BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 there’s a he wolf in the closet (fenrir)

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Boris Bagshot
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Boris Bagshot
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« Pour la quinzième fois, maman, Fenrir, c’est pas un chien ! » Accoudé à la coiffeuse de ta mère, le nez collé au miroir, tu finis par faire volte-face, sidéré. Ta mère relève la bombe de laque magique à temps, avant de t’en foutre dans les yeux et de les brûler (il s’agirait pas de les rendre plus effrayants qu’ils ne sont déjà). « Oh mais j’y comprends rien, moi, à tes histoires ! Tu n’arrêtes pas de dire que tu dois le sortir six fois par jour, et qu’il pue ; pardonne-moi de me poser des questions ! » D’un geste sec, elle t’immobilise de nouveau face à la glace, afin de terminer ta mise en pli, ses ongles s’enfonçant régulièrement dans l’arrière de ta nuque et dans tes oreilles. A défaut de pouvoir trop bouger, tu lèves les yeux au ciel, grimaçant. « Bah ouais, mais ça fait pas de lui un chien ! Enfin, si, de temps en temps, c’est vraiment un chien -enfin un loup, apparemment. Bref, tu connais le principe des loups-garous, quoi ! » « Hm-hmm » tout porte à croire que cette riche et dernière intervention veut dire le contraire ; ou peut-être bien qu’elle s’en fout juste, du moment que tu figures parmi les employés du mois.

Elle fige ta mèche dans une vague défiant toutes les lois de la gravité. « Tu sais, sortir un humain en laisse, c’est pas vraiment bien vu ; j’espère que vous faites ça discrètement… » Tu veux bondir de ta chaise, mais elle appuie fermement sur tes épaules. Ton visage vire au cramoisi, aussi bien d’agacement que de trouble. Tu ne sais pas par où commencer pour lui arracher de telles idées de la tête ; pour une fois, tu aimerais penser comme ton imbécile de hound ; il aimait bien arracher des trucs, lui. Tu bailles aux corneilles, cherchant à te remettre de tes émotions, et ta mère a le temps de finir ta morning routine et de te jeter sur le chemin du boulot, te collant de dernières recommandations en même temps que des baisers.

C’est donc fulminant et frustré que tu te rends au travail. Les collègues qui te connaissaient aujourd’hui auraient bien eu du mal à se faire à l’idée qu’à l’époque, quand tu étais encore un simple sorcier, tu étais encore plus désagréable. Si aujourd’hui, tu étais insupportable à te croire supérieur à tout le monde, parce que tu avais conscience que tu ne l’étais plus, à l’époque, tu étais persuadé que tu te hissais par-dessus le reste du monde.
Et il y en avait un qui y avait le droit encore plus que les autres, ton infortuné hound, Fenrir Greyback. Tu avais beau avoir mesuré tes mots auprès de ta mère, te semble-t-il, tu n’en pensais pas moins que ce type était une bête sauvage, et que c’était un honneur qu’on t’ait choisi pour lui taper sur les doigts, le museau, bref, tout ce qui dépassait et qui était à portée de glyphes.
Pour le reste, la brigade se demandait surtout comment tu avais survécu jusque là, et quelle était la combine de Fenrir pour se retenir de te bouffer la gueule, à chaque fois que tu la passais, rehaussée d’une grimace, dans l’embrasure de la porte du quartier général.

« Ça pue toujours autant, là-dedans. J’espère que Yaxley a prévu le bain mensuel pour dans pas longtemps, là. » que tu ronchonnes, en t’appuyant du bout des doigts contre le cadre de la porte, dans une pose, certes travaillée, mais loin d’être très naturelle, comme si les trois vampires et les deux loups-garous attendant leurs directives actuellement dans la salle auraient pu être saisi de l’idée de te prendre en photo. Sait-on jamais. « Hé, Greyback, on décolle, y’a un débrief dans dix minutes en salle de réu’ et je voudrais avoir le temps d’avoir le goût de pisse du café dans le gosier avant de m’y rendre. » Tu fais un pas dans la pièce, en rythme avec ton soupir. Non, vraiment, on dirait que tu es en plein photoshoot. « Alors tu te magnes le train. » qu’il a joli d’ailleurs…


Dernière édition par Boris Bagshot le Dim 13 Oct - 12:52, édité 2 fois
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« Vous empestez l'alcool et le tabac, Greyback. » Ça se donne des airs de reproche mais ça n'en a ni le poids ni la forme. Erthy Muff, du Département des Mystères, cherche en l'arrogance de ses traits la force d'être hautain. Mais il a surtout la trouille et toute la peine qu'il se donne à en dissimuler les symptômes crispe davantage son énorme silhouette. « C'est mon parfum naturel. » Parées de leur éternel sourire, les badigoinces de Fenrir n'en sont pas à leur première moquerie ; il n'a pas cessé d'emmerder et de terroriser son monde depuis qu'il a déboulé, une heure plus tôt, dans l'enceinte du Ministère. Rien de neuf. Si ce n'est qu'il s'agit de son dernier jour en sa qualité de larbin et que, tout de même, ça se fête. « Vous vous pensez au-dessus des lois ? » Cet homme est la définition même de l'opiniâtreté. De quoi forcer le respect si l'enflure qu'il moralisait ne se foutait pas royalement de ce petit duel improvisé. « Pour une Langue-de-Plomb, je trouve que tu l'ouvres beaucoup, Machin. » Sa phonation, en cela nonchalante qu'elle est monocorde et traînante, n'en reste pas moins acérée — manie de la bête qui ne peut s'empêcher de mordre ce que l'humain a la fainéantise de punir. Il s'approche d'un pas. Celui de trop. Muff sent sa bulle éclater et le malaise frapper. « Et si tu retournais troncher des Vélanes dans ton labo au lieu de me les briser ? », ronronne-t-il de sa voix gutturale, laissant traîner sa mâchoire aux abords du profil adipeux et sans doute goûteux. À son tour cependant d'accuser l'autre. S'il n'a jamais eu pour la condition hybride qu'un maigre égard, la sordidité des nouvelles sciences pratiquées en secret dans cette aile ne remporte pas pour autant son adhésion. Il ne sait pas ce qui s'y trame précisément, mais cette antichambre celée dans le corps de logis ne lui inspire jamais confiance lorsqu'il vient livrer certaines de ses victimes aux bras des savants. On murmure des choses à ce propos. Des vérités qu'il traite avec force déni, si pas désintérêt volontaire. Maintenant qu'il tient entre ses pattes l'un de ces rats de laboratoire, il ne peut toutefois pas s'empêcher de lui cracher sa célèbre délicatesse à la tronche. « J'ai à faire », s'excuse-t-il pourtant, non pas à l'endroit du scientifique mais envers ses chiennes d'humeurs que ces intimidations quotidiennes et plus ou moins gratuites divertissent habituellement. Et de poursuivre sa route en direction des ascenseurs ; car une plus belle proie l'attend et, celle-là, Merlin seul sait combien il a hâte de la tourmenter.

Ça ne fait pas dix minutes qu'il est au QG que son adoré Handler en foule déjà le territoire. Boris Bagshot, diva rachitique et laquée, récolte le regard faussement morne de ce qu'il croit encore être son Hound. Adossé à l'un des casiers, Fenrir savoure chaque seconde qu'est cette farce ; le môme ne sait pas qu'au bout de sa laisse le collier est désormais vaquant, il ne sait pas non plus que le glyphe de Greyback appartient dorénavant au Lord et que rien n'empêche donc l'animal de lui dérouiller sa gueule d'ange malade. L'épaule du lycan abandonne le meuble comme il rallie très calmement le flanc droit du gandin. « Si y a que le goût de la pisse pour ravir tes papilles, j'me ferai un plaisir d'étancher ta soif, Bagshot. » Il le contourne. Se positionne dans son dos, barrant pour ainsi dire la seule issue de secours. « Mais je crains hélas », commence-t-il, comme tous ces bureaucrates du Ministère à qui un balais démange le rectum, « que tu doives t'y rendre seul et comme un grand garçon, à ton putain de débrief. » Chassez le naturel... « Quoi ? On n't'a pas dit ? » Insistant spécifiquement sur ce mystérieux On, il attend que Boris se retourne pour lâcher ce que ses canines, derrière grande risette, retenaient férocement : « t'as perdu ta garde. » Et la seule protection qui le maintenait en vie, si on en croit la lueur assassine passant dans les orbes noirs du loup-garou.


Dernière édition par Fenrir Greyback le Sam 19 Oct - 15:22, édité 1 fois
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Boris Bagshot
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Elle est là, la bête féroce, ta bête féroce, tant qu’on y est. Vous figuriez parmi les duos les plus chaotiques de la brigade, et Fenrir ne t’écoutait pas pour un sou. Et pour autant tu le considérais comme ton fauve de compagnie. Tu étais conscient que tu jouissais jusqu’à présent d’un pouvoir sans précédent sur celui qui devait faire office de cauchemar à bon nombre d’anciens élèves de Poudlard. Et ce, même si le loup prenait un soin particulier à désobéir à absolument tous tes ordres. A ton avis, il s’agissait simplement là de ses derniers sursauts de fierté.

Tu restes planté là, les bras croisés et le contraposto exagéré, feignant ne pas le regarder du coin de l’oeil, tandis qu’il prend tout son temps avant de te rejoindre. L’animal n’est pas insignifiant, tu en as conscience. Te connaissant, il te faisait même pas mal d’effet, si bien que ça n’était même plus un secret pour la bête, qui se faisait un malin plaisir à te faire languir avec sa voix de caverne. Et ce, même si c’est pour parler de pisse. Tes mains se crispent autour de tes bras, comme tu redresses encore un peu plus l’échine. « Comme si tu ne savais pas déjà ce qu’il y a à étanch- » Ta réplique s’étrangle dans un sifflement lorsqu’il se cale derrière toi. Tu ne préfères pas savoir de quel odieux fantasme sa stature relève, toujours est-il que ton instinct de proie n’apprécie pas trop le savoir derrière toi, du moins, pas dans ce contexte.

Tu n’oses pas faire volte-face tout de suite, repoussant jusqu’au bout la prise de risque. Il n’avait pas le droit de te faire du mal. Il essayait juste de te faire peur (et c’était réussi), il avait pas le droit de te mordre, pas au beau milieu du quartier général, pas avec des témoins, pas avec sa fichue glyphe accrochée à son cou de taureau. Ainsi, pour te rassurer, tu caresses insidieusement l’intérieur de ton poignet, simplement pour te remémorer le sortilège qui le paralyserait si la situation dégénérait.
Tu sens son souffle tiède, et son haleine (sûrement fétide) ébrouer les cheveux qui auraient par miracle échappé à la mise en pli implacable de ta mère. Un frisson te hérisse le poil. Il a quelque chose à dire, et tu es certain que ça va pas te plaire (de toute manière, sauf pour te révéler que depuis tout ce temps, il rêvait de passer la nuit avec toi, Fenrir déblatérait peu de choses qui pouvaient te plaire).

Et effectivement, le chien a l’audace de refuser de t’accompagner pour ta prochaine mission. Le genre de petite blague qu’il avait pu faire à vos douloureux débuts. Mais ça faisait longtemps. A croire qu’il avait épuisé tout le reste de sa réserve à culot. Sidéré, tu finis donc par te retourner, fort des quelques centimètres que tu lui mettais dans les dents, mais ô combien faible du peu de centimètres qui séparent vos deux gueules tordues par des émotions plus que contraires.
Tu plisses les yeux, la tête penchée sur le côté. « Je te demande pardon ? » « Quoi ? On n't'a pas dit ? » Ton regard bleu et exorbité s’agrandit encore un peu plus, l’incitant à cracher le morceau pour de bon. « t'as perdu ta garde. » Ta vue se trouble, trébuche par-dessus son épaule, tandis que tu traites difficilement l’information. C’est une blague. Une simple blague de mauvais goût, comme il en avait le secret.

Un sourire artistiquement faux vient étirer tes lèvres trop épaisses pour un garçon. Une toute petite blague de rien du tout. « Hilarant, Greyback. » Tes yeux ne rigolent pas du tout. « Nan franchement, y’a pas à dire, tu t’améliores de jour en jour. » La panique amenuise ton instinct de survie, ça non plus, « y’a pas à dire ». Tu ne te dépars pas de ton sourire de présentateur de télé-cristal. « Et tu sais ce qu’on dit : handler qui rit, à moitié dans ton lit. » Tout ton visage est douloureux de crispation, tant tu lui souris dans la gueule. « C’est bon, on peut y aller maintenant ? Ou tu as encore une autre farce à me faire ? »
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Bagshot n'y est pour rien, dans le fond. C'est un pantin. Il le connaît même assez pour savoir qu'aucune de ses fibres ne transpire la loyauté. Balloté tantôt par le Système, tantôt par sa truie endimanchée de daronne, le gamin est une épave que les courants se disputent. Tout indiquerait donc une paresse de caractère. Mais, et outre les envies de meurtre que son attitude a plus d'une fois éveillées chez Greyback, ce sont ses tendances amorales et pour le moins attentistes qui l'ont véritablement sauvé des crocs de la bête. Ce dandy malingre tient plus du chacal que de l'homme ; une qualité pour le monstre tapi sous carne qui ne voit jamais le monde qu'à travers ses pupilles animales. Un an. Un an de partenariat. Quand on sait la torture psychologique que Quill Cubs, son premier Handler, a subi avant d'aller couler des jours heureux en asile, on s'étonne de l'état plus ou moins correct de celui-là. Sans parler de favoritisme — ce serait lui bricoler un coeur — le vieux scélérat a vite flairé le potentiel de ce fils-à-maman. Vicieux. Malhonnête. Roublard. Pourquoi se serait-il débarrassé d'un spécimen pareil ? Il est même plutôt marrant lorsqu'il se fend de ses grimaces outrées ou couine de rage. « Nan franchement, y’a pas à dire, tu t’améliores de jour en jour. » Crispé comme un pruneau et à deux doigts d'en chier son noyau, il reste distrayant.

C'est d'ailleurs comme ça qu'il le préfère ; marmoréen mais fracturé. On sent la lutte. La bagarre intestine. Pulsions et flegme se cognent aussi violemment que ses commissures érigées frappent ses yeux de givre. « Et tu sais ce qu’on dit : handler qui rit, à moitié dans ton lit. » Fenrir accroît mêmement son sourire ordurier. Il y a aussi ça. L'indécrottable attirance. Le môme est raide dingue. Il n'a même pas eu à le travailler comme ces pucelles de la Haute très prudes et très inquiètes. Ça s'est fait naturellement. Presque trop facilement. Faut-il que l'éducation de maman Bagshot l'ait ravagé pour qu'il trouve son plaisir là dans l'humiliation, là dans le danger — juge-t-il pour autant la rombière ? Si peu. Les crapules qui lui servent de progéniture cumuleraient à elles seules des siècles de thérapie. D'autant qu'il en a profité, de cet attrait, pour suggestionner, inciter, corrompre... leur petite affaire sensiblement lucrative n'aurait jamais pu fonctionner s'il n'avait convoqué que la peur chez son partenaire. « C’est bon, on peut y aller maintenant ? Ou tu as encore une autre farce à me faire ? » Oui, il lui en reste pas mal en poche, des farces. Mais y en a une en particulier qui lui démange. Boris Bagshot a beau être Boris Bagshot, l'Alpha a soif de vengeance. Ses muscles vibrionnent d'une rage éminente qui grossit depuis deux années et, maintenant que plus rien ne les lie, Fenrir a décidé de lui sacrifier le brigadier.

« Non. On va rester encore un peu. » Ses babines rient moins. Il avance, oblige son vis-à-vis à reculer d'un mètre dans les vestiaires. À l'attention des subalternes qui épiaient jusqu'alors la scène, il siffle : « Cassez-vous ». L'autre loup-garou sort le premier, l'échine écrasée par l'aura dominante, puis suivent les trois vampires. Le lieu, à présent vide, est confiné aussitôt que la porte claque, verrouillée par la magie du lycan. « T'as pas fini de te fendre la poire mon grand. » Ses orbes reluquent de bas en haut le mât de cocagne. Y a pas grand chose à bâfrer sur cette carcasse — l'idée l'a bien effleuré, mais le symbolisme de l'acte ne l'emporterait franchement pas face à la médiocrité du repas. Le refroidir ici serait d'ailleurs bien couillon. Ce n'est plus le Ministère d'antan où l'on pouvait massacrer un pauvre Oublitator et sortir de là comme une fleur. Lui ravaler la façade, par contre...

Après une éternité de calme, son corps s'ébranle enfin. Une patte empoigne les nippes du sorcier et le projette de toute sa force contre les casiers. Le bruit de heurt calme à peine l'ébullition de son ire. Il avale la distance qui le sépare de Bagshot et récidive sans lui laisser le temps de reprendre son souffle. Sa senestre saisit les mèches laquées, s'enroule jusqu'au cuir chevelu et tire vers l'épaule masculine pour obliger l'autre à se courber. La rotule se lève alors et frappe l'épigastre. Quelque chose se brise là-dedans ; peut-être les côtes de Boris, peut-être sa putain d'insolence. N'étant pas bien sûr d'avoir entendu, Fenrir le cogne derechef et au même endroit, puis lui redresse l'échine en tirant sur son crin. « Pour l'instant, j'épargne ta belle gueule. » Et ce disant d'harponner la pâle mâchoire de son autre main, serrant si fort que les ongles griffus se plantent dans les chairs. « Bien. J'ai enfin ton attention », qu'il lui souffle sur nase — et quel relent ce doit être. « Ne t'en déplaise, notre cher führer est désormais le seul qui puisse interagir avec ce foutu glyphe. Alors tu t'enfonces tes ordres. » Les naseaux inspirent comme la bête s'impose un certain sang-froid — artifice laborieux maintenant qu'elle a commencé à se dégourdir les muscles. « Mais rien ne nous empêche de rester potes, qu'est-ce que t'en dis ? » Difficile de savoir s'il se fout de lui ou s'il est sérieux. « Je pourrais venir de temps en temps prendre de tes nouvelles, et tu pourrais m'en donner de la VB. D'ailleurs maintenant que j'y pense, tu pourrais m'en donner d'un peu tout le monde. » Nonobstant la surprise du timbre, c'est un dessein qu'il a pensé bien avant de venir ; se débarrasser de son ex-Handler, d'une manière ou d'une autre, serait contreproductif et à peine cathartique. Rappelons que, dans le fond, il n'y est pour rien. Éliminer l'une des vermines n'anéantira pas le nid. « Mais tu préfères peut-être que je te refasse le portrait ? » C'est cliché. Et pour autant opportun. Si Boris Bagshot n'est que morgue, il n'est aussi que vanité. Vendrait-il son camp par amour-propre ? Fenrir y compte bien.
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Boris Bagshot
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Ton sourire craque mais ne s’effondre pas, jurant avec la mine soudain sérieuse de ton bourreau. Ton regard glacé intimant les autres occupants à rester ne fait pas le poids face à la voix de caverne du loup. Dans d’autres circonstances, tu n’aurais pas tant craint de te retrouver seul dans une pièce avec lui. Il y avait même eu des occasions, à vos débuts, où c’était toi qui t’arrangeais pour vider les lieux, avant de le convoquer ; à l’époque où tu fantasmais encore quelque chose de possible entre vous, à tes risques et périls. Mais désormais, c’est un voile de panique qui habille ton regard qu’il épingle, tout en t’enfonçant de plus en plus loin dans les vestiaires.
Tu es trop choqué pour établir quelque scénario que ce soit. Parce que se débarrasser de possibles témoins ne voulait visiblement rien dire quoi que ce soit qui vaille. Quand Fenrir te parle de fendre la poire, c’est davantage ton crâne, fendu en deux contre un rebord de table, que tu t’imagines. Tu étais peut-être en train de vivre tes derniers instants, et personne ne serait là pour les apprécier à leur juste valeur.

De sa poigne brutasse, Fenrir te jette contre les casiers. Ta tête cogne dans un vacarme métallique. Tu rouvres à peine les yeux qu’il t’empoigne la mèche. Tes dents sifflent, tu avortes un mouvement de mains affolées vers ta mise en pli ruinée, lorsqu’il te fout deux coups de patte dans le bide. Un gémissement étouffé te scie le gosier, tu peines à reprendre ton souffle, ta grande carcasse pliée en deux. Une douleur sourde vrombit dans ta poitrine, et tu espères naïvement que cet ahuri ne t’avait pas pété quelque chose. C’est finalement lui qui te redresse l’échine, ses griffes plantées dans ta tronche ; une cicatrice que tu portais encore sur la joue droite, comme un petit croissant de lune dans ta chair. Tu reprends ton souffle avec difficulté, manques de lui dégobiller sur les groles.
Au milieu de la douleur, c’est là que tu te rends compte qu’il ne va pas te tuer. Tu ignores s’il ne peut pas ou s’il ne veut pas, mais il n’aurait pas ainsi procédé, s’il avait voulu t’éviscérer. C’est qu’en un an, tu avais eu le temps d’étudier sa méthode, non sans dégoût et terreur.
Non, au lieu de ça, il te fait passer un marché, comme quoi tu devais lui receler des informations, écho au petit trafic d’infos que vous meniez du temps de la fine équipe, non content de jouer au good cop et au very bad cop.

« Pourquoi tu me demandes ça comme ça ? » Tu prends même pas la peine de répondre par l’affirmative, du reste. « Tu sais très bien que j’te refuse rien » souffles-tu avec peine, la bouche pâteuse et le front fiévreux. « Alors pourquoi t’as demandé comme ça ? » Le « comme ça » en question étant, à grands renforts de coups dans les tripes et de menaces d’attenter à ton si beau visage.
C’est pas demain la veille qu’il te filera la réponse que tu veux entendre, grand romantique que tu es, alors tu vas la lui fournir à ta sauce. Ton regard s’éclaire d’une théorie des plus douteuses, et on croirait presque deviner un sourire là où tu as essuyé un revers de sang au coin de ta bouche. « C’est parce que je vais te manquer, n’est-ce pas ? » tu ris doucement, la poitrine sifflante. « C’est ta façon de dire que j’vais te manquer ? » Ci-gît Boris Bagshot, mort bêtement dans l’exercice de ses fonctions.
Bon en vrai c’est des conneries, mais le danger te donne des ailes et la terreur des tendances auto-destructrices. Quitte à tendre une dernière perche, autant qu’elle lui arrive directement dans l’oeil.
« C’est quoi qui va te manquer le plus ? Mon sens du style inégalé ? » Bien que pour le coup, vu comment il te malmène, tu n’as plus rien d’une icône de la haute-couture sorcière. « La manière dont je te regarde ? » oscillant entre une terreur sans nom et une concupiscence mal dissimulée. « Ou alors mes jambes ? » sur lesquelles tu peines à rester debout, malgré le fait que le loup te soulèverait presque du sol.
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2002, British Ministry of Magic
Pour sûr que ça le surprend, le vieux. Il est de cette génération d'avant, pendant et après guerre qui croit tout savoir des rouages martiaux. N'ont jamais répondu à sa cruauté de briscard que des cris et des larmes. Comment un monstre de son acabit, rompu à l'hostilité et son incidence routinière, saurait-il réagir à ça : le rentre-dedans le plus flagrant que le brigadier lui ait jamais servi. Greyback ferme soudain sa grande gueule, frappé de mutisme. Il a beau entendre le miaulement racoleur de Bagshot, une impression d'erreur se glisse entre ses yeux noirs et la figure ensanglantée du Handler. Il savait le minet foldingue mais à ce niveau, ça le dépasse. Ça le vexe, même, de ne pas voir Boris se tordre entre ses grosses pattes pour supplier qu'il l'épargne ; éructer des insultes ; ou appeler au secours. « C’est ta façon de dire que j’vais te manquer ? » De toutes les techniques possibles et imaginables, celle-ci est de loin la plus efficace pour dérober au lycan son ardeur furibarde — l'expression de ses rides, pourtant fermée, se fêle d'ahurissement au niveau des commissures, comme si une risette sidérée tentait de percer l'impassibilité du faciès. Mais c'est son regard erratique, souligné par l'immobilité paradoxale de ses gestes, qui confirme vraiment la confusion du grand méchant loup. « C’est quoi qui va te manquer le plus ? Mon sens du style inégalé ? La manière dont je te regarde ? Ou alors mes jambes ? » À l'instar de ces animaux curieux de l'Homme, Fenrir pèche par mimétisme. Il mate les nippes désordonnées dont il est question. Puis ces longues guiboles, tremblantes mais solides, sur lesquelles se perche Bagshot. Sa sérénade a le mérite de faire mouche. La rogne de l'Alpha ne résiste pas à l'originalité d'une telle parade. Après un blanc, son rire éclate — ou plutôt siffle, tant Greyback a de l'appétit pour les chairs qu'il n'en a pour le tabac. Un rire franc. Dérangeant mais franc ; encore qu'il ne dérangerait qu'une âme pudique, ce dont manque cruellement la saynète. Les phalanges rugueuses relaxent peu à peu leur prise à mesure que les bras se détendent. « T'as l'art », avoue-t-il d'une nutation de cabèche, ostensiblement impressionné, « l'art et la manière de toujours t'en sortir. » Un vrai chacal, on y revient. Il faut bien ça, un charognard plein de malignité, pour savoir échapper aux griffes du loup.

« T'y tiens tant qu'ça Bagshot ? », lui glisse-t-il à voix basse et complice, puis enfin ironique : « Qu'est-ce qu'elle dira maman, quand elle saura qu'son fils s'est fait mettre par l'autre dégénéré d'hybride ? » Et ce disant de sourire, non sans se pourlécher les babines, à l'idée de faire caner Mme Bagshot d'un triste et regretté arrêt cardiaque. Son bras gauche se tend, permettant à la paume de sa main de prendre appui contre le casier bosselé devant lequel se tient le Handler. L'autre battoir vient se ficher sur hanche. La posture parle d'elle-même. Pour peu, on croirait voir un capitaine de Quidditch faire du gringue à son ailier dans les vestiaires de l'équipe. Beau prologue d'un roman de gare — minus les séquelles physiques dudit ailier, qui feraient davantage penser à une oeuvre douteuse comme on doit en trouver dans les tiroirs du Filet du Diable. « Vrai qu'je suis un sacré coup. M'est avis d'ailleurs que mes prouesses te laisseraient un souvenir mémorable. » Le vieux, qui n'a de tombeur que le sens littéral, s'enorgueillit autant de ses frénésies qu'il les moque, triste clown fatigué par ses polissonneries grotesques. Le poing enroulé contre le cuir de son blouson s'en dégrafe pour venir foutre deux claques gentillettes et indolores contre la joue du brigadier. « Mais t'es pas vraiment mon genre Bagshot. J'te hais pas assez pour que tu me la raidisses. » Bon à savoir, sans doute. Il se redresse. Rabat l'autre bras. « Corban Yaxley, lui par contre, j'lui mettrais bien des coups de trique profonds. » Laissant planer là tout le (peu de) mystère que ses propos convoquent, il tourne son regard à l'endroit de la porte fermée qu'on essaie d'ouvrir. Un éclat de voix, probablement celle d'un Handler, si l'on se fie à l'autoritarisme dédaigneux du timbre, peste : « Il est interdit de verrouiller l'accès aux vestiaires ! », puis d'un sortilège, brise le précédent, ouvre et s'insurge : « Qu'est-ce qui se passe ici ?! » Rejoint par un second compère, ils dévisagent tour à tour les deux quidams, quoique plus particulièrement l'état lamentable de leur alter-ego. « Hypoglycémie. Il est tombé dans les pommes. Paf, contre les casiers. » Ils n'y croient tellement pas que le second dégaine déjà sa baguette, provoquant chez la bête acculée un reniflement bruyant, derechef agressif.
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