BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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 What strange creature are brothers

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Rodolphus Lestrange
DEATH EATER
Rodolphus Lestrange
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Les évènements survenus durant la réception de Blaise Zabini à l'occasion de Samain avaient laissé bien des séquelles. Oh bien sûr, on ne pouvait pas dire que tu étais enfin parvenu à te remettre du décès de Bellatrix, mais disons que ces dernières semaines, tu semblais avoir eu envie de commencer à remonter la pente. Ta rencontre avec Narcissa t'avait ouvert les yeux et tu avais fini par réaliser qu'il existait bien des gens qui avaient encore besoin de toi. Ton existence n'était peut-être finalement pas aussi vaine que tu le songeais et si l'idée de soutenir Cissy dans sa double lutte contre les Malfoy et les von Bäume pouvait te donner un nouvel objectif à atteindre, alors soit. C'est ainsi que tu avais doucement pris l'habitude de sortir plus régulièrement du manoir, de rendre visite à Narcissa afin de montrer à son époux qu'elle était loin d'être seule dans son combat. Il t'était même arrivé de te rendre à Londres pour épier Draco dans le plus grand des secrets et t'assurer que le gamin n'allait pas trop mal. Bref, le Rodolphus d'avant paraissait reprendre forme lentement. Tu étais presque même persuadé d'avoir vu un mince sourire de satisfaction sur les lèvres de ton frère, alors que tu avais quitté le manoir de bon matin. Et puis, il y avait eu Samain et ses fantômes du passé…

Si ton corps était parvenu à survivre à cette attaque, ton esprit, lui, avait vite fait de replonger dans les bras de ses vieux démons. Et tous les efforts que tu avais fournis ces dernières semaines s'étaient évaporés comme neige au soleil. Tu n'avais plus quitté le manoir une seule fois, craignant de revoir ces monstres encapuchonnés dès l'instant où tu sortirais de ta prison dorée. Tu ne t'alimentais plus que lorsque tu étais au bord du malaise, ton visage d'ordinaire émacié s'était creusé encore un peu plus et ton teint blafard venait concurrencer celui de Bella. Cloitré dans ta chambre, tu mettais tout en oeuvre pour éviter de croiser le chemin de Rabastan, que tu entendais hurler à la mort toutes les nuits. Tu n'allais le réveiller que parce que tu craignais que ses cris ne viennent troubler le repos éternel de Bellatrix.

En fin d'après-midi, tu étais parti fouiller dans les affaires de votre mère et en avais extirpé de vieilles potions hallucinogènes, qu'elle avait pour habitude d'acheter dans l'Allée des Embrumes. Tu ignorais si ce genre de choses avaient une date de péremption et à vrai dire tu t'en fichais pas mal sur le moment. Après être remonté de la cave, tu t'étais confortablement insatallé dans le salon et avais consommé la moitié des fioles. Tu avais rapidement été plongé dans d'étranges délires ponctués de formes multicolores et incohérentes. Pas une seule fois, la silhouette de Bellatrix n'était venue te rendre visite dans tes hallucinations. Une fois les effets estompés, tu finis par t'endormir dans des vêtements trempés de sueur. Plongé dans un sommeil de plomb, tu n'entendis pas l'orage qui s'était abattu sur les environs, ni même les hiboux venus livrer le courrier. Seul le brusque claquement de la porte d'entrée quelques heures plus tard parvint à te réveiller en sursaut. Rabastan venait de rentrer du travail et toi, tu gisais encore là comme une misérable loque.
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Du travail, du travail et encore du travail. Surtout de la paperasse, même quand il n’y en a plus à faire on en trouve un peu plus, même s’il faut demander à Chandra de fouiller pour ressortir des dossiers à compléter et des formulaires à remplir. Pas un pied sur le terrain, pas pour l’instant, tant que tu as le sentiment que les nuages apporteront avec eux des silhouettes aux toges givrées. Dans quelques semaines ça te passera et tu te plongeras au contraire dans la violence pour faire oublier ce goût amer de peur et de défaite dont tu n’arrives à débarrasser ta gorge. En attendant tu essaies de noyer sa saveur dans les herbes de cette pipe qui ne quitte pas ta main au travail, et des cigarettes sorcières que tu enfiles quasiment sans t’interrompre au manoir. Tu as bien vu que tu n’es pas le seul à avoir régressé, Rodolphus arpente les couloirs de votre demeure avec un vide horrible dans les yeux, reclus comme il ne l’avait pas été depuis un moment. Dire que vous avez été de peu de soutien l’un pour l’autre depuis Samain est un euphémisme. Vous vous êtes croisés, rarement sur le même plan même lorsque vous étiez assis dans la même pièce. Vous vous êtes ignorés, il ne venait te réveiller semble-t-il que par devoir et tu ne t’es pas appliqué à le sortir de son trou, trop occupé à t’extirper du tien autant que possible. A quelques reprises le ton est monté entre vous, comme deux animaux blessés s’écharpant, mais rien n’a explosé, et le manoir est resté épargné de vos rixes.

En rentrant c’est vers la forêt bordant la maison que tu t’es dirigé, et la cabane où est étendue de la viande qui sèche. Jusqu’à-ce que la lune soit haute dans le ciel tu as traîné avec le troupeau de bêtes efflanquées qui hante les arbres. Mais il a bien fallu quitter leur compagnie lorsque la faim a mordu dans ton ventre et que ton paquet de clopes s’est fait vide. Tu passes sans délicatesse la porte de la demeure, tes pas jusqu’à la cuisine te menant devant le salon où de l’embrasure de la porte tu aperçois la silhouette affaissée de ton frère dans un fauteuil. Son immobilité t’agace. « Didn’t move all day, did you ? » Puis tes yeux se posent sur le guéridon à côté de lui, sur les bouteilles poussiéreuses et vides, de celles que tu connais bien. Un juron passe tes lèvres, marmonné dans ta barbe. C’était pas assez d’être inutile ? Il veut se transformer en légume maintenant, ou se suicider à coup de potions périmées ? Ces trucs ont détruit votre mère, et c’est toi qui a dû t’occuper d’elle et de ses yeux hagards jusqu’à-ce qu’elle en crève, tu ne referas pas ça. D’un coup de baguette du fais exploser les fioles, te souciant peu de si leurs éclats viennent couper la peau de ton aîné. En quelques pas tu es à côté de lui, à portée de main. « You gotta be fucking kidding me, I didn’t think you were that crazy you cunt! Get the fuck out of that chair. » En un autre mouvement de baguette tu renverses le meuble, et Rodolphus avec, aux réflexes trop ralentis sans doute par ce qu’il a ingéré. « Are you trying to kill yourself now? » Parce qu’il a pas le droit. Pas le droit d’être aussi misérablement faible. Pas le droit de te laisser.
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Rodolphus Lestrange
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Rodolphus Lestrange
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Tu savais bien ce que Rabastan pensait de la vie que tu menais. Tu savais qu’il désapprouvait complètement ta léthargie et ton incapacité à quitter trop régulièrement l’atmosphère pesante qui régnait sur le manoir Lestrange. Vous aviez eu cette discussion une bonne centaine de fois et cela s’était toujours mal terminé, sans rien changer au fait que tu ne fasses absolument rien de tes journées. Néanmoins, tu avais décidé de faire des efforts pour ne pas pousser le vice trop loin et lui exposer ta médiocrité sous les yeux à chaque fois qu’il rentrait d’une longue journée de travail. Cela avait plutôt bien fonctionné durant un temps. Vos chemins ne s’étaient que rarement croisés et tous deux ne vous en portiez que mieux. Mais voilà qu’aujourd’hui, tu avais baissé ta garde, tu avais été négligeant.
Tu te réveilles en sursaut en entendant la porte d’entrée claquer, et tâches de te redresser quelque peu sur le fauteuil dans lequel tu t’étais affalé tout l’après-midi. Si tu estimais n’avoir aucune leçon à recevoir de la part de ton petit frère, celui-ci semblait être d’un tout autre avis. « Nice to see you too, little bro. » Ton cerveau est si embrumé que tu ne parviens même pas à insuffler quelques notes de sarcasme au ton de ta voix. Néanmoins, tu es suffisamment conscient pour regretter de ne pas avoir effacé les preuves de ta dégénérescence. Bien sûr que Rabastan avait vu les fioles vides, bien sûr qu’il était mécontent. Et sa réaction ne se fit d’ailleurs pas tarder. En un éclair, le verre crasseux se brise sous la baguette de Rabastan, qui commence à élever la voix et te traiter de tous les noms avant de finir par jeter son dévolu sur le fauteuil dans lequel tu te trouvais. Alors que tu es violemment propulsé à même le sol, tu te demandes l’espace d’un instant si ce n’était pas toi que ton frère avait initialement visé. Tu te relèves du mieux que tu peux tout en titubant en direction de ton cadet. Il est peu probable que tu parviennes à l’intimider dans un tel état, mais tu n’as pas non plus l’intention de le laisser te malmener comme si tu n’étais qu’un vulgaire elfe de maison. « Who do you think you are? This manor is mine, Rabastan, and I do whatever I want in it! » Tu étais l’aîné, le digne héritier de ce qui restait de la fortune des nobles Lestrange. Et Rabastan n’avait aucun droit de te faire la leçon. Les effets secondaires des potions commencent à se faire ressentir. Tu souffres de mots de tête extrêmement vivaces que les cris de ton cadet ne font que décupler. « And what if I killed myself? Are you afraid to be left alone? But you’ve always been alone, Rabastan! You’ve never loved and have never been loved. And that’s precisely why you’ll never be able to understand me. » Et voilà c’est reparti, tu en reviens toujours à Bella et à la perte innommable que tu as subi. Depuis plus de dix ans, ta vie ne tournait plus qu’autour de cette même et unique rengaine. Tu aurais dû changer de refrain il y a bien longtemps, mais tu en avais toujours été incapable, c’était plus fort que toi. « Get the fuck out, go back to your stupid creatures! »
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Vu de l’extérieur on n’aurait pas pensé que la malédiction du terrible Rabastan Lestrange était de s’occuper des autres et de ne pas avoir le cœur à arrêter. Personne n’y croirait. C’est mieux comme ça, tes faiblesses enterrées sous ta réputation. Rodolphus tu en as pris soin dès que tu as été suffisamment âgé pour lui sauver la mise et lui éviter de crever comme un con parce qu’il était trop occupé à monologuer. Votre mère tu en as pris soin quand elle n’a plus pu tenir une journée sans se noyer dans une bouteille quelconque. Tu ne pensais pas qu’un jour, t’occuper de ton frère deviendrait la même tâche que veiller sur Theodosia. Tu refuses. Mieux vaudrait encore l’achever dans son coma s’il devenait un légume comme elle – c’est faux, tu ne t’y résoudras jamais. Il est dans un bien piteux état le mangemort, peinant à se relever après avoir valsé dans les bras du fauteuil. Même titubant il se pare de cet air supérieur qui lui allait si bien il y a vingt ans mais qui fait mauvais costume aujourd’hui. « Who do you think you are? This manor is mine, Rabastan, and I do whatever I want in it! »

Tu ris, avec autant de moquerie et de fiel qu’on puisse en trouver dans ta gorge. « If I wasn’t paying for everything you would’ve had to sell it already and you’d be homeless. This is my home. » Tu n’as jamais quitté ce foyer toi, à moins d’en être arraché par les griffes de la justice. Toutes ces années où il roucoulait sa vie de jeune marié, bien heureux d’être parti d’ici, tu es resté. Le titre est peut-être à son nom mais tu as plus de raisons que lui de te comporter en propriétaire. « And what if I killed myself? Are you afraid to be left alone? But you’ve always been alone, Rabastan! You’ve never loved and have never been loved. And that’s precisely why you’ll never be able to understand me. » Les mots se glissent dans les crevasses de ton armure et viennent infuser leur poison dans ton épiderme. Bien sûr qu’il a raison, il a toujours raison ce chien. Ce n’est pas pour ça qu’il gagnera. Puis, finalement, sa vérité s’étiole peut-être. Tu n’es plus aussi terriblement seul qu’il pourrait le croire. « Get the fuck out, go back to your stupid creatures! » Personne ne peut te chasser de ta propre maison. Né ici, maudit ici, parti pour crever sans l’avoir quitté – mais sans doute plus probablement d’une mort violente hors de ces murs – tu lui ris à la gueule d’essayer de te foutre dehors.

« Maybe if you’d been a little more alone you wouldn’t be such a whiny miserable wimp. If you killed yourself you’d only be more pathetic. » Tu aurais bien du mal à regarder les gens en face à l’enterrement si l’audience présente connaissait la cause de défait. Autant enterrer l’honneur des Lestrange avec lui, cet honneur qu’il s’évertue à piétiner en restant à pleurer dans sa chambre comme un gosse. Tu hurles tes insultes avec autant de hargne que tu mettrais dans un impardonnable. « Look at you. You’re so fucking weak I’m ashamed of you. » L’homme devant toi n’a plus rien à voir avec celui au côté desquels tu as grandi. Une pâle parodie tout au mieux, tu ne le reconnaîtrais pas si tu n’avais pas assisté à la dissection de ses malheurs. Ce qu’il est te dégoûte, une envie de chialer, une envie de gerber. Peut-être parce que la loque qu’il est est trop proche de celle que tu étais à la sortie d’Azkaban et pendant des années. Mais toi t’as arrêté de pleurer.
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Rodolphus Lestrange
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Rodolphus Lestrange
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Dans les rares moments où la folie te poussait à l’introspection, tu réalisais que tu n’avais jamais véritablement endossé le rôle de grand-frère auprès de Rabastan. Le réveiller en pleine nuit alors qu’il était la proie d’horribles cauchemars ne s’apparentait qu’à d’infimes sacrifices, en comparaison du nombre de fois où il t’avait sauvé la mise, t’empêchant de te donner la mort bêtement. Mais là tout de suite, ses grands airs commençaient sérieusement à te taper sur les nerfs. « If we didn’t have to feed your thestrals, we would have more money and could have a lot of fun, you idiot! Our parties have become as boring as you, so that people prefer going to the old Yaxley! » Tu gesticules théâtralement, et accompagnes ton argumentaire ridicule de grands gestes. Tu fais dériver le sujet loin du dur labeur fourni par ton frère pour maintenir votre train de vie. Tu préfères t’attarder sur les soirées mondaines organisées par cette vieille chouette de Yaxley. Oui, tu en as entendu parler, et tu as pris cela comme un affront. Un de plus. Dans ta paranoïa légendaire, tu soupçonnais tout organisateur de soirées guindées comme un potentiel concurrent des frères Lestrange. Après tout, ces quelques réceptions de débauche que vous donniez çà et là demeuraient ta seule et unique source d’amusement. Mais cela ne semblait pas atteindre Rabastan. Non, lui était bien trop occupé de son côté à faire on ne sait quoi avec on ne sait qui… Oh mais bien sûr que tu avais ta petite idée quant aux occupations secrètes de ton frère. Tu avais beau être dans une phase de léthargie profonde depuis près de dix ans, tu n’en étais pour autant pas devenu complètement idiot. Alors quand il décide de franchir les limites en commençant à t’insulter, tu lui offres un rire empli de ton sarcasme le plus aiguisé. « A little more alone? Are you fucking kidding me? I don’t see you anymore, except when you’re willing to insult me or treat me like a piece of garbage! You’re way too busy hanging around with this German chick. A von Bäume girl, really Rabastan? After all they did to Cissy… You should be ashamed! » Comme pour accentuer le dégout que tu éprouves alors à son égard, tu t’avances vers lui et viens cracher à ses pieds. Et puis l’émotion reprend brutalement le dessus. Evoquer Narcissa sans penser à Bella relèverait de l’impossible. Une fois encore, tu te retrouves démuni face à ce deuil que tu n’as jamais véritablement été capable de faire. Les effets de la potion hallucinogène s’étant estompés, rien ne saurait plus te permettre de prendre du recul face à ton propre esprit torturé. Mais tu te refuses à donner raison à Rabastan, tu veux lui prouver que tu n’es pas qu’un pleurnichard se morfondant sur lui-même. Et la meilleure solution pour le lui démontrer n’est autre que de te jeter frénétiquement sur ta baguette magique avant de la pointer dans sa direction. Le regard animé par la folie, la mâchoire contractée et le bras tremblant, on croirait presque voir Corvus Lestrange en chair et en os. « Crucio! » L’incantation impardonnable retentit et le silence s’en suit. Rien ne se produit. Aucune lueur rougeâtre ne s’échappe de l’extrémité de ton bras. Un cri de colère remonte depuis le fin fond de tes entrailles. Tu sais pertinemment qu’il n’est pas utile que tu réessaies. Tu es dans un état bien trop lamentable, tu ne pourrais même pas lancer un alohomora. De rage, tu tords la baguette entre tes mains et viens la fracasser sur ton genou. Les débris virevoltent dans les airs avant de finir leur chute aux pieds de Rabastan. Un rire froid s’échappe d’entre tes lèvres. « Lucky you, this wand’s never gonna hurt you anymore. » Triste fin pour la baguette de Corvus Lestrange.
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Quelle épave. A le voir, même toi as du mal à te croire qu’il ait un jour été ce roi du monde que rien ne faisait taire. Rodolphus Lestrange, la terreur glorieuse de la guerre, une simple coquille vide. Pathétique. Inutile. Plus rien d’un prédateur, juste d’un vieil animal qui lèche ses blessures et saute sur ceux qui l’approchent. La chaîne alimentaire a été cruelle avec lui. « If we didn’t have to feed your thestrals, we would have more money and could have a lot of fun, you idiot! Our parties have become as boring as you, so that people prefer going to the old Yaxley! » Ou plutôt aussi ennuyeuses que lui, qui semble oublier qu’il n’est plus le choix idéal pour amuser la galerie. Et s’il s’intéressait un minimum à vos finances il saurait très bien que tu ne paies que trois gallions six noises pour ces bouts de viande à moitié avariés que tu jettes au troupeau. Mais non, il préfère les utiliser dans ses reproches sans jamais étudier la question. Parce qu’il ne réfléchit à rien. Depuis toujours, Rodolphus, gosse pourri gâté, a laissé les autres s’occuper des parties de sa vie qui l’ennuyaient. A gesticuler ainsi avec ses grands gestes théâtraux il a l’air d’une parodie de lui-même, d’un comédien qui a mal vieilli. Son rire empli d’acide répond au tien. « A little more alone? Are you fucking kidding me? I don’t see you anymore, except when you’re willing to insult me or treat me like a piece of garbage! You’re way too busy hanging around with this German chick. A von Bäume girl, really Rabastan? After all they did to Cissy… You should be ashamed! » Tu as un léger mouvement de recul. Tu n’imaginais pas qu’il ait découvert cette affaire. Mais après tout, Ulrike t’avait bien dit lui avoir parlé lorsque vous aviez échangé vos rôles à l’occasion de Samain. Un crachat vient s’étaler à tes pieds, te donnant une furieuse envie de lui renfoncer son glaviot au plus profond de sa gorge. Avec un peu de chance il s’étoufferait avec. « Who I spend my time with is none of your bloody business, and you know full well the girl has nothing to do with what’s happening to Cissy! » Tu ne laisseras pas ton frère se dédouaner de sa culpabilité en jetant le blâme sur toi. Ce serait trop facile. Le voilà maintenant qui ose se plaindre de ne pas te voir assez, lui qui t’évite soigneusement lorsque tu es au manoir. Il a l’air hagard, et quelque chose qui fait trembler ses mains te laisse soupçonner que les potions ne sont pas la seule chose à l’œuvre. Lorsque sa baguette se lève vers toi tu fais le même geste mais tu sais très bien qu’aucun sortilège ne peut contrecarrer celui qu’il lancera. Pourtant, son incantation résonne dans le vide, ton corps se crispe en attendant la douleur sans jamais qu’elle arrive. De rage face à son impuissance, ton aîné brise la baguette de votre père et en jette les fragments au sol dans un ultime caprice. « Lucky you, this wand’s never gonna hurt you anymore. » Si l’on avait lancé un priori incantatem dessus, les sortilèges régurgités auraient été presque exclusivement des impardonnables, et nombre d’entre eux avaient été lancés sur toi, de la main de Corvus comme celle de Rodolphus. Il est si incapable ce frère terrible, si ridicule. Tu ne peux t’empêcher d’en rire, cela commence doucement et puis tu n’arrives plus à t’arrêter. Les éclats comme un poison qui s’écoulent de tes lèvres pour emplir la pièce. « The wand was never the problem Rodolphus. You are. » Une baguette n’est jamais que ce qu’en fait son sorcier, tout comme tu as souillé celle de votre mère de toute tes magies noires. « Getting a new one isn’t going to make you a better spellcaster but maybe I can teach you anyway. Here, see? Crucio. » C’est sans émotion que l’incantation est prononcée, mais elle est implacable. Contrairement à ton aîné tu ne perds jamais la main sur les impardonnables, et un jet de lumière rouge jaillit de l’extrémité de ta baguette pour aller le frapper. Lorsque tu l’interromps, tu as arrêté de rire, et le regard que tu lances à Rodolphus est plein de mépris. « Get a grip. Or you’ll die like a rat. » Il n’y a rien dans cette phrase de menaçant, sa mort ne viendra pas de ta main. C’est simplement la pure vérité.
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Rodolphus Lestrange
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Rabastan n’avait jamais été à même de comprendre pourquoi tu n’avais pas été là pour lui, ou pour votre mère, quand il prétendait avoir eu besoin de toi. Il t’avait toujours tenu pour responsable de tout ce qui avait pu lui arriver de pire, sans même se rendre compte que c’était à toi qu’il devait aujourd’hui sa position dans la hiérarchie sociale. Sa place au sein de l’Elite, son poste au Ministère, il ne les aurait jamais eus si Bella et toi ne l’aviez pas présenté au Seigneur des Ténèbres. Mais au lieu de voir la vérité en face et de te remercier pour tout ce que tu avais fait pour lui par le passé, il préférait t’accabler dans l’un de tes pires moments de faiblesse. La puissance de son doloris a beau te clouer au sol, mais la douleur psychique demeure la plus vive. Tes épaules croulant sous le poids d’un deuil que tu ne feras jamais, ne sauraient être plus affaissées. Rabastan n’est pas un mauvais lanceur de sortilèges, mais la vérité étant que la torture physique te dépasse complètement. Certes, tu ressens tes muscles se crisper et ton corps crier sous le coup de ces griffes invisibles qui semblent bien déterminées à le lacérer de toutes parts. Mais le creux qui s’est creusé au fin fond de tes entrailles au cours de toutes ces années passées sans Bellatrix demeure encore et toujours la pire de tes souffrances. Ce n’est pas la première fois que Rabastan te met à l’épreuve d’un tel sortilège, et si d’ordinaire, la seule réaction qui t’échappait était ce rire froid à mi-chemin entre la folie et la provocation, aujourd’hui, seules des larmes étaient à même de s’échapper de ta coquille vide. « You can crucio me as long as you wish. You’ll never be able to hurt me more than she did. » Le visage reposant contre les dalles de pierre qui tapissent le sol, tu laisses la froideur des profondeurs t’envahir. Ton regard se perd dans le vide, il virevolte d’une chose à l’autre, avant de se poser fixement sur le grand miroir qui ornait l’un des murs du salon. Un violent spasme se propage dans ton être de la tête aux pieds, alors que tu vois ton corps gésir lamentablement. Les sombres paroles de Rabastan accompagnent alors cette sinistre vision qui te rappelle le cadavre de Bellatrix reposant à tes propres pieds au Département des Mystères. « I’m not dead yet. » Ta voix est rauque, mais l’intonation est assurée. Ce constat, tu te le fais plus à toi-même qu’à Rabastan. Tu es Rodolphus Lestrange, membre de l’Elite, mangemort autrefois plus redouté encore que la dragoncelle, et surtout, tu es vivant. Tel une mauvaise herbe de la pire des sortes, tu survis à tout, y compris aux doloris de Rabastan Lestrange. C’est une vérité qui te frappe de plein fouet comme une onde de choc. Tâchant de te relever du mieux que tu peux, tu es obligé de t’y reprendre à trois fois avant de pouvoir à nouveau tenir sur tes genoux, tout en restant accoudé à la cheminée afin de ne pas reperdre l’équilibre. « I was a much better spellcaster than you, little brother. I’m gonna be fit again and I’ll buy a new wand. Then I can show you who I really am. » La douceur amère de cet esprit de revanche, cela faisait si longtemps que tu ne l’avais pas ressentie. L’euphorie du moment te fait tituber une nouvelle fois. Baissant la tête, tu te mets à fixer le sol de tes yeux encore globuleux. Pour la première fois depuis des années, tu éprouves une honte certaine à te trouver dans un état aussi lamentable. « But first I need your help. You must throw all the drugs away that our mother kept in the manor. Do you think you can do that for me? » Tu relèves lentement le regard vers ton frère, comme pour lui prouver ta sincérité. « What kind of job do you think I should take? » L’idée de cesser de vivre de tes maigres rentes ne t’enchantait guère, mais tu avais bien compris que te mettre au travail était la seule chose à faire pour que Rabastan te fiche un peu la paix. Et si tu aspirais véritablement à redevenir le Rodolphus Lestrange que tout le monde craignait, alors il allait bien falloir que tu sortes à nouveau du manoir.

@Rabastan Lestrange
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