BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
-55%
Le deal à ne pas rater :
Coffret d’outils – STANLEY – STMT0-74101 – 38 pièces – ...
21.99 € 49.04 €
Voir le deal


 

 ZODIAC (fb) ; keep breathing

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Invité
Invité
Anonymous
ZODIAC (fb) ; keep breathing Empty
MessageSujet: ZODIAC (fb) ; keep breathing   ZODIAC (fb) ; keep breathing EmptyJeu 16 Avr - 21:08
keep breathing
@ambros o'neill

london, the day after halloween disaster. Lorsqu'elle termine son service de nuit, elle est étonnée de trouver le hibou de son frère aîné qui attend (presque) sagement qu'elle le déleste de son courrier. Un moment, elle se demande si Gem lui écrit pour lui dire ce qu'elle doit apporter pour l'anniversaire de Maman, dans deux semaines. Mais en réalité, c'est de son écriture pressée et sèche de brigadier overbooked qu'il l'informe : Aries y était, tu peux passer le voir et t'en occuper ? Ce qui, peu ou prou, signifie qu'Aries a été blessé et qu'il s'inquiète pour lui. Donc Lili s'est inquiétée pour son frère aussi. Forcément. Elle ignore ce qu'il s'est passé là-bas mais elle sait que quelque chose s'est passé, elle sait que les urgences ne s'engorgent jamais gratuitement. Et que d'après les registres, Aries n'est passé ni hier soir, ni ce matin.

Elle imagine le pire, forcément.
Et lorsqu'elle tire les cartes, rien de ce qui lui est dévoilé n'est matière à la rassurer.

Pendu inversé. Perte subie, blocage. Impuissance.
Hermite inversé. Isolement et solitude. Contact coupé.

Il n'en faut pas tellement plus pour qu'elle se précipite chez Azra Shafiq, là où elle est certaine de retrouver son frère. Armée des biscuits favoris d'Ambros et d'un large assortiment de potions de premiers secours empruntées aux réserves de Sainte Mangouste, elle s'y imagine déjà le pire. Elle le voit blessé, presque agonisant mais également trop fier et indépendant pour appeler à l'aide sa famille (qui comprend ni plus, ni moins que deux médicomages et une guérisseuse). Typical. Parce qu'elle est certaine que le jour où il se résignera à venir lui demander de l'aide, il sera déjà dans la bouse de dragon jusqu'aux oreilles.

Alors, forcément, elle est surprise, déconcertée, même quand il est celui qui lui ouvre et qu'il a l'air de tenir sur ses jambes. D'être encore entier. Et ça se lit sur tout son visage jusque dans les yeux qui le dévisagent. « Tu as l'air d'aller bien » le salue-t-elle, perplexe. Guérisseuse aguerrie, elle l'observe de la tête aux pieds, perturbée. Peut-être qu'il lui cache quelque chose ? Les cartes ne se trompent pas, ne mentent pas. Gem non plus (pas sur ça en tous cas). Contrairement à Aries. « Qu'est-ce que je suis censée venir soigner ? » Et elle promet, s'il lui ment alors qu'elle a sommeil et faim et s'inquiète pour lui, le journal dans son sac ne demande qu'à finir sur son crâne.


Dernière édition par Lile O'Neill le Sam 18 Avr - 22:24, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ZODIAC (fb) ; keep breathing Empty
1er novembre 2006 Il somnole sur le canapé du salon, quand la cloche de l’entrée résonne dans le manoir Shafiq, étrangement silencieux dans cette heure de sieste généralisée. Comme s’il n’était pas du tout en train de s’endormir, il se lève d’un bond souple, le pas preste alors qu’il se dirige vers l’entrée. « Ne te dérange pas, Isolde », dit-il à la fidèle domestique, nounou, soutien d’Azra, sans se soucier de l’étrangeté qu’il soit celui à répondre à la porte, alors qu’il n’habite pas ici. Il préfère encore faire naître des rumeurs plutôt que… que quoi ?
(sa main posée discrètement sur sa baguette, alors qu’il jette un coup d’oeil par le judas)

Et que perplexe, il ouvre la porte en grand sur sa soeur.
La sienne, de soeur, de Lili, avec la même tête surprise.
Sa soeur avec des cernes bien creux, à la porte de chez Azra.

« Tu as l'air d'aller bien. Merci d’avoir prévenu de ta visite », dit-il sur le même ton interloqué, presque choqué. Presque déplu.
Ce n’est pas qu’il n’est pas content de la voir, non.
Seulement, il a l’habitude de voir sa famille selon ses termes. Et que si elle est là, lui ne peut pas se sauver, sous un quelconque prétexte bidon où tout le monde voit clair.
Elle est venue le voir chez Azra précisément parce qu’elle sait qu’il ne s’enfuira pas.

« Qu'est-ce que je suis censée venir soigner ? C’est Jem qui a cafté ? », répond le briseur de sorts avec un sourire presque compatissant face au déplacement inutile de sa petite soeur. Qui d’autre ? Ses épaules se relâchent un peu. « Tu me diras si j’ai bien réparé ça », le ça étant son nez, qu’il tapote du bout du doigt. Et a priori, tout est parfait, si ce n’est le bleu violacé qui s’étend de son pif à son oeil gauche, pas même foutu de le défigurer un peu. À taper dedans, ce Aries, qui s’écarte de la porte pour laisser la place à Lili. « Entre. Haris dort comme une bûche. » Il ne va quand même pas lui refermer la porte au nez.
Même si de la voir là, sans qu’il s’y soit attendu, le dérange définitivement.
Sa main gauche fourrée dans sa poche, par réflexe, la démarche redevenue nonchalante.
« Azza est encore à l’hôpital, qu’il soupire, l'air inquiet, dès la guérisseuse entrée et la porte refermée. Il n’a pas vraiment dormi, depuis son arrivée chez la Shafiq il y a quelques heures, afin de prendre le relai d’Isolde auprès d’Haris, en l’absence de la maîtresse des lieux. Il y a eu une attaque à la Damocles, elle était de garde, et… tu as faim ? Veux-tu qu'Isolde te prépare quelque chose ? » L’inquiétude partagée, quelque peu.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ZODIAC (fb) ; keep breathing Empty
keep breathing
@ambros o'neill

« Merci d’avoir prévenu de ta visite » Les patients récalcitrants, Lili connait. Aries, probablement, a la palme. Elle le sait. Ils le savent tous, dans la famille. Ambros a toujours été le plus indépendant et le plus débrouillard du lot. Alors elle hausse les épaules, indifférente au déplaisir qui se lit en filigrane sur les traits de son aîné, plus vexée d'avoir été inquiétée pour rien.

(... ou pas pour rien justement ?)

Elle s'interroge, l'observe et rien ne lui saute aux yeux.
Sauf la conclusion : Aries cache forcément un truc.

Aries cache tellement de trucs.
Et pas qu'aux autres, parfois il se les cache à lui-même - songe-t-elle en observant l'entrée des Shafiq, derrière lui.

« C’est Jem qui a cafté ? » Acquiescement entendu de la tête, accompagné d'un « tu le connais. » Qui d'autre, en effet. Jem est toujours à jouer le grand-frère. Encore que, dans le cas d'Aries, ce soit foncièrement nécessaire. « Il m'a dit ce qui s'est passé. » Elle parle de la présence d'Aries durant l'attaque, évoquée en filigrane, elle ne parle pas des pistes tracées par les cartes. Il y a des choses qu'elle ne dit pas à son frère - des feux de guerre qu'elle évite de rallumer pour ne pas s'y brûler. « Tu me diras si j’ai bien réparé ça » propose-t-il en la laissant entrer. Elle le remercie, prend garde à ne pas faire trop de bruit pour ne pas réveiller l'enfant. « Tu en profiteras pour me dire ce qu'il faut réparer d'autre » Pas une option dans la bouche de Lili. Ce n'est pas parce que son frère lui fait la politesse de ne pas totalement la bullshit (contrairement aux réunions de famille depuis deux mois) qu'elle va le laisser s'en sortir si facilement.

Impossible qu'il n'ait eu qu'un nez cassé et un hématome.
Impossible que les cartes se trompent, ou que sa lecture ait été si mauvaise.

Il y a forcément quelque chose.
Même si elle ne met pas encore le doigt dessus.

« Azza est encore à l’hôpital. Il y a eu une attaque à la Damocles, elle était de garde, et… tu as faim ? Veux-tu qu'Isolde te prépare quelque chose ? » De la tête, elle refuse la proposition de repas, la faim éclipsée par le devoir familial et les vœux du guérisseur d'aider les gens avant tout. « Je sais, souffle-t-elle avec plus de douceur : j'ai aidé à la soigner, ils avaient besoin d'aide aux urgences » Une main compatissante vient se poser sur l'épaule d'Aries, presser avec cette tendresse fraternelle qu'il y a normalement entre les jumeaux, entre elle et Pio. Mais Lili est partageuse et Ambros semble en avoir besoin cette fois. « Ca va aller, elle est forte, ce n'est ni une promesse creuse, ni des mots lancés au hasard pour le réconforter. C'est la réalité d'une soignante : et je t'enverrai de ses nouvelles » Elle ne pose pas la question, ne lui laisse pas l'occasion de nier ou de refuser par simple mauvaise foi. Lile a remarqué depuis quelque temps que le nom de la Shafiq revient souvent sur les lippes de son dragueur de frère, qu'il est plus prompt à parler de sa vie, lui qui s'est jamais vraiment attaché à la vie d'une autre femme. « Ou, le mot traîne sur la langue pas vraiment innocente, le temps se suspend un instant durant lequel l'irlandaise savoure son effet, tu pourrais profiter d'une visite à ta chère sœur pour passer prendre de ses nouvelles. » La tête se penche. Dans l’œil couleur miel, il y a un peu de la taquinerie tendre, pas réellement moqueuse, d'une petite sœur envers son grand frère.

Puis d'un geste vers le salon, elle reprend ses habitudes de soignante, d'empêcheuse de tourner-autour-du-pot alors que sans un mot, Aries est invité à s'asseoir et à se plier à l'examen médicomagique : « Qu'est-ce qu'il s'est passé ? »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ZODIAC (fb) ; keep breathing Empty
Aries veut demander à Lile comment va Azra ; la gravité de ses blessures ; l’assommer de questions sur la santé de son amie, jusqu’à en savoir le moindre détail ; mais sa petite soeur le prend de court, d’une main compatissante posée sur son épaule et de mots qu’il sait sincères : « Ca va aller, elle est forte et je t'enverrai de ses nouvelles. » Elle est forte, oui. Il n’y a aucun doute à ce sujet. Néanmoins… il s’inquiète. Être ici, sans elle, c’est étrange, ce n’est pas la même chose. « Ou, tu pourrais profiter d'une visite à ta chère sœur pour passer prendre de ses nouvelles. Et utiliser ma soeur chérie comme simple prétexte ? », dit-il, la voix complice, un sourcil haussé. Il ne le dit pas, mais… c’est définitivement une bonne idée et une bonne idée qu’il utilisera sans se gêner.

Puis, il faut bien que ce damné sang pur soit utile, à l’occasion !

Ils sont retournés au salon où, pour une fois docile, le briseur de sorts reprend place dans le canapé. Les mains calées sous ses cuisses, le dos bien appuyé contre les coussins, il est prêt à se plier à un examen auquel il sait qu’il échappera pas. « Qu'est-ce qu'il s'est passé ? » Un soupir ; sa tête s’appuie contre le haut du coussin du canapé, ses yeux clairs tournés vers le plafond. « On m’a convaincu d’aller à cette stupide fête à Potter’s End », et il ne se retient pas de grimacer aux mots Potter’s End. Pour le reste, Lili n’a pas besoin d’explication : elle sait très bien qu’il conchie Hallowe’en. L’événement de la veille ne va certainement pas affaiblir ce sentiment : L’an prochain, non merci, il reste en Irak et tant pis pour cette fête de merde pure. Il ne prend même pas la peine de préciser avec qui il est allé, comme si ça n’avait aucune importance. « Et y’a eu les… les Détraqueurs. Une pause. Ses yeux se ferment, l’ombre remplaçant le plafond. Ils devaient être affamés », dit-il, la voix un peu plus petite, un peu plus éteinte.

Il lui semble encore entendre la voix d’Abbas lui dire qu’il n’était pas là, lorsqu’Hisham est mort.
Comme si c’était de sa faute.

« Et tout le monde… partait, Lili, tout le monde se sauvait. Pas un putain de Mangemort pour descendre de Clemency, tous occupés à sauver leur propre cul, crache-t-il à voix basse, la colère palpable. Il ne s’attendait pas à ce qu’ils le fassent, mais constater une fois de plus leur crasse inutilité, au nez et à la barbe de la population… Une claque au visage, autant que l’absence de l’événement dans le Daily Prophet, ce matin. On a réussi à sauver les gamins, mais y’a des parents... » La tête secouée négativement, ses boucles auburn qui dansent sur son front. Incapable de dormir, cette nuit. Incapable de penser à autre chose qu’à cette mère à l’âme lentement aspirée, au gamin hurlant qu’il a arraché de ses bras absents, qu’à la froideur dans son propre corps. « C’était horrible. »

Le brun relève la tête et rouvre les yeux, posant ceux-ci sur le visage calme et attentif de la blonde. Il réussit à esquisser un demi-sourire un peu triste, alors qu’il tend la main (la droite, celle vierge de tout) pour attraper la boîte de biscuits qu’il vient de repérer dans le sac de Lile, entre les fioles de potions et un journal/arme fétiche de sa cadette : « Je suis fait pour les tombeaux décrépis, les manticores et les parchemins runiques illisibles… pas pour ça. » C’est Jem, le Gryffondor courageux, le chevalier, le protecteur, celui qui a fait le choix de protéger les plus faibles. Pas lui. Ça n’a jamais été lui. Il est fait pour l’aventure, pas pour cela. Pas pour la misère quotidienne du monde.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ZODIAC (fb) ; keep breathing Empty
keep breathing
@ambros o'neill

Lili n'a pas le génie de Pio, mais Lili est méthodique, l'a toujours été.
Agenouillée devant Aries, elle commence par le général, vérifie l'état global de son frère. Vérifie que tout semble bien aller. Comme avec sa première question : « Qu'est-ce qu'il s'est passé ? » Les grimaces et le mépris de la première explication d'Ambros sont familiers, charrient avec eux des années de fêtes familiales organisées par leur père, tolérées par amour par leur mère et subies par le reste de la fratrie). Les excentricités de leur père, Aries est celui qui les tolère le moins, peut-être aussi celui qui en a le plus souffert.

« Et y’a eu les… les Détraqueurs. Ils devaient être affamés. » Un frisson court sur la peau, lui fait stopper l'examen médicomagique. Comme tous les enfants sorciers, Libra a grandi avec la crainte de ces créatures. Les détraqueurs viennent chercher les enfants qui ne sont pas sages, disait la vieille voisine qui les gardait, elle et Pio, quand les parents travaillaient tard et que Gem et Aries étaient à Poudlard. Gamine sage, elle en a toujours eu peur (plus que du reste, plus que des vampires, des lycans et de toutes ces personnes qu'on traite comme des moins-que-riens de nos jours). Mais elle sait que cette peur n'égalera jamais le traumatisme qu'Ambros tente de traduire en mots. On néglige trop souvent l'impact d'un détraqueur, cette dépression symptomatique née de la résurgence de souvenirs traumatiques, de remords à l'affût. Alors ses doigts serrent doucement le bras d'Ambros, geste pour lui apporter un peu de chaleur. Puis l'amener dans ses propres bras, dans la réalité de l'amour fraternel. Elle comprend mieux les cernes, la fatigue qui s'accroche aux gestes. « C’était horrible. » Elle veut bien le croire, cette époque n'a pas grand chose qui soit vraiment beau. Le regard qu'elle lui offre est désolé. Désolé qu'il ait eu à vivre ça. Désolé de ne pas avoir été là plus tôt, plus vite. Les doigts fins dégagent les mèches brunes, dégagent le front pour un baiser tendre avant que Lile ne se recule pour le laisser prendre le paquet de biscuits directement dans son sac. Elle ne trouve même pas la force de se plaindre des mauvaises manières de son frère (déformation professionnelle d'un sorcier trop habitué à entrer par effraction là où il ne devrait pas). « Je suis fait pour les tombeaux décrépis, les manticores et les parchemins runiques illisibles… pas pour ça. » Lili secoue la tête. « Personne n'est fait pour ça. Tout fout le camp ici. » Les derniers mots sont murmurés. A peine prononcés, tout juste articulés - comme si dévoiler ce type de pensées pouvait mal tourner.

Puis elle se relève face à Aries, derrière son devoir de guérisseuse. (Derrière sa bonne excuse) « Tu n'as pas réussi à dormir, non ? » Elle demande l'évidence pour se concentrer sur l'auscultation d'Aries. Son frère a besoin d'elle, ce n'est pas le moment de s'apesentir sur ses propres états d'âme. (Bah tiens, ce n'est jamais le moment) « J'ai pris des potions de sommeil sans rêve, mais avant, d'un geste de la main, elle lui fait signe de lever les bras, prochaine étape de l'examen : les deux »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ZODIAC (fb) ; keep breathing Empty
Les aveux mutuels en murmures qui ne doivent pas sortir d’entre ces murs. Tout fout le camp, ici et ailleurs, et en tant que nouveaux sang purs, ils sont dans les tristes loges d’honneur pour voir tout se casser la figure. Le baiser de sa soeur sur son front est chaud, même si bref, et Aries ne peut pas cacher le petit sourire qui monte vaguement sur ses lèvres. Il est rare que l’affection de Lili s’étende jusqu’à ses deux aînés, de toute façon toujours trop occupés. Il n’a pas l’habitude et donc, ce n’est pas l’orgueil, qui l’empêche de trop retourner la pareille à la guérisseuse.
Peut-être simplement un manque de pratique de la part du frère qui a peut-être trop réussi son plan d’indépendance familiale.

« Tu n'as pas réussi à dormir, non ? Je ne peux rien te cacher », répond-il non sans cynisme, avant d’ouvrir la boîte de biscuits (ses préférés, en plus, les gingersnaps) pour en pêcher deux qu’il s’empresse d’enfourner en même temps dans sa bouche. Bien mal lui en pris, car la bouche pleine, il ne peut que très mollement protester lorsque sa soeur lui ordonne de lever les deux bras, en échange des potions de sommeil sans rêve tant prisées. Un grattement semble naître sous sa peau - une gêne qui grandit peu à peu et qu’il doit combattre, pour ne pas se dérober encore une fois. Encore et toujours. Elle finira bien par savoir, semble murmurer le malaise malicieux à son oreille. Ses paumes se tournent vers le plafond alors qu’il obéit à la sorcière, ses yeux observant ses gestes si précis et attentifs, sa bouche concentrée sur les délicieux biscuits au goût fort de gingembre. Il manque seulement… « Isolde ?, qu’il appelle après avoir réussi à déglutir sa maousse bouchée, et la domestique passe la tête à travers la porte du salon. Oui, Mr Ambros ? On peut avoir du thé ? Bien sûr, tout de suite, pardonnez-moi de ne pas avoir proposé avant…, se confond la femme en excuses. Nous n’avions rien demandé », chasse-t-il du revers de la main (la gauche, d’ailleurs - elle finira bien par savoir, et le grattement semble encore plus obsédant sous sa chair), avant que la domestique disparaisse vers les cuisines, le pas pressé.

Puis, il secoue la boîte de biscuits sous le nez de sa petite soeur, sans se soucier de la déranger pendant son examen maison (en le souhaitant peut-être un peu, même). « Prends-en un, Lili, je suis sûr que tu n’as pas mangé depuis des heures. Ça devait être l’enfer, à l’hôpital. » Combien de blessés ? Combien de morts ? Combien de sang purs persuadés de l’importance de leur petite personne pour un ongle cassé ? Être de mauvais goût, il prendrait des paris, mais Ambros n’a pas bien envie de s’attarder sur l’horreur vécue la veille. Il y a quelques heures, encore. « Jem, lui, il va bien ? Il est bien gentil, à me dénoncer, mais je suis sûr qu’il s’est bien gardé de dire quoi que ce soit à son sujet », ricane le briseur de sorts en faisant danser un biscuit entre ses doigts, sur ses jointures, avant de le faire rejoindre le chemin de sa bouche.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
ZODIAC (fb) ; keep breathing Empty
Revenir en haut Aller en bas
 

ZODIAC (fb) ; keep breathing

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

SMOKE AND MIRRORS :: PLAYGROUND :: DEATHLY HALLOWS :: rps abandonnés