'êtes peut-être pas si différents finalement.

Et il a du caractère le bougre, du répondant. Et tu t'amuses de cette joute verbale qui te fais rapidement comprendre qu'il est aussi peu motivé que toi à l'idée de ce mariage. « C'est vrai que tu tiens plus du crapaud que du prince charmant. Mais rassure-toi, j'ai aucune envie de t'embrasser pour voir si tu te transformeras en prince. » Leopold Crabbe donc. Tu as entendu parler des Crabbe. Mais jamais de lui. Un mangemort donc, un serviteur du Lord, qui a donné sa vie pour le servir, et dont le serment est gravé sur sa peau. Tu te promets de raconter à ton ami Kodjo Shackleblot cette entrevue, pour lui expliquer quelle tronche il risque d'avoir après des années au service du Lord. C'est pas le genre de chose qu'on t'annonce au moment de signer le contrat. Leopold ajoute qu'il n'a pas l'intention de se marier. De ton côté, tu ne t'es jamais vraiment posé la question. Tu as été élevée en sachant que tu aurais peu de chances de choisir ton époux. Et tu l'acceptes avec amertume. Peut-être que si ton père n'avait pas brisé la réputation de ta famille, tu aurais pu avoir le choix, mais malheureusement, les choses se sont passées autrement. Nouvelle pensée parasite, nouveau morceau de pain ingurgité entièrement.

Maintenant que tu en sais un peu plus sur ton potentiel fiancé, tu te présentes à ton tour. « Je m'appelle Joyce, mais j'préfère qu'on m'appelle Joe. Joyce ça fait vielle qui lit sorcière hebdo avec ses chats. » Puis Joe c'est plus badass, plus énergique. Un prénom fort, plus que tu penses l'être. « Je suis en sixième année à Hogwarts, parmi les Slytherin. Je suis également membre de l'ASAP depuis plusieurs années. Et plus tard, j'aimerais bosser au ministère, au département du Contrôle et de la Régulation des Créatures Magiques. Me rendre utile et protéger les gens. » Pour sauver la population des hybrides, qu'il n'y ait plus jamais de victimes innocentes comme Ha-Yun. « Va falloir être persuasifs pour la convaincre. Ma famille a tellement morflé ces dernières années que ça devient compliqué de rattraper les dégâts. » On se demande à cause de qui. Allez, nouveau bout de pain pour te punir de cette pensée parasite. « En vrai, on dirait que tu t'es fait attaqué par un hippogriffe, mais t'as l'air cool. Tu mérite mieux qu'une fille comme moi. » Et accessoirement qu'une ado qui se demande de plus en plus si elle ne préfère pas les filles. Mais ça, il n'a aucun moyen de le savoir et bien sûr, maman Avery l'ignore totalement. Toi même tu n'es pas sûre des sentiments qui t'envahissent depuis quelques temps. Tu sais juste qu'il y a quelque chose en toi qui est différent de celle qu'on aimerait que tu sois. Et tu sais que tu es bien quand tu es avec Astrid. Sans parvenir à mettre des mots là-dessus. « Tu crois que si on leur dit simplement qu'on veut pas on va nous foutre la paix ? J'ai bien peur qu'elles soient bien motivées les daronnes. Il faut qu'on sorte l'artillerie lourde et qu'on se fasse bien détester par nos potentielles belle-familles respectives afin qu'elles se rendent compte que c'est une belle idée de merde. » Jouer la peste pour qu'on te déteste, ça semble être dans tes cordes. « Sauf si t'as une autre idée bien sûr. »
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Et y a un étrange contraste entre la gamine Avery et toi. Elle est aussi blonde, petite et propre qu’t’es sombre, grand et sali (par le sang, la guerre, la haine). Elle est aussi innocente que t’en as trop vu, qu’t’en as trop abattu. Y a un conte moldu sur l’mec là qui consomme ses épouses comme un affamé, qui les tue parce qu’elles étaient trop curieuses les gueuses, un truc comme Barbe Bleu, t’crois bien. Un frisson d’horreur s’répand quand tu réalises qu’t’as tout d’lui à cet instant. Un œil torve, des mains trop grosses qui finiront, fatalement, par la briser, la casser en mille morceaux ( car tu sais que casser), une barbe de quelque jours qui te bouffent les joues. Ouai, t’es son Barbe Bleu. Et ça t’donne envie d’dégobiller, d’aller engueuler ta mère.

Elle est pas faite pour toi. Elle le sera jamais.
« C'est vrai que tu tiens plus du crapaud que du prince charmant. Mais rassure-toi, j'ai aucune envie de t'embrasser pour voir si tu te transformeras en prince. » Le rictus s’étire, grimace déformant tes traits et bientôt c’est un rire gras qui sort de ta gueule. C’est un rire sonnant et trébuchant qui envahit la pièce. « T’abuses ! J’ai pas d’pustule ! J’ai juste l’nez pété. » C’est c’qu’tu lâches toujours à Lile aussi. C’est pour t’amuser d’ta propre mocheté, ta propre disgrâce. Ouai, t’sais qu’t’es pas beau. On t’l’a suffisamment répété que ça s’est ancré, accroché à la caboche, qu’ça ricoche inlassablement. « Et toi t’es trop mince. On dirait qu’j’vais t’faire t’envoler si j’t’souffle un coup d’ssus. » et t’imites l’grand méchant loup qui souffle sur la maison de paille et qui la fait se déraciner. C’est un peu abrupt mais pas vraiment méchant, c’est un constat ; t’as trop vu ton limier décharné, pas assez mangé pour pas r’marquer les traces de famine. Sauf que franchement l’assiette est pleine. « Mange pour d’vrai. Lâche c’morceau de pain », c’est rugueux mais c’est une réalité alors que tu chopes ta fourchette pour lui désigner l’assiette. « Faut qu’t’prennes des forces. », simplement, tranquillement.

« Je m'appelle Joyce, mais j'préfère qu'on m'appelle Joe. Joyce ça fait vielle qui lit sorcière hebdo avec ses chats. » « Joe donc ? Ca m’va. Ça sonne ‘ricain. », tu lâches simplement et c’est pas une mauvaise chose dans ta bouche, ça a même des odeurs d’compliment. Après tout, ta mère vient bien du Canada. « Je suis en sixième année à Hogwarts, parmi les Slytherin. Je suis également membre de l'ASAP depuis plusieurs années. Une grimace. Ça c’est d’l’assoc d’merde qui t’facilite pas ton taff, qui voudrait qu’tu sous-nourrisses ton Alpha. Sauf qu’soyons réalistes, tu peux pas bosser avec un loup affamé. Et t’en viens même à l’apprécier Reinir. C’est pas un mauvais gars, t’l’aimes bien. Y a des trucs qui tournent pas bien rond dans sa cervelle mais qu’est-ce qui tourne bien dans la tienne ? Toi aussi, t’as des cases en moins. T’acceptes qu’on puisse être cassé, fêlé, brisé. T’aimes bien Poudlard ? Moi, j’ai trouvé qu’c’était franchement d’la merde, te lâche juste en te balançant sur ta chaise qui gémit sous ton poids. Ça lui f’rait même les pieds à la daronne Avery si tu la pétais. T’es sûr qu’ça l’emmerderait bien comme il faut. Et plus tard, j'aimerais bosser au ministère, au département du Contrôle et de la Régulation des Créatures Magiques. Me rendre utile et protéger les gens. » « Pourquoi t’aimerais bosser dans ça ? Parc’qu’t’aimes pas les créatures ? L’ASAP et ça, j’m’dis qu’y a un truc entre toi et eux. » Et tu réfléchis pas, t’penses même pas, c’est juste naturel comme tu respires d’sortir ça. Si tu t’étais renseigné, tu saurais.

« Va falloir être persuasifs pour la convaincre. Ma famille a tellement morflé ces dernières années que ça devient compliqué de rattraper les dégâts. » « Ah ouai ? J’peux être infernal, s’tu veux. L’genre qui rotte, qui pête, qui mange avec les doigts et qui fait des bruits dégueu en bouffant. Et t’avales un peu d’eau, tu fais un bruit appréciateur, qui t’rapproche plus du goret que d’l’homme. P’tet même qu’t’as jamais été un homme mais à ton sourire frondeur, revanchard, elle peut se douter qu’t’es prêt à tout pour être le gendre des pires cauchemars de sa mère. T’sais la réputation des Crabbe est pas mieux. ‘Fin, on est purs mais y a fallut l’algo’ là et puis on est toujours violents, cruels, imprévisibles. J’pense qu’ta mère voit la marque mais c’est un peu la dragoncelle et le choléra. » Un haussement d’épaule simple et tranquille. « En vrai, on dirait que tu t'es fait attaqué par un hippogriffe, mais t'as l'air cool. Tu mérite mieux qu'une fille comme moi. » « Nope, j’m’suis pas fait attaqué par un hippo – mais chouettes bestioles. Tu lâches juste. J’aime juste la bagarre, t’sais. Et sur les jointures, y a encore les plaies à peine cicatrisées, les poings qui s’abattent encore et encore. Y a l’sang séché et l’œil au beurre noir. J’aime la violence, c’est c’qu’t’es. A quoi bon l’cacher ? Et t’es méchamment bon à c’jeu là. J’sais pas c’qu’j’mérite mais j’ai décidé qu’j’marierais pas. » Tu dis pas que tu changeras pas d’avis un jour mais là, t’veux pas. Y a personne qui te plait assez pour qu’t’poser. Enfin si. Mais non. Oh et puis, putain, c’est trop compliqué. « Et pis c’est dégueu si j’t’touche. » Tu lui glisses en la regardant avec de grands yeux en lui faisant comprendre qu’il y a 20 ans d’écart. Il y a 20 ans de trop.

« Tu crois que si on leur dit simplement qu'on veut pas on va nous foutre la paix ? J'ai bien peur qu'elles soient bien motivées les daronnes. Il faut qu'on sorte l'artillerie lourde et qu'on se fasse bien détester par nos potentielles belle-familles respectives afin qu'elles se rendent compte que c'est une belle idée de merde. Sauf si t'as une autre idée bien sûr. Nope, j’ai pas mieux et c’est c’qui fonctionne. Crois en l’expérience d’c’bon vieux Leo. Un petit sourire. T’l’aimes pas trop mal la petite. Ça marchera pas avec la mienne. T’sais, ça fait d’puis qu’j’suis majeur qu’elle essaie d’m’caser. Et c’est juste si mort. Un roulement d’yeux, ça t’étonne même qu’elle ait pas jeté l’éponge. Enfin, faut dire qu’ta mère est putain de tenace. Elle s’accroche fort et elle n’a jamais lâché l’affaire, même avec ton père. Sois tout c’qu’ma mère déteste : mal élevée, impolie, détestable, craches limite dans les cendres de mon grand-père et j’pense qu’ça devrait être plié. Tu lui donnes comme conseil. Et ta mère, qu’est-ce qu’elle aime pas ? J’peux faire en sorte d’devenir son épouvantard et qu’elle préférait s’jeter d’une falaise plutôt qu’d’t’laisser entre mes paluches. » Et t’en souris grandement : être horrible, tu sais tellement faire. « Hésites pas à m’dire : les pets, les rots, marcher sur ses pieds à une réception, venir bourrer à une petite sauterie ? J’fais tout. » Tout pour te débarrasser d’ces conneries et penser à Lili.

Ça doit être pas bien sorcier d’faire fuir sa daronne au triple galop. T’es même sûr qu’c’est l’genre de meuf trop propre sur elle et qui serait dégouté par un petit rot à table. Bon t’es sûr qu’ta mère va t’étrangler mais c’est rien d’nouveau dans le chaudron.


CODAGE PAR AMATIS

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highway to hell
fin février 2007, w/ @leopold crabbe
Tu te fermes un instant quand il remarque ce manège avec ton bout de pain. Depuis la mort de Ha-Yun et la fuite de Warren, tu as pris l'habitude de contrôler tout ce que tu ingurgites. Afin de contrôler au moins une chose dans ta misérable existence. Contrôler ton corps quand tu contrôle tes pensées. Drôle de jeu. Dont tu ne maîtrises vraiment les règles. Bien souvent, quand tes pensées divaguent vers des visages dont tu t'interdis la visualisation, tu craques. Comme si ton for intérieur voulait te punir d'avoir failli à tes principes. Tu préfères ainsi ne pas réagir aux propos de Crabbe. Derrière ses muscles et son nez pété, il a presque l'air gentil le bougre. Presque. En tout cas, il a de l'humour et ça te plaît assez. Vingt ans de moins, une douche en plus et il pourrait être ton genre. Mais il n'empêche que ta mère a totalement craqué en pensant que vous puissiez vous marier. Néanmoins, tu m'amuse de cet échange. Entre joute verbale et échange amical.

Il trouve qu'Hogwarts c'est d'la merde. Tu hausses un sourcil, de ton côté, tu n'as pas grand chose à dire à cette école. On t'y apprend le respect des valeurs sorcières, les sortilèges tout ça. Et surtout, tu y as tes amis. Siobhan, Kodjo, Nahel, Eileen, Astrid, Jenna. Et bien sûr, il y avait Ha-Yun. Ta meilleure amie, celle qui fut ta soeur de coeur, qui t'avais compris bien plus qu'Alexandra ne l'avait jamais fait. Tout les avantages d'une soeur, sans les jalousies et la compétition inhérentes à cette relation si spécifique entre deux êtres. Néanmoins, fouler les couloirs du collège n'avait plus la même saveur sans Ha-Yun à tes côtés. « C'est une bonne école, j'ai mes potes là bas. Et les cours sont biens. Mais je crois que ça a du pas mal changer depuis ... ton époque. » C'est drôle de se moquer de son âge en réalité, ça t'amuse de le titiller. Puis il est vrai que les choses étaient très différentes avant. Même les nés-moldus avaient le droit d'intégrer Hogwarts, quelle idée ! La discussion dévie vers l'ASAP. Cela ne te suspend pas, il est rare de voir des membres aussi jeunes au sein de l'association. Tu préfères donc ne pas relever l'incompréhension qui émane de la question de Crabbe et de répondre avec sincérité et conviction. « Ces vermines ont fait beaucoup trop de dégâts, et elles continuent à en faire. Regarde les Rosier ... Comment peut-on accepter ça ? Si tu veux savoir, ma meilleure amie s'est fait tuée par un de ces monstres. Je veux juste empêcher que ce genre de situation se reproduise. » Bien sûr, tu n'évoques pas ton paternel. Tu préfères l'imaginer mort que monstre. Peut-être que si tu y crois suffisamment fort, ça finira par être vrai.

Le plan se dessine et vous êtes sur la même longueur d'onde. Tu ne veux pas de lui, il ne veut pas de toi non plus. Parfait. Puis il a raison : C'est dégueu s'il te touche. Clairement, rien que d'imaginer ses grosses mains de vieux sur toi te donne un haut-le-coeur. Néanmoins, une certaine complicité se créée au fur et à mesure que votre plan de sabotage s'imagine. « Jouer la petite garce malpolie et imbue d'elle même ? Ça devrait le faire, j'en suis capable. » On a souvent tendance à imaginer que tu es ainsi. Parce que tu es blonde, pas trop laide et issue d'une riche famille. Les éléments du cliché parfait. Il te suffira de forcer les traits. Maintenant, il suffit de passer à la partie Avery. « Sois un goujat, ça la dégoutera. Pète, rote, mange avec les mains ... et la bouche ouverte surtout. Ça c'est bien dégueu. » Et le pire est à venir. « J'imagine que tu as entendu parler de Warren Avery ? » Tu n'avais pas prononcé son nom depuis des années. Ce père qui avait plongé ta famille dans le chaos. Qui n'avait pas pu sauver Ha-Yun, et qui avait eu le culot de revenir vivant. « N'hésite pas à cracher sur lui. Ça ne devrait pas être difficile, il ne mérite que ça. » Tu n'aimais pas parler de lui, cela te rappelait qu'il était encore en vie et surtout qu'avant d'être ce monstre lâche, il était ton Da' chéri. « Comment ça se fait que tu n'ai pas la bague au doigt si ta mère essaye de te caser depuis ton plus jeune âge ? Elles fuient toutes quand elles voient ta tronche ? » L'humour toujours, pour ne pas dévoiler ton trouble.
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