BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 marcus » maybe i can never fly

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marcus roy flint
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kazhan
âge » 26 yo. fréquence de connexion » je passerai au moins une fois par jour. comment t'as connu le forum ? » c'est mon bébé marcus » maybe i can never fly 941336645  avatar » adam fucking hot driver mon personnage est » [] inventé  [] un PV [] un scénario [] un pré-lien [xx] tiré des livres.

pureblood
nom prénom(s)  » Marcus, prénom choisit par son père, sa mère n'a pas eu son mot à dire. Parce qu'il est né le premier, c'est lui qui a hérité du prénom de son père, Roy, pour décorer ses papiers d'identité. C'est un Flint, impossible de le confondre avec quelqu'un d'autre, Marcus - tout comme son jumeau - est le portrait craché de son père. surnom(s)  » il y a Marc, le diminutif principalement utilisé par ses proches. Ils ne sont pas très nombreux à l'utiliser, pas tant parce qu'il l'interdit, plus parce qu'ils sont peu à oser l'appeler par son prénom, encore moins par la version raccourcie. Ils ont été plus nombreux à lui donner des surnoms humiliants à Poudlard. Le plus apprécié, c'était probablement Troll Face et Marcus a tout fait pour oublier comme ses yeux brûlaient et sa gorge se nouait quand il les entendait l'appeler ainsi. Aujourd'hui, plus personne ne l'appelle comme ça et Marcus aime prétendre que ce n'est jamais arrivé. Sur le terrain, tout le monde l'appelle Vice à cause de son jeu agressif, de l'impression qu'il donne d'enserrer ses adversaires dans un étau jusqu'à ce qu'ils étouffent et se rendent. date de naissance  » Isaac et lui ont vu le jour le 31 octobre 1974. origines & nationalité  » la famille Flint vient du Pays de Galles, un fait qu'il est impossible de manquer ou d'oublier au fort accent qu'ils ont tous, y compris Marcus.  pureté du sang  » les Flints sont extrêmement fiers de la pureté de leur sang, un fait dont ils se sont longtemps vantés et autant dire qu'apprendre qu'une partie de la famille - du côté de son oncle - avait été souillé par du sang de harpies a été un choc.  Si Marcus tenait à ces histoires de pureté lorsqu'il était plus jeune, il s'en fiche désormais pas mal, si ce n'est que c'est un certain avantage dans la société d'ajourd'hui. métier/études  » Marcus est joueur de Quidditch professionnel, il est Poursuiveur et Capitaine de l'équipe des Rowdy Ravens, une équipe galloise. Il a également été sélectionné pour devenir le Poursuiveur et Capitaine de l'équipe nationale du Pays de Galles lors de la dernière Coupe du Monde de Quidditch. orientation & état civil  » Marcus a longtemps réussi à échapper à la tradition des mariages arrangés, en effet, Roy a rapidement décidé que son fils ne ferait pas un bon parti et aurait plus de chances d'attirer la honte sur la famille que de leur garantir une alliance profitable. C'est Isaac qu'on a fiancé à une gamine Rosier. Et puis Isaac n'a plus été en mesure de se marier et Roy a tout fait pour maintenir l'alliance entre les deux familles. Comparé à son désormais hybride de fils, Marcus n'était plus un si mauvais parti, alors c'est lui qui se retrouve désormais fiancé. Quant à son orientation sexuelle, s'il n'en a jamais parlé à qui que ce soit, ça fait bien longtemps que Marcus a remarqué que les femmes n'étaient pas les seules à attirer son regard. camp  » son père aurait souhaité que Marcus prenne la marque, comme lui. Mais il a toujours fait en sorte d'être terriblement occupé à chaque fois que l'occasion se présentait et c'est ainsi que Marcus a toujours pu éviter de rejoindre officiellement les rangs des Death Eaters. Il méprise ce nouveau gouvernement, a depuis bien longtemps cessé de gober les conneries que raconte son père et les valeurs du Lord ne sont définitivement pas les siennes. Il a la rage au ventre et il a envie de hurler, mais Marcus reste terrifié par les conséquences, par ce qui pourrait lui arriver - et arriver à ses proches - s'il venait à se rebeller. Il faut dire aussi qu'il ne sait pas quoi faire, le combat de l'Ordre du Phénix lui semble futile, après tout, ils ne font qu'enchaîner les défaites et il a l'impression que c'est sans issue. Alors il ravale sa haine, il ravale sa rage et il encaisse. Il baisse la tête, comme un lâche. Pour l'instant. baguette  » elle mesure 31cm, a été taillée dans de l’if et pour le cœur, c’est un ventricule de dragon. patronus  » il n'a jamais été capable d'en produire un et ne sait donc pas quelle forme il pourrait prendre. épouvantard  » la pire peur de Marcus est probablement de se retrouver cloué au sol, incapable de jouer au Quidditch. particularité(s)  » aucune.

pensieve
adhd  » si le TDAH est un trouble connu chez les moldus et dont les différents traitements ne cessent d'évoluer, c'est loin d'être le cas dans la communauté sorcière, encore moins parmi les familles de sang pur. Alors quand les proches de Marcus ont remarqué qu'il avait d'énormes difficultés à tenir en place, à accepter qu'on lui donne des ordres et surtout, qu'on lui impose des limites, ils ont commencé à dire que c'était un enfant difficile. Si la seule réponse de son père était de crier plus fort, de le punir plus sévèrement et trop souvent, de lever la main sur lui, sa mère a bien tenté différentes approches, mais aucune n'a semblé réellement améliorer la situation. D'enfant difficile, il est passé à limité, puis stupide lorsque l'apprentissage de la lecture et de l'écriture s'est avéré être un véritable supplice pour Marcus. En effet, il a toujours éprouvé d'énormes difficultés à se concentrer longtemps sur une tâche - surtout lorsque ça ne l'intéresse pas plus que ça. Autant dire que Poudlard a été un véritable calvaire pour Marcus qui a à peine réussi à obtenir ses NEWTs au bout de la deuxième tentative.
Parce que le trouble dont il souffre n'est pas reconnu au sein de la communauté sorcière, Marcus a passé des années à ingérer des potions censées le calmer mais qui ne faisaient en réalité que le rendre apathique et amenuisaient ses maigres capacités de concentration. Parce qu'on le considérait comme un idiot, un bon à rien, Marcus a toujours eu une terrible estime de lui-même et les moqueries sur son intelligence et son physique n'ont cessé d'alimenter sa colère déjà facilement exacerbée.
Marcus a toujours été une boule de nerfs, une bombe prête à exploser et il est devenu un adolescent violent aux yeux de beaucoup, un sale type dont il valait mieux se tenir éloigné parce qu'en plus d'être bête et bizarre, il pouvait s'avérer dangereux.
Quitter Poudlard a été une véritable libération pour Marcus, qui a enfin pu se consacrer exclusivement à sa carrière de Quidditch. Etre pris dans l'équipe des Rowdy Ravens en tant que titulaire a été sa première victoire et à partir de là, sa situation a enfin pu s'améliorer, petit à petit. Et puis, Oliver a refait irruption dans sa vie. Marcus avait déjà fait un gros travail sur lui-même, trouvé des solutions pour rendre son quotidien moins pénible, garder le contrôle de ses émotions. Mais Oliver lui a apporté quelque chose de bien plus important : un nom, des symptômes et des exemples de personnes atteintes de la même condition que lui. Il lui a permis de comprendre pourquoi il était différent - pas difficile, pas stupide, pas dangereux - et avec cette information, enfin, des moyens plus efficaces de palier à son trouble. Il n'y a pas de solution miracle et ça ne comble pas des années de négligence, mais son quotidien s'est nettement amélioré depuis.

twins  » ils sont venus au monde trop tôt et sans l'aide de la magie, n'auraient pas survécu. Ils étaient si petits, si fragiles, incapables de respirer par eux-mêmes. Alors on les a mis dans une bulle et on a attendu qu'ils grandissent encore, qu'ils survivent – ou non. Leur père se fichait pas mal qu'ils restent en vie ou non, après tout que pouvait-il y faire ? S'ils étaient trop faibles pour survivre, ils ne valaient pas la peine qu'il s'intéresse à eux. Quant à leur mère, l'accouchement prématuré et la dépression post-partum qui a suivi l'ont empêchée d'être présente pour ses fils. Alitée pendant les mois qui suivirent et incapable de ne serait-ce que les regarder, elle s'est tenue le plus éloigné possible de Marcus et Isaac.
Alors il n'y avait qu'eux deux et la douleur des procédures, le silence pesant qui les entourait lorsqu'il n'y avait pas de médicomage pour s'occuper d'eux, pas d'infirmière pour leur murmurer quelques paroles réconfortantes.
Contre toutes attentes, ils ont survécu et on les a ramenés à la maison. Toujours minuscules, toujours chétifs et fragiles, mais vivants. Les mois qui suivirent furent tout aussi compliqués. Le moindre son un peu trop fort les terrifiait, déclenchant cris et pleurs et il était absolument inconcevable de les séparer. Pendant des années, Marcus n'a eu qu'Isaac et inversement, pendant des années il n'y avait qu'eux deux contre le reste du monde.

Et puis, petit à petit, leur père s'est glissé entre eux. Parce qu'Isaac ne souffrait pas des mêmes troubles que Marcus, parce qu'il correspondait plus aux attentes de Roy, Flint Senior s'est concentré sur son éducation, laissant celle de Marcus à sa mère. Difficile pour des gamins de ne pas laisser le favoritisme d'un père semer la discorde entre eux. Ils ont essayé et pendant des années, ont réussi à maintenir une relation proche, soudée. Mais Hogwarts a achevé de les séparer. Marcus a été envoyé à Slytherin et Isaac à Ravenclaw, où chacun a grandi de son côté. Ils n'en sont jamais venus à se haïr, mais il y a eu suffisamment d'émotions négatives entre eux pour qu'ils préfèrent s'éviter le plus possible.

Et puis Isaac a été attaqué, il y a un an maintenant. Marcus a senti que quelque chose n'allait pas. Peu importe la distance qu'ils ont essayé de mettre entre eux, ils ont toujours été capables de sentir lorsque l'autre était en danger, ou souffrant. “It's a twin thing,” Marcus grogne à chaque fois qu'on leur demande comment ils font. La magie et ce qu'ils ont traversé petits y sont également pour beaucoup. Depuis l'attaque, depuis la... transformation d'Isaac, les jumeaux Flint se sont considérablement rapprochés. Bien sûr, il y a certaines blessures qui n'ont toujours pas cicatrisé et peut-être qu'elles ne se refermeront jamais, mais au moins, cette fois, ils ont décidé de rester ensemble.

seal » tous les enfants Flint ont un glyphe tatoué à l'arrière du crâne. Il a été posé là par leur propre père et si quiconque se demande à quoi il peut bien servir, on leur a dit qu'il s'agissait de runes censées garantir leur protection. Un truc de famille auquel on ne fait pas tellement attention. Etant donné que le glyphe est bien caché sous leurs cheveux, autant dire qu'on n'est jamais vraiment venu leur demander de quoi il s'agissait alors ils ont plus ou moins oublié que c'était là.
Ce qu'ils ignorent, c'est que ce glyphe est en réalité un savant mélange entre art runique et malédiction, mis en place par leur propre père afin de garantir le silence de leur mère. Si elle venait à parler à quiconque des secrets et mensonges qui entourent leur mariage, Viviane déclencherait automatiquement la malédiction qui tuerait ses trois enfants. Ils n'ont aucune idée de la menace qui pèse sur eux, leur mère a toujours su garder le secret et à défaut de trouver une solution, compte bien l'emporter dans sa tombe.

MUMMY'S BOY » il lui en a fait voir de toutes les couleurs lorsqu'il était gamin et que personne dans leur entourage n'était capable de trouver ce qui clochait chez lui. Mais c'est probablement pour cela que Viviane n'a fait que l'aimer plus encore – peut-être un peu trop. Persuadée qu'elle était responsable, désespérée de ne pas savoir quoi faire. Elle a toujours couvert Marcus, plus qu'Isaac qui avait moins besoin d'elle et surtout, dont Roy s'est accaparé. Parce qu'elle est la seule à avoir essayé de le comprendre, de l'aider, la seule à l'avoir toujours soutenu, Viviane est également la seule personne qui parvenait à le calmer, enfant. Leur relation est devenue fusionnelle et aujourd'hui, sa mère est la seule personne pour laquelle Marcus accepte encore de mettre un pied au manoir Flint.
Elle a essuyé ses larmes de rage et de frustration, l'a bercé lorsque le monde était incompréhensible et semblait ligué contre lui. C'est elle qui s'est battue contre Roy pour que Marcus puisse continuer à jouer au Quidditch au lieu de se retrouver forcé à s'asseoir derrière un bureau au Ministère. Il lui doit tout et Marcus tuerait pour elle.

rowdy ravens » cette équipe presque aussi vieille que celle des Holyhead Harpies n'a pourtant jamais réussi à faire parler d'elle autant que la légendaire équipe exclusivement féminine du Pays de Galles. Éternels rivaux des Holyhead Harpies, les Rowdy Ravens n'ont jamais vraiment fait la une et le club a même failli fermer, il y a quelques années de cela. Lorsque Marcus a quitté Poudlard et commencé à chercher une équipe, c'était toujours la même rengaine : You're an amazing Chaser, but-- Trop imprévisible, trop violent, trop mauvaise image, trop, trop, trop...
Et puis le coach des Rowdy Ravens lui a proposé un poste de titulaire au sein de son équipe. Marcus lui aurait ri au nez s'il n'avait pas déjà eu conscience que c'était peut-être sa dernière chance de devenir joueur professionnel de Quidditch. Alors il a accepté, en se jurant de faire des Rowdy Ravens une équipe dont on parlerait enfin.
Autant dire qu'il est implacable, détestable même diront certains. Mais Marcus a sué sang et eau pour les Rowdy Ravens, il a tout donné pour mener cette équipe au sommet et il compte bien faire en sorte qu'ils y restent. Maintenant que Marcus est connu comme le Capitaine qui a sauvé les Rowdy Ravens, d'autres équipes l'ont approché, mais il a refusé toutes les offres qu'on a pu lui faire. Un seul homme a su voir qu'il avait du potentiel, et Marcus ne trahira pas sa mémoire en allant jouer pour quelqu'un d'autre.

random facts » insomnia, dyslexia, anxiety disorder, depression, odd; liés à son ADHD, ces différents troubles ont également mené la vie dure à Marcus et certains continuent encore aujourd'hui à rendre son quotidien plus pénible. S'il a un peu moins de problèmes qu'avant avec les figures d'autorité, il reste très difficile d'obtenir une réaction positive de sa part en lui donnant des ordres. Il lui arrive encore d'avoir des périodes d'insomnie, ainsi que des épisodes dépressifs qu'il a encore du mal d'identifier. C'est Oliver qui a tendance à les sentir venir et qui à chaque fois, l'aide à les traverser. Pour ce qui est de l'anxiété, ça s'est nettement calmé depuis qu'il a quitté Hogwarts. En effet, être interrogé devant toute la classe et les examens avaient tendance à provoquer chez lui de terribles crises d'angoisse mais sortir du système scolaire a aidé à réguler leur fréquence. Marcus est toujours terriblement angoissé lorsqu'il doit donner une interview ou s'exprimer en public. Il lui est arrivé plus d'une fois de faire une crise d'angoisse à deux minutes d'un discours, ou d'être à deux doigts de s'enfuir en courant avant une interview. Il n'aime pas être ainsi le centre de l'attention, qu'on attende de lui qu'il s'exprime bien. Ca lui rappelle Hogwarts et les moqueries qu'il subissait à chaque fois qu'un professeur l'interrogeait. healthy diet; il peut blâmer remercier Oliver pour ça, depuis qu'ils habitent ensemble, Marcus a dû tirer un trait sur tout un tas d'aliments et de plats. En effet, Wood ne jure que par un régime alimentaire hyper sain de sportif de haut niveau. S'il a longtemps protesté contre la dictature d'Oliver, il a fini par s'y faire – même si ça ne l'empêche pas de faire des écarts dès que son colocataire n'est pas dans le coin pour le juger. fitness freak; ça a commencé à Hogwarts avec le Quidditch. Marcus a grandi – beaucoup grandi – et surtout, a rapidement laissé derrière lui son apparence de grand machin pas très épais. Quand il s'est rendu compte qu'il pouvait enfin intimider avec son physique et mettre un terme aux moqueries avant qu'elles ne deviennent trop douloureuses, c'est un peu devenu une addiction. Alors déjà à Hogwarts, Marcus suivait un entraînement rigoureux. Devenir joueur professionnel et surtout, vivre avec Oliver n'a fait que l'encourager sur cette voie. Les deux colocataires vont courir tous les matins, qu'importe le temps qu'il fait et c'est sans compter sur les séances de torture muscu et autres exercices infernaux auxquels Wood et Flint se livrent à la fois pour être au top, mais aussi et surtout par pur esprit de compétition. pets; c'est sa soeur qui lui a offert son premier hibou lorsqu'il a été pris dans l'équipe des Rowdy Ravens. ”This way you'll have no excuse to not write to me.”. L'oiseau est une chouette pygmée, soit minuscule et au grand désespoir de Marcus, aussi hyperactive que lui. Elle s'appelle Spark, un nom qui lui correspond parfaitement. Pour une raison qui lui échappe encore car il a tout essayé pour la rendre plus aimable, l'animal adore le rendre fou et a mauvais caractère. La chouette adore se percher au sommet eu crâne de son maître et transformer sa tignasse en nid, lorsqu'elle est à peu près “calme” et décide enfin de se poser pour ne plus bouger. Bien évidemment, ça agace Marcus mais il ose rarement l'en déloger, de peur qu'elle reparte pour un tour. La chouette pygmée n'est pas la seule à faire la loi dans l'appartement de Marcus et Oliver, en effet, il a depuis peu hérité de Wanker, le chat de Neil qui est terrifié par sa maîtresse depuis sa morsure, et ne pouvait donc plus vivre avec elle. C'est une saloperie et Marc n'aime même pas les chats, mais il le garde. Pour Neil.


Dernière édition par Marcus Flint le Sam 20 Avr - 1:09, édité 17 fois
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biographie
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FLINT MANOR, 1980
Il n’a pas vu Mam de la journée. D’après Modi, “The Mistress doesn’t feel very well today, The Mistress is resting,” et Marcus ne veut pas déranger sa mère, mais il ne l’a pas vue de la journée et il n’aime pas ça. Il fronce les sourcils et fixe la porte de sa chambre, hésite. Il veut juste la voir un peu, quelques minutes et ensuite il retournera jouer avec Isaac. Sa décision prise, il se dresse sur la pointe des pieds et pousse un petit grognement alors qu’il lutte pour atteindre la poignée de la porte, encore un peu trop haute pour lui. Lorsqu’il arrive enfin à l’attraper, Marcus la tourne maladroitement et pousse la porte.

Il fait sombre à l’intérieur de la chambre et le gamin fait la moue. Les rideaux sont fermés, empêchant les rayons du soleil d’entrer et donnant une atmosphère pesante à la pièce. Lorsque ses yeux s’habituent à la pénombre, il discerne enfin la silhouette de sa mère qui est blottie sous son épaisse couverture.

“I told you I’m not hungry Modi,” dit-elle et sa voix est bizarre, un peu trop rauque.

“Mam?” appelle-t-il doucement avant d’approcher du lit.

Viviane repousse un peu les couvertures et se redresse, les yeux écarquillés. Marcus penche la tête sur le côté, les sourcils froncés alors qu’il discerne les longs cheveux mal peignés de sa mère, la robe de chambre qu’elle porte en plein après-midi.

“Oh Marc, baby, what are you doing here?” demande-t-elle.

“Are you sick Mam?”

Il n’y a que lorsqu’il est malade qu’il reste en pyjama dans son lit et Modi a bien dit qu’elle ne se sentait pas très bien, mais Mam n’a pas vraiment l’air malade. Juste fatigué, peut-être. Mais surtout triste. Très triste.

“I’m-- just a bit tired is all, I’ll feel better soon, I promise.”

Sa voix tremble et Marcus fronce les sourcils. Il ne sait pas trop pourquoi, mais il a le sentiment que Mam n’est pas sincère. Ses yeux sont rougis, un peu comme si elle avait passé la matinée à pleurer et il n’aime pas du tout cette idée. Alors il s’approche un peu plus du lit et l’escalade avec un grognement avant de passer ses bras autour de son cou pour aller se blottir contre elle. Un peu maladroitement, il caresse les longs cheveux de sa mère, mimant les gestes qu’elle a si souvent reproduit sur Marcus ou Isaac pour les consoler.

“It’s going to be okay,” dit-il, les mêmes mots qu’elle murmure si souvent au creux de son oreille lorsque la colère et la frustration prennent le dessus parce qu’il ne comprend et n’aime pas toujours le monde qui l’entoure et c’est terrible.

Mam émet un son surpris, semblable à un gémissement plaintif et Marcus fait un geste pour s’écarter, inquiet, mais elle referme brusquement ses bras autour de lui et le serre contre elle. Il ouvre la bouche pour lui dire qu’elle l’étouffe un peu, mais il la sent qui se met à trembler et le son qu’elle émet cette fois est définitivement un sanglot.

“M-mam?”

“I’m sorry baby, I’m so sorry,” hoquète-t-elle avant d’aller enfouir son visage dans les boucles noires de Marcus. Le coeur du garçon se serre dans sa poitrine et il ne sait pas trop pourquoi, mais les larmes lui montent aux yeux et sa lèvre inférieure se met à trembler.

“Are you hurt, Mam?”

Ses pleurs redoublent et Marcus ne s’est jamais senti aussi désemparé. Mam a souvent l’air triste, mais c’est elle qui le console d’habitude, c’est elle qui le prend dans ses bras, le berce et sèche ses larmes.

“Where does it hurt?” demande-t-il, parce que c’est ce qu’elle fait quand il se blesse ou quand il est malade.

“No, no, I’m not-- baby, I’m not hurt, it’s-- Mam is just-- just tired, just tired,” sanglote-t-elle et Marcus fronce les sourcils, parce que Sephy est généralement d’humeur infecte quand elle est fatiguée et il est vrai qu’Isaac se met parfois à pleurer comme un bébé, mais pas comme ça. Jamais comme ça.

“You should sleep, then,” déclare-t-il avec une moue, “I’ll keep the nightmares away.”

Ça aussi, c’est quelque chose que Mam fait toujours pour lui. Un petit rire étranglé lui échappe et sa mère relâche un peu son étreinte, pour prendre son visage entre ses mains et déposer un baiser sur son front.

C’est tout humide à cause des larmes qui ont coulé le long de ses joues, alors Marcus grimace un peu, mais il ne proteste pas cette fois.

“I love you so much,” murmure-t-elle et comme à chaque fois, ça réchauffe tout le corps du garçon qui esquisse un large sourire.

“Me too. Now, sleep,” dit-il d’un ton qu’il espère convaincant, ça la fait sourire un peu à travers ses larmes, mais elle s’allonge et Marcus remonte les couvertures jusqu’à son menton avant d’aller se blottir contre elle. Isaac va finir par se demander où il est passé, mais tant pis.


FLINT MANOR, 1981
Marcus fronce les sourcils et se mord la lèvre inférieure. Sous ses yeux, les lignes dansent, les lettres pulsent et changent de forme sur le papier. A chaque fois qu’il pense avoir réussi à en accrocher une et à la déchiffrer, elle s’échappe aussitôt et plus rien ne fait de sens.

Il ne comprend pas.

Il ne comprend pas pourquoi Isaac arrive à le faire, et lui en est incapable.

Il ne comprend pas ce qu’il est censé faire, comment il est censé le faire, il--

Il ne comprend pas.

“What is wrong with him?” crache son père et Marcus doit lutter de toutes ses forces pour ne pas sauter de sa chaise et s’enfuir en courant. Il déteste quand Roy hausse le ton, à vrai dire, Marcus ne pense pas avoir une seule fois apprécié entendre le son de la voix de son père. A chaque fois, tout son corps se crispe et la seule chose à laquelle il est capable de penser, c’est à quel point il ne veut surtout pas rester dans la même pièce que lui.

“I-- I don’t know, Master, I have been teaching him the same way I have been teaching young Mistress Persephone and young Master Isaac, he seems-- he seems to need more time,” couine Modi en courbant l’échine.

“More time? He can’t even seem to read a single word. What’s going on, boy?”[/color] aboie-t-il et Marcus pince les lèvres.

“I-- I just can’t,” murmure-t-il d’une petite voix.

“What do you mean, you can’t?” siffle Roy.

L’elfe de maison à côté de lui émet un petit gémissement, à peine audible et pourtant, Marcus le perçoit très clairement. Son regard se tourne immédiatement vers Modi et se fixe sur ses grandes oreilles qui frémissent. Son nez est si long que le bout tremble un peu aussi et ça fait presque sourire Marcus.

Le bruit de Modi qui triture le morceau de tissus qui recouvre son minuscule corps maigre et noueux avec ses longs doigts prend le dessus sur Roy qui vocifère.

Alors il ne la voit pas venir.

La gifle l’atteint en pleine joue, propulsant sa tête sur le côté alors que son cou craque douloureusement. Quelque chose explose, le brouhaha dans sa tête devient assourdissant alors qu’en boucle, tous ses sens crient brusquement la même chose.

IT BURNS, IT BURNS, IT BURNS.

Son père crie toujours, Modi a fait un bond de côté et ne cesse de gémir, ses oreilles sifflent à cause de la gifle, sa joue le lance, lance, lance, mais surtout, il ne comprend pas.

Pourquoi la gifle, pourquoi les cris, il ne comprend pas, c’est comme essayer de déchiffrer les lettres de ce stupide livre, c’est comme quand on le punit parce qu’il ne sait pas se tenir à table alors qu’il s’ennuie et il veut juste bouger un peu, il reviendra après, ce n’est pas important, c’est comme quand son père ordonne à Modi de le ramener dans sa chambre pour l’y enfermer parce qu’il a posé trop de questions et interrompu la conversation alors qu’il voulait juste savoir pourquoi son père et oncle Emrys ne s’aiment pas alors qu’ils sont frères, lui aime Isaac, même quand des fois il est pénible.

Il ne comprend pas et il a mal, alors Marcus a la seule réaction qui semble faire sens à cet instant.

Il hurle.

Mais c’est pire, parce que Roy l’agrippe par le bras et il serre fort et ça fait mal et il lui vomit des mots qu’il n’est même plus capable d’entendre au visage et Marcus le déteste.

“SHUT UP, SHUT UP, SHUT UP, SHUT UP!” s’écrie-t-il en se débattant, il se redresse sur sa chaise et il tente de lutter contre son père, de le frapper pour lui faire mal comme il lui fait mal à lui et--

“ROY!”

Mam.

“What are you doing to him?” s’exclame-t-elle avant de traverser la pièce pour se planter à côté d’eux, “Unhand him, now!”

“Don’t tell me what to do, woman, he has to be taught a lesson.”

“A lesson? You think beating him is going to teach him anything? Let him go.”

“You--” commence Roy, mais il referme aussitôt la bouche lorsque Viviane sort sa baguette et en pointe l’extrémité contre sa gorge.

“Let. Him. Go,” siffle-t-elle.

“What do you think you’re doing? Have you forgotten already? You can’t--”

“I haven’t. But I swear on everything I have left, if you do not let go of my son now, I will do it. I’ll take you down with us, Roy.”

Pendant une fraction de seconde, Marcus se dit qu’il va la tuer. C’est la lueur dans son regard, la façon dont ses doigts se resserrent un peu plus autour de son bras, lui tirant un gémissement de douleur.

Mais enfin, il le relâche et Marcus chancelle, tombe sur sa chaise avec un petit cri surpris.

“He behaves like an animal. Be careful, if it doesn’t change, I might decide to put him down like one,” Roy murmure vicieusement, son visage à quelques centimètres de celui de Viviane qui ne bouge pas et se contente de soutenir son regard, droite et fière, sa baguette toujours pointée sur lui.

Il la contourne et en le suivant du regard, Marcus repère Isaac qui se tient dans l’embrasure de la porte, sûrement attiré par tout ce boucan.

“Follow me, boy,” ordonne leur père et Isaac hésite, les sourcils froncés. Il pince les lèvres en croisant le regard de Marcus. “NOW!”

Son jumeau sursaute, mais s’exécute aussitôt.

Le sanglot qui échappe à Marcus secoue tout son corps et il manque de vaciller de la chaise sur laquelle il est toujours perché, mais les bras de sa mère se referment autour de lui. Le garçon s’accroche et enfouit son visage dans le cou de sa mère alors que les larmes roulent sur ses joues, intarissables.

“Shhh, I’m here, he can’t hurt you anymore, I won’t let him, I promise,” murmure sa mère et il veut la croire, il a tellement envie de la croire.

Mais une part de lui a déjà compris que c’était impossible.


Hogwarts, 1986
“RAVENCLAW!” s’exclame le Choixpeau et Marcus accroche le regard de son frère, qui reste figé sur le tabouret, l’air de ne pas trop savoir quoi faire alors qu’applaudissements et cris enthousiastes résonnent dans la Grande Salle.

Marcus n’a absolument aucune chance d’être réparti à Ravenclaw. Il n’est pas studieux, il n’est même pas assez intelligent, leur père ne cesse de le répéter après tout, Marcus est stupide, he shouldn’t even go to Hogwarts, he’ll bring shame to the Flint family. Le Choixpeau va probablement penser la même chose. Par Merlin, peut-être qu’il ne saura même pas où le répartir, peut-être qu’il va le juger trop idiot pour rester à Hogwarts, peut-être que--

“Flint, Marcus!”

Son coeur manque un battement et le garçon lève les yeux, pour voir qu’Isaac a fini par descendre du tabouret et se dirige vers la table des Ravenclaw, presque à reculons alors qu’il ne détache pas son regard de Marcus.

Ils vont être séparés. Pour la première fois depuis qu’ils ont commencé à exister, ils vont être séparés. C’était une possibilité, ils en ont discuté la veille au soir, après que Mam leur ait souhaité bonne nuit, lorsque Isaac s’est glissé dans sa chambre.

I can hear you thinking from the other room, qu’il lui a dit d’un ton plein de reproches, mais bien sûr que lui aussi se posait mille questions.

“Flint, Marcus!” répète McGonagall et les murmures s’élèvent autour de lui, les gens échangent des regards.

Marcus veut faire un pas en avant, mais il se précipite un peu trop et trébuche. Il manque de s’effondrer la tête la première sur la marche d’escalier, mais quelque chose l’arrête et ses yeux écarquillés tombe sur la directrice de Gryffindor, qui a sorti sa baguette et l’a visiblement empêché de se faire très mal.

Des rires étouffés résonnent et la honte colore ses joues. Marcus a envie de prendre ses jambes à son cou, mais il se reprend et avance jusqu’au tabouret sur lequel il s’assoit.

Son coeur bat la chamade et il est déjà difficile pour lui de rester immobile mais à cet instant, c’est absolument impossible. Il triture les coutures impeccables de sa robe et ses jambes remuent alors que son regard va d’un visage inconnu à l’autre, traverse la Grande Salle jusqu’à retrouver Isaac.

Oh, I see, fait la voix du Choixpeau dès que McGonagall le pose sur sa tête, le faisant sursauter. Mmmmh, yes, yes, of course. Well, I don’t really have a choice then, do I?

Il va lui demander de partir. Il va lui dire de rentrer chez lui, parce qu’il est bien trop bête pour aller à l’école. Il ne sait même pas lire correctement, écrire est une véritable épreuve pour lui, il ne sait pas se concentrer, c’est trop dur de rester assis et de faire la même chose encore et encore, il ne devrait pas être ici, il ne peut pas être ici, Roy l’a dit, il--

“Mr Flint,” murmure McGonagall avant de poser une main sur son épaule et Marcus se lève d’un bond, les yeux écarquillés, le coeur au bord des lèvres.

Son mouvement brusque renverse le tabouret, qui tombe dans un bruit sourd.

Et encore une fois, les rires.

“The Slytherin table is over here, off you go,” dit-elle en le poussant doucement dans la bonne direction.

Slytherin ? Marcus fronce les sourcils et réalise que le Choixpeau n’est plus sur sa tête. Isaac affiche un sourire encourageant et-- la table de Slytherin, oui, il la voit. Persephone est assise à la table et ses lèvres sont pincées alors que les autres élèves autour d’elle rient et la regardent.

Marcus a un sursaut et se dirige vers la table alors que ses oreilles bourdonnent et son coeur tambourine toujours dans sa poitrine. Il-- il a été réparti à Slytherin. La maison dans laquelle son père est allé, il-- il a réussi quelque chose. Un large sourire prend place sur ses lèvres. Il a enfin réussi quelque chose.

Marcus s’assoit avec un peu trop d’empressement et manque de renverser la personne installée à côté de lui, qui marmonne quelque chose et s’éloigne en le fusillant du regard.

“Sorry,” murmure-t-il, les joues rouges.

“Idiot,” siffle son voisin et Marcus baisse la tête, son sourire disparu.


HOGWARTS, 1988
Le regard de Snape balaye la salle de classe et Marcus baisse immédiatement les yeux, essaye de se faire le plus discret possible. Le directeur de Slytherin a commencé le cours en interrogeant au hasard des élèves sur ce qu’ils ont vu au cours de ces derniers mois et Marcus n’aurait pas su répondre à une seule des questions que Snape a posées jusqu’à présent. Il est loin de briller en potions - il ne brille que sur le terrain de Quidditch de toute façon - mais il sait qu’il a vu ces trucs-là, que Neil l’a aidé à réviser, il sait que c’est là quelque part, mais la simple idée d’être interrogé et de devoir prendre la parole devant tout le monde le paralyse et l’empêche de se concentrer, de réfléchir. Ses mains sont moites et son coeur bat aussi fort que s’il venait de descendre de son balai après un match de Quidditch. Il tente d’écouter les réponses que les autres élèves donnent et lorsqu’elles sont correctes, de les noter dans un coin de sa tête, mais elles lui échappent aussitôt et le bourdonnement dans ses oreilles rend la tâche encore plus pénible.

A côté de lui, Neil agrippe brusquement sa cuisse et Marcus se fige, réalise qu’il remuait tellement les jambes que ça faisait trembler le banc sur lequel ils sont assis. Embarrassé, il ouvre la bouche pour s’excu--

“Flint,” Snape appelle froidement.

Marcus se crispe et lève les yeux vers l’enseignant.

“What is the main ingredient of the Memory Potion?”

C’est--

Il--

Il ne sait plus.

Ils l’ont vu, il le sait, il se souvient de ça, mais l’ingrédient principal de la potion de mémoire est--

Il ne sait plus. Il ne se souvient plus.

Il entend vaguement Snape qui appelle son nom sèchement, il y a la main de Neil, toujours sur sa cuisse, qui serre un peu plus fort, mais il ne--

“Did you forget, Mr Flint?”

Les rires.

Il veut ouvrir la bouche, répondre, dire quelque chose, n’importe quoi, mais Marcus réalise alors qu’il n’arrive plus à respirer. Son ventre noué depuis qu’il a mis un pied dans la salle de classe se tord un peu plus douloureusement et Marcus a la soudaine conviction qu’il va s’étouffer et crever, là, sur son banc, sous les rires de ses camarades.

“Marc?”

Neil, sa main se déloge de sa cuisse, pour aller se poser sur son épaule qu’elle secoue doucement.

“Marc, are you okay? Sir, I think something is wrong with him,” dit-elle, inquiète.

Something’s wrong with him. C’est bien ça le coeur du problème, pas vrai? Il y a toujours quelque chose qui ne va pas chez lui. Il n’est jamais assez, sauf quand il est trop, il n’arrive jamais à accomplir quoi que ce soit, il commence des choses sans les finir, il n’est pas aussi brillant qu’Isaac et il ne le sera jamais, il--

“Can’t breathe,” il hoquète faiblement.

Tous les regards sont braqués sur lui et c’est encore pire, il a l’impression qu’ils l’entourent tous, qu’ils sont plus proches qu’ils ne le sont réellement, il a besoin de sortir d’ici mais il est paralysé sur place, incapable de bouger.

“Pull yourself together, Flint,” siffle Snape en plissant les yeux.

“I-- I think I should take him to the infirmary, sir,” essaye Neil et elle se redresse, tire sur son bras, “Come on Marc.”

Il veut hurler qu’il ne peut pas, leur dire à tous d’arrêter de le regarder, d’arrêter de rire, mais les mots sont coincés dans sa gorge et l’étouffent.

“He’s having a panic attack,” fait une voix sur sa droite.

“A what?”

“A-- oh nevermind, let me.”

Une silhouette envahit son champ de vision, son regard embué de larmes se pose sur la cravate rouge et or, puis sur des traits qu’il reconnaît, sans pouvoir mettre un nom dessus. Il ne fait pas attention aux élèves de sa propre maison, ce n’est pas pour s’intéresser à ceux de Gryffindor et de toute façon, Marcus a du mal de retenir les prénoms des gens.

“Fli-- Marcus, look at me,” dit-elle et son ton étonnamment autoritaire lui fait lever les yeux vers les siens.

Elle lui attrape les mains et il a un mouvement de recul, mais elle serre fort et il se fige.

“It’s okay, you’re fine, just breathe, you can do it.”

Non, il ne peut pas, c’est bien ça le problème, il est en train d’étouffer et elle lui parle comme à un enfant, comme à un idiot qui aurait oublié comment respirer. L’humiliation et l’angoisse lui tirent un gémissement qu’il peine à étouffer et son visage s’empourpre un peu plus, mais la fille de Gryffindor ne lâche pas l’affaire et Marcus réalise qu’elle trace des cercles de son pouce à l’intérieur de ses poignets, son regard toujours accroché au sien.

“Take a breath, just one, come on,” dit-elle avant d’inspirer profondément par le nez et Marcus essaye de se concentrer sur les cercles qu’elle trace sur ses poignets et ça fait mal, Merlin ça fait si mal, mais l’air entre enfin dans ses poumons et la Gryffindor esquisse un large sourire.

“Yes, keep going, come on, follow me,” l’encourage-t-elle et Marcus calque sa respiration sur la sienne, il inspire et expire lentement, jusqu’à ce que petit à petit, les battements de son coeur se calment, les tremblements de son corps cessent.

“Are you done?” siffle la voix glaciale de Snape et Marcus se crispe à nouveau parce que toute la classe est complètement silencieuse et tous les regards sont braqués sur eux. Il se recroqueville sur lui-même et n’a qu’une envie, disparaître, mais la fille de Gryffindor se retourne pour tous les fusiller du regard.

“He needs to go to the infirmary,” dit-elle d’un ton sec.

“Who do you think--”

“Please, professor Snape,” intervient Neil de son ton le plus larmoyant.

“Fine,” finit-il par soupirer, ”get him out of my sight.”

Les deux jeunes filles l’aident à se redresser et Marcus voudrait protester, mais ses jambes flageolent sous son poids et il ne peut qu’accepter leur soutien. Une fois sorti de la salle de classe, c’est comme si un poids avait été retiré de ses épaules et Marcus peut enfin prendre une profonde inspiration.

“I don’t really need to go to the infirmary,” marmonne-t-il faiblement.

“Do you really want to go back in there?” lui demande la Gryffindor en arquant un sourcil.

“I guess not,” admet-il avec une grimace. Puis, après une seconde, “Thanks, by the way.”

Lorsqu’elle lui adresse un large sourire en réponse, Marcus s’en veut un peu de ne pas avoir retenu son nom.


HOGWARTS, 1990
Marcus ne peut même pas dire qu’il est surpris. Contrairement à ce que les autres peuvent dire, il n’est pas complètement stupide alors ce n’est pas comme s’il s’attendait à quoi que ce soit. Non, il n’est pas surpris, mais ça fait quand même mal. Isaac a un sourire crispé aux lèvres, parce qu’il sait sans même avoir à lancer un regard dans sa direction, ce que Marcus éprouve à cet instant même.

De la colère, principalement. C’est bête, ce n’est qu’un stupide balai, mais ça veut dire tellement de choses. Il voudrait tellement s’en foutre, pouvoir se dire que ça n’a absolument aucune importance. Ca fait des années qu’il sait que son père le méprise et que quoi qu’il fasse, ça ne changera jamais, puisqu’il est parfaitement incapable de correspondre aux attentes de Roy. Ca fait des années qu’il a conscience qu’essayer de lui plaire est inutile et qu’il doit arrêter de s’attendre à ce qu’un jour, son géniteur le voit autrement que comme un bon à rien, un fardeau.

Il le sait, mais à chaque fois, ça le laisse avec un goût amer et une honteuse envie de chialer comme un gosse.

“I’m tired,” marmonne-t-il avant de profiter que leur père est occupé à discuter politique avec leur oncle pour s’éclipser et monter dans sa chambre.

Marcus s’en veut de laisser une chose pareille l’atteindre. Pendant une seconde, il ne sait pas quoi choisir entre abattre son poing sur tout ce qui est à proximité dans la pièce ou aller se terrer sous sa couette et faire la gueule pour le restant de sa soirée. Puis il se souvient de la dernière fois qu’il a choisi la première option et de la tristesse dans le regard de sa mère alors qu’elle a dû tout réparer à coups de sortilèges et il choisit la seconde.

Il a à peine le temps de se débarrasser de ses chaussures et de sa robe de sorcier que quelqu’un toque à la porte, lui tirant un grognement agacé.

Marcus hésite, ce serait facile de faire le mort, mais il sait déjà qui est derrière la porte, et Isaac ne laissera pas tomber.

“Come in,” marmonne-t-il avant de se laisser tomber sur son lit, les mains calées derrière sa nuque alors qu’il prend un air nonchalant.

Isaac entre dans la chambre, son maudit balai flambant neuf à la main.

“You can have it, you know,” dit-il en n’osant pas approcher plus.

“S’not the problem and you know it,” réplique Marcus, acerbe.

Son jumeau détourne le regard et pince les lèvres.

“Congratulations, I guess,” marmonne Marcus et cette fois, Isaac s’avance, il vient s’asseoir sur le rebord de son lit et du coin de l’oeil, Marcus le regarde attraper le badge de Capitaine qui trône sur sa table de chevet.

“You deserve congratulations for this too,” dit Isaac et Marcus doit faire un effort pour ne pas lever les yeux au ciel.

“It’s not as good as your badge. I’m not a fucking idiot, I knew it would never compare to being appointed Prefect of House Ravenclaw,” singe-t-il avec une grimace, “I just-- I don’t know. Why does he have to make it so obvious?”

It, il y a tellement de choses derrière ce mot minuscule. Le fait que son père le méprise. Qu’il a toujours préféré Isaac. Que Marcus devrait s’en foutre, mais qu’il en est incapable et c’est en train de grignoter sa relation avec son frère, petit à petit. Parce qu’il aime Isaac mais putain, il ne supporte plus de le voir récolter tous les lauriers alors que Marcus n’a droit qu’à la haine, le dégoût, les coups.

“I’m sorry,” murmure Isaac avant de poser le badge sur la table de chevet.

Et ça aussi, ça l’énerve.

Isaac passe son temps à s’excuser, mais il ne va jamais à l’encontre de leur père.

Jamais.

“I want to be alone,” dit-il avant de tourner le dos à son frère.

“Marc--”

“And take your fucking broom with you, I swear to Merlin, I don’t want to see it or I’ll set in on fire,” siffle-t-il.

Isaac hésite, mais Marcus l’entend qui soupire et finit par se lever avant de quitter la chambre.

Le son de la porte qui se referme résonne dans la pièce et Marcus attrape son oreiller et l’abat sur sa tête en espérant faire taire le bruit.


HOGWARTS, 1992
“Another year gone !” s’exclame le Vieux Fou et Marcus soupire. Encore un de ses discours assommants. Enfin, la perspective de bien manger sous les bannières vert et argent de sa maison le réconforte un peu. Même si cette année, il ne peut pas vraiment dire qu’il a beaucoup participé à la victoire de Slytherin. Saleté de Potter.

“And I must trouble you with an old man's wheezing waffle before we sink our teeth into our delicious feast.” Le jeune homme fronce les sourcils, mais qu’est-ce qu’il raconte encore, le vieux machin ? “What a year it has been! Hopefully your heads are all a little fuller than they were... you have the whole summer ahead to get them nice and empty before next year starts....” Oh ça, il peut compter sur lui. A vrai dire, Marcus a déjà tout oublié.

“Now, as I understand it, the house cup here needs awarding, and the points stand thus: In fourth place, Gryffindor, with three hundred and twelve points; in third, Hufflepuff, with three hundred and fifty-two; Ravenclaw has four hundred and twenty-six and Slytherin, four hundred and seventy- two.”

Tous les Slytherin se mettent à applaudir, à rugir, à molester couverts et verres sur le bois de la table. Marcus se joint aux réjouissances, un large sourire aux lèvres.

“Yes, Yes, well done, Slytherin,” intervient à nouveau le vieillard, mais il perçoit difficilement sa voix sous tout ce bruit. “However, recent events must be taken into account.”

Les cris se calment, les sourcils se froncent, Marcus cesse de frapper ses paumes l’une contre l’autre. “I have a few last-minute points to dish out. Let me see. Yes... First -- to Mr. Ronald Weasley…” Le brun serre les dents et lance un regard noir au rouquin qui finit aussi rouge que sa cravate à la table de Gryffindor. “... for the best-played game of chess Hogwarts has seen in many years, I award Gryffindor house fifty points.”

Wait, what? Cinquante points pour une partie d’échecs ? C’est quoi, une blague ? Ça y est, le vieux a craqué, c’est la fin. Marcus dévisage chaque professeur présent sur l’estrade en espérant les voir aussi indignés que lui et chercher à empêcher le vieux magicien de déblatérer des âneries, mais Snape semble être le seul en colère. Plus pâle que d’habitude, les lèvres pincées, il semble contenir du mieux qu’il peut son envie de quitter la salle.

“Second -- to Miss Hermione Granger... for the use of cool logic in the face of fire, I award Gryffindor house fifty points.” Et il ne s’arrête plus, le con !

Oui la Mudblood est intelligente et calme, fucking good for her, mais ça mérite cinquante putain de points ça ? Marcus a les poings et les dents serrés et si son regard pouvait tuer, Dumbledore se serait probablement effondré, foudroyé sur place.

“Third -- to Mr. Harry Potter... For pure nerve and outstanding courage, I award Gryffindor house sixty points.”

Cette fois, Marcus se retient de toutes ses forces de se lever d’un bond pour hurler que c’est complètement injuste. Oh, un Gryffindor courageux, WHAT A FUCKING SURPRISE ! Et voilà qu’il se fait soixante points gratos, parce qu’il correspond à la Maison où le Choixpeau l’a réparti ! Une blague, c’est une BLAGUE ! Marcus va s’étouffer. Les autres ont arrêté de respirer, comme lui. Ils sont à égalité. A cause de ce vieux maniaque, ils sont à égalité !

“There are all kinds of courage.” Le fils de pute. “It takes a great deal of bravery to stand up to our enemies, but just as much to stand up to our friends. I therefore award ten points to Mr. Neville Longbottom.” Le putain d’enculé de-- “Which means… We need a little change of decoration.” Les bannières à l’effigie de Slytherin disparaissent, pour laisser place au rouge et or des Gryffindors, qui se mettent à beugler, suivis de près par les Ravenclaw et Hufflepuff.

Putain de mongoles, pas même foutus de se rendre compte qu’eux aussi se sont fait complètement baiser! Marcus n’en revient pas. C’est un scandale ! Et les autres professeurs qui le laissent faire, et cette vieille chouette de McGonagall qui luit littéralement de fierté et qui applaudit. La table se remplit brusquement de nourriture pendant que ces cons de Gryffindors continuent de s’auto-congratuler et Marcus n’a plus faim.

Slytherin a perdu la Coupe et il y a de fortes chances pour qu’il soit obligé de revenir l’année prochaine.

Il a envie de vomir.


HOGWARTS, 1994
Marcus étouffe un bâillement contre son poing et marmonne le mot de passe au tableau qui pivote et lui ouvre l’accès à la salle de bain des préfets. Le jeune homme pénètre à l’intérieur et referme la porte avant de froncer les sourcils lorsqu’il réalise à quel point il fait chaud dans cette maudite salle de bain. La buée qui a envahi la pièce l’empêche presque de respirer et Marcus sort sa baguette pour augmenter la lumière qui n’est définitivement pas suffisante pour lui permettre de voir clairement.

Il est impossible de manquer la baignoire remplie à ras-bord d’eau fumante et savonneuse, et la tête qui dépasse de la surface - ou plutôt les cheveux foncés et humides, puisque c’est tout ce qu’il peut voir.  

“You know you’re supposed to lock the fucking door,” grogne-t-il avant d’entamer un demi-tour pour--

Du coin de l’oeil, il voit que l’occupant du bain glisse petit à petit, avant de disparaître sous l’eau.

Marcus se fige et observe, un peu confus. Il s’attendait à un cri, une exclamation outrée, n’importe quoi mais pas ça. Alors il reste planté là comme un idiot et-- il ne sait pas qui est là-dessus, mais il ne remonte toujours pas et ce n’est pas normal.

“Are you for real?” marmonne-t-il avant de s’approcher de la baignoire. La couche de bulles qui recouvre la surface l’empêche de voir grand-chose, alors il les écarte d’un coup de baguette et--

L’autre personne, qui a tout l’air d’être ce sale con de Wood, est en train de sombrer au fond de la baignoire.

“For fuck’s sake,” s’exclame-t-il, incrédule.

Cet idiot est vraiment en train de se noyer. Dans une baignoire.

Et Marcus ne peut vraiment pas saquer cet enfoiré de Wood, mais ce n’est pas comme si, malgré tout ce qu’il a pu gueuler ces dernières années, il souhaitait réellement sa mort. Alors il lâche un autre juron, laisse tomber ses vêtements par terre et retire rapidement ses chaussures, avant de plonger dans l’eau définitivement bien trop chaude. La baignoire est profonde - qui a eu l’idée de faire une baignoire aussi profonde, d’ailleurs ? - mais Marcus est grand et il atteint rapidement Wood qu’il attrape par le bras avant de le remonter à la surface. Il tire le capitaine de Gryffindor jusqu’au rebord de la baignoire et le hisse avec un grognement - c’est que Wood aussi a pris du muscle récemment - avant de remonter à son tour.

“Fucking idiot,” grogne-t-il avant de secouer l’autre imbécile qui est toujours inconscient. “Wake up, Wood!”

Pas de réponse. Marcus lui assène une gifle, avant de beugler: “Wake up, for fuck’s sake!”

Cette fois, Oliver ouvre grand les yeux et recrache de l’eau, s’étouffant à moitié au passage. Marcus soupire et le redresse avant de lui taper dans le dos jusqu’à ce que Wood finisse par couiner un “Stop” pathétique.

Alors il arrête et le regarde se remettre lentement avant de lever la tête pour croiser son regard et ouvrir de grands yeux ronds.

“Flint?” qu’il bégaie, incrédule, “what are you doing doing here?”

“I’m sorry? I think you mean ‘thanks for saving my life, Flint, I’d be dead without you, because I fell asleep in my bath, like a fucking moron’”, siffle-t-il en plissant les yeux. “I’d give you shit for not locking the fucking door, but I guess that just saved your life, right?”

Pendant une fraction de seconde, Wood a l’air à deux doigts de répliquer, outré, mais il referme vite la bouche et s’empourpre un peu, clairement gêné.

“I--uh, I’m tired, I guess,” marmonne-t-il avant de relever les yeux vers lui, “Thanks, Flint.”

“You fuckin-- oh.”

Marcus cligne des yeux et fixe Wood d’un air un peu bête. Il ne s’attendait pas à ça. Wood qui le remercie, c’est du jamais vu. Il faut dire que Marcus n’a jamais fait grand-chose pour jusqu’à présent, plutôt l’inverse même. C’est plus fort que lui, il est incapable d’être autrement qu’agressif lorsque Wood est dans les parages. Probablement parce qu’il n’aime pas ce qu’il éprouve quand il pose les yeux sur lui, définitivement parce qu’il ne supporte pas la lueur amusée dans le regard de Neil quand elle le prend à suivre la silhouette du Gryffindor à chaque fois qu’il passe dans son champ de vision.

C’est vrai que Wood a l’air épuisé. Marcus a aperçu les Gryffindors à leur entraînement plus tôt dans la journée, et Oliver n’était clairement pas à son maximum. Il faut dire que tous les matins avant les cours, Marcus le croise dans le parc lorsqu’il fait son jogging quotidien et il sait que Wood fait la même chose, en commençant encore plus tôt que lui.

“You’ll be dead in five years if you don’t take a fucking break once in a while,” grogne-t-il et la surprise passe encore dans les yeux de Wood.

“Aw, are you worried about me, Flint?” demande-t-il avec un sourire en coin et--

C’est comme une gifle.  

Ils se parlent normalement, sans hurler, sans s’insulter, Oliver a souri, il lui a souri, il est beaucoup trop proche et surtout, toujours complètement à poil.

Marcus a un brusque mouvement de recul et attrape une serviette de bain qu’il jette à Wood avant de se relever et de lui tourner le dos pour cacher ses joues rouges.

“Get the fuck out of here, I want to take a bath and I don’t have all night,” aboie-t-il et il s’attend à ce que l’autre proteste, mais il l’entend qui se lève avec un grognement, puis le froissement de la serviette dont il se sert pour se sécher.

“Alright,” dit-il simplement.

Marcus retient son souffle et attend que Wood quitte enfin la pièce. Ce n’est que lorsque la porte se referme qu’il laisse enfin échapper un profond soupir.

Dans quelques mois, tout ça sera terminé.


WALES, 1995 - 1997
“Hello?” fait Marcus avant d’entrer de pousser la porte entrouverte pour pénétrer dans le bureau qui empeste le tabac et les différents produits qu’ils utilisent pour entretenir les balais et le cuir des protections de Quidditch.

Le coach des Rowdy Ravens - une montagne qui semble avoir la cinquantaine et qui a l’air ridicule, assis sur une chaise minuscule qui semble prête à s’effondrer sous son poids - lève la tête du parchemin qu’il était en train d’étudier, les sourcils froncés.

Une seconde passe et un flash de compréhension allume son regard. “Marcus Flint, right?” demande l’homme avant de coincer une cigarette entre ses lèvres et de l’allumer en claquant des doigts.

“Yeah. You--hum, said you wanted to see me, to--”

“You’re one hell of a chaser, Flint,” l’interrompt immédiatement Hughes avant de faire pivoter sa chaise pour complètement lui faire face et de se laisser aller contre le dossier qui craque et Marcus ne peut s’empêcher de se dire qu’il va finir avec le cul par terre d’ici quelques secondes.

“I-- thank you,” marmonne Marcus, mal à l’aise quand on les complimente - c’est qu’il n’est pas habitué, pour être honnête.

“You’re also one hell of a dick.”

Wow. Euh. Okay. Il suppose qu’il le mérite ? C’est juste-- un peu déroutant, comme entretien, Marcus doit bien l’admettre.

“This team is falling apart. I have good elements, a bunch of kids with potential, but something’s missing. Well, something other than the money. Like I said, you’re one hell of a chaser, but no one wants someone like you in their team, eh? Too violent, too unstable, too much.”

Marcus serre les dents et les poings. Il a cru comprendre dans la lettre qu’il a reçue hier que Morgan Hughes voulait le voir pour lui offrir un poste, pas pour l’insulter. Marcus a hésité parce que l’homme a raison, les Rowdy Ravens sont en chute libre et il veut une équipe capable de le mener au sommet, pas une bande d’incapables. Cependant - et encore une fois, Hughes a raison - Marcus a passé l’année à se faire rejeter de toutes les équipes potables, alors a-t-il bien encore le choix?

“I don’t give a shit about all that. You’ll have to work on your attitude, but you’re too good for me to not want you in this team. You’re passionate, and that’s what those kids are missing. So, what d’you think?”

Qu’est-ce qu’il en pense ? Qu’il n’est pas sûr d’avoir tout compris. Hughes l’a complimenté, puis insulté, puis complimenté à nouveau, c’est… perturbant ? Enfin, tout ce qu’il retient, c’est que le coach des Rowdy Ravens lui offre bien un poste de poursuiveur au sein d’une équipe professionnel et c’est peut-être pas l’équipe de rêve, mais c’est sa dernière chance.

“I want a permanent post, I’m not sitting on the bench,” gronde-t-il en plissant les yeux.

Hughes esquisse un sourire un peu flippant, “You got it.”

“I-- really?”

“Yes, really.”

“Just like that?”

“Just like that.”

Oh.

Le sourire que Marcus est presque douloureux, sûrement parce que ça faisait longtemps qu’il n’avait pas fait travailler ces muscles là.



“You’re doing it wrong.”

Marcus sursaute et manque de se rétamer tête la première dans la pelouse. Au lieu de bouffer le nez de Lloyd comme il le mériterait, le jeune homme prend une profonde inspiration et se redresse pour lancer un regard noir à son capitaine.

“I’m just stretching, I can’t do it wrong,” marmonne-t-il et son aîné laisse échapper un rire amusé.

“Well, you are,” dit-il avant de s’approcher de Marcus qui ne peut pas s’empêcher d’avoir un léger mouvement de recul.

Owen lève les yeux au ciel, “Come on, let me help.”

Le jeune homme pince les lèvres. Il aime bien Lloyd. L’ancien Hufflepuff a cinq ans de plus que lui alors autant dire que Marcus ne l’a pas tellement connu à Hogwarts et tant mieux. C’est un excellent poursuiveur, peut-être pas autant que Flint, mais il compense avec son expérience et son esprit stratège. Owen est surtout un très bon capitaine et un type beaucoup trop bon et patient avec les bras cassés qui composent son équipe.

Etrangement, Lloyd a vite capté comment Marcus fonctionnait et surtout, comment le gérer. Alors il lui fait confiance, oui. Mais c’est pas pour autant qu’il a follement envie que Lloyd l’approche autant.

Faut dire qu’avec sa longue tignasse blonde et son sourire ravageur, le capitaine des Rowdy Ravens a tendance à réveiller des idées qu’il pensait avoir laissées à Hogwarts (avec Wood).

“Fine,” finit-il quand même par marmonner, parce que Lloyd le regarde avec ses grands yeux bleus et c’est presque impossible de lui dire non quand il fait ça.

Le sourire qui lui adresse lui coupe un peu le souffle et c’est encore pire lorsqu’Owen se met en tête de lui montrer comment s’étirer correctement et de l’aider à effectuer chaque mouvement en posant ses mains sur lui.

“You have to take your time, otherwise there’s no point in doing them at all,” explique Lloyd calmement.

Il ne cesse de parler alors qu’il continue de s’étirer avec lui et de corriger chaque geste, patiemment, calmement. A la fin, Marcus réalise qu’il ne pense même plus à ce qu’il fait et se contente de le suivre. A l’exception de la voix d’Owen, c’est le vide dans sa tête et c’est tellement rare que Marcus se demande pendant un instant ce qui cloche.

“Marc? You there?” demande Lloyd en posant une main sur son épaule.

L’embarras colore ses joues et Marcus détourne le regard. “Yeah. Thanks,” qu’il marmonne avant d’être ébloui par un autre sourire.

Owen ne tarde pas à se faire de plus en plus présent, après ça. Marcus a beau parfaitement maîtriser ses étirements, le capitaine des Rowdy Ravens s’invite et l’accompagne, lui file un coup de main si nécessaire. Alors Marcus finit par s’y faire, il finit même par aider Owen à son tour et ça devient un rituel. C’est con, mais un jour, il finit par réaliser qu’ils ne sont pas que coéquipiers et il se demande quand et comment c’est arrivé. Il y a des moments où il ne sait pas comment agir avec lui et il recommence à se comporter comme un con, mais Owen est toujours aussi patient, Owen continue de sourire et d’agir normalement.

Et puis un soir, alors qu’ils célèbrent une autre victoire - car oui, ça y est, ils gagnent à présent - Owen a un grand sourire aux lèvres et une lueur fière, presque tendre dans le regard alors qu’il aide un Marcus un peu trop éméché à aller se coucher dans la chambre d’amis qu’il lui a proposé d’occuper pour la nuit. Lui aussi a trop bu, alors c’est sans surprise qu’ils se rétament à moitié dans les escaliers et qu’Owen laisse échapper un rire nasal qui fait glousser Marcus tellement le son est infâme. Lorsque leur regard se croise, son coeur manque un battement et la seconde d’après, ses lèvres sont pressées contre celles d’Owen qui émet un son surpris.

Marcus n’avait jamais embrassé qui que ce soit avant, alors c’est maladroit, un peu douloureux aussi parce qu’il se précipite et leurs dents s’entrechoquent, mais Owen glisse une main dans ses cheveux, ajuste le baiser et c’est sûrement l’alcool qui parle, mais Marcus se demande pourquoi il a attendu tout ce temps avant d’embrasser Owen.

Ils semblent incapables de se détacher alors que Lloyd tente de les tirer des escaliers et ils trébuchent encore, gloussent beaucoup et finalement, c’est dans la chambre d’Owen qu’ils atterrissent, sur le lit qu’ils se laissent tomber. Les mains de Marcus tremblent et la frustration monte, manque d’atteindre le point de l’énervement mais comme à chaque fois, Owen a les bons mots, les gestes qui apaisent.

C’est maladroit et trop rapide, c’est embarrassant et dévastateur.

C’est parfait.

Le lendemain, c’est la panique et les effluves d’alcool ne sont pas la seule chose qui lui filent la nausée.

Mais Owen tient bon, lui remet les idées en place et Marcus comprend enfin ce qu’une partie de lui essayait désespérément de lui dire depuis des années.


Les Rowdy Ravens enchaînent les victoires, mais il leur manque toujours quelque chose. Alors Marcus finit par se pointer chez Neil et lui demande - exige, pour être tout à fait honnête - de rejoindre l’équipe. Il doit batailler un peu, mais elle finit par accepter et ça y est, cette fois, ils sont parfaits.

Owen et Marcus c’est-- libérateur, pour lui. Mais pas pour Owen. Il n’est pas fait pour les cachotteries, les baisers volés quand personne ne peut voir, les corps qui se touchent uniquement entre les quatre murs de son appartement où personne ne peut les voir. Alors il y met un terme. Marcus est vexé est en colère au début, mais il finit par comprendre.

Ni l’un ni l’autre n’était follement amoureux de l’autre alors ce n’est pas trop grave, ils s’en remettent, Marcus grandit et leur amitié aussi.

Puis il y a Cara, mais ça ne dure pas très longtemps non plus.

Elle disparaît du jour au lendemain et avec le retour du Lord, Marcus ne cherche pas à en savoir plus, le risque n'en vaut pas la chandelle.

Les Rowdy Ravens sont invités au gala organisé par la Nimbus Racing Broom Company et Marcus panique, il n’a aucune envie d’apparaître en public, à un fichu gala, mais Lloyd insiste, ils ont galéré à atteindre ce niveau, ils vont tout faire pour le maintenir. Alors il se pointe au manoir Parkinson à l’improviste et demande à sa cousine de l’aider à avoir l’air présentable pour l’occasion. Les quatre heures - quatre heures - qui suivent sont douloureuses pour Pansy et pour lui, mais s’il en croit la tronche surprise de tout le monde quand il se pointe à la soirée, ça valait le coup.

Il aurait dû s’y attendre mais croiser Wood à cette soirée lui fait quand même un drôle d’effet.

Il éclipse tout le monde et Marcus passe la soirée à l’observer de loin, incapable de détacher son regard et encore moins d’aller lui adresser la parole.

C’est Wood qui finit par venir à lui.

Ils passent le restant de la soirée à parler Quidditch et ça ne fait aucun sens, parce qu’ils ont l’air de deux vieux potes d’école, alors qu’ils ont passé leur scolarité à se foutre sur la gueule.

“Ye’re a lot nicer now, Flint,” finit par lui dire Wood et Marcus détourne le regard, gêné.

“I-- uh, I grew up, I guess.”

“Yeah,” murmure Oliver avec un air drôlement sérieux. “Yeah, you did.”

Vivre au manoir commence à devenir impossible pour lui.

Sa mère est parfaite, comme toujours, mais croiser Roy lui file la gerbe, surtout que maintenant que Persephone a quitté la maison et qu’Isaac a pris son propre appartement, l’endroit est encore plus froid et vide qu’avant et Marcus supporte de moins en moins d’y mettre les pieds.

Il a du mal de partir, pourtant. Pour sa mère, qu’il refuse de laisser seul avec son père.

Mais Viviane finit par voir clair dans son jeu, alors elle le met presque dehors et c’est comme ça que Marcus se retrouve à emménager avec Oliver Wood.

C’est parfaitement improbable, ça n’a techniquement aucune chance de fonctionner.

Et pourtant....


London, 1998
“Marcus? Hey, I was thinking, we should-- wow, what’s going on?” lui demande Oliver en fronçant les sourcils lorsqu’il voit Marcus qui l’ignore et traverse le salon à grandes enjambées, les poings serrés, le corps secoué par la rage et le choc.

“Nothing,” crache-t-il avant d’ouvrir la porte de sa chambre avec tellement de force que la poignée se fracasse contre le mur et y laisse une marque.

“That doesn’t look like nothing,” Oliver dit en pinçant les lèvres.

Marcus abat son poing contre la porte et s’explose les phalanges contre le bois au passage, mais la douleur est le cadet de ses soucis.

“They killed them!” explose-t-il brusquement.

“Wha-- who?”

“They showed up during practice, those guys from the Ministry, they told Hughes he, Owen and Phil needed to come with them, that they needed to be interrogated because-- because of their origins,” crache-t-il alors que la colère et la peine lui font monter les larmes aux yeux. “The old man refused, said he had nothing to tell them, he-- fuck, stupid old coot, he told them to go fuck themselves, so they-- they threatened him, told him that he had to obey the law. He--”

Marcus ferme les yeux et il peut revoir la scène. Hughes qui sort sa baguette, pour les faire déguerpir de son terrain de quidditch et protéger ses mômes.

Et le plus grand des trois, le chauve à la gueule de croquemort, qui lève sa propre baguette et sans hésitation, lance l'Impardonnable sur Hughes qui s’effondre.

Mort.

“They executed him and-- and Phil--,” hoquète Marcus avant de se laisser tomber par terre, alors qu’un sanglot lui échappe.

Il sont restés plantés là, à fixer le corps sans vie de Hughes, sans comprendre.

Puis Neil s’est mise à hurler une flopée d’insultes, Owen et Phil ont sorti leur baguette, prêts à se défendre.

Marcus n’est pas certain de ce qui s’est passé après. Il se souvient d’avoir agrippé Neil pour qu’elle ne se jette pas sur les types du Ministère et se fasse tuer comme une idiote.

Il se souvient de Phil qui a subi le même sort que leur coach.

Et du regard qu’il a lancé à Owen, pour le supplier de se tirer avant que ce soit son tour.

Tout ce qu’il sait, c’est que Lloyd l’a écouté, pour une fois.

“They took us to the Ministry, I-- I got out because of who I am, Neil-- Neil too, I-- the others-- I don’t even know if they’re alive or--” sa voix se brise et lorsqu’il sent les bras d’Oliver l’entourer, il ne peut que s’agripper à lui.

“They-- Hughes-- he-- he was--” like a father to me, il est incapable de prononcer les mots qui se bloquent dans sa gorge.

“I know,” murmure Oliver d’une voix tremblante.

Impossible de dire combien de temps il reste là, à pleurer le seul homme qui lui ait donné le sentiment qu’il valait quelque chose. Celui qui lui a offert le monde en lui donnant une chance.

C’est Oliver qui finit par le mener jusqu’à son lit et qui reste avec lui jusqu’à ce qu’il finisse par s’endormir, épuisé.

Lorsque le lendemain, la une de la Gazette raconte que de courageux représentants des forces de l’ordre ont été forcés d’abattre le coach et l’attrapeur des Rowdy Ravens après que ces derniers les aient attaqués sans raison, Marcus réduit en miettes la moitié du mobilier de leur appartement.

C’est Oliver qui répare les dégâts, sans dire un mot.


london, 2006
Marcus regarde l’abruti de chat s’aplatir au sol avant de bondir sur-- il ne sait pas tellement, l’ombre de la branche d’un arbre remué par les bourrasques de vent, dehors.

“Moron,” grogne-t-il.

La bestiole lève la tête vers lui, lance un miaulement sonore et quitte la pièce.

Il ne peut pas blairer les chats, mais Neil lui a demandé de le garder, et il ne pouvait pas lui dire non.

Marcus serre les dents.

Elle a fait ses cartons et elle est partie, après tout, une bête sauvage ne pouvait pas rester vivre dans un endroit fréquenté par des sorciers aussi respectables.

Marcus s’y attendait, Isaac a eu droit au même traitement l’année dernière.

Oliver lui cache quelque chose. Marc a bien vu qu’il dormait à peine ces temps-ci et il est plus nerveux qu’il ne l’a jamais été avant un match important.

Marcus se doute de ce que c’est, mais il ose à peine y penser, alors il ne risque pas de dire quoi que ce soit.

Avec un soupir, il porte sa bière à ses lèvres et en boit une gorgée avant de laisser son regard traîner sur la table basse où trône toujours la lettre à l’écriture impeccable que lui a envoyée Aloysius Rosier pour planifier une première rencontre entre lui et sa fiancée avant qu’ils ne rendent la chose officielle.

Sa fiancée.

Maintenant qu’Isaac n’existe plus aux yeux de leur père, c’est à lui de s’y coller. Il semblerait qu’être un imbécile soit moins embarrassant qu’un hybride, aux yeux de Roy. Si la situation ne lui donnait pas autant envie de gerber, Marcus pourrait s’amuser à imaginer son père tenter de convaincre Rosier qu’il est un bon parti. Qu’est-ce qu’il a bien pu lui raconter pour que l’autre tanche finisse par accepter ? Sûrement tout un tas de conneries auxquelles il est lui-même incapable de croire.

Marcus n’a aucune envie de répondre à Rosier mais il sait à quoi il s’expose s’il ne le fait pas.

Imaginer la tronche que fera son futur beau-père lorsqu’il devra déchiffrer ses hiéroglyphes est son seul réconfort.



Dernière édition par Marcus Flint le Sam 20 Avr - 1:29, édité 16 fois
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marcus » maybe i can never fly Empty
bon on a quelques années de diff mais on se trouvera bien un lien marcus » maybe i can never fly 1144129201

et du bencus ? marcjamin ? non ? marcus » maybe i can never fly 1029237966
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marcus » maybe i can never fly Empty
une cousine en commun ça vous rapprocherait peut-être marcus » maybe i can never fly 1144129201
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marcus » maybe i can never fly Empty
pk moi j'ai eu le moche.
rends l'argent !!
marcus » maybe i can never fly 1029237966 marcus » maybe i can never fly 1029237966 marcus » maybe i can never fly 1029237966
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marcus » maybe i can never fly Empty
"D'enfant difficile, il est passé à limité, puis stupide" : ptn saaaaaaaaaaale jpp marcus » maybe i can never fly 1029237966 marcus » maybe i can never fly 1029237966 marcus » maybe i can never fly 1029237966
Il est où le respect ??
ELLES SONT OU LES DENTS DE CARNOSAURES ?? marcus » maybe i can never fly 2839299746 marcus » maybe i can never fly 2839299746
Non mais me faire feeler Flint, qu'est-ce que c'est que ce trafic ?? J'vous jure marcus » maybe i can never fly 1172237334
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ilébo
(ptn j'ai pas géré, j'aurai pu poster avec Draco en fait)
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besoin d'un délai? marcus » maybe i can never fly 1634921035
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Harry Potter a écrit:
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j'en peux plus de cette meuf marcus » maybe i can never fly 1958205885
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ce shade jpp
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