BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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langford prewett
1997, ministry of magic
Kalen plisse les yeux en observant la liste que Corban vient de jeter sur son bureau - parce qu’il ne pouvait pas tout simplement la lui tendre, ou la poser délicatement, non, il fallait absolument qu’il lui jette presque le porte-documents au visage en manquant de renverser sa tasse de thé sur le reste de la paperasse. Sombre connard. Son regard s’attarde sur les noms, mais surtout l’entête Candidats et Kalen pince les lèvres avant de relever les yeux vers son demi-frère. “Vraiment ?” Corban hausse les épaules. “On a besoin de monde, alors on recrute tous ceux qui ont l’air de savoir tenir une baguette et suivre des ordres, mais faut quand même passer des entretiens. J’te fais confiance, p’tit frère !” qu’il balance avec un large sourire avant de quitter son bureau.

Formidable.

Kalen soupire. Comme s’il n’avait que ça à faire et pas une montagne de paperasse à remplir. Parfois, il regrette sa décision de garder son frère en vie. Toute utilité potentielle de ce salopard ne vaut pas de perdre sa journée à mener des entretiens. Le jeune homme parcourt la liste du regard, fronçant les sourcils aux quelques noms familiers qui s’y trouvent. Il y en a un en particulier qu’il ne s’attendait définitivement pas à trouver là et ça a au moins le mérite de le rendre curieux, mais Kalen sent déjà que la journée va être longue. Beaucoup trop longue. Il tente d’avancer autant que possible dans toute sa paperasse avec le temps qu’il lui reste et finit par tout ranger d’un coup de baguette lorsque vient l’heure du premier entretien.
S’il prend son temps pour les premiers candidats, soucieux de réellement déterminer s’ils valent la peine d’être engagés ou non - peu importe ce que dit Corban, ils ne peuvent pas non plus recruter tout et n’importe quoi - Kalen finit rapidement par perdre patience. Il faut dire que si certains semblent réellement motivés et savoir de quoi ils parlent, d’autres lui donnent l’impression d’être désespérés de se trouver un poste au Ministère quel qu’il soit et ils n’ont définitivement pas la trempe nécessaire pour devenir des Handlers.

Est-ce qu’on les a réellement prévenus que ça signifiait avoir affaire à des loups-garous et des vampires ? Que les rebelles n’allaient pas gentiment se rendre, mais qu’il fallait les traquer, les trouver, et risquer sa vie pour les capturer ? Kalen en doute sincèrement lorsqu’il voit les cas qui se présentent à lui, et il en doute encore plus lorsque son regard se pose sur le nom du dernier candidat de la journée.

Kalen ne connaît pas Langford Prewett personnellement, mais il sait de lui ce que Lizzie a pu leur raconter, à lui et Valerian et autant dire que ce n’est pas… brillant. Il n’ignore pas non plus les différentes rumeurs qui circulent au sujet de Prewett et autant dire que Kalen n’est pas certain de vouloir voir cet homme gérer un hybride au quotidien. Enfin, s’il s’avère être un royal incompétent, Corban s'occupera de réparer les pots cassés.

16h02. Kalen pince les lèvres et se retient de quitter son bureau pour aller voir si son assistance s’est perdue avec le dernier candidat. Les minutes défilent et l’aiguille sur sa montre affiche presque 16h06 lorsque la porte s’ouvre enfin sur Dorothy, suivie de près par Langford. Kalen se lève, parce que si Prewett semble n’en avoir rien à foutre de la ponctualité et de la politesse, ce n’est pas son cas à lui.

“Monsieur Prewett, installez-vous,” dit-il en désignant la chaise devant son bureau. “Merci, Dorothy,” signale-t-il à son assistante qui semble toujours avoir besoin qu’on lui dise quand on a besoin d’elle ou non. Une fois la porte refermée, Kalen s’installe et toise son vis-à-vis d’un air sombre. Il se retient de faire une remarque sur le retard de Prewett, et choisit plutôt une autre approche : “Je suis étonné de vous trouver ici. C’est une intéressante… reconversion, pour vous. Qu’est-ce qui a motivé ce choix ?” demande-t-il avant de se caler dans le fond de sa chaise et de croiser les jambes. Ca promet d’être captivant.
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kalen yaxley
1997, ministry of magic
Mona avait presque fini par t’expédier magiquement hors de ta piaule, pour te forcer à te rendre à ton entretien. L’effondrement de l’empire du textile de ton père ne s’était pas fait en un jour, alors ça faisait déjà un moment que tu ne faisais plus grand chose de tes journées. Tu n’avais jamais vraiment travaillé jusqu’à présent, car ruiner un business, ça ne demandait pas de compétences particulières. Tu avais mené la grande vie, sans te préoccuper du reste, jusqu’à ce que ta fierté et ton arrogance soient suffisamment piétinées pour que tu ailles gratter à la porte des Parkinson.

Mais le coup de grâce, comme d’habitude, c’était Mona qui te l’avait asséné. Si tu ne te bougeais pas pour trouver du travail, elle menaçait d’embarquer les enfants et de décamper. C’est seulement lourd d’un tel ultimatum que tu avais finalement accepté d’enfiler un pantalon et de te pointer à ton entretien, soit quelques heures avant le drame.
Parce qu’en attendant que l’heure tourne, tu avais décidé de trouver ton courage au fond d’un triple whisky. Jouant au pilier de bar dans un établissement à deux pas du Ministère, vautré sur le comptoir comme un sang-pur à son arbre généalogique.
Ce n’est qu’une fois rond comme un vif d’or que tu te décides enfin à pousser les portes du Ministère et toquer au bureau de cette charmante Dorothy.

Tu lui aurais bien taillé la bavette plus longtemps, mais la bougresse s’empresse de te rediriger ailleurs, comme si tu avais des heures de retard… C’était à quelle heure, déjà ? Bah, encore une qui ne préfère pas te laisser une occasion d’user de tes charmes, au risque que ça paye. « T’as raison, bichette, il s’agirait pas que j’obtienne le taf par piston~ » que tu ronronnes, les mains lissant les murs, histoire de marcher à peu près droit.
Elle te conduit dans un bureau dont la propreté est le premier élément qui te saute aux yeux. Le second est la jeunesse de son occupant, tellement tiré à quatre épingles que même la peau de son visage a l’air punaisé à son squelette.

Tu mets légèrement trop de temps à t’asseoir, t’affales au fond de ton siège, une fois que tu n’as plus à te maintenir en équilibre, tes jambes d’échassier s’étendant avec culot jusque sous la table de ton obligé, flirtant avec ses chaussures cirées. Et le voilà qui entame les hostilités, sans te laisser le temps de maugréer quoi que ce soit. Bah, tu le laisses faire, il est tout à fait charmant, ce garnement, avec ses cheveux solidifiés par la gomina. T’as un peu mal à la tête de tout l’alcool que tu t’es enfilé, et c’est avec un regard plissé et particulièrement con que tu le dévisages, les sourcils plissés par l’effort.

Tu restes béat un moment, avant de capter que c’est enfin ton tour de parler. Au passage, tu renfonces un pan de chemise dans ton pantalon, avant de mettre les choses au clair. « Ecoute, sweetheart, c’est sympa de vouloir me faire la conversation en attendant, hein, mais j’ai déjà eu ta collègue, là, Dorothy, alors que j’avais rendez-vous à 16h ? » Tu n’es plus sûr de rien. « Et ça fait déjà, quoi, dix minutes que ça aurait dû commencer… » Sachant que tu leur avais fait l’honneur de ta présence, il y a seulement deux minutes de ça. « Donc, ça te dit pas, tu m’dis à quelle heure tu finis, on va s’boire un verre en face, mais d’ici là, tu m’appelles ton patron ? » Tu lèves les mains à hauteur de visage, les bras un peu ouverts, fier comme un paon de ta petite tirade, et aussi sûr que tu étais sang-pur que tu ne venais pas de faire des avances au chef de service…
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langford prewett
1997, ministry of magic
Kalen plisse les yeux. C’est lui qui est fatigué d’avoir passé la journée à cotoyer des imbéciles, ou Prewett ne marche pas droit ? Non, il ne marche vraiment pas droit. Ca a beau faire des années qu’il connaît Lizzie, il n’a pas beaucoup croisé Langford, même lorsqu’ils étaient gamins et même s’il sait que Prewett senior est loin d’être un exemple, il était loin de se douter qu’il avait chuté à ce point. Les lèvres pincées, Kalen le regarde s’approcher - ou plutôt tituber - jusqu’à la chaise et s’asseoir avec une lenteur qui titille dangereusement la patience du Yaxley. C’est sidéré qu’il le voit s’affaler comme le bon à rien qu’il est et tout son corps se raidit brusquement lorsqu’il sent un des pieds de Langford venir frôler le sien. Kalen le retire aussitôt avant de fusiller son vis-à-vis du regard et doit faire un effort surhumain pour ne pas tout simplement expédier Prewett hors de son bureau d’un sort cuisant.
“Ecoute, sweetheart,” commence-t-il et Kalen manque de s’étouffer avec sa propre salive. Le surnom fait courir un frisson de dégoût le long de sa colonne vertébrale et Kalen se redresse sur sa chaise, droit comme un i alors que l’autre bouffon poursuit : “C’est sympa de vouloir me faire la conversation en attendant, hein, mais j’ai déjà eu ta collègue, là, Dorothy, alors que j’avais rendez-vous à 16h ?” Sa collègue ? “Et ça fait déjà, quoi, dix minutes que ça aurait dû commencer…” Sept minutes. Pas que Kalen compte.

“Donc, ça te dit pas, tu m’dis à quelle heure tu finis, on va s’boire un verre en face, mais d’ici là, tu m’appelles ton patron ?“ Kalen ferme les yeux. La tête de Prewett qui entre en collision avec le bois de son bureau. Un. La chaise qui se dérobe sous lui et le fait tomber sur le cul. Deux. Le voilà qui gémit et qui porte une main à son nez qui pisse le sang. Trois. Kalen rouvre les yeux pour trouver Langford toujours bien installé en face de lui, intacte. Ca ferait mauvais genre, s’il se laissait aller à ce genre de pulsions, mais leur laisser libre court dans son esprit a l’avantage de lui permettre de prendre une profonde inspiration et de garder un semblant de calme.

Kalen se lève et fait le tour de son bureau. Toujours aussi calme, il se plante à côté de Langford et pointe sa baguette sur lui, avant d’envoyer sa chaise et son fardeau se précipiter contre le mur le plus proche. Les pieds de la chaise émettent un raclement terrible et il retient un sourire satisfait lorsqu’il entend la tête de l’autre homme se cogner un peu contre le mur derrière lui. Tout juste de quoi lui remettre les esprits en place, avec un peu de chance. “Ça vous arrive souvent de vous pointer à un entretien en retard et en sentant plus fort qu’une distillerie de firewhisky, Prewett ?” siffle-t-il entre ses dents, sa baguette toujours pointée sur l’autre homme.
“Corban est en déplacement et attendant son retour, le patron, c’est moi,” déclare-t-il froidement. “Alors je vous conseille de vous ressaisir et de garder les surnoms et les propositions honteuses pour vous.” Autant dire que Kalen s’en cogne que Langford soit suffisamment âgé pour être son père. Il s’en cogne aussi qu’il aille se plaindre d’avoir été brutalisé, sa patience a des limites et Prewett les a explosées à la seconde où il a ouvert la bouche.

“Maintenant, vous êtes venu ici pour me faire perdre mon temps, ou pour décrocher un emploi à la WVDB ? Les places ne sont pas données,” Mensonge, mais ça, Langford n’a pas à le savoir, “et avec un départ comme celui-ci, je doute que vous parveniez à me convaincre que vous en méritez une.” Kalen cale une fesse sur son bureau et toise Langford depuis son perchoir. “Vous comptez vous rattraper, ou je demande à mon assistante de vous raccompagner ?” Assistante, bordel, pas collègue.
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kalen yaxley
1997, ministry of magic
Tu le laisses se lever, persuadé qu’il va t’obéir et aller chercher son supérieur. Non mais ça va deux minutes les bavardages ; si Corban Yaxley était pas là, autant qu’on te le dise tout de suite, que tu puisses en finir ! Tu te voyais déjà rentrer chez Simone, la bouche en coeur, fort de l’excuse qu’on n’avait pas pu te recevoir aujourd’hui, ce qui te laissait, allez quoi, si tu laissais bien traîner l’affaire, une semaine ou deux de répit. C’est pour ça que tu as à peine bronché quand Kalen s’est arrêté à ta hauteur, et que ton sourcil a pas fini de se lever, lorsqu’il a pointé sa baguette sur toi.
Alors autant dire que tu n’as pas eu le temps de bondir de ta chaise qu’il t’envoie valser le cul dedans, contre le mur. Soufflé par le sortilège, l’arrière de ta tête vient rouler un patin au mur du fond. Un râle rauque jaillit de ta gorge, plaintif, tandis que ton chef retombe mollement vers l’avant.

Tu masses douloureusement ton crâne, loin d’avoir quelques idées que ce soit remises en place, si ce n’est la réalité, moins drôle, que tu étais tombé sur un secrétaire complètement dérangé. Tu éviteras de lui rétorquer que le seul entretien que tu avais jamais passé, c’était avec ton père, pour la forme, pour voir si tu étais digne de reprendre l’affaire familiale ; dans ces conditions, oui, effectivement, ça t’était déjà arrivé de te pointer à un entretien aussi ivre qu’un pégase en début de course. Le plus alarmant, à l’époque, était que tu n’étais âgé que de quinze ans.
« Et vous, ça vous arrive souvent de malmener vos candidats ? » que tu morigènes, en t’étirant le cou de chaque côté. Tu tends le menton pour jeter un oeil à la plaque sur son bureau, au cas où tu aies à signaler à ses supérieurs son comportement déplacé.
K. Yaxley.
« Ah. »
Ceci explique cela.

Tu lèves les yeux au ciel, tandis que tu réalises ta bourde. Pas de quoi te faire voir les étoiles de la sorte, bien sûr, mais il y avait de quoi s’agacer. « Vous êtes le frangin Yaxley. Le fameux. » Le fameux rien du tout ; tu n’avais aucune idée que Corban puisse avoir des frères et soeurs parce que tu t’en tamponnais le jambon avec une cuisse d’hippogriffe. Mais ça sonnait toujours mieux de faire semblant de savoir à qui on avait à faire.

Ceci dit, ton cas allait être difficilement rattrapable. C’est que le gamin avait pas l’air docile, et en plus de ça, tu l’avais sans doute vexé. Dommage qu’il soit encore coincé avec toi dans cette pièce. « ‘Faut pas m’en vouloir, vous savez » que tu commences, attrapant la chaise sous toi pour te rapprocher du bureau, sur lequel il s’est assis. Estimant mal la distance, s’il le voulait, il pouvait te coller un coup de pompe dans le museau. Cependant, tu es trop sonné pour le réaliser. « J’pensais que la brigade, ça allait être un truc sérieux, v’voyez, genre la police magique, mais en amélioré » Mouais, y’a mieux comme approche, surtout quand cette dernière insinuait que Kalen n’avait pas la carrure. Pourtant, loin de toi cette idée, à voir comment tu dévisages un peu trop sa cheville et sa chaussure lustrée, comme si elle n’était définitivement pas assez écrasée sur ton visage. « Donc mettre un p’tit jeune à la tête, j’vous cache pas qu’ça désarçonne… »

C’est plus fort que toi, tu peux pas t’empêcher de tirer un rictus à chacune de tes prétendues excuses. C’est l’effet que te fait l’air constipé jusqu’à la trogne de ton obligé. Tu as juste l’impression qu’il a envie de t’encastrer par delà le bureau voisin. « Nan mais nan, on va pas embêter Dorothy pour ça, hein » Tu te redresses un peu sur ta chaise, le balayant de nouveau de la tête aux pieds de ton regard aussi lourd qu’un géant, dissimulant mal l’envie irrépressible de le faire chier encore un peu avec tes avances déplacées. « Dites-moi plutôt ce que j’pourrais faire pour me « rattraper », comme vous dites… » Tout portait à croire qu’à l’époque, comme tu ne projetais pas encore tous tes fantasmes sur Siegfried, tu tirais un peu à vue.
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langford prewett
1997, ministry of magic
“Vous êtes le frangin Yaxley. Le fameux.” Kalen plisse les yeux tandis que sa mâchoire se crispe. Le fameux. Il n’y a pas trente six mille raisons pour lesquelles on a pu entendre parler de lui à ce point. Il y a Yaxley père, le fameux parce qu’il a été reconnu Mangemort et incarcéré cinq ans pour cela. Yaxley fils, Corban, le fameux parce qu’il a justement évité Azkaban alors que tout le monde savait très bien ce qu’il avait sur l’avant-bras. Et puis il y a Yaxley l’autre fils, Kalen, le fameux parce qu’il est le bâtard. Le gosse Rowle dont Euan a la garde depuis que sa mère est morte quand il avait trois ans. Paraît qu’il l’a retrouvée pendue. (Conneries, c’est dans son bain qu’il l’a trouvée, toute pâle dans son eau couleur carmin).
Langford a fait un très mauvais départ et il ne risque pas d’arranger son cas s’il continue sur cette pente dangereuse. Si Kalen se fiche pas mal d’être le fils illégitime d’Euan Yaxley, qu’on lui rabâche sans cesse ce détail commence sérieusement à lui taper sur le système. “‘Faut pas m’en vouloir, vous savez,” dit-il en se rapprochant et Kalen arque un sourcil en le regardant faire. Faut croire que le sort qu’il lui a lancé n’a pas suffi à le décourager. Il pourrait presque trouver cela impressionnant, s’il ne soupçonnait pas Langford d’être con. Juste con.

“J’pensais que la brigade, ça allait être un truc sérieux, v’voyez, genre la police magique, mais en amélioré.” Kalen pince les lèvres. Oui, c’est bien ce qu’il compte faire de cette brigade. Alors qu’est-ce qui lui fait penser le contraire, au juste ? ”Donc mettre un p’tit jeune à la tête, j’vous cache pas qu’ça désarçonne…”

Ah. Evidemment.

Bien sûr que Langford est du genre à se fier à l’âge de son vis-à-vis pour juger de ses capacités. Enfin, si ce n’est que ça, Kalen se fera un plaisir de lui prouver qu’il a tort, mais le sourire d’empaffé qu’affiche Langford à chaque fois qu’il ouvre la bouche ne donne pas vraiment envie de le penser de bonne foi. “Nan mais nan, on va pas embêter Dorothy pour ça, hein. Dites-moi plutôt ce que j’pourrais faire pour me « rattraper », comme vous dites…“ Kalen est plutôt certain de n’avoir dissimulé absolument aucun sous-entendu en annonçant à Prewett qu’il allait devoir se rattraper s’il comptait obtenir une place à la WVDB, alors il ne sait pas trop si sa cervelle embrumée par l’alcool le pousse à continuer à agir ainsi, ou si Langford est juste incroyablement stupide.

Peut-être un peu des deux.

Kalen soupire. “J’avais huit ans la première fois que j’ai abattu un loup-garou,” déclare-t-il calmement. Euan et Corban avaient traqué la créature, son père lui a juste fait porter le coup grâce, mais Langford n’a pas besoin de connaître les détails. “J’ai mené ma première traque en solo à dix-sept ans et un vampire habitué à se cacher toute sa vie est bien plus difficile à trouver qu’une bande de traitres paniqués et maladroits. Croyez-moi, la Brigade est entre de bonnes mains,” susurre-t-il d’un ton faussement aimable.
“Pour ce qui est de vous rattraper… Nous recherchons des sorciers et sorcières capables de gérer l’une de ces créatures et de traquer les traîtres qui menacent la paix dans notre pays. Dites-moi, Mr Prewett, est-ce que vous pensez être à la hauteur ?” Kalen l’imagine plutôt du genre à se faire dessus au moindre signe de danger, mais puisqu’ils ont décidé de recruter n’importe quoi pour l’instant, il suppose qu’il devra faire avec.

Enfin, Kalen doute que Langford soit ici parce qu’il a terriblement envie de rejoindre la Brigade. Il n’a probablement pas le choix et s’il en croit les propos de Lizzie, il y a de fortes chances pour que sa femme soit derrière tout cela. Avec un peu de chance, elle sera une motivation suffisante pour que Langford se montre à peu près compétent.

Ou alors, il se fera bouffer par le premier Hound qu’on lui refilera et très honnêtement, Kalen s’en lave les mains, même si ça lui fera encore plus de paperasse à remplir.

"Je ne voudrais pas douter de vos capacités, mais c'est vrai qu'à votre âge, les réflexes ne sont plus les mêmes," ne peut-il s'empêcher d'ajouter avec une légère moue.
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kalen yaxley
1997, ministry of magic
Au fur et à mesure de son récit, tu étires de nouveau tes longues pattes jusque sous le bureau, tes doigts pianotant de temps à autres sur ta cuisse. Tu fronces un peu les sourcils, comme si tu venais d’avaler un truc douteux de travers, à l’idée que les hauts faits de l’enfance de Kalen Yaxley pouvaient s’étendre en longueur. C’est que le garçon devait même pas avoir trente piges, donc qu’il aille pas te raconter son expérience de vie… Ceci dit, avec de tels exploits, tu cernes un peu mieux le personnage. Bah, un père aussi cruel qu’avait dû être le daron Yaxley, ça permet de relativiser sur son propre sort. C’est vrai, quoi, à l’époque, Diego n’avait que dix ans, alors, non content de lui faire la guerre comme à ses dix-neuf ans, tu te contentais de l’ignorer.

Tu hoches même la tête, les lèvres rentrées et les yeux ronds, dans un souci de crédibilité, feignant être drôlement impressionné par ses petites mésaventures. Tu trouvais ça juste désolant, toi qui n’avais jamais réussi (et surtout très vite arrêté d’essayer) de faire la fierté de ton paternel.
En revanche, tu ignores si ça avait vraiment réussi au lascar. Et pour cause, le Kalen avait l’air tellement coincé qu’on aurait dit qu’il s’était assis sur une équipe de Quidditch entière. C’est donc à mi-chemin entre le jugement et la pitié que le petit Général te récupère, redirigeant la conversation sur ce qu’elle était à l’origine : un entretien d’embauche.

Sans même essayer de te redresser, tu souffles, exaspéré et infoutu de savoir quoi répondre à sa question. Autant dire que son mépris te glissait dessus comme de l’eau sur une peau de sirène. « Bah écoutez, jusqu’à présent, le seul truc que j’ai pu tuer, c’était un elfe de maison, accidentellement dans une partie de chasse… donc sûr que j’vais pas vous vendre mon instinct de tueur… » Tu prends ton temps, silencieux, mettant sa patience à mal, pour mettre le doigt sur ce qui pouvait ressembler de près ou de loin à une qualité. « Mais on peut dire que j’suis genre… ambitieux » enfin autant qu’il faut l’être pour postuler dans un foetus de brigade. « J’ai un tant soit peu d’autorité, hein, j’ai quand même trois marmots à charge » Là aussi, c’était du vent, puisque Mona se chargeait de l’intégralité de leur éducation ; de ton côté, tu étais trop occupé à pas savoir quoi faire de ton fric.

Non vraiment, déjà que t’étais pas un esprit vif, là, y’a vraiment rien qui te venait à l’esprit, si ce n’est l’irrépressible envie de l’envoyer dans les roses. Ton regard se fronce, t’as à peine peur de mourir, c’est un peu une qualité en soi, non ? « Bon écoutez, moi, à huit ans, j’crois que je pissais encore au lit, et à dix-sept… j’sais pas, j’ai eu mention optimale en soin des créatures magiques. Donc on joue visiblement pas dans la même cour, ça, j’avais compris… Hé, si vous voulez qu’on s’les mesure pour voir qui a la plus longue » Tu tapotes suspicieusement ta ceinture « ‘fallait me le dire, j’la sors direct qu’on en finisse. »  

Tu te ravances dangereusement dans ton siège, comme pour lui expliquer la vie, une main tendue vers lui. « Mais si j’peux me permettre, hein, ok, j’suis pas le père de l’année, mais franchement, filer un loup-garou à un gamin de huit ans, c’est pas ce que j’appelle la meilleure éducation qui soit. » Tu appuies tes bêtises d’un regard clair comme de l’eau de roche. « Alors ok, la brigade est peut-être entre de bonnes mains, mais des mains saines d’esprit, ça, permettez-moi d’en douter. »


Dernière édition par Langford Prewett le Dim 16 Aoû - 16:02, édité 1 fois
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langford prewett
1997, ministry of magic
Prewett soupire et Merlin ce que ça l’agace, mais Kalen fait de son mieux pour garder un air impassible. Toujours appuyé contre son bureau, il croise les bras et toise l’autre homme alors qu’il se décide à reprendre la parole : “Bah écoutez, jusqu’à présent, le seul truc que j’ai pu tuer, c’était un elfe de maison, accidentellement dans une partie de chasse… donc sûr que j’vais pas vous vendre mon instinct de tueur…” Clairement. Kalen pince les lèvres, il ne se fait pas d’illusion. Il peut au mieux espérer que Langford ne soit pas entièrement incompétent et soit capable de tenir son Hound en laisse, pendant que la créature fera le sale boulot. Après tout, on ne leur en demande pas forcément plus, mais même ça semble être au-delà des compétences de Langford.
“Mais on peut dire que j’suis genre… ambitieux.” Formidable. “J’ai un tant soit peu d’autorité, hein, j’ai quand même trois marmots à charge.” Kalen arque un sourcil à cela, incapable de ne pas laisser un sourire amusé prendre place sur ses lèvres. Trois marmots à charge ? Kalen sait de source sûre qu’il en a deux, tout au plus, et il doute très sincèrement que les cadets de la famille reposent sur Langford de quelque manière que ce soit. Définitivement pas financière.

“Bon écoutez, moi, à huit ans, j’crois que je pissais encore au lit, et à dix-sept…” Ugh. “-- j’sais pas, j’ai eu mention optimale en soin des créatures magiques. Donc on joue visiblement pas dans la même cour, ça, j’avais compris… Hé, si vous voulez qu’on s’les mesure pour voir qui a la plus longue.” Le sourire un peu moqueur disparaît, pour laisser place à une lueur presque dangereuse dans le regard de Kalen. “‘fallait me le dire, j’la sors direct qu’on en finisse.” Merlin, plus le temps passe et plus Kalen doute que Lizzie partage réellement le même sang que l’imbécile qui se tient devant lui. Il suppose que c’est une bonne chose, finalement, que Langford ne soit pas particulièrement proche de ses enfants - ou en tout cas, de Lizzie.

“Ça ne sera pas nécessaire,” dit-il en fronçant un peu les sourcils avant de prendre un air presque navré pour enchaîner : “Vous l’avez dit vous-même, Langford, nous ne jouons pas dans la même cour.” Ugh, Kalen aurait dû l’ignorer, ou l’envoyer valdinguer à l’autre bout du bureau pour avoir osé faire une remarque aussi crasse, mais il ne peut nier que la langue trop pendue de Prewett lui donne affreusement envie de répliquer. Pathétique.
“Mais si j’peux me permettre, hein, ok, j’suis pas le père de l’année,” le rire nasal qui lui échappe est parfaitement accidentel et Kalen s’empresse de pincer les lèvres. “--mais franchement, filer un loup-garou à un gamin de huit ans, c’est pas ce que j’appelle la meilleure éducation qui soit.” Parce qu’il est très clairement un expert, en matière d’éducation. “Alors ok, la brigade est peut-être entre de bonnes mains, mais des mains saines d’esprit, ça, permettez-moi d’en douter.” Oh Merlin, il va se le faire. Il ne sait pas encore comment, les possibilités sont nombreuses après tout, mais quelqu’un doit apprendre à Langford à se taire, il en va de la sécurité publique, à ce stade.

Ses poings se serrent, son souffle se bloque une seconde, puis Kalen expire lentement, desserre ses phalanges une à une, et plonge son regard dans celui de Langford. D’un geste souple de sa baguette, il fait cette fois revenir la chaise sur laquelle Prewett est avachi vers lui, jusqu’à se tenir entre ses deux grandes pattes, son derrière toujours posé sur le bureau alors qu’il plie un genou pour aller nicher son pied entre les cuisses de Langford, sur le peu de chaise qui dépasse encore en-dessous de lui.

Alors il se penche en avant, appuie son avant-bras sur son genou et s’approche encore, jusqu’à percevoir l’odeur d’alcool qui émane toujours de Prewett.

“La Brigade n’est pas un camp de vacances, Mr Prewett,” énonce-t-il lentement, comme l’on rappellerait le règlement intérieur à un cancre. “Nous représentons la volonté du Lord d’éradiquer les traîtres et de faire en sorte que l’ordre règne dans le monde sorcier. Cela requiert une certaine discipline, que j’exige de la part des Hounds de la Brigade bien entendu, mais également de celle de leur Handler.” Il soupire. “Vous l’avez dit vous-même, vous êtes père de famille, vous connaissez donc l’importance de montrer l’exemple.” Langford n’a pas la moindre idée de ce que cela signifie, mais qu’importe. “Et la discipline, Mr Prewett, c’est savoir fermer sa grande gueule et ne pas manquer de respect à son officier supérieur.”

Il s’écarte légèrement. “C’est aussi savoir dire ‘Oui, Monsieur’, pour signifier que l’on a compris des directives,” susurre-t-il alors avant de tendre ses doigts, pour faire mine d’observer ses ongles.

“Sinon, vous pouvez rentrer chez vous pour aller expliquer à vos trois enfants à charge et à votre épouse que vous n’avez pas décroché le job. Bien entendu, si Mrs Prewett venait à s’interroger sur la nature de mon refus, je n’hésiterais pas à lui justifier,” ajoute-t-il, conciliant.
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kalen yaxley
1997, ministry of magic
Ce qui est fou c’est que, pour régaler les enfants des autres de tes petits commentaires et autres leçons de vie, tu répondais toujours présent ; mais quand il s’agissait de t’occuper de tes propres mômes, là, il n’y avait plus personne. Bah oui, il ne s’agissait pas non plus que tu t’occupes de ton propre merdier familial ; c’était quand même moins dangereux et plus rigolos de se mêler de ce qui te regardait pas, en l’occurrence, les dossiers de la famille Yaxley.
Tu ne comprends ta connerie que lorsque la peau blafarde de Kalen prend une teinte légèrement rouge sur le haut de ses pommettes, preuve qu’il venait de retenir son souffle, et par la même, sûrement un Impardonnable. Lorsque son regard fond dans le tien comme un rapace sur sa proie, il est déjà trop tard (et puis, c’est pas comme si tu avais l’habitude de t’excuser). Le sifflement de la baguette fend l’air, et, alors que tu t’attendais à être éjecté de la pièce, la tête la première, ta chaise se rapproche brusquement du bureau et du jeune prodige appuyé dessus.
Tu crois d’abord à une erreur de son sortilège informulé, peut-être sous le coup de la colère, et tu crains de lui rentrer dans la couenne. Sauf que, savamment calculée, la chaise s’arrête juste avant, si bien que tes jambes encadrent la maigre silhouette de ton futur supérieur hiérarchique, comme les bras d’un fauteuil agité.

Et, pour preuve que Kalen ne s’était pas trompé de sortilège, il cale sa chaussure juste entre tes jambes, asseyant définitivement son autorité sur toi.
Parce que pour faire taire une grande gueule rentre-dedans, il fallait prendre les devants et lui foncer dans le lard directement. Ainsi, Kalen aurait pu être en train de te réciter la totalité de ses derniers repas sur une semaine entière que tu n’aurais pas bronché, obnubilé que tu étais par la position, audacieuse, de sa chaussure.
Ton ébahissement ne réside pas tant dans le bout pointu de sa chaussure vernie, ni dans le pli pincé de son pantalon, mais plutôt dans l’éclat de cheville que laissait voir le bas de l’ourlet et le haut de la chaussette. Tu aurais pu passer plusieurs heures à contempler l’esthétique de cette cheville ; sa finesse, la sévérité de ses angles, et encore plus l’évidence que peu de gens avaient pu apercevoir cette cheville d’aussi près, hormis si le jeune homme avait pris pour habitude de faire brouter le tapis à tous ceux qui lui tenaient tête (ce qui ne t’aurait étonné qu’à moitié).

A défaut de ta main, ton regard lourd traîne sur son pied, tandis qu’il te fait la morale. Le bon côté des choses c’est que tu te taisais enfin, comme le Yaxley l’avait espéré. A la place, tu songes un peu trop sérieusement à refermer tes jambes sur son pied ; mais tu estimes que tes chances de ressortir vivant de cette entreprise sont trop minimes. Généralement, tu étais pour la prise de risques, mais bizarrement, là, tu ne l’aurais pas tenté. La chaise grince à chaque fois que tu reviens sur ta décision, témoignant de l’agitation de tes idées. « Bien entendu, si Mrs Prewett venait à s’interroger sur la nature de mon refus, je n’hésiterais pas à lui justifier. »

La mention de Mona est un retour brûlant à la réalité. Tu relèves la tête, comme tiré d’un voyage transcendantal. Pendant un court instant, on lit particulièrement bien le vide intersidéral clapotant dans tes yeux. « Hein ? Ouais, ouais… » réponds-tu négligemment et par automatisme, le regard papillonnant autour de son genou sous ton menton. Peu à peu, tu reviens à toi. « J’veux dire : non, non, vous aurez pas b’soin d’lui dire ! » Tu te redresses enfin dans ta chaise, éloignant un peu plus le bout de sa chaussure de ton croupion affalé. « J’vais le faire, le truc du Lord, là, la discipline, éradiquer tout, tout ça… » Ouais, autant dire que tu n’avais rien capté de ce dont il s’agissait ; pour toi, cette Brigade tout juste sortie de terre n’était qu’une pâle copie de la Police magique, pour ceux qui avaient raté le concours. « Donc, oui m’sieur, je suis votre homme, ‘fin comment vous dites déjà ? Votre hound… » ton sourcil se fronce. On peut voir la réflexion faire un long chemin fastidieux au travers de ta cervelle. « Votre handler, j’veux dire… D’ailleurs » Tu lèves les yeux vers lui, voilés de confusion. « Ça se passe comment avec les autres bestioles ? » Voilà un langage, certes cru, mais qui devait faire plaisir au petit chasseur. « C’est comme les baguettes, c’est elles qui nous choisissent ? Nan parce que j’en ai jamais vraiment croisé… » Tu as l’air de comprendre enfin ce qui t’attend, « Bah, ça doit pas être plus compliqué qu’un ado en pleine crise hein ? » et tout porte à croire que ça ne te rassure pas vraiment.
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