BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
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 the princess and the wizard (valeria)

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zhidkova manor (yorkshire)


(octobre 2006) L’air frais et humide de la campagne de York est, comme qui dirait, vivifiant. L’odeur du foin détrempé, mêlée au vent qui siffle furieusement aujourd’hui, le change tout à fait de l’Irak et de sa chaleur écrasante, sans même l’ombre d’un nuage, ou l’espoir d’une goutte de pluie. En bien, ou en mal, le changement, il ne sait pas, tellement son esprit est encore au Proche-Orient. Ils sont revenus depuis trois, peut-être quatre, semaines, et c’est seulement maintenant qu’il ose se pointer au manoir Zhidkova. Sourire charmeur en prime, pour la sorcière qui l’attend sur le pas de la porte, baguette en main. « I’m here for Val », avec son meilleur accent irlandais. La femme renifle, un peu méprisante, puis détaille le parchemin qu’il a pour prouver sa légitimité à se tenir sur le pas de cette demeure hautement protégée, des moldus autant que de tous ceux qui ne sont pas du clan. Ce n’est pas la première fois, qu’il vient, mais c’est toujours à recommencer. Il a ses habitudes, chez les Zhidkova. À l’occasion il est autorisé à dormir au manoir du clan, à se prélasser entre des draps bien trop luxueux pour lui, sous la condition qu’il ne fouine nulle part, qu’il n’entre dans aucune pièce interdite, qu’il ne fasse même pas mine de s’attarder trop longtemps devant une porte. Et bien que ce soit son travail, de mettre son nez dans ce qui ne le regarde pas, de déranger des sépultures qui demandent seulement à être laissées en paix, Ambros suit soigneusement cette seule règle.
Instinct de survie.

On le fait patienter dans un salon du manoir, à regarder la décoration avec intérêt. Pour tous ceux qui ne considèrent guère les tapisseries et autres babioles que les sorciers exposent, Aries sait repérer les perles cachées. Les vieilleries qui valent cher, les tissages qui raccommodés sauraient se vendre, les sortilèges à renouveler. Il a l’oeil et le flair, depuis, et sa baguette effleure ça et là une table, une lampe, une broderie. À la recherche d’une vibration particulière, peut-être.

Il en est à repriser méthodiquement le bord effiloché d’un canapé antique lorsque la porte s’ouvre. Le O’Neill laisse tomber son ouvrage (le canapé proteste, d’un oumf vexé) et se redresse, son expression concentrée se dissipant pour laisser place à son meilleur rictus. « Princess. How kind of you to receive a poor homeless wizard in your castle. » Et il fait la révérence, cet imbécile, devant la rouquine, moulinet de bras assorti, et s’il fait volontairement le singe, ce n’est toutefois pas avec mépris. Parce qu’il est sincèrement ravi de la voir, la princesse des Zhidkova. « Forgive me for the delay, you know how things get, sometimes », ajoute-t-elle avec un haussement d’épaules. How things get, quand on revient bredouille, la queue entre les jambes, de ce qui devait être l’affaire du siècle, et qu’à part aller chouiner sur la sépulture d’Hisham et boire comme un trou (à la bière, en plus, parce qu’en leur absence, le Ministère n’a rien trouvé de mieux à faire qu’interdire l’alcool fort), il n’a rien fait de bon, depuis ledit retour. Le temps de reprendre du poil de la bête, de revoir Lillian pour s'entendre sur la suite des choses (et de mijoter trop longtemps sur son fameux "rencard", alors que le monde entier sait que Macca n'a pas d'autre vie à part ces damnées ruines d'Ur, et encore moins de vie amoureuse et sexuelle) et d’enfin venir honorer Val de sa présence. La tête dans de meilleures dispositions. Que ce qui se fait de mieux, pour Valeria.


Dernière édition par Ambros O'Neill le Mar 15 Oct - 2:35, édité 1 fois
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Le manoir Zhidkova, la famille a longtemps essayé d’en faire un bastion. Le manoir c’était réservé aux membres de la famille, pour montrer qu’ils étaient tout de même au-dessus des autres. Les autres ils avaient leurs propres bâtiments, un peu moins rutilants. Mais avec sa mère déjà on avait commencé à laisser rentrer plus souvent les membres de cœur, plus seulement ceux de sang, et Valeria ne voulait que continuer la tradition. La preuve, Mihail a même sa chambre attitrée. Certes elle n’est pas très grande mais c’est la sienne, il y laisse traîner ses vêtements sales sur le sol et profite du petit déjeuner préparé par les elfes, Zhidkova ou non. Et puis de temps en temps elle invite des amis à y demeurer, après tout les chambres d’amis c’est fait pour ça, même si ça fait lever au ciel les yeux d’une tante ou l’autre, ou qu’un cousin se plaint à mi-voix que ça commence à faire beaucoup de personnes à table le matin. Tant pis, elle fait ce qu’elle veut la princesse de la famille, tant qu’à devenir chef dans un an, autant en tirer des avantages et faire squatter tous les potes qu’on veut. Et puis, elle n’a pas non plus tant de mauvaises fréquentations. Ambros, par exemple, a rendu service à la famille bien des fois par le passé et la relation d’affaires qu’il entretient avec le clan est chaleureuse, alors personne ne se plaint plus que le minimum syndical lorsqu’il vient profiter de l’hospitalité à la russe. Ce matin elle sait qu’il doit arriver mais en l’attendant elle s’occupe de tâches… administratives disons, autant que ce terme puisse être appliqué à des affaires totalement illégales. Elle a presque perdu le fil de la matinée quand un des elfes vient l’informer qu’un invité est là pour la voir. C’est le sourire aux lèvres qu’elle finit ses tâches et se dirige vers le petit salon où on l’a fait patienter. « Princess. How kind of you to receive a poor homeless wizard in your castle. » Il a toujours les phrases bien tournées le roublard, c’est bien un sacré voleur. Sa petite révérence la fait rire. « Oh please you know you’re only allowed in here because you’re eye-candy for my aunt Ksenya. » Laquelle a déjà fait la remarque, lors d’une de ses précédentes visites, qu’il était plus ravissant que la moitié des œuvres d’arts accrochées dans la demeure. « Forgive me for the delay, you know how things get, sometimes. » A jouer les aventuriers dans des tombes perdues on doit effectivement rencontrer un bon nombre de contretemps inattendus. La russe l’envie au fond, elle qui a si peu voyagé à part lorsqu’il a s’agi de rejoindre la Sibérie pour un aller-retour qu’on ne pourrait pas qualifier de voyage de plaisance. Encore que vu le métier de l’irlandais, l’international ne doit pas non plus être une partie de plaisir. « Better late than dead. » La rousse le serre dans ses bras sans lui demander le moins du monde la permission. Certes, elle s’attendait bien à ce qu’il revienne mais finalement on ne sait jamais, on est si vite enseveli dans le sable et les sortilèges. « Come, let’s go to the greenhouse, you’ll tell me all about Iraq. » La serre en fer forgé, aux airs de bulle dans le temps de l’époque victorienne, un endroit toujours paisible, à part les quelques jours où il faut replanter les mandragores ou donner des proies vivantes aux tentacula venimeuses pour éviter qu’elles s’ennuient. Le cadre idéal pour frissonner au son de récits d’aventures, bien à l’abri avec une bonne tasse de thé fumante. Non pas que le véritable danger soit si atteignable pour Valeria qu’elle ait besoin de le vivre par procuration mais tout le monde a des envies d’exotismes dans l’Angleterre du Lord. « And make it interesting. »
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Elle a un joli rire, la princesse des Zhidkova, devant celui qui se fait volontiers fou de la reine, lorsqu’il la côtoie, pitre de bonne foi. « Oh please you know you’re only allowed in here because you’re eye-candy for my aunt Ksenya. Un claquement des doigts, une moue faussement déçue, d’un homme faussement percé à jour. Darn it, my master plan. » Ce n’est pas comme s’il devait faire semblant de trouver Ksenya Zhidkova agréable à l’oeil, pour que sa malice ait des allures de sincérité. Même si la jeune femme sait très bien qu’il vient ici que pour elle. Pour affaires autant que pour vie privée, depuis quelques années. « Better late than dead. » L’étreinte qu’il retourne à la Russe est maladroite, mais pas moins sincère. Il n’a pas l’habitude, des contacts amicaux, ou tout simplement physiques, hors de l’intimité la plus… intime, disons. Il les accepte tous, pourtant, avide de ce qu’il n’a pas, et il appuie son menton quelques instants dans ses cheveux, prolongeant le contact encore un peu. « Come, let’s go to the greenhouse, you’ll tell me all about Iraq. » La mention de l’Iraq fige son sourire, une seconde (heureusement, elle ne le voit pas) ; il retrouve sa superbe, cet air que rien ne dérange tout à fait, alors qu’il se détache d’elle, prêt à la suivre à travers le manoir familial. Dos à lui, Val ne le voit pas frotter machinalement le dos de sa main gauche. Il tire sur sa manche, cache le croissant de lune, cache sa main dans la poche de son pantalon. Sous ses doigts, un petit écrin de velours, qu’il caresse quelques instants. « And make it interesting. »

Oh, elle ne sera pas déçue du voyage.

Une petite tape sur le coussin du canapé (« I’ll come back after, I promise » - le meuble ronronne brièvement, sous la caresse et la promesse) et il s’empresse de suivre la rousse en direction de la serre, où ils seront encore davantage au calme. Où il n’aura pas la sensation d’étouffer, lorsqu’il parlera de l’Irak et de ses souvenirs (parcellaires), ses hypothèses (confuses), leur échec (total). À savoir ce qu’il dira vraiment. Pour l’instant, Ambros rêve surtout d’un thé chaud (et peut-être quelques zefir ou de de la pastila, croisons les doigts) au coeur des fredonnements des oeillets chanteurs. Le ton innocent, il demande : « So… is your lovely aunt here ? Lorsque Val se retourne pour lui lancer un regard il espère amusé (qui est peut-être aussi réprobateur, franchement, il accepte tout), il lui adresse un clin d’oeil taquin, avant de chasser sa factice question d’un geste vague de la main. Seriously, how was your summer ? Beside boring, without me. » Il est parti avant juin, pour préparer l’expédition sur le terrain autant que possible, dernière ligne droite avant la gloire. Pour fuir la morosité du Royaume-Uni, aussi, dont le climat s’améliore à peine avec la belle saison et les règlements pas du tout, depuis des années. Il n’a pas donné de nouvelles, n’en a pas pris non plus, regrette peut-être, n’en dira rien.
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« Darn it, my master plan. » Des années de travail à ne parler qu’à elle dans la maison et ne jamais adresser plus de trois mots à sa tante, tout ceci, un stratagème insoupçonné et inutilement complexe, probablement voué à être infructueux, pour faire connaissance plus intime avec Ksenya. Bon sang mais bien sûr, c’est évident, comment ne l’a-t-elle pas remarqué plus tôt ? Jamais elle n’aurait dû laisser rentrer chez elle ce perfide womanizer, lui et son jeu de séduction implacable et terriblement long. Enfin, s’il semble avoir une touche avec quelqu’un dans ce manoir c’est bien le sofa. Valeria ne l’a pas entendu ronronner ainsi depuis qu’elle était gamine et démêlait méticuleusement les franges du tissu. Les pauvres meubles sont délaissés et en manque d’amour ici. Une raison de plus de laisser Ambros séjourner dans la chambre d’ami s’il ravit le mobilier. Lui tournant déjà le dos pour se diriger vers la serre, elle n’a pas vu la brève expression inquiète sur le visage de son ami à la mention de son voyage au Moyen-Orient.

Dans la serre chantent les œillets mais aussi quelques papillons, dont le bruissement produit une mélodie, et qui ont tendance à disparaître en plein vol pour réapparaître vers un autre arbre. Lorsqu’elle était enfant elle aimait prétendre qu’elle était une aventurière perdue dans une jungle exotique lorsqu’elle se rendait dans cet endroit. L’endroit lui semble bien plus mystérieux maintenant qu’elle sait toutes les conversations secrètes qui s’y sont déroulées. Celle d’aujourd’hui n’a rien de trop mystérieux mais elle espère tout de même entendre quelques pépites. « So… is your lovely aunt here ? » S’il a soudainement le béguin pour elle, il devrait se lancer, il y a une probabilité raisonnable pour que cela marche. Du cinquante cinquante disons. Les meilleures statistiques qu’il obtiendra avec la gent féminine dans ce manoir, c’est non négligeable. Elle fait semblant de lever les yeux au ciel, un sourire au coin des lèvres. « Seriously, how was your summer ? Beside boring, without me. » Pas la joie, genre… vraiment pas la joie. Même s’il aurait pu difficilement aider à améliorer la chose. Il y a des choses que même une parenthèse amicale ne peut soigner. La russe soupire. Elle fait d’abord signe à Scrumpy, une des elfes de maison, pour lui chuchoter d’amener du thé et des choses à grignoter. Puis, la petite silhouette ayant décampé, elle pose un coude sur le dossier de sa chaise. « It was a lot of business problems. » L’ambiance électrique des gangs sur le point de la guerre, entre les Wang qui ont perdu leur chef et l’opposition constante à son union, sans compter la rébellion à mater au sein-même des Zhidkova. « And a lot of healing. I spent a lot of time in the hospital. » Pas besoin d’expliquer pourquoi, il devrait se souvenir normalement de ce qui lui est arrivé, et s’il a des légers troubles de mémoire il y a comme un indice juste sous son nez. « Which is why I’d love to hear all about your adventures! »
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La serre a le don de le calmer, alors qu’en son coeur, ils trouvent une impression d’isolement, loin des autres. Loin des bruits et des affaires des Zhidkova, ailleurs dans l’imposante demeure familiale. Les odeurs l’assaillent, mille parfums étrangers et connus qui l’enveloppent et apaisent ses appréhensions. Il garde encore la main dans sa poche, toutefois, comme pour ne pas gâcher la surprise.

Le soupir de Valeria est équivoque, comme première réponse à sa question. Un été apparemment aussi satisfaisant que le sien. « It was a lot of business problems. And a lot of healing. I spent a lot of time in the hospital. » Il grimace légèrement, sans pourtant commenter. Aries n’a pas besoin qu’on lui rappelle la raison de tout ce temps à l’hôpital - ou plutôt, les raisons. L’Incendio aurait été suffisant, sans avoir en plus besoin de l’étrange sort qui flotte au-dessus de la tête couronnée de la Russe… « Which is why I’d love to hear all about your adventures ! ”Business problems” nicely summarizes our trip to Iraq, qu’il soupire en s’écrasant dans un siège. T’was awful. Or, more… anticlimactic. Pour tout l’espoir mis dans ce voyage et dans ses résultats. Valeria est bien placée pour en parler, alors qu’elle a patiemment écouté toutes ses hypothèses sur ce qu’ils allaient bien pouvoir trouver, dans ce temple. Monts et merveilles, au moins. We worked our asses off for years, all for… whatever that is. » À that, il tend la main gauche (un peu dramatiquement) vers Valeria, exposant le croissant gravé dans la chair du dos. Une blessure qui semble déjà guérie, bien qu’elle soit récente, ni douloureuse, ni saignante, à la fois brûlée et tracée à même sa peau. Marque de leur échec, un rappel qu’il traînera toujours avec lui. « Not a best friends tattoo, sadly », regrette-t-il faussement, l’amertume coulant dans sa voix grave.

Un bruit de pas l’interrompt dans son non-récit et il reprend rapidement sa main, cachant la marque comme certains cacheraient la lèpre étoilée. Ce n’est heureusement que Scrumpy, déjà revenu avec un plateau lourdement chargé de thé et de pâtisseries traditionnelles (celles qu’il préfère - l’elfe sait, désormais). L’Irlandais attend que l’elfe de maison soit reparti d’où il est venu, le regard et les oreilles basses, avant de reprendre la parole : « We made it alive, tho. So, it’s just a matter of convincing the others to go back, after that… humbling adventure. And our trusty donators. » Il vaut mieux être optimiste. Il refuse de rester sur cet échec cuisant. Ils ne retourneront pas en Irak avant quelques mois, peut-être même une année entière, mais d’ici là… Il a d’autres contrats à honorer, des confiances (et des Gallions) à regagner et une nouvelle tactique à planifier. Ambros se penche vers le service à thé et commence à se garnir une assiette de pâtisseries. Un coup d’oeil vers la rouquine et, malicieux, il glisse : « I still brought you a gift. »

La princesse feint l’innocence et la surprise à perfection, repoussant de toute manière le sujet pour mieux l’interroger sur le voyage en Irak, à la lumière de ses révélations. Il ne lui dit que quelques demi-vérités et infimes mensonges. Il augmentera un peu la gravité de leurs blessures, ne parlera pas de leur mémoire défaillante à tous et toutes, de cette chape de plomb qui pèse sur ses épaules à chaque fois qu’il aperçoit le croissant de lune. Il faudra plusieurs pâtisseries englouties pour que le sujet revienne sur ce fameux cadeau.

De sa poche, Ambros sort l’écrin de velours. « Let me put a knee », murmure-t-il, avant de poser un genou au sol sous le rire de Valeria et d’ouvrir l’écrin, révélant une fine alliance d’or aux deux faces finement ciselées de runes. Il a présenté le bijou aux yeux experts du professeur Harris, qui a commenté du bout des lèvres que c’était du sufficient work, soit, en langage aldenharrisien, un damné beau travail de runiste. À croire que ça lui aurait arraché la langue, de le reconnaître. Il a passé des heures à réfléchir à ce travail, à sélectionner le bijou approprié, puis à enchanter l’anneau d’or, afin de lui donner tout ce pouvoir. Toute cette magie qui semble vibrer dans l’air, alors qu’il le prend dans sa paume et le lui tend pour qu’elle le détaille avec curiosité.

De l’or, pour les Zhidkova et l’abeille incrustée sous sa peau tavelée de taches de rousseur.
Des runes, pour la protéger des flammes. Que celles-ci lèchent sa peau sans la brûler, qu’elles deviennent fraîches comme le vent, à peine un chatouillis contre son épiderme.

Elle va pour enfiler l’anneau à son doigt, mais l’homme l’arrête juste à temps : « Oh, please, let me do it. So I can say that I put a ring on the Zhidkova princess. » C’est lui qui rit, cette fois, de sa bêtise, et il est chanceux qu’elle l’y autorise. À l’annulaire de sa main droite (histoire qu’on ne vienne pas lui poser d’embarrassantes questions), il passe l’anneau. Celui-ci épouse parfaitement son doigt, semble avoir été destiné pour y être. « It’ll protect you. » Et peut-être aussi un peu I’ll protect you.



TERMINÉ
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