BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 ALECTO | Haunted

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ALECTO | Haunted Empty
MessageSujet: ALECTO | Haunted   ALECTO | Haunted EmptyJeu 21 Mar - 9:36
Alecto Carrow
The ghost of you

 
WHALY
âge » Twenty-four  ALECTO | Haunted 1029237966  fréquence de connexion » Une fois par jour au moins  ALECTO | Haunted 422440023 comment t'as connu le forum ? » Pass VIP, uesh :suspect:  avatar » Sarah Paulson (♥️)mon personnage est »  [x] un PV

pureblood
nom prénom(s)  » ALECTO Amycus, parce qu'il fallait au moins un des nom d'astéroïdes pour la les désigner. CARROW, parce qu'il fallait au moins être de sang pur, pour porter un des nom d’astéroïde. surnom(s)  » ALEC Am', mais ce n'était que pour lui eux. Aujourd'hui qui conque se risquerait au moindre sobriquet serait un parfait imbécile. Le prénom est réservé aux proches, pour les autres c'est MADAME Monsieur Carrow. date de naissance  » 7 FÉVRIER 1960 8 février 1960 C'est inconcevable d'être née une heure trop top pour partager la même date naissance que son frère jumeau. Alecto s'est toujours dit, dans une logique implacable, qu'elle mourrait une heure avant lui. Au moins, dix ans plus tard. origines & nationalité  » BRITANIQUE Britanique. Quelques racines germaniques par le père, quelques autres françaises, par la mère; mais finalement, seule la Grande-Bretagne compte. La France, c'est quand même un beau pays. pureté du sang  » SANG PUR, Carrow et Lestrange, ne laissent aucune place au doute. Alecto Amycus n'en a jamais douté, pas besoin d’algorithme. métier/études  » DIRECTRICE co-directeur de la DAMOCLES HERITAGE SCHOOL de Hogwarts, un métier qu'elle n'a pas choisi, qu'elle fait parce qu'on le lui a dit, parce qu'elle s'y est habituée et surtout parce qu'elle le fait très bien. Pour autant elle n'a jamais oublié les quelques temps passés au département de la justice magique de régulation des créatures magiques. , juste après ses leurssept ans à Serpentard. orientation & état civil  » Alecto Amycus a été fiancée marié pendant trois ans dix ans, à un sang pur français française, jusqu'à ce qu'il meurt dans un accident moldu se fasse assassiner. Alecto ne l'a pas pleuré. Amycus n'a pas laissé d'enfants. Le reste, Alecto ne s'en est jamais soucié, elle ne s'est jamais posé la question. Amycus prenait toute la place. savait que seule les femmes l’intéressaient camp  » DEATH EATER. Le camp d'Alecto d'Amycus est celui du Lord, puisque c'était celui d'Amycus de son sang. Elle ne s'est jamais posé la question, elle a suivit Amycus il a enrôlé Alecto parce que c'est ce qu'elle a toujours fait, et ses convictions sont devenues les siennes les leurs . Encrée, profondément dans sa leur peau, la cause est la dernière chose qui lui reste était la seule bonne raison de mourir, alors elle s'y accroche avec acharnement. baguette  » 23 cm, ventricule de dragon et aubépine, souple 20 cm, crin de licorne et bois de prunellier, élastique. patronus  » Inexistant Un furet. épouvantard  » AMYCUS qui rie d'elle. Amycus qui l'insulte. Amycus qui hurle. Amycus qu'elle tue de sa main. Amycus Amycus amycus. Le feu. particularité(s)  » On a rarement vu une sorcière un sorcier, lancer le crusio avec tant de sérénité de légèreté.

pensieve
« Alecto et Amycus », dans cet ordre là, toujours. C'est bien la seule chose sur la-quelle elle passait en première. Des jumeaux bien joliment assemblés mais impossibles à accorder. Alecto à passé presque toute leur vie à cacher combien ce duo manquait d'harmonie. Elle a toujours suivie Amycus: petite ombre bien attentive, souvent bien utile. Résiliente, attachante et parfaitement dévouée. Elle a toujours été brillante à l'école mais accordait toujours à Amycuse la moitié de ses réussites. Il en récoltait du même coup toute la fierté. Père était gentil, doux, terriblement infantilisant. Mère était froide, autoritaire, toujours insatisfaite. Il fallait tout supporter, tout endurer, tout accepter pour arriver au niveau d'Amycus. Il fallait se taire, aussi, être discrète, rester à sa place. Ne pas faire son intéressante. Surtout ne pas faire de bruit. Ne jamais crier. Surtout ne jamais Crier. Crier est interdit. Une Carrow ne crie pas. Une Carrow supporte. D'ailleur une Carrow n'a jamais mal. En tous cas, elle ne le montre pas. La douleur c'est pour les autres. Alors Alecto met un point d'honneur à tout contrôler, à tout réussir; à cacher ses émotions et surtout, surtout, ne jamais avoir l'air faible. Elle devient comme mère: froide et exigeante. Prendre la marque c'était exister un peu plus. Plus seulement pour Amycus, mais aussi pour le Lord. C'est facile de faire mal, quand on connait soit-même la douleur. C'est facile de tuer, quand on a appris à hiérarchiser la vie. Le sang est sacré, Alecto l'a toujours sut. Elle a vite compris que la vie passe par le sang mais la mort aussi. Une mort propre est rouge. On est pas obliger de se salir les mains quand on tranche la gorge de quelqu'un. Fuir était le pire des sacrifices, attendre la pire des punitions. • La brûlure constante sur son avant-bras lui manquait. Amycus disparaissait, l'oubliait, l'abandonnait pour devenir la moitié de quelqu'un d'autre. Le rappel est arrivé comme une évidence, il fallait rentrer à la maison, retourner à sa vie. La France n'avait été qu'un parenthèse, une pause insignifiante. Comme une erreur de parcours. Après avoir retrouvé le Lord, il fallait retrouver Amycus, pour être à nouveau entiers. Ils ont lié leurs noms et leur magie. « pour être plus fort » disait Amycus. Pour être plus proche, pensait Alecto. Defait, elle s'est senti enfin complète quelque temps, mais Amycus lui, s'est surtout senti occupé. Il est mort dans le sang, le corps encastré dans le sol, la tête écrasée sous un morceau d'escalier. La mort d'Amycus était rouge, pourtant elle n'a jamais semblé propre à Alecto. Elle a crié beaucoup, souvent, tout ce qu'on lui avait toujours interdit d'hurler. Elle a encore écrit son nom, avec leur sang cette fois, pour réparer leur premier lien arraché et le trou au fond de son être. Elle ne supporte plus le silence car il se remplit de la voix d'Amycus. Elle ne prend aucun repos au sommeil, car ses rêves sont pleins de son image. Pourtant, elle ne peut plus saisir aucun de ses souvenirs de lui. Il se contente de la hanter. Peu importe: le vide est comblé. Tout doit toujours être en ordre, c'est un véritable obsession. Pas un grain de poussière pas une chose qui dépasse, chaque objet à sa place. Jusqu'à ce que dans un excès de rage, elle saccage tout, puisque le monde semble s'acharner à le vouloir folle. Elle ne contrôle plus aussi bien qu'autre fois. L'autre ordre qui l'obsède c'est celui des noms des fidèles du Lord. Le sien a été si bas pendant si longtemps qu'aujourd'hui, le maintenir à une hauteur acceptable et sa seule priorité.


Dernière édition par Alecto Carrow le Lun 8 Avr - 17:30, édité 3 fois
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ALECTO | Haunted Empty
MessageSujet: Re: ALECTO | Haunted   ALECTO | Haunted EmptyJeu 21 Mar - 9:36
nightmares
wait for me,
please hang around,
I'll see you when I fall asleep
SHADOWS

1965 • La lame dérape avec un raclement sec. Elle quitte sa trajectoire initiale qui devait partager la miche de pain en deux. TAC ! fait le couteau.Tranché, l'indexe d'Amycus. Le doigt roule sur la table de la cuisine, laissant dans son sillage une fine traînée rouge sombre qui imbibe presque instantanément la nappe à carreaux. Mais ce n'es pas grand-chose comparé a tout ce qui dégouline de ce qu'il reste à Amycus de son doigt amputé.

Il se met à hurler, comme une petit cracmol qu'on égorge, dira plus tard père, avec un ricanement léger, presque tendre, en évoquant l'incident. L'elfe de maison accourt, ses grandes oreilles se balancent de chaque côté de son crâne chauve. « Le Jeune Maître a coupé son doigt ! Le Jeune Maître a coupé son doigt ! » Il fait de sa voix sur aigu en regardant de tous les côtés. Ses énormes yeux ont l'air encore plus gros que d'habitude. CRACK ! Il disparaît. Amycus hurle tant et plus. Dans les étages, on entend des chaises racler le plancher, des portes claquer, des pas se précipiter;  clac clac clac clac clac, ça fait dans l'escalier. CRACK ! L'elfe reparait; mère entre dans la pièce, le visage inquiet, suivit de père, sourcils froncés. « Le Jeune Maître a coupé son doigt. » Répète toujours l'elfe. « Silence ! » Tonne mère, elle n'a plus l'air si inquiètes. L'elfe se tait. Amycus aussi. Il a enfin détaché ses yeux de son moignon. Il la regarde. « Aïe... » Il gémit. « Ce n'est qu'un peu de sang, Amycus », dit père, comme si ce n'était rien de perdre la moitié d'un doigt à cinq ans. Peut-être que ce n'est rien pour un Carrow. « On va aller à Sainte Mangouste. » Dit mère. Elle agite sa baguette. Un torchon propre sort du placard et s'enroule autour de la main d'Amicus, pendant que père ramasse le bout de l'indexe tombé par terre, et le range dans une petite boite en porcelaine.

C'est à ce moment-là que père se tourne vers Alecto. Alecto qui pleure en silence depuis qu'Amycus s'est mis à hurler. « Tu t'es fait mal aussi, ma puce ? » Il demande. Elle secoue la tête. Non, pas vraiment. « Pourquoi est-ce que tu pleures ? Ce n'est qu'un peu de sang. » Alecto avale difficilement sa salive. Elle serre, très fort son indexe dans sa main, les yeux rivés sur celle d'Amycus et la tache rouge en train de naitre sur son torchon. Qu'est ce que ça saigne un doigt. « Amycus s'est fait mal. » Elle finit par articuler. « Ce n'est rien, les médicomages vont réparer ça. » il dit. Mais des larmes énormes continuent de dégringoler sur le visage d'Alecto. Amycus a mal. Elle se demande si c'est normal qu'elle ait mal aussi. Au doigt, au coeur, au ventre, presque partout. C'est tellement douloureux qu'elle ne sait plus quoi faire d'elle-même. « Il n'aura plus mal après ? » Alecto aimerait vraiment qu'Amycus n'ait plus mal. D'ailleurs elle aimerait pouvoir faire en sorte qu'il n'est plus mal tout de suite. « Après, non. Mais, c'est un garçon, il peut bien avoir mal jusqu’à ce qu'on arrive à l'hôpital. » À bon ? Elle ne savait pas ça, que les garçons pouvaient avoir plus mal que les filles. Si ça ne tenait qu'à elle, Amycuse n'aurait plus jamais mal du tout, nulle part. « Moi aussi, j'ai mal. » Elle dit en hoquetant. « Ne fais pas ton intéressante, Alecto », tranche mère, Amycus tremblotant accroché à sa jambe. « Vous savez qu'il ne faut pas jouer avec les couteaux. Ce n'est pas pour les enfants. »



1967 • « Cinquante ! » crie Alecto à travers la maison et en se découvrant les yeux. Elle regarde autour d'elle, le hall est vide. Elle se lève et sans réfléchir bien longtemps, fonce au premier étage. Elle scrute un instant le couloir de droite puis celui de gauche et décide de monter au deuxième. Là, elle prend immédiatement à gauche, puis traverse la bibliothèque, la salle de classe, et le bureau qui sont en enfilade. Elle ouvre la petite porte du fond qui donne sur l'escalier de service. Sans hésiter, elle grimpe les marches qui mènent sous les combles de la maison. Elle ne vient pas souvent ici c’est interdit, mais c'est la qu'Amycus s'est caché, elle en est sûre. Amycus choisit toujours les cachettes les plus éloignées. Elle longe le couloir plein de portes fermées et arrives dans la pièce du fond, grande et sombre, pleine de bric-à-brac de meubles et d'objet qui sont surement très vieux. L'air sent la poussière. Alecto marche le plus doucement possible pour ne pas faire craquer le parquet. Amycus n'est certainement pas caché dans cette armoire, pas plus que sous cette table ou derrière cette malle. Il n'est certainement pas dans le tas de vieilles robes non plus. Il a surement choisi quelque chose de plus difficile.

Elle contourne le vieux chaudron presque aussi grand qu'elle qui se trouve au fond dans un coin. C'est là. Comment est-il monté ? Une caisse et posée sur le coté. Ha ! Silencieusement elle grimpe dessus, probablement comme l'a fait son frère quelques minutes plus tôt.

« Trouvé ! » elle lance en surgissant au-dessus de l'ouverture du chaudron. « HAAAAAAAA ! » crie Amycus en tombant tout au fond. Alecto éclate de rire, mais Amycus n'a vraiment pas l'air content. « T’as encore triché ! » « Quoi ? Non ! » « Si ! » « J'ai encore été trop vite ? » il soupire l'air exaspéré. « Ben oui ! » Il se relève et sa tête dépasse du chaudron. Il est beaucoup plus grand qu'Alecto. Parfois elle trouve cela bizarre parce qu'ils sont jumeaux et que des jumeaux doivent être pareils, normalement. Elle descend de la caisse pour lui laisser la place. « Donne ton bras », il dit après avoir sauté à côté d'elle  « Mais... » « Alecto c'est les règles du jeu ! »

C'est vrai, c'est la règle, elle l'a trouvé trop vite et les règles du cache-cache disent bien que si celui qui cherche trouve trop vite et bien c'est de la triche. C'est Amycus qui l'a dit. C'est lui qui sait quand c'est trop vite d'ailleurs. Alecto n'est vraiment pas forte à ce jeu. Amycus, lui, est très bon: il gagne presque toujours. Parfois, elle l'attend vraiment très longtemps avant qu'il la trouve. Parfois même, quand elle commence à trouver ça trop long elle change de cachette et en choisit une plus près de lui. Mais quand c'est à son tour de chercher, elle le trouve tout de suite. Elle ne sait pas comment elle fait pour tricher à chaque fois, mais ça met Amycus très en colère.

Elle remonte la manche de son gilet et lui tend son bras. Amycus attrape son poignet. « T'es prête ? » elle hoche la tête. C'est la règle: celui qui triche se fait pincer par l'autre. Si elle n'accepte pas les règles, Amycus ne voudra plus jamais jouer avec elle. Il pince. « Aïe !» « Alecto ! Tu dois rien dire ! » « Mais ça fait mal ! » il pince encore, sans prévenir, cette fois ! « Hééé ! » elle fait, en arrachant son bras des mains d'Amycus. Normalement il ne la pince qu'une seule fois. « Alecto, chut ! T'es une Carrow ou pas ? ».

Parfois Alecto se dit qu'elle aurait préféré être Amycus. Tout a l'air toujours plus facile pour lui: il gagne à tous les jeux et ça ne lui fait rien si Alecto se fait mal. Tout le monde lui fait des compliments alors qu'elle, on lui dit juste de faire ceci ou de ne pas faire cela. Et quand elle essaie de faire comme Amycus, puis qu'à priori Amycus fait toujours tout bien, on lui dit qu'elle fait son intéressante. Elle plante son regard dans celui de son frère. Hors de question qu'elle le laisse dire qu'elle n'est pas une Carrow, ça revient à dire qu'elle n'est pas sa sœur et ça, c'est impensable. « Vas-y, pince », elle dit, et puis elle serre les dents.



MONSTERS

1973 • « Qu'est-ce que t'as fait ? » Demande froidement Alecto. « Ben, ça se voit, non ? » Réponds Amycus. Oui c'est vrai, dit comme ça, ça parait assez évident. « Je veux dire... comment ? » Amycus lui montre le couteau en argent que père lui a offert pour ses treize ans. « Tu l'as assommée ? » « Sois pas idiote ! j'ai volé de la poudre somnifère à mère pendant les vacances. » Alecto réfléchit un moment. « T'aurai pu la scalper », elle dit sans qu'il soit possible de savoir s'il s'agit d'une bonne ou d'une mauvaise chose. « J'ai dérapé à un moment, elle à une coupure derrière l'oreille. » « T'es vraiment nul avec les couteaux. » Elle pense vaguement au doigt qui roule sur la nappe à carreaux de la cuisine. « T'aurais dû me prévenir. Pourquoi tu m'as pas dit que t'allais faire ça ? » Amycus se renfrogne « J'avais pas besoin de toi. » « Dis pas n'importe quoi, t'as toujours besoin de moi. » Alecto n'aime pas qu'Amycus fasse des choses sans elle. Elle déteste qu'il pense ne pas avoir besoin d'elle. Ils sont jumeaux, il a forcément besoin d'elle. C'est dans leurs gènes et dans leur sang. Ils sont plus fort ensemble. Amycus lève les yeux au ciel. « T'es vraiment jamais contente. Arrête un peu de te plaindre, je te signale que c'est pour toi que je l'ai fais, aussi ! »

Hier, Amanda Greene, s'est moquée d'Alecto, pendant le cours de sortilège. Elle l'a publiquement humilié, devant toute la classe. Aujourd'hui Amanda va se réveiller toute seule, au milieu des toilettes, avec une plaie sur le crane et sans cheveux sur la tête.

En s'approchant, Alecto prend tout son temps pour les piétiner la belle chevelure noire d'Amanda qui jonche le sol.  C'est bien fait pour elle. Ça lui apprendra, à cette petite sang de bourbes, à se moquer d'une Carrow. Alecto se penche et inspecte  le travail de son frère. « T'as vraiment fait ça n'importe comment. » Il reste des petites touffes de cheveux par endroits, et le sang à dégouliné de la coupure et taché le du col de son uniforme.  Il hausse les épaules. « Ouais enfin, je suis pas coiffeur, moi. » Alecto sourie. Amycus fait toujours tout trop vite. Il n'a aucune patience ni aucun sens du détail et de l'application. C'est un garçon, dit père. C'est un idiot, pense souvent Alecto. Mais un idiot sincère au moins. C'est vrai qu'il a fait ça pour elle. Ça la touche, ça la remplit un peu. Elle a souvent l'impression qu'Amycus n'a rien à faire d'elle. Elle lève les yeux vers son frère, son sourire s'étire en un petit rire. Amycus embraye. Le rire des jumeaux Carrow résonne dans les toilettes des filles. Alecto et Amycus rient pareil.

« Avez-vous l'intention d'assassiner Miss Greene, avec ce couteau, M. Carrow ? » Les rires se taisent, les jumeaux font vole face. Le directeur d'Hogwarts les toise de ses yeux clairs. Amycus ne dit rien. Il échange un regard avec Alecto. Un regard lourd, vraiment très insistant. « Ce n'est pas de la faute d'Amycus, monsieur. C'est moi qui l'ai fait. » Elle dit sans hésiter. À son tour de volé à son secours. « Mais encore ? » « Elle s'est moquée de moi. Parce que j'avais taché ma jupe. » « Taché votre jupe ? » « Avec du sang, monsieur. » Elle ne baisse pas les yeux Alecto. Elle est très calme. Très sereine. Elle l'est toujours. « Ho. Je vois. Alors vous lui avez rasé la tête, avec un couteau ? » « Elle a dit que j'étais salle, elle s'est moqué de mon sang alors que c'est elle qui est-» Elle se coupe, cette fois. Elle sait qu'il y a des choses qu'il ne faut pas dire devant le professeur Dumbledore. Son père le lui a dit. Ce vieux fou et un amoureux des moldus et des sous-espèces. Il ne comprendra pas. « C'est elle qui est ? Continuez, miss Carrow. » Elle met un moment à choisir ses mots. « Elle n'avait pas le droit. » Dumbledore hoche tranquillement la tête. « Et vous, Miss Carrow, vous aviez le droit lui rasé la tête avec un couteau ? » Alecto échange un regard avec Amycus. C'est bien la preuve ça, qu'il a toujours besoin d'elle. « Oui », elle dit. « C'était moi, pas Amycus », elle ajoute. Et ce n'est qu'un demi-mensonge, finalement, puisqu'elle et Amycus sont sencés être la moitié l'un de l'autre.



1977 • Le rat s'écrase sur le sol de la cage avec un petit couinement strident. Il reste là sans bouger, son petit corps se soulevent doucement au rythme de sa respiration. « Passe moi ton couteau. » dit Alecto en tendant la main. Celui-là ne sera plus bon à rien de toute façon. Déjà que c'est pas très difficile de faire souffrir un rat, quand il est dans cet état, ça n'a même plus d'intérêt. Amycus lui met le couteau dans la main, elle ouvre la cage et attrape l'animal ratatiné sur lui-même. La misérable petite chose ne se débat même pas. Elle le tien par en dessous, au niveau du dos, et en prenant sois de ne pas s'en mettre plein les mains, elle tranche la petit gorge d'un geste sec. Puis elle le fait tomber dans la boite avec des deux autres cobayes du jour. A ce rythme là, il n'y aura bientôt plus de rats dans ce château.

« Il faut trouver autre chose », dit Amycus en essuyant la lame de son couteau. Autrement dit, il faut qu'Alecto trouve autre chose, puisque c'est toujours elle qui trouve les solutions à leurs problèmes. Cette fois pourtant elle commence à manquer de ressources. Trouver des êtres vivants pour leur servir de cobayes, ce n'est pas comme voler des ingrédients à Slughorn, ou emprunter des livres interdits à la bibliothèque. Surtout si on veut quelque chose de plus résistant que des rats. « Alors ? T'as une idée ? » Fait Amycus avec impatience. « Si j'avais une idée je te l'aurais déjà donnée, bouffon », rétorque Alecto. « Commence pas à t'énerver ! » « Alors arrête de me foutre la pression ! » « Vas falloir t'habituer à la pression si tu la veux ta mar- » « Ta gueule, Amycus ! » Elle vient d'entendre quelque chose près de la porte. Un vif mouvement de sa baguette et la porte s'ouvre à la volée. Peter Pettigrew les regarde depuis le seuil, tétanisé, l'air encore plus apeuré que d'habitude. « Ça alors, Pettigrew... T'écoutes aux portes toi ? » fait Amycus sur un ton amusé en croisant les bras. « Je... Ne-non, je... pa-passais ? » il bredouille. Ses yeux tombent sur la boite contenante les trois rats baignant dans leur sang et il lâche une exclamation terrorisée. « Pitoyable... » marmonne Amycus. « Un mot à Balck, et compagnie, Petitgrew... et la prochaine fois, le rat, c'est toi » fait Alecto de sa voix la plus calme. Sa baguette toujours pointée sur lui. « C'est bien compris ? » Il déglutit difficilement en hochant la tête.« Casses-toi ! » elle fini par aboyer en faisant un pas en avant et il n'en faut pas plus à Pettigrew pour détaller.

Avec un nouveau mouvement de baguette, Alecto claque la porte. « Je t'avais dis de la verrouiller ! » Elle lance en se retournant vers Amycus « Ouais, ouais... t'en fais pas, il dira rien. » « Qu'est-ce que t'en sait ? » « Il est trop lâche pour ça, on se demande ce qu'il fout à Gryfondor. N'empêche, on aurait pu s'entrainer sur lui.. » Il dit, songeur. Alecto a un ricanement ironique « Si non, tu peux aussi de porter volontaire ? » Il y a un silence. « Si je suis volontaire, t'es volontaire ? » Il demande. Elle lève les yeux au ciel « N'importe quoi... » Mais soudain Amycus à la visage éclairé. En quelque enjambés il est à côté d'elle, et la prend par l'épaule. « Mais si sœurette, réfléchis un peu ! C'est la meilleure solution: si on est capable de se le faire à nous-mêmes, on sera capable de le faire à n'importe qui. Et on sera prêt, parce que crois moi, on risque de s'en prendre quoi qu'il arrive. Au moins, on saura déjà ce que c'est ! » Et aussi incroyable que cela puisse paraitre, Alecto doit bien admettre que pour une fois, Amycus a raison. Il faut être près à tout, pour gagner les faveurs du Seigneur des Ténèbres.

« Tu sais Alec, si je dois me prendre un crusio pour la première fois, j'aime autant que ça soit de toi. » C'est le coup de grâce. Qu'est ce qu'Alecto ne ferait pas pour Amycus ? « D'accord. » « T'es sérieuse ? Putain je t'adore, t'es la meilleure ! » Il lui embrasse le front. « J'y passe le premier si tu veux ! » « Non ! » elle répond un peut trop vivement. « T'inquiète, j'y vais. » Hors de question d'infliger ça à Amycus, avant elle. Il faut qu'elle sache avant de le lui faire. Elle doit passer en première. Elle se recule un peu, s'éloigne des rat pour ne pas tomber dessus, au cas ou. « J'suis prête. » Elle dit. « T'inquiète pas, ça va durer seulement quelques secondes. Après, ça sera ton tour et puis on ira bouffer des choco-grenouilles, j'en ai piquet une boite à un première année hier. » « Ouais, allé abrège. » Amycus lève sa baguette. Il échange un bref regard. Alecto lui fait confiance. Entièrement, aveuglément confiance. « Crusio ! »



DARKNESS

1981 •  Entasser des affaires pêle-mêle dans un sac, vite. Ne pas trop réfléchir. Brûler tout ce qui ne rentre pas dans les bagages. Crier à travers la maison pour qu'Amycus se dépêche. Ce n'est qu'une question de temps avant que leurs noms ne tombent. Pettigrew s'est fait désintégrer, les Lestrange sont a Azkaban, les autres y seront bientôt. Elle n'arrive pas à chasser de son esprit le visage d'Aloysius Rosier dans la cheminée, quand il lui a annoncé qu'Evan était mort. Les Carrow étaient le prochain sur leur liste.

Le Seigneur des Ténèbre est mort. Alecto aimerait avoir plus de mal à y croire, mais elle ne peut pas douter de ce que lui dit sa propre chaire. Il faut partir. Partir, fuir, disparaître, ne rien laisser en arrière; pas une preuve, pas une trace, pas un indice.
Comme s'ils n'avaient jamais existés.

Alecto brûlerait la maison entière si le reste de sa famille n'y vivait pas. Eux n'ont rien à craindre. Ils n'ont fait que fermer les yeux, approuver en silence, hocher la tête de temps en temps. Eux n'ont pas donné leur âme à la cause. Il y a encore quelques semaines, elle les maudissait tous de ne pas les rejoindre, les lâches; elle les méprisait de ne pas revendiquer leur allégeance, les ingrats. Mais aujourd'hui, c'était eux qui pouvaient rester chez eux.

Elle repense à son père, qui ne voulait pas qu'elle offre son bras au seigneur des Ténèbres. A la place, il aurait préféré qu'elle offre son ventre à un bon parti. Elle aurait pu l'écouter. Peut-être aurait-elle dû l'écouter.
Et laisser Amycus seul dans cet enfer ? Non, jamais, plutôt mourir.

Quand elle sort de la pièce il n'y a plus trace d'elle. Comme si elle n'avais jamais occupé cette chambre qui avait pourtant été la sienne toute sa vie. Sac en main, elle traverse la demeure des Carrow, croisant Amabella dans le couloir. Elle voudrait dire quelque chose à sa sœur mais rien ne vient. En bas de l'escalier, dans le grand hall cicurlaire, le portoloins attend : petite paire de ciseau en argent religieusement posé au centre d'un antique gueridon, qui, d'aussi loin que s'en souvienne Alecto, à toujours trôné au centre de la pièce.

La grande horloge indique qu'il ne reste que trois minutes avant le départ. Si Amycus les fait rater le voyage, elle ne lui pardonnera jamais. Elle est sur le point de hurler, encore, mais le voilà qui arrive. Il a la mine grave, lui qui normalement sourit tout le temps. Il étreint brièvement père, mère, frère et sœur tendis qu'Alecto, elle, salut froidement d'un signe de tête. Elle aimerait trouver quelque chose à leur dire. Elle regrette. Peut etre qu'elle aurait voulu etre un peu plus proche d'eux, les aimer un peu mieux. C'est sans importance maintenant.

Elle prend la main d'Amycus, attrape la paire de ciseaux en argent posée sur la table du vestibule.

On entend des grands coups contre la porte d'entrée: la justice magique somme les Carrow de lui ouvrir. C'est trop tard, la paire de ciseau emporte Alecto et Amycus. Ils ne reviendront jamais.



1985 • Alecto n'aime pas Paris. Elle n'aime pas beaucoup la France d'une manière générale, d'ailleurs. Les Français sont des gens particulièrement désagréables qui pour une raison obscure, accordent quand même une importance capitale à l'étiquette et la bienséance. Leur obsession pour ce qu'il mangent et ce qu'ils boivent frise le ridicule, et leur système monétaire n'a pas la moindre logique. Leurs villes sont sales, on y croise bien trop de moldus. Paris et pire que tout à ce sujet; ils y sont omniprésents. Les lieux magiques sont éparpillés dans la ville de sorte qu'il est impossible de passer une journée sans croiser un être non magique.
Mais plus que les moldus, l'argent ou la nourriture; ce qu'Alecto déteste le plus dans ce pays, c'est Solène de Masséna.

Solène et son superbe sourire. Solène et ses vêtements magnifiques. Solène et ses enchantements parfaits. Solène et sa façon de marcher. Sa façon de rire. Sa façon de parler, avec cet abominable accent qui demande à Alecto un degré de concentrateur bien trop élevé par rapport à l’Intérêt qu'elle porte à ses propos.

Tout le monde trouve Solène charmante. Amycus le premier. « Je vais épouser Solène. » Annonce-t-il, sur son ton le plus sérieux. Alecto et lui sont installés pour le thé dans le petit salon d'été de l'hôtel particulier de la Tante Reine, la lointaine cousine de leur mère qui ne porte même pas le nom de Lestrange et qui les héberge depuis quatre ans. « Pardon ? », demande platement Alecto après avoir avalé sa gorgée de thé dans le plus grand calme. « Je vais la demander en mariage », reprend Amycus, comme si sa sœur ne savait pas ce que signifiait le terme "épouser". « Pour quoi faire ? »  Alecto n'a jamais compris ce qu'Amycus pouvait bien trouver à Solène. Elle s'est toujours dit qu'il s'ennuyait et que Solène lui apportait surement une quelconque distraction, lui permettant d'occuper son temps. Probablement que du point de vue d'un homme, elle n'était pas si désagréable à regarder. L'idée qu'il puisse s'être un jour sincèrement intéressé à Solène ne lui a jamais traversé l'esprit.

Il hausse les épaules. « Pourquoi pas ? » C'est Reine qui leur à présenté les De Masséna, pensant que deux jeunes gens de leur âge auraient besoin d'un cercle social de qualité dans leurs pays d'adoption. Quelle idée n'avait pas eu cette vieille folle. Alecto la maudit en silence. Elle repose la tasse dans sa soucoupe. « Parce que c'est une idiote sans le moindre intérêt ? » « Ne sois pas désagréable Alecto. » fait Amycus en s’enfonçant un peu plus dans son fauteuil. « C'est parfaitement ridicule, Amycus. Elle ne connait même pas ton véritable nom. » Depuis leur arrivée a Paris, les jumeaux Carrow portaient le nom de De Landily, emprunté à la Tante Reine. « Solène est très bien. » Il dit balayant la remarque d'un geste de la main. « C'est une sang pur, elle fera une bonne épouse. Mère l'aimera beaucoup. » « Idiote et sans le moindre intérêt. » Répète Alecto. « Je ne te demande pas ton avis. » Il ajoute en retournant à la lecture de son journal.

Alecto a déjà imaginé des centaines de façons de séparer Amycus de Solène. La plupart de ces scénarios impliquent, bien entendu, la mort de cette dernière. Les circonstances de ce triste événement et leur degré de tragédie varient selon les version, mais d'une manière générale, la pauvre Solène souffre souvent beaucoup. Quelques années plus tôt, c'était elle qui était fiancée à un français qui était lui-même tragiquement décédé. « Si tu l'épouses, je la tue. » Elle dit. Il a un rire franc, mais continue de lire. « Tu as bien tué Eric, ça serrait de bonne guerre si je tuais Solène. » Elle continue. Il lève vers elle un regard surpris. « De quoi est-ce que tu parles ? » C'est à elle de ricaner. « Ne fais pas semblant, je sais très bien que c'était toi ! » Elle sait que c'est Amycus qui a tué son fiancé il y a trois ans, il ne pouvait en être autrement. Une fois le choc passé, elle avait réalisé combien elle en était soulagée. Elle avait simplement remercié silencieusement son frère en ne reparlant plus jamais de son défunt fiancé. « La mort d'Eric était un accident Alecto, je n'ai rien à voir là-dedans. » Il répond. Alecto sait toujours quand Amycus ment ou dit la vérité. Son sourire se fige et s’efface. « Tu m'aurais laissé l'épouser ? » « Évidemment ! » « Cet abruti ? Ce petit bonhomme ridicule auquel père était prêt à m’enchaîner ? » La colère monte. « Tu l'aurais laissé faire ? Tu m'aurais laissé l'épouser ?! » Elle n'y croit pas. « Tu n'as jamais eu l'air de t'en plaindre ! » Il dit sur un ton indigné. « Et tu n'as jamais eu besoin de moi pour te débarrasser de qui que ce soit. » Cette fois Alecto est furieuse.  « Comment est-ce que tu as pu croire que cela me conviendrait ?! » Il est son frère jumeau, il aurait du savoir, il aurait du sentir, il aurait dû comprendre ! Mais Amycus ne comprend jamais rien. Amycus ne pense qu'a lui, il n'a toujours pensé qu'a lui. Elle n'en revient pas de toujours se heurter à la même réalité après vingt-cinq ans: son frère est un sombre idiot égoïste.

« Si tu épouses Solène, je la tue. » elle répète, tremblante de rage cette fois. Il ricane. « T'es incroyable. » Il replie le journal et se penche un peu en avant, soutenant son regard. Qu'est-ce qu'il ressemble à leur père. « Je ne vais le dire qu'une seule fois, Alecto. Si tu touches à un seul de ses cheveux, tu ne me reverras plus jamais. »
Et alecto sait toujours quand Amycus ment ou dit la vérité.


DEMONS

1994 • Les bagages sont prêts, posés tranquillement sur le lit à côté du trench et d'une petite épingle à cheveux en forme d'oiseau. La pièce est parfaitement rangée. Il n'y a pas une livre sur les étagères, pas un vêtement dans l'armoire. Rien ne traine, pas la moindre fiole, ni le moindre accessoire. Tout est prêt.

La fenêtre est grande ouverte, laissant entrer l'air tiède du début de l'été dans la pièce. Il fait chaud sur la côte d'azur. Si elle a fini par s'y habituer malgré elle, Alecto n'a jamais aimé ça. Tout comme elle n'a jamais aimé le chant des cigales ni l'odeur des pins et des oliviers. Elle n'a jamais aimé cette ville. Nice à ses yeux n'a jamais rien eu de sympathique. Pourtant, elle est assise sur le balcon de la chambre qu'elle occupe depuis plusieurs années dans la grande maison des De Masséna, perchée en haut d'une des plus belle colline de la ville, et pour la première fois, elle n'est pas en train de se dire combien elle déteste cet endroit.

Il y a quelques heures, elle a senti une vive brûlure traverser son bras gauche. Elle n'a pas bronché. Elle a relevé la manche de son chemisier. La marque était nette, d'un noir d'encre et aussi brûlante qu'au premier jour. Alecto a accueilli cette douleur familière comme une vieille amie longtemps égarée. Après ça, dans le plus grand des calmes, elle s'est mise à rassembler ses affaires. Elle a fait le tour de la maison, n'a rien laissé derrière elle. Tout est rentré dans les bagages, elle n'a rien brûlé, rien abandonnée. Ensuite, elle a absolument tout nettoyé, toute remise en ordre, comme si sa présence dans cet endroit depuis les dix dernières années, n'avait jamais existée. Une fois que tout avait été en ordre, elle s'était servi un verre de vin et avait allumé une cigarette avant de sortir sur le balcon. En attendant Amycus.

Il est allé à une soirée, avec Solène et son père. Quelque chose qu'il considère comme important. Cela a un rapport avec l'entreprise familiale des De Masséna, ça n'a pas le moindre intérêt pour Alecto. De toute façon, on a arrêté depuis longtemps de la convier à ce genre d'événements. Elle n'est pas sortable selon les critères de la famille d'adoption de son frère. Elle s'en moque, ça l'arrange bien. Elle sait qu'il va bientôt rentrer. Tien, il arrive justement.

La porte s'ouvre à la volé. « Alecto ! » Il a l'air inquiet, on dirait qu'il a pris dix ans dans la soirée. Ses cheveux tombent misérablement sur son front en sueur. En quelques enjambées il est devant la fenêtre. « Ça va ? » Il demande avec empressement. « Tu l'as senti ? » Elle boit une gorgée de vin. « Bien sûr. » Il la regarde bêtement en clignant des yeux. Puis il regarde autour de lui. « Tu t'en vas ? Oui.. Oui il faut qu'on s'en aille. On devrait partir... Partir vraiment loin... En Amérique peut-être... » Il a commencé à faire les cent pas dans la chambre.  « T'as vraiment bien rangé.. » Alecto termine son verre de vin et s'approche de lui. « Il faut que tu m'aides à faire pareil. Et Solène, on va l'amener avec no- » « Amycus. » Elle se plante devant lui. « On ne va pas aller en Amérique. » « Quoi ? Peut-importe, en Amérique, en Chine, on s'en fou- » « Amycus. » Elle le coupe encore. « On rentre. » Le ton est sans appel. « Qu- Quoi ? Non. Non on va pas y retourner. On va pas- » « Amycus, on rentre. » Elle répète simplement. « Non. Tu sais ce qu'il va nous faire si on y retourne ? On était bien on - » D'un geste sec elle lui attrape l'avant-bras gauche. Elle le sert, enfonçant ses ongles à travers sa chemise. Il a mal, elle le sent. « On rentre. » Il n'y a rien d'autre à dire. C'est comme ça. Il n'y a aucune question à se poser. Cette mascarade a assez duré. Il est temps de rapprendre les choses là où elles en étaient. Il est temps de rentrer chez eux, de rapprendre leur place. Alecto n'a jamais été aussi décidé de sa vie. C'est à elle de réparer les erreurs d'Amycus, et c'est le moment. Elle n'a pas besoin de lui dire tout ça. Il le sait. Il ne dit plus rien. « Le portoloin part dans une heure. » Elle dit en jettant un oeuil à l'épingle à cheveux posée sur le lit. Il avale difficilement sa salive. « Ok », il dit. « Ok, on rentre. » Elle lui lâche le bras, quelques traces rouges tachent sa chemise.



1996 • Jae-Hwa Rosier n'a que deux défauts: son accent et sa tendance à parler de ses enfants. Mais Alecto lui pardonne facilement les deux. D'une part parce que son accent reste bien plus supportable que celui des français, d'autre part parce que l'entendre parler de ses enfants lui a apporté la solution à l'un de ses plus gros problèmes. « J'ai renforcé le lien de mes jumeaux grâce à la calligraphie. C'est important qu'ils restent proches... » Alecto et Amycus ne sont plus proche. Pire, Alecto et Amycus ne sont plus dans les faveurs du Lord. Il n'a pas apprécié leur fuite. Il a bien raison, Alecto non plus ne l'a pas apprécié. Elle s'en sent coupable, pourtant. Amycus, lui, regrette sa vie ne France. Les jumeaux Carrow n'effraient presque plus personne. La honte et la culpabilité la ronge. Il est urgent que les choses changent. Amycus n'a pas été difficile à convaincre: la promesse d'une plus grande puissance était suffisante à satisfaire son besoin de pouvoir. Ils ont tout raconté a Jae-Hwa. Amycus surtout, Alecto elle, souriait parfois, approuvait, ajoutait un détail ou corrigeait ses fantaisies.

Ils lui ont confié leurs souvenirs, puis elle a tracé leurs noms à l'encre noire sur une grande feuille de papier.

« C'est fait ? », demande Alecto. Rosier garde les yeux fixés sur ses symboles. Elle reste silencieuse, un air tout à fait serin sur le visage. Puis, sans pour autant ouvrir la bouche, elle lève les yeux vers Alecto et hoche tranquillement la tête. Elle prend la feuille et commence à la rouler avec délicatesse. « Protégez-le. Ce calligraphe représente ce qui vous unis. C'est la synthèse de votre magie commune. » Elle le tend à Alecto. « Si il arrive quelque chose à cette feuille, le lien disparaîtra. Vos souvenirs aussi. » Alecto échange un regard avec Amycus. Il n'a pas l'air satisfait. « Ça a vraiment marché ? T'en es certaine ? » Il dit sur un ton septique. « J'ai rien sentit. » Évidement qu'il n'a rien sentit. « Amycus- », commence Alecto, mais il fait un geste de la main et la coupe. « Au prix qu'on a payé pour ce bout de papier, je veux des garanties », il réplique. « Vous n'avez pas besoin de sentir quoi que ce soit. » Répond Jae-Hwa. « Comment ça ? » il demande l'air de plus en plus mécontent.

Alecto lève les yeux au ciel. Sans rien dire, elle attrape le couteau accroché à la ceinture d'Amycus. « Qu'est-ce que tu- » Elle tire la lame du fourreau et fait sèchement glissé sa paume contre le tranchant. «Aïe ! Putain ! » Il s'écrit en attrapant vivement sa propre main. « qu'est-ce que.. » il regarde le filet de sang qui coule le long des doigts d'Alecto. Elle n'a pas bronché, elle ne bronche jamais. Mais elle sent la vive douleur qui traverse sa main et Amycus aussi. Ils se dévisagent l'un l'autre. Lui parce qu'il ne comprend pas. Elle parce que pour la première fois de leur vie, Amycus sent ce qu'Alecto sent et c'est une étrange sensation de voir leur équilibre enfin établis. « C'est assez concret pour toi ? » Elle finit par demander. Il reste silencieux, bouche bée, sa main droite toujours crispée sur sa main gauche. Finalement, il attrape la main d'Alecto « Vulnera Sanentur », il marmonne en passent sa baguette le long de la plaie. « Y avait pas besoin d'aller jusque là, t'es ridicule. » « Arrête de geindre, Amycuse. Ce n'est qu'un peu de sang. »


GHOSTS

2000 • Dans la chambre aux murs blancs capitonnés on entend pas le moindre bruit. S'en est assourdissant. Ils ont dit qu'elle était folle. De chagrin, évidement. Après tout elle a perdu son jumeau, c'est normal. Ils ont dit qu'elle était dangereuse aussi. Pour elle-même comme pour le régime. Ils ont dit que sa rage aurait pu servir mais qu'elle était trop instable. Alors ils l'ont enfermée, en attendant. Ils ne comprennent pas le vide qui l'habite. Amycus prenait tellement de place qu'il a laissé derrière lui un trou béant. En fait, Amycus prenait tellement de place que sa mort fait partie d'elle, maintenant. On vit pas avec un morceau de mort à l'intérieur de sois. Cet ingrat l'aura abimée jusqu'à la fin.

De fait, oui, elle est folle. Parfois elle se met à hurler. Elle crie que c'est eux, qui la rendent cinglée avec leur silence, leur regards apitoyés et leurs murs blancs. Parfois, se met à pleurer puis elle reste muette pendant des heures. Parfois elle fixe la marque sur son bras et marmonne des prières pour que le Lord appele, la sorte de là. Parfois elle parle à Amycus comme s'il était juste à coté d'elle. Elle lui dit que c'est de sa faute, que c'est lui qui l'a rendu comme ça. Elle lui dit qu'elle le hais plus qu'elle ne l'a jamais aimé.

Ils disent qu'elle est fini. Foutue, la Carrow. Elle ne vaut rien sans son frère.

Parfois quand elle hurle trop et ne se calme pas, ils l'endorment. Mais en vérité, elle rêve plus qu'elle ne dort.

Elle porte sa jupe d'uniforme tachée de sang. Dans sa main gauche elle tient le couteau en argent et dans la droite, le doigt qui avait roulé sur la nappe a carreaux. Elle est dans le petit salon de la Tante Reine, l'air est tiède ça sent le pin. La pièce est immaculée et les murs sont blancs capitonnés. Le grand chaudron de sous les combles est au milieu. Leurs noms sont gravés sur la paroi en lettre runiques. Elle s'approche doucement et grimpe sur la caisse pour regarder dans le chaudron. Il est vide. Bien sûr qu'il est vide. Amycus est trop grand pour se cacher dans un chaudron. Amycus est trop grand pour se cacher tout court. Où est-il ? Alecto regarde le morceau de doigt dans sa main. C'est le doigt d'Amycus, mais Amycus n'est pas là. Où est-il ? Ou est le reste de son corps ? Et son Esprit ? Où est son esprit ? Elle ne le sent plus. Où est-il ? Pas dans le chaudron, le chaudron est vide. Alecto ! Elle sursaute, le doigt lui échappe. Il roule sur sa paume comme sur la nappe a carreau. Il tombe dans le chaudron, loin, très loin, tout au fond. Elle ne le voit plus, il a disparu. Avalé, dévoré. Plus de doigt. Plus d'Amycus. Le vide. Le néant. Plus rien.
Le chaudron n'est qu'un grand trou béant.
Un grand trou comme au fond des tripes d'Alecto.
Alecto et sa jupe taché de sang.
Alecto !

Elle ouvre les yeux dans le silence blanc de la chambre capitonnée, et il lui semble qu'elle vient de comprendre quelque chose. Contrairement à ce qu'ils pensent tous elle n'a pas perdu la notion du temps. Aujourd'hui c'est le jour de l'anniversaire d'Amycus. Pas le sien, le sien était hier, même si tout le monde s'est toujours acharné à penser que c'était aujourd'hui. Mais le plus important est qu'aujourd'hui on va lui rendre visite. Elle aura le droit de sortir. Elle sait où elle veut aller. Elle sait qui elle doit voir.

« Joyeux anniversaire, Alecto ! » lui dit Amabella en lui offrant un bouquet de fleures et en l'embrassant sur la joue. « Comment vas-tu aujourd'hui ? » Elle demande en s'asseyant près d'elle. Elle est venue seule encore une fois. Mère ne la supporte plus, elle est trop occupée avec son propre deuil. Abram c'est elle qui ne veut pas le voir, il ressemble bien trop à Amycus. « Je veux voir Jae-Hwa Rosier. » Elle dit à sa sœur après avoir mis les fleurs de côté. Elles sont charmante mais trop blanches au gout d'Alecto. « Pourquoi donc ? » « Je crois qu'elle peut m'aider. » Amabella est perplexe. Plus personne ne s'ennuie à cacher ce qu'il pense d'elle, maintenant qu'elle est officiellement aliénée. « S'il te plait Amabella. Il faut que je la voit, c'est vraiment très important. » Elle doit écrire le nom d'Amycus.



2006 • Alecto descend rapidement les marches qui mènent au sous-sol du pensionnat. Les chambres d'isolement s'alignent le long d'un couloir très étroit. Elle n'a jamais aimé les enfants. Ils sont bruyants, sales et dépendants. Quand ils grandissent ils deviennent capricieux, insolents et passablement stupide. Elle en a fait les frais lorsqu'elle occupait le poste de co-directrice d'Hogwarts. C'était pourtant un honneur et un privilège. Son affectation à la Damoclès Heritage School, n'a pas le même gout.

Elle donne un coup de baguette sur la serrure de la première pièce et la porte s'ouvre d'elle-même. Quand elle entre, le garçon qui était assis sur le lit se lève d'un bon. « M. Smith. Savez-vous pourquoi vous êtes ici ? » Entame directement Alecto, le gamin hoche la tête. « Oui m'dame. » « Oui, Madame Carrow, Smith. » Corrige-t-elle. « Pourquoi donc ? » Il déglutit difficilement. « Je ne vais pas vous manger, Smith. » « J'ai changé la couleur de mes ch'veux. » Il dit en baissant les yeux sur ses chaussures. « Et ? » « C'est interdit. » « Exactement. Et pourquoi est-ce interdit ? » « Parce que les né-moldu doivent pas utiliser la magie. » « Mais encore ? » « Parce que notre sang est trop impur et on affaiblit la magie de tout le monde. » « Bien. Et on ne voudrait pas que la magie disparaisse par votre faute, n'est-ce pas ? » « Non m'da-madame ! Mais je- j'ai pas fais exprès ! C'était un accident ! » « Je sais, Smith, je sais. C'était une erreure, votre capacité à utiliser la magie est une erreur. Il faut donc la corriger. Je sais que vous ferrez mieux la prochaine fois. N'est-ce pas ? » Il hoche docilement la tête.

D'un geste de sa baguette elle fait pivoter la chaise qui se trouve devant le petit bureau. « Asseyez vous, Smith. » Elle l'encourage d'un signe de la main. « Vous connaissez les règles n'est-ce pas ? » Il hoche la tête. « Très bien, si vous y mettez du votre, ce ne sera pas long. » Elle lève sa baguette. « Crusio. » Le gamin hurle en s'agrippant au rebord de l'assise, le corps agité de violents tremblements. Alecto fait claquer sa langue avec agacement en stoppant le sortilège. Elle n'aiment pas quand ils crient. « Smith, faites un effort, je vous pris. » Le gamin se redresse un peu, le menton tremblotant, reprenant sa respiration. « Reprenons. » Dit-elle après une minute. « Crusio. » Il se mord la lèvre et elle peut l'entendre geindre en s'agrippant toujours à sa chaise, mais sa bouche reste fermé. En même temps il n'en est pas à son coup s'essaie. Smith est un grand adepte de magie incontrôlé. « C'est mieux. » Concède finalement Alecto. « Vous passerez la nuit ici et demain vous serez de corvée. » Elle range sa baguette dans la poche de sa robe. « Aussi nous, allons raser ces cheveux. Vous n'en avez pas besoin. Je compte sur vous pour qu'ils ne repoussent pas durant la nuit, ou il nous faudra tout recommencer depuis le début. » Dit-elle avant de sortir, la porte se refermant derrière elle suivit du cliquetis de la serrure.

« Dis donc, t'as pas bonne mine. » « Je te retourne le compliment. » Le portrait d'Amycus, ricane entre les quatre murs de son cadre. Alecto ne lui jette qu'un bref coup d'oeil. Elle se sert un verre de vin rouge et met en marche le tourne disque posé dans un coin de la pièce parfaitement rangée. Elle écoute du piano, son esprit si accroche mieux qu'au reste, cela fait taire le silence. Elle s'installe derrière son bureau d'où rien ne dépasse, et ouvre le dossier de Smith. Il est déjà bien trop épais et elle songe qu'au prochain incidents il va falloir changer de méthode. « Il a gueulé ? » Elle soupire. Ce portrait l'exaspère. « Autant que toi quand tu t'es coupé le doigt. » Il ricane encore. « Tu t'en souviens ? » « Oui. » elle ment pour qu'il se taise. En vérité elle n'en a qu'un souvenir très vague. Elle a confié ce moment a Jae-Hwa et sa magie. Comme beaucoup d'autres souvenirs d'Amycus. Ils la hanteront toute sa vie, jour et nuit, pourtant, elle ne s'en rappellera jamais vraiment. Elle a comme des trous dans la tête Alecto. Mais au moins, elle n'a plus de trous à l'âme. « Pourquoi est-ce que tu écris tout ? » Parfois elle se dit que cette version peinte de son frère est encore plus stupide que ne l'était l'originale. « Pour garder une trace. Le but n'est pas que ces mômes me claquent entre les doigts.» « Qu'est-ce que ça peut bien faire ? » « Pardon ? » « Si ils meurent qu'est-ce que ça peut bien faire ? » « Si ils meurt, ils ne nous seront plus d'aucune utilité. » Elle répond patiemment. « Maintenant tais-toi, je suis fatigué et j'aimerais terminer ça rapidement. » « Tu t'adoucis, Alecto. » Fini par dire le portait.

Elle se s'arrête dans l'écriture de son rapport. « Excuse-moi ? » Sa plume reste en suspend au-dessus de sa page. « Tu t'adoucis. » Il répète. « Je sais pas ce qu'ils te font ces mômes mais je t'ai connue plus inspirée que ça. » Il parle, il parle, il parle. Elle n'en peut plus de l'entendre. « Et moi je reste là et quand tu viens tu veux même pas me parler. Qu'est-ce qui t'es arrivé Alec ? » Elle n'en peut plus de l'entendre toujours, de le voir tout le temps, d'en rêver la nuit et d'en halluciner le jour. « Allé, Alec, fais-moi la conversation, je m'ennuie toute la journée dans ce tableau ! » Elle lâche la plume et se lève brusquement, ses main claque violemment contre le bureau. « Tu t'ennuies ? » Elle se met à crier vers le tableau. « Tu crois que j'en ai quelque chose à faire que toi, tu t'ennuies ?! » Elle n'en peut plus de l'entendre, elle n'en peut plus de l'écouter. « C'est moi qui suis seul ici, à m'occuper des cette bande de sang-de-bourbe pour tenter d'en faire quelque chose et tu te pleins ? Tu t'ennuies ? » Elle est hors d'elle. « Tu veux savoir ce qu'il m'est arrivé ? Toi, Amycus ! Alors tu vas te taire maintenant, parce que je te jure que si tu dis un seul mot de plus je t'arrache de ta toile et je te brûle sur le champ !» Elle est folle de rage. D'un mouvement brusque elle envoie voler le dossier de Smith et tout ce qui était parfaitement bien alignés sur le bureau. « Alecto, calme toi. » dit le portrait d'Amycus. Il sourit « Je suis déjà mort, tu pourra pas me tuer un deuxième fois. »



Dernière édition par Alecto Carrow le Lun 8 Avr - 17:30, édité 23 fois
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MessageSujet: Re: ALECTO | Haunted   ALECTO | Haunted EmptyJeu 21 Mar - 9:36
:suspect::


Dernière édition par Alecto Carrow le Lun 8 Avr - 17:19, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ALECTO | Haunted   ALECTO | Haunted EmptyJeu 21 Mar - 10:25


Ce début. Alecto. Toi. Ce début. Jpp. I can't. Je te dédie mon tout premier message sur le forum bcz. J'adore. Je. GN.
Keep going love.
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MessageSujet: Re: ALECTO | Haunted   ALECTO | Haunted EmptyJeu 21 Mar - 12:36
nan mais ce début je dkkgnlskdgnl ALECTO | Haunted 1172237334 ALECTO | Haunted 941336645
j'ai déjà tellement de feels + elle est si belle ALECTO | Haunted 3374001651 je suis tellement contente que tu aies pris ce pv en vrai ALECTO | Haunted 3374001651 et en plus, j'ai un oeil sur une des gamines carrow si elle est toujours libre un peu plus tard quand je voudrai faire d'autres multi ALECTO | Haunted 1144129201 du coup tu seras peut-être ma tata un jour ALECTO | Haunted 1323145405 en attendant courage pour le reste de l'écriture, j'ai grave hâte de lire du coup ALECTO | Haunted 123712488 ALECTO | Haunted 1634921035
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MessageSujet: Re: ALECTO | Haunted   ALECTO | Haunted EmptyJeu 21 Mar - 12:54
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La bichette ALECTO | Haunted 3374001651 ALECTO | Haunted 3374001651 non mais… elle a l'air d'avoir bien pris le décès de son bro hein, aucun souci, tout se passe bien ALECTO | Haunted 1172237334 ALECTO | Haunted 1172237334

Non mais l'effet que ça me fait de te voir jouer une d-e, t'as pas idée gurl ALECTO | Haunted 1144129201 ALECTO | Haunted 1144129201 ALECTO | Haunted 1144129201 je trépigne, je sautille, je dansote, bref j'adore ce que tu as fait.

(et merde, qu'elle est canon)

N E E D M O AR
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MessageSujet: Re: ALECTO | Haunted   ALECTO | Haunted EmptyJeu 21 Mar - 13:10
CE DÉBUT DE FICHE????
JE??????

ALECTO | Haunted 1566152604 ALECTO | Haunted 1566152604 ALECTO | Haunted 1566152604
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MessageSujet: Re: ALECTO | Haunted   ALECTO | Haunted EmptyJeu 21 Mar - 13:35
ALECTO ALECTO | Haunted 1172237334 ALECTO | Haunted 1172237334 ALECTO | Haunted 1172237334 ALECTO | Haunted 683602271 ALECTO | Haunted 683602271 ALECTO | Haunted 683602271
je suis si JOIE de voir ce pv tenté omg omg j'ai trop hâte de lire ce que tu vas en faire, ça va être parfait j'le sens ALECTO | Haunted 1323145405 (le début l'est déjà, on la sent pas du tout traumatisée par la mort du jumeau What a Face )
(et tu m'auras comme nièce one day, j'l'annonce. ALECTO | Haunted 1144129201 ALECTO | Haunted 1144129201 )
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Harry Potter
VOLDEMORT SYMPATHISER
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Crédit : andthesunrisesagain (av). tumblr (gifs). poupoune (crackship). eimear mcbride & richard siken (quotes).
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Occupation : pantin et porte-parole du Gouvernement.
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Particularité : Harry est Fourchelangue. Parmi d'autre choses - mais ça, vous le savez déjà.
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MessageSujet: Re: ALECTO | Haunted   ALECTO | Haunted EmptyJeu 21 Mar - 17:28
ma joie de voir alecto jouée est IMMENSE. ALECTO | Haunted 941336645 trop hâte de lire et de voir ce que tu vas faire de la meuf la plus équilibre de tous les temps. ALECTO | Haunted 422440023 AH OUI ET: JE T'AIME ALECTO | Haunted 1029237966
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MessageSujet: Re: ALECTO | Haunted   ALECTO | Haunted EmptyJeu 21 Mar - 18:38
@Jae-Hwa Rosier - Ho babe ♥️ trop d'honneur que tu me fais  ALECTO | Haunted 3374001651 Merci j'suis trop contente que ca te plaise  ALECTO | Haunted 3374001651  ALECTO | Haunted 3374001651

@Benjamin Rosier - Mais oui t'as vue cette beauté  :what: Et Yes, viens agrandir le clan Carrow please ♥️ Merci, j'suis happy que tu kiffe  ALECTO | Haunted 3374001651

@Aloysius Rosier Thaanks ! You know comme je kiffe tuer les frères de mes perso en même temps  ALECTO | Haunted 1144129201 Laisse tomber moi-même je me choc j'ai peur en vrai, je bascule dans le dark side  :what: (j'ai trop trainé avec en fait :suspect: )

@Marcus Flint   ALECTO | Haunted 2447323017  ALECTO | Haunted 2447323017  ALECTO | Haunted 2447323017 ♥️

@Pansy Parkinson Mercii ♥️ C'est parce que votre PV est trop fab  ALECTO | Haunted 1215722860 Owi toi aussi, viens, on est bien chez les Carrow (or not)  What a Face

@Harry Potter Alecto est PARFAITEMENT équilibrée, ok ? Tout va TRES bien dans sa vie. STOP le bashing. :suspect: :suspect: :suspect: Also: MOI AUSSI JE T'AIME ALECTO | Haunted 1029237966
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