| | | but nothin' ever stops you leavin' Il a pas l’habitude Anthony, de se retrouver seul le dix-huit octobre. Gamin, il retrouvait la team Ravenclaw, s’émerveillait des cadeaux qu’on lui offrait, du hibou familial qui lui déposait son nouveau balai sur la grande table. Frôler les mains de Padma et sentir son coeur s’accélérer dans sa poitrine et laisser un immense sourire prendre place sur son visage peu importe le présent qui lui était offert. Et ça a continué à travers les années, même l’année dernière quand il n’y avait plus qu’eux, même avant de toute façon. Même quand ils étaient entourés, il n’y avait qu’eux deux qui comptaient. Mais ce soir il est seul Anthony, il s’en doutait, il l’avait cherché. Il n’attendait rien de sa famille, après tout son père lui a tant de fois répété qu’il aurait préféré ne pas le voir n’être, mais Padma. Parce que malgré les disputes il espérait Anthony, espérait de se lever d’avoir un hibou à sa porte avec au moins une lettre, après plusieurs jours à ne pas s’adresser la moindre parole. Après tout, même à Poudlard ils se réconciliaient quand c’était l’anniversaire de l’un ou de l’autre, mais c’était avant. Quand Anthony ne s’amusait pas à dénigrer le petit ami de Padma, quand il ne s’amusait pas à le traiter de troll, de bon à rien et de clown. Quand Padma prenait sa défense peu importe face à qui, où il était le seul à compter à ses yeux, parce qu’elle était la seule à compter à ses yeux. Le goût du whisky pur feu ne vient en rien l’aider à oublier sa solitude, bien au contraire, l’amertume n’est que plus grande alors qu’il admire la vue sur le monde moldu, la cravate a été abandonné au début de la soirée sur le canapé et les manches ont été relevées et le col ouvert. Lui qui présente si bien à la face du monde soupire longuement. Il n’arrive plus à distinguer le vrai du faux Anthony, les lignes se brouillent avec ou sans l’alcool qui brûle son œsophage, n’arrive plus à savoir ce qu’il pense, ce qu’il ressent et l’éloignement de Padma ne fait que le plonger un peu plus dans l’incompréhension de sa propre situation. Il soupire longuement avant de finir la liqueur ambrée qui se trouvait dans son verre, ce dernier bien vite éclaté contre un mur dans un excès de rage. Il est perdu et son ancre destinée à un autre, alors il dérive Anthony et pas du bon côté, il le sait, il le sent. Et puis il y a un léger coup porté à sa porte, une conquête ou sa mère, peu lui importe, il ne veut personne si ce n’est elle. Alors il ouvre la porte Anthony, prêt à demander le départ de la personne qui se présente à lui. Padma. Elle est là, devant lui, plus belle que jamais et ça lui brise le coeur car il n’est pas celui qui la rend si belle, pas celui qui a la chance d’admirer cette beauté au quotidien. Qu’est-ce que tu fais ici ? Il a la main abimée d’avoir voulu ramasser le verre et l’alcool trop présent dans son organisme, pour autant il sait ce qu’il a envie d’entendre. |
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