BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
Le Deal du moment :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : ...
Voir le deal


 

 (Charlannes) Wood feeds the fire which burns it.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Invité
Invité
Anonymous
(Charlannes) Wood feeds the fire which burns it. Empty

Wood feeds the fire which burns it.

Nature soothes us. Nature heals us, and something more, the woods are a place of power. Any woods that are still surviving on this planet, those are powerful areas to have kept themselves free from the encroachment of the industrial societies of our earth.    

Charlie Weasley & @Johannes Runcorn
— sweet river, highlands (present days).



C
harlie Weasley s’était fait discret depuis les événements de Potter’s End. S’occuper des hybrides lui demandait beaucoup de temps et de patience, mais rendre le sourire à des âmes brisées lui faisait presque oublier les dragons et la nostalgie de l’aventure. Le dispensaire fonctionnait à plein régime, surtout que le 2 février dernier, la pleine lune avait sorti les loups de leurs tanières. Il lui semblait que chaque pleine lune devenait de plus en plus violente à mesure que les Ténèbres se refermait sur la Grande-Bretagne. Pour ne rien arranger, un nouveau virus bien pénible commençait à se rependre parmi les différentes planques de l’Order. Tout cela ne disait rien qui vaille.

Le rouquin se faisait rattraper doucement par le surmenage qu’il avait expérimenté sur le long terme en Roumanie. Les dragons ne connaissaient pas le repos, et le personnel qui en avait la charge avait tout intérêt à se familiariser avec des nuits courtes, des repas copieux, et une addition à tout type de boisson leur conférant l’énergie nécessaire d’affronter le quotidien de la plus grande réserve de dragons au monde. Rester occupé maintenait Charlie en joie et le sortait de la torpeur de cette guerre sans fin. La mélancolie également s’atténuait à mesure que les problèmes s’accumulaient. On pouvait désormais le revoir sourire plus souvent, parfois même rire, et sa malédiction ne ressemblait plus à ce fardeau qu’il trainait comme le boulet au pied des fantômes. Les douleurs s’estompaient grâce aux nombreux sortilèges, même si elles restaient présentes, comme l’épine dans le dos de la sorcière Karaba. Tout cela lui était désormais bien égal, même si le gout de la nourriture de Molly lui manquerait jusqu’à sa mort. Il se forçait à bien manger, parfois même il semblait déceler les saveurs des mets qu’il ingurgitait presque sans mâcher. Simple souvenir, ou réel effet des remèdes, il l’ignorait, mais cela lui donnait encore davantage de force pour poursuivre ses efforts.

Charlie avait décidé de passer son après-midi à faire un peu de sport. Et qui disait activité physique, disait hache et forêt. Il s’était enfoncé dans la forêt écossaise avec pour objectif de couper du bois à destination du dispensaire. Le nord de l’Ecosse n’offrait pas un climat des plus accueillants en cette période de l’année, et le printemps était encore loin. Les malades demandaient d’être confinés au chaud, certains le temps d’être rétablis, certains autres – qui présentaient une fièvre alarmante et des pustules bleuâtres – attendaient d’être envoyés en quarantaine. Equipé de sa baguette, le Weasley n’aimait pas trop s’éloigner du cœur de Sweet River mais, en même temps, il appréciait ces moments de solitudes. Il cherchait des troncs déjà tombés, arrachés par la force du vent, pour ne pas attirer l’attention. Après quelques minutes seulement, Charlie pu s’atteler à la tâche de détacher des buches d’un tronc de mélèze. La lame de la hache s’abattait sans relâche sur l’arbre tombé alors que son esprit se mit à vagabonder parmi ses souvenirs. Il repensa aux dragons, au Terrier, à la chaleur du potage au citrouille, de nouveau aux dragons, au grand air des montagnes. Merlin que ce moment lui rendait le cœur léger !
Revenir en haut Aller en bas
Ishmael Levy
Ishmael Levy
Date d'inscription : 13/09/2019
Messages : 11167
Crédit : profile; (avatar) writerinafoxhole, (gifs) harleystuff — signature; (gifs) ardethbayrulez
Âge : silver fox (or his he, avec la magie on sait plus)
Occupation : charmeur de métal, inventeur, aventurier et accessoirement docteur en archeomagie spécialiste des golems
Allégeance : plus ou moins neutre, il débarque un peu dans ce bordel ambiant, woops
Particularité : magie sans baguette, maître runiste, alchimie (?), occlumen élémentaire et maudit (cey un truc de groupe)
(Charlannes) Wood feeds the fire which burns it. Empty

wood feeds the fire which burns it
Charlie & Johannes

▬ La nuit tombée déjà en cette fin d'après-midi. Johannes allait regretter, une fois de plus, lorsque l'hiver laissera place au printemps, le condamnant à vivre à l'ombre et attendre que la nuit daigne montrer le bout de son nez. Lui qui aimait tant l'été, il était devenu créature de l'hiver et la nuit éternelle, préférant les jours de pluie où les rayons brûlant du soleil sont bloqué, atténuant les douleurs et effets secondaires. Heureusement, il y a plusieurs techniques pour tenter d'apercevoir un lever de soleil, pour aller apercevoir le bleu de la mer avant qu'elle ne devienne noire d'encre et il suffit de quelques secondes au soleil pour se souvenir de l'effet qu'il avait à une époque. Quelques secondes pas plus, avant de sentir la douleur et bien entendu, il fallait encore et toujours que la créature qu'il était devenu soit prudent, ses yeux ne supportant plus la lumière du jour, mais lui donnant l'avantage lors des nuits sans lune. Johannes essayait toujours de se raccrocher aux aspects positifs de cette condition qu'il traîne depuis maintenant deux ans. Il n'est pas exactement malade, il est simplement vampire. D'autres capacités, avantages et inconvénients, il y a des choses dont il se languit, mais peut-être, s'il passe la barre des quarante ans, il finirait par ne plus y penser dans cinquante ans.

Il quitte son appartement dès que l'ombre à envelopper Sweet River et ses environs, promenade matinale, de circonstance et il profite qu'il y a encore la lueur du jour pour s'aventurer à l'extérieur, avec des lunettes de soleil sur le bout du nez, le temps que l'obscurité soit un peu plus évident pour ses yeux sensible. Il prends le chemin qui passait non loin de la demeure de Charlie Weasley, l'un des fils de Molly, celui qui l'avait aider à récupérer après sa morsure, celui qui l'avait mis en garde contre sa faim et qui malgré son état était sensible à sa situation, à leur situation. L'homme qui savait parler aux bêtes.

Johannes avait conscience que s'il voulait tant défendre l'intégration des personnes comme lui dans la société, il y avait une part de lui qui était beaucoup pus animal, instinctive, mais l'homme était un animal aussi et il était capable de contrôler ses instincts, alors pourquoi pas un vampire ou une harpie. La frustration des doubles standards, des arguments qui étaient toujours les mêmes et on apportait que les mêmes solutions, l'isolement. Mais Johannes avait des amis, des collègues et une famille, il refuser de vivre reclus le jour où la guerre était fini, pourquoi continuer à vivre si c'était pour vivre en paria. Quitte à choisir, il préférait la situation actuelle, petit village où tous tentaient de se serrer les coudes, même si le choix de mettre les demi-êtres avec eux était peut-être exagéré selon lui, mais dans le climat actuel même ceux qui tentait de défendre une société plus juste envers les sorciers qui n'étaient pas de sang-pur, en oubliait tous les autres. Enfin, on ne réglait pas tous les problèmes en une révolution et c'était sûrement pour cela que Johannes se faisait toujours le défenseur des siens, comme l'avocat du diable.

Un bruit de hache le sortait de ses pensées, il scruta l'horizon devant lui, afin de déceler son origine, avant de se rendre compte que ses autres sens avait déjà déceler la présence familière du fameux Weasley. Pourtant animagi depuis plus de dix ans, Johannes ne s'était pas encore fait à ses sens, oubliant parfois de prêter attention à cet instinct animal, craignant que s'il le faisait, il finirait par réveiller cette petite voix qui l'encourageait à se nourrir plus qu'à sa faim. Il hésite un instant de continuer son chemin, ne voulant pas le déranger, mais finalement, il finit par prendre la direction du bruit, peut-être qu'il avait besoin d'aide. Les mains dans les poches de son manteau qui commençait a compter les hivers vécus, il retrouve Charlie au travail, coupant des bûches.

« Bonsoir Charlie, le saluait Johannes avant de s'avancer un peu plus, besoin d'un coup de main ? » Proposait-il, prêt à retrousser ses manches et mettre la main à la patte.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
(Charlannes) Wood feeds the fire which burns it. Empty
Charlie Weasley a écrit:

Wood feeds the fire which burns it.

Nature soothes us. Nature heals us, and something more, the woods are a place of power. Any woods that are still surviving on this planet, those are powerful areas to have kept themselves free from the encroachment of the industrial societies of our earth.    

Charlie Weasley & @Johannes Runcorn
— sweet river, highlands (present days).



I
l avait retourné dans sa tête tous les événements des dernières semaines alors que la hache s’abattait mécaniquement sur les troncs allongés dans la mousse du sous-bois. Ni les insectes, ni les oiseaux ne semblèrent perturber Charlie Weasley. Parfois, il s’essuyait le front humide de sueur avec le bas de sa chemise puis se remettait inlassablement à son ouvrage. Le rythme ne faiblissait pas. La fatigue n’avait pas d’emprise sur le plus robuste des frères Weasley. Les arbres devinrent des troncs, les troncs des buches, les branches du petit bois. Dans ce mouvement inlassable digne d’un bucheron professionnel, Charlie en avait oublié de rassembler en fagots le bois qui lui servirait à chauffer le dispensaire et à faire la cuisine. Que tout aliment aie le gout des cendres ne l’empêcherait pas de manger ce qui lui faisait le plus envie. Il s’interdisait de priver son corps des nutriments nécessaire à son bon fonctionnement. Il s’habituait peu à peu à ignorer le goût immonde de sa malédiction.

Tout cela s’envola quand ses oreilles frémirent. Son instinct lui indiquait que quelque chose, ou quelqu’un, approchait. Il était toujours très difficile de savoir ce qui trainait du côté de Sweet River. Les sorciers hybrides de l’Ordre du Phénix possédaient les qualités et les facultés inhérentes à leurs « dons ». C’est en tout cas comme cela que l’avait appelé Charlie dans le dispensaire. Il refusait que chacun se voit comme le porteur d’un fardeau. Tout le monde, à Sweet River, y arrivait avec son passé et ses erreurs. Mais, comme chaque défaite est une leçon, le dragonologiste reconverti en « soigneur » essayait de transmettre un peu de cette sagesse à ses « patients ». Les frémissements dans le sous-bois devaient être certainement dû à un hybride discret. Par habitude – et surtout par prudence – il leva les yeux vers le ciel pour s’assurer qu’une lune pleine n’y trônait guère. L’étourderie dont il pouvait faire preuve le condamnerait très certainement un jour à ce genre d’erreur : devenir une proie facile par un soir de chasse.  Charlie prit le temps de réduire le rythme de son ouvrage, guettant l’arrivée de son invité surprise.

« Bonsoir Johannes » lâcha-t-il dans un sourire pour répondre au promeneur nocturne. Charlie balança sa hache au loin. Cette interaction sociale qui venait rompre sa solitude lui fit réaliser ô combien il était las de couper du bois. Il y en avait au moins pour deux semaines de bûches aux alentours. Tâtonnant les poches de son pantalon de travail usé, il réalisa qu’il n’avait pas emporté sa baguette. « J’ai bien l’impression que je vais devoir encore faire un peu de sport. Un coup de main ne sera pas de trop. » Indifférent à l’effort, même plutôt heureux de faire une activité physique, Charlie se mit à entasser les bûches au pied d’un grand pin. « Vous aviez envie de prendre l’air ? » demanda-t-il au vampire.

Revenir en haut Aller en bas
Ishmael Levy
Ishmael Levy
Date d'inscription : 13/09/2019
Messages : 11167
Crédit : profile; (avatar) writerinafoxhole, (gifs) harleystuff — signature; (gifs) ardethbayrulez
Âge : silver fox (or his he, avec la magie on sait plus)
Occupation : charmeur de métal, inventeur, aventurier et accessoirement docteur en archeomagie spécialiste des golems
Allégeance : plus ou moins neutre, il débarque un peu dans ce bordel ambiant, woops
Particularité : magie sans baguette, maître runiste, alchimie (?), occlumen élémentaire et maudit (cey un truc de groupe)
(Charlannes) Wood feeds the fire which burns it. Empty

wood feeds the fire which burns it
Charlie & Johannes

▬ Johannes ne voulait pas déranger. Il espérait que ce n'était pas le cas. Le sorcier s'arrêtait dans son labeur, force de constater qu'il avait coupé assez de bûches pour créer un feu de joie qui pourrait certainement vu à l'autre bout de la campagne. Le vampire aimait penser que c'était, une fois de plus, la marque d'un homme généreux, de son temps comme de ses efforts, même si c'était possible que son interlocuteur se soit simplement perdu dans ses pensées et il n'avait senti la douleur de l'effort ou la lassitude que lorsqu'il fut interrompu par Johannes. Charlie Weasley, médecin au grand-coeur, magiezoologiste avant tout, s'était donc improvisé bucheron, alors que Johannes avait déjà retirer son manteau et retroussé ses manches, il remarquait que son camarade réalisait qu'il n'avait pas sa baguette, acceptant alors l'offre du vampire avant de commencer a entasser les buches au pied d'un des pins. Si le vampire avait la sienne, il n'était pas contre, lui-même de faire un peu d'activité physique, alors qu'un sourire amusé s'esquissait sur ses lèvres.

Aux yeux des sorciers du gouvernement sorcier actuel, ils étaient des pauvres représentants de leur statut de sorcier au sang-pur. Enfin, depuis deux ans, Johannes ne pouvait plus prétendre à cela, devenu vampire, il avait souillé ce qui lui restait de si précieux. Les voici donc, sorciers tout à fait capable d'utiliser la magie, mais choisissant plutôt de faire l'effort d'empiler les bûches, minimisant l'utilisation de leur don qui, selon les standard actuel, leur venait de droit d'user et d'abuser. La magie était sans conteste utile, mais elle ne justifier pas d'être feignant au point de refuser un peu d'effort physique que leur âge actuel leur permettait encore de réaliser sans trop de difficulté. Il avait toujours apprécié les sorciers comme Charlie, décidant de se plier aux contraintes qu'un homme sans sa baguette devait réaliser. Et Johannes eu la délicatesse de ne pas lui rappeler que ce n'était pas conseiller de ne pas avoir celle-ci à porter de main dans le contexte actuel, même s'ils n'étaient pas très loin du dispensaire.

« Entre autres, oui. » Répondait Johannes, alors qu'il empilait sans trop de difficulté une dizaine de bûches dans ses bras avant de les apporter au pied du pin. « C'est ma promenade matinale, petit privilège que je m'octroie avant de reprendre mes responsabilités au sein du village. Rien ne vaut un bol d'air frais et un peu d'activité physique pour éveiller l'esprit et les sens. » Un peu philosophe, Johannes était surtout un homme aux plaisirs simples. Longtemps baigné dans le matérialisme, il était pourtant le premier à s'émerveillait devant la nature, il pense encore à ces soirées passé avec son frère à regarder les étoiles. Sa situation de fugitif avait animé un attachement à certaine une forme de minimalisme, se contentant des plaisir simples, comme celui de la lecture, du thé, l'écriture de lettre et les promenades aux alentours. Leur situation lui permettait de se consacrer à l'essentiel, celui de la survie, de l'entraide et de l'espoir que les choses, un jour, s'arrangent. La marche, comme l'écriture avait un effet très cathartique sur lui, permettant autant d'exprimer ses sentiments et se délaisser d'une énergie qui parfois était le résultat d'accumulation de crainte et stress longtemps étouffée. Derrière le masque du sourire bienveillant, le regard des autres avait toujours pesé sur les épaules de Johannes. Il avait toujours voulu montrer qu'il était différent des Runcorn qui avait soutenus Voldemort lors de la première guerre, qu'il était prêt à défendre ce qui était juste et des valeurs qu'il pensait être positive et que finalement aujourd'hui, il souffrait du regard des autres, de cette isolation et cette impression qu'il était devenu malgré lui le monstre que tout le pensait qu'il finirait par être. Fils de mangemort ou vampire, il n'arrivait plus à savoir ce qui était pire au final.  

« Comment vont les choses de votre côté ? » Demandait Johannes s'efforçant de balayer d'un revers les pensées dans lesquelles il s'était perdu. « J'ai entendu dire qu'il y avait un virus qui traînait, avez-vous des patients à Sweet River touchés par ce dernier ? » Ce qu'il avait pu entendre se résumer en symptômes vagues, dont il avait retenu que l'apparition de pustules bleue sur le corps. Conscient que c'était pris au sérieux, il n'avait tout de même pas pu s'empêcher de laisser un sourire se dessiner quand on lui en avait parlé, pensant immédiatement à une sucrerie de chez Zonko. Il espérait que ce n'était pas grave, il s'en voudrait d'avoir pu un seul moment penser à une mauvaise blague.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
(Charlannes) Wood feeds the fire which burns it. Empty

Wood feeds the fire which burns it.

Nature soothes us. Nature heals us, and something more, the woods are a place of power. Any woods that are still surviving on this planet, those are powerful areas to have kept themselves free from the encroachment of the industrial societies of our earth.    

Charlie Weasley & @Johannes Runcorn
— sweet river, highlands (present days).



A
l’annonce du virus, Charlie Weasley grogna d’une bien étrange façon. Le dispensaire se remplissait au fur et à mesure de patients atteints de ce mal étrange qu’il ne parvenait pas à comprendre. C’était au-dessus de toutes ces compétences. Bien sûr, ces années passées auprès des dragons l’avaient habitués à traiter de bien plus étranges afflictions. Néanmoins, celles-ci concernaient les créatures dont il avait eu la charge et non des êtres humains. Il n’était en aucune façon médicomage et ne pouvait traiter une sorcière ou un sorcier comme on prenait soin d’un dragon. Tout d’abord, il aurait été absurde d’encercler un patient humain à plusieurs et de lui lancer des sortilèges de pétrification particulièrement puissant. Et en dernier recours, devant quelqu’un qui pouvait se débattre, il n’était pas non plus conseillé de viser les yeux avec un sortilège de conjonctivite. Alors que ce virus se propageait, il se sentait désarmé et se jurait à lui-même, qu’une fois cette folie de guerre terminée, il retournerait auprès de ses dragons et qu’il reprendrait toutes les forces que la magie draconique lui avait retirée, si loin de ses amis à cornes.

Pour autant, il ne voulait pas que la panique s’ajoute au désordre de Sweet River. Entre les hybrides et leurs dons, Charlie ne souhaitaient pas devoir gérer encore un désastre de plus. Il se drapait d’une patience proverbiale chaque jour que Merlin pouvait lui accorder, loin du Manoir et de sa famille, et cela le réjouissait certes d’être utile, mais il pouvait se montrer empreint de nostalgie assez rapidement. Plutôt résistant à l’effort, et aux périodes difficiles, Charlie s’interrompit et se voulu rassurant envers Johannes. « Ne faisons ce que nous pouvons. C’est difficile de faire face à cette situation, nous manquons de moyens. Mais nous ne manquons pas de bonne volonté et je suis sûr que nous parviendrons à déjouer cette épreuve, comme nous en avons déjoué par le passé. » L'effort perlait sur son front, et ses mots était saccadé par l'activité physique. Sans plus de mot, Charlie Weasley reprit son labeur, entassant buches après buches. Il ne désirait pas s’empêcher davantage sur le sujet. Tout ce qui lui échappait avait plutôt pour don de lui faire perdre son sourire et de le frustrer. Et puis, au fond de lui, il y avait ce sentiment d’injustice bien ancré : pourquoi la résistance au Seigneur des Ténèbres était sans cesse atteinte des plus grandes difficultés alors qu’il semblait que la bonne société, elle, vivait paisiblement dans ses riches manoirs et sous la protection d’un Ministère autoritaire mais puissant.

« Comment vas votre soif ? » lâcha-t-il au bout d’un temps, le ton bienveillant qu’on lui connaissait revenu à ses lèvres. S’il y avait bien une chose qu’il contrôlait, c’était son travail à Sweet River au service de ceux qui en avaient le plus besoin, et, les semaines se déroulant peu à peu, il commençait à connaitre les inquiétudes de chacun. Charlie demeurait volontaire pour leur faciliter la vie à eux, ceux qui avaient tout quitter au péril de le propre confort, et parfois même, de leur propre vie.
Revenir en haut Aller en bas
Ishmael Levy
Ishmael Levy
Date d'inscription : 13/09/2019
Messages : 11167
Crédit : profile; (avatar) writerinafoxhole, (gifs) harleystuff — signature; (gifs) ardethbayrulez
Âge : silver fox (or his he, avec la magie on sait plus)
Occupation : charmeur de métal, inventeur, aventurier et accessoirement docteur en archeomagie spécialiste des golems
Allégeance : plus ou moins neutre, il débarque un peu dans ce bordel ambiant, woops
Particularité : magie sans baguette, maître runiste, alchimie (?), occlumen élémentaire et maudit (cey un truc de groupe)
(Charlannes) Wood feeds the fire which burns it. Empty

wood feeds the fire which burns it
Charlie & Johannes

▬ Il y a un grognement qui s'échappait de Charlie lorsque Johannes fit mention du virus, ça ne semblait pas grave, mais contraignant ce qui dans le contexte actuel, était tout autant problématique pour eux tous. Même si les conditions à Sweet River demeurait plus correcte et aisée que d'autres planques, ils n'en étaient pas moins vulnérables, tous autant qu'ils étaient. Cependant, son camarade se voulait rassurant lui disant qu'ils faisaient de leur mieux, au vu des circonstances, c'était déjà beaucoup selon Johannes qui hochait la tête quand le sorcier précisait qu'ils manquaient notamment de moyen, mais ils restaient déterminés de trouver la source et combattre la maladie. Un léger sourire s'esquisse sur les lèvres du vampire, il n'en attendait pas moins de la part de l'équipe médicale, que ce soit celle de Sweet River ou en général de l'Ordre. « Je n'en doute pas, j'ai entièrement confiance en vous. » Certes, son objectivité pouvait être remise en question puisque dans l'équipe en question, il y avait son frère et il devait au moins sa vie à Charlie qui s'était occupé de lui après avoir été mordu.

En pensant à son frère, le vampire sentit son cœur se serrer un instant, ils ne s'étaient pas parlé depuis son réveil et Johannes devait demander ses nouvelles à travers les équipes médicales tournantes ou à chaque fois qu'il partait en mission ravitaillement. Il avait tenté à plusieurs reprise de rentrer en contact avec lui, mais Elias refuser ses appels et so far le vampire n'avait même pas réussi à le surprendre lors d'une mission.

C'était à son tour de laisser un grognement s'échapper lorsque Charlie lui demanda comment allait sa soif. Le sujet était un peu tabou pour lui, alors qui ne devrait pas l'être, c'était ce qui pouvait, à tout moment être la source d'un danger éminent. Et s'il était bien nourri grâce aux dons des sorciers de l'Ordre, il y avait toujours ce risque et cette voix, dans sa tête qui semblait l'encourager de céder à l'appel de cet instinct.

« Ça va, par contre lorsqu'elle revient, j'ai l'impression de lutter contre un diable installé sur mon épaule. » C'était une image qui pouvait être amusant, mais vraiment ça ne l'était pas, Johannes « Il n'y pas vraiment de voix, mais c'est tout comme, mes sens qui se mettent en alerte, attiré par la magie, attentif aux battements des coeurs. Je réalise à quel point ma stabilité dépends autant des dons de sang que l'importance d'être attentif à cette soif. Si je ne suis pas très heureux dans cette condition, savoir que j'ai un semblant de contrôle pour éviter les accidents et ne pas être une menace, me conforte un peu. »

Un peu.

Au bout de deux ans, il se demandait s'il ne commençait pas à faire office d'un disque rayé lorsqu'on lui demandait comment il allait et sur sa condition. La vision des vampires par le monde sorcier n'était pas le plus flatteur, ce malgré le fait que ça faisait depuis longtemps que les vampires avait cessé d'attaquer les sorciers, les banques de sang remontant à quelques siècles, mais ils avaient une mauvaise réputation de par l'alliance de certains clans vampire avec le Lord et de plus en plus de vampires avait rejoint ses rangs, le rôle de rafleurs à la botte de la VB leur donnant un semblant de place. Une alternative qui n'avait rien d'attrayant du jeune vampire qu'était Johannes et il n'avait aucune envie d'être comparé à ce dernier. Ainsi, le contrôle de la soif, était essentiel pour lui. Johannes déposait de nouveau les bûches en haut du tas adressant un sourire navré au sorcier. « J'ai l'impression qu'on a déjà eu cette conversation par le passé, mais, ma crainte reste la même, de céder à cette soif ou que l'on me force à y céder. »
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
(Charlannes) Wood feeds the fire which burns it. Empty
Revenir en haut Aller en bas
 

(Charlannes) Wood feeds the fire which burns it.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

SMOKE AND MIRRORS :: PLAYGROUND :: DEATHLY HALLOWS :: rps abandonnés