BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

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 fuck that noise (elliott)

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MessageSujet: fuck that noise (elliott)    fuck that noise (elliott)  EmptyLun 22 Juin - 8:24
Are you the definition of insanity?
dagobah, 2007, @elliott walsh

Les cheveux relevés en une queue de cheval haute, des boucles qui s’échappent, éparses, rien d’esthétique quand on vit en fugitif, tout est pratique, éviter d’avoir une cascade qui chatouille le visage et capable de distraire son attention, elle avait presque oublié ce que c’était de prendre soin d’elle, réellement. La vie bouleversée par la guerre, on ne se bats pas en étant coquette, et Amaya ne s’était jamais vraiment attaché à tout cela. Elle quitte le bord du lit dans lequel elle traînait en feuilletant des notes écrites à la va-vite, des idées un peu bancales qu’elle devait mettre en forme et imaginer autrement pour les voir réalisable. Elle était bien peu satisfaite de son absence de stratégie ces derniers temps. Il était vrai qu’Amaya restait plus talentueuse pour être une tête brûlée qu’une sage érudit. N’est pas Serdaigle qui veut, et elle était dignement une Gryffondor, même encore aujourd’hui. Des rêves qui n’en finissent plus, l’appel de l’eau, souvent, au milieu de néréides qu’elle ne connait pas, depuis le matin, elle est coincée dans des mirages aux saveurs salées qui chatouillent ses papilles : l’envie qui dévore, elle hésite presque à devenir loutre pour s’échapper quelques temps de l’effervescence de la tente. Mais Amaya doit se rendre à l’évidence : ces envies d’ailleurs, elle ne les possèdent que lorsqu’elle est tracassée par quelque chose, et elle ne peut plus se mentir à elle même, ce n’est pas seulement Anthony qui l’inquiète, de le voir distant et absent parfois, rongé par des colères et des désillusions difficilement contrôlable, non, elle a ses propres inquiétudes qui s’entremêlent à son côté protectrice. Elle passe des projets avec les Avengers à un prénom tout particulier, Elliott.

Soupir intérieur, elle se sent incapable d’affronter ses propres pensées maintenant, et fond sur son échappatoir premier, elle irait au lac, laisserait la loutre s’amuser un peu, parce que ses divagations animales sont souvent plus simples et plus tendres que la vie et sa violence, même au camp. Elle saute presque de son lit, Norah qui la regarde d’un petit sourire interrogatif, et Amaya qui la rassure, ce n’est qu’une promenade rapide, elle reviendra vite. Sans d’autres artifices que sa baguette dans son jean, elle serre ses lacets et quitte la tente, sans regarder qui se trouvait présent. Elle réfléchit quelques minutes à faire un détour sur le retour pour tenter d’acheter de quoi se nourrir, des plans de recettes qui se dessinent, certains qu’elle élimine derechef par sécurité, elle sait déjà que les alliances de saveur ne sont appréciées par personne d’autre qu’Elliott, qui fait d’ailleurs probablement semblant. La marche n’apaise pas les inquiétudes naissantes, ni même le besoin de comprendre sa distance, tant de choses la rapporte toujours à lui. C’était comme si elle cherchait à regarder quelque part, n’importe où, et que même le plus simple objet arriverait à lui rappeler le garçon. Elle frappe une pierre du pied, agacée, mais se blesse un peu au passage. Elle lève les yeux au ciel, toujours aussi peu adroite, des doigts de pied n’ont pas apprécié l’élan de colère mal placé avec ses chaussures en toile. Elle serait presque prête à bouder au milieu de la forêt, l’humeur soudainement massacrante. Pourtant, elle poursuit sa route, avec pour seul compagnie les craquements réguliers des branches de bois sous ses pieds.

Au loin, une silhouette la force à se cacher derrière un arbre pour s’assurer de sa couverture. Mais elle distingue bien vite que ce n’est nul autre qu’Elliott. Elle le maudit intérieurement pour réussir même pendant sa balade d’oubli, à se matérialiser ainsi. Elle accélère le pas, et le retrouve en quelques enjambées. Elle n’avait pas vu qu’il était parti, lui aussi. “What are you doing here?” Sa voix se fait plus accusatrice qu’elle n’aimerait, elle se mord la lèvre en prenant conscience qu’elle n’avait pas été très agréable contre lui, qui n’avait rien demandé. “Oh, I’m sorry Elliott, it’s not your fault.” Enfin si, c’était sa faute. C’était sa faute, parce qu’il la regardait moins. La complimentait moins. Ne se précipitait plus quand elle demandait de l’aide. Il lui faisait ressentir de manque de quelque chose d’acquis, sans ses oeillades et ses jolis mots, elle se remettait en question, mais surtout, elle avait tant de mal à penser à autre chose que lui. “May I join you?” Maintenant qu’elle l’avait croisé, autant rester à ses côtés, finalement, s’il l’accepte.
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MessageSujet: Re: fuck that noise (elliott)    fuck that noise (elliott)  EmptyJeu 16 Juil - 17:30
Are you the definition of insanity?
dagobah, 2007, @amaya walker

Les fleurs de printemps commençaient à peine à sortir de leur torpeur, l'air était encore bien frais et la forêt environnante avait cette odeur de renouveau qui lui rappelait les années passées en Irlande chez ses parents. Avant qu'ils n'aillent à Hogwarts, Elliott et Rafaela, comme beaucoup d'autres enfants de sorciers, n'étaient pas allés à l'école. Ils avaient tout appris chez eux, auprès de leur mère souvent, de leur père parfois. Du moins, celui qu'ils croyaient être leur père. Elliott avait appris la vérité bientôt six mois auparavant, et pourtant il n'en avait pas vraiment parlé à qui que ce soit, ni même à lui-même. Rencontrer Warren Avery n'avait pas été traumatique et Elliott n'était pas dans l'optique d'oublier son existence, mais il ne savait pas non plus trop quoi faire de cette information. Alors en attendant de trouver réponse à ses questionnements, il se concentrait sur ce qui était concret, les choses qui étaient déjà claires à ses yeux. Pourtant parfois ces choses n'étaient pas présentes, ou il ne pouvait rien y faire. Et lors de ces moments-là, il tournait en rond et essayait de trouver de quoi s'occuper afin d'éviter de trop réfléchir.
Quand encore il n'y avait rien pour occuper son esprit de façon satisfaisante, il lui arrivait de s'enfuir, pendant un moment.

C'était ce qu'il avait l'intention de faire ce jour-là, après avoir passé une partie de la journée affairé à diverses tâches. Il avait été arrêté par Sam sur son passage, qui lui avait demandé où il allait de façon si pressée. "I … uh …. I'm gonna take a walk, pick up some berries or something", il avait lâché rapidement sous son regard semi-interrogateur. Il n'avait cependant rien dit de plus et Elliott était sorti. L'air frais l'avait accueilli à bras ouverts et lui avait redonné quelques forces. Il s'était ensuite dirigé dans les bois, vers le sentier qu'ils connaissaient tous plutôt bien et qu'ils avaient protégé de barrières magiques. Il avait vogué sans but, se laissant porter par le souffle du vent et observant les alentours. Les fleurs de printemps qui sortaient du sol encore rude d'avoir été pris au piège de la glace pendant les mois d'hiver les plus froids et les petits animaux qui sortaient eux aussi enfin de leur sommeil.

Il ne s'était pas attendu à être hélé, et encore moins par cette voix agacée qu'il reconnaitrait entre mille. Amaya était aussi une de ces choses qu'il évitait quelque peu dernièrement. Les choses étaient devenues un peu étranges, un peu tendues. Elliott ne savait pas trop ce qu'il s'était passé et n'avait pas tellement envie d'y penser. Amaya avait fait partie intégrante de sa vie depuis des années. Il avait passé, littéralement, la moitié de son temps sur Terre à l'aimer et il savait pertinemment que ce genre de sentiments n'étaient pas faits pour disparaitre. Il avait appris à les camoufler avec le temps, et ce qui avait été un feu indomptable des années durant n'était à présent qu'une flamme réconfortante, qui faisait partie de ce qu'il était, comme une pièce du puzzle de son existence. Mais récemment l'air avait changé entre eux, la tension n'était plus celle qu'elle était et Elliott ne savait pas si c'était un bon ou un mauvais présage.

Avant qu'il ne puisse lui répondre, Amaya s'était excusée, et l'agacement que lui-même avait ressenti en réponse à ses mots s'était instantanément appaisé. “May I join you?”, elle avait fini par demander, comme si Elliott lui refuserait un jour ce genre de choses. "Of course," il finit par dire simplement, "I was just walking around. I needed to clear my head, or whatever." Ça n'était pas faux, il se remit en marche. "What about you? What lead you out here in the wild? I mean other than the hope to find me on the way, of course!" Il lâcha la boutade avec un de ces sourires que seule Amaya pouvait recevoir. Un de ces sourires qui lui faisait réaliser que, vraiment, il n'y aurait jamais personne d'autre.  
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MessageSujet: Re: fuck that noise (elliott)    fuck that noise (elliott)  EmptyVen 17 Juil - 11:39
Are you the definition of insanity?
dagobah, 2007, @elliott walsh

Ce qu’elle pouvait être maladroite, aussi bien avec ses mots qu’avec son corps. La brise du mois de mars souffle à travers ses cheveux et franchi la barrière de ses vêtements. Il n’y avait qu’elle pour décider d’aller nager sous un temps pareil. Mais le froid ne la touchait pas de la même façon. Dans le cas où son corps serait tout de même bousculé par la morsure du temps peu clément, elle restait une sorcière, et les sorts pour la réchauffer ne manquaient pas. La gêne qui s’impose malgré elle au creux de l’estomac de la jeune femme, mais heureusement, Elliott ne lui en tient pas rigueur. Elle ne mérite vraiment pas ce garçon, il est bien trop doux pour son caractère enflammé parfois. Pourtant, elle ne peut s’empêcher qu’il sait souvent être le parfait équilibre à ses idées volcaniques.

Lorsqu’il parlait de se changer les idées, une pincée d’inquiétude frappa Amaya. Elle du se retenir d’un geste trop tactile envers lui, mais qui aurait prouvé qu’elle se faisait du soucis pour lui, toujours. Leurs vies n’étaient pas évidente tous les jours, mais Elliott la rendait moins complexe par ses sourires, son humour et sa tendresse. La brune ne lui avait probablement jamais dit. Encore un regret, peut être qu’un jour, le sang de Gryffondor qui coulait dans ses veines ressortiraient. Mais pour l’instant, elle se contente de tourner autour du pot. A force de se préoccuper de son comportement envers elle, et l’absence d’attention, elle n’avait pas assez réfléchi à comment Elliott se sentait. D’un réflexe, elle se blâme et se mord la lèvre. Quelle idiote, et quelle piètre amie. “Something wrong?” Elle poursuit sa route à ses côtés, trébuchant plus souvent qu’accoutumé parce qu’elle réfléchit plus qu’elle ne fait attention aux racines sur le sol. “If you need to talk about it, you know I’m here, right?” Et elle se fige lorsqu’il dit “I wasn’t looking for you, I was… Oh. You’re kidding. Fair enough haha.” Elle avait paniqué si vite à l'idée qu'il s'imagine que... Oh, Amaya devait vraiment travailler sur ses sentiments, parce que tout devenait vraiment trop obvious de son côté...

Elle le rejoint dans son sourire, et manque de tomber à cause d’une racine d’arbre. Encore. “Fuck.” Elle s’est rattrapé à son bras, rougit comme une gamine, et repose la distance entre eux. Nécessaire pour qu’elle reste cohérente et qu’elle ne tombe pas dans un fossé parce que ces deux jambes sont incapable de fonctionner correctement. “Sorry. You know me.” Ils continuent à marcher, alors qu’elle met du temps à lui répondre. Parce que, pile quand elle cherchait à le fuir, elle tombait sur lui. Si elle croyait en la divination, elle y aurait vu un signe. Ce n’était que du hasard. Un hasard agaçant, et qui se foutait bien d’elle. “I need to keep practicing with my otter… She’s quite difficult these times. Maybe it’s the call of the water?” Amaya avait du mal à se transformer, et quand elle y arrivait, elle avait du mal à retourner dans sa forme initiale. Son père lui rappelerait de vider son esprit, mais c’était justement ce qu’elle cherchait en se transformant. Alors, elle veut retrouver l’eau et se voir sous ses autres formes, au naturel, pour chasser ses pensées. Elle ne sait pas vraiment comment faisaient les autres pour ne pas s’échapper et devenir fou quand ils avaient besoin d’espace et de temps loin de l’agitation du camp. Elle avait toujours cette solution, dont elle se saisissait bien volontiers.

Any plans for your little walk, or do you want to come with me near the lake?” L’invitation est lancée, de toutes les façons, maintenant qu’elle l’avait croisé et qu’elle savait que quelque chose le travaillait, son échappé perdait en sens. Alors, autant le laisser l’accompagner et passer du temps ensemble. Ils étaient si rarement isolés, et Amaya ne pouvait pas dire que cela ne lui faisait pas un peu plaisir, même si sa curiosité la poussait à tenter de savoir ce qui le tracassait. “No need to swim, don’t worry.” Sourire complice qu’elle veut rassurant, plus l’idée de l’avoir auprès d’elle s’impose, plus elle est agréable.
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MessageSujet: Re: fuck that noise (elliott)    fuck that noise (elliott)  EmptyMar 28 Juil - 20:59
Are you the definition of insanity?
dagobah, 2007, @amaya walker

“Something wrong?”"nothing important, don't worry" Elliott répondit presque comme un automatisme. Il s'en voulait, d'une certaine manière. Les derniers mois avaient été compliqués, et Elliott n'avait pas pu vraiment en parler. Il n'avait pas réellement de quoi se plaindre, après tout, et surtout pas auprès d'Amaya. Ça aurait été malvenu, d'aller pleurer dans ses bras parce qu'il s'était découvert un deuxième père alors qu'elle avait perdu le sien. Alors il n'avait rien dit, il en avait touché un mot à Tony, mais il n'en avait pas parlé aux autres, même pas à Hugo. Et plus les mois passaient, plus le poids de cette information, en plus de tout le reste, se faisait lourd.

Ils avaient bien avancés, et Elliott avait suivi Amaya, répétant ainsi le schéma de sa vie, toujours à séjourner en retrait, derrière elle, à observer de loin. Maintenant ils pouvaient marcher côte à côte, et ça semblait presque normal, on aurait pu croire qu'ils n'étaient que deux jeunes personnes qui profitaient de la nature environnante. Il n'avait pas eu le temps d'être surpris lorsqu'elle avait failli tomber, les réflexes bien trop ancrés en lui. Ils étaient tous toujours hypervigilants, l'expérience des années de fuite les avait rendus anxieux, mais ça avait toujours été plus intense avec Amaya, sans doute parce qu'Elliott avait passé tant de temps concentré sur son existence et son bien être à elle, et que son cerveau n'avait jamais cessé de fonctionner ainsi. Ses mains avaient naturellement cherché à amortir sa chute, et l'air s'était tendu autour d'eux, le temps d'une seconde, avant qu'Amaya ne s'éloigne et ne reprenne son chemin.

Il acquiesça distraitement à ses paroles. Il ne pouvait pas comprendre, il n'était pas un animagus, n'aurait jamais pu l'être. Il était tout l'opposé d'elle, il n'avait rien de spécial, rien de particulier, il était tristement banal. "Any plans for your little walk, or do you want to come with me near the lake?" Non, rien de prévu, si ce n'était marcher sans but jusqu'à ce qu'il se sente de rentrer. Amaya avait été un paramètre inattendu, imprévu. L'idée de passer ce temps avec elle était séduisante, les moments à deux étaient précieux, à Dagobah, pour tous. Les moments avec Amaya l'étaient d'autant plus, pour lui. Pourtant il avait toujours cette crainte, au fond de lui, d'en faire trop, de s'imposer, surtout ces derniers temps où les choses étaient bien différentes de ce qu'elles avaient pu être. Amaya avait dû sentir son hésitation, "No need to swim, don’t worry.", elle avait dit, avec son sourire habituel, celui qui faisait qu'Elliott n'avait pas pu lui dire non pendant de nombreuses années, et qu'il n'était toujours pas très doué en la matière.
"Yeah I think the water's probably a bit chilly for those of us who are not used to it", il avait répondu en souriant, chilly, ou plutôt glaciale, aux vues des températures qu'ils avaient dû subir tout l'hiver. "But yeah, that would be nice," ils marchaient toujours et le lac commençait à se laisser apercevoir derrière l'épaisseur des arbres qui les entouraient. Ils n'étaient plus très loin et seules quelques minutes furent nécessaires pour qu'ils rejoignent le bord de l'eau. L'air s'était d'autant plus rafraîchit, sans doute à cause du vent qui soufflait légèrement à la surface de l'eau. Il y avait eu encore un moment de silence qui avait mis Elliott mal à l'aise. Il avait appris que le silence pouvait être précieux, ces dernières années, mais une part de lui ne pouvait s'empêcher de se sentir obligé de combler les silences, parfois. Être avec Amaya ne faisait qu'accentuer ce phénomène. Il y avait eu beaucoup de silences ces derniers temps, lorsqu'ils se trouvaient un peu trop proches, un peu trop isolés, et Elliott en était venu à ne plus vraiment oser la regarder. Il avait tant essayer de prendre de la distance, de prendre du recul. Il avait honte, également, d'une certaine manière, de tout ce qu'il avait pu faire ou dire lorsqu'il était plus jeune et surtout du fait que tout cela ait pu être embarrassant pour elle. Aujourd'hui, tout était différent et il avait d'autant plus de mal à exprimer ce qu'il ressentait, à juger de ce qui était toujours un peu too much. Mais avant qu'il ne puisse y réfléchir davantage, les mots étaient sortis de sa bouche. "It's nice to see you … I mean, obviously we see each other all the time but … we don't really see each other, you know what I mean?", il avait fini avec un demi sourire embarrassé et la voix qui se faisait de plus en plus bruyante dans son esprit. You're so lame, Elliott, so fucking lame.
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dagobah, 2007, @elliott walsh

Les sourcils froncés, elle le dévisage. Amaya le sent bien, qu’il cache quelque chose, mais elle accepte qu’il ne veuille pas en parler. Pourtant, elle se voit déjà mener toute une enquête pour soulager les maux qui le pèsent, parce qu’elle se focalise si souvent sur les problèmes des autres qu’elle en oublie que cette vie peut être lourde et difficile pour Elliott aussi. “If that bothers you, it’s not nothing, Elliott.” Elle ne poursuit pas, cependant, mais reste préoccupée. Elle se promet d’être plus attentive et à l’écoute, plus disponible, il le mérite, parce qu’il n’y a jamais eu un instant où elle n’avait pas pu se tourner vers lui, se reposer sur son épaule, et elle voulait aussi être cette personne pour lui. Alors qu’il ne tergiverse pas longtemps, son pas se fait plus animal, elle bondit presque, enthousiaste, et lui jette des regards ravis en l’entendant accepter la proposition. Ainsi, y avait-il un espoir, même ténu ? “Yay! You just made my day, thank you!” Ca aurait été un autre à ses côtés, elle aurait déposé un baiser léger sur sa joue. Mais elle n’ose pas, parce qu’elle a trop peur du refus, ou qu’il l'interprète de la mauvaise façon. Mais de quelle façon ? Quelque chose de trop amical, ou de trop proche ? Et pendant qu’elle se dépêtrait de ses analyses un peu trop poussées, le lac se dessinait à l'horizon. Elle ne savait plus vraiment comment briser le silence étrange qui s’était imposé entre eux, à la place, elle se contentait de marcher sans rien dire, parce qu’elle cherchait à savoir si c’était de ces temps sans mots parce qu’il n’y en a pas besoin, ou si à l’inverse, c’était là qu’il y avait trop à dire. Si Amaya était vraiment honnête avec elle même, elle pourrait reconnaître qu’elle devait à son compagnon de route une vérité criante et hurlante sans qu’elle réussisse vraiment à définir ses sentiments. Mais, c’était injuste pour lui qui lui avait toujours tout dit, sans filtre, sans hésiter, sans s’offusquer. La franchise même. Quand elle jouait au serpent pour éviter tous leurs échanges. Pas aujourd’hui. Aujourd’hui, elle pouvait rétablir la balance, et révéler quelques bribes de ce qui la pesait, ses inquiétudes et ses envies qui la dévorait de l’intérieur.

C’est Elliott qui engage la conversation, comme souvent, s’il n’était pas rouge et or, il en avait la ténacité juste pour elle. De la même façon un peu maladroite, il lui offre ses mots sans vraiment savoir comment les agencer. Ils s’étaient bien trouvés, c’était une certitude. Incapables, l’un comme l’autre d’être clairs, la nébuleuse qui ne veut pas s’enfuir. “I’m glad I’ve found you… I mean…” Elle s’arrête, la main qui passe dans ses cheveux de façon distraite, presque agacée. “Since when have we been so awkward with each other?” Elle baisse la tête et étouffe un petit rire en se sentant ridicule alors que tout a toujours été si naturel entre eux, souvent impulsé par Elliott. Aujourd’hui, les choses avaient changés, et la fuite, la guerre, les avaient transformés. Pourtant, chacun gardait son essence, et la douceur des uns restaient une constante naturelle, comme la connerie des autres dans le camp. Pensée amer pour Noah, comme pour Sohan, qui savaient être si maladroits que ça en devenait maladif. “You’ve been so distant lately, and I really missed you, to be honest. It’s nice to spend some time together, just the two of us… I like…You. I like you, so, so much, Elliott. Ca se perd au fond de sa gorge, à la place, elle reprend. “I like having you around. You’re peaceful. It helps.And I really like you. Elle tente de chasser ses images vagabondes pour se concentrer sur Elliott, le rassurer d’un sourire timide, bien loin de son caractère si courageux, elle fond telle neige au soleil lorsqu’il lui faut affronter des échanges qui seraient capable de tout changer, le statu quo bien établi entre eux, taquineries et compliments, lippes qui se tirent pour être complices, des iris qui pétillent quand leurs regards se croisent. Qu’en serait-il si elle en disait trop ? A quel point elle briserait tout, si jamais il s’est lassé d’elle, si jamais toute l’attention qui lui portait n’était pas ce qu’elle pensait ? “Do you… Do you feel the same? Because I can be boring, you know.” Elle rit un peu, pour rendre l’atmosphère un peu plus légère, et tenter d’être moins étrange. Elle pouvait se moquer de Tony, elle était une piètre communicante, quand elle voulait. How hard can it be to say I like you, Amaya?
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dagobah, 2007, @amaya walker

Ils ont assez avancé pour pouvoir bien apercevoir le lac à présent. Ils se dresse beaucoup plus imposant, beaucoup large que dans le souvenir d'Elliott. Peut-être était-ce du à la présence d'Amaya à ses côtés. Il était tellement on edge quand elle était là, concentré sur sa présence et tout ce qu'elle pouvait faire. Il avait été ainsi pendant tant d'années que ça en était devenu inconscient à présent, il ne s'en rendait plus compte et pourtant son cerveau était toujours en proie à ces sentiments profonds. “I’m glad I’ve found you… I mean… — Since when have we been so awkward with each other?”  Elliott sourit légèrement à ses paroles, "well you obviously don't remember a lot from me at 13 because I was the king of awkward". Les souvenirs de ces temps le fond légèrement rougir, comme toujours lorsqu'il repense à tout ce qu'il a fait par rapport à elle. Parfois il aimerait bien pouvoir tout reprendre, faire que tout cela ne soit jamais arrivé, mais d'un côté, il imagine qu'il ne serait pas devenu ainsi si Amaya n'avait pas fait partie de sa vie de façon si omniprésente. "You’ve been so distant lately, and I really missed you, to be honest. It’s nice to spend some time together, just the two of us… I like…— I like having you around. You’re peaceful. It helps." Il savait qu'elle avait raison mais ses paroles semblaient étrangement injustes. Les derniers mois avaient été compliqués, leur vie entière l'été, mais les derniers mois particulièrement. Et Elliott était coincé. Il ne savait pas comment faire pour en parler, il n'avait fait que le mentionner rapidement à Anthony et avait déjà eu l'impression d'en avoir trop dit. Parce que ce n'était pas un gros problème, en soit, si les quelques passages de Warren Avery à Dagobah avaient été particulièrement gênants et s'il avait eu l'étrange impression de trahir sa soeur, alors qu'elle même savait et qu'elle ne lui avait rien dit. Pour ça aussi, il savait que tout cela se dissiperait à la seconde où il poserait à nouveau les yeux sur elle mais il ne pouvait pas empêcher parfois les pensées intrusives qui lui disaient que Raf lui avait menti, qu'elle n'avait rien dit alors qu'elle aurait pu, qu'elle aurait dû. "Yeah… it's been … weird, I guess. And i don't know if I'm that peaceful, honestly, but … I'm glad if it helps." Des années auparavant, il aurait été l'homme le plus heureux du monde à ses paroles, pourtant ce jour-là elles avaient un caractère aigre qu'Elliott ne savait pas comment analyser.“Do you… Do you feel the same? Because I can be boring, you know." Il avait du mal à la comprendre, dans ces moments là, parce qu'elle savait parfaitement bien qu'il ne la trouvait pas ennuyeuse et qu'il ne voyait de toute façon pas grand chose de négatif à son propos. Et peut-être que c'était une mauvaise journée, peut-être que ce n'était pas juste pour elle mais il avait de plus en plus de mal à supporter ce qui leur arrivait.

"Are you really asking, Amaya? You know I do, don't pretend like you don't and stop asking stupid questions." Il soupira un instant, "I'm sorry but I don't understand you, I don't know what you want from me and I'm tired of us chit-chatting as if everything hasn't gone to shit lately." .  


Dernière édition par Elliott Walsh le Dim 9 Aoû - 14:03, édité 1 fois
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dagobah, 2007, @elliott walsh

Et si l’eau avait tendance à la détendre et l’apaiser, là devant l’étendue qui se dessinait sous leurs yeux, Amaya était effrayée. La peur de se noyer dans ses sentiments, dans ses ressentis et de ne plus trouver le rivage. Si elle n’avait que faire des visions des autres sur sa personne, le point de vue d’Elliott lui était devenu essentiel. Notamment parce qu’elle le savait assez lucide pour reconnaître si elle se transformait en une personne détestable. Il n’était pas toujours simple de garder un équilibre dans leur drôle de vie. “I remember every second of it. One day, it will be useful.” Elle le taquine, mais voit bien que ses réactions ne sont pas les mêmes que d’habitude. Son visage ne se détend pas de la même façon, et quelque chose l’agace. Chez elle, probablement. Ça n’arrivait jamais. Elliott n’avait que des sourires tendres et compliments charmants pour elle. Pas de colère. Jusqu’aujourd’hui. Une première à tout.

Et il le prouve.
Ca frappe en plein dans la poitrine.
Il accuse, il touche la cible,
Et elle porte le coup, bien placé.

Elle laisserait bien tomber son coeur en miettes en l’entendant éclater sans tendresse. Mais Amaya a l’habitude de se battre, et surtout, de ne pas piétiner les éclats brisés au sol. Elle ne laissera pas les paroles d’un Elliott en colère la faire fuir. “You’re quite mad at me.” Sa voix sonne coupable, parce qu’alors, elle se dit qu’elle a raté quelque chose, et quelque chose de gros. C’est délicat, et elle ne sait plus vraiment comment l’aborder. Elle a peut être raté le coche. Des années qui lui montraient à quel point il tenait à elle, et elle s’en saisissait sans réellement lui avouer alors qu’il s’éloignait finalement. Peut être définitivement ? Peut être était-ce trop tard ? Le mauvais moment ? Elle est au pied du mur, pour recoller les débris, elle n’avait pas le choix, elle devait délier sa langue verrouillée.

Elle joue de ses doigts, angoissée avant de répondre à ses accents de colère.“We used to be on the same page but… I’m sorry… This is my fault. Something become clear to me and I … I don’t know how to tell you this, it’s..." Elle s’approche de lui, le regard vissé sur ses chaussures. Sa main flatte ses cheveux pour les replacer, comme si le geste allait changer quoique ce soit à la confession. “I’m so afraid, because now, everything is different, and I want us to be different, but I don’t want to lose some stuff between us and I don’t know if…” Elle étouffe un rire mal placé, et elle plonge son regard dans le sien. “I love the way you..." Elle fait une pause, et reprend. “Nevermind.” Elle hésite presque à s’éloigner, mais tente une dernière fois de s’exprimer. "I want you to be more than the usual Elliott, with me.” Sa voix tremble, et elle a peur qu’il ne comprenne pas où il veut en venir. “I want… I want you. For me, -urg-, no. With me, In another way… Shit, I don’t know…I want you to like me as much I like you.” Elle ne sait plus ce qui est trop, ce qui n’est pas assez, et elle s’accroche à ses prunelles en y cherchant une réaction quelconque, se sentir tomber s’il la repoussait, laisser son coeur exploser s’il allait dans la réciproque, ou soupirer si à nouveau, il n’avait pas compris. Ce qui aurait pu être tout ce qu’il y avait de plus légitime. Mais l’angoisse qui lui tord l’estomac est bien différente des autres chose qu’elle a pu ressentir jusqu’aujourd’hui. Comme si les mots qu’il allait lui offrir scellait quelque chose de plus grand. Et elle le sait, que ça peut changer tant de choses, cette conversation.
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dagobah, 2007, @amaya walker

“You’re quite mad at me.” Elle avait raison, il l'était. Il était frustré et fatigué de tout ce qu'il se passait ces derniers temps, parce qu'il ne comprenait pas ce qu'elle voulait et qu'elle-même n'avait pas l'air de comprendre non plus. Ses mots n'avaient plus de sens, et Elliott était si frustré, il aurait voulu qu'elle soit claire, qu'elle lui dise, sincèrement, ce qu'elle voulait lui dire et non pas qu'elle ne butte sur ses mots ainsi.

“We used to be on the same page but… I’m sorry… This is my fault. Something become clear to me and I … I don’t know how to tell you this, it’s…" Elliott ne comprenait pas, il écoutait en silence, les sourcils froncés et la mâchoire serrée. Il était plus que confus, il était agacé, il ne supportait plus les non-dits et il ne voulait pas devoir deviner ce qu'Amaya voulait dire, parce qu'il ne pourrait pas, de toute façon, même s'il essayait, tout était trop brouillon pour cela.

“I’m so afraid, because now, everything is different, and I want us to be different, but I don’t want to lose some stuff between us and I don’t know if…” il laissa échapper un "what?" interloqué. Elle voulait que les choses soient différentes, comment, pourquoi ? Et pourquoi tout était si difficile ? Pourquoi elle ne pouvait pas juste cracher le morceau, une bonne fois pour toute ?

“I love the way you…— Nevermind." Il pouvait voir dans ces gestes, dans la façon qu'elle avait de se tenir que cette conversation était aussi étrange et incommodante pour elle qu'elle était pour lui, mais il n'était pas sur qu'elle l'ait été pour les mêmes raisons.

"I want you to be more than the usual Elliott, with me. — I want… I want you. For me, -urg-, no. With me, In another way… Shit, I don’t know…I want you to like me as much I like you.” Son esprit était embrumé par les mots de l'ancienne gryffondor. Il avait l'impression d'avoir été enseveli sous une montagne de syllabes qui se suivaient sans pour autant avoir vraiment de sens. Et parce qu'il était lui, parce qu'Amaya avait toujours été son point faible peut-être, la seule chose que son esprit avait retenu était, qu'encore une fois, il n'était pas assez. Ce qu'il faisait, ce qu'il était, n'était pas ce qu'Amaya attendait, suite logique et attendue de toute leur relation, ça avait toujours été comme ça. Pourtant, là où Elliott aurait essayé, quelques années auparavant, surement même quelques mois; de changer, de tout faire pour qu'elle ne le rejette pas encore, de comprendre ce qu'elle voulait pour s'en rapprocher le plus possible et ne pas ressentir l'abandon qui viendrait immanquablement, il n'en avait plus envie, à présent. Il était en colère plus qu'il était triste de savoir qu'il n'était toujours pas à la hauteur et il ne pouvait plus s'en cacher.

"You want me to like you as much as you like me? So what is that exactly? Because as I far as I know, I am the one who spent literally half of my life loving you when you didn't give a shit about me. So is this what you want? Or is it that you're mad that I'm finally trying to fucking move on?" Une partie de lui savait que ce n'était pas forcément juste, que ses paroles étaient plus dures qu'elles n'auraient sans doute dû l'être. C'était un mauvais moment, une mauvaise année, une mauvaise vie. Et il en avait juste marre.
"What do you really want Amaya?" Il avait fini par lui dire. Si elle lui donnait une vraie réponse, sans devinettes et sans artifices, peut-être que leur relation en serait sauvée, même si ce n'était pas la réponse qu'il aurait souhaité ; dans le cas contraire, il ne savait pas ce qu'il adviendrait d'eux.   
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dagobah, 2007, @elliott walsh

Le silence était parfois pire que la cassure des mots qu’il pouvait formuler. Il ne conteste pas, quand elle lui affirme qu’il lui en veut. Et ça la blesse, elle aurait préféré qu’il ne soit pas d’accord, ça lui aurait simplifié les choses. A la place, il se cloître dans un mutisme qui la perturbe, et rend ses confessions plus délicates. Ce n’était pas le bon moment. Amaya avait conscience qu’elle n’était pas douée pour échanger, encore moins sur ses ressentis. Elle gérait l’amour familial sans difficulté parce qu’elle en avait été couverte par son père, et Tony après lui. Que chez les Avengers, il était simple de développer des relations fraternelles, même si certains l'agaçait, l’épuisait, en cherchant constamment à la faire sortir de ses gonds, ils étaient une famille, un peu cabossée, mais une famille quand même. Et Elliott avait ce rôle privilégié déjà depuis quelque temps. Ne restait qu’à lui avouer, à demi mot, tenter de se révéler un peu, de briser sa coquille protectrice, dans la peur qu’il la repousse.

Dire que sa réaction l’avait surprise était un doux euphémisme. Il semblait vibrer de colère, la repoussant à grand coup de mots brisant son coeur, repoussant tous les mots qu’elle avait eu tant de mal à construire pour lui offrir. A la place, il dessinait une vision bien sombre de son attachement certain pour lui. Alors, elle aussi se laissa porter par la rage des phrases qui avaient coulées hors de ses lippes, peut être parce qu’elle avait toujours eu à faire à la tendresse de la voix d’Elliott, peut être parce qu’elle pensait que tout serait plus simple. Comme dans un conte de fée où, enfin, elle aurait été la vraie Princess. Mais si sa vie était un long fleuve tranquille, ça se saurait. Rien d’évident, rien de lisse, rien de simple, la preuve en était, que même celui qu’elle imaginait avoir comme phare dans la nuit se transforme en ouragan. Le pire, c’était probablement qu’elle l’avait façonné ainsi. Et c’était ça, qui blessait le plus Amaya. Que ses erreurs et son égoïsme portent Elliott au loin, désormais.

Maybe you think this is so easy for me? Just because I don’t cry right now, just because Tony’s back, and no one’s dead since such a long time, but this is the first time in my fucking life I can look you in the eyes and be myself, truly myself, without fear, without anything to fuck me up. That doesn’t mean I never cared about you, never, you’ve always been important. And, yes, I’m so sorry if in the past, I wasn’t there to listen to you when you said that you loved me, but here I am, telling you that I love you, and I want to be with you, and you…” Elle remarque à peine qu’elle pleurait de colère, contrairement à ses dires, et chasse une larme vagabonde sur son visage. Elle déteste réagir ainsi, mais elle a été plus que touché par ses paroles, et se sent encore trembler tant elle est bouleversée. Il n’y avait probablement que lui pour la mettre dans un état pareil, capable de la faire mourir de rire, et frissonner de colère et de tristesse.

Now, I’m here, and maybe it’s because you tried to avoid me and I understood how much I need you, and maybe it’s just because it became so clear, when you look at me and suddenly I feel like home, all the time. I don’t fucking know why, Elliott, but I’m pretty sure I told you what I want.” Elle perd presque toute cohérence, mais il ne pourra pas dire qu’elle n’a pas été tout ce qu’il y avait de plus honnête avec elle. Elle se détourne, gênée par son élan d’émotion, prête à aller se cacher dans le lac pour éviter de croiser à nouveau son regard, ou pire, son rejet. “This is not the right time. You don’t need to stay if you don’t want to. Forget it…Forget me, please, if you don’t want me. Elle croise les bras contre sa poitrine, dos à lui, ressentant la morsure du vent frappant son visage, mais, au moins, il ne voyait pas les dernières larmes s’effondrer contre ses joues.
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dagobah, 2007, @amaya walker

Elliott ne savait pas comment ils en étaient réellement arrivés là. Cela faisait tellement de temps, tellement d'années qu'ils vivaient ensemble, tout le temps. Cela avait toujours rendu les choses plus compliquées, et peut-être que c'était pour ça qu'ils en étaient arrivés là, parce que leur proximité les avait poussés à bout, parce que leur relation ne pouvait prendre que deux chemins, deux extrêmes. C'était sans doute un moment décisif, et sans doute un moment qui signifierai leur fin.

Il était résigné, résigné à ce qu'au moins ils aient une issue claire tous les deux, quelle qu'elle soit, pourtant les mots qui s'échappèrent des lèvres d'Amaya le laissèrent encore plus confus qu'il ne l'était déjà.
“Maybe you think this is so easy for me? Just because I don’t cry right now, just because Tony’s back, and no one’s dead since such a long time, but this is the first time in my fucking life I can look you in the eyes and be myself, truly myself, without fear, without anything to fuck me up. That doesn’t mean I never cared about you, never, you’ve always been important. And, yes, I’m so sorry if in the past, I wasn’t there to listen to you when you said that you loved me, but here I am, telling you that I love you, and I want to be with you, and you…” Il fronça les sourcils, son cerveau brumeux, essayant désespérément de faire le lien entre les mots qu'il avait entendu et ce qu'ils signifiaient et essayant de réconcilier tout cela avec l'image d'Amaya, Amaya si forte qui pourtant pleurait devant ses yeux. Ça n'était pas possible, qu'elle lui ai dit qu'elle l'aimait, pas comme ça, pas si simplement et de façon si alambiquée à la fois.

“Now, I’m here, and maybe it’s because you tried to avoid me and I understood how much I need you, and maybe it’s just because it became so clear, when you look at me and suddenly I feel like home, all the time. I don’t fucking know why, Elliott, but I’m pretty sure I told you what I want.” Il la fixait toujours, il la fixait comme si c'était la première fois qu'il la voyait, ou peut-être comme si le moment qu'il était en train de vivre n'était pas vraiment réel mais un pur produit de son imagination. Ça n'était pas si improbable, il avait passé des heures à rêvasser d'un jour où Amaya aurait des sentiments pour lui. "Wh…what?" Il parvient à dire, le son à peine audible tant tout semblait surréel.

“This is not the right time. You don’t need to stay if you don’t want to. Forget it…” Elle avait ajouté, avant de se tourner vers le lac. Et c'était ce geste qui avait redémarrer le cerveau d'Elliott et la frustration et l'incompréhension qui allait avec.
Il s'était approchée d'elle et avait posé sa main sur son épaule, sans doute un peu trop pressante pour simplement la faire se retourner.
"You don't get to do that, throw all of this on me and then turn your back on me and tell me to forget it? What the fuck, Amaya?",
Il avait pris une profonde respiration avant de poursuivre, "Look, it's really not that complicated and you make it so, so hard. I need you to actually tell me, with you know simple words like "hey Elliott maybe now we can date" or you could have, I don't know, kissed me or something" Il murmura presque la fin de sa phrase.

"I want to be with you, as in I want to date you and be your boyfriend. I've been in love with you for literally for ever. And I'll probably never stop. So I'm in if you are, and I'm in for a long time. But if you're unsure or if you're looking for a distraction or something, I can't be that for you." Call me a drama queen, but it would literally kill me.   
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