BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 be still, my heart (abby #2)

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abbas shafiq
it is hard to forgive, and to look at those eyes, and feel those wasted hands
We could fix it a dit Abbas. Durant le reste du spectacle auquel Penelope a refusé d'accorder un regard de plus, recroquevillée sur son fauteuil, complètement silencieuse, elle n'a fait que remâcher ces mots. You and I we could fix it. Il est au courant, expressément complice même, des Battues depuis elle ne sait combien de temps, mais il pense qu'avec elle, quelque chose pourra changer. Penelope ne peut s'empêcher de se demander pourquoi. Pourquoi elle. Ce n'est pas la première fois que la question la taraude, surtout concernant le comportement d'Abbas, le traitement de faveur qu'il lui octroie, la nuit passée ensemble, la confiance qu'il semble porter en elle. Ça n'a pas de sens à ses yeux, elle ne va pas faire la différence toute seule. Et puis pourquoi l'a-t-il attendue pour se rendre compte que ce qu'il se passe à Gracefield est une horreur sans nom ? Il a eu peur, il a été lâche, voilà la réponse qu'il lui a donné, avant de chercher à la convaincre, à lui dire que ça serait différent désormais.  You and I we could fix it. Tous les deux. Comme si elle pouvait encore vouloir avoir quoi que ce soit affaire avec lui. Comme si elle voulait encore travailler à ses côtés après cette odieuse découverte. Elle a la bouche sèche, la gorge serrée, le cœur encore affolé dans sa poitrine, même si la crise de panique a été avertie. Elle ne rêve que de partir, partir et se mettre au lit et ne plus jamais en émerger. Sauf qu'elle l'a dit, elle-même : We have to- we have to increase the regularity and intensity of the sessions. Elle a accepté la charge de faire quelque chose, parce qu'elle elle ne pourra pas vivre avec cette information si elle ne fait rien pour arrêter tout ça. Et puisqu'elle a tout le temps de ressasser les paroles d'Abbas, elle réalise bien que lui-même parle de correction, pas de destruction. Ça la fait tiquer, mais elle ne dit rien, enfermée dans une mutisme qui n'est qu'encouragé par le silence d'Abbas. Il lui a offert une bribe de plan, au moins, une vague idée, qu'elle pourra reconstruire plus tard, à laquelle elle peut s'accrocher au moins un peu pour se dire qu'ils feront quelque chose et qu'il sera toujours temps quand ils seront plus avancés de se reposer la question de leur but ultime. Pour Penelope, c'est assez clair, rien de moins que l'arrêt complet des Battues et la libération des prisonniers ne pourra la satisfaire.
Mais une chose à la fois.

Quand le spectacle prend fin, elle ne s'en rend même pas compte en dépit des cris émanant des booths voisins et des bruits de pas, déjà, dans le couloir. Tapie sur elle-même tant physiquement, ratatinée, sur son fauteuil, que mentalement, perdue dans son esprit à la recherche désespérée d'un safe space qu'elle ne trouve pas, il lui faut la main d'Abbas sur son épaule pour l'en sortir. Elle sursaute, relève les yeux vers lui et hoche vaguement la tête. Ils ont enfin le droit de partir sans éveiller des soupçons. Mais comment, elle, va-t-elle réussir à sortir sans que son dégoût, sa haine, sa misère ne soient lisibles sur son visage ? Comment va-t-elle réussir à marcher, comment va-t-elle même réussir à se lever ? Elle tremble encore, réalise-t-elle alors, même si moins qu'avant quand Abbas a dû la prendre dans ses bras. Toujours sans un mot, sans non plus aller fouiller son esprit (ce qu'elle ne lui pardonnerait pas), il semble comprendre le fil de ses pensées et il la laisse s'accrocher à lui, passe même un bras autour de sa taille pour la soutenir. Et même alors qu'il écarte d'un bras les rideaux de velours qui les masquaient à la vue et oreilles des autres spectateurs il ne la lâche pas. Ça leur vaut un regard intéressé et apparemment très amusé de Zabini quand Abbas lui dit au revoir, mais peu importe à Penelope qui a besoin de ce soutien plus qu'elle n'oserait jamais le dire. Abbas mentionne toutefois un pari perdu ce soir, au grand effroi de Penelope qui manque de le repousser un instant, avant de se rappeler qu'elle ne pourra jamais sortir d'ici sans lui et, surtout, qu'ils sont observés et qu'elle ne peut pas faire de scène. Ça ne servirait à rien et détruirait peut-être leur chance de faire quelque chose. Ils parviennent à s'échapper après ça, s'introduisant ensemble dans une cheminée, Penelope est épuisée et ça doit se lire partout sur son visage quand elle le relève vers celui d'Abbas. Elle veut rentrer à la maison.
Alors ils y vont.

Il devrait la laisser là, dans la cheminée du bureau d'Abbas, ou bien à la sortie du Ministère, dans une ruelle moldue, d'où ils peuvent enfin transplaner en paix, mais, depuis que la poudre de cheminette a été lâchée dans l'âtre, Penelope est accrochée à son épaule et ne le lâche pas, même alors qu'ils transplanent d'une impulsion apparemment commune jusqu'à son palier, même alors qu'elle ouvre la porte de son appartement. Il est déjà venu, raison de plus pour qu'il n'entre pas de nouveau, mais il le fait pourtant, ils le font, jusqu'à ce la porte soit fermée derrière eux et qu'elle tombe mollement sur son canapé, le visage enfoui entre ses mains. “ Those people I know them. ” Sa voix tremble et est un peu étouffée par ses paumes, mais elle pense qu'il l'entend quand même. Elle pense qu'il le sait déjà aussi, qu'elle connaît des visages, qu'elle s'est batte avec ces gens-là. “ This was the most horrible thing I have ever seen”, articule-t-elle lentement, avec encore l'impression de mâcher ses mots. Il n'y a pas d'adjectifs assez puissants pour décrire l'étendue de son horreur. “ And they do it for...sport?” Ce n'est même pas qu'un loisir incroyablement glauque et cruel ; les gens parient dessus, Zabini se fait de l'argent avec ça. “ It’s disgusting and inhuman.” Elle aurait préféré ne jamais avoir été mise au courant.

Lentement, elle arrache ses doigts à son visage et le relève vers Abbas, debout devant elle. “ Now you have to promise Abbas, promise that we will do something. ” Il l'a déjà fait, en quelque sorte, mais il n'a pas promis. Peut-être qu'une promesse de la part de quelqu'un comme lui ça n'a que peu de valeur, mais Penelope préfère encore qu'il le fasse malgré tout. Elle a besoin d'y croire, elle a besoin de penser au futur et à ce qu'ils vont faire, plus qu'à ce qu'elle a vu. “ Promise we’ll end this. ” Il n'y a rien à réparer, rien qui puisse être sauvé dans cette abjection que sont les Battues. Et elle-même n'a pas envie d'être sauvée, n'a pas envie de vivre, s'ils ne font rien, s'ils ne peuvent pas mettre un terme à tout ça.


Dernière édition par Penelope Clearwater le Sam 5 Oct - 12:19, édité 1 fois
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Metis Cormorant
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Allégeance : le Gouvernement I guess?? sa mère??? (ugh).
Particularité : ex-obscurial en récidive. outre-tymbiste.
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Le spectacle prend fin au bout d'un temps interminable, et Abbas cligne lentement des yeux comme pour lentement reconnecter ses synapses ennuyées par le silence et la contemplation dans laquelle il était plongé. Ils entendent des bruits de pas, des rires, des déclarations déçues et Abbas s'éclaircit la gorge pour attirer l'attention de Penelope qui est restée dans un état catatonique depuis la fin de leur conversation. D'un mouvement de baguette, il finit leurs verres et rallume les boules cristal, détruit aussi un peu de la nourriture: il n'aimerait pas que Zabini pense qu'il est un mauvais hôte ou que la réception n'était pas à leur goût... Il jette néanmoins un regard au palmarès qui s'affiche à la fin de la transmission et soupire en voyant qu'il a perdu un pari.
Il aimerait laisser à Penelope tout le temps du monde pour se sortir de l'état de choc dans lequel elle semble plongée, mais quand elle ne bouge pas après qu'il se soit relevé et ait lui-même lissé ses vêtements, il pose une main sur son épaule pour gentiment l'inciter à bouger. Elle sursaute violemment au contact de sa main et Abbas doit réprimer une légère grimace de malaise.
Il aimerait pouvoir lui donner de la force, l'affabilité maladive qu'il présente en public, mais il ne peut pas. Alors il la regarde et l'aide à se relever et passe un bras autour de sa taille. Peu importe: personne n'ira crier sous tous les toits que M. Shafiq s'amuse avec sa secrétaire aux Battues... enfin il espère. Il ne pense pas que ce soit le cas; et, à écouter ce qui se passe autour d'eux, ils semblent être les derniers à quitter le navire.

Zabini, bien entendu, fait le tour du manoir avant que son armée d'employés le succèdent pour nettoyer le tout; ils ont déjà eu des rendez-vous après les Battues et Abbas a déjà pu surprendre le travail titanesque de nettoyage qu'il y avait à faire dans certaines pièces... à croire que les Battues réveillent chez certains un instinct primaire et animal, déviant. Cette perspective le fait frissonner.
Did you enjoy the show? ” lui demande Zabini, et Abbas sourit d'un air piteux. “ Not as much as I would have liked. Lost a hundred Galleons on my favourite. Aw! ” Zabini le plaint un peu avant de rire. “ Well, maybe next time. — Maybe next time. ” Ils se serrent la main et Abbas sent une sueur froide lui dévaler le dos alors que le regard sombre de Zabini s'attarde sur le visage de Penelope... heureusement, celle-ci n'exprime rien de particulier, juste une politesse pincée. Il déteste, en revanche, le regard de Zabini qui glisse sur elle et s'attarde sur la main d'Abbas sur sa taille. “ You have a good night. And you, Miss Clearwater. ” Son ton est presque ironique, son sourire moqueur. Oh Merlin, Abbas espère que Lizzie n'en aura jamais vent...
Ils finissent de se dire au revoir et puis retournent dans la pièce aux cheminées. Abbas ne sait pas où ils doivent aller et il regarde Penelope d'un air interrogateur. Sans un mot, il attrape une poignée de poudre et la lance dans l'âtre où ils se trouvent, énonçant clairement: “ The Director's Office at the Department of Mysteries.

Ils retournent dans son bureau, rassemblent leurs affaires, et ressortent d'un pas raide du Département; il n'y a personne dans les couloirs du Ministère à cette heure-ci, et Abbas garde une main crispée sur l'épaule de Penelope jusqu'à ce qu'ils puissent respirer un peu d'air frais et qu'elle se détend un peu. L'instant suivant, ils transplanent et se retrouvent sur le palier de sa porte. Les doigts de sa main ne s'enfoncent plus dans la chair, mais ils continuent de s'y accrocher alors qu'elle ouvre la porte; c'est seulement quand la porte de l'appartement s'ouvre qu'il la relâche, pensant peut-être que désormais elle n'a plus besoin de son support.
La porte se referme et Penelope s'écroule sur le canapé. Abbas reste debout près de la porte d'entrée, raide et mal à l'aise, ses yeux vissés sur elle. En attente de quelque chose — quoi? lui-même ne sait pas trop. “ Those people I know them. ” Il ne répond pas, se contentant de déglutir difficilement. “ This was the most horrible thing I have ever seen. ” Il aimerait tellement pouvoir dire la même chose. Non, pour être honnête, les Battues font définitivement partie de ces choses les plus ignobles dont il connait l'existence mais... lui-même a fait des choses qui ne sont pas forcément mieux. “ And they do it for...sport? And money, ” rajoute-t-il à mi-voix, en repensant au bookmaker à qui Abbas envoie de l'argent mensuellement. “ It’s disgusting and inhuman. ” Il ne répond pas.

Il s'approche lentement, un pas puis deux pas, s'arrêtant quand le parquet craque sous sa chaussure. Elle libère son visage de ses mains et lève son visage vers lui. “ Now you have to promise Abbas, promise that we will do something. ” Il serre les dents. Il doit promettre. Il peut promettre — il a dit qu'il le ferait. C'est un tel engagement et si ils se font prendre... si ils se font prendre, alors ils seront sauvagement tués. S'en rend-t-elle seulement compte? “ Promise we’ll end this. I promise, Penelope. ” Mais sa voix n'est pas sûre, un peu faiblarde, et il peut voir sur le visage de Penelope qu'elle ne le croit qu'à moitié. Il grimace lui-même et puis s'approche, s'assied à côté d'elle, attrape ses mains; elle essaye de lui échapper, une fois encore, mais cette fois il ne la laisse pas faire. “ I promise, ” dit-il avec un peu plus de force. “ Wallah.

Abbas ne pratique pas la religion de ses ancêtres, mais lui-même sait qu'il ne pourra jamais briser cette promesse désormais. La puissance de ce qu'il vient de dire n'échappe pas à Penelope et il sent ses doigts se détendre entre les siens, son visage s'adoucir de compréhension. Il a promis, il a juré, il en a fait le serment. Même si, contrairement à un Serment Inviolable, il n'y a aucune magie pour lier cette promesse, elle reste sacrée et impossible à défaire.
Les doigts d'Abbas se raffermissent autour de ceux de Penelope avant de lentement les laisser retomber. Il soupire, et se détache. “ I'll go now, ” dit-il. Non pas par envie — loin de là: la dernière chose qu'il veut c'est retourner à sa maison froide et solitaire — mais parce qu'il pense savoir qu'elle ne veut pas le voir ici. La dernière fois qu'il était là... il pince des lèvres. “  I'm sorry. ” De lui avoir montré cette dure réalité, de lui avoir rappelé la cruauté des hommes. De ne pas lui avoir demandé son avis avant de la forcer à prendre cette position à ces côtés: désormais, ils doivent changer les choses, risquer leurs vies. Il se relève, ajuste son sac en bandoulière sur son épaule, la regarde. “ Penelope, I-- ” Sa bouche reste ouverte mais aucun son n'en sort. Au final il secoue la tête, soupire, et prend déjà le chemin de la porte. “ I'm sorry.
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I promise, Penelope. ” Lui répond aussitôt Abbas, sans un seul moment de battement, de réflexion, semble-t-il. Pour autant Penelope n'est pas convaincue, quand bien même elle souhaite l'être, il semble si mal assuré, sa voix est faiblarde. Peut-être qu'il a peur. Peut-être que la promesse est trop lourde pour lui, peut-être qu'il veut bien essayer, mais ce qu'elle lui demande c'est de promettre la réussite de leur plan qui n'existe pas encore. Penelope sait bien qu'elle en demande beaucoup, que même à simplement essayer, s'ils se font prendre ils risquent gros, lui plus qu'elle encore vu sa position, vu qu'il a encore de la famille, vu qu'il est marié. Il grimace comme s'il entendait lui aussi les doutes dans sa voix et puis il vient s'assoir à côté d'elle. Quand il tente d'attraper ses mains, Penelope résiste, se défile, mais Abbas tient bon, garde ses doigts entre les siens et elle ne peut qu'espérer qu'il va lui offrir mieux que sa maigre promesse quand elle relève les yeux vers lui. “ I promise, ” Il y a un peu plus de conviction dans sa voix cette fois-ci, mais- “ Wallah. ” Le monde autour d'eux devient soudain très silencieux. Penelope sonde le regard d'Abbas à la recherche d'une faille quelconque, mais elle sait déjà ce qu'il en est. Un tel serment n'est pas à prendre à la légère, elle lui en voudrait beaucoup de le prendre à la légère, de le lâcher bêtement, inutilement comme s'il n'avait pas pour des gens comme elle et ses ancêtres à lui certainement, la force de cent Serments Inviolables. Elle ne croit pas qu'Abbas soit pratiquant, elle non plus ne l'est pas, mais elle ne pense même pas qu'il soit croyant — peut-on l'être et porter cette odieuse marque du Lord à son bras ? Mais elle croit quand même qu'il impute lui-même à ce mot toute la force et solennité qu'il mérite. Elle croit qu'il ne l'utilise pas en vain, qu'il sait ce qu'il fait et que donc, il promet, vraiment. Comme pour le prouver, il resserre ses doigts autour des siens et Penelope va pour répondre à cette pression quand lui-même les lâche mollement. Un soupir et il se détache. “ I'll go now, ” Il pince des lèvres. Elle se demande s'il en a vraiment envie. Il faudrait qu'il parte. Ça ne serait pas raisonnable qu'il reste. Ils auraient du se dire au revoir dès qu'ils sont arrivés dans sa cheminée au Ministère, ils auraient du comme tant de soirs avant cela faire chemin séparé et rentrer, chacun chez lui. Penelope avait besoin de sa main sur sa taille pour avancer, elle-même avait besoin de s'accrocher à son épaule. Elle n'aurait pas pu tenir debout sinon. Et ça n'avait rien avoir avec lui en particulier, c'était question d'avoir un soutien, une béquille. Sauf que… Sauf que maintenant elle n'a plus d'excuse pour expliquer son mouvement de tête, ses yeux qui vont se figer sur le parquet pour masquer quelque chose comme de la déception. Non, de la peur, en fait. La peur d'être seule.

 I'm sorry. ” Elle ne sait pas s'il attend une réponse à cela, s'il pense qu'elle va lui dire qu'elle lui pardonne. Il n'est pas responsable, pas au même point que Zabini, mais il a contribué à tout ça. Et puis il l'y a emmenée, sans la prévenir, sans la préparer, sans lui laisser le choix même. Il se relève et elle ne bouge pas, relève juste les yeux vers lui pour accueillir son au revoir. “ Penelope, I-- ” Il ne doit pas savoir quoi dire vu le silence qui complète sa phrase. Elle l'a rarement vu comme ça Abbas. Il est toujours composé, il sait toujours quoi dire. Il n'y a qu'aujourd'hui que cette façade s'est effondrée. Elle attend, mais rien ne vient, il secoue la tête et dans un soupir s'éloigne déjà. “ I'm sorry. ” Elle pense savoir qu'il est sincère. Elle pense qu'elle ne comprend pas pourquoi ni comment il a pu être complice de tout ça. Elle pense qu'ils sont très différents. Elle-même a été couarde dans sa vie, nombre de fois et elle n'a jamais vraiment brillé par sa bravoure, à aucun moment pense-t-elle. Mais quand même, elle n'aurait jamais agi comme lui.

Do you have to? ” Il a déjà la main sur la poignée de sa porte d'entrée, elle devrait le laisser partir, le laisser fuir sa culpabilité, fuir la promesse qu'il lui a faite et qu'il tiendra. Il la tiendra et de toute façon, s'ils ne réussissent pas et pire encore s'ils ne font rien, Penelope sait déjà qu'elle-même ne se laissera pas survivre. Elle lui demandera de mettre un terme à ses souffrances, à sa culpabilité, à sa haine de ce régime. Couarde jusqu'au bout, mais différemment. Il se retourne vers elle, la voix de Penny est rauque, mal assurée, elle a honte de le retenir, honte d'essayer, honte de ne pas vouloir être seule à tel point qu'elle veut de sa compagnie à lui. (Honte surtout de savoir que ce n'est pas tout à fait ça.)
Go, I mean. Do you have to? ” Sûrement. Lui, quand il rentre chez lui, il a un elfe de maison et surtout il a une femme pour le réconforter. Son appartement à elle est aussi vide que son cœur. Alors elle aimerait qu'il revienne, qu'il le remplisse un peu comme il l'a fait le soir de son anniversaire, enfin non, pas comme ça. Elle n'aurait plus d'excuse cette fois-ci s'ils en arrivaient là, aucune excuse exceptés sa solitude et ce qu'elle ressent pour lui. Mais elle aimerait qu'il reste, elle aimerait ne pas être seule, même s'ils ne parlent pas beaucoup. Elle aimerait qu'il la console, elle aimerait que ce soit seulement possible de trouver les mots pour la faire se sentir mieux. Elle aimerait qu'il la prenne dans ses bras comme au milieu de sa crise de panique. “ It's alright if you do. ” Sauf qu'elle n'est pas sincère Penelope. Elle devrait l'être, parce que ça serait normal qu'il rentre chez lui, retourne à sa femme. Mais elle n'en a pas envie. Elle n'aimerait pas qu'il lui dise qu'il est attendu, que Mrs Shafiq va s'impatienter, s'inquiéter. Elle n'aimerait pas qu'il lui rappelle encore son existence qu'elle aurait tant aimé pouvoir oublier au lendemain de son anniversaire.
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Metis Cormorant
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Ça aurait été si simple de continuer à faire l'autruche. Abbas a toujours été bon pour faire l'autruche, enfoncer sa tête dans le sol, fermer les oreilles de son coeur et prétendre qu'il n'en a pas. C'est grâce à ça qu'il a eu la Marque, grâce à ça qu'il a appris à être un bon Occlumens et un Legilimens meilleur encore. Rester naïf, rester inconscient, rester innocent — innocent grâce à la bêtise, innocent grâce au non-savoir. Ça aurait été si simple.
Mais il se souvient très bien, du jour où tout est arrivé, quand on lui a expliqué et qu'on lui a dit clairement qu'il pouvait dire non, qu'on lui lancerait un Obliviate et qu'il n'en entendrait jamais plus parler. Mais il y avait tous ces chiffres sur son contrat, et c'était seulement le salaire mensuel.
Alors il a signé.
Et il a signé l'arrêt de mort de dizaine de personnes. Des dizaines et des dizaines et des dizaines. Il n'a jamais essayé de compter. Il sait que les Battues sont sensées aider à raccourcir les peines, mais il sait aussi que personne ne s'en sort vivant.

Do you have to? ” Devait-il le faire? Signer? Prendre la Marque? Tuer ses gens? Oui. Oui, parce qu'il veut protéger sa famille, son héritage, son sang. Oui, parce que dans dix ans, vingt ans, trente ans, il ne veut pas être vu comme un traître. L'Ordre ne vaincra jamais. Le Lord est le maître incontesté du Royaume-Uni. Du moins il a intérêt à l'être, parce que Abbas a tout parié sur lui. Et il ne peut plus revenir en arrière.
Il s'arrête, la main sur la poignée, et observer ses poings osseux, qui ressortent sous la peau sombre. Ses phalanges blanchissent, tendues, serrées à s'en faire mal.
Il devrait partir, sans aucun doute, pour la laisser avec ses démons et pour qu'il puisse repartir avec les siens. Sauf qu'il est faible, et lâche, et il regarde presque avec surprise sa main lentement défaire son emprise alors qu'il se retourne pour la regarder, ses grands yeux noirs la vrillant et assénant des centaines de questions muettes. “ Go, I mean. Do you have to? ” Oui. Non. Il ne sait pas, il ne sait plus, mais il pense que le fait qu'il se soit arrêté dans son geste et qu'il se soit retourné vers elle parle pour lui. “ It's alright if you do. No. I don't, ” répond-t-il, avant de faire un pas dans sa direction. “ I don't have to go. I have nowhere to go. ” C'est faux, bien entendu. Il a une maison, une femme, et un elfe, et un bureau, et un Bureau, et des livres dans lesquels se réfugier, comme quand il était encore un gamin.

I have nowhere else I want to be, ” se corrige-t-il après un froncement de sourcils. Il faut un autre pas, hésitant, mais elle ne se détourne pas ni s'enfuit en courant alors il ose rompre la distance entre eux deux. Il garde tout de même un périmètre de sécurité entre eux, pour la regarder, ses yeux sombres aussi sombres, aussi intenses. Il lui rend quelques centimètres et baisse la tête, comme pour attirer son attention. “ Do you... ” Il se passe la langue sur les lèvres, hésitant. “ Do you want me to stay? ” Il pense savoir que lui, mais il veut, a besoin de l'entendre.
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Penelope a honte de ce qu'elle fait, vraiment très honte. Elle a toutes les raisons du monde de le laisser partir et même de l'y pousser avec véhémence et aucune bonne raison de lui demander de rester. Elle a honte aussi parce qu'elle a l'impression d'être ridicule. Elle ne l'a pas supplié de rester avec elle, mais c'est tout comme. Et c'est la dernière chose qu'elle devrait être en train de faire devant un homme comme lui, devant un Death Eater presque convaincu, un opportuniste en tous cas, quelqu'un qui a contribué à une une abomination sans nom. Il mériterait qu'elle lui claque la porte au nez, pas qu'elle l'invite à rester chez elle.
Et puis, il est marié.

Penelope ne compte pas reproduire la nuit de son anniversaire. Penelope ne sait même pas ce qu'elle cherche en essayant de le faire rester. Elle sait juste qu'elle ne veut pas être seule, elle sait juste qu'elle veut être avec lui. Si lié soit-il à ce qui la rend misérable, il est le seul à pouvoir lui apporter le moindre réconfort a-t-elle l'impression ; peut-être que c'est parce qu'elle est seule, si seule et qu'elle n'a véritablement plus aucun ami. Elle ne sait pas ce qu'elle attend d'Abbas, ce qu'elle espère qu'il va se passer si finalement il ne part pas, mais elle a honte d'inciter un homme marié à rester avec elle plutôt que d'aller voir sa femme comme il devrait. Elle a honte de ce qu'il s'est passé le soir de son anniversaire, elle a honte de ce qu'elle a ressenti après, ce qu'elle ressent encore.

Une part d'elle espère qu'Abbas l'humilie, s'en aille, lui rappelle qu'elle est destinée désormais à être seule, sans personne pour la réconforter, et encore moins la comprendre. “ No. I don't, ” répond-t-il pourtant presque aussitôt, faisant déjà un pas en sa direction. “ I don't have to go. I have nowhere to go. ” La joue de Penelope tressaute, vague grimace qui menace d'apparaître parce que la réponse est bonne et mauvaise à la fois. Il ment. Il a un autre refuge, un vrai refuge, un chez-lui, plus grand et luxueux que son appartement ne le sera jamais, il a un elfe pour s'occuper de tout et une femme pour s'occuper de lui. Il doit avoir des amis aussi, des bars où les retrouver. Peut-être même a-t-il des amantes — elle n'oublie pas après tout, qu'il a semblé dire que ce n'était pas la première fois qu'il trompait sa femme. “ I have nowhere else I want to be, ” reprend-il toutefois, les sourcils un peu froncés comme s'il s'était rendu compte finalement que ça sonnait faux. Elle préfère cette réponse-ci, si folle soit-elle. Il ne devrait pas vouloir de sa compagnie, pas plus qu'elle ne devrait tolérer et encore moins vouloir de la sienne. Peut-être est-ce parce qu'il a partagé l'horreur de ce soir avec elle et pas avec son elfe et sa femme et ses amis et ses amantes. Peut-être que ce soir ils ne peuvent compter que l'un sur l'autre. Mais lui, il a l'habitude des Battues, il a aidé ça, il a parié dessus. Peut-être même qu'il y va souvent. Peut-être même systématiquement. Il est proche désormais, se rassoit sur le canapé, à bonne distance malgré tout. Assis comme debout, il est plus grand qu'elle et elle relève machinalement le menton quand lui-même baisse un peu la tête comme pour qu'ils soient au même niveau. “ Do you... ” Il hésite et Penelope serait presque craintive. Il s'est rassit, il va rester, c'est ce qu'elle voulait, mais ça ne veut pas dire que c'est une bonne chose. Il passe la langue sur ses lèvres et elle détourne le regard pour ne pas les fixer. “ Do you want me to stay? ” C'est le moment de secouer la tête, faire machine arrière, le repousser. Il ne lui en voudrait peut-être pas trop, elle a le droit de ne pas faire beaucoup de sens ce soir, elle a le droit de ne plus savoir où elle en est. “ Yes… ” s'entend-elle murmurer pourtant, sans réel temps de réflexion. Elle veut qu'il reste et ça lui fait peur. “ Please. ” Elle se sent si pathétique.

Elle le hait pour sa participation à tout ça, lui en veut de l'avoir emmenée là-bas, elle le méprise pour sa Marque et pour sa lâcheté. Elle a besoin de lui faire confiance toutefois, de croire qu'ils vont agir et mettre un terme aux Battues. Elle a besoin de lui ce soir aussi pour lui faire oublier ce qu'elle a vu. Juste ce soir.  “ We can. We can order some food. ” Il n'a pas déjeuné et ils n'ont pas dîné. La simple idée de manger lui tord l'estomac, mais c'est une excuse comme une autre pour le faire rester, c'est aussi une manière de ne pas passer pour la piètre hôte qu'elle est. Elle reçoit si peu dans cet appartement. Il n'y a que Sylas qui est venu une fois seulement et puis Abbas, une fois seulement également, jusqu'à ce soir. Elle relève de nouveau les yeux vers lui, cherche quelque chose dans les siens, comme la moindre indication qu'il préfèrerait partir. La dernière fois qu'il a essayé de la toucher elle a tenté de se dérober, mais là elle aimerait que, comme dans l'alcôve de Gracefield, il la prenne dans ses bras, la serre jusqu'à ce qu'elle ne tremble plus, jusqu'à ce qu'elle n'ait plus mal. Elle ne sait pas comment le demander toutefois. Elle aurait trop peur qu'il dise non, trop honte s'il disait oui. Alors pour pallier à sa faiblesse, qui lui semble écrite partout sur son visage et son corps, elle tente de se raccrocher à ce qu'il lui reste de force : “ Monday. We double the intensity of the lessons. ” C'est la clé, ces leçons, même s'ils n'ont pas encore déterminé comment. Puisqu'elle ne peut pas chercher l'oubli dans ses bras, et puisqu'elle ne peut pas se laisser sombrer non plus à ressasser les images vues à Gracefield — sinon elle va le repousser, elle va pleurer, elle va imploser — elle se force à penser, se force à réfléchir, à déjà avancer. Elle fronce les sourcils et puis s'aventure précautionneusement : “ What we did to Sylas. If we had wanted. Could we have… hidden a memory? Or a message that he could later unlock?” Il y en a d'autres que Sylas, mais c'est toujours à lui que Penelope revient. Le premier marque toujours plus.
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Metis Cormorant
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Yes… ” Abbas, qui était jusque là pendu à ses lèvres, soupire le plus silencieusement possible, un mélange de soulagement et de satisfaction. Oui, elle veut qu'il reste. Oui, il va rester, et peut-être ne va-t-elle pas le repousser quand il essayera de la faire parler, de la calme. Il est heureux de l'apprendre. “ Please. ” Mais il est terrifié par la suite. Penelope n'est pas le genre à lui demander comme ça, à le supplier... Abbas grince des dents, hoche la tête en réponse. Oui, il va rester, oui, il est là, ici, pour elle... “ We can. We can order some food. ” Abbas n'a pas faim pourtant. Il n'a pas mangé de la journée et pourtant, la dernière chose qu'il veut, c'est manger quelque chose, ou même boire, ou quoique ce soit... Il ne veut rien, il veut juste se morfondre, se rouler en boule dans un coin et fermer les yeux en espérant les rouvrir sur un monde meilleur.
Malheureusement, ça ne fonctionne pas comme ça. “ Sure, ” dit-il d'une petite voix. Prétendre avoir une vie normal, prétendre avoir de l'appétit après avoir vu quelque chose d'aussi terrible et cruel... prétendre, prétendre, prétendre.

Monday. We double the intensity of the lessons. ” Abbas a baissé les yeux sur ses genoux et les relève vers elle avec un air interrogateur sur le visage. “ Okay... ” dit-il lentement, sans vraiment comprendre. “ What we did to Sylas. If we had wanted. Could we have… hidden a memory? Or a message that he could later unlock? ” Il fronce légèrement les sourcils. La question théorique a au moins le mérite de l'arracher aux souvenirs de la soirée qu'ils viennent de passer. “ Yes of course. It's quite the excruciating process though. ” Il grimace légèrement. C'est quelque chose de long et de désagréable pour tout le monde, qui épuise le Legilimens autant que son sujet d'étude. “ Unlocking it, especially, is hard. It's, quite literally, like a lock mechanism... the right circumstances, or the trigger, as we call it, must be very adeptly designed. ” Et cacher tout ça pour éviter que ce soit trouvé par d'autres Legilimens ne rend pas la chose facile... même si elle est loin d'être impossible. Galvanisé par cette conversation, Abbas se redresse un peu en réfléchissant. “ It can be quite painful for the subject too. ” Il n'appelle jamais leurs cobayes et "participants" autre chose que des sujets. “ Memories flooding into someone's head can be... daunting, if that's the word. The whole process requires a little bit of finesse. I have only done it once before, ” admet-il, même si il n'est pas du genre à apprécier rabaisser sa maîtrise de la Légilimancie, ce que Penelope ne manque pas de savoir. “ Why are you asking? What do you have in mind?
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Abbas a l'air surpris et Penelope n'a pas l'esprit de le comprendre, de voir comme ça peut être étrange de sa part de déjà se lancer dans des réflexions théoriques, presque académiques, après l'horreur qu'elle a vu. Elle a besoin de ça cependant, d'un projet, d'un plan dans lequel se plonger corps et âmes pour justement ne pas trop penser à ce qu'elle a vu, ne pas se laisser engloutir par son désespoir. Malgré ses sourcils froncés, Abbas ne tarde pas à lui répondre : “ Yes of course. It's quite the excruciating process though. ” Elle hoche vaguement la tête. Douloureux pour qui ? Le légilimens ou la victime ? A choisir Penelope préfèrerait que ce soit le premier qui souffre, ça ne serait que justice après tout, pour tout ce que le second aura déjà subi. Elle ne pose pas encore la question toutefois car Abbas n'a pas fini ses explications. “ Unlocking it, especially, is hard. It's, quite literally, like a lock mechanism... the right circumstances, or the trigger, as we call it, must be very adeptly designed. ” Nouvel hochement de tête en guise de réponse, bien évidemment Penelope ne croyait pas que ce serait une partie de plaisir, ni quelque chose de très facile. Elle est juste rassurée que ce soit possible. Elle ne doute pas que si cela doit être mis en place avec le plan qui commence à se dessiner dans son esprit, il faudra beaucoup de travail, de temps et surtout de stratégie. Abbas semble reprendre un peu vie avec cette conversation ou plutôt, ce cours qu'il est en train de lui donner. L'amour des débats et questions académiques semblant prendre le dessus. Tant mieux, elle a besoin de son intellect. “ It can be quite painful for the subject too. ” Elle n'apprécie pas vraiment cette manière de dénommer les victimes, que d'autres appelleraient aussi cobayes. Pour elle il n'y a pas de question à se poser : ils ne sont pas là de manière consentante et ils sont des hommes et des femmes peu importe qu'ils soient nés-moldus, cracmol ou autre. Ils méritent mieux que d'être traités comme de simples sujets de laboratoire. Elle ne s'offusque pas de manière audible ou visible toutefois, elle croit savoir (ou espère en tous cas) que ce n'est pour Abbas qu'une manière de compartementaliser pour parvenir à faire ce qu'il a à faire et qu'il ne s’agit donc pas d'un manque complet d'empathie de sa part. “ Memories flooding into someone's head can be... daunting, if that's the word. The whole process requires a little bit of finesse. I have only done it once before, ” Elle hausse les sourcils, notant bien que le manque d'assurance d'Abbas sur cette pratique n'est pas sans importance. Il estime beaucoup ses capacités de Légilimens — et il n'est pas le seul, au Ministère — et si lui-même n'a fait ça qu'une fois, ça veut dire beaucoup. Ça n'est pas assez cependant pour la décourager. Quand une chose a été faite une fois, elle peut être réalisée à nouveau ; c'est bien la règle pour toute expérience scientifique, non ? “ Why are you asking? What do you have in mind? ” Une moue tord les lèvres de Penelope alors qu'elle réfléchit à une manière de mettre en ordre ses pensées et idées.

Elle réalise bien que cette conversation est dangereuse pour elle comme pour lui. Et même : tout cela pourrait être un piège. Mais si Abbas avait voulu qu'elle soit exécutée, croupisse à Azkaban ou soit envoyée à Gracefield — l'idée même lui donne la nausée et elle l'écarte et l'oublie aussi vite qu'elle le peut —, il lui aurait suffit d'inscrire dans son dossier tout ce qu'il a lu dans son esprit lors de son interrogatoire. Sur ce plan-là au moins elle peut donc lui faire confiance. “ I was thinking. Maybe we could hm- ok. Say there's a muggleborn we're supposed to hm 'clean out' ” elle grimace un peu “One like Sylas maybe who used to be a Phenix. One who's supposed to be sent back into society. We'd do the usual good job, squeaky clean. But then there would be that hidden message with a good working trigger. Say I would maybe set off the trigger, weeks or months after their release, once we make sure it's safe - or well- safer. ” Elle ignore si les nés-moldus réinsérés dans la société sont très surveillés ou non, mais elle pourra se renseigner si jamais Abbas lui-même n'a pas la réponse. “ The message. It would be about what we saw tonight. About the-the Battues. ” le mot même lui fait remonter un peu de bile dans la bouche et elle déglutit difficilement. “ And any information you know or that we can find out about it until we insert it into the- the target. Information that the Order could use to put an end to it. So that our target could deliver it to them after the trigger has been set off. ” Le plan est imparfait, encore aussi troué qu'un morceau de gruyère, mais ce n'est qu'une ébauche. Elle ignore encore l'ampleur des informations qu'Abbas a au sujet des Battues, ignore s'il a en sa possession des secrets stratégiques ou s'il faudra les déterrer. S'ils mettent leurs cerveaux en commun, elle est certaine qu'ils peuvent arriver à un résultat satisfaisant même si le plan ne sera jamais complètement sûr. Une faille cruciale apparaît déjà : si c'est elle qui déclenche le trigger, elle pourrait se mettre en danger en s'impliquant dans l'affaire. Ça ne la dérange pas vraiment, cependant. Pas du tout même. Si elle peut accomplir au moins ça, ce qui peut lui arriver par la suite n'importe que peu.
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Metis Cormorant
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À la perspective que lui propose, à mi-mot, Penelope, Abbas ne peut pas s'empêcher de ressentir une certaine gêne. Ce n'est pas un processus qu'il aime du tout: c'est intime, bien plus que n'importe quelle forme de Légilimancie, et ça demande au Legilimens tout comme à sa victime de lier leurs pensées, leurs souvenirs, pour mieux pouvoir les remplacer... et les cacher. Les Legilimens jouent généralement avec le conscient; s'occuper du subconscient est toujours délicat, et parfois... considéré comme une règle sacrée à ne jamais violer.
Bien entendu, ces jours-ci, tout ce qu'il y a de sacré, c'est le Lord.
Alors il est curieux de ce que Penelope peut bien avoir à lui dire, mais aussi un peu réticent, déjà, à l'idée. “ I was thinking. Maybe we could hm- ok. Say there's a muggleborn we're supposed to hm 'clean out'. ” Il fronce les sourcils, lui indiquant d'un mouvement de tête de continuer. “ One like Sylas maybe who used to be a Phenix. One who's supposed to be sent back into society. We'd do the usual good job, squeaky clean. But then there would be that hidden message with a good working trigger. Say I would maybe set off the trigger, weeks or months after their release, once we make sure it's safe - or well- safer. ” Abbas fait immédiatement la moue. Ça lui semble très difficile et très risqué, ça repose sur beaucoup de Si. Si le processus est réussi. Si le sang-de-bourbe n'est pas trigger avant l'heure. Si ça ne lui fait pas perdre la tête. Si le né-moldu en question n'est pas surveillé et arrêté avant d'avoir pu délivrer son message. Si ils ne se font pas prendre par ses supérieurs à lui. Et tuer.

The message. It would be about what we saw tonight. About the-the Battues. ” Il note, dans le coin de sa tête qui refuse complètement d'accepter le carnage auquel ils ont assisté ce soir, qu'il aime bien sa voix quand elle s'enroule autour du mot en français. “ And any information you know or that we can find out about it until we insert it into the- the target. Information that the Order could use to put an end to it. So that our target could deliver it to them after the trigger has been set off. ” Il cligne des yeux un peu stupidement. Elle veut contacter l'Ordre?! Abbas pensait à un journal ou mieux, la presse internationale. Mais l'Ordre? Les meurtriers de ses frères? CEs terroristes, ces rebelles, ces hors-la-loi? “ I think the Order has other things on their mind, ” dit-il d'un ton prudent. “ And, apologies to your old friends, but I wouldn't trust them with this. This is bigger than them and whatever they stand for. ” Il fronce un peu les sourcils et, voyant l'expression sur le visage de Penelope changer, il se radoucit. “ We can think about that... I can think about that. ” Ça a l'air tout pensé du côté de Penelope. “ And then we can see what's best.

Lentement, le corps d'Abbas se déplie, il se laisse aller contre le dossier du canapé, laisse son bras le longer alors qu'il soupire un peu, détendant pour la première fois depuis des heures (lui semble-t-il) les muscles de son dos et de ses épaules. “ I have to warn you that it is very difficult. More difficult than anything you've seen so far... it's uncomfortable, almost painful, for the Legilimens too. ” Il pince des lèvres en se remémorant le mauvais temps qu'il a passé en utilisant cette technique une fois. “ I will bring you a book about it. Or two. ” Un petit sourire fatigué s'étire sur ses lèvres, sans grand chaleur, mais tendre tout de même. “ Would you like me to sleep on the couch tonight? ” demande-t-il ensuite, essayant de maîtriser sa voix pour garder un ton égal. “ That way I can watch over you. ” Et s'assurer qu'elle est en sécurité, aimerait-il lui dire, lui montrer qu'il ne laissera jamais rien, ni personne, pas même la cruauté ou l'avarice de Zabini, l'atteindre.
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Penelope observe ses mains, posées sur ses genoux, qui étrangement ne tremblent plus. Elle s'est trouvée une cause, un but, quelque chose sur lequel elle peut se concentrer pour ne pas penser aux Battues, là tout de suite, à ce qu'elle a vu et entendu, à ce qui hantera ses nuits pendant longtemps, peut-être le reste de sa vie. Et là, tout de suite, alors qu'elle énonce un plan faillible et dangereux à Abbas, ses mains ne tremblent pas. “ I think the Order has other things on their mind, ” Elle relève une paire d'yeux confus et surpris vers lui. “ And, apologies to your old friends, but I wouldn't trust them with this. This is bigger than them and whatever they stand for. ” Le visage de Penelope se fronce et ses yeux s'assombrissent légèrement. Peut-être n'a-t-elle pas le droit d'en attendre plus d'un Deatheater mais son rejet de l'Ordre lui semble étonnant et, surtout, insensé. Elle peut comprendre qu'il ne leur fasse pas confiance, mais enfin qui d'autre peut-il mettre fin aux Battues ? Les valeurs de l'Ordre sont précisément les bonnes pour détruire une institution aussi barbare, comment Abbas ne peut-il pas le voir ? Est-il si convaincu des idéaux du Lord ? Croit-il vraiment à tout ça ? Au fait qu'une partie au moins des prisonniers méritent cette torture, ou au moins la mort, parce qu'ils sont inférieurs en raison de leur naissance ? Croit-il donc qu'elle lui est inférieure parce qu'elle est mêlée et qu'il est pur ?

We can think about that... I can think about that. ” Les sourcils de Penelope se froncent un peu plus alors même que le visage d'Abbas, lui, s'est radouci. Il n'y a pas grand chose à penser — outre les détails cruciaux de ce plan bancal — et elle ne comprend pas ses doutes. S'il l'a emmenée avec lui à Gracefield pour mettre fin à l'horreur qui s'y passe, s'il veut vraiment y mettre fin, que peuvent-ils faire d'autre que prévenir l'Ordre ? Ce n'est pas comme si Abbas semblait prêt à aller libérer les prisonniers lui-même. “ And then we can see what's best. ” C'est déjà tout trouvé pour Penelope pourtant et l'indécision et l'imprécision d'Abbas l'agacent. Elle ne comprend pas comment lui, qui sait depuis si longtemps, lui, qui soit-disant veut y changer quelque chose, hésite désormais même sur un simple début d'ébauche de plan.

I have to warn you that it is very difficult. More difficult than anything you've seen so far... it's uncomfortable, almost painful, for the Legilimens too. I don't care. ” rétorque-t-elle très simplement. Elle s'en fiche de souffrir. Elle veut juste qu'il lui apprenne à le faire. La souffrance de la victime l'inquiète plus que celle du Légilimens, après tout, eux ils savent pourquoi ils font ça et, pour Penelope au moins, ça en vaut largement la peine. Elle doute que la dernière fois que Abbas ait fait ça cela ait été pour une raison ne serait-ce qu'à moitié aussi noble. “ I will bring you a book about it. Or two. ” Un vague hochement de tête lui répond, le menton de Penelope ne cessant de bouger que quand il lui offre un sourire. Petite, mais déplacé. Déplacé parce qu'ils n'ont pas le droit de sourire ce soir. Surtout pas avec ce qui ressemble presque à de la tendresse. “ Would you like me to sleep on the couch tonight? ” Non. La réponse devrait tomber, immédiate et certaine. Le ton d'Abbas ne suggère rien de reprochable, mais la réponse n'en doit pas moins être négative. Il n'a pas à dormir chez elle. Plus jamais. Même sur son canapé. “ That way I can watch over you. ” Et pourquoi voudrait-elle de lui pour assurer sa protection ? Pourquoi voudrait-elle d'un Deatheater, d'un menteur, d'un meurtrier ? Pourquoi voudrait-elle de la personne même qui s'est assurée qu'elle passerait une nuit horrible ce soir en la faisant assister aux Battues sans lui demander son avis ? Elle pousse un long soupir, fatigué et dépité. Elle aimerait qu'il ne lui ait pas posé la question. Elle aimerait qu'il lui reprenne simplement la main et qu'elle puisse serrer sa paume contre la sienne et puis, plus tard, à demi-mot lui demander de rester parce que même si elle ne devrait pas vouloir de sa présence, Penelope n'a pas envie d'être seule. La question rend l'idée qu'il reste trop réelle et elle a peur de répondre, peur qu'il interprète mal la chose, peur de sa propre conscience demain matin, peur de regretter qu'il dorme chez elle une nuit de plus. Mais elle a encore plus peur qu'il la laisse seule, réalise-t-elle.  “ Let's order food. ” lance-t-elle pour toute réponse, alors qu'elle n'a pas faim et qu'elle peut imaginer que, même s'il n'a rien mangé de la journée, lui non plus, mais quand elle lui a demandé de rester elle a dit qu'ils commanderaient quelque chose. Elle se lève déjà pour chercher les brochures dans un tiroir de la cuisine, mettant également de l'eau à bouillir d'un coup de baguette. Deux tchaï sont préparés rapidement et elle apporte les brochures et les tasses avec elle, étalant les premières proprement sur la table basse pour qu'ils puissent choisir. Elle se rassoit à côté de lui, soufflant machinalement sur son thé, les yeux fixés sur les menus mais l'esprit ailleurs. “ Apology not accepted, by the way. ” reprend-elle comme si elle ne datait que d'il y a quelques secondes. En fait aucune des excuses qu'il lui a présenté ce soir n'est acceptée par Penelope. Aucune. Il devra par ses actes et par sa promesse se faire pardonner. Mais c'est une excuse bien spécifique qu'elle vise là : “ And the Order is the right group to go to with this. Who else is there? Obviously the government more than supports this so the rebels are who to take it up with. ” Ce n'est pas comme s'il existait encore une presse libre dans ce pays pour exposer l'horreur et ce n'est pas comme si, même si cette presse existait, la pression citoyenne serait suffisante pour faire plier le Ministère. Abbas ne peut pas être aussi naïf que ça, aussi buté dans son rejet de l'Ordre. Il s'apprête à devenir un traitre, qu'il ait au moins la décence de le reconnaître pleinement.
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Let's order food. ” Un léger sourire dépréciateur - envers lui-même - tord le visage d’Abbas et il hoche la tête lentement, la regardant se lever et apporter des brochures de restaurants locaux. Le système de livraison de nourriture est nouveau, mais très apprécié par Abbas qui aime particulièrement commander quand il passe des heures enfermé dans son bureau à la maison. Même si les deux options de livraison - hiboux ou cheminée - laissent parfois à désirer, entre les plumes qui se perdrent et les grammes ça et là de cendres…
Elle revient aussi avec une tasse de thé pour lui, de tchaï à vrai dire, qu’Abbas prend en articulant un “thanks” à peine audible, reconnaissant et grimaçant un peu quand la tasse, chaude, lui picote les doigts en les réchauffant.
Apology not accepted, by the way. ” Il soupire un peu. Elle n’avait pas besoin de le dire pour qu’il le sache. “ And the Order is the right group to go to with this. Who else is there? Obviously the government more than supports this so the rebels are who to take it up with. I don’t trust murderers, whether they bear the Mark or not, ” dit-il avec amertume, enfant buté qui a vu ses héros mourir sous la baguette de l’Ordre. Au fond de lui, il sait pourtant que l’Ordre n’est pas constitué uniquement de meurtriers, contrairement aux Mangemorts. Mais c’est difficile pour lui de passer outre.

Il soupire et repose son tchaï sans y avoir touché, il est encore trop chaud, et se penche pour attraper une ou deux brochures, les lire rapidement. “ Chinese? ” propose-t-il et quand elle hoche la tête, ils remplissent ensemble le ticket de commande attaché, cochant les cases et inscrivant les quantités avec un zèle presque estudiantin. Abbas finalise la commande et utilise le hibou pour envoyer la commande au restaurant local. Il n’a pas faim du tout, il sait qu’il jouera plus avec sa nourriture qu’il ne l’avalera, mais il sait aussi qu’ils ont besoin de ce semblant de normalité ce soir.
Il referme la fenêtre du salon et retourne s’asseoir sur le canapé, gardant une distance de courtoisie entre lui et Penelope - ceci dit, elle est si accentuée qu’elle en est devient inconfortable, omniprésence, cette distance, cette fissure qui s’approfondit entre eux. Abbas s’éclaire la gorge et attrape son tchaï pour y goûter, maintenant qu’il a tiédi. “ It’s very good, ” fait-il d’un ton encourageant, bien content que le sujet de l’Ordre soit passé sous le tapis mais rendu nerveux par le silence désagréable qui s’est installé à la place. De quoi peuvent-ils parler? Du travail? Non, même pas: le sortilège des Langues de Plomb les en empêcherait. Des Battues? Plutôt mourir. De cricket sorcier, de Quidditch, de nourriture, de quoi?

Ils se détendent un peu au final, le silence devient un rien plus confortable mais Abbas est soulagé quand la nourriture arrive et qu’ils l’étalent sur la table basse. Ils mangent sans appétit, discutent sans envie, se regardent sans se voir. “ Can I use your bathroom? ” Il demande poliment avant de s’y enfermer, se passant les mains sous l’eau pour se rincer le visage, se taper les joues avec force avant de regarder son reflet.
Il pense aux gens à Gracefield, et il pense au sourire sleazy de Zabini. Il pense au visage de Penelope contre son torse, et ses bras mollement jetés autour de lui. Il pense à ses lèvres pressées contre les siennes, le soir de son anniversaire, et il se met un peu plus d’eau dans le visage avant de se l’essuyer contre la manche de sa chemise en ressortant. Il a l’air un peu ébouriffé, mais sourit à Penelope en s’approchant du canapé, son lit de fortune pour ce soir. “ Thank you, ” dit-il. Lui non plus n’aurait pas aimé être seul ce soir, il aimerait la remercier de le laisser rester mais n’ose pas. “ For the tea, ” précise-t-il, mensonge maladroit un peu obtus. “ And the food. ” C’est lui qui a envoyé les Gallions, ceci dit, et la plupart restera pour l’instant sous un coche de cuisine avec un sortilège pour que la nourriture ne pourrisse pas: ils n’ont fait que grignoter, à peine. “ I’ll be out of your hair first thing in the morning, I promise.
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