BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal


 

 Potter, do something. Tell them I mean no harm (Dolarry)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Invité
Invité
Anonymous
Potter, do something. Tell them I mean no harm (Dolarry) Empty
w/ Harry Potter
She keeps her Moet et Chandon in her pretty cabinet. "Let them eat cake", she says just like Marie Antoinette.
On reconnaissait sans doute le bureau de Dolores Umbridge comme l’endroit le plus chaleureux du Ministère de la Magie. C’est en tout cas ce qu’elle se plaisait à penser lorsqu’elle contemplait son chef d’œuvre rose. Les murs étaient décorés de nombreuses assiettes ornementales, chacune représentant un chat aux couleurs vives, endimanchés de nœuds entre les oreilles, le cou orné de ravissants rubans. Ils folâtraient d’un air négligeant dans des paysages qui dégoulinaient de mièvrerie et de préciosité. Le reste de la pièce se décomposaient d’étoffes agrémentées de dentelles, des napperons et des vases d’hortensias roses et mauves. De nombreux sortilèges et d’enchantements protégeaient la pièce qui contenaient sans aucun doute des informations cruciales sur l’avenir de la société sorcière et sur le fonctionnement actuel du Ministère. Dolores n’avait pas traversé autant d’années au service de la Communauté Magique sans avoir glaner nombre d’informations précieuses. Une armoire derrière le bureau était d’ailleurs remplie de classeurs étiquetés chacun du nom d’un sorcier ou d’une sorcière considéré comme une menace pour les affaires de Lord Voldemort et de son administration à la pointe.

Elle était là, flanquées d’une robe fourreau d’un rose pétard et d’un nœud lavallière noir, assise devant des rapports administratifs sur l’activité de son département, celui du contrôle et de la régulation des créatures magiques. Son nouveau hobby était d’harceler ses sous-fifres pour avoir toujours plus de chiffres positifs à donner concernant le tatouage des hybrides. Ce n’était pas pour rien que, quelques jours plus tôt, elle s’était adonné à une série d’articles et de spots publicitaires en compagnie du Survivant. Le tout était parfaitement kitsch et de mauvais gout, ce que Dolores trouvait absolument ravissant. Cependant, depuis l’attaque de son immeuble, la sous-secrétaire d’Etat auprès du Ministre n’avait pas bonne mine. On sentait que la paranoïa, qui la caractérisait depuis qu’elle eut prononcé ses premiers mots, grandissait en elle comme les ronces dans un terrain vague. Ses yeux globuleux, qui clignaient très peu pour un être vivant lambda, n’enlevaient rien à ce charme de poupée meurtrière. Qui avait besoin d’un sortilège de la mort quand on possédait une arme plus forte encore : l’administration. Deux aurors avaient été dépêchés devant sa porte afin de calmer l’inquiétude de Dolores Umbridge.

Ce matin, elle n’attendait qu’un seul homme : Harry Potter, le Survivant. Dolly était impressionnée par le travail du Seigneur des Ténèbres. Retourner l’esprit de ce garçon, réputé être l’Elu, avait été un de ses projets éducatifs personnels les moins efficaces et les plus contraignants lors de l’exercice de Grande Inquisitrice de Poudlard. Il en était resté un intérêt profond pour l’éducation des jeunes enfants. Lord Voldemort, lui, avait réussi le prodige de rallier le petit Harry Potter à sa cause. D’abord, parce qu’elle était curieuse, Dolores Umbridge souhaitait approfondir ce constat et comprendre jusqu’où allait la loyauté de Potter. Mais surtout, devenir l’amie d’Harry Potter, du moins une connaissance bienveillante, ne pouvait que l’asseoir à son siège de sous-secrétaire, souvent convoité mais jamais ravi à sa personne. D’un coup de baguette enjoué, elle ensorcela la théière lorsqu’on frappa à sa porte. « Harry, mon garçon, entrez, entrez. » chantonna-t-elle d’une voix de petite fille, aigrelette et haut perché.
Revenir en haut Aller en bas
Harry Potter
VOLDEMORT SYMPATHISER
Harry Potter
Date d'inscription : 07/11/2018
Messages : 432
Crédit : andthesunrisesagain (av). tumblr (gifs). poupoune (crackship). eimear mcbride & richard siken (quotes).
Âge : vingt-sept ans (31/07) .
Occupation : pantin et porte-parole du Gouvernement.
Allégeance : au Gouvernement.
Particularité : Harry est Fourchelangue. Parmi d'autre choses - mais ça, vous le savez déjà.
Potter, do something. Tell them I mean no harm (Dolarry) Empty
Harry commence un peu à fatiguer de ces opérations spéciales de propagande. Bien entendu, il n'oserait jamais se plaindre à haute voix — autant dire qu'on lui interdirait de sortir, ou pire, et qu'il ne préférerait pas — mais... ça reste fatiguant, parfois embarrassant, et des fois horrifiant. Aller chasser le Vif d'Or sur un pitch de Quidditch avec des joueurs professionnels, pourquoi pas. Mais passer plusieurs jours à tourner des émissions pour ondes cristal et poser pour des magazines et donner des interviews pour des journaux papier avec nulle autre que Dolores Umbridge... Autant dire que ça devient rapidement un problème.
Bien entendu, ils travaillent tous les deux pour le Lord. Depuis la mort de Bellatrix Lestrange, elle est, plus ou moins, son bras droit — du moins Harry l'imagine: les guerres intestines des Mangemorts ne l'intéressent pas du tout — et lui est devenu un porte-parole glorifié du Gouvernement qui prône le pardon et l'acceptation. Ils sont dans la même équipe, en quelques sortes.
Il n'empêche que l'entendre tousser toutes le deux minutes pour attirer l'attention, et simplement croiser son regard aux yeux globuleux et désagréables, l'agace.
L'ennuie.
Le tourmente.

Sa cicatrice le démange. Harry ne porte que deux cicatrices sur tout le corps, le reste a été soigneusement effacé, retiré, malgré des années et des années de torture dans le noir. Il porte la fameuse cicatrice sur son front, en forme d'éclair, dont il a hérité quand il n'était qu'un bébé. Elle fascine toujours autant, cette cicatrice; même les spécialistes du maquillage, du journalisme ou de la photographie ont tendance à lui demander de la montrer, l'observent avec de grands yeux curieux. Et puis la cicatrice sur le dos de sa main droite. I must not tell lies, courtesy of Umbridge.
Pendant la semaine qu'il a passé à supporter la présence de cette dernière, à un moment, on lui a demandé de montrer son poing pour une photo où il était à côté d'elle. Pour l'exhiber, prouver qu'il avait bien appris, auprès d'elle et du Lord.

« Harry, mon garçon, entrez, entrez. » À entendre sa voix aiguë percer l'épaisseur du battant de la porte pour l'inviter, Harry est à deux doigts de tourner les talons et partir dans l'autre sens. À la place il adresse un regard en coin à Pettigrew et aux deux employés qui gardent la porte, avant de pénétrer dans le bureau.
Il ressemble étrangement au bureau qu'avait investi la Grande Inquisitrice à Hogwarts, de la pire façon qui soit. Le papier peint immonde, les assiettes ornementées où se baladent des petits chatons terrifiants... “ Madam Undersecretary, ” fait-il poliment en refermant la porte derrière lui. Il s'approche mais reste immobile, planté au milieu de la pièce, n'osant pas s'asseoir, autant par manque d'envie que par terreur à l'idée qu'elle fasse apparaître une table, un paquet de parchemins et ses fameuses plumes sans encre... “ Vous vouliez me voir. ” La question tombe à plat alors que, sentencieux, Harry baisse les yeux pour ne pas avoir à regarder cette horrible femme dans les yeux. Même le Lord ne le met dans cet état nerveux avancé.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Potter, do something. Tell them I mean no harm (Dolarry) Empty
Elle souriait, d’un sourire qui lui donnait l’air d’une poupée de cire. D’un regard sans discrétion, Dolores toisa Le Survivant de haut en bas. Sa curiosité maladive l’amenait à considérer le jeune homme comme un objet de fascination. Comment le Seigneur des Ténèbres avait-il fait pour briser ce sale gamin, insolent, trop sûr de lui, résumant toute son existence à l’amour d’une mère qu’il n’avait même pas connu… Les Potter devaient être des médiocres du temps de leur vivant pour élever un enfant pareil. Nonobstant, depuis quelques temps, Harry soutenait le régime actuel. La loyauté envers le Ministère résonnait dans le cœur de Dolores Umbridge, au rythme des battements de son cœur rocheux. « Asseyez-vous mon garçon, ordonna-t-elle aimablement, je ne voudrais pas que vous pensiez que je ne fasse pas preuve d’hospitalité ». Les temps sombres qui dirigeaient le destin des sorciers étaient à la paranoïa. Des mauvaises manières pénaliseraient sans aucun doute une sang-mêlée telle que la Sous-Secrétaire d’Etat. Sa place restait fragile malgré ses nombreuses preuves d’allégeance, au sein de la bureaucratie.

« Je voulais vous voir pour que nous fêtions ensemble nos réussites. Les campagnes de sensibilisation des hybrides (sa bouche se déforma à la mention de ceux qu’elle considérait comme des animaux) ont été une admirable réussite ». Debout, Dolores n’était pas beaucoup plus grande qu’un Harry assis. Se dandinant jusqu’à une desserte, elle attrapa la theiere pendant qu’une tasse de porcelaine couleur saumon s’envolait vers le jeune Potter. Sans lui demander son avis, elle la remplit d’un liquide aux vapeurs de framboise un peu âcre. « Nous sommes amis désormais, monsieur Potter. Et vous le savez autant que moi, je prends toujours soin qui font preuve de loyauté envers le Ministre de la Magie et son humble servante que je suis. » Dolores Umbridge était doucereuse tandis qu’elle se servait également une tasse de thé. Elle ne s’installa pas derrière son bureau mais bien en face d’Harry. Une table débarqua de derrière un rideau de velours rose, les pieds sculptés progressant comme les pattes d’une araignée, ce qui lui donnait un air terrifiant. Le meuble s’arrêta net entre la Sous-Secrétaire et Le Survivant lorsque la dame aux joues roses lui asséna un coup de talon sec et impitoyable. « Les Malfoy s’occupent toujours de vous ? Et ce Peter Pettigrew aussi ? J’ose espérer que vous ne manquez de rien… Le Ministre en serait absolument furieux. » Elle eut un sourire carnassier et pencha la tête pour mimer la compassion. Comme toutes ses émotions, elle semblait figée. La Marque des Ténèbres n'avait pas arranger son amour pour la duperie et les salamalecs. Ses yeux ne se plissaient pas mais restaient grands ouverts, globuleux et humides d’avidité. Dolores voulait tout savoir, pour mieux tout contrôler….
Revenir en haut Aller en bas
Harry Potter
VOLDEMORT SYMPATHISER
Harry Potter
Date d'inscription : 07/11/2018
Messages : 432
Crédit : andthesunrisesagain (av). tumblr (gifs). poupoune (crackship). eimear mcbride & richard siken (quotes).
Âge : vingt-sept ans (31/07) .
Occupation : pantin et porte-parole du Gouvernement.
Allégeance : au Gouvernement.
Particularité : Harry est Fourchelangue. Parmi d'autre choses - mais ça, vous le savez déjà.
Potter, do something. Tell them I mean no harm (Dolarry) Empty
Il y a toujours eu quelque chose de déplaisant et de crispant chez Dolores Umbridge. Elle rentre sous la peau de Harry, ses attitudes le mettent mal à l'aise, le gênent. C'est quelqu'un de très faux, de très lisse, de très cireux, de trop souriant. Et le pire, le pire, c'est sa voix. « Asseyez-vous mon garçon. » Harry doit se retenir de grimacer en entendant la voix algue à l'accent grinçant de la bonne femme. « Je ne voudrais pas que vous pensiez que je ne fasse pas preuve d’hospitalité. » Son souci des apparences semble tellement faux, pour quelqu'un d'aussi cruel et vicieux qu'elle... cette fois, Harry ne peut pas empêcher une très brève grimace de venir froncer sa bouche et ses yeux.
Harry bouge lentement, trop inquiété du tourment qui pourrait devenir le sien si il refuse l'offre d'Umbridge. Alors il s'assied sur le fauteuil face au bureau, sans la quitter des yeux, comme une proie face à un prédateur qui sait qu'il va bondir au moindre mouvement trop brusque. La peau de sa main le démange, l'impression de fourmillement remontant le long de son bras et répandre cette impression de malaise partout dans son corps.

« Je voulais vous voir pour que nous fêtions ensemble nos réussites. Les campagnes de sensibilisation des hybrides ont été une admirable réussite. » Grimace de la part d'Umbridge, cette fois, alors que Harry s'efforce de garder une mine sérieuse et affable. “ Oui, ” dit-il, toujours très éloquent, en hochant la tête doucement. Il la regarde se dandiner, attraper une théière tout en envoyant vers lui une tasse d'une couleur immonde qu'il attrape de manière experte. Il la laisse faire alors qu'elle verse du thé dans sa tasse. Il aime son thé un peu amer, sans sucre, et il sait déjà qu'il va détester la saveur fruitée de ce qu'Umbridge lui sert. Mais il ne proteste pas, ne répond pas, ne grimace même pas. Avec les années, Harry a appris à laisser aller. « Nous sommes amis désormais, monsieur Potter. » Il approche la tasse de son visage et fronce légèrement du nez en reniflant l'odeur même si en réalité, c'est les mots de la bonne femme qui le dégoûtent. « Et vous le savez autant que moi, je prends toujours soin qui font preuve de loyauté envers le Ministre de la Magie et son humble servante que je suis. »

Harry pose sa tasse (dans laquelle il a à peine trempé les lèvres) sur la table qui arrive à quatre pattes entre lui et Umbridge. Elle ne s'assied pas, Harry imagine qu'elle veut garder un semblant d'autorité: même lorsqu'il est assis, elle est à peine plus grande que lui. Harry ressent une certaine joie malsaine à cette idée. Puérile, aussi. « Les Malfoy s’occupent toujours de vous ? Et ce Peter Pettigrew aussi ? J’ose espérer que vous ne manquez de rien… Le Ministre en serait absolument furieux. » Il branle lentement du chef, se demandant bien ce qu'elle a derrière la tête. Au Lord il peut vouer son futur et sa loyauté. Mais à cette ignoble petite femme... “ Oui, ils s'occupent bien de moi. ” Jeune homme de peu de mots qui n'aime pas se faire loquace, il sait pourtant que le crapaud ne le laisserait pas repartir à moins de s'être mis quelque chose de croustillant sous la dent. Pour s'acheter un peu de temps, il tend la main et attrape sa tassé de thé immonde pour en siroter une gorgée... effectivement, c'est dégoûtant.  “ Cette semaine a été productive et intéressante, ” indique-t-il d'une voix tendue qui indique bien combien il est en train d'étirer la vérité pour la transformer en quelque chose de digeste pour la bonne femme. “ Je suis sûr que le Lord sera reconnaissant de votre patience à toute épreuve avec moi. Je ne manquerai pas de lui dire comment vous m'avez épaulé tous les jours. ” Ça devrait apaiser sa trique éternelle pour le Lord... pour le moment. “ Je n'ai pas eu l'occasion de vous féliciter en privé pour votre brillante carrière, ” note-t-il, sans le faire pour autant. Les jeux politiques comme ça lui retournent la tête et lui donnent la migraine...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Potter, do something. Tell them I mean no harm (Dolarry) Empty
Les compliments d’Harry Potter sur sa carrière – du moins ce qui y ressemblait – la fit glousser légèrement, comme une petite fille maléfique.  Dolores Umbridge sirota une longue gorgée de son thé écœurant et se passa légèrement la langue sur les lèvres, pour s’assurer de ne pas en perdre une goutte. « Toujours aussi délicieux », commenta-t-elle, satisfaite de ses talents pour sélectionner des thés de qualité – du moins c’est ce qu’elle pensait. « Les Malfoy n’ont pas vraiment eu de chance, annonça-t-elle d’un ton détaché mais sarcastique. Dommage pour ce garçon, Draco. Je l’aime beaucoup vous savez, Harry. Il était le premier volontaire de ma brigade inquisitoriale. Je suis convaincue que vous y aviez votre place, si vous n’étiez pas abusé par les mensonges de Dumbledore ». Elle gloussa à nouveau, cette fois-ci en souvenir de la mort d’Albus Dumbledore. Ses méthodes d’éducation avaient été laxistes, dangereuses et, surtout, non-conforme aux recommandations du Ministère de la Magie.

Une bribe de soulagement épousa son visage de poupée lorsqu’Harry lui adressa son soutien. Nul doute que sa parole auprès du Lord mettrait ce dernier dans une humeur favorable concernant le bilan de la Sous-Secretaire d’Etat. « Le Ministre de la Magie sera ravi de l’entendre de votre bouche. » Inconsciemment, elle avait posé sa petite main sur le portrait de Lord Voldemort qui décorait son bureau. « Je suis également flattée que vous trouviez une source d’inspiration dans la façon dont j’ai mené ma carrière. Je ne la dois qu’au travail que j’ai fourni et à la sincérité de mes relations au sein du Ministère. » Ce n’était pas vrai, Harry n’avait jamais signifié y voir une source d’inspiration, et personne au Ministère ne portait véritablement Dolores Umbridge dans son cœur. Mais la fonctionnaire manipulait la vérité. Elle y prenait un plaisir malsain.

« J’ai toujours su que vous étiez un garçon raisonnable ». Un sourire faussement chaleureux étirait son visage en faisant saillir ses pommettes poudrées. Après tout, Dolores Umbridge avait passé beaucoup de temps avec le jeune Harry Potter lors de la cinquième année du Gryffindor. Ces rendez-vous privilégiés, qui prenait la forme de retenues régulières, avait même laissé au garçon une cicatrice sur la main. La sous-secrétaire d’Etat auprès du Ministre ne pouvait s’empêcher d’y porter des coup d’œil avides et cruels. Le regret n’avait pas sa place dans sa tête. « Vous saviez, au fond de vous-même, qu’il n’était pas nécessaire de dire des mensonges. Désormais, vous voilà du bon côté, du côté de la vérité. » Tout cela n’avait rien à voir avec la conversation qui avait eu cours jusqu’à présent. Dolores ne se souciait pas vraiment de ce qu’Harry Potter pouvait bien lui raconter. Le Survivant restait ce visage qu’elle abhorrait pour sa faculté à se rebeller, à être impertinent et à désavouer le Ministère. La curiosité la poussait à connaitre les raisons pour lesquelles il avait changé son fusil d’épaule. Umbridge n’avait pas cru, au départ, au retournement de situation qu’avait représenté le soutien de Potter au Seigneur des Ténèbres. Elle comptait avoir le fin mot de l’histoire et connaitre le tour de passe-passe dont avait usé Lord Voldemort pour faire plier celui qui lui avait résisté, alors à peine âgé de 15 ans. « Comment avez-vous réalisé que tout ce que Dumbledore vous disait était un mensonge ? » demanda-t-elle assez abruptement, abandonnant toute simagrée. Elle mourrait de savoir…
Revenir en haut Aller en bas
Harry Potter
VOLDEMORT SYMPATHISER
Harry Potter
Date d'inscription : 07/11/2018
Messages : 432
Crédit : andthesunrisesagain (av). tumblr (gifs). poupoune (crackship). eimear mcbride & richard siken (quotes).
Âge : vingt-sept ans (31/07) .
Occupation : pantin et porte-parole du Gouvernement.
Allégeance : au Gouvernement.
Particularité : Harry est Fourchelangue. Parmi d'autre choses - mais ça, vous le savez déjà.
Potter, do something. Tell them I mean no harm (Dolarry) Empty
« Les Malfoy n’ont pas vraiment eu de chance. » Harry ne répond pas, se demande même si il devrait prendre outrage pour les Malfoy en leur absence — il repousse bien vite cette pensée. Ils ne sont rien pour lui, juste une sorte de famille d'accueil, un repère. Même si Narcissa a la délicatesse et l'air attentionné d'une mère, Harry n'est pas entièrement dupe. « Dommage pour ce garçon, Draco. Je l’aime beaucoup vous savez, Harry. Il était le premier volontaire de ma brigade inquisitoriale. Je suis convaincue que vous y aviez votre place, si vous n’étiez pas abusé par les mensonges de Dumbledore. » Un bon garçon ce Draco, effectivement, pense Harry avec un petit rictus intérieur, qui se trahit pendant un quart de seconde sur ses lèvres; mais bien vite, il ravale sa risette et son amusement, le laissant au plus profond de lui à l'endroit où il entretient soigneusement la partie de son esprit dédiée à Draco.
Le reste de la phrase met un peu plus de temps à l'imprégner. Les mensonges de Dumbledore... le Lord lui a bien montré que Dumbledore était un menteur et un traître. Il lui a même appris que c'est Dumbledore qui l'avait mis à la porte des Dursley, le jour de la mort de ses parents. Par sa faute, il a passé onze longues années d'abus, de sentiment de malaisance, de non-appartenance. Parmi les moldus, ces porcs qui polluent leur planète, qui vont les mener à leur perte. À cause de Dumbledore, tout ça.

Et tellement plus de choses encore.

Un pli de contrariété vient s'installer sur le front balafré de Harry. Il n'aime pas penser à Dumbledore, en plus ça lui rend mal à la tête. « Le Ministre de la Magie sera ravi de l’entendre de votre bouche. » Harry se force pourtant à continuer de parler, à la féliciter. Il n'a jamais été bon pour papoter, encore moins avec des gens qu'il n'apprécie pas: même si Umbridge force le respect autant que la crainte, Harry n'arrive pas à voir autre chose que son hideuse petite tête de grenouille, sa voix perchée insupportable, et il se souvient encore très précisément de tout ce qu'elle lui a fait endurer à Hogwarts. « Je suis également flattée que vous trouviez une source d’inspiration dans la façon dont j’ai mené ma carrière. Je ne la dois qu’au travail que j’ai fourni et à la sincérité de mes relations au sein du Ministère. » Harry, en temps normal, aurait sûrement ouvert la bouche pour dire quelque chose de sarcastique ou de méprisant. Mais il se contenta plutôt d'apporter sa tasse de thé à ses lèvres et d'en avaler une petite gorgée, retenant une grimace en goûtant l'infusion. « J’ai toujours su que vous étiez un garçon raisonnable. » Une nouvelle fois, un picotement désagréable lui remonte du dos de la main jusqu'à l'épaule jusqu'au crâne. Cette impression est accentuée quand il sent le regard avide de Umbridge sur la cicatrice qu'elle y a laissé; Harry serre le poing sur sa cuisse, mal à l'aise. « Vous saviez, au fond de vous-même, qu’il n’était pas nécessaire de dire des mensonges. Désormais, vous voilà du bon côté, du côté de la vérité. »

Au fond de lui l'avait-il toujours su? Peut-être. Au fond de lui, il avait toujours su qu'il méritait tout cela. Tout ce qu'il avait vécu, et subi. « Comment avez-vous réalisé que tout ce que Dumbledore vous disait était un mensonge ? » Harry se demande si c'était ça qu'elle voulait savoir depuis le début. Son retour en avait surpris plus d'un, parce qu'il avait été un secret même pour la plupart des Mangemorts haut-gradés dont Umbridge faisait partie. Il peut imaginer sans mal qu'elle ait mal pris cette révélation inopinée. “ Je me suis enfin permis d'écouter ce qu'avait à dire le Lord, ” dit-il lentement, avec assurance. “ Et j'ai enfin ouvert les yeux. Dumbledore a été l'une des premières personnes que j'ai rencontré en découvrant le monde magique, et à qui j'ai fait confiance. Il a façonné ma façon de voir ce nouveau monde, et m'a mis des oeillères. ” Il lève les yeux vers elle, soutient son regard aux yeux globuleux. Elle le dégoûte. “ Mais maintenant, je vois la lumière, et la vérité. Et je vais la partager avec le plus grand monde. ” Harry se demande comment va-t-il parvenir à se débarrasser de cette affreuse bonne femme au plus vite... “ Finalement, vous et moi, nous sommes similaires sur certains points, ” ajoute-t-il d'une voix douce.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Potter, do something. Tell them I mean no harm (Dolarry) Empty
« Finalement, vous et moi, nous sommes similaires sur certains points ». Dolores Umbridge se figea, écarquilla les yeux et fit papillonner ses paupières, totalement désarmée par cette affirmation. Décidément, le Seigneur des Ténèbres avait transformé le jeune Potter avec une efficacité qui dépassait l’entendement. Aucune des méthodes d’éducation, mises en place du temps de la Grande Inquisition de Hogwarts, n’avait produit un tel effet sur les étudiants qui présentaient un fort caractère, comme celui du Survivant et de ses anciens amis de la maison Gryffondor. Il avait été une vraie tête de mule, complétement hermétique aux leçons du professeur Umbridge. Enfin, Dolores constatait par elle-même ce que tout le monde racontait : Harry Potter avait bel et bien rejoint Lord Voldemort dans son combat pour changer la société des sorciers et rendre au monde magique sa grandeur. Un doute avait habité longtemps la Sous-Secrétaire d’Etat auprès du Ministre, tout droit dirigé sur la sincérité du garçon. Il était clair désormais qu’aucun doute n’était permis. Harry Potter avait renoncé aux sottes idées d’Albus Dumbledore pour rejoindre l’intérêt du gouvernement sorcier. Cela ne pouvait que réjouir Dolores Umbridge, loin d’être naïve quant aux manipulations atroces qu’avait dû exécuter Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom. Elle s’apprêta à poursuivre son investigation quand on frappa à la porte.

« Entrez » entonna-t-elle en chantonnant. « Madame, le Ministre de la Magie arrive ». Dolores crut s’étouffer. « A quel sujet ? » La sorcière était fébrile, avide et vivait, semblait-il, un véritable moment de grâce. Si le Seigneur des Ténèbres voyait Harry Potter dans son bureau, il se poserait certainement des questions. Même s’il connaissait l’avidité de Dolores Umbridge, et avait déchiffré les moindres de ses intentions et de ses ambitions, elle ne supporterait pas qu’on puisse penser qu’elle organisait des entrevues « suspectes » avec l’Elu. Et si Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom passait une mauvaise journée, la présence du jeune Potter aurait été une raison suffisante pour qu’elle passe un sale quart d’heure. Elle attrapa sa baguette d’un geste vif, réajusta sa coiffure d’un bref sortilège informulé, et attrapa Harry Potter par le bras pour le forcer à se lever. « Madame, il arrive pour vous donner ses instructions au sujet de vous savez quoi ». Dolores sembla se pétrifier un court instant avant de poursuivre la marche forcée d’Harry vers la sortie. « Mon garçon, votre compagnie m’est véritablement devenue délicieuse, mais vous comprenez que ce dont doit m’entretenir le Ministre (elle chuchota) ne vous regarde pas. » Elle eut un sourire aimable mais sans humanité à destination du jeune homme qu’elle venait de congédier et referma la porte de son bureau. Un bruissement étouffa se manifesta dans son dos, comme un souffle sur sa nuque...
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Potter, do something. Tell them I mean no harm (Dolarry) Empty
Revenir en haut Aller en bas
 

Potter, do something. Tell them I mean no harm (Dolarry)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

SMOKE AND MIRRORS :: PLAYGROUND :: DEATHLY HALLOWS :: rp terminés