BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 reinir - the freaks will finally have their say

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reinir jónsson
i've got an angry heart filled with cancers and poppy tarts

 
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âge » 25 fréquence de connexion » souvent ? comment t'as connu le forum ? » le clan des sages avatar » evan peters mon personnage est » [√] inventé  [] un PV [] un scénario [] un pré-lien [] tiré des livres.

hybrid
nom prénom(s)  » Reinir Jónsson surnom(s)  » « Au secours », « Pitié », « Va t-en » et quelques noms d’oiseaux exotiques. Rei, prononcé à l'islandaise, avec le petit R roulé qu'on aime mais que personne sait prononcer, sauf eux. Puis y a Riri. Ririen de ririgolo à n'en pas douter. date de naissance  » 30 octobre 1974, scorpion ascendant scorpion, ça vous va ou il en faut encore ? origines & nationalité  » Fenrir Jr croisé Guinness. pureté du sang  » sang un peu cradingue. métier/études  » ex-intermittent du spectacle à Azkaban, Hound de la WVDB et papa à temps plein. orientation & état civil  » une vraie rose des vents. camp  » pro-voldemort, maso sur les bords. baguette  » bois de noyer, 30,2 cm, ventricule de dragon. patronus  » …hey, faut pas trop lui en demander quand même. épouvantard  » lui-même, mais lucide et moralisateur. Donc le plus effrayant qui soit à ses yeux. particularité(s)  » Alpha de sa propre meute et père Créateur, le 3/4 sont ses bébés, ni plus ni moins. Runiste confirmé, la tête dans les étoiles ou dans les livres, il s'est fait graver deux runes islandaises par le maître — chance; toujours inquiétant-e.

pensieve


« Tu as les instances psychiques de ton arrière-grand père. Sauf que lui a réussi à s’en sortir. Il a créée des merveilles qui ont révolutionné le monde sorcier…
…mais pas toi. »

Surdoué, haut-potentiel, zèbre… les moldus ont un temps d’avance sur eux et de loin, et aussi étrange que cela puisse paraître, Reinir entre dans cette catégorie. Des ressources considérables, des facilités dans certains domaines spécifiques qui malheureusement n’ont pas su donner ses fruits - ou rarement. Pas comme il l’aurait souhaité.

Son logiciel de pensée est tel qu’il a toujours turbiné à cent à l’heure, emmagasinant un nombre incalculables d’informations parfois considérées comme inutiles, à commencer par les détails de son propre environnement, qui créeront des souvenirs random qu'il recrachera à des moments inopportuns (ou sur lesquels il réfléchira des heures une fois vissé dans son lit). Pourquoi, comment, et si, … ? Des questionnements qui reviennent sans cesse et qui l’ont peu à peu submergé. Cette surefficience mentale lui a fait contracter un bouquet de névroses, dont une en particulier, celui qui l’a propulsé hors du cursus scolaire habituel.

Tous s’entendent sur le fait que les pathologies mentales sont de véritables spectres maudits sur lesquels les sorciers ne s’attardent pas vraiment. Progressivement, et dès l’adolescence, Reinir s’est fait emporter par son trouble schizo-affectif et s’est marginalisé.

Sa transformation a considérablement aggravé les symptômes de son trouble, voire, l’ont fait muter vers une réelle schizophrénie. Il souffre d’hallucinations auditives et ses délires sont d’autant plus forts qu’il les pense profondément réels et le conduit parfois à agir de manière dangereuse, pour lui comme pour l’autre. Après quelques années à s’empêtrer dans ses névroses, il lui semble même ne plus en souffrir comme autrefois, où il était bien plus lucide qu’à l’heure actuelle.

Il ne se rappelle même plus de cette envie féroce de s'en défaire, pour pouvoir embrasser une carrière de grand inventeur des temps modernes. Et personne autour de lui ne semble vouloir le ramener sur le chemin de ses vieux rêves décharnés par la maladie.

« Pour la Gloire du Lord ! »

En bons mages noirs, le clan est fermement attaché au Lord. D’aussi loin qu’on se souvienne, ça a toujours été le cas, et son avènement n’a fait que renforcer la notoriété qu’ils avaient déjà. En 97, le masque tombe et laisse dévoiler leur allégeance, leur véritable nature. Férus des bonnes vieilles méthodes d’éducation particulièrement extrêmes, les Jónsson ont encore de beaux jours devant eux. Si les séquelles sont inévitables chez le garçon, c’est aussi le cas chez son frère et sa sœur. Il n’a d’ailleurs jamais remis en question la sainte dévotion à Voldemort, d’où son parti-pris aujourd’hui, entre autre.

Reinir est l’aîné de la fratrie, leur fierté malsaine. Ont-ils raté quelque chose avec lui ? La rangée de dents de sa mère Vivian, qui se présenterait à vous face à pareille question buste en avant, fait alors l’effet d’une douche froide. Reinir a le sourire de sa mère. Ça aussi elle en est fière.

Le deuxième, c’est son cadet, Duncan. La tache dans ce décor sinistre.
Incapable de lui prodiguer de l’affection comme quelqu’un issu de la norme, son aîné l’a trop souvent martyrisé, et ce malgré un attachement indéniable. Si l’un semble détester l’autre, ce n’est pas le cas du plus âgé qui n’a de cesse que de vouloir lui rappeler qu’il l’aime. À sa façon.

La troisième, leur dernier espoir, Alana, poussée à être la plus brillante malgré ses handicaps de naissance, est en bonne voie. C’était sans compter l’envie profonde de son aîné à vouloir la couver, encore une fois, à sa façon. Le cadeau empoisonné.


« Tu les touches pas. Tu les sens pas. Tu les vois pas. Mais eux, tous ensemble, c’est toi —

bientôt je serai à nouveau moi. »



Et il y croit.
Ce doit être le plus grand délire auquel il s'est accroché, au point d'en faire une réalité existentielle — sa réalité.

Rassembler ses enfants (ou infectés, voire maudits pour les sorciers ignares) est son but premier, le pourquoi il a mit un pied dehors, le pourquoi il subsiste malgré l'écroulement de ses structures psychiques. La meute, c'est le pilier, son oxygène.
Il n'y a qu'eux. Le reste n'est pas réel. Le reste : des fantômes, des algorithmes à disséquer, un surplus vaguement désagréable et farfelu.

La plupart ont été mordus avant qu'il ne se soit fait capturer et enfermer à Azkaban, en 99. Et si une bonne partie lui sont revenu depuis sa libération, reformant des fragments de son lui divin, il en reste encore qui courent dans la nature, n'attendant qu'à ressentir l'aura de leur Alpha.
Composée presque exclusivement de ces grands gamins à crocs donc, sa famille a le mérite de ressembler à celle qu'il a toujours voulu avoir. De rares parvenus (d'anciens solitaires) peuvent toutefois se prendre à l'envie de le destituer de sa place de dominant. C'est d'ailleurs arrivé une fois et la fête vermeille a été particulièrement éprouvante. Mais le voilà encore à les protéger.
Persuadé d'avoir perdu quelque chose d'essentiel pour reconsolider sa conscience ébréchée, il voit en eux sa catharsis.

DIVERS » envoyé à Serpentard, il a pourtant toujours voulu être un Serdaigle | passe son temps à changer de coupe de cheveux via des sortilèges divers (qu'il ne fait pas lui-même, évidemment) | n'a jamais fait le rapprochement entre sa transformation et la demande expresse de son père à se rendre dans les Highlands peu de temps avant l'attaque | n'a jamais pu produire un Patronus | joue au Loup Garou une fois par semaine avec sa meute, il tient le rôle de Maire | ses cicatrices argentées de griffures et morsures sont situées sur un pan de sa gorge, sur les bras et mains | c'est une tête forte au jeu de go et en astronomie | souffre essentiellement de délires mystiques et mégalomaniaques | se travestit occasionnellement, sa drag a d'ailleurs tendance à être un brin trop tactile — peu tolérée sous le régime du Lord, elle est excusée par l'étiquette qu'on lui a collé |

il a une mémoire incroyable pour les petits détails inutiles… et les paroles de chanson moldues | ne supporte pas l'odeur du gingembre frais | boit peu d'alcool, force est de constater qu'il n'en a pas besoin pour se faire des plans sur la comète | porte parfois des propos incohérents; a tendance à s'isoler instinctivement lorsqu'il ne peut plus supporter les stimuli externes | a toujours un mal fou à dormir, ce qui exacerbe ses phases dissociatives par le manque de sommeil | mange pour quatre et trop salé | un tantinet raciste | avait un rat pour familier à Poudlard, Victor… le majordome du clan l'a malencontreusement écrasé en déplaçant un meuble (et il n'a toujours pas fait le deuil) | il déteste les hippogriffes |

n'a à ce jour souvenir que des bases en magie (classes générales) mais a gardé intactes sa passion et ses compétences en magie runique | s'est investi corps et âme dans l'étude de cette magie ancienne depuis ses jeunes années, seule passion sorcière qui semblait mettre en exergue son haut potentiel | a insisté auprès de ses parents pour trouver le maître des runes nordiques qui lui graverait l'une d'entre elles sur sa peau | ployant sous l'immonde et fantasque caprice, il s'est fait tatouer une rune de chance (Lukkustafir) et une rune d'induction de peur chez l'ennemi (Óttastafur) | si l'une a renforcé son aura intimidante lorsqu'il se sent menacé, l'autre en revanche n'est pas aussi flagrante, sauf peut-être par le fait qu'il n'est pas encore mort à l'heure qu'il est malgré des situations vécues particulièrement critiques



Dernière édition par Reinir Jónsson le Mer 1 Mai - 22:42, édité 15 fois
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biographie
If there was a plan to fail I would've found another way
1984

Personne ne veut répondre à mes questions, écrit-il à l’encre invisible sur une page de son grimoire personnel, le visage froissé dans une tiède expression d’abattement. J’ai envie d’apprendre d’autres choses. Peut-être qu'elles sont vraiment stupides mes questions. Ses caractères mal calligraphiés disparaissent sitôt après avoir été apposés sur la trame. Ils comprennent pas. Moi non plus je crois. C’est compliqué dans ma tête des fois.

Et ça aussi ils l’entendent pas.

Il paraît que ça va être mieux une fois à Poudlard. J’espère qu’ils font pas trop de bruit dans le dortoir le soir. La cour est grande. Je vais réussir.

Au moins je serai plus à la maison. J’ai déjà fait le tour du jardin 102 fois. J’ai pas compté les autres fois où j’étais trop petit pour me rappeler. Il y a toujours les mêmes fleurs qui poussent mais jamais au même endroit. J’ai déjà vu un oiseau bleu.

J’aime bien les fleurs même si elles parlent pas.


Rature deux fois, il sait qu’il s’est trompé, il pensait à autre chose au même moment. Il prend la peine de bien souligner la suivante. Pas le droit à l’erreur.

Enfin pas celles-là.

Ne tenant pas en place, il se lève à nouveau et garde la plume de corneille dans sa main, l’air de réfléchir. Rei commence à énumérer à voix basse toutes les fleurs magiques qu’il connaissait déjà. Au bout de trois, il se heurta à un mur invisible : son esprit s’est égaré par-delà l’immense fenêtre de sa chambre. Une pluie qui bat les arbres du domaine Jónsson-Gleneagles, eux-mêmes malmenés par de fortes rafales de vent. Il se prend dans la contemplation de ce spectacle, secoué émotionnellement par la beauté de l’instant présent.
Il se demande : qu’est-ce que ça fait d’être un arbre ?
Rei colle son nez contre la vitre, se prenant la plume dans le nez en voulant apposer ses mains sur cette même surface.
Qu’est-ce qu’il faisait déjà ?

Ah, oui, Poudlard…

Se dépêche de retourner à sa place, nez sur son papier à encrer.
J’ai hâte.
Il sourit…
S’électrocute au contact d’une pensée évaporée.
Les plantes… qui parlent…
(j’ai raté, j’ai oublié, encore…)
L'horloge magique annonce l'heure, le fait sursauter.
Le rappelle à l’essentiel :
C’est l’heure du dîner.



« Il est où Winsssston ? »
« Il est en bas, »
« NION il est pas en BAS »
Lève les yeux au ciel, soupire avant de se retourner vers le gamin de six ans.
« SI il est en bas dans la CAVE ! »
« …mais pourquoi il est dans la cave Winssston? »
Il lui prit les épaules et le secoua à chacun de ses mots.
« Laisse-moi-tranquille-je-travaille ! »
Silence.
Il le lâche.
Mais 5 secondes plus tard, Duncan revient à la charge, sur le ton du caprice.
« Mais j’ai besoin de Winssston moi ! »
Son aîné lui balance alors son pied dans la hanche, le faisant tomber, puis pleurer.
« VA T-EN ET LAISSE-MOI TRAVAILLER ! »

***


« Pourquoi diable étiez-vous enfermé là-dedans ? N’y a t-il pas assez de choses à faire dans notre demeure pour que vous finissiez à passer vos journées dans la chambre froide ? »
« Sans vouloir vous manquer de respect madame, il s’agit de votre fils, il… »
« Mon fils aurait réussi à vous enfermer, vous, sorcier diplômé de votre état, comme une vulgaire musaraigne dans un cagibi à fromages ? »
Il inclina la tête, plissant ses lèvres et évitant tout contact visuel avec la matriarche. Il y a un relent de fierté qu'elle ravale comme un délicieux venin.
Sa voix impérieuse griffe à nouveau ses tympans.  
« Où est-il ? »
« À l’étage, madame, sans aucun doute. Il me semblait fort préoccupé par ses leçons. »
« À l’avenir, ne vous séparez plus de votre baguette. Sous aucun prétexte. Est-ce que c’est bien clair ? »
« Oui madame. »
***


Reinir a la tête basse, il avait voulu expliquer son geste mais ne parvenait pas à le faire correctement. Pis, sa mère ne lui avait pas réellement laissé l’occasion de se défendre - dix misérables secondes pour un argumentaire aussi creux que la cervelle d’un troll aigri.
Le silence est pesant, si pesant qu’il en a les mains qui tremblent, et même la tête.
Quand soudain, la voix de Vivian s’élève à nouveau -
« Winston ? »
« Madame ? »
« Occupez-vous-en. »
Ses talons claquèrent sur le sol froid du manoir pour se retirer dans ses quartiers, laissant les concernés face à face. Pas question de se salir les mains soi-même, pas pour celui qu’elle a déjà porté neuf mois en elle.
Il leva le nez, ses billes noires happant l’expression gelée - et presque désolée, espérait-il— de Winston.
Il aurait dû y penser.



1986

« ReInIR »

Le concerné sursaute légèrement, cherche l’origine de l’appel. Il est dans un coin de la cour, Victor dans son cou et un exemplaire de Hiéroglyphes et logogrammes magiques sur les cuisses. Toujours pas en 3ème année et déjà le nez dans l'étude des runes, au détriment du reste. Il est bien seul et après avoir vérifié qu’il ne s’agissait pas d’un fantôme un peu farceur, il ferma les yeux pour tenter de calmer son anxiété. La voix était très proche : ce ne sont pas elles, là-bas. Elles ne devraient pas, si c’est le cas. Quelle ligne ? Quelle page ? 62, alinéa 3. Ou alinéa 5 ? Ça fait deux fois qu’il relit la même page, il a comprit ce qu’il s’y dit mais il veut absolument lire de A à Z la double-page avant de tourner la prochaine.

« Tu n’as pas l’air d’être content Reinir, pas con-tent »

Cette fois-ci, il en laisse tomber le grimoire qui se ferme entre ses jambes.

« Où vous êtes ? Qui c’est ? » fait-il d’une voix peu rassurée, portant une main à Victor qui lui chatouillait la peau du cou avec ses moustaches. « VOUS ÊTES QUI ?! » s’époumone t-il aussitôt, attirant l’attention de deux élèves à l’extrême Nord de la cour. Et c’est là que… « Regarde-moi, je suis… là. » ses yeux sombres glissent vers la frimousse du rongeur qui a l’air de le regarder - non, il le fixait, comme s’il attendait quelque chose de lui. « Victor ? Depuis quand tu… » Ça lui paraît aberrant, bien trop étrange même, sachant que le rat ne l’avait pas quitté de toute la journée, et puis… c’est un rat ordinaire ! Un familier qui n’a aucune caractéristique particulière, pas même une intelligence supérieure à la moyenne. « Ça fait longtemps que tu sais parler ? Comment ça se fait ? Dis-moi comment ça se fait… t’es allé te balader dans les couloirs cette nuit et t’as léché un reste de potion ratée ? Qu’est-ce qui s’est passé ? C’est incroyable, je… » L’adolescent débite à toute vitesse, sans s’en rendre compte, son rythme cardiaque est aussi effréné que ceux du rat qui ne semble plus rien comprendre, là, coincé entre ses mains. « Victor, réponds ! » mais il ne répondra pas.

***


« Attends… quoi ? Ton rat domestique ? »
« OUI. Il a parlé… je sais pas comment c’est possible mais il a parlé ! C’est complètement dingue. J’étais là, j’ai entendu mon prénom, au début c’était dans mon dos mais en fait c’était lui, il était juste là, il montre son col, puis il s’est adressé à moi à nouveau ! Il a peut-être ingéré un reste de potion, ou quelqu’un l’a peut-être ensorcelé temporairement, je sais pas ? »
« T’es sûr de ça? »
« Bien sûr que oui, tu crois que je mens ? J’ai mieux à faire que ça tu crois pas ? »
« Les menteurs ça court les couloirs à Serpentard tu sais, alors… »
« Je te jure qu’il a parlé. »
« Hmpf. Et il a dit quoi ? »
« Ben… en fait il a pas pu parler longtemps. Il s’est arrêté quand je lui ai posé des questions. Faut que tu me croie, c’est arrivé tout à l’heure dans la cour et- »
« …je te crois, Rei. »
« …vraiment ? »
« Oui. »
« Et tu dis pas ça pour me faire plaisir ? »
« Non, mais… »
« Tu dis ça pour me faire plaisir. »
« J’ai pas dit ça… écoute, je- »
« Non, j’ai compris, laisse… »
« Rei… »
« Ça va, te fatigue pas. Laisse-moi. »

***


« On a cours de Potions, tu viens ? »
« C’était pas cours de Métamorphose ? »
« Non, ça c’est demain. En plus on a un examen aujourd’hui. T’as étudié au moins ? »
« Merde, merde, merde… »
« Allez, magne toi on va être en retard ! »
« Je… j’arrive. »
Ça lui était complètement sorti de la tête.

***


« Bien. Qui pour concocter une potion d’Amnésie ? »
Le regard d’épervier du professeur balaie la salle sombre située dans les entrailles du château…
Jusqu'à sa proie.
« Jónsson. »
Une grimace à peine contenue.
« Tu serviras d’exemple. »
Il le toise, mains jointes dans son dos.
« De mauvais exemple, bien évidemment. »


1990
J’ai cru que ma main s’embrasait, alors je l’ai plongée dans le chaudron.
J’ai cru que l’école allait être engloutie par une vague noire géante, alors j’ai prévenu tout le monde autour de moi.
J’ai cru que Huggins se moquait de moi, alors je me suis levé et je l’ai frappé.
J’ai cru que j’étais sorti de mon corps, un soir, car je me revois en train de faire un nœud autour du cou de mon voisin de dortoir.
J’ai cru que Victor voulait me dévorer le ventre comme les autres, alors je l’ai écrasé.
J’ai cru que j’étais seul alors j’ai arrêté de parler.
J’ai cru que j’étais l’élu alors je les ai pourris, tous ces « amis » qui croyaient me détrôner.
J’ai cru que le fantôme de mon arrière grand-père me suivait, alors je lui ai parlé.
J’ai cru que cette main était un scolopendre qui serpentait près de mon assiette, alors je l’ai planté avec ma fourchette.
J’ai cru voir du jugement dans leur regard, alors j’ai craché par terre.
J’ai cru être un moins que rien, alors j’ai continué à me taire.
J’ai cru qu’il n’y avait plus d’espoir, alors j’ai sauté.



« Rien ne s’est passé. »
« Sauvé, plus vivant que jamais. Incroyable. Il ne s'arrête pas. »
« Après deux semaines de quarantaine, il devrait pouvoir se remettre au travail. »
« Que va-t-on faire de lui ? Il est aussi… fou… qu’un lion en cage ? »
« Lion… loup… loup ? »
« La folie ? Purement moldu. Stop, merci, j'en ai assez. »
« Il faudrait penser à vérifier à ce qu’il se nourrisse. Qu’il ne finisse pas comme notre bon aïeul. »
« John, John, John… il grandit si vite. Il n'était juste… pas adapté. »
« Quelque chose de plus grand ! »
« Et comment. Il vous en reste. »
« Ici ? »
« Plutôt là. »
« Merci. »



« Duncan… DUNCAN ! » qu’il hurle sans qu’on puisse l’entendre. Sa voix se radoucit aussitôt, bien que coincée dans un étau au creux de sa gorge. « Je sais, maintenant… je sais ! Je comprends ! J'ai compris… j’ai besoin d’aide. J’ai besoin de toi. Jure-moi… dis-moi que t’es là… dis-moi que tu comprends, dis-moi » il se met à sangloter. « Pourquoi c’est si dur ? » Ses épaules s’affaissent alors qu’il erre jusqu’à la fenêtre de la chambre d’Alana. « Je voulais pas tout ça… » Ôte ses mains, revient vers le berceau, près duquel il s’accroupit. « C’est pas moi. » Les doigts entre les barreaux, il murmure à l’enfant qui dort toujours. « C’est leur faute. » C'est avec une affection profonde qu'il la regarde dans la pénombre, l'expression mi-affligée, mi-désolée. « Un jour tu comprendras Alana, tu comprendras que c'est pas vraiment moi… » « Tu l’entends ? » il se tait, renifle, cherche des yeux l’origine du son et ne le trouve pas, encore une fois. Il n’a plus peur, plus maintenant, il n’en peut juste plus, du monde à l’envers. C’est anormal et non, quand il crie, on lui sourit. « Je t’entends… appelle Duncan, fais-le— » « Trop loin, l’écho » « Hein ? » « Ton frère trop loin, l’écho ne t’aime pas » « I-Il… il refuserait pas de m’aider, hein ? POURQUOI il refuserait de m’aider ? Je l’ai TOUJOURS aimé, MOI » « Pas assez » Piqué, il se lève d’un bond, hurle dans un vide qui n’est que celui des autres, pour changer.
« JE SUIS ASSEEEEZ ! » et la petite, réveillée par les vibrations, se met à pleurer.



« Je vous ai apporté de quoi m… » « CRUCIO ! » hurle l’enfant fou, baguette pointée vers la personne qui venait d’entrer dans ses quatre murs. Il semble trembler comme un chien mi-enragé mi-effrayé surpris par un violent orage. Winston se tord sous la douleur sans avoir pu dégainer la sienne, cherchant à raisonner l’adolescent qui maintenait le sort avec une hargne inconditionnelle. « Ne rentre… pas… chez moi- » tic, tac, il se rapproche, dans sa confusion le majordome remarque les doigts ensanglantés de Reinir, « Es-pa-ce saaaaa-CRÉ. » qu’il lui vomit au passage, les yeux exorbités. Il n'arrive pas à tenir. Il n'est même plus sûr de le vouloir. Le pouvoir. Finit. Des pas derrière la carcasse géante de l’homme de maison qui reprend peu à peu contenance. « Oh, Winston… » fit Vivian d’un ton faussement compatissant, ne jetant pas un seul regard à son aîné. « J’ai omis de vous prévenir de ce léger détail. Il ne souhaite pas être importuné avant d’avoir finalisé ses recherches. Si vous voulez bien disposer… »



Ma faute ?
C’est pas ma faute… c’est pas ma faute. Pas la faute de l’autre moi—c’est moi ou pas ?
Là ?

Chasse, chasse, chasse,

L’océan, vent, trop grand,
À qui crois-tu mentir ?
J’ai perdu mes dents, je ne peux plus parler???
Et ça ne va pas.
Aidez-moi-là, une fois !



Une trêve d’un mois, un mois entier passé dans un état de presque-catatonie dans son lit, les yeux rougis par le manque de sommeil, par des larmes qui ne coulent pas. Parfois plus, parfois moins. Cyclique. Trop. Trop là-haut. Trop haut, là-ici. Il a rempli des grimoires entiers, perdu quinze kilos, frénésie qui l’a rendu chétif et aussi pâle qu’un vampire. Il s'est nourri, beaucoup, inlassablement, de runes et d'histoires lointaines, ancestrales. Les murs de sa chambre noircis à l'encre magique, il n'avait su s'arrêter pour trouver d'autres pages à remplir et s'était libéré sur ces derniers. Quand il n'y en avait plus, c'était avec le sang qui traînait sur ses mains douloureuses, en charpie, rendues inutiles au terme de ces phases hautes qui ne lui laissaient guère plus de répit.
Quand il a vu le visage de son père, il s’est même demandé s’il était vraiment réel—il avait ce quelque chose de déformé, de révoltant qu’il trouvait en l’autre, tout le temps. Une impression d’étrangeté profonde, de lui à lui, de lui à l’autre. La crise est difficile à vivre, il passera trois ans ainsi. Un seul voyage en date, celui pour se rendre en Islande. C’est là-bas son chez-soi-là. Des périodes faites de haut, de bas, d’extrêmes et d’isolement qu’il s’inflige malgré-lui-même pour se préserver. Rei se met sous cloche sans s’imaginer qu’il exacerbe ses symptômes, qu’il cultive le Mal et le fait proliférer. Pas sa faute.
Il n’a pas réussi, le petit… mais il a essayé, plus grand.


1994

« Envoie-le là-bas. »
« Il survivra ? »
« Comme notre bon aïeul. »


Tout est normal.

Toi aussi tu les entends, alors tout est normal.

Je suis sorti, cette année-là. Plusieurs fois. Ça m’a fait du bien. La nature m’a fait du bien. J’ai revu un oiseau. Il était noir, blanc, rouge. Il doit savoir ce que ça fait, d’être un arbre. Mais il ne m'a pas parlé de ça.
Mais à chaque fois que je retournais là-bas, c’était le soir… vraiment noir. Peur des fonds de tiroirs. Trop de crasse. C’est sale… ce n’est pas moi.

En fait, ça ne va pas. Ça n’ira plus.

C’est pas grave. J’ai plus mal aux doigts. J’ai souri avant-hier. C’était pour les étoiles et pour sa plus belle, Adrastée.

Puis ça s’est arrêté…

Et tout a recommencé.


Il s’est traîné sur des mètres, des mètres… mais ils savaient, ils étaient là, à veiller.
Pour récupérer le fils perdu. Le prodigue abîmé. Jon vocifère un ordre strict.
« Qu’on fasse venir un medicomage immédiatement. Plus vite ! »
Vivian murmure au même moment, là, au chevet de son aîné estropié :
« Tu es béni. »
Reinir a l’œil vitreux, des membres qui tremblent encore, la douleur qui renaît est insupportable, farandole de l’extrême.
Pourtant, sous cette affection encore jamais dévoilée par sa mère, il se sent comme revigoré. Une main dans ses cheveux trop longs, bouclés, pour lui dégager le front.
« Je… suis… béni ? »
« Oui. »
Ses yeux papillonnent légèrement dans l’ailleurs…
Avant de sourire.


Une horreur.
Une horreur sans nom.
D’abord les sons, puis les odeurs, et le reste…
Marche sur le bord, toujours sur le bord, prêt à sauter, une nouvelle fois.
Puis se dévoile sa sainteté :
Première lune.
Dernière fois qu’il comprendra.
Dernière fois qu’il souffrira d’un esprit trop puissant, élimant.
Il survivra.


À plusieurs… ça ira mieux.
Survivre, grandir… ça ira mieux.
Vaincre, chasser, sourire… ça ira mieux.
Ne jamais s’arrêter, c’est se libérer, et enfin… ça ira mieux.  


Dernière édition par Reinir Jónsson le Dim 14 Avr - 12:32, édité 7 fois
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biographie
« Oh, a real brass boy. Wouldn't harm the fleas on a dog.
Just run over the dog. »
2002
Un éclair zèbre le ciel d’encre.

Deux fois rien.

C’est ce qu’il s’est dit quand il est entré ici, et ça fait déjà trois ans.

Trois fois rien.

De toute façon, il a perdu le compte.

Pas la première fois.

Ça gronde.

Froid, humide, poisseux jusqu’à l’os, il se sent pourtant apaisé par le chant marin.

Il s’est même imaginé revoir Mary. Existe t-elle seulement, Mary ?

Au moins pour une nuit.

Un nouveau flash.

Des colibris…

Ferme les yeux, c’est infect.

Il est sorti de la phase pleine de la lune, c’était hier.

Entend encore le son de sa mâchoire qui se disloque pour accueillir un museau, une rangée de crocs.

À chaque cycle sa renaissance.

Est-ce que t'as froid ?

Il hurle sur un homme qui n'existe pas.

Ils l’ont vu se jeter contre les murs, l’animal, à vouloir se briser les os sans y parvenir.

Il reste encore un peu de sève sur les parois qui suintent, encore un peu de sa misère.

Simon says : c’est bientôt fini.


2003
« Y a Winston au dîner ? » demande t-il le plus sérieusement du monde, attablé en face d’Alana. Il lui jette un regard innocent, elle baisse les yeux sur sa viande en sauce qui venait d’apparaître.

Vivian s’est mise à rire gorge déployée, sa rangée de dents blanches est toujours un don du ciel. Jon termine sa bouchée. Les dimanches sont toujours aussi coquets chez eux. Il prit son assiette, jeta un coup d’œil sur son contenu en faisant la moue. « Il a bien changé. » il se rappelle de ses remontrances douloureuses, de ses remontrances douloureuses, et… certainement de ses remontrances douloureuses, il n’est pas trop sûr.

Le concerné est pourtant bel et bien là, debout, mains jointes dans son dos, des rides creusés sur son visage bouffi d’angoisse. Vivian se mit à déblatérer pendant une dizaine de minutes sur un sujet d'intérêt moindre, et contre toute attente, l'aîné ne toucha pas une seule fois le contenu de son assiette - malgré la faim, curieusement. Il s'apprête à la couper, pas la viande, sa mère, pas sa viande non plus, mais il coupe :
L’annonce à faire est capitale, il en lève l’index vers le plafond orné.
« J’ai horreur du gingembre. » Ça semble sortir d’un golden book, il en a toujours mangé auparavant - avant d’avoir le sang salement béni. Winston s’approche pour le débarrasser. Il lui refuse l’assiette, qu’il tient encore. Alors il se confesse à lui, dans le blanc des yeux : « Va chier avec ton gingembre. » et fit un mouvement de poignet pour renverser le plat sur ses Valentino Garavani cirées.



« Sullivan ? Qui s’appelle encore Sullivan de nos jours ? À part les riches je veux dire. »
« Sullivan Swanson, »
« Ah, on parle d’une oie dans son nom donc il est riche. Compris. »
« Ce sera votre binôme, vous lui devez le respect. Il aura autorité sur vous pour votre période d'essai. »
« Une oie a autorité sur moi ? »
« Un cygne. »
« Une oie, un cygne, c’est pareil, ils volent tous dans la même direction. Vous êtes au courant que moi je suis une oie qui chasse des souris géantes ? »
« Bien… je pense que nous allons devoir nous voir au moins deux fois par an. »
« Ouh, ça fait beaucoup trop longtemps sans vous voir, j’ai le droit de garder une petite photo de vous avant de partir au moins ? » 
« …tenez. Il vous attend dans l’autre pièce. »
« Celle qui sent la vanille ou l’autre ? Vous allez me manquer… »
« Jónsson ? Une dernière chose… »
« Hm ? »
« On vous a à l’œil. »
« C’est noté, boss. C’était écrit sur le contrat. »

***


« Tu sais ce qu’il a raconté comme conneries sur toi, le boss ? Que t’étais une putain d’oie. Mais j’adore les oies, donc ça va. D’ailleurs j’espère que t'as pas été agressé par un loup étant petit ? Non ? Parfait, j’ai très envie d’être le premier. Amicalement, je veux dire. » Il s’inclina avec respect, un sourire accroché à ses lèvres tièdes. « J’ai toujours rêvé de me faire dominer par un cygne. Il écarta les bras avant de les laisser retomber le long de son corps. Reinir, pour vous servir, mini-boss. »



2006
« C-C’est… » « C’est moi, oui, comment tu te sens trésor ? » « Je-j’ai… » Il s’approche de la louve confuse d'un réveil après sa première lune ; l’enlace avec une inquiétante candeur. « Froid, je sais. » il inspire un peu plus de son parfum naturel, ses cheveux caressant sa joue de lait. Sueur, sang, fleurs fanées. La main dans son dos lui offre d’onctueuses caresses. Elles lui font mal, à cette pauvre Omega. Murmure. « Papa est là. » Et lui rend son étreinte, ongles saillants dans la chair de son dorsal. Encore mal. Un baiser sur son front humide. Il sourit avant de la laisser aux mains du reste de la meute. « Tu es bénie. »  

***


« Bien les enfants, une minute de silence pour Sainte Mary. » annonce t-il en brassant du regard l’assemblée, la plupart dévorant leur déjeuner goulûment. Dimanche, une heure où ils avaient l’habitude de se retrouver, sur leur territoire attitré. Il n’en fallait pas plus pour perpétuer la tradition. Les petits îlots entre dominants et soumis se sont créées, plus encore lors des repas. « Neil, approche, y a de la place pour tout le monde. » elle se colle en permanence à Adam, un autre Omega, qui fait le premier pas pour entrer dans l’arc de cercle. Pas plus mal si elle voulait survivre au jeu de domination des autres loups. Un récalcitrant fait son intervention et le son guttural, si peu puissant soit-il, attire aussitôt l’attention de l’Alpha.

« Owen, grogne encore une fois et je t’arrache la tête. » dit-il en menaçant le Beta concerné. « Rien qu’une putain de minute sans avaler… c’est trop te demander ? » Il prit son silence pour soumission. Rei s’adressa à une louve assise en tailleur, la bouche pleine de pâtes carbonara fumantes— « Ça te rappelle rien, June ? » clin d’œil. Ça la fait rire, c’est déjà arrivé. Dans un tout autre contexte, certes, mais c’était déjà arrivé. Les autres comprennent et s'y mettent aussi.

Pour une minute de perdue pour le souvenir de sa première partie d’échec.


Dernière édition par Reinir Jónsson le Dim 14 Avr - 12:36, édité 11 fois
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Dernière édition par Neil Swanson le Mer 20 Mar - 10:29, édité 1 fois
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scorpion ascendant scorpion jpp de toi mdr

ALSO EVAN PETERS reinir - the freaks will finally have their say 941336645
ALSO GLENEAGLES reinir - the freaks will finally have their say 941336645

ON DIT OUI reinir - the freaks will finally have their say 1215722860
courage pour l'écriture, hâte de te lire reinir - the freaks will finally have their say 1172237334
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je sens qu'il va envoyer du lourd ton gueux, j'ai trop hâte de lire reinir - the freaks will finally have their say 1029237966 reinir - the freaks will finally have their say 1029237966 reinir - the freaks will finally have their say 1029237966
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oh un ptit toutou
bienvenue sur la bêta et bon courage pour la rédaction trop hâte de lire ça reinir - the freaks will finally have their say 941336645 reinir - the freaks will finally have their say 941336645
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vous  :coin: me :coin:  gâtez :coin: merci  :coin: d'être :coin:  passé  :coin: par là reinir - the freaks will finally have their say 3689043071  les  :coin: amours :coin:

cherchez l'intrus c'est le titre du jeu reinir - the freaks will finally have their say 422440023
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Ommmgggg le perso promet tellement jpp. Hâte de voir le reste, on se fera des battles de qui fait les plus belles runes. reinir - the freaks will finally have their say 2651298872 reinir - the freaks will finally have their say 2651298872 reinir - the freaks will finally have their say 2651298872

Bon courage pour la suite. reinir - the freaks will finally have their say 422440023
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La question se pose même pas, tu fais les plus belles reinir - the freaks will finally have their say 3331362552

Merci beaucoup d'être passé par là, j'ai un tour aussi à faire, ça prend du temps mais soon reinir - the freaks will finally have their say 2570323690
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