BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

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 pansy + little bird

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MessageSujet: pansy + little bird   pansy + little bird EmptyMar 19 Mar - 20:52
PANSY ISEUL PARKINSON
kiko mizuhara avatar by money honey

 
jiji
âge : 24. fréquence de connexion : 7/7. comment t'as connu le forum ? quatre gueuses m'ont fait une offre que je ne pouvais pas refuser  :suspect: . avatar : kiko mizuhara. mon personnage est : [] inventé  [] un PV [] un scénario [] un pré-lien [x] tiré des livres.

pureblood
nom prénom(s)  » Tous les Parkinson depuis des siècles ont pour initiales PP en particulier les filles, afin de marquer leur appartenance au clan même après leur mariage. Pansy respecte ainsi parfaitement cette tradition, nommée d'après les pensées, fleurs délicates qu'elle n'a jamais été, que son physique autrefois ingrat l'empêchait d'être, il a toujours semblé peu adapté à la gamine. De la Corée de sa mère, Pansy hérite tout de même d'un deuxième prénom que personne ne connaît outre cette dernière qui l'utilise parfois, Iseul (rosée) là encore bien trop doux pour que quiconque puisse penser ça bien trouvé.  surnom(s)  » son prénom ne se prête pas vraiment aux raccourcis, de toute façon elle ne le permettrait pas. Appelée pugface par ses détracteurs depuis ses premières années à Poudlard, c'est aussi princess pour beaucoup, employé de façon plus ou moins ironique ou affectueuse selon l'utilisateur. Babydoll pour ceux qui ont l'audace de la trouver fade, bitch pour une majorité aujourd'hui, surnom qui lui colle au train depuis qu'elle a été nommée préfète à Poudlard. date de naissance  » 27 juillet 1980. origines & nationalité  » anglaise de naissance et de père, elle a toutefois hérité des origines coréennes de sa mère Rosier.  pureté du sang  » Pure. Les Parkinson ne sont certes pas les plus connus des vingt-huit familles sacrées, mais ils en font bel et bien partie et leur pureté depuis le registre établi en 1930 ne s'est certainement pas délitée. métier/études  » journaliste pour Witch Weekly, elle s'occupe en bonne Parkinson de la rubrique mode et décide plus ou moins comme elle le faisait pour sa maison — au moins — à Hogwarts de ce qui est trendy et ce qui ne l'est pas. Les plus mauvais diront que c'est une mannequin ratée et expliquent sa critique facile par une certaine amertume contre cette industrie et même si Pansy rejette tout à fait l'idée, il est vrai que, pendant un temps elle a bien essayé de poser pour les éditoriaux qu'elle gère désormais. Sa popularité lui a valu de décrocher une chronique bi-mensuelle dans le Daily Prophet également. orientation & état civil  » Il n'y a longtemps eu qu'une chevelure blonde presque blanche pour attirer son attention et réveiller quelque chose dans sa poitrine, toute dévouée qu'elle était au prince de sa maison. Pour autant Pansy s'est découvert une légère attirance pour certaines courbes féminines, choses qu'elle réprime toutefois, sachant pertinemment que c'est un homme qu'elle devra afficher à son bras. Si sa mère a fait en sorte de la préserver d'un mariage trop précoce, des fiançailles avec son cher Malfoy ont été envisagées (sans même que ce dernier ne soit au courant) puis abandonnées quand le sang sale de la famille a été découvert et, finalement son meilleur ami s'est gracieusement proposé pour lui éviter de s'en remettre au choix seul de son père : fiancée à Blaise Zabini depuis un an, un mariage de raison en perspective, même si Pansy sait au moins qu'elle et son futur époux seront toujours amis à défaut d'être plus. camp  » elle a longtemps flirté avec l'idée de rejoindre les Death Eaters, ça semblait correspondre à son attitude hautaine et intolérante et sa famille fait plus que sympathiser avec les idéaux du Lord depuis des années, mais elle n'est pas pressée de mourir et fera toujours ce qu'il faut pour sauver sa vie et potentiellement celles de ceux qu'elle aime au passage. Elle fait partie du camp qui l'arrange, parle en faveur des Death Eaters et du gouvernement en place sans pour autant rêver de prendre la marque. Au fond elle est neutre, plutôt favorable au seigneur des ténèbres, mais se sentant assez peu concernée. baguette  » taillée dans de l'aubépine, sa baguette achetée chez Ollivanders à la veille de son départ à Hogwarts contient un ventricule de dragon, et mesure vingt-huit centimètres. Rigide, elle se prête à un maniement rapide et a une affinité toute particulière avec les maléfices d'attaque. patronus  » elle n'a jamais appris à en produire. épouvantard  » ce qui terrifie le plus Pansy, n'est pas tant la perte de contrôle — car pour autant qu'elle en a eu sur les autres, ça n'a jamais été beaucoup le cas sur sa propre vie — mais la perte de son statut, de ce qui fait qui elle est. Elle a peur qu'on lui tourne le dos comme elle-même l'a fait avec Draco, qu'on se moque d'elle comme à Hogwarts, qu'on ne la respecte plus et pire encore : qu'on l'oublie. Son épouvantard, ce sont ses proches qui lui tournent un à un le dos. particularité(s)  » elle jouait depuis longtemps avec l'idée de devenir animagus, et puis le jeu s'est transformé en lectures secrètes, tests et apprentissage solitaire sans jamais en parler à personne de peur d'échouer. Tout récemment, après des années de labeur, elle a réussi sa première transformation en…carlin, autant dire qu'elle est déçue.

pensieve
pugface  » Pansy s'est voulue princesse depuis ses premiers pas à Hogwarts. Très vite reconnue comme reine des slytherins en devenir, chef de sa bande de vipères, pendant féminin de la très respectée bande de Malfoy dont elle deviint même l’ombre pour les trois quart de sa scolarité — obsessionnelle, l’a-t-on d'ailleurs qualifiée à ce sujet, portant peut-être trop loin la détermination qui fait sa maison, aveugle à l’indifférence pourtant marquée de son comparse. Reine, elle l’a été, et l'est encore, des garces avant tout, moqueuse, purement mauvaise même par moment, elle semble haïr tout ce qui n’est pas comme elle, tout ce qui est mieux en réalité. Car Pansy c’est d’abord le manque de confiance en soi, parfaitement consciente des pugfaces si blessants qui ont vite commencé à traîner sur son passage et que, par un excès d'autoritarisme et de vilenie elle a essayé de faire disparaître, en vain. Elle était jalouse des chevelures de feu des unes ou des talents scolaires des autres. Elle a pleuré cette insulte devenue surnom si récurent, elle a commencé à y voir une certaine vérité aussi : son nez est un peu écrasé, c'est vrai. Elle a tout fait pour s'en débarrasser, tout fait pour faire oublier, se faire remarquer autrement, quitte à se faire haïr pourvu qu'on n'ose plus l'appeler ainsi. Cela explique qu'elle ait tant mal pris le fait que son animagus soit précisément un carlin. Tant d'efforts pour ça. rita » Pansy a rencontré la fameuse Rita Skeeter lors de sa quatrième année à Hogwarts, mais bien évidemment elle connaissait déjà la journaliste depuis longtemps, pour avoir été une de ses avides lectrices. Elle s’est tout naturellement dévouée pour informer Rita des rumeurs étudiantes, se voyant récompensée par des descriptions très élogieuses de sa personne, Rita la décrivant notamment comme une étudiante vive et séduisante quand elle l'a citée pour dire du mal la vérité sur Hermione Granger. Pansy a été triste de voir Rita partir à la fin du Tournois — surtout vu les circonstances déjà déprimantes avec la mort de Cedric Diggory — mais Rita n’a pas quitté Hogwarts sans lui donner son adresse personnelle. Pendant des années, Pansy a donc écrit à celle qui est finalement devenu son mentor, lui montrant la voie dans la profession de journaliste et acceptant même de lire ses premiers essais. Pansy a énormément pris exemple sur elle, même si elles n’écrivent pas sur les mêmes sujets — ce qui est probablement la raison pour laquelle Rita a su accepter de la prendre sous son aile, ne la voyant pas comme une rivale directe — et, c'est peut-être un peu inspirée par Rita, que Pansy a décidé de se tourner vers l’animagie pour que son entourage ne puisse plus lui cacher trop de choses. tasteless » Pansy aime beaucoup dicter les choix des autres et avoir le pouvoir de dire ce qui est bien ou mal, beau ou moche. Blaise est celui qui a su parfaitement résumer son être : elle est une dictatrice de goûts. Normal, du goût, elle en a à revendre depuis qu'elle est toute petite, et beaucoup d'opinions à partager (et imposer, quand elle le peut). Son métier donc, lui convient beaucoup malgré la légère amertume qui l'a motivée dans ses débuts. Pansy sait ce qu'elle aime, et elle sait ce qu'elle n'aime pas non plus et elle n'hésite pas à le dire, même à ses proches, même à ses meilleurs amis. Ainsi, c'est plus fort qu'elle, elle n'a jamais su soutenir les Battues de Blaise et Yaxley. Ça lui semble être d'un manque de classe et de goût absolu ; it does not become you, avait-elle dit à Blaise la première fois qu'il lui en a parlé. En près de sept ans, elle ne s'y est rendue en tant que spectatrice que deux fois, à l'inauguration, pour soutenir son meilleur ami malgré son dégoût à la simple idée de ces chasses et une deuxième fois après l'annonce de la déchéance des Malfoy et Bulstrode. Elle l'a énormément regretté. Elle n'aime pas le sang, elle n'aime pas les cris non plus ;  Pansy n'est pas stupide et elle sait bien que le Lord n'est pas monté au pouvoir sans marcher sur quelques cadavres, elle sait bien qu'il doit encore y avoir des accrocs, des choses horribles, mais elle préfère encore ne pas les voir. Quant à participer, c'est hors de question, déjà sous la direction des Carrow à Hogwarts elle avait secrètement trouvé leurs méthode sans tact franchement indignes de Sangs-Purs. Elle en a presque durant cette dernière année d'étude perdu son goût pour l'autorité. Presque.  daddy's girl » Pansy à longtemps été une fille à Papa. Cela relevait de la pure logique pour elle ; elle a longtemps eu la distincte impression que sa mère s’intéressait moins à elle que son père, et étant alors une fillette plutôt simple — loin de l’adolescente et jeune femme qu’elle deviendrait plus tard — elle se rapprocha naturellement du parent qui lui offrait le plus d’attention. Elle mit du temps à réaliser qu’Aeko aussi l’aimait, plus d'ailleurs qu’elle aurait jamais pu croire aimer la petite crevette qu’elle a éjecté d’elle à à peine vingt ans. Elle l’a eu si jeune et aurait pu lui en vouloir, mais si Pansy a jamais eu cette impression ce ne fut jamais le résultat que de son propre imaginaire. Quand enfin elle perçu tout l’intérêt qu’Aeko lui portait, à négocier sans cesse des bribes de liberté pour elle, elle en fut extrêmement reconnaissante. Néanmoins, sa personnalité avait déjà suffisamment évolué pour que ça ne change pas tout à fait son habitude de fille à papa : si Perseus l’aimait moins c’était justement lui qu’elle devait coller pour accroître son affection. Elle se rapprocha malgré tout de sa mère, réalisant qu’elle avait dû rater et mal interpréter beaucoup de choses à son sujet et que celle-ci avait aussi beaucoup de choses à lui apprendre notamment et, surtout, comment tirer les ficelles d'un homme. C'est ainsi qu'elle parvint à convaincre Perseus lui-même que c'était une bonne idée qu'elle épouse Blaise Zabini, que leur mariage ait lieu plus d'un an après leurs fiançailles et qu'elle emménage avec lui en attendant — offrant de bon cœur le nom de Theodore Nott comme chaperon. Un accomplissement dont elle n'est pas peu fière, surtout quand elle pense à la pauvre gamine, qui n'avait jamais eu le droit de participer même à des soirées pyjamas avec des filles de bonne famille, qu'elle a un jour été, n'ayant jamais découché de sa vie jusqu'à emménager avec ses deux meilleurs amis. roots  » De part son manque de proximité avec sa mère, Pansy n’a jamais été très en phase avec ses origines étrangères, coréennes plus précisément. Bien évidemment, elle sait ce que son deuxième prénom veut dire, elle sait aussi l’écrire et celui de sa mère avec, mais c’est à peu près tout en dépit du fait que cela soit plus ou moins écrit sur ses traits et que tout le monde s'attende à ce qu'elle sache tout sur cette culture et adore en parler. Elle a visité la Corée trois fois, mais sa mère elle-même est née en Angleterre et Pansy n’a jamais eu l’impression que son attachement à la patrie de ses aïeuls était très profond. L’animixing ne lui a jamais été même proposé, du plus loin qu’elle s’en souvienne, peut-être le résultat d’une conversation entre ses parents et d’une des rares négociations qu’Aeko aurait échoué. Pansy n’a jamais trop regretté la chose, malgré son caractère envieux et le fait que ses cousins Rosier avaient l’air de beaucoup apprécier leur lien avec leur animal. Pour sa part, elle n’avait aucun problème à être exclue, ça la rendait spéciale en un sens aux réunions de ce côté-là de la famille et, rapidement elle vit comme l’animixing pouvait être une source de faiblesse. D’une part c’est embêtant de ne pouvoir trop s’éloigner de l’animal en question : Pansy n’aime pas qu’on la colle ; d’autre part perdre son animal peut rendre fou ce qui serait assez incommodant. Et puis, elle n'a jamais trop aimé les animaux, quels qu'ils soient (sauf les licornes), elle-même n'ayant jamais possédé qu'une chouette pour le courrier. Curieux donc, qu'elle ait décidé de se pencher vers l'animagie, mais elle avait ses raisons, sa curiosité et son besoin de contrôler les choses dépassant tout le reste. Dommage qu'elle ait été si pauvrement récompensée par un animal qui, a son sens, ne lui convient pas du tout. Raison de plus pour elle de ne pas se faire recenser, pour ne pas étaler sa honte. virgin queen  » À l’instar de son héros la Reine Elizabeth I — une sang-mêlée que l’on peut bien pardonner vu son sang royal — Pansy est vierge. Il ne s’agit pas que d’un égard aux mœurs et attentes de ses parents vis-à-vis de son futur mariage, mais également de l’idée fermement ancrée en elle, surtout depuis la chute des Malfoy, que personne vraiment ne la mérite. Elizabeth a très bien su régner seule et sur ce point Pansy se targue de la comprendre parfaitement. Ainsi elle n’a même pendant longtemps jamais embrassé personne — quoique pendant des années ce ne fut pas faute d’avoir voulu, ayant si longtemps fait les yeux doux à Draco — jusqu’à la fête de ses fiançailles où elle a embrassé Blaise — très chastement et en rougissant beaucoup — pour les besoins d’une photo, sous les yeux attendris de leur petit public. Elle n’est pas si pressée que ça de découvrir les plaisirs de la chair, ni même d’embrasser qui que ce soit d’autre, puisque Pansy n’a aucune envie de de s’offrir à n’importe qui en dépit des efforts de Blaise pour qu’elle n’arrive pas complètement inexpérimentée dans le lit marital. Personne ne l’intéresse, aussi elle peut bien attendre d’avoir la bague au doigt, même si, vu comme elle sait désormais que Blaise préfère les hommes, cela risque de ne pas être l’expérience la plus agréable qui soit, ni pour l’un ni pour l’autre. en vrac  » Maligne et rusée plus que véritablement intelligente, elle était loin d'être une élève médiocre, juste jamais à la hauteur de ses ambitions si élevées qu'elle s'est imposée à elle-même, sa mère refusant de lui mettre la pression et son père n'attendant pas spécialement d'elle qu'elle soit brillante. À la sueur de son front, quoique refusant par éthique personnelle de trop travailler non plus, préférant l'efficacité à la la longueur dans ses sessions de révision, elle parvint à ne décrocher que des EE et trois O pour ses OWLs puis ses NEWTS (Métamorphose, Potions, Sortilèges). &&. Destinée depuis toujours à être la seconde de l’homme auquel on l’offrira, c'est aussi pour cela qu'elle s’accapara bien vite le pouvoir et l’attention dont elle avait besoin là où elle le pouvait : ragots et injures souvent très bien tournées. Pansy pourrait jouer les hypocrites, mais à quoi bon ?, se dit-elle, il est impensable qu’elle puisse un jour tomber de son piédestal, aussi aucune retenue n’est nécessaire dans ses diatribes. && Si elle est féministe, remettant en cause la position si limitative à laquelle on veut la confiner et s’engouffrant dans toutes les brèches possibles, elle en est une avec des œillères, tout à fait aveugle aux problématiques intersectionnelles.


Dernière édition par Pansy Parkinson le Dim 24 Mar - 1:54, édité 29 fois
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MessageSujet: Re: pansy + little bird   pansy + little bird EmptyMar 19 Mar - 20:53
nightmare dressed like a daydream
You can't make people love you, but you can make them fear you
1987 - 1990
« You've got something on your nose. » Theodore est ennuyeux. Très ennuyeux. Ça fait plusieurs semaines déjà que Pansy trouve qu'il ne sert pas à grand chose son cousin, avec ses cheveux mal coupés qui lui tombent sur le visage et son nez toujours fourré dans des bouquins qui ont cent fois son âge. Il relève ses yeux noirs vers elle, l'air peu intéressé — il n'a jamais l'air intéressé par rien sauf ses livres — il ne semble pas avoir entendu ses mots, il a tout juste compris qu'elle s'adressait à lui. « Yot got something on your nose, some ink or some'ing. » Elle-même mâchouille un brin d'herbe en le regardant d'un air impassible (enfin, elle essaye) — c'est la spécialité de son papa ça, le regard impassible et tous les jours Pansy essaye de le maîtriser. Avec Theodore c'est difficile parce qu'il est vraiment très ennuyeux et elle a du mal à ne pas le montrer. Ça l'agace beaucoup Pansy parce que quand on lui a dit que son cousin éloigné allait venir souvent passer l'après-midi à la maison elle pensait qu'elle allait se faire un super copain de jeu. Sauf que Theodore ne joue pas. Il pousse un soupir et s'essuie le nez du dos de la main et Pansy se met à hurler de joie : « I made you do it! I made you wipe it and you got nothing!! Ha-ha! Idiot! Theo the wiper!!! » S'il ne veut pas jouer avec elle, elle peut au moins jouer à ses dépends, hurlant et chantonnant la bêtise et la naïveté de Theodore sous les yeux profondément ennuyés de celui-ci. À tous les coups, il ne lui en veut que de faire du bruit et l'empêcher de se re-concentrer sur son livre. Elle est certaine que ce n'est même pas intéressant ce qu'il lit. Un jour, elle lui a demandé s'il y avait des princesses dans son livre et il a dit que non. Donc forcément ça doit être nul. Elle finit par le laisser à ses parchemins décrépis, non sans l'avoir beaucoup jugé, pour aller cueillir des fleurs et s'en faire une couronne parce qu'elle a entendu une employée de Papa dire que c'était très à la mode cette saison — Pansy trouve que c'était stupide comme remarque parce qu'on est au printemps donc c'est évident que les fleurs sont de saison, l'employée est très stupide, mais il ne faut pas lui en vouloir, c'est une sang-mêlée. Plus tard dans l'après-midi après qu'on ait donné à Theodore et elle un bon gouter et qu'ils ont refusé l'un comme l'autre de faire une sieste malgré leurs cernes et baillements étouffés, elle lui fait remarquer d'un air ennuyé qu'il a une crotte-de-nez qui dépasse de sa narine. Theodore ne la croit pas et il se la traîne tout le reste de la journée, devenant pour Pansy dès ce jour et pour des années à venir : « Boogy-nosed Theo!! »


« Pansy our guests will be here soon and- » Son papa s'arrête devant elle, Pansy le sent, mais elle le voit à peine car les paillettes lui collent aux cils et tout est flou. « What are you doing? What are you wearing? » Pansy comprend tout de suite que la seconde question est bien plus importante que la première. Le fait qu'elle court dans les couloirs du manoir importe moins que ce dans quoi elle court. « My pinchess dress! » le fait qu'elle ait la bouche pleine de noix de cajou n'importe pas beaucoup non plus, outre le fait qu'elle crachote au visage de son père quand elle parle et qu'il fronce les sourcils ostensiblement agacé. « Your what? Oh that is barely a dress, dear. » Il secoue la tête et pose une main ferme sur son épaule. « Who told you you could wear this for dinner? No no you'll be wearing the dress your mother picked out for you, it is new and she got it taylor-made for you. Yes you will love it.Is it pink? » Au grand damne de ses parents (mais surtout de son père) Pansy en est encore à l'étape de sa vie où, pour elle, joli ne peut rimer qu'avec rose. Rose bonbon de préférence. « I believe it is in fact not pink but baby blue or so. Fits your complexion much better. » Elle est trop jeune pour véritablement comprendre ce que cela signifie et trop têtue pour ne pas être déçue qu'on lui refuse sa couleur préférée, se mettant brusquement à traîner les pieds sur le chemin de sa chambre. « I don't understand why it matters what I wear, mama says I always stain my clothes anyways. » Il y aurait presque des traces de fierté dans sa voix. « And what do the Notts care what I wear, last time Theodore wore a green! — GREEN! Puke-green! — shirt. And it had little bees on it, it was so stupid, I told him so! » La note de fierté se fait encore plus vive, elle s'attend à un compliment de la part de son père, mais celui-ci ne trouve qu'à grommeler sous sa barbe. « It's not just the Notts that are coming to dinner. You know the Malfoys will be there too, we told you. And they've got a boy your age and you should be nice and polite to him as well. He's not your cousin like Theodore so you should not harass him about his poor clothing choices. » Il secoue la tête d'un air sévère et Pansy hoche la sienne doucement. « But will the Malfoy care if I'm wearing pink or blue? »

Ils sont arrivés devant la porte de sa chambre et son père la fait rentrer en la poussant un peu vers le lit où est étendue la fameuse robe. Il claque des doigts pour faire apparaître leur elfe de maison et lui demande de faire couler un bain rapide pour Pansy. « You're full of glitters. » À la grande surprise de sa fille, il n'y a pas d'approbation dans sa voix et elle fait la moue. Perseus pousse un soupir et finalement met un genou à terre pour être à son niveau. « It’s not just a dress Pansy. Fashion… it says everything there is to know about you. When you’re fashionable, you show the world you care about what is in and what is not. You show the world you pay attention — no, don’t interrupt me Pansy. It is important, yes, it is important because, you see, by telling the world you care about fashion you tell it two other crucial things: you have time and you have money. You have time to be idle, and that is a very big luxury. It means you do not have any other thing to do, or at least nothing that cannot be taken care of by someone else, someone who works for you. And it shows you have money to buy the fashionable things even if you know they’ll only be good this season and you’ll only wear them once. » Pansy n'essaye même pas de masquer sa confusion ni le fait qu'elle ne comprend pas du tout ce que lui dit son père. Elle sait que la mode est importante pour les Parkinson parce que ce sont eux qui décident de ce qui est la mode ou non en vendant leurs textiles aux créateurs et en les influençant au passage. Elle sait ça. Mais le reste, ce que son père essaye de lui faire saisir, elle n'est pas encore capable de l'entendre et encore moins de le comprendre. « And that's a good thing? » demande-t-elle sur un ton hésitant, désireuse de se faire bien voir par son père et de lui montrer qu'elle est intelligente et brillante et sa digne héritière, mais c'est difficile quand ses propos n'ont aucun sens pour elle. « Pansy don’t you see? Fashion, the way you dress, it tells people who you are, what your place is in this world. And you, you the Parkinson heiress, you must be the best dressed person in any room you walk in. You understand? You must show you’ve got the money, and the luxury to care, you have time to care because my little Pansy there is absolutely nothing you should worry your pretty little head about. »

1994 - 1996
Le liquide beige ressemble à de la peinture sous ses doigts, moite, collant, l'odeur la répugne un peu. Mais c'est pour la bonne cause, c'est pour se regarder dans le miroir, c'est pour ne pas faire tâche dans la jolie robe qu'elle s'est achetée pour l'occasion. Elle trempe son pinceau dans le fond de teint et l'applique avec concentration, avant d'enchaîner sur les poudres et autres mascaras. Artifices sur artifices. C'est pour la bonne cause Pansy, personne ne t'aimera jamais si tu n'es pas jolie, si tu n'es pas parfaite. Elle le sait, alors elle poursuit, blush, fard à paupière, rouge à lèvre, jusqu'à ne plus ressembler à rien, jusqu'à tout effacer en pleurant de rage jusqu'à jeter son trousseau de maquillage à travers la pièce. Ses prunelles sombres (trop pour pouvoir être considérées comme jolies) croisent leur reflet triste dans le miroir posé sur son lit à baldaquin et elle grimace et elle détourne le regard. Elle se dégoûte. Il n'y a plus que ses ennemis pour lui trouver une quelconque ressemblance canine. Ses ennemis et elle, la pire des mauvaises langue, la pire des critiques, avec elle-même avant tout. Il lui reste deux jours, deux jours pour trouver une façon, un moyen, à défaut d'apprendre à s'accepter telle quelle, de manier avec plus de brio ses brosses et pinceaux. Sinon, Draco devra aller au bal avec lui-même.


« Tu rentreras jamais là-dedans laisse tomber. » Pansy peut presque sentir le regard noir que Millicent se retient de justesse de lui envier, de la même façon qu’elle peut imaginer les yeux baissés et la moue vexée qu'elle ne lui offre pas, acceptant plutôt la chose d’un hochement de tête un peu raide. Pansy trouverait ça légitime qu'elle lui en veuille. « C'est clair, tu manques beaucoup trop de seins ça m'ira jamais ton truc. » Mais elle préfère ce genre de réponses ; elle l’entraîne à ce genre de réponses, se dit-elle même. Elle est gentille avec Millicent, elle n’a pas envie que les autres la blessent, alors elle le fait elle-même de temps en temps pour tester sa résistance — ou passer sa propre frustration à cause d’une ou deux remarques entendues à ce sujet. Elle hoche la tête avec un petit rictus, c’est vrai qu’elle est encore plate pour son âge, Millicent vise bien. Elle vise bien aussi quand elle lance sa robe sur son lit, comme si l’idée de l’essayer était déjà toute oubliée. Elle peut voir que son amie est découragée toutefois à la façon qu’elle a de se laisser tomber sur son propre matelas avec un petit soupir. Pansy sait que ce n’est pas qu’à cause de son commentaire un peu rude. Millicent n’a pas plus envie d’aller au bal de Noël qu’elle, la différence c’est qu’elle n’a pas encore appris à faire semblant face à Pansy laquelle lui donne au quotidien depuis des semaines dix bonnes raisons d’y aller et pour n’en citer qu’une : Avec une poitrine comme la tienne, on ne peut tout simplement pas se cacher.

Les robes rangées dans leur malle, les deux acolytes descendent vers la salle commune, rejoignant sur le canapé le plus proche du feu d'autres filles de leur dortoir. Ses filles. « Hé Pansy… Tu crois qu’Granger osera venir au bal ? » Pansy roule des yeux. « Pfft avec quel cavalier?Un manche à balai ? » propose Millicent avec un petit sourire. Sur le canapé opposé au leur se posent alors quatre jeunes hommes aux visages plus que familiers, vers lesquels la bande se tourne spontanément. Comme si leur monde venait de trouver un nouveau centre de gravité. « De quoi vous parlez ? » lance-t-on devant l'hilarité des filles. « Du bal duh. » Pas d'autres sujet sur les lèvres de quiconque à Hogwarts, même en plein Tournois des Trois Sorciers, même alors qu'il reste encore deux Tâches à réaliser, tous les adolescents du château n'ont que ça à la bouche. Pansy remarque le petit soupir de Millicent probablement aussi lasse qu'elle des conversations à ce sujet, mis à part quant il s'agit de moquer Granger et ses dents de lapin et parier sur le fait qu'elle fera ou non l'effort de brosser ses cheveux pour l'occasion, ça en devient vite fatiguant et les discussions tournent en rond. « De cavaliers plus précisément. D’ailleurs Millie tu sais que Vince et Greg veulent aller au bal avec toi ? » qu'elle gueule presque au beau milieu de la salle commune, qui tombe dans un silence de mort. Pansy voit bien que sa meilleure amie a les joues toutes rouges, mais ce n'est pas une blague, elle sait que les deux garçons (et même l'un en particulier) ne serait pas contre l'idée d'inviter Millie. Et Pansy se damnerait avant de laisser Millicent aller au bal sans cavalier comme si elle ne valait pas mieux qu'une Hermione Granger. Et puis, elle voit bien que Millie s'entend bien avec Crabbe comme Goyle avec qui il n'est pas rare qu'elle traîne quand Pansy elle-même est avec Theodore, Blaise et Draco (gêné pour l'un et hilares pour les deux autres d'ailleurs). Qui sait, le bal pourrait peut-être mener à d'autres choses… comme pour elle et Draco… Pansy a suffisamment d'espoirs pour deux.


C'est par le hibou du matin que le badge est arrivé. Inattendu. Elle avait presque oublié l'échéance, oublié qu'avec la cinquième rentrée à Poudlard pouvaient venir des responsabilités. Sinon nul doute qu'elle l'aurait attendu de pied ferme avec un espoir peu caractéristique. L'enveloppe a été ouverte avant qu'elle n'ait eut le temps de dévaler les escaliers, l'annonce déjà dans les mains de sa mère installée à la table de la cuisine devant le petit-déjeuner servi par Jinx, leur elfe de maison. Sans la moindre excuse pour l'indiscrétion commise, Aeko lui a tendu le parchemin et Pansy a proprement hurlé de joie tant et si bien que son père, lui-même est descendu en urgence pour la voir caresser le badge lui conférant officiellement l'autorité qu'elle a toujours considéré avoir. « Voilà bien la seule décision censée qu'a pris Dumbledore depuis longtemps. » son père se contente-t-il de remarquer non sans un petit sourire, immense victoire pour Pansy. Elle ne croit pas se tromper toutefois, en admettant qu'il aurait été profondément déçu qu'elle ne reçoive pas cet honneur. Il ne lui en a jamais parlé, mais ça fait partie des choses qu'elle sait importantes, essentielles même, comme le fait de le suivre à Slytherin. Ça fait partie du devoir qu'elle a de ne pas lui faire honte et, plus que ça, de lui faire honneur. Elle n'est pas la première Parkinson à se voir offrir ce badge, elle ne sera pas non plus dernière (quoiqu'elle risque d'être la dernière Parkinson tout court), mais elle est l'unique enfant de son père et donc, en dépit du peu d'affection qu'il lui montre au quotidien, celle qui compte le plus. « Je parie que Draco a été nommé préfet, je vais lui écrire pour le lui demander.  » Theodore et Blaise auraient pu être de bons choix aussi et les rondes auraient également été très agréables avec eux, mais personne n’égale le leadership de Draco. Surtout pas aux yeux de Pansy.


« Hey, Johnson, what's with that hairstyle, anyway? Why would anyone want to look like they've got worms coming out of their head? » Les rires de ses camarades fusent tandis que les comparses de la Gryffindor ragent sur le terrain. Pansy est assez fière de sa remarque — même si les tresses d'Angelina, sur quelqu'un d'autre, elle pourrait trouver ça joli. Mais il lui faut bien divertir son public. Et puis il faut bien qu'elle se divertisse elle-même aussi. Pansy n'a jamais aimé le Quidditch. Ce n'est pas faute d'avoir assisté à des matchs, ses parents l'aillant même emmenée à la finale de la Coupe du Monde l'année passée. Ce n'est pas faute non plus d'avoir un entourage que ça fait vibrer. Mais elle, très honnêtement, ça ne lui fait ni chaud ni froid de les voir se filer le souaffle sur le terrain. Elle fait un effort pourtant, elle va à tous les matchs, surtout ceux de sa maison, parce qu'il y a Draco dans l'équipe, c'est vrai, mais pas que. Elle s'amuse comme elle peut, en bavassant avec Blaise jusqu'à s'attirer les roulements d'yeux de Theodore ou en faisant des commentaires acides comme elle en a le secret. Quelques mois plus tard toutefois c'est avec le sourire aux lèvres qu'elle se rend au match des vipères contre les lions. Qu'ils attendent de voir la surprise que Draco et elle leur ont réservé, un cadeau pour Weasley junior en particulier ; le pire gardien qu'aucune équipe ait jamais connu (à tel point qu'elle-même ignare en la matière est capable de le remarquer) mérite bien une chanson pour la postérité. Pansy, toujours serviable s'improvise volontiers chef d'orchestre pour mener les supporters de sa maison sur ce qui devait devenir leur hymne: Weasley is our King.

1997 - 1998
Le sol est glacé sous ses petits pieds, ce qui n'est pas surprenant malgré le feu dans l'âtre de la cheminée, il n'a jamais su tout à fait réchauffer la salle commune, probablement à cause de sa position dans les entrailles du château. Ça n'est pas forcément gênant pour elle toutefois, habituée à avoir froid en permanence, à être froide, même, surtout la nuit. Mais cette fois-ci c'est pire, elle est gelée jusqu'aux os d'une manière qu'elle n'a jamais connu avant. Ses pieds nus la mènent lentement, avec beaucoup d'hésitation, le cœur battant trop vite dans sa poitrine, mais en s'empêchant de véritablement réfléchir ou se poser la moindre question. Si elle se laissait le temps d'y penser, alors qu'elle pousse la porte du dortoir sombre et silencieux, avec tant de garçons — des hommes maintenant — endormis, sûrement ferait-elle marche arrière.  Et pourtant elle s'avance, sans faire de bruit et sans même sa baguette pour se protéger ou éclairer la voie. Elle s'avance directement jusqu'au lit de Blaise. Pansy connaît bien la disposition du dortoir pour y être venu déjà plusieurs fois, toujours dans la journée toutefois — souvent pour tenter d'entrevoir un Draco de plus en plus taciturne. Ce soir elle n'essaye même pas le moindre coup d'œil vers son lit, ouvrant directement les rideaux de Blaise et, en le regardant droit dans les yeux, se glissant dans son lit sans le moindre mot. Il se décale un peu pour lui faire de place, en grognant légèrement, mais sans avoir l'air plus dérangé que ça par sa présence. « Bad dream? » lui demande-t-il en ramenant sa couverture sur leurs deux corps. Pansy secoue la tête doucement, soulagée qu'il ne lui en demande pas plus que ça. La situation est inédite, elle n'a jamais fait ça avant et il aurait tous les droits du monde de l'interroger ou de la virer et elle est affreusement reconnaissante du fait qu'il s'en abstienne. Elle est déjà venue dans son lit, dans la journée et toujours par-dessus la couverture, alors que lui-même était souvent assis sur celui de Theodore, juste en face. Ils n'ont jamais partagé un matelas et des draps. Alors peut-être bien qu'elle lui doit une réponse. « Bad day. » souffle-t-elle après un long silence. Elle n'a pas très envie d'en parler, ne saurait trop quoi en dire après tout, comment décrire ce qu'elle ressent et déterminer précisément ce qui la perturbe. Pansy sait simplement que la journée était mauvaise et que peut-être quelque chose d'autre, était mauvais, mal, sans qu'elle ne veuille s'attarder dessus. Demain elle regrettera d'être venue, surtout si quelqu'un d'autre dans le dortoir est réveillé et se rend compte de sa présence. « Lobster and Gore?Asleep. Or fucking. » Ils n'auront pas Crabbe et Goyle sur le dos, donc. Son allusion à leur vie sexuelle arrache un bruit dégoûté à Blaise et une petite moue vaguement amusée à Pansy. « How awful would that be... » C'est une image — eux deux ensemble — qu'elle préfère ne pas imaginer. Blaise roule des yeux et elle a l'impression l'espace d'un instant que les choses sont comme avant, comme d'habitude, jusqu'à ce qu'il étend le bras vers elle et l'enroule autour de ses épaules. « All days are bad these days. » Pansy ne répond pas à ça. Elle ne saurait pas quoi répondre, pas quand elle ne sait même pas quoi penser, ignorant même si elle est d'accord ou non avec lui. Il semblerait y avoir dans les mots de Blaise une critique latente à quelque chose qu'ils ne peuvent pas critiquer. Pansy ne veut pas particulièrement y penser. Elle ne sait pas ce qu'elle fait ici, ni pourquoi ça marche étonnement, son cœur se calmant lentement et ses membres de réchauffant doucement. Blaise est chaud. Il a toujours eu la peau chaude, elle l'a remarqué depuis longtemps déjà, même s'ils ne se touchent que rarement. De fait, si un bras autour des épaules ça n'est pas grand chose pour certaines personnes, pour eux c'est nouveau. Pour elle, c'est fort. « Did I wake you? » Elle sait déjà que non, parce qu'elle sait qu'elle n'a pas fait de bruit, mais elle demande malgré tout, soucieuse de lui laisser une porte de sortie dans cette situation qui aurait de quoi le mettre très mal à l'aise. Soucieuse aussi de savoir s'il y a quelque chose qui l'empêche de dormir, lui aussi. « No. » répond-il simplement en lui montrant quelque chose qu'elle n'avait pas remarqué, à côté de lui, un livre ouvert contre le matelas, un manuel scolaire sur les Sortilèges. « Studying, studying, studying. » Il fait la moue et Pansy cligne des yeux, hochant lentement la tête, le fantôme d'un sourire sur les lèvres. «  Careful or you'll become a Hufflepuff soon enough… » une blague vaseuse et vieille comme Hogwarts sans aucun doute. Elle soupire presque de contentement à peine une seconde plus tard toutefois, s'abandonnant enfin un peu à la chaleur de la couverture et du bras de Blaise autour d'elle. « You don't mean thaaaaat. » fait-il mine d'être offensé malgré son léger sourire qui le trahit un peu. Il finit par secouer la tête et lui tendre le livre : « Quizz me please? » Elle fait la moue un instant mais acceptant de prendre le volume par la tranche et de lui poser quelques questions, qui rapidement l'énervent et le frustrent tant et si bien qu'il finit par grogner et cacher son visage contre sa propre épaule et les cheveux de Pansy. « This sucks. This sucks so much. what if I don't graduate? You think my mom will kill me? Probably. Would you kill me? » Elle roule des yeux.  «  Don't wallow like that it doesn't suit you. You know I wouldn't let her kill you…that's my own personal right Zabini. » Elle hausse les sourcils l'air très convaincante en le poussant un peu pour l'arracher à sa cachette. C'est un peu étrange d'être si proche de lui, mais comme il n'y a personne pour les y voir, ça va. «  You'll graduate we both know it. You're no Flint. » Sa voix suinte de mépris à l'égard de la Honte de leur maison qui a notoirement du refaire sa septième année comme un imbécile. (Quand Pansy pense que c'est son cousin !) Ce à quoi Blaise répond un avisé : « Fucking Flint... » qui fait bien ricaner sa meilleure amie. Elle fait la moue en reprenant le bouquin, plissant des yeux pour lire les petits caractères et continuer à lui poser des questions à voix basse jusqu'à qu'il en ait de nouveau assez lui arrachant proprement le livres des mains pour le jeter par terre. « Done. » Elle grogne mais ne le gronde pas plus que ça, même quand il resserre son bras autour d'elle. « Sleeping here tonight? » Elle devrait lui dire que non, lui demander de la lâcher et de la laisser partir, lui dire que sa peau est trop chaude et qu'elle peut le sentir même à travers sa chemise de nuit. Mais Pansy ne dit rien de tout ça parce que ce soir elle a froid et elle a besoin de son feu et de son sourire, elle a besoin de son ami. «  Yes. » Elle n' a jamais dormi en dehors de son lit, jamais. Elle n'a jamais pu faire de soirée pyjama à l'extérieur de chez elle, sa mère ne l'ayant jamais autorisé, et elle n'a jamais dormir en dehors de son propre dortoir à Hogwarts. Elle devrait être assez nerveuse à l'idée de dormir ailleurs, mais l'endroit semble lui convenir. «  Okay? » demande-t-elle par simple politesse, sachant que le bras qu'il garde autour d'elle est une réponse suffisante. Il ne fait que grogner. « Want me to wear an undershirt? » Il dort en caleçon chose qu'elle n'avait pas remarqué jusqu'à ce qu'il lui demande si elle souhaite qu'il se rhabille un peu, rosissant légèrement alors qu'elle hoche lentement la tête pour toute réponse. «  It's not- it's not easy. » souffle-t-elle quand il a enfilé un t-shirt et est revenu sous la couette à côté d'elle, repassant son bras autour d'elle. «  Punishing people. » ajoute-t-elle après un instant comme si elle avait cherché en vain un autre moyen de le dire. D'aucuns penseraient que Pansy adorerait ça, le pouvoir, l'autorité sur les autres. Elle a adoré être préfète après tout, adoré également faire partie de la Brigade Inquisitoriale d'Umbridge. Elle était si excitée d'être faite préfète-en-chef aussi (même si elle aurait préféré se voir offrir le badge au détriment de Granger et pouvoir s'en servir contre elle). Mais ça c'est différent. Ça, ce que les Carrow leur demandent de faire, ça ne la rend pas spéciale d'abord, puisqu'ils le demandent de tous les étudiants. Ça fait partie de leur méthode d'enseignement. Et ça la fait se sentir bizarre, comme si quelque chose n'allait pas. C'est une sensation étrange, quelque chose de désagréable qui lui coule le long de la colonne vertébrale. Un froid qui s'infiltre odieusement dans ses os. Ils le méritent, les élèves à qui ils le font. Ils le méritent parce qu'ils sont stupides et belliqueux. Mais quand même. Pansy croyait ne pas aimer le sang, mais elle se rend compte désormais que le pire, ce sont les cris. Blaise est si silencieux pendant un moment qu'elle croirait presque qu'il s'est endormi et qu'elle a révélé son secret, si honteux, pour rien. Pourtant elle sait qu'il est réveillé quand sa main doucement bouge sur ses épaules, la caresse réalise-t-elle avec un instant de retard. « Don't think too much about it Pansy... you can't. There's no way to avoid it. It's not easy but it needs to be done. » Il a raison bien évidemment, Pansy sait ça. Il a raison. Ce qu'ils font, ça doit être fait. C'est comme ça. C'est dans l'ordre des choses. Le bon ordre des choses. Pourtant elle ne peut s'empêcher de se sentir rejetée quand Blaise lui dit ça. « It does. » C'est ainsi que sont les choses désormais et elle est heureuse de la nouvelle tournure des évènements, n'est-ce pas ? Elle doit l'être. Elle ne peut qu'y gagner.  « The Carrows are just. Well, Carrows. Wish they were more diplomatic. » Mais ce n'est pas ce pourquoi ils sont connus. Et ça la manière dont ils punissent les rebelles n'importe que peu pourvu qu'ils les punissent. Pansy a été faible d'admettre quoi que ce soit d'autre qu'un soutient et une approbation absolus pour la nouvelle politique de l'école comme du monde et elle sera bien avisée à l'avenir de ne plus jamais en parler. « I'm sorry, I wish I could tell you we didn't have to do it. » Blaise parvient à la faire hésiter pourtant avec son chuchotement. « But it's us or them, Pansy... » Un plis se creuse entre ses sourcils, malgré elle. Ça semble mal. Ça semble mal ce qu'ils font aux autres mais ça semble mal aussi que Blaise semble s'en désolidariser.  Sauf que Pansy n'a jamais pensé de Blaise qu'il était cruel alors elle n'est pas surprise qu'il n'approuve pas totalement.  Et elle sait ce que ça veut dire. Elle sait au fond d'elle qu'accepter sans question, sans remords, sans un froncement de sourcils même, ce qu'ils doivent faire, serait faire preuve de cruauté. « I choose us. » souffle-t-elle avec fermeté même alors qu'il ne lui a pas posé de question — parce que venant d'une individualiste comme elle, la réponse est évidente. Pourtant elle a l'impression que c'est d'une important cruciale pour elle en cet instant précis, d'affirmer sa position, haut et fort, avec résolution. « I choose us. » Et tout ce qu'elle peut espérer, c'est que ça ne mènera pas à des résultats trop horribles.


« …I just don’t think she’s ready.Don’t be ridiculous Aeko she’s seventeen, she’s an adult -In this country! And on paper maybe, but  in reality…in her heart? She’s still but a child! » Pansy doit se mordre la lèvre pour ne pas s’insurger et ruiner la cachette qu’elle s’est si difficilement déniché. Le moindre souffle de travers, le moindre grincement du parquet et ses parents risquent de la découvrir. Écouter aux portes n'est pas poli, dit-on. Mais parler de quelqu’un hors de sa présence ne l’est pas non plus : surtout si c’est pour l’insulter. Elle-même s’estime tout à fait mature, merci bien. « You underestimate her. » argue son père, ce que Pansy apprécie grandement, hochant vigoureusement la tête comme s’il pouvait la voir. « I know her. » Insiste pourtant Aeko d’une voix si sûre d’elle, que Pansy s’en sent moins insultée, que véritablement blessée que sa mère semble l’estimer si peu. « Well. Be that as it may. She is my child » (she is mine too) « and I decide that she shall marry soon. Of course no one expects her to get married before her NEWTS and I’m no unreasonable man, she may wait a  year after she’s out of school to- Twenty-two. I beg your pardon? Twenty two is the age at which she will marry. My Seer told me so-Charlatan! I hope you didn’t use my Galleons for that.I have enough of my own thank you very much. » Pansy n’a pas besoin de voir sa mère pour savoir que celle-ci a du offrir un de ses magnifique roulement d’yeux dont sa fille a d’ailleurs hérité. Désormais qu’elle comprend le sujet de conversation elle n’est plus tout à fait certaine de savoir dans quel camp elle se trouve. « Anyways, twenty-two it shall be. But that is in five years! In five years the eligible bachelors may not be eligible anymore. » Le ton raisonnable de son père suffirait à convaincre plus faible femme qu’Aeko (ou Pansy). Cette dernière en effet a du mal, malgré l'habitude, à se ranger du côté de son père. De célibataire éligible il n'y en a qu'un qui l'intéresse, sa mère sait duquel il s'agit et elle pense qu'elle a du, comme il est d'usage imagine-t-elle, en faire part à son père, elle ne s'inquiète donc pas du caractère pourtant curieusement général de la conversation. Ça ne veut pas dire néanmoins qu'elle est pressée le moins du monde comme son père semble l'être. Elle doute en effet que Draco devienne inéligible du jour au lendemain — ni qu'il ne soit plus célibataire de si tôt. « And were you not nineteen when we ourselves wed? » Un silence lui répond, difficilement gérable pour Pansy qui n’a aucun moyen de savoir si sa mère ne réagit véritablement pas, ou offre à son père un regard ou une expression qui se passerait de mots. Ce qu'Aeko pense de Perseus ou du fait de s'être mariée si jeune, Pansy ne sait que ce qu'elle a deviné,  ce qui n'est pas grand chose car sa mère a eu le mérite de ne jamais la blâmer de près ou de loin pour l'avoir eu si jeune. « She is your only heir. Do you not want her to wear your name a little longer before she is shipped off somewhere else, before she belongs to another family? Do you not want to be able to pick out an alliance more carefully? A lot can change in five years. » Sa mère a raison, mais si le choix de son père se porte bien sur la personne à laquelle Pansy pense, elle voit mal ce qui pourrait changer la donne en cinq ans. Une famille vraiment respectable le reste. Il n’y a pas de question à se poser. Pour autant, Pansy est prête à se ranger du côté de sa mère si ça veut dire qu’elle ne va pas se retrouver mariée incessamment sous peu. L’idée même de prendre un autre nom d’ici un an lui semble tout à fait inconcevable. Elle est mature, ça n’est pas le problème, mais être une femme — même celle d’un homme qu’elle aime — est un rôle qu’elle n’est pas encore prête à endosser. « Like what pray tell?A war can start and end. Scandals and old secrets can unfold. None of us know. I will not have her marry before she is twenty-two.B-And if you grant me that, I can get you a new taffeta supplier. I know yours is running low. » Pansy hausse les sourcils, Aeko lui a toujours semblé fort détachée de toute l’entreprise Parkinson, soucieuse de la mode et de voir sa fille bien habillée, certes, mais pas le moins du monde intéressée par leur empire du textile. C’est la charge de Perseus. Pourtant ce dernier ne semble pas surpris quand il accepte, Pansy prenant le risque de changer de position pour essayer de voir à l’intérieur de la pièce, alors que ses parents se serrent la main et s’offrent un unique baiser des plus fugaces. Une manière comme une autre pour eux de sceller les décisions communes dans un mariage qui ne peut être qualifié d’amour, mais qui est moins malheureux que d’autres. Pansy réalise en même temps qu'elle croit comprendre l'affaire conclue pour elle par sa mère, qu'il y a beaucoup de choses dans cette maison auxquelles elle n'a pas suffisamment prêté attention, beaucoup d'indices qu'elle a peut-être raté et de décisions qui ne se prennent pas par la personne qu'elle croyait.


« Blaise, let’s go, let’s move, » Pansy tire sur la main de Blaise pour le faire bouger, qu’il la suive, qu’ils retournent sur leurs pas avant que l’on remarque leur presence et qu’ils soient mêlés à l’altercation qui promet d’être violente. « Wait, Pansy… » elle peut voir la curiosité peinte sur son visage, une curiosité qu’elle partage aisément d’ordinaire, mais qu’elle met de côté pour une fois pour voir que la situation est dangereuse pour eux. Alecto Carrow  lui donne raison quand elle les voit et leur hurle de les aider, ou d’aller chercher de l’aide,  plusieurs paires d’yeux se tournant soudain vers le duo d’élèves alors que Pansy sent son sang se glacer dans ses veines. Heureusement, on ne leur accorde pas beaucoup d’attention après ça — ils ne sont que des élèves sans défense : ils n’ont même pas sorti leur baguette ; les adultes qui n’ont rien à faire à Hogwarts (des rebelles, décide-t-elle) n’ont pas l’air de les considérer comme une menace. Ils sont bien plus nombreux que les défenseurs de l’école : juste les deux Carrow et un surveillant. Pansy tire plus fort sur la main Blaise qui résiste encore pourtant : « No, Pansy, wait... » Elle ne l’écoute pas et tire encore pour les attirer vers le couloir, qu’ils s’enfuient tant qu’ils le peuvent encore mais Blaise ne lâche pas l’affaire non plus. « We can't leave them, can we? » Il y a deux camps bien évidents, mais Pansy ne se pose même pas la question de savoir duquel parle Blaise, évidemment. Les Carrows, l’école, le plus grand bien. « That’s not our problem. » fait-elle de but-en-blanc, comme si c’était l’argument le plus évident du monde. C’est la vérité. « Better them than us. » C’est un peu horrible à dire, mais ils ont suivi les ordres des Carrows toute l’année, Blaise s’est même pris une punition une fois, provoquant l’immense inquiétude (et colère) de Pansy et Theodore — Pansy dormant même avec lui cette nuit-là, dans le plus grand secret. Elle n’a pas d’affinité particulière avec eux et ils sont dépassés en nombre. Le choix est vite fait. Elle ne risquera pas sa vie pour eux. « Yes but... » Blaise n’a pas le temps de finir sa phrase que la guerre éclate sérieusement et un maléfice se perd dans leur direction, atterrissant juste au-dessus de leur tête sur le mur qui n’hésite pas à cracher de la pierre cassée sur eux ; Blaise est suffisamment vif pour les tire de là à temps, dégainant même sa baguette. « Run! » crie très simplement Pansy, reprenant la main de son ami pour le forcer cette fois à s’éloigner du combat. Ce n’est pas leur combat, ce ne sont pas leurs gens, leurs amis, leurs proches. Ils ne doivent rien à personne. « Come on. » Elle le sent hésitant encore, mais il la suit cette fois, jetant des regards par-dessus son épaule de temps en temps. Ils dépassent un couloir puis un autre et débouchent sur les Escaliers Qui N’en Font Qu’à Leur Tête. Pansy entend que les autres semblent avoir pris un chemin similaire même s’ils sont encore loin. « Quick, quick, quick, » finalement c’est Blaise qui a pris les devants, plus rapide qu’elle, la traînant pratiquement derrière lui jusqu’à lâcher sa main quand il saute pour atterrir au palier du dessous, ouvrant grand les bras comme pour qu’elle le rejoigne. « Jump, Pansy!, quick! » Elle le regarde comme s’il venait de lui pousser une seconde tête. « Are you crazy?! » Elle n’a pas trop le choix toutefois, à en croire les bruits de combat qui se rapprochent, et avec un cri aiguë elle saute les yeux fermés, atterrissant heureusement dans les bras de Blaise. « Fuck fuck fuckity fuck-  — It’s okay, Pansy, you’re okay... » C’est faux mais elle ne le reprend pas pour une fois, le laisse prend sa main alors qu’il l’attire encore à sa suite dévalant d’autres marches. « Pansy... LOOK OUT! Reducto!! » fait-il en réduisant en poussière une pierre qui allait leur tomber dessus.

C’est horrible on dirait que la château va s’écrouler sur eux, Pansy se demande si d’autres sont allés à la rescousse des Carrows, mais elle n’a pas le cœur à y penser plus que ça. Elle a peur et elle est très confuse par la situation, serrant un peu trop fort les doigts de Blaise et sortant enfin sa baguette elle aussi. Elle sait toutefois qu’il n’y a d’autre solution que de courir et se cacher. Blaise la pousse devant lui, ce qui n’a pas de sens parce qu’il court plus vite qu'elle, mais elle est trop concentrée sur ses propres pas pour poser la moindre question, tout ce qui compte c’est qu’elle coure et qu’il la suive. Un hurlement la fait sursauter malgré tout et s’arrêter un bref instant, juste ce qu’il faut pour que le corps qui tombe à toute vitesse et s’écroule près d’eux ne lui fasse pas perdre l’équilibre. Amycus Carrow a l’air bien mal en point, les escaliers ont bougé et ils flottent dans le vide vers le prochain palier, il s’accroche à la dernière marche qui a visiblement mal supporté son atterrissage et a l’air de bientôt vouloir s’écrouler elle aussi. Il tend le bras comme s’il essayait d’attraper quelque chose, sa jambe, Pansy réalise avec des grands yeux. « Help...! » Figée sur place elle regarde le co-directeur de leur école essayer d’attraper son mollet et elle sait qu’elle devrait se baisser, tendre la main, l’aider à se relever avant que sa prise maladroite ne lui échappe — ses mouvements désespérée pour l’attraper ne semble pas aider la pierre  déterminée à se briser — mais tout ce que Pansy trouve à faire, c’est à se reculer, sans un mot, même alors que dans un hurlement à réveiller les morts, Amycus tombe en chute libre.

Pansy est pale et sous le choc, reculant et rentrant dans un Blaise qui n’a pas beaucoup bougé non plus mais qui la prend dans ses bras un court instant avant que d’une impulsion commune ils se remettent en marche. Plus que jamais, il faut qu’ils s’en aillent. Ils sautent jusqu’au palier suivant quand ils en sont suffisamment proches, mais ne vont pas beaucoup plus loin que tout se met à trembler, l’air, le château, pendant quelques secondes c’est comme si le monde entier avait changé d’axe. « Hurry! » Il la pousse pour qu’elle passe la première porte qu’ils trouvent et après ça ils ne parlent plus, courant courant courant, jusqu’à ce qu’elle ait l’impression d’avoir du sang dans la bouche. Elle trébuche, mais il l’empêche de tomber, Pansy court comme si sa vie en dépendait : c’est le cas, comprend-elle avec beaucoup de difficulté. Elle a fait quelque chose de mal, de très très mal et Blaise l’a vue et peut-être que d’autres aussi. Alecto va la tuer pour sûr et Pansy se surprend à espérer qu’elle meure elle aussi au main des Rebelles qui sont venus faire Merlin sait quoi dans leur école. Elle a honte de cette pensée mais elle ne la rétracte pas, même quand d’autres hurlements se font entendre et qu’elle croit que quelqu’un d’autre a du perdre la vie. Finalement, ils débouchent sur la cour intérieur, où d’autres étudiants sont réunis et discutent avec un des airs anxieux. « P-Pansy? You okay? » Non. Elle n’arrive pas à reprendre son souffle et son cœur bat trop vite et sa poitrine lui fait mal pour d’autres raisons aussi. Elle ne va pas bien du tout. Elle a tué quelqu’un, un peu. Sans réfléchir, elle presse son visage contre le torse le tors de Blaise pour une seconde ou deux, comme pour voler une étreinte dont ils ont si peu l’habitude. Elle s’écarte assez vite pour le regarder dans les yeux avec beaucoup de sérieux : « It didn't happen.  — It’s fine Pansy, » lui répond-il. Rien ne va pourtant et ils risquent d’avoir d’énormes problèmes. Enfin, surtout elle. Blaise n’a rien fait du tout. Elle non plus bien sûr, techniquement, elle n’a rien fait mais… elle a activement décidé de ne rien faire, de se reculer même au lieu d’aider. On pourrait la tuer pour ça. Mais elle sait ce que Blaise veut dire, ce pourquoi il lui a répondu ça : il ne la vendra pas. Ce qu’il s’est passé, ça restera entre eux. Elle ne l’a pas demandé de manière explicite, parce que dans le fond elle sait déjà qu’il ne dira rien à personne. Elle lui fait confiance plus qu’à quiconque d’autre. « Let’s go down to the gardens and put some distance between us and the castle. » Elle hoche la tête et il l’aide à se déplacer, sa cheville lui fait mal, elle pense qu’elle a du se la fouler même si elle ne se plaint pas, pour une fois. Les étudiants qu’ils croisent ont l’air aussi choqués qu’eux ce qui les aide à se fondre dans la masse. Des professeurs les rejoignent assez vite pour demander à tout le monde de garder son calme. « It’s okay, » non, ça ne l’est pas. « What do you think happened? » demande-t-elle quand ils sont à l’abris des oreilles indiscrètes. « Nothing. Nothing happened, Pansy, I didn’t see anything, » ce n’était pas ce qu’elle lui demandait et elle lui offre un regard très confus alors que lui-même est en pleine contemplation du château d’où s’échappe un peu de fumée. « Okay? Nothing happened... » Elle hoche lentement la tête. Right, nothing happened, rien du tout, ils n’étaient pas là, ils n’ont rien vu, ils étaient dans une aile totalement différente du château et ont fini par sortir comme d’autres étudiants curieux, c’est tout. « Right. Yes, nothing- » Ils sont tous seuls pourtant maintenant et Pansy sait que Blaise a tout vu, Blaise sait tout et peut-être qu’il ne dira rien à personne, mais elle sait qu’il ne va pas juste oublier et elle se demande ce qu’il pense de ce qu’il a vu. « Blaise I didn't- I didn't mean- » Pansy Parkinson ne bégaie pas. Elle n’a également que rarement des difficultés à s’exprimer. Mais pour une fois elle ne sait véritablement pas quoi dire. Blaise tourne vite la tête vers elle. « You did good, » chuchote-t-il avec ferveur et Pansy le regarde avec plus encore d’incompréhension. Comme peut-il dire ça ? Elle a contribué à tuer quelqu’un. Certes, elle n’a aucune affection pour Amycus et Alecto — est-ce pour ça qu’elle a agi ainsi ? Pour ça qu’elle ne peut vraiment dire qu’elle ressente du regret en cet instant précis ? « We survived, Pansy, that’s all that matters. The rest is all good. Okay? How’s your leg?I’m fine. » grommelle-t-elle. Pas vraiment, pas du tout, mais son état physique est, pour une fois, le cadet de ses soucis. « Oh thanks Merlin- Nott! » Theodore court vers eux, apparu de nul part, il a l’air inquiet et stressé. « Pansy are you okay? Pansy? » Elle ne comprendra jamais comment il a su qu’elle n’allait pas bien. Pansy a-t-il dit immédiatement, pas Blaise. « I'm fine, we- we just had to rush out and I sprained my ankle up a bit, it'll be alright though. Are you okay Theo? » Il doit revenir du cours de métamorphose qu’elle et Blaise ont raté. « I’m okay. Have you seen Draco? » Ils lui répondent que non (Pansy est trop perturbée pour même s'inquiéter pour lui) et Theodore vérifie que Blaise va bien, lui donnant finalement un très peu théodoresque coup de point dans l’épaule quand il semble satisfait de son état. Les professeurs leur demandent de s’approcher et Blaise offre à Pansy un regard absolument indéchiffrable. « Hmm... » sans prévenir, il la prend dans ses bras, la portant jusque là où tous les élèves se réunissent, près du château. « Don’t get used to it. » Elle n’en avait aucunement l’intention, très étonnée par son geste, il n’a jamais fait ça avant et elle se doute bien qu’il ne le refera pas d’aussi tôt. « What are you doing? » demande-t-elle même très stupidement, avant de se reprendre et de faire reprendre à ces traits leur neutralité habituelle alors qu’ils se rapprochent des enseignants. « Thanks, » souffle-t-elle tout doucement. « No problem. »

On les compte et on les rassure : le Ministère envoie des gens qui s’assurent que l’école est débarrassée de toute menace, et ils peuvent tous retourner à l’intérieur. Blaise la porte jusque dans le château sans même sourciller et malgré les protestations de Pansy la mène jusqu’à l’infirmerie. Elle a peur qu’en passant à l’infirmerie — et en y restant sur demande de Madame Pomfrey — elle ne se fasse remarquer, pour autant elle doit s’avouer un peu soulagée quand elle voit que l’infirmière veut aussi qu’il reste lui aussi. Elle n’a pas envie qu’il s’attire des ennuis, mais elle n’aurait pas supporté de passer la nuit seule. Finalement, après une visite expresse de la nouvellement nommée unique directrice de Hogwarts qui n’a pas même l’air de se souvenir de les avoir vu un peu plus tôt, elle laisse Blaise la rejoindre dans son lit. « What happened today… » lui chuchote-t-il au visage alors qu’ils devraient dormir. « I won’t tell anyone. I swear. I know, » et elle trouve énormément de force dans l’idée que ce soit vrai ; elle le sait, elle le croit. « Thanks Blaise. » Pour ça et pour ne pas lui avoir posé de questions à ce sujet. « Do you think it's bad? » Elle se sent obligée de demander, de savoir, d’insister. Est-ce qu’il la juge ? Est-ce qu’il la hait ? « I guess but... » Pansy a toujours apprécié l'honnêteté de Blaise avec elle, mais elle aurait peut-être préféré cette fois-ci qu'il mente un peu. Non que ça aurait su satisfaire sa conscience. « I choose us. » Il ne la hait pas alors. Blaise bouge un peu sur le matelas jusqu'à ce que son nez touche le sien, tout doucement, un geste d'une intimité telle qu'ils ne l'ont jamais connue ensemble, et même avec quiconque d'autre dans le cas de Pansy. « Us. That’s what matters. We’re in the clear... » Doucement, elle hoche la tête, accepte d'être rassurée sur ce point au moins : ils sont sains et saufs et leur secret n'appartient plus qu'à eux. Il a raison, il n'y a que ça qui compte.

1998 - 2005
Les rêves et désirs de Pansy se sont écroulés tous un peu au même moment ; la vie a cessé d’être ce qu’elle attendait d’elle, dès sa sortie de Hogwarts. D’abord, Blaise est parti, juste comme ça, il a pris un portoloin pour l’Afrique et a disparu pendant des semaines, n’envoyant que quelques lettres après qu’ils aient pris un verre ensemble la veille de son départ. Theodore savait déjà ce qu’il voulait faire de sa vie, comme s’il était né avec sa future profession en tête, et Millicent aussi, avec sa voix portante et sa passion pour le Quidditch. Pansy, ce fut autre chose. Son père n’attendait rien de plus d’elle qu’avant so entrée à l’école, sa mère ne souhaitait lui mettre aucune pression, la laisser choisir sa voie. Elle a essayé, huit mois à peu près, de déposer ses photos ici et là, de porter ses plus beaux atours dans des endroits stratégiques, mais rien à faire : personne ne voulait d’elle comme égérie. You don't make the cut sorry darling, pas faute d'être une Parkinson, pas faute donc d'être voulue par les stylistes malgré tout, l'échec n'en étant que plus cuisant  — même le népotisme ne suffisait. Entre temps Blaise est revenu, emménageant avec Theodore et rendant Pansy incroyablement jalouse de leur liberté et (même si elle ne l’avoua jamais) de leur proximité. Même habiter avec Millicent était impossible ; une fille bien comme il faut ne quitte pas la maison familiale avant son mariage. Elle n’a même pas essayé d’insister, craignant peut-être que cela ne remette une certaine discussion sur le tapis. À ce niveau-là Pansy était encore sereine un moment ; elle avait de plus en plus la distincte impression de n’être pour Draco qu’une Theodore avec des seins (et encore une paire assez peu remarquable) mais elle ne pouvait oublier le Yule Ball, le fait qu’il l’avait choisi elle et que, de toute façon, elle n’a l’avait jamais vu avec aucune autre fille. Alors elle ne se formalisa pas le moins du monde, le jours où Aeko lui annonça tout à fait naturellement : « You will marry your best friend. » Il est souvent difficile, avec Aeko, de déterminer ce qui est prophétique — venant de sa voyante préférée ou bien de sa propre intuition à toute épreuve — de ce qui n'est que paroles sages induites par un verre de trop d'hydromel. Pansy n'avait rien dit ce jour là, pas inquiète ; Draco est son meilleur ami.

Il l'était du moins, jusqu'à ce qu'on lui interdise tout contact avec lui, le même jour d'ailleurs qu'avec Millicent, quand les résultats de recherches très importantes furent enfin publiées. Impurs. Tous les deux. Cette semaine là, pour la toute première fois depuis leur inauguration, Pansy s'est rendue à une Battue. Elle a failli en vomir en public (et elle l'a fait, en privé). Son père ne perdit pas un instant à lui chercher un prétendant, sa mère paru à peine surprise, personne ne respecta vraiment le deuil de Pansy. Elle se plongea dans son travail, ses articles ayant enfin décollés, attirant beaucoup d'attention, et dans son récent projet aussi, destiné à ce que plus jamais (ou en tous cas le moins possible) elle ne se retrouve ainsi prise de court. Plus de surprise, plus de secret, elle se fabriquerait une arme de choix pour espionner. Elle eu le temps de reparler à Millicent, d'accepter la proposition de fiançailles de Blaise — persuadée que de toute façon elle ne retomberait jamais amoureuse et qu'il valait mieux épouser son meilleur ami — d'emménager avec lui et Theodore aussi, avant qu'elle ne parvienne à son but et ne réalise sa première transformation en animagus. Elle aurait presque pu en oublier la cruauté du Destin si la forme de sa transfiguration n'avait été un douloureux rappel du surnom qu'elle a traîné toute sa vie, mais surtout à Hogwarts: un carlin pour pugface.

31/01/2006
Le bureau est très calme, trop calme. D’ordinaire, Pansy aime bien activer son gramophone sur un dernier disque de son groupe préféré ou allumer la radio sorcière pour écouter ce qu’il y a de neuf. Elle aime travailler, non pas dans le bruit — elle ne supporte pas les jacasseries de ses collègues — mais accompagnée de mélodies bien travaillées. Ça l’inspire pour écrire ses crasses sur les designers qu’elle aime le moins et sur les mannequins qu’elle jalouse le plus. Elle ne fait pas que ça bien entendu, elle écrit parfois des articles plus techniques et souvent prédit ce qui se fera la saison suivante avec beaucoup de brio. Elle est fière d’elle et elle a de quoi l’être, elle pense, quand bien même sont-ils nombreux à trouver son métier stupide et franchement inutile. Pansy pensent simplement qu’ils n’ont pas compris le sens de ce qu’elle fait. Fashion is the most powerful art there is. It’s movement, design, and architecture all in one. It shows the world who we are, and who we’d like to be. l'a-t-elle écrit dans une de ses meilleures tribunes, non pas pour Witch Weekly d'ailleurs, mais pour le fameux Daily Prophet dont elle se targue désormais d'être une chroniqueuse presque régulière.

Aujourd’hui Pansy n’a pas mis de musique parce que tout l’agace, même ses airs favoris. Elle a fait fuir sa secrétaire par sa mauvaise humeur matinale quand celle-ci a osé mettre trois sucres au lieu de deux dans son thé et elle n’arrive tout bonnement à rien écrire. Ce n’est pas courant, Pansy a sa routine bien installée — outre les tentatives de son incapable de secrétaire pour tout  gâcher — et son emploi du temps de la semaine est toujours respecté à la lettre. Le matin, elle écrit, l’après-midi elle va faire les magasins, puis elle corrige ce qu’elle a écrit le matin. Mais ce matin, elle ne veut pas écrire. La veille, elle est même arrivée en retard au travail, occasion rarissime. Mais la situation le justifie parfaitement. La chose la plus insensée et inexplicable est arrivée : Theodore a disparu.
Il a disparu à la Theodore, c’est à dire de manière tout à fait improbable, mais très propre. Il n’a pas claqué la porte de l’appartement parce qu’il trouvait que Pansy et Blaise gloussaient trop en radotant la nuit. Il n’a pas juste oublié de rentrer à la maison après une trop grosse cuite. Theodore était là un jour et le lendemain, il était parti et le surlendemain, ses affaires n’étaient plus là non plus.
Et même si Theodore l’agace depuis qu’elle est gamine et même s’ils ont des habitudes presque tout à fait opposées qui font d’eux de piètres colocataires, Pansy est inquiète, blessée, énervée. Surtout, elle ne comprend pas.
Elle pousse un soupire, et repousse son carnet et sa plume dorée pour attraper la pile de courrier déposée un peu plus tôt sur son bureau par Betsy. Du courrier de fan principalement, qu’elle lit rarement — parce qu’elle aime l’idée de pouvoir dire qu’elle en reçoit trop pour tout ouvrir, mais aussi parce qu’elle a eu le malheur d’ouvrir des lettres de haine une ou deux fois — qu’elle trie distraitement jusqu’à ce que ses yeux ne s’arrêtent sur une écriture fine et travaillée qu’elle reconnaîtrait entre mille. To Pansy Parkinson. Ça semble un peu fou, mais tout dans cette histoire est inexplicable, le fait que Theodore lui envoie une lettre au travail n’étant pas le pire de tout ce qui ait pu arriver ces derniers jours. Elle ouvre la lettre en déchirant l’enveloppe sans ménagement.

Dear Pansy,

I have left the House as you will have surely noticed. I apologise for any distress that causes you, but I had to leave. I also have to write to you because I feel you must know the reason I left — not because I want to absolve my part of the blame for the the anger my leaving may cause you, but because it is of crucial importance to your personal happiness and future. I have discovered, through means you will guess, that Blaise Zabini has unlawful feelings for me. As his future wife it seemed to me the right thing to have you know of your husband deficiency.

Yours truly,

Theodore Nott.

Les yeux de Pansy brillent un peu alors que ses poings réduisent la lettre en une boule méconnaissable. Elle devrait la détruire, laisser les flammes de la cheminée de son bureau la réduire en cendres, mais dans les jours qui viennent, Pansy la relira cette infâme lettre, traîtrise de Theo envers Blaise et extrême loyauté envers elle. Traîtrise de Blaise, aussi, surtout. Elle croyait qu’ils se disaient tout. Elle croyait qu’ils pouvaient se faire confiance; que de tous les hommes de la terre, si aucun ne la mérite, Blaise au moins saurait être l’allié dont elle avait besoin.

Tiaras will be all the rage this coming season my dears. Pair it with all your ball gowns, whether you have a prince or a pauper or no one by your side. A woman, and a woman alone can be a Queen, and none of us needs to share the throne with a man. You define your title, and nobody else can take it from you; wear the tiara, and rock it. It's your time to shine. Fuck a man.
Ce brouillon, incroyablement mauvais, finit dans l’âtre, mais l’idée elle, reste ancrée dans l’esprit de Pansy alors qu'elle rentre à l'appartement dans lequel Theodore a laissé un vide. Elle s’en est sortie. Sans Draco, sans Millie, sans Papa, sans Maman déménageant malgré les conventions, elle s’en est sortie toute sa vie, et elle s’en sortira tout aussi bien, sans Theo…sans Blaise (?) S’il le faut.


Dernière édition par Pansy P. Zabini le Sam 24 Aoû - 5:26, édité 38 fois
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Âge : vingt-sept ans (28/08) mais morte depuis le 15/07/07 donc techniquement vingt-six...?
Occupation : mopey ghost.
Allégeance : à Morgana.
Particularité : revenante + maudite (ancienne outre-tymbiste).
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MessageSujet: Re: pansy + little bird   pansy + little bird EmptyMar 19 Mar - 20:55
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MessageSujet: Re: pansy + little bird   pansy + little bird EmptyMar 19 Mar - 21:55
LA PLUS BELLE DES COUSINES pansy + little bird 123712488

merci de m'avoir rendu envisageable

t'es la meilleure bb pansy + little bird 1144129201 pansy + little bird 1150482778
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MessageSujet: Re: pansy + little bird   pansy + little bird EmptyJeu 21 Mar - 14:46
:suspect: :suspect:
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Âge : vingt-sept ans (28/08) mais morte depuis le 15/07/07 donc techniquement vingt-six...?
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MessageSujet: Re: pansy + little bird   pansy + little bird EmptyDim 24 Mar - 17:52
félicitations
tu es le roi de la validation
ET VOILÀ. pansy + little bird 1172237334 Le plus dur est fait et n'est plus à refaire, tu es désormais officiellement un membre de Smoke and Mirrors en bonne et due forme, félicitations! WIFE OF MOI. I love you Pansy mon amour, ma future femme, ma meilleure amie, mon petit carlin, ma bitch, ma belle, ma princesse, mon tout.  pansy + little bird 422440023 TU SAIS COMBIEN J'AIME CETTE FICHE ET PANSY ET J'AI TROP HÂTE DE RP, FÉLICITATIONS POUR CETTE PREMIÈRE VALIDATION PARFAITE DE L'AMOUR  pansy + little bird 2074697252 Ton personnage peut désormais faire ses premiers pas dans la partie rp du forum, mais avant toute chose, n'oublie pas de visiter ces quelques sujets:
    (◮) Les fiche de liens pour se faire des amis, des ennemis, retrouver une famille depuis longtemps perdue et apprendre à connaître ses voisins.
    (◮) Les scénarios si tu as une idée de lien ou de personnage particulier en tête, pour inciter les invités à nous rejoindre.
    (◮) Le Daily Prophet pour se tenir au courant de ce qui se passe dans le monde sorcier et qui influera sur les divers events et intrigues du forum.
    (◮) Et enfin le flood bien évidemment, pour apprendre à se connaître les uns les autres dans le respect et l'amour le plus total.

Si jamais tu as le moindre doute sur quoique ce soit, n'hésite pas à venir voir un membre du staff, nous ne mordons pas du tout et nous sommes là pour que tout le monde ait une bonne expérience sur le forum. pansy + little bird 1150482778

Enfin, BON JEU sur le forum, que tes RPs soient plein de feels, de rires et de larmes, que tes personnages souffrent mille morts avant de connaître le bonheur et longue vie au Lord. pansy + little bird 2074697252 pansy + little bird 1172237334
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MessageSujet: Re: pansy + little bird   pansy + little bird EmptyDim 24 Mar - 20:30
@Blaise Zabini merciiiii bb hâte de faire des bébés noirs aux yeux bridés pansy + little bird 736882016 pansy + little bird 736882016 pansy + little bird 1323145405

@Benjamin Rosier dépêche toi de faire ta fiche qu'on puisse rp pansy + little bird 1144129201 (et que pansy relooke ben) jtm

@Jae-Hwa Rosier ma tata la plus classe pansy + little bird 1323145405
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