BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 a crime of fashion (ulrike)

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MessageSujet: a crime of fashion (ulrike)   a crime of fashion (ulrike) EmptyMar 10 Sep - 18:50
Lorsque viennent les jours où il faut enfin t’adonner à ton activité officielle, tu le fais toujours avec un sérieux religieux. Si les conseillers financiers qui ne sont pas des criminels gèrent la majorité des activités de la boîte, le titre de co-gérante exige parfois que l’on y mette un peu du sien. Surtout pour éviter de se mettre le département des impôts à dos, l’évasion fiscale étant le crime le plus dangereux de ceux que vous pourriez commettre. Alors tu te plonges dans les montagnes de paperasses qui remplissent les tiroirs, à examiner les documents pour en tirer des informations. Le volume des commandes est ta principale préoccupation. Quel client commande plus que d’habitude ou au contraire moins ? Lesquels faut-il appâter avec quelques réductions et bonnes affaires ? Quels modèles sont le plus vendus ? Quel designer moldu faut-il pomper en priorité pour attirer les ventes ? Tant de questions auxquelles tu t’efforces de répondre en lisant entre les lignes et en griffonnant dans ton grand cahier. La tâche t’obnubile au point que tu ne fais plus attention à ce qui t’entoure. Il faut donc que la note volante qui piaille en voletant autour de ta tête vienne frapper deux fois dans ton épaule pour que tu daignes enfin la lire. Doucement tu la déplies. Mademoiselle Von Baüme est dans la boutique. Tu écris un bref mot informant que tu es plongée dans l’administratif et que tu viendras la saluer plus tard, qu’elle fasse son tour de la boutique sans souci. Deux minutes et trente-deux secondes plus tard, alors que tu relisais les chiffres faits sur les chaussures pompées de Jimmy Choo, une nouvelle note vient siffler à tes oreilles. Elle est venue spécifiquement pour vous voir. La note ne le précise pas mais tu comprends bien qu’il s’agit d’une affaire assez pressante sinon tu n’aurais pas à nouveau été dérangée. A moins que l’allemande n’ait un besoin impérieux de dire bonjour. Heureusement que tu étais dans le bureau au-dessus de la boutique sinon tu aurais dû transplaner depuis le siège de la boîte et surtout les notes auraient été plus complexes à envoyer. Tu descends les quelques étages de l’échoppe pour rejoindre Ulrike et Dan, l’employé qui attendait ta venue sans trop savoir quoi faire entre temps. « Tu peux retourner dans les rayons. » que tu lui glisses en russe. C’est avec un sourire que tu accueilles la nouvelle venue, la saluant d’une brève accolade amicale. « Lovely to see you Ulrike what can I do for you ? » La jeune femme bien que faisant partie d’une famille très liée aux Alberich, n’en est pas membre, et ce n’est pas dans cette capacité là que vous vous êtes connues. Pourtant si elle a l’air sombre aujourd’hui c’est peut-être pour une affaire de cette trempe qu’elle est venue te voir. « Would you rather go into the office ? »


Dernière édition par Valeria Zhidkova le Sam 14 Sep - 19:45, édité 1 fois
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Ulrike von Bäume
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Il serait bien malvenu de ta part que de cracher sur ta patrie d’adoption, néanmoins il fallait bien reconnaître que tu ne te fondrais jamais complètement dans le décor du Royaume-Uni. Ce pays avait accueilli ta famille à bras ouverts, il avait redonné un sens à votre nom, il vous avait permis de retrouver votre honneur. Ici les gens s’intéressaient peu aux histoires qui déchainaient la presse dans les contrées germaniques. Peu savaient véritablement qui étaient les von Bäume avant que ton père ne se fasse connaître grâce à son célèbre et non moins redoutable algorithme. Aussi, une fois que la famille était parvenue à faire ses preuves, il ne vous avait pas été bien difficile de planter vos griffes dans les hautes sphères de la société magique locale. Personne ne s’intéressait aux crimes commis par Wolfram, personne ne portait de jugement sur vous à cause de votre passé sulfureux. Non, ici, les gens avaient bien d’autres raisons de vous détester. Mais maintenant que vous étiez tous bien implantés dans les diverses couches sociétales, cela t’était bien égal. Tu n’avais jamais vraiment eu l’habitude d’être adulée de tous. Tu avais toujours pris soin de te démarquer, que ce soit par ton attitude incontrôlable ou bien par tes habitudes vestimentaires peu communes. Tu conservais avec soin cette allure rebelle et quelque peu garçonne, qui te donnaient clairement un genre. Si ton installation de ce côté de la Manche n’avait pas été aisée, tu étais tout de même parvenue à trouver un rayon de soleil, venant embellir ton existence devenue si morne depuis le décès de Charlotte von Bäume. Zhid & ko. était rapidement devenu ta boutique préférée à Londres – et également l’endroit où tu te délectais de pouvoir flamber ta petite fortune. Ici, l’on vendait des vêtements pour sorciers, dont les designs s’inspiraient très fortement de la mode moldue. Tu savais pertinemment que ton père n’appréciait pas de te voir déambuler dans de tels accoutrements, qu’il considérait sûrement comme de vulgaires contrefaçons. Et c’était précisément la raison pour laquelle, tu mettais un point d’honneur à continuer de venir faire ton shopping ici. Enfin, disons que c’était la raison principale. Oui, tu avais bien d’autres motivations, plus secrètes…
Après avoir franchi la porte de l’établissement, tu fis mine de déambuler nonchalamment dans les rayons, mais aujourd’hui, tu n’avais nullement l’envie d’acheter quoi que ce soit. Ton regard perçant fit rapidement tout le tour du magasin, sans toutefois apercevoir ce que tu cherchais. Fronçant les sourcils en signe de déception, tu avanças le pas décidé en direction du premier employé entrant dans ton champ de vision. “Could you please tell Mrs. Zhidkova that I’m here? There is an urgent matter that I would like to discuss.” Tu avais raison de croire qu’au vu de la somme colossale de gallions que tu avais déjà dépensée ici, l’employé saurait à qui il avait à faire. L’homme ne se fit pas prier et disparut rapidement derrière le comptoir afin d’écrire une note à sa supérieure. Tu attendis quelques instants, qui te parurent durer des heures, avant de te décider à lancer un regard appuyé au vendeur, en signe de ton impatience. Tu étais une von Bäume, tu n’aimais pas beaucoup que les gens te laissent attendre. L’employé sembla comprendre la signification de ton noir regard et il s’absenta de nouveau. Cette fois-ci, c’est aux côtés de Valeria qu’il refit surface quelques minutes plus tard. Arrivée à ta hauteur, celle-ci le congédia poliment avant de s’adresser à toi. Tu avais toujours bien apprécié la jeune femme, aussi tu ne te fis pas prier pour lui rendre son sourire. Tu étais toujours bien plus aimable envers les étrangers, les expatriés. Question de principe, il fallait bien se serrer les coudes. “Hello darling, I am pleased to see that you could find a few minutes for me. If you don’t mind, I would like to talk in your office.” Ta mine était redevenue beaucoup plus sérieuse. “I thought your family could maybe help mine. And of course, you know that the von Bäume always pay their debts.” Tu prononces ces dernières paroles sur un ton mystérieux. Tu fais des efforts surhumains pour masquer ton impatience. Tu espères sincèrement que cette entrevue pourra faire avancer ta petite enquête.


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Les clients comme Ulrike Von Bäume vous n’en avez pas beaucoup il faut bien le dire. Les poches débordant de gallions, de quoi s’acheter la moitié d’un rayon juste avec la petite monnaie, c’est pas trop le genre qui traîne par chez vous où les frusques sont plutôt bon marché. Rien de cheap, et au final vous ne faites même pas de la mauvaise qualité, mais ce n’est pas une boutique de luxe, le business des Parkinson ça vous dégoûte un peu. On en voit peu des sang-purs dans le coin, ou alors ils viennent et font semblant d’être rentrés par hasard ‘oh maintenant que je suis là je vais regarder ce que vous avez’, puis ils se cachent d’avoir acheté chez vous, vous et vos designs dont tout le monde sait bien que ce n’est pas de l’original. Les sangs purs ce n’est pas votre premier choix de compagnie non, mais l’argent n’a pas d’allégeance, du moins quand on n’a pas trop d’honneur. Alors la deuxième fois que la jeune brune est venue – après un premier passage à l’addition généreuse – un employé l’ayant reconnue de réputation t’a avertie et tu es venue faire la conversation pour fidéliser la clientèle. Finalement ce ne fut pas qu’une opération de commerce et le lien devint authentique. Donc non, des clients comme Ulrike vous n’en avez pas beaucoup mais celle-ci vous ne la regrettez pas c’est sûr.

Aussi quand elle vient, tu peux bien prendre un peu de temps pour elle, surtout si c’est une urgence comme semble l’indiquer son impatience. « Hello darling, I am pleased to see that you could find a few minutes for me. If you don’t mind, I would like to talk in your office. » Le bureau n’est pas très présentable, il n’a rien de celui dans lequel ta tante accueille les partenaires d’affaires au manoir, ni même de celui que tu occupes à la direction générale du magasin, mais il fera bien l’affaire. L’urgence se passera de luxe. Effectivement un air inquiet alourdit les traits de la jeune Von Bäume, donnant envie de passer vite sur les salutations et autres politesses pour en venir au fait. Tu te demandes bien sûr si l’affaire a quoi que ce soit à faire avec les Alberich, ce qui est bien trop probable, même si vous n’avez toutes deux jamais été sur ce terrain-là auparavant. D’un mouvement de main tu lui fais signe de te suivre pour gravir les quelques étages et passer la porte sur laquelle trône le signe ‘employees only, trespassers will be stupefied’. Vous rentrez sous les combles où la lumière de la lucarne fait danser élégamment la poussière et où les papiers prennent des allures de repaire d’écrivain. « Sorry about the mess. » C’est que ce n’est pas généralement ici qu’on emmène les gens importants avec qui on veut discuter. Tant pis, il y a suffisamment de place, tu lui indiques un siège après en avoir enlevé une pile de dossiers.

« I thought your family could maybe help mine. And of course, you know that the von Bäume always pay their debts. » C’est une pente dangereuse ça et tu lèves un sourcil, marquant une pause. « Look I can’t promise anything. » Tu n’es pas encore tout à fait certaine d’où cela va mener, si ce n’est que vous allez clairement du côté du gang, et très probablement de l’illégal. Vous n’avez pas de mauvais sang avec les Von Bäume et leur gestion des Alberich, mais ce genre de choses est délicat. A-t-elle-même le pouvoir de demander ton aide ? Elle n’a clairement pas la place dans la hiérarchie qu’il faut pour un deal officiel. « What is this about ? » Que les choses soient mises à plat, étalées sur la table – métaphoriquement bien sûr, on ne pourrait pas rajouter une tête d’épingle sur le bureau tellement il est encombré – et que tu saches si tu peux arranger quelque chose maintenant et sur le champ, ou s’il va falloir faire appel à de plus gros poissons.
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C’est un mélange de colère et de désespoir qui t’ont poussée à venir jusqu’ici aujourd’hui. Lasse de voir ton père aussi inactif face au drame qui touchait la famille von Bäume en ce moment-même, tu avais décidé de prendre les choses en main. Toujours aussi tête brûlée et sûre de toi, tu n’avais parlé de tes intentions à personne, convaincue que l’on chercherait à t’empêcher d’agir. Tu ne supportais pas d’être considérée comme une petite chose fragile, encore trop jeune et inexpérimentée pour aider la famille à résoudre ses problèmes les plus complexes. Tu avais toujours admiré ta cousine Valeska pour sa force et sa bravoure. Elle avait été un modèle pour toi depuis ta plus tendre enfance. Et aujourd’hui, tu estimais que le moment était venu de te comporter à sa manière, de te montrer téméraire et entreprenante. Pour le bien des von Bäume. Peu importe ce qu’il t’en couterait, les intérêts de la famille passaient toujours en premier.
Suivant la propriétaire des lieux jusque dans l’arrière-boutique, tu inspectes le décor d’un regard attentif. Tu veux t’assurer que l’endroit est isolé du moindre regard indiscret. Tu apprécies la jeune femme qui te fait face, mais tu as pour principe de ne faire confiance à personne qui ne soit de ta famille. Tu t’assieds sagement sur le siège que Valeria te montre du doigt et lui indique vaguement la raison de ta visite. Tu perçois le trouble qui s’empare d’elle. Mais cela n’ébranle aucunement ta conviction, tu es certaine que cette entrevue est une bonne idée et tu ne regrettes pas d’être venue. "Look, I don’t want to cause you any problems. I’m not here for an official deal or something like that. I am not Engel’s daughter, I have nothing to do with his underground activities." Tu hoches la tête, comme pour appuyer la véracité de tes propos. Après tout, tu ne fais pas partie de l’Alberich -à ton plus grand désarroi- aussi te serait-il impossible de passer un marché avec un autre gang, quel qu’il soit. "Maybe you’ve already heard the news about my nephews… Both of them have been kidnapped. And my father…" Tu marques une courte pause, tu ne tiens pas à discréditer ton père en public. Tu maudis son inaction et ses petits secrets, mais il reste sacré à tes yeux. "We have no idea where they can be and it’s making me crazy. I thought, you could have seen or heard anything, that could be useful." Le ton de ta voix perd de sa maitrise, l’émotion transparait peu à peu et fait vriller tes cordes vocales. "Would you accept to help me on this case?" Ton regard plein d’espoir se fait insistant. Si tu n’avais pas tant d’honneur et d’estime de soi, tu aurais pu aller jusqu’à la supplier. Mais tu n’étais pas comme ça, tu étais une von Bäume. "Just tell me what you want in exchange, I’m open for any counterpart." A vrai dire, tu aurais été ravie de devoir accomplir une mission pour le gang familial de Valeria. Cela faisait déjà un petit moment maintenant, que tu voulais te rapprocher de l’Alberich, sans succès. Tu étais persuadée que ton père apposerait immédiatement son véto sur ta décision. Alors pourquoi ne pas tenter sa chance ailleurs ? Surtout si l’on pouvait faire d’une pierre deux coups et aider à retrouver les enfants.

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Les femmes Von Bäume n’ont rien à envier aux femmes Zhidkova, si ce n’est leur liberté. Il faudrait juste qu’elles se libèrent du joug des hommes qui les entourent et elles pourraient briller comme elles le doivent. « Look, I don’t want to cause you any problems. I’m not here for an official deal or something like that. I am not Engel’s daughter, I have nothing to do with his underground activities. » Tu le sais bien ça, mais Ulrike n’en a pas idée. Tu as maintenant pour habitude de savoir à qui tu parles dans toutes les circonstances où c’est possible. D’ailleurs tu le connais la fille d’Engel, elle ne ressemble pas vraiment à la brune. Et si cette dernière était impliquée de manière significative dans l’Alberich, tu le saurais. Mais elle, en revanche, ne semble pas être au courant de l’ampleur de ton rôle au sein de la famille. Tu n’as pas l’intention de changer ce fait pour l’instant, alors tu feins juste un air rassuré. « Maybe you’ve already heard the news about my nephews… Both of them have been kidnapped. And my father… » Que fait-il donc le Von Bäume du ministère ? Parce que du côté illégal ils ont l’air de se démener pour localiser les pauvres gamins. Une telle chose arrivant à des enfants c’est toujours tragique, ta sympathie est sincère, mais tu n’as pas grand-chose à faire dans cette histoire. « We have no idea where they can be and it’s making me crazy. I thought, you could have seen or heard anything, that could be useful. » En vérité non, aucun bruit ne court sur eux dans les rues, personne ne sait où ils sont et les indices semblent pointer vers un enlèvement qui n’a rien à voir avec le monde du crime. Peut-être plus avec celui de la politique. « Would you accept to help me on this case? » Il y a beaucoup trop d’espoir dans ses yeux, tu vas devoir être douce si tu veux refuser pour ne pas risquer d’esclandre. Déjà tu te demandes ce que tu pourrais avoir à gagner de te mêler des affaires de l’Alberich. Sans doute une dette pourrait-elle naître, à l’égard de ton clan. « I’ve heard what happened, it’s terrible. But I don’t think anyone knows what happened. » Certainement pas chez les Zhidkova en tout cas mais tu n'as pas demandé à tes contacts extérieurs, peu concernée par l’affaire. Il est probable que dans toutes les liaisons tentaculaires du clan quelqu’un ait des indices. « Just tell me what you want in exchange, I’m open for any counterpart. » Elle joue un jeu dangereux, a-t-elle-même la moindre idée de ce qu’elle est en train de proposer ? Au jeu des gangs on se rend très vite compte que l’on n’est pas réellement ouvert à toute contrepartie, qu’il y a des choses qu’on refuse de faire ou de donner. Mais c’est souvent trop tard. Tu te rassieds au fond de ta chaise, réfléchissant. « Look we’re sympathetic to the situation for sure, I mean these are hard, trying times. » Tu fais semblant d’hésiter un instant de plus, comme si tu n’étais pas sûre d’avoir le pouvoir de prendre cette décision. « But if I do this. If I get my family to help. You will owe us a favour in return. » Qui peut être le début d’une pente glissante mais au fond c’est peut-être ça que recherche l’allemande. Elle pourrait être un atout considérable. Tu la regardes droit dans les yeux. « You will owe me a favour. »
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Tu sais bien que tu joues gros dans cette affaire, que ta visite s’apparente à un jeu extrêmement dangereux. Tu sais que ton père aurait tout fait pour te dissuader de venir quémander de l’aide aux Zhidkova. Mais puisque lui ne semble pas enclin à bouger le petit doigt pour retrouver les enfants, il faut bien que quelqu’un se sacrifie non ? Tu estimes n’avoir rien à perdre, tu aimes mener une vie dangereuse, songeant que ta mort ne changerait finalement pas grand-chose. Tu pourrais rejoindre l’âme de ta mère et peut-être enfin trouver la paix. Alors, tu restes confiante et sereine, malgré l’enjeu dramatique de la situation. Tu énonces ta requête, pleine d’espoir. Lorsque la jeune russe t’annonce qu’elle ne sait rien au sujet de la disparition des derniers von Bäume, une pointe de déception se fait sentir. Mais emportée par ton élan vengeur, tu ne t’arrêtes pas là, tu lui proposes un marché, tu lui offres tes services sur un plateau d’argent. Valeria est parfaitement claire sur le sujet, si elle accepte de mettre ses hommes sur la piste des enfants, tu seras redevable envers sa famille. Ou plutôt envers elle, comme elle tient à le préciser après une courte pause. Tu t’autorises un instant de réflexion, ces dernières paroles tournent en boucle dans ta tête. Tu te demandes si c’est ta paranoïa légendaire qui te mène vers ces réflexions-là, ou bien si Valeria souhaitait véritablement t’indiquer de façon implicite que son rôle au sein du gang des Zhidkova n’avait rien à voir avec de la figuration. Oui tu t’interroges. Cette fille est peut-être bien plus puissante que tu ne le crois, il est possible qu’elle ait plus de cordes à son arc que tu ne te l’étais imaginé. Loin de te rebuter, cette hypothèse ne fait que renforcer tes convictions. Tu te persuades d’autant plus que ce deal en vaut la peine, que te mettre à la disposition de la Zhidkova est l’idée la plus brillante que tu aies eue ces dernières années. « Well it’s better to owe you a favor than the kidnapper of the children. » Tu souris faiblement, l’air songeur. Tu ne peux t’empêcher de te demander où ils sont en cet instant, s’ils vont bien, s’ils sont en vie. Et puis tu te ressaisis bien vite, si tu veux que Valeria t’apporte son aide, tu aurais plutôt intérêt à te montrer plus offensive que cela. « I’m not a child anymore. I am ready to fight in order to protect my family. I have experienced terrible things on my way to this country, I’m not afraid to owe you a favor. » Tu relèves la tête en signe de ta combativité, désormais bien ancrée en toi. Il est vrai que si ton père t’avait éduquée comme une battante, ton voyage vers le Royaume-Uni avait fini d’achever ta transformation en guerrière. « Just let me know when you need something from me. » Prononçant ces paroles, tu estimes que le marché est conclu. Mais par politesse, tu décides de t’attarder encore un petit moment. « How is it like to live a life like yours? I mean running this whole business on your own? » Ta question ne concernait pas uniquement le magasin, et Valeria le comprendrait certainement. Oui, toi aussi tu rêvais de cette existence délicieusement dangereuse.

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« Well it’s better to owe you a favor than the kidnapper of the children. » Sans doute oui, après tout tu n’as pas pour habitude d’enlever des gosses. Ni cruelle, ni du type à oublier les loyautés qu’on t’a vouées, toujours prête à donner une deuxième chance, à être équitable là où on t’a témoigné de l’amitié. Pourtant… Pourtant. Un pouvoir que personne ne peut manier sans se brûler, tant de potentiel pour ruiner des vies. Peut-être n’es-tu en cet instant qu’un marécage parsemé de fleurs, attendant qu’Ulrike s’englue pour la traîner vers les entrailles de la terre. Dieu sait que tu peux être douce comme le pardon, laisser s’envoler les oiseaux englués de mazout. Mais Dieu sait que tu peux être la marée noire qui les as noyés. Peut-être la Von Bäume aura-t-elle de la chance, peut-être aura-t-elle choisi la bonne option. Rien n’empêche pourtant qu’aujourd’hui elle ait trempé la plume dans son sang pour vendre son âme sans même avoir conscience de la personne avec laquelle elle contracte. « I’m not a child anymore. I am ready to fight in order to protect my family. I have experienced terrible things on my way to this country, I’m not afraid to owe you a favor. » Il y a trop de familles, trop de jeunes femmes, trop d’enfants, dans ce pays, qui ont connu des choses horribles, qui n’ont plus peur des ombres des ruelles et de ce qu’elles pourraient cacher. Vendre son âme au diable, quand on a déjà connu l’enfer, est-ce donc vraiment si terrifiant ? « I’ll ask then. And we’ll try our best. » Pour une fois que vos sombres mécanismes parviennent à une fin satisfaisante, que vos forces soient à l’œuvre du bien. Fussent-ils des enfants de mafieux allemands, sauvez des gosses des griffes de kidnappeurs ne peut toujours être que du bon côté de la balance. « Just let me know when you need something from me. » Qu’elle n’ait crainte, tu n’oublieras pas. Ne rien oublier c’est la première règle de ce métier, dettes, vendettas, rien ne passe à la trappe. Tu ne fais qu’hocher doucement la tête, accepter les termes de l’allemande. « How is it like to live a life like yours? I mean running this whole business on your own? » Il est doux ton rire lorsque tu entends ces mots. Tu as tout de la jeune ingénue, de celle qui a entendu une bonne blague mais ne voudrait pas offenser son hôte en riant trop fort. Tu ne diriges pas encore cette affaire, et tu ne la dirigeras jamais entièrement seule, bien que l’air au fond des yeux de ta tante te donne une vague idée de la terrible solitude que la tâche puisse imposer. « You’re sweet but… I don’t run anything. This shop, partly. » Tu le dis avec un tel naturel qu’on ne peut que te croire. Tu n’iras pas jusqu’à te faire passer pour une idiote incapable de tirer des rênes mais il n’est pas impensable qu’à ton âge ont ait peu d’influence sur des affaires si sérieuses. « Who knows, maybe in thirty years… But I’m not first in line. » Alors que dans trente ans sans doute tu cèderas ta place au prochain choix de votre ancêtre qui refuse de laisser la mort l’emporter, qui continue à fourrer son nez dans chaque décision. « My cousin is our chief. He’s one hell of a guy. » C’est vrai que c’est un sacré mec ton cousin, un des cinq du moins, mais il n’a pas l’étoffe d’un véritable leader, en partie parce que sa masculinité salit son potentiel. « But you know… He’s a man. You and I, I’m sure we could do better. »
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Non tu ne savais pas complètement à qui tu avais à faire. Mais tu n'étais pas non plus née de la dernière pluie. Au fond, tu étais intimement convaincue que Valeria était l'une de ces femmes de pouvoir, trop rusée et savante pour se laisser démasquer. Elle avait bien plus de marge de manoeuvre qu'elle ne le laissait entendre. Du moins était-ce ce dont tu t'étais toi-même persuadée, peut-être motivée par l'espoir désespéré de retrouver les enfants avant qu'il ne soit trop tard. Mais tout ce que tu savais réllement c'est que ton vis-à-vis faisait partie d'un clan puissant, avec lequel on ne faisait pas de deal par fantaisie. Sa véritable position t'étais inconnue. Tout comme l'ampleur de la dette que tu venais de contracter auprès d'elle. C'est une sensation étrange que tu ressens alors qu'elle accepte à demi-mot de te venir en aide. Un mélange de soulagement, de satisfaction et de fierté aussi. Parce que tu as l'impression d'agir dans les intérêts de la famille, d'incarner le rôle du sauveur que ton père se refusait d'endosser. "Thank you. I appreciate." Remerciement bref mais sincère. Tu ne tiens pas à t'épandre en envolées lyriques et larmoyantes, bien que ton petit côté de diva excentrique aurait pu t'y conduire sans mal. Ici, tu joues dans la cour des grands, il convient de surveiller tes manières et de laisser tes airs capricieux de côté. "Well this shop is a good start to learn how to run a bigger business." Tu n'étais guère habituée à traiter avec des individus faisant preuve de modestie, qu'elle soit honnête ou feinte. Même ton hound se complaisait au vice de la vantardise, alors que Merlin savait qu'il n'avait vraiment rien dont il pouvait être fier. Et puis Valeria se livre un peu plus, s'autorise à dévoiler quelques menus détails quant aux affaires familiales. Et toi tu l'écoutes sagement en laissant tes lèvres s'étirer en un sourire complice. Tu comprenais mieux que personne ce qu'elle sous-entendait lourdement. Toi qui avais grandi entourée d'hommes à l'égo honteusement surdimensionné. "I perfectly know what you mean. I have a cousin and a brother too. Smart guys for sure. But do you see them anywhere around here?" Non bien évidemment, on ne verrait ni Niklas ni Ernst venir se salir les mains sur le terrain. Ce n'était pas des hommes d'action, ils n'étaient pas faits pour se rendre véritablement utiles. Mais ils faisaient partie de la famille et on les tolérait, voilà tout. "Well I don't want to waste more of your time. It was nice to see you, let me know if you're willing to have a drink and complain about everyday stuff." Une belle manière de la remercier implicitement et de l'inviter à garder le contact afin qu'elle t'informe de l'avancée de sa petite enquête. Tu étais certaine qu'elle ne t'oublierait pas lorsqu'elle aurait besoin de toi, mais tu n'étais pas naive et désesprérée au point de lui faire aveuglément confiance. Tu n'excluais pas le fait de devoir la relancer, si elle venait à ne pas remplir sa part du marché. Tu n'étais peut-être pas la plus puissante des sorcières, mais tu savais comment laisser une trace dans la mémoire de ceux que tu croisais.

THE END


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