BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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MessageSujet: two heads are better than one   two heads are better than one EmptyLun 14 Oct - 20:15
(octobre 2006) La salle de travail réservée à l’antenne oxfordoise de la bibliothèque nationale sorcière est surnaturellement silencieuse. Non seulement par les enchantements qui l’entourent, mais par le calme qui règne dans tout l’établissement. Aucune réelle fenêtre, qu’un soleil factice - et dans la pièce, aucun érudit en plein travail. Qu’un aventurier nerveux qui fait rythmiquement claquer sa baguette contre sa cuisse, parfois debout, parfois assis, jamais immobile.

Ambros a donné rendez-vous au professeur Harris, sous un prétexte parfaitement bidon de vérification de runes alambiquées sur lesquelles son expertise indéniable de traducteur est nécessaire (le sens du poil). Heureusement, le mensonge ne peut pas être deviné, écrit sur le parchemin que le hibou a acheminé au maître runiste ; et il n’a pas choisi le point de rendez-vous au hasard non plus. La bibliothèque, c’est toujours susceptible d’attendrir les récriminations du sorcier. Rater une occasion de venir fourrer son nez dans les milliers de bouquins poussiéreux d’Oxford, Alden Harris ? Et puis quoi encore ?

Tout est calculé, à la bibliothèque de Daath, surtout dans celle-ci : des archives très antiques sont conservées à Oxford et il convient de ne pas les abîmer de quelque façon que ce soit. Température, humidité, ventilation, lumière, tout est calibré magiquement, confort ultime pour les bouquins antiques et ceux qui viennent les manipuler avec la délicatesse d’un cristal de Baccarat. Pourtant, Ambros a trop chaud. Mort de soif, la gorge en parchemin sec (comme le désert d’Irak, le sable contre sa joue et dans ses boucles auburn). Inconfortable dans ses vêtements usés, mal à l’aise sur toutes les chaises où il se pose, fatigué quand il se lève, intenable lorsqu’il s’assit. Incapable, aussi, de ne pas toucher subrepticement le croissant de lune gravé dans sa chair, jusqu’à ce qu’il se force à enfouir sa main gauche dans sa poche.

Un coup à la porte, enfin, et il bondit de son siège pour l’ouvrir, sur l’homme qu’il attendait justement. Pour lequel il affiche son meilleur air de baroudeur désinvolte, pas du tout présent par une hasardeuse supercherie, son meilleur sourire décontracté. « Professeur, merci de me rencontrer. Il lui serre la main avec fermeté, avant d’aller pêcher quelque chose dans son sac de voyage (son sac de vie serait une meilleure dénomination). J’ai quelque chose pour vous. » Il en sort un épais volume relié en cuir de dragon, qu’il dépose sur la table de travail. Thou shalt not pass : ley lines’ influence on magic sensible beings and non magic communities of United Kingdom, a history of how mythos and runes speak for who shall listen - the protomagic’s masquerade. Version non censurée par le Ministère de la Magie qui jugeait déjà, dans les années 50, que prêter une influence quelconque de la magie sur autre chose que les sorciers était ridicule (et aurait bien effacé la mémoire de ce fameux Tolkien, si celui-ci n’était pas un auteur mondialement célèbre). Le genre de livre exhumé par des recherches approfondies. « Vous l’avez probablement déjà, mais reconnaissez mes efforts pour vous acheter. »


Dernière édition par Ambros O'Neill le Mer 1 Jan - 2:40, édité 1 fois
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Les runes, les chouettes et autre hiboux, les pulls, les bibliothèques et la flatterie ; voilà quelques-unes des petites choses qu’Alden appréciait. Alors quand un hibou passa la fenêtre de son appartement pour venir lui apporter un message d’un ancien élève (ça, par contre, faisait partie des choses qu’il n’aimait pas trop — ce n’était jamais agréable de revoir de vieux étudiants quand on était soit même en train de toucher le fond du gouffre) pour lui parler de runes (ah !) et du fait qu’on avait besoin de ses compétences pour le déchiffrage (double ah !) et l’inviter à le rejoindre dans une bibliothèque (triple ah !) cela eut le mérite de remonter quelque peu le moral du runiste qui, depuis quelques temps, faisait de la concurrence avec le zéro absolu. Ajoutant à cela que la saison commençait à se prêter aux pulls épais qu’il avait dans son armoire (et qu’il s’était pris, à la fin du repas, une nouvelle cuillère de potion anxiolytique) il aurait presque cru croire que le monde recommençait à rouler dans le bon sens.
Sa main gauche caressait le crâne du hibou, rabattait ses aigrettes en arrière, tandis qu’il rédigeait une réponse, rapide, en signifiant la date et l’heure où il serait disponible, remerciant le M. O’Neill de s’être adressé à lui.

Il quitta l’appartement après avoir lancé un bref sort pour donner à tous ses papiers sur sa table de travail l’apparence de papier blanc — avec l’approche de fin octobre, la paranoïa commençait à gagner du terrain sur la rationalité et il avait presque l’impression qu’un membre du gouvernement était prêt à fouiller son salon dès qu’il aurait foutu un pied dehors.
L’avantage d’être un sorcier, c’était le concept d’instantanéité : un transplanage plus tard et il se trouvait devant le bâtiment, n’ayant plus que quelques brèves minutes de déambulation durant lesquelles, étrangement, son cerveau préféra se concentrer sur les quelques nominations de M. O’Neill dans des domaines comme homme le plus sexy plutôt que sur des informations autrement plus pratique.
Décidément entre Directeur du Département des Mystères et Mister Britain 2006 il se demandait s’il devait s’inquiéter sur la corrélation entre son enseignement et le destin de certains étudiants.

Ce fut, en effet, devant un sourire qu’on pouvait sûrement définir comme charmant que la porte s’ouvrit. Professeur et poignée de main que ses phalanges sentirent passer, il y répondit par un sourire poli qui devait être bien moins assuré et un « M. O’Neill. Mon plaisir, voyons. C’est tout naturel. » Comme si Alden Theophraste Harris pouvait dire non à une personne qui réclamait son aide pour traduire des runes.
Et, décidément, le petit gars se donnait beaucoup de mal pour tenter de le persuader qu’il n’avait pas perdu son temps à venir (inutile de lui dire que sans son invitation pour cette rencontre il se serait certainement échoué sur son clic-clac, à regarder le plafond et à se réciter Beowulf en langue originale pour essayer de se détendre). Il sortit de son sac un livre d’une certaine taille et de toute évidence d’une certaine masse pour la poser sur la table.
« Mais voyons, il ne fallait pas… » commença-t-il alors même qu’il tendait la main vers la couverture de cuir sur laquelle s’étirait un titre hippocampéléphantomcamélosesque (ce qui ici signifie : si long qu’il dut tourner l’ouvrage pour lire la suite du titre qui continuait de s’étaler sur la quatrième de couverture). Les doigts d’Alden avaient une manière de se crisper et de se mouvoir comme les longues pattes des araignées quand il venait à toucher un livre ; il eut un simple hochement de tête en ouvrant le volume, passant les quelques premières pages pour toucher du doigts la table des matières : « Et il se trouve que… ce sont mes parents qui possèdent notre exemplaire. Cela fait bien trente ans que je n’ai pas pu mettre la main dessus. » Son pouce maintenait le coin des pages droites tandis que son index caressait la tranche, comme pour mesurer l’épaisseur de la lecture. L’odeur, aussi, avait un effet calmant qui s’ajoutait avec la brusque montée de satisfaction que pouvait apporter ce genre de présent.

Il n’avait, décidément, pas le souvenir que M. O’Neill était aussi prévenant. Ils s’étaient revus, depuis l’obtention du diplôme du jeune homme, toujours pour des discussions intellectuelles qui pouvaient parfois s’étirer en longueur pour le plus grand plaisir d’Alden qui avait une tendance à ne pas s’arrêter quand il sentait que la personne en face pouvait tenir le choc. Mais pour qu’on sorte à ce point les grands moyens pour l’impressionner… ou l’acheter…
« Eh bien eh bien, cela ressemble fort à une tentative de corruption. » Il referma le livre, et commença à le ramener à lui (comme pour être sûr qu’on ne le lui soufflerait pas sous le nez) : le collant contre son torse de son bras droit (il pouvait porter cinq dictionnaires comme ça, avait-il compté un jour). « Vous avez de la chance, je suis un homme facile à acheter. » De sa main libre il remonta ses lunettes sur son nez : « Vous devez avoir beaucoup de mal avec votre déchiffrage de runes pour sortir autant les grands moyens. Un problème lié au travail ? » Des emmerdes à cause du travail, il connaissait bien ce que ça pouvait faire.
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Le runiste manipule l’ouvrage - qui pèse son poids - avec un soin particulier, celui du connaisseur, et bien qu’il proteste face au cadeau, il ne le repousse pas non plus. Une façon comme une autre pour le Serpentard de constater qu’il a touché juste, avant même que l’homme lui confirme verbalement. Son sourire se pare d’une ruse satisfaite, renard repu, et Aries bénit intérieurement les géniteurs du Harris pour être d’encore plus gros rats de bibliothèque (ou plus possessifs) que leur digne progéniture. « Vous avez de la chance, je suis un homme facile à acheter. J’y comptais bien. Il n’avait pas d’autre argument, de toute manière, que l’amour de la connaissance et de son partage. Vous devez avoir beaucoup de mal avec votre déchiffrage de runes pour sortir autant les grands moyens. Un problème lié au travail ? Oui, au travail. » C’est le cas de le dire. De ne rien dire. De ne pas vouloir en dire trop.

Il y a définitivement quelque chose de gênant, dans leur échec, qui écorche bien trop son orgueil, et le pousse à décider de changer son plan initial.
(il ne sait pas pourquoi, il vient de repenser à Snape et à son scepticisme face à sa carrière de briseur de sorts, et s’imagine bien trop le sourire narquois qu’il arborerait face à leur humiliante démise, s’il était encore vivant)

Il reprend place sur sa chaise, l’air toujours aussi détendu. La main gauche toujours bien cachée (il devrait peut-être porter des gants, maintenant, pour se retenir de la regarder, de la toucher, de l’exposer). « Vous le savez, depuis quelques années, j’ai entrepris de percer les mystères du supposé temple de la prêtresse Puabi, en compagnie de quelques collègues. Un travail de très, très longue haleine. » La Ligue d’Ur - la Seconde Ligue d’Ur - est connue dans le milieu des briseurs de sorts, mais moins hors de ce cercle restreint, qui englobe également muséologues et autres historiens intéressés par leurs recherches (quoique possiblement horrifiés par leurs méthodes parfois barbares, bien plus que celles prudentes prônées par les archéomages, par exemple). Il a déjà entretenu le Harris à ce sujet, lui a déjà demandé conseil pour certaines traductions, et il n’a pas besoin de davantage introduire les travaux entrepris depuis sept ans, au bas mot, autour d’Ur. « Je crois que ce n’est pas votre champ d’expertise, mais est-ce que vous auriez des… informations, sur l’utilisation d’épithètes akkadiens et sumériens utilisés comme le seraient des runes ? Avec la même… charge de magie, disons, pour des cercles de protection, ou des incantations. » C’est Lillian, celle qui maîtrise ces civilisations sur le bout des doigts, mais ses connaissances ne s’étendent pas au domaine si capricieux (et pourtant si rigide) que celui des runes. Ambros ne se remerciera jamais assez lui-même de son choix d’étudier cette magie, à Poudlard, puis de son initiative. Il a pris des décisions bien plus stupides que celles-là. « Disons que notre spécialiste sumérienne a… peut-être oublié de calculer un risque, avant notre prochain voyage, et j’aimerais éviter qu’on soit tous dans la même galère qu’elle, depuis sa dernière aventure. » Le sourire crasse, cette fois, traître (Lillian n’a pas besoin de savoir), dont dégouline une rancune qu’Alden ne peut pas deviner pour la Macca qui les a entraîné dans toute cette histoire, sans qu’ils se doutent de sa fatalité. Comme si tout était de sa faute (ils étaient pourtant sept, dans cette aventure, et jadis, huit).

L'homme se doute probablement de quelque chose, mais il a la présence d'esprit (ça, ou il est trop fatigué pour faire autrement) de ne pas remarquer comme il évite sciemment, à tout moment, d'exposer le dos de sa main gauche. Ses descriptions de leur aventure, avec une acuité étonnante pour quelqu'un qui prétend ne pas y avoir été. Les dessins des glyphes divers avec une précision dérangeante. La seconde tentative pour l'amadouer alors qu'il lui présente le cadeau qu'il a engravé pour Val, afin qu'il lui donne son avis.

Le Harris ne dit rien et se fait à nouveau professeur, soulignant le mieux (et le pire de leurs prédictions). À savoir que cette marque est à la fois un avertissement et un symbole de leur statut. Qu'il serait idiot de penser que sa magie est inoffensive, pour autant que l'ampleur des pouvoirs de la prêtresse de Nanna est inconnue.

Ne dérange pas la sépulture de Puabi qui veut.

TERMINÉ
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