BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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(22 février 2007 - 21h) « P’tain qu’ça fait chier. Leopold, ton langage, claque ta mère de la langue et tu grondes, en levant les yeux au ciel. Ça fait chier quand même, t’dois avouer, ‘man. Leopold, je ne le dirais pas une deuxième fois. Un soupire se perd et tu chopes une photo pour voir le profil d’une nana que ta mère veut à tout prix te présenter. Ouai, ouai, j’m’excuse mais bon, j’vois pas l’intérêt. Elle, par exemple, elle a l’air chiante à mourir. J’suis sûr qu’elle ouvre l’bec, je roupille, et tu fais semblant d’fermer les yeux et de lâcher un ronflement. Ta mère cache un éclat de rire dans sa main, précieuse et délicate, un tel contraste avec le géant qu’est son fils : Leo’, on ne dit pas ça de sa future femme ! Mais t’sais qu’t’as réussi à lui soutirer un sourire, à la faire rire un peu. J’veux pas d’elle, tu lances comme ça à la volée, comme tu ne veux pas de toutes les autres. Ça te semble creux, dénué d’intérêt. T’as pas envie de te marier, d’avoir la vie planplan qu’on t’vend et des marmots qui t’attendent. T’as pas envie d’tout ça. Tu veux rien de tout ça. Tu ne peux pas finir seul, mon chéri. Il te faut une femme, si toi, t’es buté, on ne connaît pas bien ta mère. Au jeu du plus têtu, elle remporte tous les prix. J’suis bien tout seul, nan ? Et tu veux rendre ta pauvre mère triste et malheureuse, tu veux me briser le cœur, moi qui t’ait tout donné. Euh … bha non. Alors, mon chéri, si tu veux être encore en vie demain, je te conseille de choisir une de ces personnes tout à fait charmantes pour une rencontre. » Elle le souffle d’une voix douce, l’emballe de sucre et de miel mais l’ordre est clair, net, brutal. Il tombe comme un couperet : assassin et affuté. «  Bon … Ok … Si t’insistes. » et son sourire s’agrandit, redoutable dans ses victoires. T’sais pas comment elle fait pour être autant défiée et jamais vaincue. Ni toi, ni Vince n’avaient jamais réussi à la faire vaciller, plier.

Et avec une douceur toute sienne, elle vient caresser ta joue d’un baiser : « Tu m’en vois ravie. Bonne nuit, mon chéri. Mhrf, ouai, dors bien, ‘man. ». D’un froissement de tissu, dans une élégance sereine, la matriarche s’éclipse du salon, te laissant seule avec le dossier de photos de toutes une série d’meufs qu’t’as pas envie de connaître et qu’tu vas devoir faire fuir une à une. Un grondement s’échappe hors de tes lèvres et tu te redresses lentement pour aller chercher dans le faux plancher une bouteille de whisky pur feu qu’vous avez planqués ton frère et toi. Il t’faut au moins ça pour supporter cette connerie, ces foutaises d’mariage.

L’alcool t’brûle le gosier, écharpe tes sens. Verre après verre, les visages d’ces femmes se mélangent, s’entrelacent sans queue ni tête. Leurs noms, leurs prénoms, tout se perd, te désespère. Et peu à peu, la bouteille se vide, l’alcool te grise et t’électrise. Et t’sais plus trop bien pourquoi mais y a une sorte d’urgence à aller voir Lili. Y a une sorte de nécessité d’prendre l’dossier et d’s’trainer chez elle. Parce qu’t’as pas envie d’rester, parce qu’t’étouffes dans c’salon, cette baraque. Comme toujours, tu prends les devants, tu fuis en avant.

(…)


(23h) « LILIIIIIIIIIIIII. C’est moi, ouvres, y a tout qui tangue, s’ébranle alors qu’tu tambourines à la porte d’son appart. Aaaaallez c’est ton vieux crétin d’pote, ton Leooooo. », tu gueules à gorge déployée. Les aboiements d’son cleps t’répondent, avant qu’ce soit ses couinements qui t’attendrissent. Et comme un con, tu te retrouves à quatre pattes devant la porte : « Oh p’tit pote, ta mère est pas à la maison, hein ? Il gratte pour t’répondre, couinant d’nouveau. Ouai, ouai, j’sais, on est tous les deux a-aban – il y a un grognement – oh fais chier c’mot compliqué d’merde, tu rales. Et puis tu t’reprends vaguement, on est tous seuls tous les deux, en attendant ta ‘man. T’as pas trop passé une soirée d’merde, toi ? Un chouinement du cleps alors qu’il essaie clairement de coller sa truffe en bas de la porte pour t’lécher les doigts. J’suis con, j’m’dis qu’chien,  y a un rire gras, un rire d’alcoolo, c’est quand même une vie à la con, une vie d’cleps. Mais bon, toi, t’es un bon toutou et ta ‘man, c’est la plus gentille des ‘mans. Faut qu’tu la protèges, p’tit pote. Waouf ! Ouai, faut qu’tu laisses personne la blesser. Si il y a un méchant, mords lui l’cul. » Et tu continues à déblatérer, à quatre pattes, la tronche collée au bas d’la porte d’entrée. Le dossier est tombé sur le tapis de l’entrée, exposant cliché et noms des jeunes filles. « J’t’apprendrais s’tu veux, p’tit pote. Faut faire des grrrr » et tu grognes. L’chien t’répond, à se demander qui de l’homme ou de l’animal est le plus con.

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london, 22.02.2007 La fatigue alourdit ses bras, mord ses jambes. Il était temps que la journée s'achève, et avec un sourire, elle recouche un de ses jeunes patients, hospitalisé de longue date pour une infection magique. « Tu reviens demain, Lili ? demande-t-il, plein d'espoir : Je te ferai un autre dessin, d'accord ? » Elle acquiesce, tire un sourire malgré la fatigue qui s'accroche au coin des yeux. « Oui, c'est promis. » Un baiser s'égare sur le front du petit garçon, une main vient mettre un désordre tendre dans les boucles blondes. « Je viendrai après l'heure du dîner et n'oublie pas de choisir l'histoire que tu veux que je te lise. » « Ouiiiiiii ! » Mais le sourire canaille trahit qu'il n'est pas désolé une seconde de la mettre en retard pour sa fin de journée. Et elle ne peut pas vraiment lui en vouloir. Quasiment seul, les visites des médicomages et des guérisseurs sont ses seuls contacts humains : «Sinon je choisirai une histoire qui fait peur ! » Un cri s'élève dans la chambre privatisée, aseptisée, alors que les chatouilles croquent les côtes de l'enfant. « D'accord ! D'accord ! » Il abdique, Lili n'en demande pas plus avant de repartir avec un sourire et un « bonne nuit »

(...)

« Hm hm. » Le toussotement est sceptique, pas vraiment dérangé. Mais sceptique, oui. Ca fait cinq minutes qu'elle est plantée entre escalier et palier, la main encore appuyée sur la rambarde, à regarder Leopold discuter (grogner) avec son chien. Sous son manteau, elle a encore les cheveux mouillés, un peu glacés, d'avoir dû prendre une douche rapide, en vitesse, pour aller faire quelques courses avant la fermeture de l'épicerie sorcière. « Je peux savoir ce que tu apprends comme conneries à Mira ? » demande-t-elle entre reproche et amusement. Et le chien aboie la joie de sentir sa maîtresse quand Lili s'approche de la porte. Le bout du pied vient écraser une photo, rapidement ramassée, ainsi que le reste du dossier, par la jeune femme. « Est-ce que tu as bu ? Ca pue » Rit-elle, doucement, glissant le dossier dans son sac, avant de glisser l'autre sous celui de Leo pour l'encourager à se lever : « Allez, debout, on ne peut pas rester dans le couloir » Autant dire qu'elle essaie à peine de le relever elle-même, avec ses maigres muscles, face à la masse de Leo. « Recule » L'ordre claque pour le chien tandis que la clé est enfoncée dans la porte, la serrure déverrouillée. Mais un bruit de bois malmené et un « aie » détournent son attention sur Leopold qui vient de se cogner contre la porte de son voisin grincheux. « Mais non, pas toi, Mira ! » Un rire surpris se glisse dans l'exclamation, fait briller d'amusement le visage fatigué.
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T’entends pas vraiment l’toussotement de Lili, t’es trop occupé à grogner et à lâcher des « ouai, c’est ça, p’tit pote. » quand l’cleps fait bien l’truc. Tu t’marres même quand il couine devant un de tes grognements, genre il a eu peur de toi. Alors qu’franchement, p’tit pote, tu lui f’rais jamais de mal. C’est une bestiole fluff et mignonne. T’as l’habitude d’le gratouiller alors qu’il ronfle la tête posée sur tes genoux. Tu laisses même baver sur tes fringues. « Je peux savoir ce que tu apprends comme conneries à Mira ? », tu sursautes enfin et tu tournes tes yeux sombres vers Lili : « Oh sa-salut, t’as le regard trop pétillant, brillant. L’alcool te martèle la caboche et tu vois un peu double, lâchant un : y a deux Lili ! Cool ! J’apprenais à p’tit pote à t’défendre. » Un aboiement enthousiaste répond d’l’autre côté de la porte. C’est la joie d’retrouver sa maîtresse mais tu dis qu’l’cleps est content d’apprendre des trucs d’grands. « T’vois, elle approuve ! », tu glisses pour ta défense. « Est-ce que tu as bu ? Ca pue. Un petit peeeeeeeeeu, l’euphémisme minimise la quantité mais Lili est pas dupe et tu l’sais. Bon, ok, la dernière bouteille qu’on avait chez mes parents. Mais c’était pour la bonne cause, promis ! » et sous le bras de Lili, tu te redresses, ça tangue méchamment. « L’monde, il est plus du tout plat, Lili … Il fait l’même truc qu’les vagues en Grèce. »

Mais tu résistes pas à lui planter un baiser sur la joue, ton haleine chaude de tabac et d’alcool encore un peu plus présente à ses narines. « Recule », et tu ronchonnes qu’ « d’habitude, t’es plus gentille. Où est ma Lili ? ». Un vague chouinement, suivi du « aïe » alors que la porte du voisin souffre plus que toi. « Roh fais chier, c’est l’autre enfoiré qui t’a dit qu’tu claquais la porte ? Et tu te retournes vers la dite porte, plissant les yeux, prêt à foute un coup de pied sur sa porte comme pour la défoncer. Personne dit rien à ta Lili. Mais non, pas toi, Mira ! L’rire de Lili te réchauffe le cœur et tu souris en grand parce qu’c’est chaud et réconfortant. Lili a toujours été la douceur, la tendresse dans ton existence violente. C’est un moment d’grâce dans les ténèbres qui régissent ton existence. Ah pardon, j’suis con. » tu fais comme souvent, t’excusant d’un autre bisou sur sa joue.

Mais bon, t’entres dans l’appart’. Mira aboie et se précipite sur vous aussitôt le pas franchis. « P’tit pote ! T’es belle ! Et tu la caresses de tes grosses paluches, essayant de faire gaffe d’pas tomber, t’effondrer. C’est une bonne p’tite, elle saura t’défendre ! Tu déclares comme si c’était très important. Et p’tain qu’est-ce qu’ça l’est pour toi ; Lili est précieuse et tu veux qu’rien lui arrive, rien la touche. T’veux qu’elle sourit toute sa vie. Et tu réalises en caressant de tes pouces ses cernes : T’es crevée. J’aurai pas dû v’nir ? » Et au milieu de l’euphorie et des brumes de l’alcool, tu sembles retrouver pied à la réalité, comprendre dans quoi tu t’es fourré. « J’suis désolé d’t’embêter tout l’temps. » J’suis désolé d’être un raté.

Et puis tes yeux tombent sur le dossier, foutant en l'air le court moment de vulnérabilité, de culpabilité : « C’est à cause d’ça qu’j’ai bu. » Les yeux se plissent de nouveau, et tu lâches : « Ma mère veut qu’j’rencontre une des filles sur les photos. Un silence et un sourd J’veux pas résonne dans la pièce. Pas envie. » Un soupire « J’peux m’cacher chez toi pour toute la vie ? » Parce que c’est ce qu’elle est : ton have de paix, l’accalmie de ta vie, la douceur dont t’as besoin, qui appartient qu’à toi.

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leo crabbe & lili o'neill


La scène est comique, amusante. Alors les reproches, les ordres s'arrondissent tous sous la courbe d'un sourire qui lui mange le regard et le visage. Lile ne l'engueule pas vraiment quand elle l'accuse d'apprendre des conneries à Mira, elle ne râle pas totalement quand il insiste pour déposer une bise alors qu'il pue carrément. Et elle le retient quand il râle, se retourne contre la porte du voisin grognon. « C’est l’autre enfoiré qui t’a dit qu’tu claquais la porte ? » Les mains s'enroulant autour du bras épais, alors que le rire résonne, rebondit dans l'étroit couloir : « mais non, pas toi, Mira ! » Le rire grave qui lui répond apporte le soulagement, trahit la vengeance mal placée qui s'éloigne de l'esprit alcoolisé. « et puis, c'est juste une porte, laisse-la tranquille, elle est innocente. » « Ah pardon, j’suis con. » « Non, juste un peu alcoolisé, Leopold. » Si elle rit, cette fois, en tendant la joue ; elle ne plaisante pas, lui refusant le droit de dire ça, de le penser. Il n'est pas brillant, mais il est plus que ce à quoi le stupide monde veut le réduire.

« Installe-toi, entre » elle l'invite en poussant du pied la porte déverrouillée, cédant le passage à Leo pour pouvoir récupérer les courses abandonnées au sol. Mira aboie, manifestation de joie de revoir l'homme. « P’tit pote ! T’es belle ! » Et la chienne lui fait la fête, courant entre ses jambes, fourrant sa truffe dans les grands mains pour guider les caresses. « C’est une bonne p’tite, elle saura t’défendre ! » L'aboiement de Mira, qui ne comprend rien mais jubile sous les caresses, la fait rire jusqu'aux yeux. « Mira n'est pas un système de sécurité, tu sais ? » C'est une compagne, une amie - son doudou poilu des nuits d'hiver aussi. Lili n'a jamais attendu d'elle une garde de quoi que ce soit. Sans Leo et ce qu'il essaie de lui apprendre à chaque visite, Lili est même persuadée que Mira aurait rempli son destin : présenter son ventre à toute bonne âme rencontrée (probablement même de futurs voleurs s'ils lui ont cette gentillesse).

La surprise éclaire le regard miel quand elle lève les yeux vers lui, sent ses doigts frôler les cernes qui dégueulent leur violet peu élégant : « t’es crevée. J’aurai pas dû v’nir ? » « Pourquoi ça ? Je suis toujours contente de te voir. » L'affection attendrit le sourire, l'adoucit comme le sucre apaise l'acidulé. « Et franchement, c'est mieux bourré que tout cabossé. » Elle penche la tête, sincère. Elle ravale la culpabilité de soigner son ami, son précieux ami, pour qu'il retourne au front, là-bas où les horreurs prennent vie. Là-bas où son Leo leur donne naissance. « J’suis désolé d’t’embêter tout l’temps. » Elle pourrait lui dire, elle le sait, de ne pas revenir, de ne plus l'embêter - qu'il est assez grand pour se débrouiller. « Tu ne m'embêtes pas. » Le dégoût de soi est amer en fond de gorge. Parce que, même les mains pleines de sang et de crimes, elle s'inquiète pour lui tous les jours. Et elle ne veut pas l'abandonner, elle se persuade qu'elle pourra le ramener un jour. « Installe-toi, d'accord ? doucement, elle le pousse sur le canapé, embrasse son front une fois qu'il est assis : Je vais te chercher de l'eau pour diluer un peu l'alcool. »

« C’est à cause d’ça qu’j’ai bu. » Les yeux suivent le regard du Crabbe, décriptent les informations sur les parchemins, tirés hors du sac puis tendus à l'homme : « Ma mère veut qu’j’rencontre une des filles sur les photos. » Un « oh » traîne dans le silence, est tout ce qu'elle trouve à répondre - est-ce qu'il en a envie ? De se marier, de se poser. « Elles sont peut-être ... gentilles ? » « J’veux pas. Pas envie. J’peux m’cacher chez toi pour toute la vie ? » Légère, Lile vient s'installer sur l'accoudoir, détaille le profil brusqué de Leo. Les doigts glissent avec tendresse dans les cheveux. « tu ne peux pas » souffle-t-elle et Mira, sensible à l'atmosphère brusquement plus lourde, couine en posant sa tête sur le genou de Leo, dardant un regard suppliant vers Lili : « mais si tu ne veux pas te marier alors trouve une excuse. » Un moment de réflexion : « Tu peux dire à ta mère que vous feriez mieux de vous concentrer sur le mariage de Vincent. » Ce qui ne serait pas plus mal, le cadet Crabbe avait l'air prêt à tourner de l'oeil d'anxiété quand elle lui a demandé comment se passaient les fiançailles. « C'est dommage de n'attraper aucun boursouf juste parce qu'elle veut courir après deux à la fois. »
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Le rire de Lili a le don de soulever des empires, en plus d’attirer un sourire. T’as l’impression que quand elle s’amuse, une chaleur douce, lente te traverse, te renverse. Et t’es persuadé que dans l’étau de sa joie, le monde est un peu moins merdique. Tu dirais même qu’il est beau. Ouai, t’as l’impression qu’après d’Lili, tout est plus joli.

C’est pas la beauté factice de ces mondanités sans queue ni tête. C’est pas ces mensonges qui pourrissent tout. C’est pas la crasse et la saleté qu’tu sens tout le temps. L’air se remplit toujours d’souffre tout autour de toi. Et puis y a Lili, p’tit rayon de soleil dans ton univers, p’tite douceur dans le creux du cœur. L’sourire s’agrandit face à elle et tu lâches, naturellement, franchement : « J’aime bien quand tu ris. Une courte pause et puis t’explique dans l’esprit embrumé de l’alcool : L’monde, il est plus beau quand tu ris. » Et t’as parfois l’impression qu’il faut protéger c’genre de chose, qu’il faut sauvegarder ta Lili. « Mira n'est pas un système de sécurité, tu sais ? », qu’elle souffle, faisant taire le rire et t’ramenant à la réalité. Et tes grosses paluches viennent passer dans l’épais duvet d’la chienne, faisant battre un peu plus sa queue : « Ah bon ? Pourtant les cleps c’est féroce quand on s’attaque à leur maître. ». Tu dis d’ailleurs qu’la marmaille de Reinir sont pas des masses différent d’la petite Mira : la meute vibre d’un seul esprit, d’une seule allégresse et quand on agresse un d’leur membre, les autres ne tardent pas à mordre, arracher vie et cœur. Ils mordent pour se protéger, ils tuent pour survivre. « A leur famille », tu corriges parce qu’c’est l’terme. Mira et elle, c’est une famille - p’tet qu’c’est un peu ta famille aussi.

Et puis tes mains reviennent à elle, à son visage. Tes pouces retracent l’épiderme bleui, la peau tirée et fatiguée. T’sais qu’elle a un taff prenant, épuisant. T’sais qu’tes conneries l’empêchent parfois d’t’reposer. « Pourquoi ça ? Je suis toujours contente de te voir. » Le cœur velu s’adoucit à ses mots, se roulant dans la tendresse qu’elle dégage, qu’elle trace inlassablement. Lili est une sorte de magicienne. Avec elle, y a tout qui s’apaise. Y a tout qui va mieux. « Et franchement, c'est mieux bourré que tout cabossé. » et y a un rire de ta part. Ca fait trembler les quatre murs, ça lézarde l’espace, ça embrase tout d’une joie sincère et simple. « J’viens pas tout l’temps avec la gueule défoncée, t’exagères. Un petit sourire qui annonce ta prochaine connerie. C’est juste les ¾ du temps. Ce qui est beaucoup quand on t’connait. Quand on sait qui t’es et qu’tes pas t’ramènent toujours à Lili. Tu ne m'embêtes pas. Tu promets ? Tu lui demandes doucement, lentement, la lâchant pas des yeux. Tu jures sur toutes les étoiles qu’tu connais ? » Parce que t’as besoin d’être rassuré, t’as besoin d’croire qu’elle, elle t’abandonnera jamais. T’espères naïvement qu’la saleté (au corps) (au cœur) (à l’âme) la fera jamais partir, s’enfuir. T’espères que demain encore et encore, elle restera ton amie. « Installe-toi, d'accord ? Ok, tu cèdes, posant ton derche sur le canapé qui couine sous ton poids. L’baiser t’arrache un sourire et tu la laisses aller chercher l’eau, grommelant un simple : merci. » La vérité, c’est qu’t’sais pas c’qu’tu ferais sans elle. La vérité c’est qu’t’es paumé sans elle.

Et les yeux sombres s’posent sur le dossier, crachent la cruelle, sempiternelle vérité. Le « oh » s’échappe de ses lèvres, chasse le silence un court instant, suivi d’un « Elles sont peut-être ... gentilles ? » « Y a qu’toi qu’es gentille parmi les sang pur, tu lui glisses naturellement. Sérieux ? T’as vu ma mère ? J’suis sûr qu’c’est les vélanes qu’ont appris d’elle la transformation en piaf dégueu. » Parce que Lilith Crabbe mène son monde à sa baguette, c’est su, connu qu’c’est elle qui a des couilles dans la maisonnée des Crabbe. Et t’as juste envie d’te planquer, de t’échapper quand elle revient avec ses talons aiguilles pour rappeler qu’t’es sorti de son utérus et qu’tu te plieras à ses volontés ou elle te fera plier. Tout le monde le sait. Personne ne dit non à ta mère. Et ceux qui ont osés, ils s’en bouffent encore les doigts. Le poids plume de Lili vient se poser sur l’accoudoir et sa main dans tes cheveux te fait fermer les yeux, respirer lentement, doucement : « Tu ne peux pas. » Un grognement s’étire, t’es pas content d’la réponse mais c’est pas comme si tu l’avais mordu alors que p’tit pote vient loger son museau sur ton genou. Instinctivement, tu viens la gratter avec douceur, d’un air d’dire t’inquiètes, j’vais bien, juste ma vie d’humain.  « Mais si tu ne veux pas te marier alors trouve une excuse. Elle fait une pause et tout doucement, t’ouvres un œil, venant l’attirer sur toi, tes genoux, jartant la chienne d’un claquement de langue. Tu peux dire à ta mère que vous feriez mieux de vous concentrer sur le mariage de Vincent. Nah, j’ferais pas ça à mon frangin. Le pauvre est déjà à moitié en train de bégayer alors qu’il est à côté d’sa fiancée. Un rire un peu moqueur : il est déjà mort d’trouille c’p’tit con. » L’insulte est pleine d’affection dans ta bouche, sur tes lèvres. « Il sue quand ma mère lui cause de costume, d’fleurs et autres bullshit. Tu l’as jamais vu comme ça, tu l’as jamais vu aussi amoureux. Ma mère va l’tuer si elle a qu’lui dans l’viseur. C'est dommage de n'attraper aucun boursouf juste parce qu'elle veut courir après deux à la fois.  Bha j’crois surtout qu’elle veut caser les deux pour doubler ses chances d’avoir des petits-enfants à chérir. T’sais, ma mère, c’est sa came les bébés. Il y a un autre rire : un jour, j’lui ai demandé si elle les mangeait. C’jour-là, j’ai compris qu’mieux valait plus jamais lui faire la vanne. » Tu t’es reçu un impardonnable dans la gueule et tu revois son visage, ravagé par la colère, l’horreur. Un haussement d’épaule, c’est juste l’éducation qu’t’as reçu.

« J’pense qu’l’plus simple c’est si j’trouvais une meuf comme toi. Un silence alors que tu la calines. T’as toujours été plus doux avec elle qu’avec personne, t’as toujours voulu prendre soin d’elle. Et c’est impressionnant comme tu peux être tendre avec tes grosses paluches. C’est juste tellement évident qu’t’as si peur d’la casser, d’la briser. Genre j’la présente deux fois, elle est horrible à chaque fois. Ma mère la voudra pas et pouf, j’aurais la paix jusqu’à mes cinquante  ans. » On dirait un scénario pour une comédie du mercredi après-midi pour ménagère sorcière. Un rire : « ou alors j’épouse une pote. Au fond, ce serait parfait. Elle t’fera pas chier, elle t’aimera p’tet jamais comme ta mère aime ton père mais t’as pas besoin de ça. T’as juste besoin de confiance, de tendresse, de délicatesse. Un peu comme c’qu’Lili t’donne toujours.  Et puis il y a comme une évidence dans tes yeux fauves, l’éclair de génie qu’t’as trop rarement : j’t’épouse toi ! » Les yeux s’embrasent, y a un tilt dans ta tête qui fait l’chemin parfait. « Ouai, j’dois t’épouser toi ! Ma mère s’ra contente, on est déjà amis et puis j’ai confiance en toi. » C’est embrouillé, saccadé. L’alcool frappe encore trop fort sur la caboche : « Toi tu pourras faire tes trucs tranquillou bilou. Moi, les miens easy peasy. Et si tu m’trouves trop dégueu’, promis, t’auras pas à m’baiser. » Et c’est d’un romantisme entre tes babines, d’un amour dévoué et complet. Vraiment, tout ce dont une femme peut rêver, tu lui promets.

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« Tu jures sur toutes les étoiles qu’tu connais ? » Elle jure. Ca la dégoûte un peu plus d'elle-même de ne pas savoir faire ce choix, de fermer encore les yeux sur ce qu'il fait, sur ce système dont il fait partie (dont ils font partie tous les deux). Elle se dégoûte parce qu'entre les quatre murs de ce studio, elle ferme les yeux sur ce qu'il fait dehors, n'ose pas vraiment, pas complètement lui dire ce qu'elle en pense (comme elle se tait sur tout le reste). Ici, elle voudrait croire qu'ils peuvent simplement être ceux qu'ils étaient à Poudlard, à cette époque où les plus grands drames de leurs vies, c'était de savoir s'ils allaient avoir une assez bonne note aux examens, c'était de se demander ce qu'on aurait au dîner, si leur maison allait gagner la coupe de quidditch.

Mais elle jure. Parce qu'il est son ami.
Il l'était autrefois, il l'est maintenant et il le sera plus tard aussi.
(et au final, elle n'est pas mieux que lui, elle n'est pas, plus le moral compass qu'elle voulait incarner)

« Y a qu’toi qu’es gentille parmi les sang pur » Installée contre Leo, Lili fronce les sourcils avant de se souvenir. Vrai, elle en fait partie aussi. Même avec les années, elle n'a toujours pas l'habitude de se considérer de ces cercles-là, elle n'a jamais couru après, elle vit mieux loin d'eux. La pureté établie par l'algorithme maudit, sa présence se fait rare aux évènements mondains, aux endroits à la mode, et elle ne s'y dessine qu'en filigrane, jamais sous les projecteurs, toujours sur le bord de la piste. Ce n'est pas par snobisme, mais parce que dans ce monde, elle n'y est qu'une figurante parmi d'autres. Et ça lui va très bien de se tenir loin de tout ça.

« J’pense qu’l’plus simple c’est si j’trouvais une meuf comme toi. » Dans l'étreinte tendre, les muscles de Lili se crispent d'un coup, sur l'expectative. Le chemin sur lequel s'égarent les pensées de Leo ne lui plaît pas. Pue, clairement. « Tu dis ça juste parce que tu es flemmard, tu ne veux pas faire l'effort de connaître les autres. » Contre Lile immédiatement, fermement. Parce que le plan de Leo, en plus d'être vraiment très foireux, est dangereux, glissant. « Genre j’la présente deux fois, elle est horrible à chaque fois. Ma mère la voudra pas et pouf, j’aurais la paix jusqu’à mes cinquante  ans. » « Ta mère le devinerait tout de suite. » « ou alors j’épouse une pote. » Lile blanchit brutalement, un vertige lui mord le ventre. « Ne dis pas - » - n'importe quoi. Mais il la coupe d'un triomphal, brutal : « j’t’épouse toi ! » Dans sa tête, les pensées s'éparpillent d'un coup aux quatre vents comme une nuée d'oiseaux affolés, paniqués, alors qu'il continue, parle de contenter sa mère, de se faire confiance. Confiance ? Un bref instant, les yeux s'égarent vers la commode où reposent ses tarots. Comment parler de confiance, accepter la confiance qu'il veut lui offrir si simplement quand la marque au bras de Leo la terrifie ? Lili veut croire qu'il ne dira rien, que sa loyauté au régime ne va pas aussi loin que la forcer à collaborer. Mais la vérité, c'est qu'elle n'en a pas l'intime conviction. L'horrible, terrible vérité, c'est qu'elle ne lui fait pas confiance à ce point - sinon elle lui dirait tout, et elle ne le fait pas.

« - et si tu m’trouves trop dégueu’, promis, t’auras pas à m’baiser. »

Whaaaaaat ?
Pâle comme un linge, interloquée comme un poisson hors de l'eau, Lili penche la tête, se tourne vers lui. « Huh ? » Un rire s'échappe dans un espèce de gargouillis qui ne ressemble à rien. « Leo, on ne peut pas se marier, ne dis pas n'importe quoi » L'irlandaise force un rire, un peu plus gai : « et si tu présentes la situation comme ça à une des candidates, c'est certain qu'elle dira non et que ta mère te tombera dessus. » Sans sommation, le corps s'échappe, elle se lève en frottant ses mains l'une contre l'autre. (Merlin, ses doigts sont glacés) « Allez, tu as trop bu. Au dodo, et demain, je t'aiderai à répéter devant un bon petit déjeuner. »

Une main est tendue vers lui.
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Tu perçois pas son froncement de sourcils, tu perçois pas comme elle se raidit entre tes grosses paluches : « Tu dis ça juste parce que tu es flemmard, tu ne veux pas faire l'effort de connaître les autres. » « Naaah, tu lâches simplement, en accompagnant le tout d’un baiser sur son front. Ils m’intéressent pas, c’est tout. Comme ça. Simplement. Brutalement. Evidement. Faut dire qu’ça t’saoule vite toutes ses conneries de mondanités, sans un brin de sincérité. Y a qu’ceux qu’j’aime bien qu’m’intéressent. » T’es pas un gars compliqué, y a juste pas assez d’place dans ton cœur séché, pété.

Et Lili essaie bien d’t’faire comprendre avec toute sa douceur, sa chaleur. Elle glisse des « Ta mère le devinerait tout de suite. » ou encore des « Ne dis pas - » pour te raisonner, te secouer. Faudrait pas trop qu’tu prennes tes rêves pour des réalités. Mais y a trop d’alcool dans les veines pour comprendre, apprendre. Pour pas t’prendre la honte de ta vie. Alors qu’tu t’excites, t’éparpilles, babilles, faisant des plans sur la comète tout seul, elle se tait, empêtré dans ses pensées, sachant pas trop comment t’faire comprendre qu’ce sera toujours non pour ça.

Il parait que même l’amitié a ses limites.
P’tet qu’t’y as trop cru. P’tet qu’t’es trop con pour voir l’mur qu’t’vas t’bouffer d’un « Huh ? » alors que ses grands yeux sont bouffés d’interrogations, que la tête se penche vers toi. Et y a l’rire qui sonne, résonne. Y a ton cœur qui s’plombe, le sourire s’esquive, se fragilise. Et puis, il disparaît. « Leo, on ne peut pas se marier, ne dis pas n'importe quoi » Et pourquoi pas ? Y a personne d’autre qu’elle qu’t’aimes autant. Y a personne qu’elle qui te comprend. Et son rire sonne si faux, comme celui de cette gamine quand t’avais cinq piges. Comme quand tout l’monde se moquait de toi. « et si tu présentes la situation comme ça à une des candidates, c'est certain qu'elle dira non et que ta mère te tombera dessus. », elle en rajoute une couche et tu te renfrognes, les yeux sombres sur tes mains, blessé. T’es si connement blessé. Et tu fais rien pour la retenir alors que ça a toujours été une douce guerre de l’empêcher de fuir, d’la tenir entre tes paluches. Y a comme un vide qu’elle confirme, affirme. « Allez, tu as trop bu. Au dodo, et demain, je t'aiderai à répéter devant un bon petit déjeuner. », qu’elle tente pour te faire revenir à la réalité, pour te faire retrouver ton sourire, les conneries qu’tu lâches toutes les trois secondes.

Et y a cette main qui se tend, qui t’invite à tout oublier, à tout réparer.
Y a cette main amie qu’aujourd’hui qui t’fait l’effet d’être ton ennemie.

« Nan. Pas sommeil, tu parviens à articuler enfin, grommelant de manière rauque et basse. C’est la voix des menaces, des combats qui t’abîment les poings. J’ai encore soif alors qu’t’as la langue lourde et pâteuse dans la bouche. Alors qu’t’as déjà beaucoup trop bu. Mais t’as juste envie d’effacer ce rire, d’oublier le rejet, d’oublier qu’elle t’a blessé. Pardon t’avoir dérangé … avec tout ça, t’sais. Avec tout c’qu’t’es. Tout c’qu’t’as toujours été : bourru, con, bagarreur, le cœur écorné, le nez explosé. Et tu te soulèves, enfin. T’as le corps lourd, t’as l’impression qu’tu vas dégobiller ton cœur. T’as les mains qui tremblent, t’as envie de cogner, d’faire mal. J’m’en vais. A plus, Lile. » Cette fois, l’surnom déserte tes lippes. Cette fois, t’as l’impression qu’c’est qu’une inconnue.

Et puis, y a un baiser sur son front pour faire genre qu’tout va bien. Pour faire genre qu’t’as même pas mal. Automatiquement, t’as l’corps qui se porte jusqu’à la porte. Sans vraiment y réfléchir, tu l’ouvres et tu t’éclipses. T’veux pas la voir. T’veux pas lui montrer.

Toute cette violence qui fera rencontrer tes poings à d’autres gueules. Toute cette haine de toi-même en sachant que même elle, elle veut pas de toi. Que personne ne voudra jamais de toi.

On te l’a pourtant déjà hurlé, répété : fallait pas trop rêver.  Parce qu'on finit toujours par se crasher.

- rp terminé -

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