BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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 square grimmaud, revisited (badoto)

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baba, dodo, toto — sept 1998
Quand on arrive en ville Tout l'monde change de trottoir, On n'a pas l'air viril Mais on fait peur à voir. Des gars qui se maquillent, Ça fait rire les passants, Mais quand ils voient du sang Sur nos lames de rasoirs, Ça fait... Comme un éclair dans le brouillard, quand on arrive en ville


Elle est pourrie cette place. Y a trois pauvres arbres qui se battent en duel au milieu d’une pelouse terriblement mal entretenue qui fait honte à la patrie britannique. En plus, septembre venant, les feuilles ont déjà commencé à se faire la malle pour former un tapis boueux et gluant qui laisse aux branches rachitiques un air de nu honteux. Cette baraque elle est pourrie aussi. Tellement moche de l’extérieur, il n’ose même pas imaginer l’intérieur. Un trou à rat, sans doute, pour aller parfaitement avec ses habitants. Debout sous la bruine, emmitouflé dans sa cape noire, il jette mégot après mégot au sol, au moins il n’y a aucun risque que ça foute le feu. Ils attendent le signal de Rockwood. Suivre les ordres de Rockwood y a mieux mais c’est toujours une upgrade par rapport à l’idée de rester au manoir, à halluciner des horreurs et hurler, à entendre entre deux cris Rodolphus chialer sur le corps de Bella. Comme si, en plus de tous les fantômes qui hantent la demeure, en plus de tous les démons qui lui déchirent le crâne, Rabastan avait besoin d’un véritable cadavre dans la chambre juste à côté. La mission le détendra il le sait, lui permettra de libérer cette violence primale qui lui vide la tête, d’oublier ses tourments. L’attente le détend beaucoup moins.

C’est pour ça qu’il fume, fume, fume à en tousser, piétinant comme un lion en cage, jetant des regards tour à tour vers la bâtisse qui lui fait face, vers l’endroit d’où Rockwood doit envoyer le signal, et vers son frère. Il n’a pas belle mine non plus. Au début, le chef d’escadron voulait se mettre en duo avec Dolohov et envoyer chaque Lestrange avec un petit nouveau mais après le regard qu’il a reçu en suggérant de les séparer, il a refait les équipes et a laissé les deux frères dans leur coin. Il est donc parti avec une blondinette un peu moche, et il a refilé Stan Rocade comme partenaire à Antonin. Le dernier duo doit rentrer par la porte arrière, Rockwood et sa chair à canon par la porte d’entrée, quant aux frères Lestrange, ils doivent traverser la plus haute fenêtre de la maison. L’idée est de les assaillir de tous côtés. Comme si cela allait rendre la tâche plus aisée. Au moins ils auront l’élément de surprise. Le paquet entier de cigarettes qu’il a fumé depuis qu’ils ont commencé à attendre a fini par le calmer, antistress. Ses mains ne tremblent plus, ses yeux scrutent l’obscurité sans vagabonder. Derrière ces fenêtres se prépare une bataille des plus rudes, du style qu’on n’a pas vues depuis les couloirs du département des mystères. Shacklebolt, Black, Moody, les adversaires sont en sous-nombre mais il n’est pas suffisamment con pour les sous-estimer, le manque de respect qu’il a pour eux ne l’a pas lobotomisé. Même après quinze ans dans une cellule à devenir fou on n’oublie pas.

Une lumière rouge brille un instant, plus loin dans le parc, et Rabastan laisse tomber au sol cette clope à peine commencée qui s’éteint en grésillant dans une flaque. D’un repli de sa robe il sort la baguette de sa mère, et regarde Rodolphus droit dans les yeux. « C’est parti. » En un instant il est fumée noire, et il file à une vitesse impressionnante vers cette vitre qui éclate sous l’impact. A peine reformé ses pieds atterrissent lourdement sur le sol, à peine un regard à ses côtés pour vérifier que son aîné l’a bien suivi. Une voix de femme se met à hurler dans le couloir, hurler des insanités, et il a l’impression de la connaître. Dans d’autres endroits de la maison déjà des sortilèges commencent à fuser et des choses explosent. Des pas retentissent, galopant dans les escaliers et se rapprochant d’eux. D’un coup de pied vigoureux, Rabastan ouvre la porte du grenier dans lequel ils sont, se retrouvant nez à… cicatrice avec Fol-Œil. Pas même le temps de jurer, il se baisse in extremis pour éviter un sortilège bleu. « Reducto ! » Il le lance sur la jambe mécanique de l’auror mais celle-ci absorbe le sortilège sans broncher alors il décide de la faire à l’ancienne et lance son meilleur coup de pied dans le genou encore en chair de son ennemi pour le déséquilibrer.
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baba, dodo, toto — sept 1998
Quand on arrive en ville Tout l'monde change de trottoir, On n'a pas l'air viril Mais on fait peur à voir. Des gars qui se maquillent, Ça fait rire les passants, Mais quand ils voient du sang Sur nos lames de rasoirs, Ça fait... Comme un éclair dans le brouillard, quand on arrive en ville


Les Jeux et Sports, c’est top. Gérer le budget pour les rencontres de Quidditch (plein ! de ! budget ! Panem et circenses qu’il a dit le patron, alors on met le pognon ; il faut ce qu’il faut), mater les matches, recevoir les joueurs après coup pour leur serrer la main, se faire prendre en photo en train de leur serrer la main, soulever des coupes de champion, faire des blagues, faire des interviews, se faire reprendre en photo, draguer une journaliste, draguer un journaliste… ça lui rappelait le bon temps.
Mais alors, quelque chose qui lui rappelait le bon temps, c’était quand on lui parlait de mission extermination : les trucs en _tion c’était son délire. Sauf les multiplications. Ça, c’était pourri. Sauf quand on parlait de multiplier son salaire par deux. Mais extermination, élimination, massacration… il était dans le coup. Et plutôt deux fois qu’une. Il avait de la chance, c’était souvent lui qu’on appelait pour ce genre de festivités : c’était assez connu que le Dolohov avait la baguette chatouilleuse, et une certaine tendance à nettoyer une baraque de moldus / né-moldus / hybrides / traîtres plus rapidement qu’un aspirateur. « Oh, Antonin, éradiquez la merde qui pourrit à Grimmaurd, ça ne te dirait pas ? » Ah, il ne disait jamais non (de toute manière il avait rarement le choix, quand on attribuait une mission, la refuser était presqu’aussi risqué que de faire un pied-de-nez au Lord) et quand, en plus, on lui annonça qu’il y aurait Augustus (un copain !) Rodolphus (un autre copain !) Rabastanus (incroyable, que des copains !) et deux autres pignoufs, il était chaud, comme la braise et se permit même une petite quinte de toux grasse et sanglante, pour signaler qu’il était à fond et que bien évidemment il allait raser la baraque si fort qu’on pourrait même plus faire pousser des pissenlits par-dessus.

C’était sur ses belles paroles qu’Augustus lui refourgua une petite pousse, nouvelle, mignonne (plus ou moins) parce que les frangins Lestrange ne voulaient pas être séparés (faut dire, ils avaient été séparés pendant quatorze ans, les cocos, alors on pouvait les comprendre). Antonin aurait bien aimé être en duo avec Rookwood, histoire de rigoler un peu sur les vieilles années, mais laisser deux nouveaux ensemble, c’était un mauvais plan, c’était donc avec Stan Rocade qu’il discutait, en attendant le signal.
Chacun gérait son stress comme il le pouvait, Antonin avait vite compris qu’il avait une résistance à l’angoisse bien plus élevée que la moyenne (sans savoir si c’était parce que les anglais étaient fragiles ou bien parce qu’il lui manquait, quelque part dans son cerveau, quelque chose qui aurait dû faire battre son cœur plus vite en cas de danger imminent — son père avait tellement bousiller son crâne que tout était possible après tout) et avant les opérations de ce genre, il avait pris l’habitude, avant la taule, de jouer aux cartes. La bataille corse explosive avait eu leur préférence avec Evan. Mais là, le temps d’expliquer les règles à Stan (qui n’avait pas l’air très fin) et ils devraient déjà se lancer dans la mêlée. Alors, pour compenser, il parla. Il parla de beaucoup de choses.
Vraiment, on gérait le stress et les traumas comme on le pouvait. Si l’on écoutait Antonin, on pourrait croire qu’il n’avait absolument aucun problème. Si l’on écoutait Antonin parler pendant des minutes entières de sa vie d’avant, en détail, comme s’il était fier de se rappeler malgré quatorze ans d’enfer ces menus morceaux de sa vie, on comprenait que même le Mangemort qui semblait le plus détendu à propos de son incarcération ne l’était peut-être pas tant que ça.

Stan, lui, entre deux phrases d’Antonin, surveillait le point où le signal devait être donné, avant de répéter, d’une voix angoissée : « C’est bien par la porte de derrière hein ?Mais oui p’tit père, olala c’est bon, prendre d’assaut une maison ce n’est pas plus dur que de conduire un Magicobus. Ah merde, tu n’étais que le contrôleur non ? Bon, je suppose que tuer des gens ce n’est pas plus dur que de valider des tickets. Aucune idée, j’ai jamais validé de tickets. Quoi, y a quoi, pourquoi tu t’agites.Le signal, m’sieur Dolohov !Appelle-moi Antonin. » Et, après ces formalités, il attrapa le petit freluquet par le bras pour l’entraîner vers la porte arrière, en un transplanage. Un mouvement preste de baguette et la porte sautait de ses gonds, s’écrasait au sol en soulevant un léger nuage de poussière (pas très bien entretenue la baraque de l’Ordre). La baguette levée, il n’y avait, d’abord, pas grand-chose à voir, ni à entendre à part, soudain, des hurlements stridents de femme, puis des bruits de pas précipités. « M’sieur Dolohov… » souffla Stan, d’une voix tremblante, en restant un peu derrière le Mangemort qui s’avançait, discrètement, dans la pièce plongée dans l’ombre où ils avaient atterri. « Sssh, Evan, ta gueule là. » L’ex-contrôleur du Magicobus jugea qu’il n’avait sans doute pas à faire de remarque sur le lapsus qu’il venait d’entendre s’il voulait rester en vie. Et pour continuer dans sa lancée, il se rapprocha un peu plus de la silhouette afin de rester dans son sillage, derrière son dos, presqu’à l’abri.
Concentré, Antonin baissa les yeux vers le sol, ferma les paupières pour prendre une longue inspiration alors qu’il entendait les pas se rapprocher. Se rapprocher de leur pièce. Il ne connaissait pas la maison, mais à l’oreille… « Recule… » souffla-t-il pour s’éloigner de la porte, la baguette gardée, les yeux brusquement rouvert. « Black, s’il vous plaît que ça soit Black… »

C’était Shacklebolt. Le cœur d’Antonin loupa un battement. Il s’immobilisa, alors que sa main agissait d’elle-même, mue par un réflexe dont il pensait être, parfois dépourvu, mais que la carrure d’un homme comme Kingsley déclenchait presqu’automatiquement. Le sol, entre eux, quitta sa position horizontale pour une plus verticale, érigeant un lourd mur entre les deux opposants.
Antonin connaissait ses limites, et il ne s’attaquait pas seul à Shacklebolt, pas après autant d’années en taule, pas avec juste un boutonneux comme back-up (non, non ce n’était pas Evan, avec Evan ça n’aurait pas été la même chanson). Il attrapa le bras de Rocade, une nouvelle fois, et fit tomber les poutres du plafond (un de ses classic move) créant une ouverture vers l’étage où il s’empressa d’aller avec son compagnon, d’une petite poussée magique. « Augustus ? Rabastan ? Rodolphus ? Pas pour pourrir l’ambiance mais pourquoi est-ce que c’est moi qui me coltine le genre… BEST AUROR EVER ? Je veux le boiteux ! Ou je veux Black ! OU JE VEUX DU RENFORT ! QUELQU’UN ? » Non mais on croirait rêver.
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Rodolphus Lestrange
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Rodolphus Lestrange
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baba, dodo, toto — sept 1998
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Presque deux ans que Bellatrix avait trouvé la mort au Département des Mystères. Deux ans que tu tournais en rond, que tu dégringolais sans pouvoir t’arrêter. Au début, t’avais bien essayé de chercher un moyen efficace de panser tes plaies, et puis tu t’étais vite aperçu que c’était peine perdue. Tu avais vécu bien trop d’horreurs pour faire ton deuil. Il y avait eu ton enfance glauque et minable, il y avait eu Azkaban et maintenant Bella. Tu pourrais pas te relever après tout ça, c’était mission impossible. Les cris de Rabastan qui déchiraient la nuit avaient vite fini par te refiler une insomnie chronique dont tu n’arrivais plus à te débarrasser. Au début, le Lord avait bien fait mine de se soucier de votre santé et il vous avait un peu épargné durant un temps. Il avait cru juste de vous tenir à l’écart de certaines missions de moindre importance, comme le babysitting du petit Potter. La seule chose qui était alors capable de te redonner un mince sourire c’était d’imaginer Travers en train de lui changer ses couches. Ouais enfin bon, le gosse avait sûrement passé l’âge mais c’était quand même marrant de se représenter ça visuellement, parce que tout le monde savait pertinemment que Travers détestait les gamins.

Et puis le jour était venu où Rockwood était venu vous trouver ton frangin et toi. Il prétendait avoir une mission pour vous sortir de votre torpeur. Pauvre con, tu ne supportais pas l’idée d’être sous ses ordres. Tu étais un lieutenant du Lord, pas un vulgaire larbin ! En le voyant avec son petit air fier sur le seuil de votre manoir, ta première réaction fut de porter la main à ta baguette magique. Et puis la tête guillerette de Dolohov apparut soudain dans l’entrebâillement de la porte et tu te ravisas. Antonin c’était votre pote, alors s’il avait décidé d’être de la mission c’est que cela ne devait pas être n’importe quoi. Tu avais donc laissé à Rockwood une chance de s’exprimer. A la mention du 12 square Grimmaurd, une lueur d’intérêt était venue animer tes pupilles d’ordinaire si ternes. C’était l’une des propriétés de la famille Black, tu y étais déjà allé quelques fois lors d’occasions bien spéciales, où l’on avait décidé de réunir les membres de la lignée. Bella avait toujours aimé cet endroit ainsi que la décoration toute particulière apportée à chaque pièce de la bâtisse. Son endroit préféré était la chambre dont les murs étaient ornés du noble arbre généalogique des Black dans lequel elle trônait fièrement. Fallait bien reconnaître que Rockwood n’était peut-être pas aussi con que cela après tout. Il t’avait parfaitement cerné, il avait compris que l’évocation de ce lieu suffirait à te faire enfiler ta cape et transplaner dans l’instant.

La tension est palpable, Rabastan supporte mal l’attente, il enchaine les cigarettes sous ton regard perdu dans le vide. Auparavant, une telle mission aurait déclenché une vague d’euphorie en toi, tu aurais pratiqué quelques sortilèges d’échauffement sur vos elfes de maison ou bien sur quelques moldus de passage. Mais aujourd’hui, tu n’étais plus qu’une coquille vide, attendant patiemment de faire son devoir comme il se devait, sans faire de zèle. Si tu ne t’étais pas perdu dans tes réflexions d’outre-tombe et autres longs monologues, tu aurais su que les plus grandes pointures du camp d’en face étaient réunies aujourd’hui dans la maison des Black. Shacklebolt, Moody, le cousin renié de Bella. Ils étaient tous là, à comploter bien gentiment contre sa sainteté le Lord. La dernière cigarette de Rabastan n’était pas encore tout à fait consumée alors que le signal de Rockwood retentit. Votre corps se transforme en une épaisse fumée noire et vous venez pulvériser les fenêtres de l’étage. L’assaut est donné. Les sortilèges fusent déjà alors que les cris de la tante de Bella, enfermée dans son portrait, retentissent de plus belle. Tu te demandes combien de temps les petits nouveaux recrutés par Rockwood parviendraient à tenir la route. Si tu avais été de meilleure humeur, tu aurais sûrement proposé un pari à Rabastan et Dolohov. Mais bon l’argent ne courait pas non plus les rues en ce moment, alors mieux valait se la fermer et ne pas tenter le diable. A ce propos, tu laisses ton frère se diriger vers le grenier et décides d’aller visiter les chambres de l’étage, bien décidé à mettre la main sur les dernières reliques de l’héritage des Black. Bella n’aurait certainement pas voulu qu’elles tombent entre des mains souillées, et puis si cela pouvait permettre de redorer un peu la fortune des Lestrange… Alors que tu es en train de piller la piaule de Regulus, tu entends Antonin couiner quelques mètres plus loin. Il a pas compris le principe du back up ou quoi ? S’il a besoin de renfort il n’a qu’à demander au conducteur de bus qui lui sert de partenaire. A moins que celui-ci ne soit déjà mort ? Toi t’aimes pas être dérangé quand tu fais un truc important, alors sur un coup de colère, tu décides de lancer un Incendio sur les affaires de Regulus avant de partir rejoindre Dolohov. « T’es tombé sur cet enfoiré de Moody ou quoi ? » Bien que cela te faisait un mal de chien de l’admettre, le vieux fou correspondait plutôt bien à la description que tu te faisais de « best auror ever ».
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Quand il vit débarquer Rodolphus d’une chambre vide (il y foutait quoi ? Genre à part le feu ? Il testait la literie ? Wow on est en mission éradication là Dodo, c’est pas chasseur d’appart ici !) les poches presque gonflées, il comprit que ça allait être difficile, aujourd’hui. Fut un temps où s’associer avec les frères Lestrange était synonyme d’efficacité, et au moins d’un peu de confiance, mais clairement depuis leur évasion les choses allaient vers le bas. Si bas qu’ils avaient dépassé le stade du pétrole depuis un bon moment. S’il continuait de creuser ils traverseraient la terre et se retrouveraient en Aotearoa. Des tueries, avec les frères, Antonin en avait déjà vécu quelques-unes — mais là, quelque chose était off. Et Antonin était prêt à rejeter la faute sur les deux dépressifs plutôt que d’imaginer que quelque chose n’allait pas non plus chez lui.
Il préférait, par flash, imaginer que dans son dos c’était ce petit con d’Evan qui attendait là de tomber sur la première cible pour lui exploser la gueule plutôt avec les poings qu’avec la baguette.
Se dire que cela faisait seize ans que son meilleur ami (dans le vrai sens du terme cette fois, et non pas dans le sens hauatien du terme) était mort lui paraissait invraisemblable. Il fallait bien dire qu’être enfermé avec des détraqueurs n’étaient pas quelque chose de conseillé pour bien gérer un deuil.
Mais Antonin, sourire aux lèvres, se permettait de rire devant le chagrin de Rodolphus, de lui donner une tape sur l’épaule, de lui dire que la vie continuait. Comme il riait, faisait des blagues, haussait les épaules quand on lui parlait de l’horreur de la prison on se disait que tout allait bien. C’était toujours pareil. Antonin allait toujours bien parce qu’Antonin souriait tout le temps.

Là d’ailleurs, il souriait à Rodolphus, comme le veuf éploré venait de lui en dire une bien bonne : « Moody ? C’est bon, depuis le temps le mec il est proche de la retraite non ? Un coup de pied dans la vessie et hop, après il glissera dans sa pisse. J’te parle de Kingsley. Genre… Comme dans King slay, t’as compris ? » Personne n’était en mesure d’apprécier son humour, dans ce genre de moment. Surtout qu’il parlait vite et Antonin pouvait avoir un débit assez impressionnant.
Avant d’entendre de l’agitation, un peu plus haut et de piger que Rabastan n’était pas aux basques de son frangin : « Putain mais pourquoi vous pleurnichez pour rester ensemble si c’est pour pas vous collez au train les gars ? C’est pas assez de me foutre avec Stan Tocarde ?Rocade, m’sieur Dolo-Oh par le vison d’Helga, on est pas sorti. » Il attrapa de nouveau Stan par le bras pour l’entraîner vers l’étage, le grenier, où il avait entendu la voix de Lestrange cadet gueuler un sort (avec sa douce voix).

Mad Eye Moody, c’était un peu un cas particulier. Tous les Mangemorts qui étaient passés par la case Azkaban devaient avoir au moins deux ou trois griefs contre ce type. Antonin en avait deux principaux : un, il faisait parti de ceux qui l’avait arrêté. Deux, il faisait parti de ceux qui avait tué Evan. C’était même lui en personne. Sale connard. Mais de fait, à l’avoir vu se battre plus d’une fois, il savait comment le vieux paranoïaque proche de la retraite fonctionnait, contrairement à King-slayer (haha).
Pour trouver Rabastan en train de jouer à la balayette avec l’Auror.
Ah.

« Baba, comment te dire ? C’est pas trop le moment de faire une démonstration de ton talent en judo. » Sa baguette entre ses doigts paraissait le brûler, le démanger devant le visage flouté, tordu de Moody. N’empêche que son absence de nez était assez satisfaisante à regarder. Putain, Evan quand il te défonçait la gueule il y allait franco ça c’était clair. Sa baguette était déjà tendue vers sa cible et le sort avait à moitié passé ses lèvres avant même que son esprit ait fini de disserter tout seul sur ces considérations : « Tenetor pariete » Le sol s’anima brusquement (Antonin avait un certain talent pour tout ce qu’il s’agissait d’aménagement de mobilier, bien dommage qu’il n’ait pas eu sa baguette à Azkaban) et saisit l’Auror aux chevilles, comme s’il s’enfonçait dans des sables mouvants. Il aurait été toutefois plus utile de le faire s’enfoncer par les bras, parce que ce n’était pas avec les pieds qu’il envoyait ses sorts, le Moody. Et quand la baguette fendit l’air, ils savaient bien quelle sort elle allait lancer.
Il avait fait parti des Aurors qui n’avaient pas hésité à lancer des Impardonnables sur les Mangemorts. Lutter contre le feu par le feu. C’était comme ça qu’on se retrouvait avec des forêts à moitié brûlé et une pénurie d’oxygène sur terre allez.
Le rayon vert n’atteignit pas Antonin, qui, pas fou pour deux sous, avait ramené sa main gauche devant lui. S’il tenait son arme de la main droite, il avait son bouclier à la main gauche. Si aucun sort ne pouvait contrer un Avada, il connaissait un moyen sans faille pour s’en protéger : mettre une autre personne sur la route.
Stan s’écroula sans même un cri, entre eux.
Antonin lâcha le bras du cadavre, les oreilles bourdonnantes, la main tremblante. « C’est un putain de merdier les frangins, » fit-il remarquer, à deux doigts de gerber. Pas étonnant, il avait toujours envie de gerber. Mais en pleine mission, c’était super pas top.
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Depuis le département des mystères, Rodolphus a rechigné aux missions, il y est plutôt allé à reculons, il est resté dans son coin et dans sa grande générosité le Lord l’a laissé faire. Une fois la guerre gagnée il avait suffisamment de recrues pour n’avoir pas besoin de faire appel à l’aîné des Lestrange toutes les deux semaines. Il a pu rester au manoir et traîner, traîner, âme en peine qui valse avec son fantôme nuit et jour, à moitié endormi à moitié réveillé. Il aurait peut-être été mieux sur le front finalement. Mais tant pis. C’est ce qu’il voulait faire alors grand bien lui fasse. Rabastan lui s’est jeté corps et âme dans son service pour le seigneur des ténèbres. Le moindre pélo qui avait besoin de se faire éliminer, il était disponible pour y aller. Les missions plus fines, plus diplomatique, non, lui manquait encore un peu de parole pour ça. Le gros bras par contre, ah ça il était prêt. Deux ans après, il l’est toujours. Il arrive à aligner plus de trois mots maintenant. Tout de même, à part tuer et maintenir son frère et lui en vie, il est pas bien capable de grand-chose. Alors il est comme un chien, on le garde en laisse tranquillement et on l’emmène se promener en massacre de temps en temps pour éviter qu’il ne bouffe la jambe du prochain mec qui passe à côté, ou qu’il se fasse du mal. Aujourd’hui c’est encore mieux qu’une promenade, on le lâche carrément à la chasse. Une maison entière remplie d’ennemis, qui pour une fois ont du répondant. Y a de quoi aiguiser les crocs et les neurones. Le square Grimmaud, c’est sûr, ça change d’ambiance par rapport aux massacres de moldus. Tout le monde est vachement moins serein, y compris Dolohov qui fait genre mais faut avouer qu’avec les pointures qu’il y a en face il en mène pas large non plus. C’est de l’exercice vraiment actif, comme il n’en a presque pas eu depuis le département des mystères, et ça fait du bien.

Enfin, ça fait du bien. Disons que ce sera satisfaisant quand ils seront sortis, qu’il pourra se sentir stimulé. Parce que là ça fait vachement moins du bien en plein dans la lutte avec Maugrey. Putain mais il est où Rodolphus ? C’est pas parce qu’il était pas chaud pour venir qu’il faut abandonner son frangin seul contre un des aurors les plus doués de la baraque et du monde sorcier. En bas, Antonin a arrêté de hurler mais il n’allait pas sauter à sa rescousse de toute façon, chacun ses problèmes, il n’est pas saint Vincent de Paul.
C’est fou tout de même de voir les réflexes de sorcier s’envoler quand on se retrouve face à l’autre éclopé maniaque. Comme un vulgaire moldu il en vient aux mains, un bon coup de pied bien placé vaut son pesant de sorts mal lancés. Le vieux pousse un cri de douleur et perd l’équilibre, s’affaissant, ce qui permet au sort qui sortait de sa baguette de manquer Rabastan et d’aller laisser un trou dans le mur derrière. « Baba, comment te dire ? C’est pas trop le moment de faire une démonstration de ton talent en judo. » S’il avait eu la jambe assez longue il se serait retourné pour foutre un deuxième coup de pied dans le genou d’Antonin, pour lui faire fermer sa gueule. Ceci dit il a décidé de ne pas juste être commentateur et d’aider un peu, le rendant bien plus efficace que l’autre Lestrange. Alors que l’ancien auror commence à s’enfoncer dans le parquet en maugré(y)ant des insanités, Rabastan se redresse le plus vite possible et fait un pas en arrière, baguette levée, prêt à plonger à nouveau vers le sol s’il le faut pour éviter la riposte. La riposte ne vient pas pour lui, il a tout le loisir de regarder filer le rayon vert sapin (plus sombre que les Avada habituels, il fait vraiment des belles couleurs cet Alastor, quel talent, ça doit piquer) vers Rocade. Relativement lâche de la part de Dolohov tout de même, d’avoir mis le jeune contrôleur sur la route du sort. Crafty. Sans hésiter, Rabastan aurait fait pareil. Mieux vaut Stan que n’importe lequel d’entre eux, et puis ça lui fait une mort glorieuse aux mains d’une des grandes légendes du bureau des aurors. Ladite légende s’apprête à remettre le couvert alors d’un coup de baguette Lestrange fait léviter le corps du mangemort en couches et l’envoie valdinguer dans la tronche de l’homme à moitié enfoncé dans le parquet.

Surpris par la tactique – l’élément de surprise c’est le plus important dans un duel – le vieux en lâche sa baguette, qu’un Accio fait voler jusqu’à la main de l’anglais. Il s’apprête à se venger – de son arrestation, pas de la mort de Stan, qu’est-ce qu’on s’en fout de Stan – mais son adversaire a déjà repris ses esprits et sort quelque chose de sa poche. Un noir étouffant envahit la pièce. Il est aveugle, ses yeux brûlent et lorsqu’il essaie d’ouvrir la bouche pour prononcer un sort, des particules au goût atroce se précipitent à l’assaut de ses poumons. Aveugle et muet, il active une des runes d’alchimie tatouées sur son bras et une tornade semble passer dans la pièce, dissipant la fumée opaque. Au sol, un trou, à travers lequel il voit la pièce inférieure. Ce qu’il ne voit pas ? Fol-œil. Il se tourne vers Antonin dont le brushing est ruiné, sens-dessus dessous et plein de poussière sombre. Un hurlement passe les lèvres de Rabastan, dont les inflexions font vaciller ses cordes vocales. « Ah putaaaaaaaaaain » L’autre s’est enfui. Ou bien il les attend au coin de la prochaine porte pour leur faire bouffer leurs tripes. C’est que ça commence bien cette merde. « Ils sont où les autres ? » Notamment son con de frère totalement inutile qui se fait la malle en plein milieu d’un raid.
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Rodolphus Lestrange
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baba, dodo, toto — sept 1998
Quand on arrive en ville Tout l'monde change de trottoir, On n'a pas l'air viril Mais on fait peur à voir. Des gars qui se maquillent, Ça fait rire les passants, Mais quand ils voient du sang Sur nos lames de rasoirs, Ça fait... Comme un éclair dans le brouillard, quand on arrive en ville


Prétendre que tu n’étais plus que l’ombre de toi-même serait un doux euphémisme. Non toi t’étais plus qu’une coquille vide, qu’un bon à rien encore plus inutile qu’un cracmol ou que Stan Tocarde. Y avait qu’à te voir lâcher les basques de ton frangin pour aller piller l’héritage de ta belle-famille. Cela faisait peine à voir, sincèrement. Même les Longbottom auraient pu avoir pitié de toi, ou presque. Et pourtant Dolohov ne semblait pas te tenir rigueur de ta faiblesse du moment, non lui il te souriait bravement, comme s’il se souvenait avec une certaine nostalgie du Rodolphus que tu avais un jour été. Alors l’espace d’un instant tu reprends tes esprits et tu l’écoutes geindre au sujet de Shacklebolt. Tiens donc, lui aussi était de la partie, parfait. C’est exactement le genre d’électro-choc qu’il te fallait pour reprendre pieds pendant quelques minutes. Mais avant d’aller faire la peau à King-slay -comme dirait ce cher Antonin-, il convenait de partir à la rescousse de Rabastan dont les hurlements bestiaux venaient de faire trembler le plancher. Dépourvu de tout sentiment de culpabilité à l’idée d’avoir délaissé ton frère contrairement à ce qui avait été prévu par cet abruti de Rockwood, tu te décides tout de même à venir porter secours à ton cadet qui fait face à l’un de vos pires ennemis.
Tu viens de rêver ou Dolohov a-t-il véritablement osé appeler ton frère Baba ? Franchement t’es pas très sûr de toi, cela te paraît si insensé, si fou. Et puis faut dire que tu as les idées assez embrumées en ce moment -ce moment qui dure depuis deux ans déjà. Mais venant d’Antonin tout était finalement possible… Tu finis par t’arracher à ta stupéfaction et regardes Dolohov s’agiter dans tous les sens et lancer un sortilège tout pourri sur Moody qui parvient rapidement à s’en libérer. Votre bien aimé Stan Rocade n’aura pas cette chance et succombera à la fois à la trahison d’Antonin ainsi qu’à la puissance de l’avada kedavra lancé par Alastor. Pas bien grave, on peut pas dire qu’il était spécialement utile. Vous n’aurez qu’à raconter à Rockwood qu’il s’est vaillamment battu et a tenu à se sacrifier pour la cause. Toi tu aurais bien donné un coup de main à ton frangin mais l’antiquité d’auror qui lui fait face sort un gadget de sa poche et une obscurité opaque et suffocante envahit les lieux. De mieux en mieux cette mission. Tu te demandes si ce serait pas un guet-apens de Rockwood ça. Après tout, lui aussi il est au rang des portés disparus. S’il a quelque chose à voir avec la présence de toutes ces élites de l’ordre, tu te promets de le lui faire regretter. Mais en attendant, tu plisses les yeux et tentes de discerner toute forme de mouvement à travers la fumée qui se dissipe peu à peu sous l’effet de la tornade invoquée par Rabastan. Croyant apercevoir Moody, tu lances un avada à l’aveuglette et entends le couinement d’une bestiole. « Merde j’ai tué Kreattur » marmonnes-tu dans ta barbe. Oui quelque part tu t’en veux, il avait toujours été si courtois à ton égard et celui de Bella. Et puis tu tournes bien vite le dos à ta culpabilité et redescends les escaliers à la recherche de Moody. Le couloir est parfaitement désert, l’enfoiré a dû aller se terrer dans un coin pour mieux vous tomber dessus par surprise. « Fais pas le timide, Alastor. On est juste venu dire bonjour. J’espère que tu as pensé à inviter ta petite bâtarde de Tonks. » C’est dans ce genre de moments que ta voix reprend consistance, qu’elle renoue avec ces accents de démence qui lui étaient autrefois si familiers. La baguette brandie devant toi, tu avances avec précaution, jusqu’à ce que tu entendes le rire gras d’Alastor résonner dans l’une des pièces attenantes. Les beuglements de la tante de Bellatrix couvrent le bruit de tes pas frappant le parquet. Tu défonces la porte de la chambre de Sirius d’un grand coup de pied -et espères secrètement que Dolohov ne te dises pas un truc du genre « Hey Dodo t’es pas au cours de judo ». Tu fais irruption dans la pièce et t’apprêtes à frapper un Moody désarmé avant que l’un des murs de la chambre n’explose subitement. La déflagration te fait trébucher. Les flammes envahissent dangereusement la pièce, se hissant à la manière d’un protego entre l’auror et toi. Tu te demandes d’abord s’il s’agit là d’un de ses nombreux tours de passe-passe et puis tu finis par comprendre que l’incendio que tu avais lancé sur les affaires de Regulus était en train de se propager à travers la vielle bâtisse faite de bois. Oups. « Rabastan, Dolohov, je crois qu’il vaudrait mieux que l’on aille voir si Shacklebolt ne se planque pas au rez-de-chaussée ! » C’est fou ce que tu pouvais être fin tacticien parfois. Et de bon conseil, qui plus est…

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