BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 Remember the past, build the future / Joska

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Remember the past, build the future


@John O'Neal & Valeska Von Bäume


Patience en berne, trouble de l'humeur, tendance à la dépression, ou encore totale absence de goût de vivre, était autant de preuves qui s'amoncelaient à l'égard de cette silhouette filiforme, zonant dans une des chambres du Filet du Diable. Tel un fantôme, cette carcasse se mouvait aléatoirement, vide, presque inexistante, si ce n'était ces inhumaines plaintes, mensuelles. La descendante des Selkies était mélancolique. L'insatisfaction éternelle dont était infligé les créatures de son espèce, par absence parentale, l'étreignait si ardemment, en cette nuit de nouvelle lune, qu'elle n'était plus qu'une coquille apathique, répugnante. Valeska fronçait le nez, toisant la noiraude d'un air blasée. Il n'y avait rien de pire que de devoir régler les problèmes existentiels des prostitués de l'établissement. Non vraiment, ce n'était pas sa tasse de thé. À sa décharge, cependant, l'hominidé à la face marquée était volontaire, consciente que son statut de moins que rien ne lui permettait point de postuler à une place plus haute, dans la hiérarchie sociale. Emelda était également une employée sans histoire, plaisante avec les clients, si ce n'était dans ces rares moments ou la dépression planait comme une ombre au sommet de son crâne. Main calée contre la hanche, la blonde ne parvenait pas au bout de ses peines, aucunes paroles, fût-t-elle menaçantes ne provoqua de changement. Elle était irrécupérable, complètement inutile.

Incapable de subir plus longtemps ces jérémiades, la seconde finit par lui ordonner de débarrasser le plancher, de descendre au sous-sol et d’aller s'occuper des dernières arrivantes, encore bien trop indomptées et sauvages que pour être dévoilées au grand public. En l'état, elle risquerait d'attaquer leurs partenaires, ou de résister à ses attendes. C'était impensable, si il voulait garder leur standing. Quoiqu'il en soit, endurer les lamentations d'autrui, lui était impossible. De nature battante, volontaire et persévérante, elle n'était pas de celle à battre en retraite, ni à baisser les bras. Aucun cycle ne se mettrait jamais en travers de son chemin, elle n'avait tout simplement pas été élevée comme ça, sur ce point, elle les en remerciaient. L'éconduire ce soir était un manque à gagner pour le lupanar, mais au vu de son état actuel, mieux valait s'y astreindre, si ils souhaitaient éviter pire, comme une esclandre. En effet, si la bête au triangle bleuté se mettait à pleurnicher sur son existence compliquée, dont personne n'en avait cure, ici, elle n'allait pas attirer les chalands. Au contraire, leur désir flamboyant allait s'annihiler comme neige au soleil. Adieu excitation et dépense en folie, bonjour mauvais échos et écorchement de réputation. A proscrire donc. Frugalement aigrie par cet amorçage des plus chaotique, Valeska se fraya un chemin jusqu'au bar, se jucha sur un tabouret et commanda un verre d'alcool -Grassement payé, le ministère fermait les yeux. On ne comptait d'ailleurs plus le nombre de ces représentants à venir s'encanailler à l'ombre de leurs couchettes - Exécutée prestement, l'ainée des Von Bäume put consommer avec délectation les saveurs épicées de son mets, un pure bonheur...

Savourant précieusement le gout malté de sa boisson, elle se permit quelques tergiversations, laissant ses prunelles observer le chaland. Ici et là, elle observait des sang purs en quête de luxure,  prêt à dépenser une fortune pour la compagnie de quelques beautés de leurs crus. Plus discret, mais aussi plus prompt aux débordements, l'attroupement contenait quelques badauds venu combattre pour la gagne. Le tout était évidement parsemé d'hôtesse, en tenue affriolante et comble de la détente, l'ensemble semblait tourner seul. Parfait. Laissant son regard dévier sur la chute de rein d'une blondinette bien agitée, elle fut ramenée à la réalité des lieux, quand l'un des gardes de l'accueil apparut dans son champ de vision, l'air ennuyé. Tête relevée, l'acier de ces prunelles le darda, l'invitant d'un geste nonchalant à poursuivre le fond de sa pensée. Rien d'alarmant, au contraire, la demande était simplissime. Un client souhaitait voir l'un de leurs pensionnaires, il était même prêt à débourser le double, s'il était disponible dans le temps imparti. Eh bien réussir à maximiser l'entrée des pièces trébuchantes étant une affaire pratiquement conclue, alors elle accepta sans broncher. Tout en renvoyant l'escorte prévenir le futur consommateur, elle s'enquit de retrouver la cible. Quelques paroles avec l'homme en service derrière le bar et elle apprit qu'il était dehors, occupé d'en griller une entre-deux passes. Bien. La pause était maintenant terminée. Achevant cul sec ce whisky de qualité, la blonde étira son mètre septante,  féline, elle slaloma entre les tables avec une élégance presque enfantine, tant cela semblait être naturelle.

Plusieurs œillades masculines s'accrochèrent à silhouette, mais elle les snoba, nulle n'avait de toute façon les arguments pour la convaincre, bien qu'elle fût ouverte à toutes les expérimentations possibles et imaginables. Prenant pourtant le plis de jouer le jeu, un rictus charmeur prit possession de ses lippes, concédant à ce publique fortuné, un clin d'œil tentateur qui se perdit dans la masse. Acte apposé, elle tourna les talons, pressant le pas, allongeant sa foulée pour atteindre la sortie des artistes, celle situé de l'autre côté du bâtiment. Au loin, par delà la porte ouverte, les effluves vivifiantes de l'humidité anglaise pouvait se faire sentir. Les bourrasques venteuses chahutaient sa tignasse, emportant avec elle une merveilleuse odeur de tabac. La cigarette, une vieille amie... Vive, experte, le né-moldu fut débusqué en deux secondes avant d'être renvoyé, illico presto, à l'intérieur. Pensant rebrousser chemin, pour profiter de la musicalité du titre "Tage wie diese", du groupe punk allemand Die Toten Hosen, qu'il avait la merveilleuse idée de passer à l'instant, elle fut contrainte de s'interrompre quand une silhouette masculine accrocha ses pupilles : Phoebus. L'ombre d'un sourire naquit sur sa frimousse, en voilà une étonnante apparition. Un ancien employé était de retour, conversant tranquillement avec une harpie, excentrique au possible. Adossée d'une épaule à la rambarde, la trentenaire donnait l'impression de réfléchir, remettant lentement le puzzle en place. Selon les récentes rumeurs ayant circulé dans les rangs, John O'neal n'était plus l'apanage du richissime Rosier. Travailleur exempte de mécène, elle voyait en cette vision une occasion à saisir, celle de le rembaucher, celle de retrouver un des rares employés modèles du Filet du Diable.

L'homme avait rapidement démontré un côté intéressant, notamment par sa vision du travail et ce qu'il avait à en retirer, un point qu'elle avait appris à respecter, à utiliser, même si son côté dragueur lui avait quelque peu titillé les nerfs. Ainsi que ceux d'Engel, incapable de résister à sa tendance protectrice à son encontre. Mordant sa joue, elle trouvait l'occasion définitivement trop belle que pour être perdue. Sautant en bas des marches, la lionne se mettait en marche, ne se départissant pas de cette risette enjôleuse, qui lui allait si bien au teint, tels un masque. Son approche eut le don de clairsemer les rangs, allant jusqu'à écourter la discussion, faisant rentrer la Harpie sans un mot. Avisant l'extinction prochaine de ce morceau de filigrane prénommé cigarette, elle extirpa de sa poche un briquet argenté, un des premiers cadeaux offert par son époux. Bien qu'elle ne dérivait plus dans cette addiction nocive, pulmonairement parlant, l'objet persistait à se glisser dans l'ensemble de ces poches. Décontractée, moins à cheval sur le protocole à l'extérieur de ces murs, son dos rejoins la muraille froide. Jambe arquée contre celle-ci, sa paume se tendit dans sa direction. "Du feu?" L'interpellation était basique, rhétorique et pourtant si naturelle. La curiosité avait pointé le bout de son nez et rien ne l'arrêtera. Valeska était avide de savoir de quoi Phoebus vivait si Rosier l'avait mis dehors. Prenant son mal en patience, décidant de jouer finement, d'avancer ces cartes à son rythme, elle préféra débuter la conversation sur une note paisible, légèrement taquine. "C'est une bonne surprise que celle de te voir ici. Est-ce une visite de courtoisie? Ou nous te manquions?" Contrairement à certains prisonniers, contraints et forcés de participer à cette exhibition de chair et de fantasme, il avait toujours été volontaire. Son contrat était clair, limpide, sans le moindre débordement, un délice.
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Filet du Diable — octobre 2006
Well, you may throw your rock and hide your hand, workin' in the dark against your fellow man. But as sure as God made black and white what's down in the dark will be brought to the light.
Le truc, quand t’es travailleur du sexe, c’est qu’on comprend pas trop ta vie, ton taff, ce que c’est de faire ce que tu fais.
Et c’est sûrement paradoxal, après toutes les fois où Jack a pu traiter le tout venant de « sale pute » ou de « fils de pute » mais maintenant, des putes, il aimerait bien en avoir un peu plus dans sa vie. Des vraies putes, pas des petites putes comme Martin, ou des grosses putes comme Rosier, comme il pouvait le dire avant. Non, des vraies putes, des travailleurs du sexe, des gens de son milieu, de son boulot, qui savaient ce qu’ils faisaient et qui aimeraient bien pouvoir parler travail sans être pris en pitié ou qu’on leur crache dessus.
Encore une fois, il revient de voir le petit con.

C’est surtout pour ça qu’il se ramène, un soir, à l’arrière cours du Filet du Diable pour récupérer des nouvelles de Pearl, une harpie, une des rares à avoir été plus ou moins volontaire pour commencer à travailler là et qui avait fini par se faire un nom et une réputation dans le métier. Elle aurait sûrement mieux à faire dans une entreprise qui respecterait un peu plus son expertise… Mais Jack est pas assez con pour commencer à critiquer la direction du bordel à deux doigts de son cul.
De son cul, d’ailleurs, finit par sortir la direction elle-même, personnifiée en la personne de Valeska. Merde. C’est un truc de parler viande crue dans le lit avec une ancienne collègue, c’est autre chose de se retrouver face à son ancienne boss, qu’il a quitté pour un autre boss, qu’il a ensuite encore remplacé, en sachant que, fut un temps, il vendait à la première boss des infos sur le dernier boss.
Un vrai merdier.
Un instant, Jack hésite carrément à se cacher derrière les cheveux de Pearl ou au moins derrière sa main mais, non, franchement c’est pas sa chance aujourd’hui, et Madame arrive déjà. On le sent, plus qu’on ne le voit, à la température qui baisse et aux employés qui s’écartent comme si soudain leur pause venait de se terminer pour tous en même temps. Pearl, elle-même, s’éloigne, malgré les grands yeux de Jack et ses lèvres qui bougent, alors qu’il tourne la tête loin de la Cheffe, et qu’il implore en silence son amie de ne pas l’abandonner.

Rien n’y fait, il se retrouve face à Valeska qui lui… propose du feu. Un rire nerveux prend le mec qui, y a pas si longtemps, faisait des pirouettes pour qu’on veuille bien lui laisser plus de temps libre et plus de thunes. « Carrément, merci, » répond-il, le second mot un peu en retard, comme s’il se souvenait brusquement de à qui il parlait, pour de vrai. Heureusement il est entraîné et ses doigts ne tremblent pas quand il récupère clope et feu.
C’est un pas un beau gosse, Jack, enfin il est canon, faut le dire quand même, mais il a pas les couilles pour tenir tête à une putain de meuf de la mafia. Une boss d’un bordel. Qui pourrait carrément foutre la merde avec Martin si elle commence à lui raconter que Jack a tout dit, sur son goût pour les pinces à tétons.
« Je venais voir une amie, » répond-il avec obéissance, avec encore un regard vers la porte du bordel où Pearl s’est enfuie. La traîtresse. « Prendre des nouvelles, discuter boulot, histoires de cul, tout ça. » Encore un petit rire, parce qu’on se marre bien, franchement, tout le monde est à fond. Hahaha. « Tout a l’air de rouler, c’est cool. » Puis, comme un sursaut, comme s’il se rappelait de ses vieilles habitudes. « Même si ça me manque, bien sûr, de vous voir ainsi venir jusqu’à moi pour me proposer une clope, M’dame Von Baüme. » Et un avec un sourire charmeur et un peu roublard, on se souvient de quel est son travail.
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Remember the past, build the future / Joska

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