BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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« Où tu vas ?
- J’ai rencard. »

Il éclate d'un grand rire, Aries, un rire glacial, où perce nettement le mépris courant. Il ne la croit pas. Il se moque d'elle. « Tu sais même pas ce que c'est. » Il faut lui reconnaître qu'il n'a pas complètement tort. « Allez, dis-moi où tu vas. » Ramassé sur ses coudes contre le bord, le sorcier la regarde débarrasser l'étal de leur travail et fourrer ses affaires dans une besace sans fond. « Je le répèterai à personne, il abonde. » Là encore, l'œil est oblique, parce qu'il insinue quelque chose : il ne le répètera à personne car aucun de ses amis du vaste monde n'a le temps ou la trivialité de s'intéresser à Colm Macca – qui, au juste ? Ça ne lui fait rien, à elle. Rien du tout. Elle arbore un curieux sourire de tranquillité, comme ceux qui savent une chose, une vérité primordiale, que tous les autres ignorent. Et Aries déteste ça. « Tu veux savoir ? finit-elle par délaisser un moment son paquetage. » Il n'est pas besoin d'insister. Il acquiesce, elle reprend : « Lis sur mes lèvres : j'ai rencard. » L'autre, les pieds du tabouret qui raclent le parquet dégueulasse, souffle sa déception avec un râle d'animal blessé à l'encolure. « Je sais que tu passes tes nuits, seule, à lire des bouquins écrits dans une langue que plus personne ne cause depuis dix mille ans en essayant de te rappeler en quoi ça consiste de baiser... alors c'est pas la peine de t'inventer un petit-ami avec moi, Macca. » Le rictus prend de l'ampleur. Il dégueule d'une fierté palpable – un peu comme si ça méritait d'être noté quelque part, pour la postérité, pourquoi pas carrément au fronton d'une école. La méchanceté perd néanmoins de sa saveur en l'absence d'une réplique, d'une injure... de n'importe quoi sur le faciès trop flegmatique qui s'arrache à la dernière inspection des abords. Non, rien ne manque au petit inventaire mental qu'elle pratique en toutes circonstances. Elle parait se souvenir qu'il y avait là, entre eux, une conversation en suspens : « Le dix-neuvième siècle a envoyé un hibou, Aries, fait-elle avec le souffle exagérément las d'une mère pour le plus turbulent de ses enfants. Il aimerait bien que tu rentres à la maison. »



C’est l’un de ces bars qui n’ont l’air de rien depuis le caniveau. Pas prétentieux dès la façade. Plutôt piteux, en fait, comme si des siècles leur étaient passés sur le crépis et qu’ils avaient tenu, allez comprendre comment, en branle entre authenticité et le pur délabrement. À l'intérieur, l'atmosphère est différente ; feutrée, conviviale. On a envie de s'installer à chaque carré, pieds sous la table et cul sur les banquettes en cuir tanné par d'autres culs. Dans la lumière chiche, on n'est pas forcé de mater la misère à côté. Même le comptoir a son charme, parce que le bois y est brut et sali. Il a été fait avec le même soin qu'une baguette, ça se voit. Ses irrégularités, c'est son tempérament et il se fiche des alcools qu'on lui a renversés sur le vernis écaillé, même foutu à la longue.

Et c'est ce comptoir que Lillian rallie dès le seuil effacé.

« Elle va prendre la même chose. » Appuyée sur le zinc, Lillian désigne le verre dont le fond flirte avec un filet de liquide. « Et tu paies avec quoi ? rétorque le barman qui la connait bien. » « Fais pas chier. » Il renonce sans avoir réellement résisté, peut-être pour ne pas argumenter avec plus borné que lui, peut-être parce qu'il sait que la propriétaire du verre, elle, est solvable – comme d'habitude. D'ailleurs, Lillian dévie les pupilles : « Salut, docteur. » Elle le dit comme d'une coïncidence. Elle le dit comme si ce n'était pas Elisabeth et qu'elle n'était pas venue plusieurs soirs de la semaine, à des horaires variables, voir si la médicomage s'y trouvait. Elle le dit comme si elles s'étaient vues hier.
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Il est tard. Elisabeth devrait rentrer chez elle, comme tous les jours. Mais comme tous les jours, elle prend le chemin de son bar préféré, où elle compte se cacher aussi longtemps que possible avant de retrouver la froideur de la maison qu’elle considérait autrefois comme un foyer. Ici, on la connaît bien. Elle vient depuis des années, prend quasi toujours la même chose, et le barman est tellement habitué à sa présence qu’ils s’appellent par leurs prénoms. Elle ne peut pas vraiment dire qu’ils sont amis, parce que contrairement à d’autres clients, elle ne lui raconte jamais sa vie… Mais il n’a jamais ébruité qu’elle venait là quasi-quotidiennement, et qu’elle buvait beaucoup trop, alors on peut peut-être considérer ça comme une sorte d’amitié, au fond.
Si elle aime cet endroit, c’est parce qu’elle sait qu’elle ne va y croiser personne. Son mari Abbas ne connaît probablement même pas l’existence de cet endroit, et c’est bien pour ça qu’elle y est toujours fourrée. Ici, pas de patients, pas de maris, pas de collègues ou de membres éminents de la société sorcière. Il n’y a qu’elle et l’alcool, qu’elle et ses tourments, qu’elle et la musique jazz qui passe toute la soirée en fond. Elle n’est pas la seule habituée, mais elle n’a jamais vraiment adressé la parole aux autres, se contentant de les saluer d’un signe de tête avant de commander ses boissons. Aucun ne l’approche plus que ça, probablement sur les conseils du barman, qui sait qu’elle a horreur d’être dérangée. Jamais Elisabeth n’a été importunée par un homme ici, et ça aussi, c’est ce qui la fait revenir.

« Comme d’habitude ? » « Je ne cracherais pas sur quelque chose d’un peu plus fort. » admet-elle alors que déjà, Prahdi sort un verre. Elle le laisse choisir pour elle, ayant une confiance aveugle en lui. On dirait toujours qu’il sait exactement ce dont elle a besoin. Il n’a d’ailleurs jamais hésité à rajouter lui-même des choses aux boissons qu’elle avait commandé parce qu’il estimait que ce n’était pas ce dont elle avait besoin. Un vrai devin, cet homme. Né pour ce métier.
Parfois, Elisabeth reste là et se perd dans ses pensées. Mais aujourd’hui, elle sort une pile de parchemins. C’est un manuscrit, celui du livre qu’un de ses collègues va bientôt publier, et qu’il lui a demandé de corriger. C’est intéressant, même si elle n’est pas sûre que le sujet soit révolutionnaire. C’est déjà bien que des médicomages continuent à s’essayer à la recherche, alors elle ne peut que soutenir toute initiative, qu’elle soit extrêmement pertinente ou non.
Ce n’est pas vraiment une activité stimulante, ni particulièrement sympathique, après une journée de travail déjà longue et éreintante… Mais Lizzie préfère ça à rentrer chez elle, ou à traîner dans des bars inconnus à la recherche de quelqu’un pour combler sa solitude. Avant, elle faisait des choses avec Abbas, quand ils rentraient du travail : ils sortaient, ils lisaient des livres ensemble, regardaient des émissions… Ce temps-là est bien loin.
La soirée s’annonce calme et un peu fade, mais tant pis.

Elle est là depuis presque une heure quand ses plans de calme sont bouleversés. « Elle va prendre la même chose. » La voix, elle la reconnaît immédiatement. Mais plus encore, elle reconnaît le parfum. Un sourire s’étire sur ses lèvres tandis qu’elle relève les yeux et repousse son parchemin. « Et tu paies avec quoi ? Prahdi est suspicieux, et Lizzie ne peut que le comprendre.. Ils connaissent tous les deux bien le spécimen. « Fais pas chier. » Elisabeth observe les longs cheveux de Lillian, qui finit par se retourner vers elle, après ce qui semble être une éternité. « Salut, docteur. » Le ton est presque insouciant, surpris. Ça arrache un sourire à Lizzie. « Salut, jolie exploratrice. » Lizzie appuie sa tête sur la paume de sa main, et détaille la brune des yeux. « J’ai cru que tu étais partie pour de bon. » dit-elle avec un sourire en coin et un ton affectueux. « Tu as trouvé ce que tu cherchais ? » demande-t-elle d’emblée, même si la réponse à cette question doit nécessiter une discussion bien plus longue et plein d’autres questions plus détaillées. Mais Elisabeth n’a jamais été du genre à s’embarrasser du small talk, et Lillian le sait. Après tout, elle la connaît bien, depuis le temps.


Dernière édition par Elisabeth Shafiq le Mar 24 Sep - 22:46, édité 1 fois
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Le sourire d'Elisabeth fissure brièvement l'indolence de Lillian. Ce sourire, c'est quelque chose... Une chose dont on aurait manqué sans jamais s'en apercevoir et, tout à coup, on est pour partie délivré de la pesanteur terrestre ; elle vous tient moins fort, elle est moins tenace ; et c'est tout juste si ne respire pas plus librement. Ce sourire fait quelque chose comme ça, ou c'est Lillian qui l'imagine l'espace d'un raté de son cœur. Or, la sensation s'éteint aussi brusquement qu'elle est apparue et il n'y a plus rien, ou pas grand-chose. En tous les cas, rien que la briseuse de sort souhaite consulter avec la part la plus accessoire de son attention. En s'installant sur un carré de tabouret, elle se rend à la soif éthylique et au réconfort de trouver une vieille amie dans un bar d'habitués. Elle ajuste un sourire égal, la commissure relevée par l'ironie : « Jamais j’partirais pour toujours sans te faire mes adieux. » L’hypocrite. Parce qu’elle est déserteuse. Parce qu’elle disparaît en permanence, pour un jour, pour six semaines ou un an, et qu’elle vous laisse avec vos sentiments, vos attentes, vos espoirs ou votre indifférence. Parce qu’elle a failli mourir, tellement souvent, sans rien laisser dans son sillage qu’un long silence stérile. Rarement elle songe à ce qu’il y a après. On n’est pas censé mourir à trente ans, c’est sûr, mais elle exerce dans un domaine et avec une fougue qui entame l’espérance de vie moyenne. Ça force à considérer la question. Et, même dans ces moments-là, elle ne se demande pas à qui elle va manquer. Elle se demande si elle va enfin le retrouver.

Malgré son air d’être passée dessus, elle a tiqué, un peu, Lillian. Personne ne dit de Colm Macca qu'elle est jolie. On dit qu’elle est dure, impossible, capricieuse, professionnelle à la limite… mais jolie, ça semble profondément ridicule. On dirait que l’on cause de quelqu’un d’autre, qui n’est pas là, planté à flanc de bar.

« Tu as trouvé ce que tu cherchais ?
- J'en sais rien, elle soupire honnêtement.
- Tiens, lance Prahdi en revenant vers elles. »

Avec le geste exercé du barman de vingt ans d’âge, il leur délivre deux verres identiques sans qu’une goutte n’éclabousse le bois. « C’est le seul qui sera cadeau, Macca. » La précision se voudrait inflexible mais découpe un rictus – mauvais – dans la bouche de Lillian. C’est ce qu’il prétend, à chaque fois. Parfois, il éponge son ardoise. Parfois, c’est Elisabeth. À quelques occasions, c’est elle. Elle ne se souvient plus quand. « Il est toujours aussi chiant, elle remarque par provocation. » Puisqu’il l’entend encore. Aussi pour retarder l’instant où il faudra parler de ce qu’elle était allée chercher et qu’elle a ou n’a pas trouvé. Elle n’en est pas sûre. N’a aucune explication. À vrai dire, le docteur Shafiq plutôt qu’Elisabeth pourrait constituer un tronçon de réponse. Il faudrait tout raconter, sur-le-champ. Un bureau ou une salle d’examen aurait été plus indiquée, mais Lillian n’est pas certaine du motif qui préside à sa venue, ce soir. La marque sur sa main. Lizzie. La marque. Lizzie. Colm. « Qu’est-ce que tu lis ? » Elle feint de s’intéresser, le ton qui ne trompe personne sur son ennui profond au simple aperçu du contenu. Bien sûr elle s’en fiche. Bien sûr elles ont des choses plus essentielles à se dire. C’est juste… c’est que… À petites gorgées d’alcool, Lillian s’habitue à recouvrer cette drôle de sensation, celle d’être avec Elisabeth, ici, à Londres, après que des mois et un sursis ont passé. Rien ne change. On ne croirait pas le temps ou les kilomètres qui les ont distancées. C’est quelque chose comme rentrer chez-soi, si ça a un sens pour quelqu’un comme elle.


Dernière édition par Lillian Macca le Dim 29 Sep - 22:43, édité 1 fois
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« Jamais j’partirais pour toujours sans te faire mes adieux. » Elisabeth hausse les sourcils, l’air de dire Really?. Quand bien même une part d’elle aimerait que ce soit la vérité, elle sait Lillian plus libre que l’air lui-même. Même si elle voulait lui faire des adieux, elle n’aurait probablement pas l’occasion d’en faire. Jusqu’à maintenant, la brune est toujours réapparue dans sa vie, même après de longues périodes d’absences… Mais Elisabeth s’est, à chaque fois, préparée à ne jamais la revoir. Elle a les pieds sur terre, Lizzie : elle sait que les recherches de Lillian sont parfois dangereuses, et elle sait aussi que du jour au lendemain, Lillian pourrait trouver une nouvelle obsession, une nouvelle piste, et qu’elle pourrait faire le reste de sa vie loin d’elle sans se retourner. Et ce n’est pas grave, honnêtement. C’est comme ça qu’elles fonctionnent, toutes les deux : elles sont attachées, mais sans attaches.
Cependant, elle est plutôt contente que ce fameux jour où elle lui filera entre les doigts ne soit pas arrivé. Elle aura plus de temps pour la regarder, pour passer du temps avec elle, pour confronter son esprit en noir et blanc à celui, plein de couleurs, de la brune. C’est toujours ça de gagné, et surtout, c’est exactement ce dont Lizzie a besoin. Lillian lui a manqué, d’une certaine manière. Quand elle réapparaît, elle apporte toujours quelque chose d’excitant avec elle, et Elisabeth a toujours l’impression que sa vie reprend de l’intérêt, quand elle est dans le paysage.

- J'en sais rien, Nouveau haussement de sourcils de la part de Lizzie. Comment peut-elle ne pas savoir si elle a trouvé ce qu’elle cherchait ? - Tiens, Prahdi dépose deux verres devant elles. « C’est le seul qui sera cadeau, Macca. » La remarque arrache un nouveau sourire à Lizzie. Elle partage un regard complice avec le barman avant de reporter son attention sur la nouvelle venue. « Il est toujours aussi chiant, « Certaines choses ne changent pas. » commente Lizzie, se rendant compte après coup que sa réponse est bien plus lourde de sens que ce qu’elle prévoyait. Oui, ici, rien n’a changé. Elle est toujours en froid avec Abbas, son travail prend toujours la majorité de sa vie, elle se perd toujours dans des bras inconnus qui ne savent la rendre heureuse que pour quelques heures. Elle est toujours maudite - mais ça, Lillian n’a pas besoin de l’entendre. « Qu’est-ce que tu lis ? » Elisabeth sourit devant cette question qui empeste l’ennui. « Rien qui ne soit aussi intéressant que toi, crois-moi. » dit-elle sans hésitation en attrapant la pile de parchemin pour la ranger au fond de son sac - elle ne compte pas la ressortir de si tôt. Elle boit une gorgée de son verre. « Alors, as-tu une bonne excuse pour débarquer ici plutôt que dans mon bureau pour un check-up complet ? » dit-elle, plus pour l’embêter qu’autre chose. Bien sûr, elle compte bien la faire passer par Sainte Mangouste (qu’elle le veuille ou non), mais elle est bien plus heureuse de la croiser ici, dans l’intimité du bar. Au moins, ici, elle n’a pas besoin de se retenir de la regarder avec insistance. « Quand es-tu rentrée ? » demande-t-elle. Elle pourrait être rentrée depuis deux jours comme depuis trois mois, Lizzie ne peut jamais deviner, avec elle. Mais quelle que soit la réponse, ça compte pour elle, que Lillian ait fini par pousser la porte de ce bar : elle se doute que c’est pour la trouver qu’elle est venue ici, quand bien même ça peut paraître un peu prétention d’en être certain. Elles se sont vues ici de nombreuses fois, à différents stades de leur amitié, de leur relation. Cet endroit a un sens pour leur duo, si on peut dire ça, au-delà d’être le refuge de Lizzie. « Tu m’as ramené un cadeau ? » dit-elle, encore une fois pour l’embêter : elle n’attend rien de Lillian, et puis de toute manière, elle sait la brune trop fauchée pour ce genre de bêtises.
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Un voile fugitif traverse la figure d'Elisabeth mais Lillian fait celle qui ne s'aperçoit de rien. Elle n'aime pas poser les questions, creuser sous la surface, térébrante, à force de petites phrases. Du moins jamais à propos des vivants. On se raconte à elle selon son bon gré ou bien l'on reste plus taiseux que les tombes. Il y aura un moment pour cela. Plus tard. Un autre jour. Quand la médicomage le décidera pour elles. En attendant, les lèvres partent savourer un peu de l'alcool si généreusement offert à son sang trop propre et à son esprit trop lucide sur lui-même. Après deux gorgées, elle peut sincèrement dédaigner les parchemins frottés dans un jargon auquel elle n'entend rien et rétorquer de tout son aplomb : « T'aurais préféré me voir à l'hosto ? » La trouver là-bas aurait été nettement plus simple pour Lillian, à condition, bien sûr, qu'on l'eut laissée passer (mais elle s'arrange de ce genre de résistance). C'est donc intentionnel. Elle préférait ces circonstances, un peu pour être sûre qu'elles seraient seules, aussi relative leur solitude soit-elle dans un endroit pareil, et qu'elles auraient le temps. Pourtant, c'est confortable, serein. De plus en plus supportable. Elle s'autorise un demi rire : « Du calme, docteur. Je suis rentrée depuis à peine trois semaines. » Trois semaines, c'est vingt et un jours et autant d'occasions de la revoir. Ça n'a rien l'air de lui faire quand elle le dit. Pour ce que ça vaut, même ses parents ne savent rien, ni de son retour ni de son départ au demeurant. « Et j'ai déjà été inspectée de tous les côtés. » À commencer par un examen succinct mais brutal dès le franchissement de la frontière, rien qui se porte garant de sa santé mais qui protège assurément le pays des maladies contagieuses. « Même sans mes vêtements, elle ajoute avec un sourire en coin à demi versé dans le verre qu'elle porte à ses lèvres. Mais je soupçonne certains de tes collègues d'être des pervers... » Anfractuosité assez rare dans le rempart, Lillian coule un regard de connivence à Elisabeth, le genre qu'on ne jette qu'à quelqu'un qu'on a déjà vu nu. Elle doit le réaliser, avec un soupçon de culpabilité, puisqu'elle se coince la lèvre entre les canines et qu'elle étouffe un grondement de fauve. C'est ridicule, en plus d'inutile. L'occasion est trop belle, dès lors, d'inventer un cadeau qui n'existe pas. L'Irak n'est pas exactement une aire de tourisme, que ce soit côté moldu ou côté sorcier, et, surtout, ça n'était pas un voyage d'agrément. Elle fouille néanmoins ses poches avec énergie. « T'en fais pas, elle rassure sa propre ironie, c'est pas du sable. » Il faut encore quelques secondes de ce traitement dans le fond puis elle présente sa main, paume ouverte, à Elisabeth. Entre les stries noircies par l'encre et les parchemins, rutile un caillou poli arraché à la sépulture de Puabi. On n'y discerne qu'une partie du logogramme dont il a été extrait, prélevé, pillé. Il dormait dans la doublure de son blouson comme une dizaine d'autres babioles sans aucune valeur particulière mais, à force de le sentir sous la pulpe de ses doigts, peut-être s'est-il chargé d'une certaine énergie. C'est l'idée que Lillian ne défendra jamais à voix haute, préférant se fendre d'un moqueur : « Je te fais rêver, avoue ! » Elle abandonne cependant le morceau à Elisabeth avant de siffler le restant de son verre. « Pour me remercier, tu peux simplement me raconter ce que tu as fait ces derniers mois. Surtout, ne m'épargne pas les détails chiants à crever que j'ai vus sur ton parchemin. » Son sourire vogue de la médicomage au barman, auquel elle commande de la même mixture qui bouillonne de plus en plus agréablement dans son ventre.
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« T'aurais préféré me voir à l'hosto ? » Lizzie penche un peu la tête. She has a point. Quand bien même elle a envie d’être sûre que Lillian va bien, elle préfère que leurs retrouvailles aient lieu ici plutôt que sur son lieu de travail. Pour des tas de raisons. « Du calme, docteur. Je suis rentrée depuis à peine trois semaines. » Trois semaines, ça laisse autant de temps à un virus qu’elle aurait contracté de se propager… Elisabeth secoue la tête et lève les yeux au ciel. Elle ne s’insurge pas que Lillian ne soit pas venue la trouver avant, en tous cas. « Et j'ai déjà été inspectée de tous les côtés. » Oh, ça, Lizzie s’en doutent bien. Ils font bien évidemment des examens aux frontières du pays pour s’assurer qu’aucune maladie étrangère ne vienne souiller le sacro-saint sang pur des sorciers britanniques… Ce n’est pas qu’elle ne fait pas confiance à ses collègues, juste que… Si, en fait. C’est absolument ça : elle ne fait pas confiance à ses collègues. Elle trouve beaucoup de ses confrères trop paresseux, trop mécaniques dans leurs diagnostics. Si ça ne tenait qu’à elle, elle repasserait derrière chacun d’entre eux : ce n’est pas seulement parce que c’est Lillian qu’elle n’est pas sereine. « Même sans mes vêtements, Elisabeth retient un sourire en coin. Mais je soupçonne certains de tes collègues d'être des pervers... » Lizzie boit une gorgée d’alcool. « Je n’en doute pas une seconde. » dit-elle avec une grimace. Elle aimerait qu’il en soit autrement, malheureusement la race des gros nuls n’a pas encore été éradiquée de cette terre. « Mais n’est-ce pas moi la personne la plus perverse quand il s’agit de toi? » dit-elle cependant avec un sourire. Elle ne pose pas vraiment la question à Lillian… Plutôt à elle-même. Elle a brisé leur regard complice avant d’ouvrir la bouche, et a prononcé les mots le regard perdu dans les nuances d’ambre de l’alcool de son verre.

Lillian fouille dans ses poches, et ça ne manque pas de surprendre Lizzie. Il y a quelque chose de louche… Elle plisse les yeux, suspicieuse. « T'en fais pas, c'est pas du sable. » fait Lillian, faisant écho aux pensées de la médicomage. Lizzie pose son menton dans sa paume, curieuse de voir ce que va lui sortir l’exploratrice. Finalement, c’est un tout petit caillou qu’elle présente, et Elisabeth hausse les sourcils. « Je te fais rêver, avoue ! » « C’est le plus beau cadeau qu’on m’ait jamais fait. » fait Lizzie d’une voix faussement impressionnée. Elle vient caresser la surface de la pierre, laisse ses doigts glisser dans la paume de Lillian avant de récupérer le présent et de le relever à hauteur de ses yeux. Elle en ferme un, comme pour mieux observer le caillou. Ça l’amuse, parce que Lillian pourrait tout à fait l’avoir trouvé devant le bar -- mais elle décide de le garder, et de le mettre dans sa poche à elle, remerciant Lillian d’un joli sourire. « Pour me remercier, tu peux simplement me raconter ce que tu as fait ces derniers mois. Surtout, ne m'épargne pas les détails chiants à crever que j'ai vus sur ton parchemin. » « Ok. Mais pas ici. » Elle fait signe à Prahdi qu’elle va s’éloigner, et il comprend qu’il doit garder ses affaires derrière le bar, elle repassera les chercher. « Prends ton verre, je t’emmène en voyage. »

Elle quitte son tabouret de bar et embarque Lillian par le poignet, son verre dans l’autre main. Il y a trop de gens autour d’elles au goût de Lizzie, alors elle les entraîne dans l’une des alcôves au fond du bar, où une table pour deux est libre, puis tire un rideau derrière elles. « Voilà, c’est mieux. » Elisabeth pose son verre sur la table, mais ne s’assoit pas pour autant : sous la lumière tamisée de cette partie du bar, elle observe Lillian se permet de glisser une main dans ses cheveux. « Ces derniers mois j’ai… laisse moi réfléchir… » Elle fait mine de chercher dans ses souvenirs. « Mmmh. Non, rien d’intéressant. » Elle hausse les épaules. C’est la vérité, après tout. Sa vie n’a rien d’intéressant : elle passe ses journées au bureau, à boire du café et à grimacer à l’idée de rentrer chez elle. « Tu as bronzé. C’est joli. » dit-elle avec un sourire. « Et tes cheveux, ils ont poussé. » Elle coince les pointes de ses cheveux bruns entre ses doigts. « Alors, comment c’était ? » La question est plus vague que celle qu’elle a posé plus tôt, et c’est intentionnel : si Lillian n’a pas envie de parler des choses importante, elle pourra toujours lui donner des banalités sur son voyage. Par contre, si elle a envie de parler de choses plus sérieuses, elle peut aussi. Dans les deux cas, Lizzie écoutera. Ou plutôt, elle essaiera de ne pas trop se perdre dans ses jolis traits pendant qu’elle parle -- Lillian est vraiment toujours un peu plus jolie à chaque fois qu’elle revient.
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Chaque mot, chaque geste, chaque inflexion du timbre, chaque simili sourire, chacune de ces idioties anodines tenaille plus fort que la précédente. Épaulée par l'alcool et la sensation de cénacle que lui procure cet endroit familier, Lillian se maquille bien, habituée à se planquer derrière un masque comme l'actrice se farde au théâtre. Il faudrait approcher, beaucoup, beaucoup plus près que cela, pour discerner le rose qui lui escalade les pommettes et le léger filet de sueur qui perle à son front. Elisabeth fait, au contraire, partie de son existence depuis tellement d'années qu'elle n'espère plus s'en cacher. Sa perversion (quel euphémisme !), on la cautionne, même on l'étreint. Par certains côtés, elle a manquée à Lillian au cours de ces derniers mois. Pas tous les jours. Pas de manière spécialement vivace. Mais c'était là, pareil à un bruit de fond facile à remiser dans le silence, ou un écart dans le chemin, ce sentier mental qu'on ne prend jamais bien qu'on sache qu'il s'ouvre juste ici. Elisabeth hante Lillian de cette étrange façon et cela vaut bien qu'on lui confie un éclat de ses pillages irakiens. Il n'a aucune valeur, c'est facile à trancher, aucune autre que celle qu'elles voudront bien lui accorder et c'est exactement ce qu'elles sont.

Son déjà deuxième verre en main, Lillian se laisse conduire. S'il y a trois semaines qu'elle est revenue à Londres, elle ne s'est pas encore offert de vrai répit. Elle ne peut pas. Il lui semble que toutes les minutes de toutes les heures comptent, et le moindre divertissement revient à du gaspillage. Ce soir toujours, elle se raccroche à l'idée que les compétences du docteur Shafiq lui sont au moins aussi indispensables que la compagnie d'Elisabeth lui est agréable. Et c'est agréable, par les quatre fondateurs de Poudlard ! Elle ne pense même pas à s'offusquer du huis-clos, de ce qu'il suggère. Prahdi a sans doute une bonne idée de ce qui se trame derrière le rideau. Il en a trop vu et trop entendu après tout ce temps, et le secret se joue dans les détails les plus infimes que les êtres de sa profession savent assurément débusquer à la longue. Ces doigts passés dans les cheveux ne sont pas innocents et il y a plus qu'une amitié ordinaire entre les deux femmes. Et c'est difficile pour Lillian de le nier quand Elisabeth flirte ainsi avec elle.

« Quatre mois à cramer dans le désert, elle rétorque, sarcastique, pour étouffer le compliment, y'a intérêt que le bronzage soit impeccable. » Quant à ses cheveux, Odalis aurait voulu lui en rectifier la longueur à quelques occasions sans qu'elle n'accepte jamais de se laisser faire. « Mais c'était comme les autres fois, feint-elle dans un premier temps de répondre. Du sable, des ruines, des moldus, plein – ils se sont putain de donnés le mot –, du sable… » Ces banalités, Lillian les a déjà balancées une bonne trentaine de fois depuis son retour. Personne ne s’est réellement occupé des détails. Ça a causé visa, bouffe, langue, faune, flore, patrimoine, comme un bon vieux guide touristique. Tout le long elle a gardé un sourire ravi, un peu comme celui qui fleurit à la commissure de ces lèvres : « Et j’ai obtenu ça. » Le ton est enjoué à l’exposition de sa main, la marque plus nette qu’il ne lui a jamais paru jusqu’alors. Y compris dans la mauvaise lumière de cette alcôve, on discerne les contours, les lignes, les arcs, de cette lune rudimentaire. On flaire la magie puissante qui a cisaillé dans la chair sans lui laisser aucun souvenir de l’instrument et, cependant, Lillian l’arbore comme un trophée. Ou du moins le prétend. « J’ai vraiment l’impression d’être rentrée dans un club, elle continue de ce curieux ton de fanfaronnade. » Un soir d’étude commune de vastes syllabaires, Aries lui a demandé si elle avait peur. Il voulait se moquer, bien sûr, mais, quelque part, il devait chercher autre chose. En silence, ils se sont mis d’accord. Lillian n’a pas peur. Elle n’est pas tranquille mais elle n’a pas peur. « Chacun a la sienne, tous la même. » La paume bat d’un côté puis de l’autre, comme si la marque pouvait s’étioler, s’effacer à force, puis l’exploratrice la range dans un semi coin de pénombre, là où elle la tenait tout le temps jusqu’à maintenant. À quoi bon repousser ? Elisabeth, qui se tient plus proche d’elle que n’importe qui, et de plus en plus ces dernières minutes, finira par la voir. « C’était… le meilleur moment de ma vie. » Le pire étant que cette euphorie-là, au coin des yeux, dans le rictus et la poitrine, ne ment pas.
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On pourrait croire qu’Elisabeth ne pose la question que par politesse, étant donné le regard qu’elle laisse glisser sur Lillian. On dirait presque qu’elle ne fait la conversation que par convention, et qu’elle attend juste de pouvoir planter ses lèvres sur celles de la belle Macca. Et, certes, c’est un peu vrai, qu’elle a envie de fondre sur elle pour l’étreindre et la couvrir de baisers, mais ce serait mal connaître Elisabeth de dire qu’elle n’a rien à faire du reste. La quête de Lillian, elle la suit depuis longtemps, maintenant. Leurs années de relation ont bien évidemment fait que Lizzie s’est elle aussi intéressée aux recherches de l’exploratrice. Alors quand elle pose la question, ce n’est pas par simple curiosité : elle a vraiment envie de savoir si Lillian a enfin pu attraper entre ses jolis doigts les réponses qu’elle cherche depuis tout ce temps. « Mais c'était comme les autres fois, du sable, des ruines, des moldus, plein – ils se sont putain de donnés le mot –, du sable… » Elisabeth esquisse un sourire. Lillian sourit, alors que, pourtant, ses paroles laissent entendre que le voyage n’a pas été très fructueux en terme de réponses. « Et j’ai obtenu ça. » Lizzie baisse les yeux sur la main que Lillian a mis en évidence, et immédiatement, ses sourcils se froncent. Elle attrape la main de la jeune femme pour la relever un peu plus à hauteur de son visage, afin d’observer dans les moindres détails la marque qui s’est dessinée sur sa peau. Lizzie sent son coeur faire un drôle de saut, et elle sourit tout de suite beaucoup moins. « J’ai vraiment l’impression d’être rentrée dans un club, Elle a l’air contente, Lillian. Presque excitée, on dirait qu’elle a accompli quelque chose qui la rend fière. Lizzie, elle, est beaucoup moins emballée. Ses yeux n’ont toujours pas quitté la marque, qui lui est parfaitement inconnue. Le dessin ne lui dit absolument rien, mais elle a vu des marques auparavant, sur les corps de ses patients. Elle en a vu plusieurs, et ça n’était jamais une bonne chose : malédictions, runes mal tracées, cercles alchimiques dévastateurs… Lizzie a plein de questions. Est-ce que Lillian s’est fait faire ça ? Si c’est le cas… Alors ce n’est peut-être pas si grave. Mais il y a quelque chose de très… mystique dans cette marque qui laisse penser à Lizzie que ce n’est pas si simple. Elle aurait préféré regarder un simple tatouage. C’est sexy, les tatouages. Les marques magiques dont elle ne connaît pas la provenance… ça elle n’aime pas du tout.

« Chacun a la sienne, tous la même. » Elisabeth relève enfin les yeux vers la brune. Comment ça, ils ont tous la leur ? Toute l’équipe d’exploration ? Faîtes que ce soit juste un délire entre amis pense la médicomage. « C’était… le meilleur moment de ma vie. » Lizzie écarquille un peu les yeux, pas certaine de ce qu’elle est en train d’entendre. Lillian semble vraiment enchantée. Enchantée! Bien sûr, Elisabeth n’a pas tous les éléments, et elle ne peut donc pas encore se faire une idée claire sur la nature de sa marque, et les conséquences qu’elle pourrait avoir. Mais elle ne peut pas s’empêcher d’avoir peur, et le fait que Lillian semble aussi légère ne fait que renforcer davantage son angoisse.

« Comment ? » demande-t-elle, avide de réponses et surtout, d’être rassurée. « Comment as-tu eu ça ? » Lillian la connaît bien, alors elle remarquera sans mal l’inquiétude dans la voix de la médicomage. Il y a peut-être aussi un ton un peu trop autoritaire dans les questions d’Elisabeth, quelque chose qui pourrait vite faire déchanter l’exploratrice.

Lizzie attend une réponse, mais alors qu’elle s’apprête à insister, une voix s’élève derrière le rideau. « Mrs. Shafiq? » « Prahdi, si je tire un rideau, c’est que je ne souhaite pas être dérangée. » dit-elle plus sèchement qu’elle ne l’aurait voulu. « Pardonnez moi… Mais il y a quelqu’un pour vous au bar. » Lizzie se détourne enfin de Lillian et tire le rideau pour découvrir un Prahdi visiblement gêné. « Quoi? » « Un de vos collègues. Il y a apparemment une urgence à l’hôpital et ils ont besoin de vous. » « Comment m’ont-ils trouvée ici ? » « Je ne sais pas, madame. » « Shit. » Pendant une seconde, elle hésite. Elle sait qu’elle n’a pas le choix, mais elle n’a aucune envie d’abandonner Lillian ici. La jeune femme serait capable de disparaître de nouveau, surtout après avoir senti des réserves dans les questions de la médicomage. Finalement, parce que le devoir l’emporte toujours sur le coeur avec Elisabeth, elle fait un pas hors de l’alcôve et se retourne juste pour déposer un baiser sur la joue de Lillian. « Cette conversation n’est pas terminée. » dit-elle simplement. « Ne disparais pas. Mais elle n’a aucune garantie, alors quand elle se retourne pour aller dans la salle principale, elle se demande si elle n’a pas fait une grosse bêtise.
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