pensieve
SUN ☉ basic nature.Tout doit s’
ancrer dans la terre et tout doit être sous
contrôle. Comme beaucoup d’autres avant toi, tu es quelqu’un de cérébral et tranchant dans tes jugements et principes. Tu n’y déroges que très peu, ton univers et ta petite vie ayant toujours tourné autour de ça, du
devoir :
éradiquer les monstres, briller, être digne de ta lignée. Digne d’une lignée qui ne t’a rien offert d’autre qu’une blessure narcissique profonde et un goût prononcé pour le sang de vampire sur tes bottes, puisque c’est cette haine vengeresse qui a fait de toi un chasseur émérite — et une carence affective abyssale aussi, très certainement.
Mais malgré ta
fragilité sur le plan affectif -
que tu découvres peu à peu et avec effroi aujourd’hui - tu as en toi des ressources considérables. Des ressources dans lesquelles tu puises aujourd’hui, ton ego éclaté en mille morceaux au creux des doigts.
D’une patience certaine, se dégage de toi malgré tout une espèce de
tranquillité sage, presque sylvestre, tel l’arbre enraciné dans son coin à se nourrir et prospérer au gré du temps et des saisons. L’anesthésie émotionnelle et la structure permanente de ta vie te permettant d’être serein à toute épreuve ; tu as perdu de cette capacité avec l’accident qui t’a valu ton grade et ta fierté.
D’humeur calme, triste et d’une profondeur dont on ne peut plus vraiment discuter, ton Soleil dégage des rayons d’une ambivalence hors norme chez toi depuis ces dernières années et tu es certainement le premier à en souffrir. Un bon retour des choses comme diraient certains.
Perfectionniste et très dur envers toi-même, puisque c’est ainsi qu’on a été avec toi, c’est sans surprise que tu l’es aussi avec tes pairs.
Insatisfait chronique, comme une tradition que tu te traînes dans ton organisme et dans ton coeur qui crie :
je serais meilleur que toi.
RISING the mask you wear in public.D’humeur globalement égale, tu sais comment t’
adapter aux personnes qui t’entourent et surtout, comment leur parler. Vivant au travers du regard des autres, tu n’as eu de cesse que de vouloir plaire et briller en société, à ta façon. Tu es d’ailleurs soigné dans ton apparence, des chevalières dont deux serties d’améthyste et de jaspe rouge aux doigts, ce qui n’est pas sans exacerber ton aura déjà magnétique.
Aussi étrange que cela puisse paraître donc, ta vitrine est celle d’une personne respectable, raffinée, communicative et prévenante ; c’est d’ailleurs la première chose qui frappe lorsque l’on te rencontre pour la première fois : tu accueilles toutes les âmes autour de toi avec
distinction et une douceur certaine, presque candide par moments, si peu que lesdites personnes soient un tant soit peu dignes d’attention et que la situation s'y prête.
Être transpirant une
apparente sympathie, tu es pourtant perçu comme une beauté tiède qui pousse tantôt à la confiance respectable, tantôt à une certaine méfiance par ta dérangeante stabilité. Ta tenue passive est pourtant sévère et charismatique, fière et mesurée.
Si tu as pour habitude de structurer ton monde comme jamais, ce n’est pourtant plus tant le cas aujourd’hui, — et ton comportement en société s’en voit affecté, assurément.
Le manque de repères te rend mauvais et fait ressortir chez toi tes bas instincts. Tu as l’air d’une âme errante, déconstruite, qui cherche une nouvelle direction à laquelle se raccrocher. Le doute qui t’arrache des insultes, la confusion qui te mure dans un silence que tu n’as jamais connu… symphonie de la chute d’un ange dépossédé de sa Grace.
Préserver les apparences est la seule chose que tu t'évertues à faire encore aujourd'hui. Déni.
MOON ☽ inner self, unconscious.En réalité, tu es une personne
réservée et qui se cache elle-même de ses
émotions, à tel point que tu te demandes, maintenant que tu es à huis clos et dépouillé de toute valeur aux yeux de ceux qui étaient autrefois les tiens, si tu en as vraiment ressenties un jour dans ta vie (
tu ne sais pas les reconnaître). Ça te fait peur de te dire que tu es si vide que ça, ça te fait peur de réaliser qu’au fond,
tu ne sais pas aimer.
Tu as besoin de te retrouver
avec toi-même et avec quelques personnes d’un cercle fermé avec qui tu partages un tant soit peu les mêmes idéaux, car finalement, c’est comme ça que tu te sens sécurisé : dans l’
unité intellectuelle, que tu sois entouré de personnes ou de tes grimoires. Ces rituels te permettent de t’apporter de la quiétude à l’âme et surtout, d’échapper à certains de ses signaux qui te dérangent.
C’est pourquoi la structure et le contrôle de ton environnement et de tes journées sont si importants pour toi : ça te
rassure. Ça te rassure d’avoir un but, ça te rassurait même, maintenant que le doute existentiel de la Balance t’assaille. Calculer, arriver d’un point A à B, avec tout ce que cela implique. Ce n’est pas plus compliqué que ça. La prise de risques est, contrairement à ce qui est apparent chez toi, quelque chose que tu recules à faire, et si tu en as pris, c’est que certaines émotions étaient beaucoup plus fortes que ta raison, comme ça a pu être le cas dans des situations bien spécifiques.
Travailleur acharné à l’esprit critique et inquisiteur, dévoué à ton travail et à tout ce que tu crois être juste, tu as toujours voulu qu’on te reconnaisse pour ta valeur et tes accomplissements, ce qui fut le cas -
pendant un temps seulement, n’assumes-tu pas encore. Sans ça, sans le regard et la langue complimenteuse, tu n’es rien. C’est pour ça que tu dissimules dans tes plaies de l’âme des travers de manipulateur affectif, de harceleur, de destructeur d’estime ; de
pervers, à bien des niveaux. C’est comme ça que ta sœur ou tes conquêtes se sont retrouvées effacées, vidées, stérilisées de toute confiance en elle, comme bien d’autres à qui tu as pu voler la lumière.
… tout ça pour reculer le jour où tu devras chercher et trouver
qui tu es vraiment.
MERCURY ☿ communication.Être communicant par nature, fin et précis feintant parfois la légèreté, il s’agit pourtant d’un
masque qui s’efface à une vitesse phénoménale dès que tu te sens un tant soit peu déstabilisé, en insécurité. Le masque d’animal sociable que tu portes n’est qu’un reflet de ta peur viscérale d’être abandonné, rejeté, effacé. C’est pourquoi tu as toujours parlé, que tu t’es toujours lié malgré toi, parce que cela était nécessaire pour toi de palier à ce silence qui t’aurait tué.
Ce que tu cherches avant tout dans tes échanges, outre leur nourriture énergétique pure et simple, c’est bel et bien la
qualité de ces dernières, que tu juges méticuleusement et sur un temps imparti par tes soins.
Cela étant, ça ne t’empêche pas de
bavarder sur des futilités lorsque tu en as encore l’énergie et si cela est d’intérêt d’une façon ou d’une autre. Le petit soldat narcissique refait alors surface, séduit et retourne la situation à son avantage par le mensonge, pointant du doigt une réaction de colère inadaptée…
le coupable, c’est toi : par Merlin, regarde toi !À chaque fois que tu laisses ta voix résonner, même si c’est pour bavasser sur la pluie et le beau temps, tu ne te rends pas compte tout de suite que c’est un fantôme qui parle, le fantôme de l’enfant meurtri qui sommeille en toi — et ce n’est qu’après avoir coupé court à la conversation, une fois le dos tourné, que cette petite voix dans ta tête te souffle la dure réalité :
tu n’as pas aimé ça.
Mais tu l’as fait et tu le referas encore.
Après tout, c’est qu’ainsi que tu peux survivre.
Pour te défendre, pour passer le temps, pour réapprendre ta différence et ton authenticité bafouée ; tu alternes aujourd’hui entre les deux,
entre silence et railleries, entre patience et bavardages cinglants. Chaque phase durant plus ou moins longtemps. Durant ces derniers mois pourtant, tu as le moins parlé de ta vie, et tu as pensé plusieurs fois à te dévorer la langue. Et dire que c’est le cœur altruiste d’un vampire qui t’a sauvé. Tu ne l’acceptes toujours pas. Peut-être ne l’accepteras-tu jamais…
Tu as toujours parlé d’un langage plus ou moins soutenu en société mais depuis que tu as été relayé au rang de Hound, et pire encore, de
prisonnier ; ton champ lexical s’est
allégé, comme libéré d’un poids que tu t’étais aussi toi-même mit sur les épaules. Tu réfléchis moins ton verbiage si l’on puit dire, même si ton discours s’orne encore de quelques fioritures que l’on te connaît bien. Pire, tu te découvres un
sens de l'humour autrement plus débordant que celui dont tu avais pu faire preuve jusqu'ici. Les nerfs sans doute… oui, les nerfs.
VENUS ♀ relationships.Fort du déni d’avoir des émotions florissantes, tu as tenté de remplir ton puits pour y palier, pour te donner un
semblant d’équilibre et de substance.
Malgré tous tes efforts et ton
idéalisme à couper le souffle dans tes relations amoureuses, tu n’as accueilli qu’une certaine forme de
stérilité avec les femmes à qui tu t’offraient. Une raison ? Les
imperfections. Tu ne supportais pas les imperfections de personnalité vis à vis de toi, et même celles qui étaient purement esthétiques, si elles étaient trop marquées à tes yeux.
À la recherche de l’idéal, à la recherche d’un dieu que tu n’es pas.
C’est donc avec
désillusion que tu as accueilli beaucoup de tes relations, si bien que cela n’a fait que creuser davantage la distance entre toi et les autres. Toi qui pourtant est en
demande secrète et désespérée d’affection, ne sait pas en donner comme il le faut, comme il le faudrait. Un couple imparfait dans un monde imparfait est pourtant ce qui a de plus beau, tu es juste encore trop insensible à cette idée, puisqu’il y a encore un cœur et un ego à soigner.
Tes passions, ta sexualité sont érotico-cérébralisées et
manquent d’affectivité comme on l’entendrait au sens normé du terme, si bien que le retour de bâton te concernant est évident :
à beauté tiède ses émois d’un farouche glacial. Ce n’est pas faute d’apprécier ça malgré tout. Puisque ton affection, si peu qu’il y en ait, elle s’aperçoit et se cultive dans les gestes que tu offres, les
services, plus que par le toucher que tu n’apprécies pas nécessairement.
Alors tu ne sais pas si tu as aimé ta fiancée qu’on t’a arrachée, elle devenue si
dépendante de ta présence, puisque c’était ce que tu avais désiré. C’était arrangé, arrangé mais tu la connaissais que trop bien et c’est étrange, c’est dérangeant : elle te
manquerait presque, là, enfermé dans un camp qui fait de toi un prisonnier. Tu y penses encore et tu te demandes si ce n’est pas un signe, si ce n’est pas un appel d’âme à âme, si elle n’est pas encore un peu à toi. Parfois.
MARS ♂ action.Sans
feu intérieur pour parvenir à tes objectifs, tu sais que ta structure n’aurait pas tenu bien longtemps. Tu l’as eue, cette flamme, et tu y es allé
franchement, tu n’y es pas passé par quatre chemins, si tel est ton destin. C’est ce trop plein d’émotions qui te font aller droit dans les fanges, qui te fait te battre contre tes racines et ton mental aux compartiments soi-disant ordonnés et contrôlés.
Souvent, il s’agit de situations bien particulières : lorsque tu flirtes avec de
nouvelles idées excitantes, de
nouvelles personnes si peu qu’elles te fascinent et/ou t’interpellent.
Des solutions, tu en trouves toujours : des solutions qui sortent du commun, dangereuses, qui
manquent parfois de pragmatisme malgré ton ancrage naturel. Ambivalence aléatoire.
Situations qui te rendent buté, enflammé ; te font presque
oublier la dure réalité, tant elles te font vibrer. Tu as souvent eu besoin que des alliés ou des tiers viennent te secouer,
te remettre sur les rails que tu avais quitté dans ton élan. C’est vrai : tu ne sais pas jauger ton énergie dans ces moments-là, tu ne sais pas où placer tes
limites et cela devient bien évidemment
périlleux.
Or tu te bats toujours contre quelque chose lorsque tu cours en attraper une autre, que ce soit toi-même, tes pulsions, ou le regard d’un autre qui se délecte. Lorsque tu veux quelque chose, ton temple intérieur flambe — et enfin, tu laisses bas les raisonnements d’intellectuel interminables, pour enfin devenir un peu plus humain.
Tu ne supportes pas l’
échec, le
faillible, les
surprises et que l’on te
manque de respect — ce qui fait de toi une personne rigide et autoritaire lorsque tu les vois passer sous ton nez. Pour toi, tout est une question de volonté, il faut se donner les moyens de : un raté détermine ta valeur, ni plus ni moins. Alors continue de charbonner, fils. Continue jusqu’à te détruire, il n’y a que ça qui vaille la peine ici bas.
JUPITER ♃ (MINOR) path of expansion, prosperity.Pour construire, tu n’es que dans l’optique d’une
stabilité certaine ; armé de patience, endurance et ténacité, tu progresses.
Les biens matériels que tu as amassé depuis toutes ces années sont le résultat d’une
avidité compulsive, presque désespérée, puisqu’elles ne demeurent qu’une projection de ta souffrance, comme beaucoup d’autres pans de ton existence. Grimoires, parures et tapis, bijoux, atours sur-mesure : tout y serait passé si on ne t’avait pas
griffé.
Aux creux béants ses pansements.
Tu t’es toujours noyé dans tes
ambitions revanchardes, tes livres, seuls tes intérêts ont toujours compté pour toi, tout ce qui avait attrait à la matérialité, à ce que tu pouvais gagner ou perdre, jusqu’à compter les paires d’yeux qui se posent sur toi. Un, deux, trois…
Tu feins une ouverture sur le monde, avec des solutions originales, sorties du chapeau parfois, alors que tu demeures en réalité dans ta tour d’ivoire, jugeant de ta meurtrière quiconque te parlerait d’
autre chose que de ce qui t’importe. Eux qui osent te faire croire qu’ils savent mieux que
toi ce qui est bon pour
toi.
Alors oui, progresser dans ta vie est et a toujours été synonyme de
tribulations interminables.
Prouver sa valeur, tenter de la récupérer à même le sol sale s’il le faut, c’est ce que tu t’épuises encore à faire alors que tes forces se dissipent à même hauteur que ta foi en ton idéal. Le fait même d’exister est
épuisant pour toi. À défaut de connaître l’Amour et la Beauté de l’univers, tu t’es réfugié dans cette lutte perpétuelle contre toi-même, entre productivité extrême et fatalités destructrices. Au moins, tu serais mort dans des draps de soie, te disais-tu. Maintenant tu regardes tes doigts et c’est de l’argile suintant que tu vois.
Tu te retrouves les
mains vides aujourd’hui et cela te terrorise, car tout dans ta vie semble s’être vidé ; et tu t’assoiffes dans ton propre désert alors que d’autres tentent de t’abreuver. D’autres qui, malgré leur apparente défiance, pourraient bien te
sauver.
NEPTUNE ♆ (MINOR) intuition, imagination.Le seul « don » que t’a offert la lignée de ta mère à ta naissance est plus pervers que ça. Pas de troisième œil ou de voyance chez toi, d’ailleurs tu es le premier à leur rire au nez. Non, tu fonctionnes simplement plus par
impressions, intuitions lorsqu’il s’agit de l’apprentissage des connaissances et des relations en général. On ne dira pas qu’elles sont positives ou négatives, ces impressions restent les tiennes et sont caractéristiques d’un
fonctionnement qui t’es propre plus qu’autre chose. Sans ça cela dit, tu n'aurais jamais autant détruit autour et en toi.
Tu n’es pas franchement quelqu’un porté par les rêves et la spiritualité, tu n’as d’ailleurs pas accepté un seul des mots qu’a pu te larguer ta sœur cadette lorsqu’elle avait cauchemardé de toi les mains coupées à vomir du sang dans un loch. Pourquoi aurais-tu les mains coupées ? Pourquoi aurais-tu vomi ton propre sang dans un loch ? Ça n’a ni queue ni tête et ce ne sont que des fantasmes. Sans doute voulait-elle seulement te voir mort et son esprit foisonnant l’avait fait pour elle, rien de plus.
Ton imagination
n’est pas débordante non plus, tu te distingues seulement dans tes façons de procéder lors de tes chasses, de tortures originales, de te rapprocher de ton idéal fantasque et puriste. Tu n’as d’ailleurs jamais été très porté sur les arts, si ce n’est la musique, l’apprentissage du piano t’as d’ailleurs valu une maîtrise plus qu’une réelle passion là-derrière, mais ça avait au moins l’avantage de te faire oublier tes tracas.
L’idéalisme en amour y reste cantonné, bien que tu cherches au fond de toi -
et provoque inconsciemment - des rencontres envoûtantes, obsédantes, marquées sous le fer de la dépendance affective. C’est bien le seul pan de ta vie où tu te permets d’élargir tes horizons, bien qu’il soit tapissé de ronces.
URANUS ⛢ (MINOR) change.Agressivement
individualiste, tu sais que tu as quelque chose de différent en toi et tu l’exhibes sans te dévoiler entièrement. Tes oeillères, ton besoin de structure et ta flamme de vie dévorante t’empêchent pourtant d’aller dans une direction, celle du changement, de la
libération. Si changement il y a pour toi, ce dernier se doit d’être
contrôlé au même titre que le reste. Or tu as appris à tes dépens que tu ne pouvais avoir le contrôle sur tout, et tu t’en vois bouleversé, décontenancé. Coincé dans une situation pareille, pieds et poings liés, tu ne sais plus où regarder. Incapable de lâcher-prise pour le moment, tu te débats et te créées des névroses. Toi qui te croyait au dessus de tout n’a plus rien à part espérer.
Tes aspirations illusoires s’effritent encore un peu plus chaque jour alors que tu te
refuses à faire un pas vers quelque chose de différent, quelque chose qui, peut-être, quelque part, où tu ne regardes pas, serait
un peu plus Toi.
SATURN ♄ limitations, structure.Gagner du pouvoir sur autrui est une denrée nécessaire pour toi et tu as eu tendance à te détacher de tout plaisir pour y parvenir. Neutre et égal, il n’y a rien de plus à dire sur cette structure
(trop) sérieuse et d’un responsable parfois trop froid. Tu es malgré toi l'archétype saturnien et non, tu ne possèdes pas grand sens de la fête, contrairement à ce que ton masque social aurait pu laisser suggérer autrefois. À chaque fête ses imprévus. Si bien que tu as toujours prit l'habitude de fuir les environnements qui t'y auraient forcé.
PLUTO ♇ transformation.Détruire pour reconstruire, pour se transcender.
Tu ne pensais pas y avoir droit un jour, toi à qui tout était dû. Et pourtant.
Et pourtant, te voilà arraché à des relations qui étaient pour toi piliers, presque vitales, essentielles à ta survie ; comme ce fut le cas pour Kalen, en qui tu te voyais si grand et si fier. Tu t’étais senti envahi par ce sentiment de toute puissance, bienheureux d’être l’incarnation du non moins fameux «
quand on veut, on peut », d’avoir persisté dans tes rêves de gloire illusoires, d’enfant blessé impitoyable.
C’est ton
rapport aux autres qui se voit profondément atteint, bien que tu sois encore un pied dans cette phase de destruction massive de tes structures internes, tu as déjà un pied dans l’autre. Tu ne t’en es pas encore aperçu, toi qui te sens si différent, toi pour qui l’aura de domination et de charme semblait si infaillible.
Aux liens brisés un terreau fertile pour un ressuscité. Et tu es bien assez lucide et volontaire pour y arriver…
DIVERS »- THE ALCHEMIST:
Half Yaxley, Half Selwyn, un peu trop mélangé à du sang Slughorn, c’est bien l’alchimie qui s’est présenté à lui comme le graal.
Logan s’est prit de passion pour cette discipline qui a su faire des miracles entre les mains de bien des chasseurs de monstres, eux en l’occurrence, ce qui n’est pas sans dorer leur blason légendaire. Combien d’heures avait-il pu observer son grand cousin face à son chaudron ? Combien d’heures avait-il pu concocter des potions à son tour ? Si les potions ont été une première étape non négligeable de son apprentissage, Logan s’est toutefois spécialisé dans les cercles de transmutation alchimiques et leurs propriétés, les étudiant, piochant les informations là où il le pouvait, et surtout là où il ne devait pas.
Fort de devenir quelqu’un d’encore plus exceptionnel qui ne l’est déjà, Logan, guidé par son ambition et sa volonté d’éradiquer les hybrides, s’est plongé dans un projet qui allait lui coûter des plumes. Son premier essai lui valut un éclat de brûlure tout le long de son avant-bras droit, qu’il préfère amener comme une « simple blessure de mission » alors qu’elle fut bien plus que ça, bien plus qu’un échec. Après trois années d’expérimentations et de recherches complémentaires, Logan y parvient : il se grave au sang de dragon deux cercles de transmutation alchimiques au creux de ses paumes.
Pour qui ? Pour quoi ? Pour détruite les hybrides. Rapidement, efficacement, en faire des pièces détachées s’il le faut pour les soumettre. Par imposition des mains (après avoir uni les deux cercles pour les activer, paume contre paume) puis contact sur une matière organique qui n’est pas la sienne, les atomes de soufre et d’hydrogène dans le corps se réorganisent et provoquent une combustion moléculaire — et donc, une explosion localisée quasi-instantanée.
Mais ce que l’alchimie fait le reprend, tout est question d’équilibre : Yaxley le sait pertinemment et a accepté ce sacrifice, si c’était pour briller et détruire ce qu’il détestait tant. En contrepartie, à chaque utilisation, ses organes internes s’abîment à petit feux et plus important encore, son espérance de vie diminue. Il n’est pas rare de le voir cracher du sang après l’avoir trop utilisé dans une journée - s’ensuit des nausées, parfois sur trois jours consécutifs. Ce qui détruit à l’extérieur détruit de l’intérieur : la haine instille la haine, et il finira de pourrir comme tous les autres.
Avec pareille arme au creux des doigts, il porte des gants magiques en quasi-permanence lorsqu’il n’en a pas besoin et surtout, lorsqu’il souhaite protéger un tant soit peu les personnes autour de lui, bien qu'il n'ait jamais vraiment été tactile.
- THE HALFER:
Il a beau détester les hybrides et s'être spécialisé dans la chasse à la sale bête, la princesse a eu quelques malheurs. En 2002 son Hound s'est retourné contre lui et lui a balafré le visage d'un coup de griffe bien placé. L'animal a beau avoir été mit hors d'état de nuire, le mal était fait.
Suite à ça, c'est la descente aux enfers : il est relayé au statut de Hound et se fait souiller par à peu près tout le monde, famille y comprit. Logan a eu énormément de mal psychologiquement et l'accepter et il ne l'accepte toujours pas, c'est une plaie béante en plein dans son ego. C'est sans compter tous les désordres de type sensoriel que ça a induit, il s'est prit de passion pour la viande saignante et rejette vos poireaux comme la peste, mais pire encore, la lumière tape plus fort, les sons tapent plus fort, les odeurs tapent plus fort, il sursaute plus fort aussi mais c'est à siffler avec discrétion. C'est un flux d'information supplémentaire pour son cerveau déjà bouillonnant de rage et ses débuts ont été très tumultueux d'un point de vue thymique. S'il s'est calmé au quotidien (je t'entends beugler Sohan), ces humeurs à fleur de peau restent omniprésentes à l'approche des pleines lunes.
réparti à Ravenclaw par le Sorting Hat, tu as très vite fait ta place parmi les meilleurs élèves de ta promotion
— d’éducation puriste et extrémiste, tu harcelais déjà des gamins pour l’impureté de leur sang ou de leur orientation sexuelle, comme ça a été le cas avec Anthony que tu que tu ne pouvais pas voir en peinture
et meilleur que toi dans certaines matières, tu l'as brimé pour survivre, pour lui passer devant, pour être parfait comme tous voulaient que tu sois
— c’est ton cousin Kalen qui t’a apprit tout ce que tu sais aujourd’hui concernant la traque des hybrides
— il a d’ailleurs été l’une des rares - si ce n’est la seule - personne que tu estimais au sein de ton clan
— ta sœur cadette a un don de voyance particulièrement fort, ce qui n'est pas le cas de la seconde et encore moins de la mère
— tu sais jouer du piano
— la légende raconte que lorsque tu as réussi à faire apparaître ton Patronus pour la 1ère fois, plusieurs personnes de ta promotion se sont évanouies
— Herrera et le reste de la bande t’as forcé à te colorer les cheveux couleur charbon pour soi-disant «
brouiller les pistes », inutile de dire que tu leur en veux atrocement pour cette agression
— tu fais toujours des scènes pour avoir au moins de quoi te coiffer et te parer, la moindre des choses dans ton apocalypse personnel
— ton groupe sorcier préféré sont les
Brothers of Mercy, référence à la culture moldue que tu n’as pas (manquerait plus que ça)
— enfermé dans des clichés partagés par la société du Lord, tu te plais à considérer que les relations homosexuelles sont contre-nature et dégradantes
— une balafre argentée scinde la partie haute de ton visage en deux, marque indélébile qui a signé à jamais ta décadence
— méprisé et raillé, tu as pris sur toi comme tu as pu, préservant les apparences
— pourtant ça a débordé en toi, tellement débordé de rage et de douleur que tu as failli mettre fin à ta vie, lorsque tu t’étais reclu dans un des manoirs familiaux où personne n’irait te chercher
— c'est grâce à vince, une des rares personnes que tu considères vraiment, que tu as pu avoir le toit, le couvert et l'étincelle d'un soutien dans ton naufrage
— le regard de l’autre est à la fois la main qui te nourrit et ton bourreau
— tu es sous le sortilège de bloclang, comme d’autres travaillant et ayant travaillé au gouvernement
— tu possèdes une balafre sur l’avant-bras et quelques projections de brûlure au même endroit
— du fait de l’utilisation de ton alchimie explosive, tu as aujourd’hui des toux qui te font cracher du sang et des nausées fréquentes, bien que tu n’aies jamais exprimé à qui que ce soit l’origine véritable de ces symptômes
— Sam t'as d'ailleurs posé plusieurs fois la question mais tu ne t'es jamais encore confié sur ce sujet.
Dagobah, c’est là où tu résides désormais, au beau milieu d’une farandole de terroristes menés par ton ancien rival des bancs de l’école, Anthony
— tu as les poignets menottés en permanence, menottes runiques bridant ta magie
— bien que tu sois viscéralement rebuté par les hybrides, le comportement de Sam et d'Ethan à ton égard sur tous ces mois de cohabitation ont su te déstabiliser profondément
— tu es en pleine crise existentielle et ton comportement change, tu te sens plus détendu, plus accepté que n'importe où ailleurs, pire, tu te découvres une espèce
d'affection pour certains de tes geôliers, toi qui t'en pensais incapable.
POINTS CLÉS »1975 : Naissance dans le manoir familial en Écosse.
1978 - 1983 : Introductions et apprentissages sur la chasse aux monstres avec une passion toute particulière pour l’alchimie. Naissance de ses deux sœurs, Edna et Isobel.
À partir de 1984 : S’intéresse davantage aux cercles alchimiques et à leurs propriétés.
1993 : Début de ses recherches concernant son projet alchimique personnel.
1995 : Intègre le Département de Régulation et de Contrôle des Créatures Magiques en tant que consultant en alchimie appliquée.
1996 : Premier essai de gravure des cercles de transmutation alchimique, accident qui lui coûte des balafres sur l’avant-bras et un bon mois avec des acouphènes et des nausées à l'en faire vomir.
1997 : Intégration à la WVDB, Logan assiste son cousin Kalen en tant que bras-droit après avoir suivi la formation de brigadier Handler.
1998 : Second essai et finalisation de ses cercles de transmutation alchimique, gravés au sang de dragon au creux de ses paumes. Il expérimentera ces derniers à plusieurs reprises et sur des hybrides non-consentants.
2001 : Fiançailles.
2002 : Attaque et mort de son Hound, transformation en Halfer et rétrogradation. Logan est méprisé, rejeté par les siens et est interdit de séjour dans les manoirs qui l’ont vu grandir. Le mariage est annulé et il se retrouve hébergé par Vince, au manoir des Crabbe, ce qui n'est pas sans déchaîner les passions.
2003 : Capture d’Anthony à Wolverhampton, il est ramené puis torturé au Ministère pendant quelques mois. Il s’en tire miraculeusement.
Avril 2006 : Logan se fait capturer par les Avengers après que son Handler ait été mit hors d’état de nuire. Ils l’interrogent mais ce dernier ne révèle rien, et même s’il le pouvait, il ne l’aurait certainement pas fait. Bien amoché, ils décident de le garder à Dagobah.
Janvier 2007 : Grâce à Sam, Logan peut désormais sortir de ce qui lui servait de cage et peut déambuler à peu près librement dans le campement.