BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

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 ULYSSE | A dog doesn't need courage to chase off rats

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Ulrike von Bäume
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Aujourd'hui est une journée d'été comme tu les détestes. Il fait horriblement chaud et l'air londonien est particulièrement humide. Dans l'espoir de survivre à cette journée, tu as noué tes longs cheveux d'ébène en un chignon qui te donne l'air encore plus rigide et distante que tu ne l'es d'ordinaire. Tu espère que ta face de sorcière aigrie parviendra à tenir Bagshot à distance. Tu ne supportes pas quand il est là à te coller aux basques alors que tout ce que tu veux c'est passer ta journée à ruminer seule dans ton coin. Partager ton bureau avec l'autre cruche de Rosier est déjà une punition suffisante, mais visiblement ton supérieur n'était pas de cet avis, puisque l'on avait fini par te coller le hound le plus pleutre du coin. Enfin, il fallait bien faire avec, après tout chaque boulot avait ses avantages et ses inconvénients. Et toi tu ne crachais pas sur les points positifs de ton job de handler. Tu aimais bien être payée et félicitée pour partir à la chasse aux immoraux. Tu y voyais là le moyen de rendre service à la communauté tout en étanchant ta soif de sang, grandissante depuis l'exécution de Charlotte von Bäume et l'enlèvement des héritiers de la famille. Oui cela aussi impactait grandement ton humeur ces derniers temps. Ton agacement permanenent n'était pas uniquement la faute à une saison de l'année que tu avais toujours détestée ou à un hound inutile à tes yeux. L'enlèvement des gamins et la passivité de Wolfram quant à cette affaire te tapaient clairement sur les nerfs. Tu avais la fausse impression que l'on ne te tenait pas suffisamment informée, que tu n'avais pas l'occasion de mettre tes talents de chasseuse à profit pour retrouver les enfants. Et tous ces ressentiments faisaient naître en toi un goût amer de culpabilité. Tu avais horreur de te sentir inutile.

La tête haute, tu arpentes les couloirs du département de la justice magique et tâches de ne pas laisser transparaitre sur ton visage les doutes qui t'animent. Tu pousses nonchalemment la porte de ton bureau et salues Jeong-Hui d'un bref signe de la main. Tirant ta chaise avec un bruit stridant, tu t'installes confortablement et sors de ton sac l'essentiel de ton petit-déjeuner. Comme tous les matins, tu ne renonces pas aux traditions de ta chère patrie. D'un petit sachet en papier, tu extrais un gros morceau de pain sur lequel repose de la viande hachée crue, ornée de copeaux d'oignons. Fermant les yeux dans l'espoir de replonger dans de doux souvenirs, tu entâmes la dégustation de ce mets si raffiné. Pourvu que rien ni personne ne vienne te déranger en ce précieux moment.


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Boris Bagshot
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S’il y a des gens qui ne sont pas du matin, toi, en revanche, tu l’étais un peu trop. C’est qu’à peine avais-tu posé un pied en dehors du lit, sur le plancher plein d’échardes de la maison familiale, tu bondissais comme un diable en dehors de sa boîte. Oh, bien entendu, comme tout hybride de la nuit, tu mettais un certain temps à t’extirper de tes draps (c’est que, lorsqu’on voyait son espérance de vie doubler de longueur, on avait tendance à prendre un peu trop son temps), mais, une fois l’esprit un peu moins brumeux, tu étais parti pour être insupportable.
Tu détestais cette maison ; il y faisait froid, le sol, les murs et les gens y grinçaient sans relâche. De ton appartement partagé avec ta mère à Londres, il ne restait plus qu’une offre immobilière, faute de moyens. Et puis, les voisins avaient tendance à se plaindre un peu trop pour la sécurité de l’immeuble ; comme si tu risquais d’aller leur suçoter les orteils dans la nuit.
Ainsi, tu étais de retour dans le vieux manoir familial, avec son lot de père absent et d’elfes de maison. D’un autre côté, ça te donnait une parfaite raison pour être de mauvaise humeur, pour les semaines à venir.

Et, quand tu étais d’une humeur de dogue, la pauvre âme au premier rang pour assister au massacre, c’était ton handler. Elle ne te menait pas la vie facile (parfois, tu en venais à conclure qu’elle était même pire que Fenrir), et tu le lui rendais bien. Plus elle était zélée et bouchère, plus tu minaudais et faisais des manières pour foutre les mains dans la merde d’hippogriffe. Alors en ce moment même, tu étais en chemin pour aller prendre la température auprès de ta douce, espérant que le combat serait sanglant ; après tout, c’est ce dont tu te nourrissais à présent.
C’est dans son bureau que tu la déniches, après avoir traversé les couloirs d’un pas nonchalant de mannequin sous antidépresseur. Toujours là à l’heure, voire un tantinet plus tôt, quand elle prenait son petit-déjeuner sur son lieu de travail.
Sans aucun égard pour son moment à elle, tu tires la chaise en face de son bureau et te poses en amazone sur le bord de son bureau.  
Avant qu’elle ne puisse entamer la première bouchée de son en-cas douteux, tu l’observes sans rien dire, les sourcils et les narines froncées de dégoût. « Vous, les germains, vous êtes quand même une belle bande de barbares, hein… » Avec une accroche pareille, tu espères bien avoir retenu son attention et éveillé son courroux. « Je sais pas si tu te rends compte mais, Von Wittelsbach, tu sais le vampire qui mesure quatre mètres, il bouffe la même chose au réveil… » Tu détournes le regard, comme si la vue de cette pitance te donnait des nausées. « Fais gaffe à ce qu’on finisse pas par te tatouer la tronche, toi aussi… » Tu fais mine de réfléchir, avant de te reprendre. « Ceci dit, ça apporterait un peu de couleur sur ton visage blafard… »
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Ulrike von Bäume
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Tu avais été stupide de croire que tu pourrais profiter d’un instant de calme pour savourer ton petit-déjeuner. En voyant ton insupportable chien faire son apparition, tu en vins subitement à envier ton père d’avoir un poste suffisamment important, pour s’être vu octroyer un bureau privatif. Tu aurais bien accepté de perdre quelques gallions sur ton salaire, si cela t’avait permis de ne pas devoir partager une pièce aussi exiguë avec Jeong-Hui. Tu aurais pu fermer ton bureau à tous ces visiteurs non-désirés et entretenir une certaine distance entre toi et Bagshot. Mais voilà, tu étais contrainte de partager ces locaux et tu étais intimement convaincue que ta chère collègue se mettrait à piquer une crise si tu décidais de verrouiller votre porte. Aussi, n’avais-tu d’autres choix que de faire face à la sale tronche de Bagshot, qui avait choisi de venir t’importuner de bon matin. Tu le dévisages d’un air méprisant et ne prends pas la peine de poser ton encas sur ton assiette. Au contraire, tu continues à prendre ton petit-déjeuner, tout en écoutant les mauvaises plaisanteries du vampire. Visiblement, tu sembles t’être radoucie ces derniers temps, sinon comment expliquer qu’il prenne autant ses aises et se permette de te provoquer de la sorte ? Tu allais définitivement devoir parfaire son éducation. « Je ne t’ai pas invité à entrer, et encore moins à t’asseoir, chien. » Oui, tu estimais que c’était là une belle entrée en matière. Mais tu connaissais bien ta créature, et tu savais qu’il en faudrait un peu plus pour la convaincre de partir la queue entre les jambes. « Cesse de prendre cet air dégoûté. Tu es bien mal placé pour m’inculquer une leçon. Cela fait d’ailleurs bien longtemps, que l’on n’a pas entendu parler de ta chère mère. Tu ne l’aurais tout de même pas dévorée au petit-déjeuner, non ? » Au fil du temps, tu avais cru déceler quelque chose d’étrange à propos de la relation de Bagshot à sa propre mère. C’était comme si le sujet était sensible, voire même tabou. Aussi n’allais-tu pas te priver de l’évoquer. Tes sourcils se froncent légèrement lorsque ton hound évoque Siegfried, ce lointain aïeul. Tu ignores s’il est au courant pour vos liens de parenté, et préfères ne rien laisser paraître à ce propos. « Tu devrais être plus prudent lorsque tu parles de von Wittelsbach. Contrairement à toi, il n’est pas un hybride de la dernière pluie. Ce n’est pas un vampire à prendre à la légère, il ne ferait de toi qu’une bouchée si l’on venait à lui rapporter les propos que tu tiens à son sujet. Je ne serais même pas surprise s’il venait à bouffer son stupide handler. » Langford Prewett n’était pas un type que tu appréciais beaucoup. Tout d’abord, parce que tu ne supportais pas son humour vaseux, mais aussi et surtout parce qu’il était le père de ton bon à rien de fiancé. La prochaine provocation de Boris fut certainement celle de trop. Mais ton père t’avait parfaitement inculqué à garder ton sang-froid face à tes ennemis. Certes, l’envie de dégainer ta baguette magique et de la pointer sur Bagshot était particulièrement tentante, mais pour cela, tu attendrais qu’il n’y ait guère de témoins aux alentours. Ce n’était pas le moment d’attirer l’attention sur les von Bäume. « Une chance que toi et moi ne soyons pas sensibles aux attaques sur le physique, Bagshot. Comme si le fait d’avoir une sale gueule n’était pas déjà suffisant, la vie a jugé utile de te faire hybride, de te rétrograder au vulgaire statut de hound alors que tu fis jadis partie de l’élite de la VB. Je ne pourrais pas vivre avec un tel sentiment de déshonneur. Alors que serait un tout petit tatouage sur la joue en comparaison ? » Tu hausses nonchalamment les épaules avant de venir achever ton petit-déjeuner. « Si tu es sage aujourd’hui, je t’apporterais peut-être un peu de viande demain matin. »


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Boris Bagshot
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Tes yeux roulent dans leurs orbites trop petits pour eux. Tu ignores d’où venait cette rumeur stipulant que les vampires ne pouvaient pénétrer que les demeures dans lesquelles ils étaient invités, mais tout porte à croire que ce n’était qu’une déformation professionnelle pour expliquer que vous étiez désormais exclus de plus de la moitié des lieux publics sorciers. Et selon ton handler adoré, ça n’était même pas suffisant, puisqu’elle aurait vendu mère et surtout père (vu que c’était le seul qu’il restait) pour te chasser de sa piaule. Sauf que son père n’est pas là, et ne risque pas de se ramener, au vu de la volonté qu’il mettait à t’ignorer. De fait, tu ne bouges pas d’un cheveu (et tes cheveux bougent difficilement, à cause de toute la laque magique dont tu les asperges).

Tu manques pourtant de te laisser tomber à terre dans un élan dramatique, lorsqu’elle évoque ta mère, piétinant nonchalamment ta corde sensible comme une tripe qu’elle aurait extirpé de ton bide. Tes lèvres lourdes se pincent davantage, tes narines palpitent. « Ma mère va très bien. » que tu siffles. Tu es tenté quelques instants d’ajouter que, si elle en voulait vraiment une, tu te ferais une joie de la lui prêter pour un temps, jusqu’à ce qu’elle n’en puisse plus. Qui sait, ta mère aurait sûrement adoré élever un démon comme Ulrike, ça lui aurait fait un peu les pieds. Au lieu de ça, tu soupires d’impatience, le temps qu’elle se décide à finir son affreux en-cas. « Von Wittelsbach me fait pas peur » que tu mens avec maladresse, ne pouvant contenir un frisson d’effroi. « Et si je ne m’abuse, s’il finissait par bouffer son handler, ce serait pas vraiment de la manière à laquelle tu penses… » que tu laisses traîner, comme la pire des commères. C’est qu’à force de faire le pied de grue au quartier général, tu en voyais des choses se passer. Peu de handlers passaient autant de temps que Prewett père parmi les hounds, et surtout vautré comme il était sur son vampire. De là à te questionner sur l’éthique de la situation, il allait falloir attendre encore un peu ; tu avais tes propres sombrals à fouetter.

Tu tritures çà et là des coins de dossiers, fais courir tes doigts dans les plumes à papottes au repos, en attendant qu’elle finisse et son petit-déj et son blâme vis-à-vis de ta nouvelle mise en pli. Tu ne lui feras même pas honneur de soupirer et de t’ébrouer face à une telle attaque. Premièrement parce qu’elle était loin d’être la première à s’attaquer à ton apparence (à croire qu’ils s’étaient faits passer le mot, handlers comme hounds), deuxièmement parce que tu te gardais bien de lui révéler que jadis, son propre père avait eu l’air d’apprécier pas mal ta soi-disante « sale gueule » ; pour ne pas dire que vous aviez effeuillé quelques portes-chaussettes ensembles. Bah, la simple idée de pouvoir un jour avoir l’audace de lui balancer une telle bombe en plein visage te suffisait à retenir ton souffle ralenti, en attendant la fin de l’averse.
C’est presque un regard plein de pitié que tu poses sur elle, ignorante du scandale qu’elle était.

« Oh, très chère, tu sais, ce n’est pas parce que je bois du sang que je mange de la viande pour autant. Réfléchis un peu ; si tu bois du jus de citrouille, ça ne veut pas dire que tu vas bouffer aussi le verre. » Un ricanement, cristallin, trébuche de ton rictus sarcastique. A voir son air sidéré, peut-être que si, justement, elle le bouffait aussi, le verre. « Et puis, au vu de ton grief, j’aurais peur que tu me serves de la bidoche faisandée, ou, je ne sais pas moi, arrachée à ton pire ennemi, ou mieux, à l’un de tes paires. » Qu’elle interprète ce qu’elle veut, là. Tu avais déjà bouffé plus de son paternel que ce qu’elle pouvait imaginer dans ses cauchemars les plus fous.
« Bon, je voudrais pas te presser, mais on a du steak sur la planche… » Un rapport à écrire, aux dernières nouvelles (sauf si ta douce vous trouvait une activité plus palpitante, genre, un interrogatoire). Tu détestais cette étape-là, peut-être plus encore qu’aller sur le terrain, où là au moins, tu pouvais pavaner comme bon te semble, à condition de rester en vie.
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Ulrike von Bäume
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Tu souris fièrement en entendant la réponse de Bagshot concernant sa mère. Concise et détachée. Tu sais qu’il ne tient pas à s’attarder sur le sujet et tu considères son absence de monologue étouffant comme une victoire personnelle. Arriver à faire fermer sa gueule à Boris était un exploit qui avait le don d’égayer une journée en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire. « Au vu de son âge avancé, j’imagine qu’elle va bientôt mettre un terme à sa carrière. Elle sera certainement plus disponible pour passer du temps au manoir familial avec son fils adoré. Si tu as besoin de jours de congé, n’hésite pas. » Railleries et jubilation ne s’entremêlent que trop bien entre les lèvres d’un von Bäume. A cet égard-là, tu ne fais pas tort à la famille. En parlant de famille, la prochaine tirade de Bagshot vient tacler ton lointain grand-oncle. Ainsi que ton futur beau-père, mais disons que tu as toujours tendance à oublier que tu seras bientôt liée à Langford Prewett… « T’en as pas marre de jouer les commères ? Je sais bien que ton existence est chiante à mourir mais c’est pas une raison pour fantasmer sur la vie intime de la moitié du ministère. » Tu lèves les yeux au ciel, une manie désagréable qui se répète sans cesse lorsque tu es en présence de ton hound. Tu le regardes d’un air mauvais poser ses pattes dégoutantes un peu partout sur ton bureau. Mais l’envie de finir ton petit-déjeuner dans le calme est plus forte que celle de lui taper sur les doigts. Sa mauvaise conduite ne pourra jamais plus être rectifiée, tu t’étais faite à l’idée qu’il resterait toujours un insupportable petit parasite. Et ce n’était pas sa remarque sur le jus de citrouille qui allait te laisser penser qu’il y avait encore un espoir de faire de lui quelque chose d’utile. « Tu m’excuseras de trop méconnaitre les gens de ton espèce. Et puis avec toi, je préfère parer à toute éventualité et m’attendre même à l’inimaginable. » Ton petit-déjeuner achevé, tu réfléchis à la meilleure façon d’entamer cette nouvelle journée de travail tout en mettant le plus de distance possible entre toi et Bagshot. D’un coup de baguette magique tu repousses brutalement sa chaise à l’écart du bureau et attrapes la pile de dossiers qu’il s’amusait à triturer depuis un bon moment. Voyons voir qu’y avait-il d’intéressant à faire aujourd’hui ? Les sourcils froncés, tu examines rapidement les différentes options. La multitude de rapports qu’il restait à écrire te donnait déjà la migraine. Si Jeong-Hui était d’humeur moins massacrante que la veille, tu essaierais peut-être de les lui refourguer innocemment. Et puis au fur et à mesure que tu passais les différentes notes de service en revue, tu tombas sur quelque chose de suffisamment intéressant pour retenir ton attention. Un sourire carnassier vint étirer tes fines lèvres alors que tu reportas ton attention sur Bagshot. « J’espère que tu n’as pas fait trop de folies hier soir, car tu vas avoir besoin de toute ton énergie pour la chasse qui nous attend. Une horde de harpies a été repérée dans la campagne. Yaxley a ordonné qu’on les ramène vivantes. Tu pourras leur faire la conversation sur le chemin du retour. » Te levant avec entrain, tu te dirigeas vivement vers le porte-manteau et attrapas ta cape de voyage, prête à rejoindre les autres légendaires duos de la VB.

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Boris Bagshot
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Depuis le temps qu’elle excellait dans l’art de t’insulter, Ulrike avait fini par mettre le doigt sur le sensible sujet de ta madone. Il faut dire qu'à elle seule, Eugenia Bagshot représentait un cas d'école. A tes débuts dans la brigade, que ce soit en tant que handler ou hound, elle avait jugé bon de venir te rendre visite à chaque pause déjeuner, armée d’un panier repas ou d'une cape de rechange, et de s'enquérir sur la bonne volonté et autres exploits sur le terrain de son trésor. Les autres brigadiers s'en donnaient à coeur joie de la renseigner sur tes aventures, à grands renforts de double sens scabreux. Heureusement pour tes fesses, elle ne semblait pas vouloir les comprendre, s’extasiant avec ferveur. Ce manque de discernement s'ajoutait à la longue liste des signes que ta mère était en train de perdre la boule. Aussi, si cette fois-ci la remarque de ton handler te blesse, c’est bien parce qu’elle a vu juste.

Tu descends du coin de la table pour venir te vautrer dans la chaise en face de sa place, les guibolles balancées de traviole au-dessus de l'accoudoir. Décidément, tu avais beau les lui exposer dans la figure plusieurs fois par jour, tes gambettes lui faisaient moins d'effet qu’à son canon paternel.

« Je fantasme pas, j'enquête. Quand on fait partie des indésirables, on protège un minimum ses arrières... surtout quand il est superbe comme le mien, hihi » que tu ricanes comme une fillette qui viendrait de dresser le classement des garçons les plus beaux de la classe.
En vérité, c'était Fenrir, ton ancien hound, qui avait jugé bon de tirer parti de ton naturel commère. Il venait régulièrement te foutre les jetons pour savoir ce qui se tramait au sein de cette brigade qu'il avait quitté quelques années auparavant.
Et il faut avouer qu’à l'époque, ce sport était d'autant plus jouissif que tu le pratiquais en duo avec ta Lupa chérie. Son souvenir te serre la gorge comme une Lavallière mal ajustée... Ah, si seulement il y avait une paire de bras forts et poilus pour te réconforter... Tu dévisages avec amertume les poignets cadavériques de Ulrike qui se tendent au-dessus du bureau pour récupérer ses affaires.

Elle n’en reste pas là et, d’un coup de baguette, elle envoie ta chaise crisser plus loin dans la pièce. De surprise, tu bondis de l'assise, si bien qu’on dirait que c’est la chasse à la harpie qui te met dans cet état.
« Pfeuh, des folies, ça fait plusieurs mois que je n’en commets plus, très chère. Il n’y a que les fous dans ton genre qui tolèrent encore un tant soit peu ma compagnie, aussi imposée soit-elle. » Parce qu’au fond, même si c’était du venin que vous échangiez continuellement avec la jeune femme, il s’agissait, en premier lieu, d’un échange. Et ça, c’était suffisant pour te motiver à t’extirper du lit le matin.

Ulrike récupère sa cape, et tu réajustes la tienne, que tu trouves bien plus chic que ses lugubres goûts. « Et puis, on peut dire ce qu’on veut, mais je suis certain qu’elles seront toujours plus agréables que toi ! » que tu conclues en sortant du bureau.
Vous vous rendez en salle de débrief. Tu pioches au passage ton chapeau à bords longs et une paire de lunettes fumées pour les missions en plein air. Tu es en train d’étaler ta crème de jour tandis que les duos sont listés. « Et bien, ma grande, voilà une délicieuse occasion de t’acoquiner avec ton futur beau-père ! » que tu siffles, enchanté, tandis que vous vous dirigez en troupeau vers les Cheminées. « Comment va ton patriarche, d’ailleurs ? »
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Ulrike von Bäume
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Tu ne savais plus exactement combien de temps cela faisait que l’on t’avait collé Bagshot dans les pattes. Si on t’avait posé la question, tu aurais répondu « bien trop de temps » sur ce ton désinvolte qui t’était si cher. Tu étais persuadée que l’attribution de Boris n’était pas un hasard et que ton cher géniteur devait bien être derrière cette histoire. Inutile de passer plus de cinq minutes en compagnie de Bagshot pour comprendre qu’il était la reine des commérages de bas étage. Et c’était certainement pour cela que Wolfram l’avait mis à ton service. Pour t’espionner mais aussi dans l’espoir que tu apprennes les pires rumeurs qui couraient au sujet de ce beau petit monde travaillant au Ministère. Mais voilà, toi tu te fichais tout bonnement de la vie d’autrui, moins tu entrais en contact avec les êtres de la race humaine, mieux tu te portais. Et tu te gardais bien de te livrer à de stupides manigances et autres jeux de pouvoir pour mâles complexés, comme l’avait toujours fait ton père. Après avoir vu jusqu’où ses plans foireux avaient conduit votre famille, tu préférais rester en dehors de tout cela. Si tu avais quelqu’un à intimider, tu le faisais du bout de ta baguette magique, et non avec celui de ta langue.
Lasse des commentaires futiles de Boris, tu ne prends pas la peine de lui répondre, et te contentes seulement de lui lancer un regard noir, avant d’attraper ta cape et de quitter la pièce, sans même t’assurer qu’il te suive. Mais au vu de son enthousiasme lorsque tu lui avais parlé de la mission, tu n’avais pas grand espoir qu’il reste bien sagement au Ministère et te foute la paix. Entrant dans la salle de débrief, tu continues sur ta lancée et ignores royalement les salutations graveleuses de ton futur beau-père, préférant même saluer le hound de celui-ci d’un bref signe de tête. Si Bagshot avait eu un frère, nul doute que cela aurait été Langford Prewett. Ces deux-là avaient la même langue bien trop pendue et la même cruelle absence de manières. Et parce que le sort semblait vouloir s’acharner sur toi, on t’attribua tout naturellement Langford en guise de binôme foireux. Te retenant de justesse de lever les yeux au ciel, tu choisis de passer une nouvelle fois tes nerfs sur ton hound. « De la crème solaire, Bagshot, vraiment ? Tu remplis tous les critères du vampire tiré des contes moldus. Et que dire de cet accoutrement ? On penserait presque que c’est ta mère qui a choisi cette tenue pour toi. Les harpies vont nous voir débarquer à des kilomètres. » Le pas vif, la tête haute, tu quittes la salle et pars regagner les cheminées, avant de t’arrêter net et de retourner brusquement vers Boris. « Ecoute Bagshot, je sais parfaitement ce qui se trame entre mon père et toi. Si tu tiens absolument à avoir de ses nouvelles, demande-lui comment il va lors de votre prochaine petite entrevue. » Non, tu ne savais absolument pas ce qu’il se tramait véritablement entre eux, et si tu l’avais su, il était certain que tu aurais déclenché le pire conflit familial jamais vu. Pour l’heure, tu étais simplement convaincue que Boris allait régulièrement rapporter le moindre de tes faits et gestes à Wolfram. Ni plus, ni moins.
Tu pénètres dans la cheminée la plus proche et disparais dans les flammes verdâtres. Le voyage est relativement court. Quelques dizaines de secondes plus tard, tu atterris dans la vieille auberge d’un village sorcier perdu au fin fond des highlands. Après toi, la cheminée crépite encore trois fois. Bagshot en ressort bien évidemment le dernier, derrière Langford et Siegfried. Ta voix n’est qu’un murmure lorsque tu ordonnes à Boris d’inspecter l’auberge. C’est le tavernier qui a donné l’alerte au Ministère et tu tiens à t’assurer qu’il ne s’agisse pas d’un piège. Te dirigeant vers le petit homme corpulent qui se tient derrière le comptoir, tu le dévisages rapidement de la tête aux pieds afin de t’assurer qu’il n’a aucune baguette à la main. « Où sont-elles ? » La voix est râpeuse, le ton sec. Ton vis-à-vis comprend rapidement que ton temps est précieux. « Au bout de la rue, les deux dernières maisons sur la gauche, vous ne pouvez pas les rater. Faites vite, je n’aurais bientôt plus rien à servir à mes clients si elles déciment tout le jeune gibier aux alentours. » S’il y avait quelque chose que tu supportais encore moins que les répliques de Boris, c’était de recevoir des ordres. « Nous savons parfaitement ce que nous avons à faire. » Jetant un bref coup d’œil aux bras-cassés qui te servent de coéquipiers, tu tentes de masquer l’ampleur de ton dégoût. « Vos clients n’auront bientôt plus de tavernier, si je décide de lâcher mon hound sur vous. Alors surveillez votre langage. » Baguette à la main, tu te diriges vers la porte de sortie que tu ouvres d’un brusque coup de pied. Tu fais signe à tes trois compères de te suivre au dehors, sur la route enneigée. « Langford, Siegfried, l’une de ces deux maisons est à vous. Bagshot, avec moi. Je compte sur toi pour éviter de nous faire tuer. »
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Boris Bagshot
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Boris Bagshot
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Âge : 27 ans
Occupation : hound effarouché
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ulysse
Tu ne t’interromps pas, appliquant avec précaution une deuxième couche de crème.
« C’est quand même fou que, de toutes les conneries que je fais, tu parviens à faire une remarque précisément sur la seule qui n’en est pas une... » Pinçant tes lèvres et tendant le cou, tu te détailles sous tous les angles dans ton miroir de poche. « Enfin, sauf si tu tiens à ce que je hurle de douleur pendant la mission parce que j’aurais été trop exposé au soleil, c’est comme tu le sens... »
Tu lui colles aux basques sur le reste du chemin, jetant un oeil à ton accoutrement. « Roh ça va, y’a trois boucles qui brillent et le cuir qui grince un peu quand je marche ; moi je trouve que ça donne un côté sexy… » Comme si les harpies pouvaient être sensibles à ce genre de charme à deux mornilles. Tu en connaissais un qui, à l’époque, aurait pas dit non à ce genre de style.

Et, en parlant du loup, voilà qu’Ulrike t’assène une menace des plus surprenantes. Pris au dépourvu, ton échine se glace, lorsqu’elle laisse supposer qu’elle sait ce qui se trame entre son père et toi. Tu te figes imperceptiblement, les yeux écarquillés. Tu passes en boucle, et à la vitesse de la lumière, son accusation dans ta tête, la tournant et retournant dans tous les sens, comme si ça allait te révéler comment elle avait été mise au courant… Le présent ; elle a employé du présent : « ce qui se trame ». Tu souffles, soulagé. Même si tu ignores ce qu’elle s’imaginait, elle ne pouvait définitivement pas parler de ce qui s’était produit avant que tu ne deviennes un vampire.

Aussi, tu décides de pousser un peu plus loin la comédie. « Une entrevue ? » Tu regardes autour de toi, les paumes au ciel, faisant mine de chercher quelque chose. « Personne ne m’a prévenu que j’avais des entrevues avec Von Bäume père ! » Ton air faussement étonné s’effondre aussitôt pour laisser place à ton habituelle mine sidérée. « Écoute, peu importe à quel point je pourrais avoir envie de le rencontrer, je ne pense pas qu’il me laisserait approcher... » Hé, en soi, ça n’était même pas un mensonge. Croyant avoir été sonné, Langford hausse les épaules en passant à ta hauteur. « Je pensais que tu les aimais vieux ? » Tu te tournes dramatiquement vers lui, ta pommette tatouée en rouge s’étirant d’un sourire sardonique. « Tout le monde n’est pas aussi féru des vampires que toi, Prewett » Tu bats des cils, le temps que ta réplique hautaine fasse son bout de chemin dans la tête du handler chevronné.

Tu laisses passer le duo devant toi, prenant soin d’attendre quelques secondes après le tour de Siegfried, le temps qu’il s’éloigne de la cheminée d’arrivée. Ce n’est pas pour autant qu’Ulrike ne te fait pas ouvrir la voie, te jetant en pâture dans le pittoresque établissement. Plus que d’inspecter quoi que ce soit, tu passes de temps à un autre un doigt sur le bois vermoulu et poussiéreux des tables désertées de l’établissement. Tu reviens vers la jeune femme, alors qu’elle se prenait déjà la tête avec le tavernier. « Heu, si ça vous dérange pas, j’me jette sur personne, là… » que tu marmonnes, pas trop fort, histoire qu’il pense que tu obéissais quand même un peu à ton handler.

Vous ressortez et tu rabaisses aussitôt ton chapeau sur ton nez, tant la neige fait rebondir la lumière du jour sur ta peau fragile. « Pff, compte pas sur moi pour me faire planter ici ; j’ai déjà prévu ma mort. Elle implique trois mecs musclés, une corde et deux douzaines de cocktails. Pas de harpies à l’horizon. » Vous arrivez discrètement devant la maison, tu cherches à en faire le tour pour masquer votre entrée en scène. « On cherche quoi au juste ? Je croyais que les harpies avaient quasiment toutes disparues ! Nan parce que si ton pote s’est gourré, et qu’on est sur le point de décimer l’amicale des vieilles filles du coin, je donne pas chère de ta promotion, ma grande ! » que tu siffles, en dégainant ta baguette dont tu tends le manche vers elle, afin qu’elle te la débride.
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Ulrike von Bäume
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Ulrike von Bäume
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Allégeance : Neutre, tendance pro-gouvernement. Sa famille, entité sacrée, passe avant tout
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@"Boris Bagshot"
Tu n’étais peut-être pas la personne la plus sociable qui soit, mais tu savais reconnaître une expression suspecte lorsque tu en voyais une. A l’évocation de ton cher père, Bagshot avait subitement écarquillé les yeux, comme si tu venais de mettre le doigt sur un secret particulièrement bien gardé. Un rire cristallin s’échappe de tes lèvres en guise de réponse à ses piteuses excuses. Intimement convaincue d’avoir une fois de plus raison, tu t’engouffres dans la cheminée en te demandant ce que Boris pouvait bien raconter à Wolfram lorsqu’ils se retrouvaient seuls tous les deux. Merlin soit loué, tu te gardais bien de t’épancher sur la relation conflictuelle qui t’unissait à ton père lorsque tu étais en présence de ton hound. Mais cette mauvaise langue serait bien capable de te prêter une aventure avec n’importe qui, et tu ne souhaitais pas vraiment éveiller les soupçons de ton père à l’aube de ton mariage.

Une fois tes affaires réglées avec l’aubergiste, tu te débarrasses promptement de Langford mais pas des élucubrations de Boris. La luminosité semble le rendre plus acariâtre que d’ordinaire, lorsque vous êtes plongés dans la pénombre de ton lugubre bureau au ministère. « Navrée de te décevoir, mais ce n’est pas ainsi que moi j’ai prévu ta mort. Par contre je penserai à la corde, merci pour le conseil. » D’un geste brusque, tu lui frappes le torse du plat de la main, plus pour le récompenser de son ingéniosité que pour le brutaliser. « Écoute Bagshot, si tu ne te ridiculises pas trop aujourd’hui, je pourrais envisager de t’inviter à mon mariage. En tant que membre de la sécurité, bien sûr. De toute façon, cet évènement ne saurait être plus grotesque. » L’air suffisant, tu dégaines ta baguette et viens tapoter celle de Boris pour la débrider. C’est ensuite dans le plus grand des silences que tu observes la vieille bâtisse à étage. Tout autre handler aurait sûrement opté pour l’option sournoise qui consisterait à passer par l’une des fenêtres du premier niveau pour prendre discrètement les harpies par surprise. Mais Ulrike von Bäume n’était pas connue pour sa délicatesse. Un mince sourire au coin des lèvres, tu rehausses ta capuche sur ta tête avant de te retourner brièvement vers Boris. « Qui te dit que je lorgne une promotion ? Cela me convient très bien de massacrer des hybrides. Allez on y va, couvre-moi ! » Une seconde plus tard, tu lançais déjà un bombarda sur la porte d’entrée qui explosa dans la foulée. Une agitation certaine te parvenait déjà aux oreilles. Tu espérais que de leur côté, Ford et Sigfried auraient lancé l’assaut, sinon, tu allais les priver d’effet de surprise. Piétinant les fleurs qui jonchaient la bande d’herbe devant la maison, tu te frayas rapidement un chemin à l’intérieur de la tanière. Le hall d’entrée était vide mais un bruit sourd s’élevait de la pièce d’à côté. « Sur ordre du Ministère, vous êtes en état d’arrestation. Ne vous débattez pas et tout se passera pour le mieux. Cherchez à fuir et mes vampires assoiffés vous pourchasseront sans relâche. » Tu avais peaufiné ce petit discours d’introduction au fil des missions menées pour le compte de la brigade. Et même si ce n’était que pour le protocole, cela faisait toujours son petit effet. Du moins était-ce ce dont tu t’étais persuadée, enorgueillie par la conviction d’avoir des talents d’actrice sans pareil. La baguette brandie en avant, tu jettes un incendio sur la première harpie qui s’avance dans ta direction. Non sans une pointe de sadisme, tu l’observes s’enflammer comme si c’était le plus beau spectacle auquel tu aies jamais assisté. Dans un couinement sordide, l’hybride s’agite dans tous les sens pour éteindre le feu et finit par venir s’écraser contre la bibliothèque qui tapissait le mur du salon. A une allure infernale, les livres s’embrasent un à un sous ton regard impuissant alors que tu entends une horde de harpies dévaler les escaliers. « Pas le temps pour un aguamenti. Bagshot, file dans le couloir, il faut les attirer dans cette pièce ! »
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Boris Bagshot
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ulysse
Ton charmant handler se fait une joie de te rappeler une fois encore qu’elle avait le droit de vie et de mort sur ta pauvre personne. C’est dans ces moments-là qu’on pouvait reconnaître à Ulrike patience monstre. Malheureusement pour Kalen, il avait un peu trop bien fait son travail, en te refourguant dans les pattes de l’enfant terrible, car d’autres auraient mis fin à ta piètre existence depuis longtemps déjà. Pas dit qu’elle n’y songeait pas de temps en temps. Tu la dévisages de par-dessus tes lunettes ; quitte à te cramer les yeux, autant que ce soit parce que tu la juges. « Bichette, j’suis quasiment sûr que tu t’imagines pas les cordes pour la bonne raison… » Loin de se laisser abattre, elle va même jusqu’à étendre sa magnanimité jusqu’à son mariage. Tu es sincèrement surpris, ça ne faisait que quelques jours que vous n’aviez pas remis le sujet sur le tapis, depuis que vous aviez discuté d’une potentielle robe rouge sang. « Tu m’en vois ravi, chérie, je tremble d’impatience à l’idée de voir ta famille faire semblant de sympathiser avec la meute Prewett ! Tu crois que cet ahuri de Langford va avoir l’audace de s’afficher au bras de sa deuxième épouse ?? » Tu désignes du menton le dos de géant de Siegfried s’éloignant, son handler sur les talons.

Pendant ce temps, Ulrike débride ta baguette, juste au moment où tu étais en train de comprendre que, si tu venais effectivement assister au mariage, que ce soit en tant que larbin ou invité indésirable, tu risquais de revoir Wolfram. Mieux encore ; Wolfram en tenue d’apparat. Non, summum du mieux : Wolfram, en tenue d’apparat, sans aucun doute ivre et effondré à cause de ce mariage catastrophique. Tu en piafferais d’impatience, si tu ne devais pas le garder pour toi.
Tu chausses de nouveau tes lunettes. Un petit trait d’esprit sur sa propension à défoncer de l’hybride, histoire que tu ne te dises pas non plus qu’elle devenait sympa avec toi, à t’inviter à ses festivités. « Ouais ‘fin après, tu connais la paperasse qu’on doit remplir pour chaque mort… » que tu grommelles, davantage pour toi, puisqu’elle s’est déjà élancée, annonçant son arrivée en grande pompe, à grands renforts de bombarda.
Tu te contentes de t’imbiber de sang de sorcier, peu féru de sang de harpie que tu étais. Tu te remettais à peine de devoir serrer la bride de ton self-control lorsque tu t’approchais un peu trop de la carotide d’un tiers, alors devenir fou de rage à cause de ce genre de sang dégueulasse, très peu pour toi. Il fallait bien que l’un de vous reste calme.

En quelques enjambées, tu as rattrapé ta comparse, juste à temps pour avoir droit à son petit discours d’intimidation, qui avait le don de te faire rouler les yeux au ciel. Tu joues quand même un tant soit peu le jeu, pointant un index maniéré dans ta propre direction, à la mention des vampires assoiffés. C’est vrai quoi, vous rivalisez en pâleur, tous les deux, alors il y avait de quoi se poser des questions.

Sans pour autant compatir avec les harpies, tu ne t’enjailles pas particulièrement du spectacle de l’une de leur consoeur qui crame. Après tout, elles avaient juste l’air de vieilles dames avec de sacrés problèmes de peau, et un besoin sévère de brushing. Rien qui ne pouvait susciter une telle exaltation de la part d’Ulrike. C’est dans ce genre de moment que tu te dis que, bien que vous vous chamailliez comme deux pestes, tu ne pouvais définitivement pas faire confiance à la jeune femme qui, en un claquement de doigts, vous reléguait, elles comme toi, à de la vermine indésirable. Le jour où la patience d’Ulrike toucherait à sa fin, la glyphe dans ta nuque prendrait alors tout son terrible sens. De fait, avant qu’elle ne l’use sur toi, tu obéis, rechignant pour autant à la tâche. « Qu’est-ce que t’as pas compris dans « les ramener vivantes » ? On va encore se faire incendier par Yaxley… »

D’un saut élégant, tu cavales jusqu’au bout du couloir. A l’étage, un raffut terrible indiquant que les deux autres zouaves avaient sans doute emprunté quelque escalier de service pour les cueillir. Une première harpie dévale les marches et s’écrase presque à tes pieds. Deux autres suivent et tu les tiens en joue avec ta baguette, les prenant en étau avec Siegfried dont les pas lourds font craquer les marches comme des flammes. « Prewett ! Tu ferais bien de raisonner ta belle-fille ; elle a pas l’air de vouloir ramener les vieilles carnes à Yaxley ! » Tu entends le quinquagénaire maugréer -était-il tombé par terre ? et descendre à son tour, aussi agile qu’un sombral ivre, si bien qu’il se vautre à moitié sur son vampire. « Bordel, elle est chiante… Bon, on évacue celles-là, va la chercher et on s’casse… » Il ne fait pas mention des harpies que Ulrike avait appréhendé, ni du fait que, contrairement à leur petit duo iconique, tu n’étais pas celui qui donnait des ordres… « Super… » Et te voilà à faire le hibou voyageur entre les deux marches à suivre.

Tu pénètres dans le salon où Ulrike était sans aucun doute en train de torturer de la vieille, peu soucieuse du feu qui se propageait. « Prewett et Siegfried se sont occupés du reste ; avec ton merdier, on pourra pas checker les autres étages… T’es contente de toi ? Allez, v- » Tu avais agrippé son bras pour la faire sortir lorsqu’un bout du plafond se détache et s’écrase devant l’entrée, répandant un nuage de braise. Les harpies restantes, poussées à bout, rôdent toujours autour de vous, pensant profiter de votre départ pour se sauver. Les tenant à distance, tu glisses un amer « Là, il est peut-être temps pour un aguamenti, tu crois pas ?! »
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