BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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 THE FAULT IN OUR STARS.

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Metis Cormorant
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Metis Cormorant
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Allégeance : le Gouvernement I guess?? sa mère??? (ugh).
Particularité : ex-obscurial en récidive. outre-tymbiste.
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MessageSujet: THE FAULT IN OUR STARS.   THE FAULT IN OUR STARS. EmptyJeu 5 Sep - 10:50
elisabeth shafiq
First, you think the worst is a broken heart, What's gonna kill you is the second part, And the third, is when your world splits down the middle, And fourth, you're gonna think that you fixed yourself, Fifth, you see them out with someone else, And the sixth, is when you admit that you may have fucked up a little.
Abbas ne dort plus vraiment à la maison. Il passe parfois le soir, après le boulot et avant le dîner, pour récupérer un sac d'affaires: quelques chemises, des sous-vêtements, parfois quelques courses qu'il vole dans la cuisine. Mais il ne dort plus vraiment, et si il reste en soirée c'est seulement quand il n'a pas le choix et qu'il ne peut pas avouer à sa belle-mère Simone que non, ils ne peuvent pas se retrouver chez eux parce qu'Abbas n'y vit plus vraiment. Depuis des années, Elisabeth et Abbas prétendent qu'ils sont mariés et qu'ils s'aiment, malgré les difficultés que la vie a mis sur leur chemin. Ils prétendent qu'ils sont comme au premier jour: amoureux, épris l'un de l'autre, passionnés. Ce n'est pas vrai, bien entendu. Ça fait plus de dix ans qu'ils mènent leurs vies parallèles, qui se mélangent rarement mais qui se rejoignent toujours à la fin de la journée.
Depuis l'accident, c'est différent. Comme certains couples qui connaissent des tragédies, Elisabeth et Abbas ont explosé. Et si aujourd'hui, ils semblent officiellement qu'ils aient retrouvés un équilibre certain, une harmonie de façade, la réalité est tout autre.
Abbas vit avec une inconnue sous son toit.

Alors Abbas dort ailleurs. Chez Penelope. Avec Penelope.
Elle n'a pas trop apprécié quand il lui a gentiment dit qu'il irait dîner à la maison ce soir — mais qu'il reviendrait plus tard, promis. Même quand il l'a embrassée, enlacée, cajolée, elle a fait la moue, a évité son regard, a eu du mal à se détendre. Abbas ne peut même pas imaginer dans quelle situation elle se trouve, ce qu'elle pense, ce qu'elle ressent... un peu de jalousie, a-t-il compris, beaucoup de jalousie même. Abbas a bien pu lui dire, qu'il aimait sa femme mais pas pareil, qu'il ne pouvait pas quitter sa femme, qu'elle aimait les femmes de toutes façons, que ce n'est pas tromper quand les règles de leur couple l'acceptent, qu'ils n'avaient jamais eu de véritable relation charnelle sauf pour essayer d'avoir un enfant mais... rien à faire. Alors Abbas n'insiste pas, décide qu'il achètera des fleurs avant de rentrer, ou un livre, ou les deux.
À dormir chez Penelope, il revit. Fini le silence morbide dans la maison avant de se coucher, finie la tension dès le matin à l'idée qu'Elisabeth se trouve dans la cuisine en même temps que lui, fini la désagréable impression de ne pas être à sa place, finie la culpabilité permanente. Avec Penelope, il revit, il l'embrasse, il sourit, la caresse, lit des livres pour le plaisir (pour la première fois depuis des années), la regarde lire avec plaisir.

Il est amoureux.
Et malgré le temps, la douleur et le drama, Elisabeth reste sa meilleure amie. Ou du moins, sa femme. Sa femme, à qui il n'a jamais rien caché, et encore moins ses aventures extra-conjugales. Donc ce soir-là, il a congédié Rocky dans la buanderie pour qu'il reste dans son lit sous la chaudière, et il fait à manger.
Il aime bien cuisiner, c'est comme faire des potions, il faut suivre une recette à la lettre et faire preuve de patience. Il aime d'autant plus sentir le regard de Penelope sur lui quand il cuisine, et observer l'air admiratif d'Elisabeth quand il lui présente un plat. Ce soir-là, il va jusqu'au bout, il fait des pâtes faites maison, fait la sauce lui-même, passe une heure en cuisine. Elisabeth ne devrait pas tarder, d'après l'emploi du temps énoncé par Rocky — même si l'elfe semblait douter de lui, puisqu'apparemment la Maîtresse passe le plus clair de ses nuits à l'hôpital. Elle n'a même pas dû remarquer qu'Abbas découchait...
La dernière fois qu'ils ont eu une conversation normale, c'était il y a deux semaines, lors de l'anniversaire de son frère Diego. Ils ont joué le couple parfait toute la journée, pour le déjeuner, et puis ça s'est désagrégé une fois qu'ils étaient rentrés à la maison. Abbas n'a pas demandé son reste et est allé chez Penelope, transplanant sans explication.

Mais ce soir il est de bonne humeur. D'un sortilège, il dresse la table, allume des bougies, sert le vin. En finissant de cuisiner, il jette un regard à la boule de cristal qui flotte devant son visage, en train de retransmettre un vieux épisode de série cristal qu'il aime bien.
Et puis la porte d'entrée qui s'ouvre, allume magiquement la lumière du couloir. Abbas qui essuie ses mains sur la serviette posée sur son épaule, se précipite presque vers la porte de la cuisine, pour crier, espérant attraper Lizzie avant qu'elle ait le temps de se faufiler jusqu'à sa partie de la maison: “ Lizzie? ” Silence, qu'Abbas imagine circonspect. Elle ne répond pas, mais il pense qu'elle l'écoute. “ I thought we could have dinner tonight, there is something I want to tell you about. ” Rien de grave: son ton laisse entendre son impatience et sa relaxation, une pointe de bonheur, même. “ I made your favourite! Pasta puttanesca, ” ajoute-t-il avec un accent italien exagéré qui a tendance à la faire sourire. “ And I got some wine, some, uh... ” Il ne boit pas vraiment et doit, d'un sortilège, attirer la bouteille à lui pour en lire le nom. “ Some, uh, Barbera wine? ” Le silence s'étire. “ Will you join me please? I can't eat everything on my own...
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MessageSujet: Re: THE FAULT IN OUR STARS.   THE FAULT IN OUR STARS. EmptySam 21 Sep - 15:56
abbas shafiq
First, you think the worst is a broken heart, What's gonna kill you is the second part, And the third, is when your world splits down the middle, And fourth, you're gonna think that you fixed yourself, Fifth, you see them out with someone else, And the sixth, is when you admit that you may have fucked up a little.
Elisabeth a passé plus de trente-six heures de suite à l’hôpital. Ce n’est pas sain, elle le sait. Mais c’est de loin l’endroit qui ressemble plus à un foyer pour elle depuis quelques temps, alors elle est toujours réticente à l’idée de le quitter. Elle a aménagé un espace personnel derrière l’une des portes de son bureau, dans lequel elle a amassé quelques affaires, de quoi faire sa toilettes, bref, de quoi faire croire à ses collègues qu’elle est repassée chez elle avant de commencer son nouveau service. C’est plus facile de faire ce genre de manigances, depuis qu’elle est chef de service. On lui demande moins de rendre des comptes et surtout, personne ne vient fouiller son bureau qui reste fermé à double tour quand elle n’y est pas présente, même aux elfes et nés-moldus venus faire le ménage. Hunter, son collègue et ami, se doute bien évidemment de quelque chose, mais pour l’instant, elle a refusé toute tentative de conversation de sa part.
Il n’y a que le travail, le travail, le travail.

Avant, elle considérait sa maison comme un foyer. Vraiment. Même après le drame, elle arrivait encore à apprécier ses appartements et quelques pièces de la maison.
Mais Abbas ne dort plus à la maison, elle l’a remarqué, bien évidemment.
Et malgré tout ce qui se passe, c’est comme si cette maison cessait d’être un foyer dès qu’Abbas n’y réside plus. Alors Elisabeth préfère encore passer son temps à l’hôpital que supporter le vide de leur résidence. C’est paradoxal, évidemment. Après tout, c’est elle qui le pousse hors des murs. Elle qui le chasse avec ses piques, ses humeurs, ses portes fermées et claquées. Elle devrait être soulagée qu’il ne soit pas là quand elle rentre - et parfois, elle l’est, vraiment. Mais quand bien même elle ne supporte pas d’échanger plus que quelques phrases avec lui, elle se sentait mieux quand il était quelque part derrière ses portes fermées à clé. Elle ne l’avouerait à personne, évidemment. Elle a déjà de la peine à se l’avouer à elle-même.

Ce soir, elle n’a pas le choix, elle doit rentrer.
Elle doit récupérer quelques livres à la maison, quelques rechanges. Ce serait bien qu’elle mangé un repas digne de ce nom, aussi, après tous les snacks qu’elle s’est enfilée ces derniers jours. Elle va demander à Rocky de lui cuisiner quelque chose de nourrissant. C’est à contre-coeur qu’elle quitte l’hôpital et se retrouve devant la grande porte de la maison. Elle inspire un grand coup avant d’entrer et de déposer ses sacs à ses pieds. Abbas ne doit pas être là, alors elle traîne un peu plus que d’habitude dans l’entrée, se débarrasse de son manteau plus lentement que les autres fois -- et quelle erreur ! Lizzie? Elle se raidit. Merde. I thought we could have dinner tonight, there is something I want to tell you about. Elle fronce les sourcils. I made your favourite! Pasta puttanesca, Il a l’air beaucoup trop enthousiaste. Ça n’augure rien de bon. Lizzie reste paralysée, hésitante. Elle n’aime pas du tout l’idée qu’il ait prévu des choses. La cuisine, un truc à annoncer… Ça la fait un peu grimacer. And I got some wine, some, uh... Elle pose finalement délicatement son manteau sur le porte-manteau. Some, uh, Barbera wine? Elle grimace un peu plus devant tous ces efforts.
Elle ne répond rien, partagée entre l’envie de courir à toutes jambes et la curiosité. Ça va forcément mal finir, cette histoire. Est-ce qu’elle a la foi, l’énergie ? Non. Will you join me please? I can't eat everything on my own... Elle baisse les yeux vers le sol, pèse le pour et le contre et se dit qu’au pire, elle pourra toujours tourner les talons une fois là-bas et filer si elle n’a pas envie de rester. Avec un soupir, elle se dirige vers la cuisine.

Elle grimace quand elle le voit, son petit torchon sur l’épaule, vrai petit chef. Really? dit-elle tout simplement, un peu sèchement, les mains croisées devant la poitrine, déjà dans de mauvaises dispositions. Elle avance un peu, jette un regard vers la table qu’ils partageaient autrefois. Elle est dressée. Il y a même des bougies. Elle concentre de nouveau son regard sur Abbas. Il a été jusque-là ? Jusqu’à dresser la table dans l’espoir qu’elle partagerait un repas entier avec lui ? C’est louche. Mais ça suffit à piquer définitivement la curiosité de la médicomage qui plisse les yeux et finit par dire : You’re lucky, I’m hungry tonight. dit-elle, le menton relevé, fier, comme si elle préparait quelque chose pour la lui faire à l’envers. Elle attrape la bouteille des mains d’Abbas et va se servir un verre, avant de s’asseoir à la table, déterminée à finir cette conversation au plus vite (elle compte bien finir son assiette dans ses appartements). Pasta sounds good. concède-t-elle finalement. L’odeur du plat concocté par son mari ne fait que renforcer la faim qui la tenaille depuis des heures. Hope you didn’t poison it. fait-elle avec un petit rire avant de boire une gorgée de vin. Oui, c’est méchant. Oui, cette remarque est de trop. Mais Lizzie ne peut pas s’en empêcher. Elle prend finalement place à la table, les jambes croisées, la tête légèrement penchée sur le côté. So, what’s this about? Elle hausse les sourcils, curieuse, mais prête à détaler si le sujet ne lui plaît pas.
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Metis Cormorant
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MessageSujet: Re: THE FAULT IN OUR STARS.   THE FAULT IN OUR STARS. EmptyDim 29 Sep - 9:59
Abbas voit sa femme pour la première fois depuis des jours, et la première chose qu'il voit, c'est sa grimace. Dire qu'il est habitué à son mépris, à son indifférence et à la tension qui anime leur couple est vrai. Il y est habitué, complètement, puisque c'est son quotidien depuis deux ans maintenant. Mais à chaque fois, il y a toujours cette première impression qui le prend par surprise: cette moue, ce roulement de yeux, cette grimace. “ Really? ” fait-elle en la jaugeant du regard et Abbas se sent rougir malgré lui, pris sur le fait, se sentant stupide. Elle a un talent manifeste pour faire naître en lui des sentiments que personne d'autre ne peut agiter. Abbas ne se sent que trop rarement stupide (ça pourrait calmer un peu son ego....). Impuissant, faible, lâche, oui. Mais stupide? Non. C'est le genre d'homme qui se sait plus intelligent que la moyenne, et qui n'hésite pas à en profiter pour tourner au ridicule autrui. Elisabeth aussi est brillante — c'est pour ça qu'il est tombé amoureux d'elle, quand ils étaient adolescents —, ils sont égaux, semble-t-il, sur cet aspect-là.
Sauf quand elle le fait se sentir stupide, stupide, stupide d'espérer pouvoir un jour renouer le lien qui les unissait autrefois sous ce toit. Elle croise les bras, il écartèle un sourire sur ses lèvres pendant qu'elle détaille un peu sa préparation: la nappe neuve, les serviettes pliées à côté de leurs assiettes, l'argenterie qu'il a ressorti du buffet de l'entrée auquel il ne touche jamais, les bougies. Ils n'ont jamais été du genre romantiques, préférant faire passer leur affection à travers des gestes plus prosaïques. Il espère qu'elle apprécie l'effort qu'il a fait...

Impossible de lire son visage quand il est aussi fermé que sa posture, aussi tendu que sa voix: “ You’re lucky, I’m hungry tonight. ” Il hoche la tête, ouvre la bouche pour répondre qu'il en est ravi, mais elle lui attrape la bouteille des mains et va se servir un verre sans attendre quoique ce soit, sous le regard éberlué de son mari. Ça commence mal, mais il est tristement habitué à ce comportement. Quoiqu'il fasse, ce ne sera jamais suffisant pour qu'elle lui pardonne, qu'elle l'écoute...
Il ne s'offusque pas qu'elle ne se serve qu'elle-même et se serre lui-même son propre verre quand elle a reposé la bouteille, l'air circonspect, s'asseyant en même temps qu'elle aux couverts en face d'elle. Il repose précautionneusement le torchon sur son épaule sur la table à côté de lui. Sa nuque est raide, son dos tendu. “ Pasta sounds good. ” Il soupire très légèrement. “ I'm sure it will be to your taste. ” Il demande généralement à Rocky de s'occuper de ses repas, mais il a toujours aimé cuisiner et l'a toujours fait avec brio, aimant particulièrement suivre les instructions sur les petites fiches de recettes léguées par sa mère. “ Hope you didn’t poison it. ” Elle rit, et boit, alors qu'Abbas la regarde d'un air dérouté. Il pense qu'elle n'est pas sincère, mais il trouve sa blague d'un mauvais goût certain et ne peut que réprimer un soupir, baissant les yeux pour attraper sa baguette.

L'envie soudaine de lancer un legilimens l'étreint comme une pulsion. Il suffirait juste qu'il y pense, et il saurait à quoi elle pense. Ce serait si simple, et tellement rapide. Mais Abbas s'est toujours refusé de faire ça avec Lizzie, surtout après cette première fois désastreuse et effrayante dans la salle de bains des préfets, à Hogwarts. Ils se sont toujours promis de tout se dire, d'être sincères et honnêtes, ouverts l'un à l'autre. “ I didn't, ” dit-il, laconique, parce que même si c'est une blague, on dirait une accusation et Abbas n'a jamais été bon pour répondre aux plaisanteries, trop pince-sans-rire pour parfois lire les sous-entendus. “ So, what’s this about? ” Il se racle la gorge. “ Well. ” Il lève sa baguette et dans la cuisine, les pâtes finissent de se préparer, la sauce de s'y mélanger. L'énorme plat flotte jusqu'à eux. Abbas aime bien suivre les recettes, sauf qu'il semble toujours avoir la main lourde sur les quantités quand elles sont trop vagues...
I've met someone, ” révèle-t-il alors que le sel et le poivre viennent se poser sur la table, et que les pâtes se servent d'elles-mêmes dans les assiettes vides des deux propriétaires de la maison. Il garde diligemment ses yeux rivés sur la nourriture, trop lâche pour croiser le regard de sa femme. “ At work. And we've been... ” Comment définir leur relation? Abbas pince des lèvres, fait la moue. “ We've been dating for a few weeks now.Dating? Pas vraiment.
Abbas l'aime. Mais ça, il ne veut pas le dire à Elisabeth. “ No one you know, ” rajoute-t-il alors que les assiettes finissent de se remplir. “ But I thought you should know. I've been sleeping over at hers most nights this week, that's why I haven't been around. ” Il ne doute pas qu'elle l'ait à peine remarqué, ceci dit. Il déglutit et finit enfin par accepter de la regarder. “ We used to tell each other everything, ” insiste-t-il maladroitement. “ So... I wanted to tell you.
Et remuer le couteau dans la plaie? Abbas? Non... jamais.
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MessageSujet: Re: THE FAULT IN OUR STARS.   THE FAULT IN OUR STARS. EmptyDim 24 Nov - 11:21
abbas shafiq
First, you think the worst is a broken heart, What's gonna kill you is the second part, And the third, is when your world splits down the middle, And fourth, you're gonna think that you fixed yourself, Fifth, you see them out with someone else, And the sixth, is when you admit that you may have fucked up a little.
Elle n’a absolument aucune intention de le laisser faire du small talk. S’il ne va pas droit au but tout de suite, Elisabeth n’aura aucun scrupule à quitter la table, même si sa curiosité la démangera encore -- malheureusement, sa fierté l’empêchera de poser des questions. De toute manière, elle se doute qu’Abbas le sait, qu’elle n’a aucune envie de se lancer dans une conversation inutile. Il la connaît suffisamment, et c’est tendu depuis assez longtemps entre eux pour qu’il le sache.
Well. Lizzie hausse les sourcils, attend, tandis que le plat de pâtes préparées par Abbas vole jusqu’à la table où elle s’est installée en premier. I've met someone, Son verre, qu’elle avait commencé à lever, s’arrête à quelques millimètres de ses lèvres. Elle aimerait penser qu’elle a mal entendu, mais les mots sont très clairs. Elle ne s’attendait pas à ça. À vrai dire, elle s’attendait à à peu près tout sauf à ça. Qu’Abbas lui cuisine un plat et lui demande de rester avec lui pour ce qui est censé être une “ bonne nouvelle “ ? Non, elle ne l’avait pas vu venir. Elle s’attendait davantage à ce qu’il essaie, pour une énième fois, de lui faire entendre qu’il est désolé et de la convaincre de le pardonner. Mais ça ? Pffiou. Lizzie ne sait pas quoi dire. Elle ne sait même pas comment réagir. Ses sentiments sont contradictoires, quelques secondes après que les mots aient été prononcés : une part d’elle veut se réjouir, mais l’autre est en colère. Furieuse qu’Abbas puisse continuer à avancer, à construire des choses après qu’il ait autant détruit. At work. And we've been... Il hésite, est mal à l’aise. Le fait qu’il n’ose même pas croiser son regard satisfait presque Elisabeth, qui y voit un signe que l’énorme culpabilité qui lui pèse sur les épaules ne s’est pas allégée d’un milligramme. We've been dating for a few weeks now. Lizzie esquisse un sourire - presque un peu moqueur - derrière son verre qui est resté proche de ses lèvres. Dating, ça a toujours eu une connotation très… adolescente à ses yeux. No one you know, La précision est bienvenue - Elisabeth était presque prête à découvrir avec délectation que sa nouvelle amie était quelqu’un qui était passé par ses propres draps. Mais après tout… Abbas n’a plus aucune idée de qui est passé dans ses draps, depuis deux ans. Avant, ils en parlaient. Sans les détails, bien évidemment, mais ils en parlaient, il leur arrivait même d’en rire. But I thought you should know. I've been sleeping over at hers most nights this week, that's why I haven't been around. En effet, tout s’explique. Elisabeth ne dit toujours rien, encore incertaine de ce qu’elle ressent et de la manière dont elle veut accueillir cette nouvelle.
We used to tell each other everything, dit-il, remuant le couteau dans la plaie. So... I wanted to tell you. Elisabeth baisse les yeux sur son vin au moment où il la regarde enfin de nouveau. Cette fois, c’est elle qui fuit. Parce qu’elle ne veut pas qu’il lise quoi que ce soit dans ses yeux. Elle ne veut pas qu’il voit des réactions dans ses expressions alors qu’elle n’a même pas encore une idée précise de ce qu’elle veut lui répondre. Elle laisse ses yeux glisser sur la table, et sur son assiette de pâtes, désormais remplie. Elle aimerait avoir une répartie aussi aiguisée que d’habitude, mais aucune remarque capable de blesser Abbas ne lui vient, là tout de suite - ce qui tient du miracle. Peut-être parce qu’au fond, il y a une sorte de chagrin, de douleur intime qui prend le dessus sur la colère et le ressentiment.
Elle a toujours accepté volontiers le fait qu’Abbas voit des femmes. Mais cette fois, ça semble si sérieux (il n’aurait pas fait tout ça, si ça n’était pas sérieux) (et il n’aurait pas fait ça juste dans l’espoir de la blesser ou de la faire réagir, parce qu’il a sûrement l’impression qu’elle n’en a rien à faire)... Lizzie est soudain prise de panique : est-ce qu’il va quitter pour de bon leur foyer ? C’est pourtant ce qu’elle le pousse à faire depuis des mois, non ? Elle devrait être heureuse d’avoir une opportunité de se débarrasser de lui, de mettre tout ça derrière elle, non ?
Lizzie ne dit toujours rien, et pose son verre. Elle attrape une fourchette et fourre une bouchée de pâtes dans sa bouche comme si ça pouvait combler le vide qui l’a soudain assaillie avec force. Elle mâche, doucement, sachant pertinemment que son silence doit rendre Abbas un peu fou, et ce n’est que quand elle a avalé sa première bouchée et essuyé ses lèvres avec une serviette qu’elle tourne enfin de nouveau ses yeux sur Abbas, bien qu’elle ne sache toujours pas ce qu’elle ressent. Mais il faut qu’elle dise quelque chose. It’s good. dit-elle en pointant les pâtes du doigt. Elle s’enfonce un peu dans le dossier de sa chaise, reprend son verre de vin. Après une inspiration, elle dit enfin : Thank you for telling me… I guess. Elle ne sait pas pourquoi elle reste relativement neutre, ça n’illustre pas vraiment ce qui se passe dans son esprit. So, who’s the unlucky girl? dit-elle d’une voix un peu trop monotone. Is she a smart one? Elle boit une gorgée. Do you guys have plans? Bien sûr, elle est sincèrement curieuse. Elle a envie de savoir qui a pu charmer à ce point son mari. Mais ces questions, c’est aussi un moyen de gagner du temps. Un moyen d’avoir plus de réponses pour affiner ce qu’elle ressent, savoir comment elle veut et va réagir. Pour l’instant, c’est juste le bordel - et la fatigue des trente-six heures de service ne l’aident pas à y voir clair.
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MessageSujet: Re: THE FAULT IN OUR STARS.   THE FAULT IN OUR STARS. EmptyVen 29 Nov - 20:34
Elisabeth baisse les yeux quand Abbas lève les siens; toujours cette même danse entre eux, ils se cherchent, se trouvent, puis s'évitent. Pendant un bref instant, Abbas est forcé de dire quelque chose — il pense que ça attirerait suffisamment son attention pour qu'elle le regarde — afin de croiser son regard et de plonger dans son esprit grâce à la Légilimancie. Il veut savoir ce qui se passe dans la tête de sa femme, il aimerait pouvoir lui ouvrir le crâne et voir toutes ses pensées, ses émotions, ses idées, et les décortiquer, les analyser, les comprendre.
À la place, il la regarde boire son vin sans rien dire. Il aimerait hurler, renverser la table, attirer son attention. Oui, voilà: son attention! Sa complicité, ses sourires, ses good mornings marmonnés, ses blagues nulles, ses roulements de yeux depuis l'autre bout de la pièce à une fête, sa main serrant brièvement la sienne quand il en a besoin. Il a besoin de ça, besoin de sa femme. Ou alors, il a besoin qu'elle s'énerve, qu'elle lui dise d'arrêter de date, qu'elle réagisse, fasse quelque chose, n'importe quoi, qu'elle le regarde, qu'elle le haïsse, qu'elle le mette dehors. Qu'elle rende cette séparation, qui n'en est pas une mais qui en est une tout de même, plus gérable pour lui.

Lizzie repose son verre et attrape sa fourchette pour commencer à manger. Abbas ouvre la bouche pour ajouter quelque chose, la forcer à répondre, mais la referme en se forçant à lui donner du temps. Lizzie ne dit toujours rien, et pose son verre. Elle attrape sa fourchette et elle se met à jouer avec ses pâtes pour s'en faire une jolie bouchée qu'elle avale d'un coup. Et Abbas la regarde, sentant une tension désagréable lui monter le long de la colonne vertébrale. Elle le rend dingue. Et pas de la même manière de quand ils étaient à Hogwarts.
Elle repose finalement sa fourchette après avoir fini sa bouchée. Enfin. “ It’s good. ” Elle sait très bien que ce n'est pas la réponse qu'il attendait et il grince des dents malgré lui. Il s'en fout comme d'une guigne des pâtes. Il veut savoir ce qu'elle pense.

Veut-il qu'elle soit contente pour lui ou, au contraire, veut-il qu'elle soit heurté? Lui-même l'ignore, pour être honnête. “ Thank you for telling me… I guess. ” Il plisse des yeux, attendant le retour de flamme qui ne se fait pas attendre: “ So, who’s the unlucky girl? ” Il soupire un peu en secouant la tête, attrapant sa propre fourchette pour se mettre à manger. Sa voix manque de piquant, remarque-t-il. “ Is she a smart one? ” Il hoche la tête, sans s'épancher. Il a menti: il est possible qu'elle se souvienne de Penelope. Elle était préfète quand eux étaient préfets-en-chef. “ Do you guys have plans? ” Il est surpris par sa curiosité mais, comme tous les amoureux, Abbas aime beaucoup parler de la personne qu'il aime. “ We are going on holidays for a week around Hallowe'en. Up until Bonfire night. ” La fête est purement moldue, mais bien connue dans le monde sorcier pour les énormes feux d'artifices et feux de joie qu'elle entraîne. “ She's very smart. She used to be a Head Girl at school. ” Il ne précise pas son nom, ni son année, pour ne pas donner des indices gratuits à sa femme. “ In our very own House, too. She's brilliant, funny and... ” Il cherche le bon mot, repensant aux Battues et à son passé de fugitive. “ And brave. ” Une qualité qui lui fait défaut à lui. “ She's superb at drawing, and at writing too. And I've rarely met someone so smart. She constantly challenges me. ” Et pas de la manière qu'adopte Elisabeth depuis quelques années: à le pousser dans ses retranchements avec mesquinerie. Il mange calmement, sans regarder sa femme, buvant de l'eau et lui laissant tout le vin qu'elle veut. “ Thank you for asking. I didn't think you cared. ” Il y a un peu trop d'amertume dans sa voix: même lui l'entend, et ça lui fait pincer des lèvres d'un air désapprobateur envers lui-même.
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MessageSujet: Re: THE FAULT IN OUR STARS.   THE FAULT IN OUR STARS. EmptyDim 19 Jan - 15:15
abbas shafiq
First, you think the worst is a broken heart, What's gonna kill you is the second part, And the third, is when your world splits down the middle, And fourth, you're gonna think that you fixed yourself, Fifth, you see them out with someone else, And the sixth, is when you admit that you may have fucked up a little.
We are going on holidays for a week around Hallowe'en. Up until Bonfire night. Elisabeth acquiesce sans vraiment le regarder, fait comme si elle accueillait cette nouvelle comme si on lui avait juste parlé de la météo. Elle se prépare une deuxième bouchée de pâtes. She's very smart. She used to be a Head Girl at school. In our very own House, too. She's brilliant, funny and... and brave. Elle retient un sourire. Évidemment. Elle n’en attendait pas moins. Il lui faut quelqu’un à la hauteur de sa curiosité, de ses connaissances. Quelqu’un qui ait du répondant, alors c’est forcément quelqu’un d’intelligent. Quelqu’un de pertinent, de perspicace. Elle n’imagine pas Abbas avec une potiche, ou une fille juste moyenne. Elisabeth se demande si la nouvelle amie d’Abbas est plus brillante qu’elle, et essaie de se rassurer en se disant que c’est difficile de faire plus brillant qu’elle. Il a dit qu’elle ne la connaissait pas. Mais pour qu’elle ne l’ait jamais croisée, il faudrait qu’elle soit bien plus vieille ou bien plus jeune qu’eux. Lizzie est curieuse, elle aimerait avoir un nom, un visage. Mais ce serait donner l’impression qu’elle s’intéresse vraiment à la vie amoureuse de son mari, et elle n’a pas envie de lui montrer qu’elle est à ce point investie dans le sujet. Nouvelle bouchée de pâtes. Elle aimerait dire qu’elles sont dégoûtantes mais elles sont toujours aussi délicieuses qu’à l’époque.

Elles ont le goût de la joie, de la complicité, des soirs à écouter de la musique et à parler pendant des heures de livres lus en commun. Ça lui fait un drôle d’effet, et malgré elle, elle ne peut s’empêcher de continuer à manger. Comme si elle essayait soudain de se raccrocher à ces beaux souvenirs, ces moments qui la rendaient véritablement heureuse.

Elle boit une gorgée de vin. Abbas a l’air amoureux.

She's superb at drawing, and at writing too. And I've rarely met someone so smart. She constantly challenges me. Lizzie continue de manger, comme si le vide à combler était plus profond à chaque seconde qui passe. Elle sent une sorte de tension au niveau de ses tempes en entendant Abbas parler de sa nouvelle copine de la même manière qu’il parlait d’elle, avant. Thank you for asking. I didn't think you cared. Elle ne dit rien devant la pique évidente. Elle attend quelques secondes avant d’ajouter : Well, she seems perfect. Good job. Le ton est plat, comme pour ses dernières questions. How does she feel about you being married? Est-elle du genre à vouloir le pousser à quitter sa femme, ou est-elle suffisamment intelligente pour comprendre que la société ne les laisserait jamais se séparer sans en faire un scandale d’état ?

Elle est toujours confuse. Elle ressent de la colère, de la tristesse aussi. Il y a un peu de soulagement, aussi, étrangement. Mais principalement, il y a de l’envie. Elle aimerait pouvoir avoir quelqu’un, elle aussi, qui lui fasse ressentir ça. Elle aimerait retrouver ce qu’elle avait avec Abbas. Elle aimerait qu’ils puissent toujours disserter ensemble, se tirer vers le haut comme ils le faisaient avant. Mais c’est impossible. Does she hate me? Il y a presque un sourire au coin de ses lèvres.
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Metis Cormorant
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Metis Cormorant
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MessageSujet: Re: THE FAULT IN OUR STARS.   THE FAULT IN OUR STARS. EmptyDim 19 Jan - 16:08
Un court silence. Sans bouger la tête, Abbas lève les yeux pour regarder Elisabeth à travers ses cils, espérant pouvoir voler une émotion ou une autre sur son visage - en vain. Pour un Legilimens plus qu'accompli, et face à sa femme, Abbas a du mal pour une fois... Avant qu'elle ne le voit, il retourne à la contemplation de son assiette de pâtes, mangeant sans grand appétit. Même si il avait envie de parler, de montrer son amour (était-ce sincère? voulait-il juste parler de Penelope, ou bien enfoncer le couteau dans la plaie, espérer tirer une réaction d'Elisabeth, que ce soit de la colère ou de la jalousie? quelle blague), tout d'un coup il se retrouve à vouloir s'enfoncer dans son siège, passer à travers, s'immiscer dans le sol pour ne plus en ressortir. Il n'arrive pas à comprendre pourquoi. “ Well, she seems perfect. ” Il croit déceler un peu de moquerie dans son choix de mots, ce qu'il n'apprécie pas et, sans se contrôler, il relève la tête vers elle pour la toiser. “ Good job. ” Le ton est plat pourtant, sans chaleur ni froideur. Bravo. C'est tout, c'est rien et ça l'agace. Qu'elle ne réagisse pas, qu'elle ne se moque pas, qu'elle ne fasse rien sauf le féliciter.

Abbas s'éclaircit la gorge, retourne à son plat. Il commence à manger vite, plus vite, pour en finir au plus vite, vite, vite. C'était une mauvaise idée, tout ça, cette mise en scène. “ How does she feel about you being married? ” Froncement de sourcils. Encore une fois, sur ses gardes, Abbas ne peut pas s'empêcher de se demander si elle cherche juste à l'emmerder avec ses questions. Il a tellement l'habitude qu'Elisabeth passe tout son temps à faire de lui l'antagoniste qu'il ne sait plus trop comment répondre à son indifférence. “ Does she hate me? ” Il lui jette un regard agacé, les conversations interminables avec Penelope lui revenant avec une saveur amère et désagréable. “ She's not a fan, ” fait-il, le roi de l'euphémisme du bout des lèvres. “ It's a work in progress, ” répond-t-il à sa première question, jouant avec ses pâtes du bout de la fourchette, presqu'un peu boudeur. “ I think she has reserves as she's a practicing muslim. ” Il grimace. Un autre indice. “ I'm not sure. She thought I was cheating on you at first. ” Sourire dépréciateur, amer encore. Évidemment, on pourrait difficilement être plus loin de la vérité à ce propos...

Le silence s'étire après ça. Abbas finit son assiette. Il devrait peut-être lui poser la question à elle aussi, lui demander ce qu'il y a de nouveau — qui il y a de nouveau dans sa vie. Mais il ne le fait pas, préférant à la place manger et garder les yeux rivés sur ses mains et son plat qui disparaît peu à peu dans son ventre. “ Well, ” dit-il quand il a fini, et qu'il lui reste encore à manger à elle. Et à boire — même si il a remarqué qu'elle boit vite, et un peu trop. Il s'en fout.
Non, vraiment, il s'en fout. Il s'en fout, il s'en fout, il s'en fout. “ Thanks for listening and bothering. ” Il comprend bien que sa présence est pour elle une souffrance de tous les instants - elle n'a même pas besoin de le lui dire, il le sait. “ My parents would like to have lunch sometime soon, by the way, and I would appreciate if you agreed to come. ” Il tente sa chance, là, quand même, espérant qu'elle dira oui au passage. “ Errr. Okay. Good evening, then. ” Lui va faire sa valise et repartir dormir auprès de son amante.
Et pourtant, il s'attarde, il hésite, il la regarde, attend quelque chose de sa part. Un geste, un mot, n'importe quoi.
Il s'en fout mais putain, il se déteste.
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MessageSujet: Re: THE FAULT IN OUR STARS.   THE FAULT IN OUR STARS. EmptyDim 2 Fév - 22:09
abbas shafiq
First, you think the worst is a broken heart, What's gonna kill you is the second part, And the third, is when your world splits down the middle, And fourth, you're gonna think that you fixed yourself, Fifth, you see them out with someone else, And the sixth, is when you admit that you may have fucked up a little.
She's not a fan, ” Lizzie sourit en faisant tourner son vin dans son verre. Elle ne devrait pas s’en réjouir… Mais pourtant, ça lui fait presque plaisir, que ce soit un peu difficile pour Abbas. Elle aime être une aiguille qui reste coincée et empêche de vivre pleinement. C’est clairement égoïste, mais égoïste, Elisabeth l’est depuis des années déjà. It's a work in progress, Il a donc l’espoir que ça change. Elle admire son optimisme. I think she has reserves as she's a practicing muslim. Elisabeth hausse les sourcils. I'm not sure. She thought I was cheating on you at first. Évidemment. Ça fait des années qu’ils donnent l’impression d’être un couple sain, un couple amoureux. Difficile de faire la part des choses entre ce qu’ils laissent paraître et ce qu’il se passe réellement entre eux, suppose Lizzie. Là encore, elle jubile un peu, et se sent d’autant plus motivée à jouer les épouses parfaites quand ils sortent en société.
C’est bête, parce que techniquement, elle n’a rien contre le fait qu’il tombe amoureux. Ils en ont souvent parlé, quand ils s’entendaient encore bien. Elle n’a rien contre le fait qu’il ait quelqu’un dans sa vie, sérieusement. Elle l’encourageait, même, à l’époque, sur cette voie, rongée par la culpabilité de l’avoir enfermé dans un mariage imparfait. Elle ne dirait pas un mariage sans amour, parce qu’il y en avait de l’amour, beaucoup même. Pas forcément celui qu’on imagine, mais Abbas a toujours été son tout, son âme soeur, et elle l’aimait, sincèrement. Aujourd’hui, elle ne trouve plus son amour pour lui, ou peut-être tout simplement qu’elle l’a enterré, qu’elle lui est sourde parce que ça l’arrange bien. C’est plus facile de le haïr que de le pardonner d’avoir brisé le futur heureux qu’ils auraient pu avoir ensemble.
Elisabeth se tait, pensant à des tas de choses, faisant des hypothèses sur qui la mystérieuse amante pourrait être. Il finit de manger et elle continue de boire dans un silence étrange, gênant, un silence qui ne ressemble pas à qui ils étaient. Elisabeth remarque que c’est la première fois qu’ils mangent ensemble, cependant, depuis… elle serait incapable de dire quand ils ont été à la même table, que tous les deux. Well, Abbas finit par rompre le silence. Elisabeth est en train de descendre un énième verre de vin, probablement la seule preuve de sa fragilité. Thanks for listening and bothering. Nouveau sourire en coin. My parents would like to have lunch sometime soon, by the way, and I would appreciate if you agreed to come. Cela fait un moment qu’ils ne sont pas allés chez eux. Mais Elisabeth ne peut pas dire non : ils ont bien subi un repas chez Langford récemment… et puis la mascarade doit continuer. Errr. Okay. Good evening, then. Elle s’attend à ce qu’il se lève, mais il ne bouge qu’à moitié. Comme si une part de lui voulait partir et l’autre rester. Un paradoxe qui l’habite elle aussi, à chaque fois qu’ils sont ensemble. Finalement, après quelques longues secondes pendant lesquelles elle a continué à soutenir son regard, elle finit par parler. Thanks for the pasta. And ok for your parents. Elle replonge le nez dans son verre. Elle va bien sûr finir son assiette (et le reste du plat) (et finir en passant son doigt dans le plat pour ne pas laisser une trace de sauce), mais elle le fera quand Abbas ne regardera pas.
Comme elle ne dit plus rien, il part préparer quelques affaires. Elle reste là, à boire, un peu perdue et profondément triste, quand bien même son visage reste stoïque. Quand elle l’entend qui sort de son côté de l’appartement, elle embarque son verre et se rapproche de l’entrée, où il va chercher son manteau. Il sursaute presque quand il la voit. Say hi for me. dit-elle en lui tendant sa veste. Tell her I said I’m really ok with… this. Now please leave. I’m waiting for guests. Elle insiste sur le pluriel, et fait volte-face pour retourner dans la cuisine.
Quand elle l’a enfin entendu transplaner, elle lâche son verre, pousse son assiette et colle son front sur la table. Peut-être qu’elle pleure un peu. Personne ne vient ce soir-là. Elle n’a invité personne, Elisabeth. Parce que contrairement à Abbas, elle n’a pas trouvé à le remplacer. Et elle doute pouvoir un jour.
Et ça la rend triste. Alors elle pleure encore et s’enfile les pâtes comme certains s’enfilent d’énormes pots de glace.
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