BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.
Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !
Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
we carry on through the storm tired soldiers in this war remember what we're fighting for
C’était le jour J. Matthew avait sortit le grand jeu pour l’occasion : son stock de Vegemite pour donner du courage aux troupes et une ancienne mix-tape qu’il avait gardée pour une occasion pour celle-ci. Il s’était aussi taillé un peu la barbe, parce que depuis qu’il avait repris contact avec sa moitié dans leur rêve, il avait recommencé à faire attention à son apparence. Non pas que Tristram ne l’aimerait pas en homme des cavernes, mais ça faisait quand même du bien d’avoir une barbe taillée. Pour les marques accumulées ces dernières années, comme les poches sous les yeux qui trahissaient son manque de sommeil par contre, il ne pouvait pas faire grand chose. C’était du détail, il n’aurait pas le temps de se soucier d’être coquet, car ils n’étaient pas uniquement en opération sauvetage, mais en opération sauvetage, sur un champ de bataille. Il y aurait des blessés, il y aurait des morts. Il fallait absolument que Tristram soit en vie, qu’il tienne le coup, qu’il ne fasse pas de bêtises. Matthew ne se pardonnerait jamais s’il lui arrivait quelque chose, alors qu’ils étaient si proches de se retrouver. Et pas seulement sur cette plage et ce refuge.
« Je crois qu'on est bon. Maintenant, faut savoir si les Selkies ont tenu leur promesse... » La voix d’eimear le sortait de ses pensées, il posait son regard sur le cercle en question, en esquissant un sourire, alors qu’il tendait à la sorcière un toast, comme si ça allait lui donner le moindre réconfort. « Ça va aller, et pour les Selkies, Conan à tout-fait pour, ils tiendront leur promesse. » Matthew était de nature optimiste, après huit ans à broyer du noir, il avait fallut de voir Tristram, de croire que c’était encore possible de le sortir de là où il était, pour qu’il reprenne du poil de la bête. Il avait fait tout pour garder un masque, un semblant en tout cas, même s’il ne bornait plus personne. Il était confiant des compétences d’Eimear, qui était entourée de Sinead et Elias, tous les deux alchimistes aussi, comme il avait confiance en Conan qui avait le cœur à la bonne place, ce qui aurait suffi pour convaincre ses pairs. Et Ed, Ed avait compris qu’on allait enfin chercher son capitaine. Ce n’est pas trop tôt qu’il marmonnait encore dans les couloirs quelques heures plus tôt, et ça ne l’empêchait pas de continuer a craquer et marmonner. « bonne chance ? - Faites attention à vous. - Souquez les artimuses ! Matthew lâchait un soupire amusé en secouant la tête, ... ça veut rien dire 'souquez les artimuses'... » C’était cela de lui confier des dvd venant de la pop culture des moldus, au moins, il l’aura bien élevé. Baguette levée, Matthew en cœur avec Conan prononcent le sortilège qui permet aux passagers du navire de ne pas se noyer alors que le Tempest s’engouffre dans l’eau pour ressortir quelques instants plus tard dans un éclat de d’écume à la lumière de la lune.
Branle bas de combat.
« Les premiers arrivent. » Matthew hochait la tête en direction de Conan, alors que des passerelles apparaissaient de chaque côté du navire pour que les fuyards sur la plage puissent monter à bord, d’autres ont déjà transplané. « Bienvenue à bord! Apporter les blessés dans les cabines, des médicomage vous attendent, tous ceux en état, aidez nous à les couvrir ! » Les sorts fusaient, éclairant le ciel, il pouvait entendre les cris, les voix, le brouhaha constant, les vrombissements et les grondements du sol. Même en mer, il pouvait le sentir et surtout, surtout, c'était terriblement familier. Cette ambiance, cette tension, il ne l'avait pas ressenti depuis longtemps, et pourtant, il y avait eu de violentes confrontations avec les mangemorts ces dernières années, auxquelles Matthew avait été absent. Un choix qu'il avait fait et assumé, alors ce retour, un peu brutal, sur un champ de bataille remué des souvenirs longtemps enterrés et pourtant, il avait l'impression d'être en terrain connu. Ils n'avaient plus beaucoup de temps. Matthew regardait sa montre, il fallait qu’ils tiennent bon, pour pouvoir sauver un maximum de prisonnier, ramener le plus de troupe. Ils devaient réussir à tout prix et surtout, surtout, il fallait que Tristram ait survécu jusqu’ici et qu’il soit en état. Il le fallait, sinon ils seraient tous condamnés, il le fallait, car sinon Matthew ne reviendrai pas. Pas sans lui.
« On a un blessé ! Une voix l'interpella et Matthew venait à leur rescousse, afin de les aider à rejoindre le ventre du Tempest. Par ici ! » La voix de Ed résonnait dans les couloirs, « Il est là. Viens à moi. Il est là. » Matthew avait le coeur battant, il espérait que le navire n'avait pas tort, alors qu'il ressortait sur le pont.
hubby is here:
(oui sorry c'est un peu long) ✧ Matthew a eu un moment coquetterie la veille du départ, surement beaucoup he wants to look not too bad quand il va revoir son mari. ✧ il essaye d'être his optimist self, c'est pas facile, mais il faut que ça marche leur plan, cey tout. ✧ en duo avec Conan il protège les passagers alors qu'ils s'enfoncent dans l'océan ✧ puis une fois de retour à la surface, il se prépare à défendre le navire, les membres de l'Ordre, leurs alliés et les prisonniers, créant, toujours en duo avec Conan une passerelle pour faciliter l'accès ✧ il pense a Tristram, Ed fait beaucoup de bruit, Matthew s'active et guide les blessés dans les cabines, prenez un toast de vegemite on your way down guys, puis il remonte sur le pont
Quoiqu'on puisse penser d'eux, les Warlocks savent faire la fête.
À l'occasion du 236ème anniversaire du Syndicat, le Dancing Phoenix s'est paré de ses plus beaux atours et accueille en son sein tout le gratin du monde du crime britannique. C'est la première fois depuis leur avènement que les nouveaux Warlocks sont Tsar, et ils n'ont pas lésiné sur les moyens : un énorme buffet accueille des dizaines de petits plats allant du caviar scintillant, au licheur caramélisé, en passant par de la poitrine d'augurey frite, et le comptoir bien garni est ouvert à tous, avec un programme exclusif en l'honneur du royaume animal tant apprécié des Warlocks. Le Dirty Greyhound, Erotic Erumpent, Lion's Claw : autant de boissons colorées et fortement alcoolisées qui font résonner quelques rires de part et d'autre de la salle principale. Des tables sont rassemblées dans des alcôves confortables, éclairées par des bougies flottantes, et la scène est pour l'instant vide. Les plus avisés auront vu des danseurs‧euses et acteurs‧ices se préparer backstage, et parfois regarder entre les épais rideaux rouges en gloussant face à la foule.
Les employés du Syndicat sont reconnaissables entre tous, tous habillés d'une livrée grise et noire qui attire l'oeil. Ils semblent être les invités les plus détendus et à l'aise, et discutent avec tout un chacun avec leur entrain obséquieux habituel.
Les différents membres de gangs, en revanche, sont un peu plus tendus. Un an après la mort du chef du Clan Wang, après des mois de tension à travers Londres entre les différentes familles du crime y résidant, quelques semaines seulement après le raid sur le Filet du Diable ayant laissé derrière lui le cadavre de la fille du chef de l'Alberich, la tension est à son comble et les sourires plus crispés que jamais.
Mais malgré tout, les Warlocks accueillent les nouveaux arrivés comme des vieux amis (on est une grande famille, après tout ! le motto officieux du Syndicat). Le chef officiel du gang, le Lion Elias, a pris son rôle de Tsar a coeur et porte une couronne dorée et une épaisse veste rouge aux épaullettes et broderies dorées qui dessinnent une tête de lion rugissant sur sa poitrine. À ses côtés, ses deux conseillers la Fox Carrie et l'Owl Masao ne sont pas en reste, apprêtés à outrance et dotés de l'amabilité qu'on leur connait.
Les gangs se succèdent pour les saluer avant de se perdre dans la foule ou d'aller chercher un verre, impatients d'en finir malgré la joie évidente émanant des employés du Syndicat qui semblent quant à eux passer la soirée de leur vie.
» PERSONNES CONCERNÉES. membres du Syndicat. » NOMBRE DE PARTICIPANTS. illimité.
» PETIT PLUS — Ainsi s'ouvre la fête d'anniversaire du Syndicat, offerte cette année en toute sobriété (ou pas) par les Warlocks au Dancing Phoenix en cette soirée du 16 août ! — N'hésitez pas si vous avez des questions (ou des plans machiavéliques à nous soumettre, en dehors de ce qui est déjà prévu... ), have fun !
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TW: violence, cey toujours la guerre.
« Mobilicorpus. » Un murmure qui s’échappait des lèvres de Johannes, soulevant le corps inanimé d’@Egon Basch « Delpulso. » Le corps partait dans la direction qu’il avait indiquée quelques secondes plus tôt, alors que la voix de Sofia s’élevait sur toute l’île, ordonnant aux escouades de rejoindre le point de rendez-vous. Confiant que Gabriel, Gemma et les autres personnes présentes avaient les choses en main avec Herbert, il se permettait alors d’intervenir pour couper court aux pulsions meurtrières des deux mangemorts, lançant un Flipendo dans la direction de @Rodolphus Lestrange, le coupant sec dans son action. Cela donnait le temps nécessaire au sorcier de sortir le vampire stupéfier, tout deux filant aussitôt le sort annulé, des éclairs vert passant au-dessus de leur tête (vous visez haut). « Parvati, vient on file ! » S’empressait-il d’encourager la sorcière (@Parvati Patil) à se joindre dans leur course. Pas le temps de se retourner, presque certain que tout le monde étaient devant, Norah, Sam, Hugo, Sirius, Andromeda, Gemma, Gabriel, Herbert, Perdita, Rozhan et les siens.
Ils poursuivaient leur course dans les bois, le petit groupe se pressant dans la direction indiquée, le souffle court, et les sens aux aguets, alors que ceux à l’arrière font de leur mieux pour couvrir leur fuite. Johannes rongeait son frein, déterminé à rester derrière pour aider le moindre sorcier qui traînait ou avait du mal à suivre la cadence, le corps d’Egon flottant toujours en direction du point de rendez-vous. Les sorts et contre-sorts fusaient, l’instinct de survie et l’espoir de s’en sortir guidait leur pas dans cette course effrénée. Un Bombarda sifflait dans les airs, Johannes le contra, mais le sort bien qu'affaiblit vient heurter un arbre, un morceau venant le heurter et lui lacéra la pommette au passage. Johannes, sentait l'odeur de son propre sang qui coulait sur sa joue, il entendait encore cette petite voix dans sa tête, proposant de se faire les crocs sur le premier sorcier appétissant. Et surtout, il sentit la présence d’un ennemi à sa droite. Le regard du vampire se braquait dans sa direction et le vit prendre pour cible le corps d’Egon quelques foulées devant lui. « Lacarnum Inflamarae! » Johannes bondissait entre le corps et le sort qui le toucha de plein fouet, les flammes laissant leur marque sur son flanc et sa jambe, le sorcier grogna de douleur, avant qu’un de ses camarades (anyone) vienne envoyer son assaillant balader. « Merci. » Remerciait-il en grimaçant, portant une main sur son flanc meurtrie, murmurant un Episkey pour calmer la douleur, le temps d’atteindre leur objectif. Ils reprenaient leur course, le corps d’Egon sous escorte. Johannes pensait à Elias qui lui fera la morale en voyant l’état dans lequel il revenait. Il pensait aux caresses de Baruch en découvrant les nouvelles brûlures. S’il arrivait à s’en sortir vivant. S’ils arrivaient à partir de cette foutue île.
Un bruit d’explosion au loin, interrompit tout le monde dans leur course, alors qu'ils sentaient la barrière magique se soulever, signal qu’ils pouvaient à présent transplaner au point de rendez-vous. Alors qu’une voix s’élevait pour confirmer ce nouveau retournement de situation, certains chasseurs s’éclipsaient, pendant que d’autre redoublaient d’entrain dans leurs attaques. « Protego Maxima! » Le bouclier s’élevait, faisant barrière entre le petit groupe et les chasseurs, aidé par d’autres membres de l’Ordre (et/ou des Avengers), alors que les prisonniers et leurs sauveteurs se pressaient à transplaner pour rejoindre le point de rendez-vous.
Dans le capharnaüm, le vampire entendit un Everte Statum lancé dans sa direction, qu’il s’empressa de contrer pour ne pas être envoyé dans les roses. Il laissait échapper un soupire amusé, il en était qu’à sa troisième année en tant que vampire et il était déjà fatigué de tout ce cirque.
things escalated quickly:
✧Mobilicorpus et Delpulso sur Egon, l'envois flotter en direction du point de RDV. La voix de Sofia confirme qu'ils doivent filer (timing scénaristique); ✧ Intervient pour donner un coup de main a Rozhan et les siens, distrait Dodo d'un flipendo (dé)(Dova tu choisiras de le contrer ou pas), non sans oublier Parvati. ✧ Se prendre quelques truc dans la gueule because sinon c'est pas fun, as they rush through the woods (dé)(faites vous plaisir si vous voulez être le lanceur de sort ou non) feat. a thought for Elias, a thought for Baruch. ✧ Time to transplaner les jeunes, go, go, go! Jo et qui le veut balancent un Protego Maxima pour permettre aux gens de filer. It’s your cue if you wanna go ou aider Jo pour le bouclier. ✧ Jo est interrompu par un Everte Statum, qu'il est obligé de contrer pour ne pas faire un vol plané et il est done. ✧Will he get home safely ?!
nom prénom(s) » Ca fait des années qu'on t'appelle plus Danielle. Le prénom est parti aux oubliettes, avec ton ancienne vie, l'avenir qui t'était promis et tout l'bazar. De toute façon, t'as jamais été une Danielle. T'es pas assez douce ni bonne à l'école. T'as même pas de col claudine sur tes chemises. Puis Gwyn, tu pouvais pas ramener autre chose que des belles meufs dans tes draps avec un nom pareil. Lui aussi, c'est de l'histoire ancienne de toute façon. Maintenant t'es une Greyback et c'est à peu près tout ce qui compte.
surnom(s) » Encore une histoire de d'sous l'placard ça. T'es à peine arrivée dans c't'équipe de bras cassés qu'ils t'ont affublée du surnom qui te quitte plus depuis : Loomis. Parce que tu vois, Loomis, c'est une entreprise de transports de gros, le poids lourd magique t'as vu ? Parce que l'air de rien faut de la logistique pour trimballer des tonnes de pierres pour refaire la façade du manoir Yaxley. Et faut des gros bras pour gérer tout ça. L'entreprise se spécialise aussi dans tout ce qui est déménagement. Alors forcément, c'était le surnom parfait pour toi, hein ? Allez, ça change des vieux Dani de l'école.
date de naissance » T'sais plus trop à force. C'est pas comme si tu gardais ton livret d'naissance dans ton sac, hein ? A vue d'nez, on va dire le 24 octobre 1962.
origines & nationalité » Le melting pot dans les veines, heureusement qu't'es là avec Hoshi pour mettre un peu d'couleur dans cette bande de blancs becs - fin vu toute la crasse qui recouvre leur peau, dire qu'ils sont tous "blancs" les Greyback, ça relève d'l'abus d'langage. Bon à vrai dire, tu sais plus trop d'où tu viens exactement. Tu sais qu'ta génitrice venait de Cuba et c'est à peu près tout. Faut dire, tu l'as pas connue longtemps avant qu'elle se barre. Du coup, t'es surtout anglaise, à défaut de mieux.
pureté du sang » On va pas s'mentir, t'as jamais eu l'sang très pur. Même avant tout ça, même avant Fen', t'étais déjà bien bas sur le Voldymètre. Avec ta mère moldue et ton père sang-mêlé, t'es passé à ça d'la correctionnelle. T'es donc sang-mêlé et tu l'vis plutôt bien. T'aurais moyen apprécié d'épouser ton cousin pour faire plaisir à un vieux mégalo dégarni.
métier/études » T'as jamais été très studieuse. Les cours, tout ça, ça t'intéressait mais tellement pas. A Poudlard, tu préférais faire des conneries et mettre des veracrasses dans le tiroir du prof plutôt que de rédiger cinq parchemins sur les propriétés d'la pierre de lune. T'aurais p't'être dû vu ce qui t'as attendu à la sortie d'l'école... Quoi qu'il en soit, t'as pas été la meilleure élève que Gryffondor ait pu avoir et ça a été un réel soulagement d'sortir de là. Tu t'imaginais déjà suivre les pas d'Nico et bosser dans son garage moldu là. Sauf que dommage pour toi, quatre mois après la fin de tes cours t'as croisé l'chemin de Fen'... Et depuis t'es on the road avec la meute. Et puis t'as pas trop eu le choix, et t'as suivi l'mouvement quand vous avez dû vous faire tatouer la gueule pour devenir les toutous du Gouvernement. Mais tu f'sais confiance à Fen', même si ça faisait de toi une hound de la VB. Tu lui faisais confiance jusqu'à... Jusqu'à...
orientation & état civil » T'as l'poing qui s'serre hein ? T'aimes pas quand on parle de ça. Qu't'aimes les meufs, ça à la limite tu t'en fous. Tu t'es jamais cachée. Mais... Y a l'autre sujet là. Celui dont tu veux pas parler. T'es fiancée à Nadja, on va dire ça. Mais t'es certainement pas veuve, non non non.
camp » Fut un temps, t'en avais rien à foutre, mais là... Si tu pouvais mordre un ou deux deatheaters tu t'dérangerais pas.
baguette » Ta baguette ? Tu veux dire ce vieux bout d'bois bridé qui t'sers plus qu'à curer l'essence engluée sous tes ongles ? On va pas dire qu'elle t'sert à grand chose. Mais s'il faut vraiment partager, elle mesure 27,5 cm, renferme un ventricule de dragon et a été sculptée dans du bois d'if.
patronus » T'as jamais été foutue d'en produire un. Y avait qu'Nadja qui savait faire. Comme pour tout, c'était vraiment elle la meilleure.
épouvantard » Ton épouvantard, il t'ferait certainement la revoir. Ta douce Nadja. Son corps inerte étendu à tes pieds, comme si elle dormait.
particularité(s) » Mordue au cou par Fen' qui avait dû s'prendre pour Dracula l'espace de deux s'condes, t'es un loup-garou et t'as pas peur d'le dire. T'as même le joli triangle qui va avec sur la gueule.
CHRONOLOGIE.
TW: child abuse (violence), foster system, alcoholism, loss
1962 octobre Naissance de Danielle Nicole Silva à Swansea, au Pays de Galles. Sa mère, Dolores, est moldue et son père, un sorcier. Danielle n'est pas le fruit d'un amour, mais d'une nuit torride entre deux amants qui venaient tout juste de se rencontrer dans un bar. C'est pour cela qu'elle ne connaîtra jamais son père biologique, qui n'a sans doute jamais entendu parler d'elle.
novembre Dolores regrette de ne pas pouvoir poursuivre ses études. Elle est de plus en plus mal à l'aise avec Danielle, notamment à cause des différentes manifestations de sa magie.
décembre A deux jours de Noël, Dolores confie Danielle à un orphelinat à Cardiff. Elle ne se sent pas les épaules d'une mère et est terrifiée par les phénomènes étranges qui arrivent autour de son enfant.
1962 - 1966 Danielle grandit dans l'orphelinat moldu de Cardiff. Elle devient vite une enfant colérique, en décalage avec le reste du groupe. Quelque chose cloche chez elle et elle ne parvient pas à mettre le doigt dessus. Sa frustration grandissante se manifeste de plus en plus par la magie : elle manque inexplicablement de faire brûler le lit d'une camarade, entre autres mésaventures.
1966 octobre Le comportement de Danielle devient de plus en plus ingérable et nuit à l'ambiance de l'orphelinat. On décide de la mettre en famille d'accueil. Un couple moldu la recueille donc pour trois mois. Le contact ne passe pas. Elle change de famille.
1967 janvier Nouvelle famille d'accueil moldue. Ils lui offrent immédiatement une trottinette pour l'accueillir. Ils ont l'air gentils au premier abord. Au premier abord...
mars (TW : child abuse, violence) Le père n'est jamais à la maison, toujours loin pour travailler. Danielle l'aime beaucoup pourtant, il lui ramène toujours un jouet ou des bonbons. La mère, quant à elle, est beaucoup plus présente. C'est elle qui fait la classe. Elle qui lui dit comment s'habiller ou comment se tenir. Souvent, elle reprend Danielle pour un mot déplacé ou un geste grossier. Elle la reprend même quand elle s'amuse un peu trop ou qu'elle rit trop fort. C'est elle aussi qui n'hésite pas à lui apprendre la politesse avec quelques coups de ceinture.
septembre Le père découvre les bleus sur le corps de Danielle. Les parents se disputent. Danielle retourne dans le système.
1968 janvier Nouvelle famille d'accueil. Cette fois, Danielle atterrit dans une famille nombreuse. Ce sont quatre frères et sept sœurs qui l'attendent dans une maison de 70m². Elle découvre bien vite que les parents ne sont jamais là et qu'ils se retrouvent tous livrés à eux-mêmes. Heureusement, elle s'entend plutôt bien avec ses frères et sœurs, qui trouvent ça trop cool quand elle fait neiger dans leur chambre alors qu'il fait 20°. Et puis, on ne va pas se mentir, ça lui plait beaucoup plus d'aller à l'école et d'avoir plein de copains de son âge, et surtout plus quelqu'un pour la réprimander au moindre faux pas.
1969 juillet Alors qu'elle s'amusait avec ses frères et sœurs, elle enferme par mégarde sa cadette dans le sous-sol. Impossible d'ouvrir la porte puisqu'elle est cimentée par magie. Les parents doivent faire intervenir les pompiers. La relation se détériore.
octobre Une dame des services sociaux vient la chercher. Elle est vêtue de manière très étrange, avec une longue robe en velours violette et un chapeau à plumes vert. Danielle ne comprend pas pourquoi on l'arrache à sa nouvelle famille. La dame lui annonce qu'elle est une sorcière et qu'elle ne peut pas rester avec des moldus. Whatever that means.
novembre Danielle croit enfin à la magie, à force de démonstrations. On la place dans un centre d'accueil en attendant qu'une famille veuille bien d'elle. L'ambiance au centre est morose. Ses frères et sœurs lui manquent.
1972 mai Hariet et Nicolas Gwyn viennent lui rendre visite au centre. Elle est sorcière et lui moldu, mais bien au fait de la culture sorcière. Ils s'entendent bien. Danielle est même très intéressée par la moto de Nicolas.
octobre Les Gwyn adoptent officiellement Danielle, qui part vivre avec eux. Les débuts sont difficiles malgré une bonne entente : Danielle ne parvient pas à croire qu'elle a trouvé sa forever home. Quelque chose va arriver, c'est sûr.
1974 juillet La vie sourit à Danielle et aux Gwyn, tout semble se dérouler à merveille. Danielle reçoit sa lettre pour Poudlard.
septembre Danielle rejoint la maison de Gryffondor. Il devient très rapidement clair qu'elle ne fera pas briller les Rouges et Ors par ses exploits en cours.
1974 - 1981 Danielle passe toute sa scolarité à Poudlard. On la considère un peu comme une weirdo, parce qu'elle s'intéresse pas trop aux mêmes choses que ses camarades. Elle préfère manier la terre et jouer avec les créatures magiques plutôt que de participer à des soirées clandestines, écrire des parchemins ou encore sortir avec des garçons. De toute façon, elle réalise très rapidement que ce sont les femmes qui l'intéressent. Malheureusement, elle ne les intéresse pas en retour. Danielle n'a pas des résultats brillants et se destine davantage à une vie plus simple, proche de la nature. Elle aime les travaux manuels et souhaite aider Nicolas, son père adoptif, avec son garage.
1981 octobre Puisque la vie réserve toujours des surprises, Danielle ne fêtera pas son anniversaire en famille. Alors qu'elle faisait du camping avec des amis, elle s'aventure un peu trop loin du feu de camp et fait la rencontre de Fenrir. La bête la mord au cou. Elle se réveille dans un campement, et pas celui réalisé avec ses amis. Au départ, elle a peur, bien sûr, mais elle refuse de le montrer. La vie lui en a déjà fait voir de toutes les couleurs. Et même si elle sait quel sort vient de lui être réservé, et qu'elle peut presque sentir la malédiction couler dans ses veines, elle se résigne. Elle prend sous son aile les autres nouveaux arrivants, plus jeunes qu'elle. Parmi eux, Nadja, 12 ans.
1981-1990 Danielle vit avec la meute. Elle l'apprivoise, et au bout de quelques mois, elle se fait à sa nouvelle famille. Encore une. Elle a tellement l'habitude d'être arrachée à sa "normalité", à force de passer de famille d'accueil en famille d'accueil, qu'une de plus ou de moins, qu'est-ce que ça change ? Cette facilité à se détacher l'aide à s'adapter très facilement au rythme de vie nomade des Greyback. Au bout d'un an à leurs côtés, Fen' la laisse rendre visite à ses parents. Ca lui fait bizarre de les revoir. Surtout parce qu'elle se rend compte qu'elle est sûrement plus heureuse avec la meute qu'avec eux. Ils la laissent partir, conscients qu'elle a trouvé son compte. Nicolas lui lègue sa vieille Harley, une 1965 Softail qu'il retapait depuis quelques années. Quand Dani revient, perchée sur sa bécane et avec sa veste en cuir, on la siffle, puis on l'appelle Loomis, le surnom qui ne la quittera plus. Elle aime sa nouvelle famille. Elle les aime parce que ce sont des abrutis, mais qu'aucun d'entre eux ne viendra la juger. Avec eux, elle peut être qui elle veut. Adieu les regards de travers de Poudlard, adieu les moqueries et les faux semblants. Ici, on est entier, et c'est ce qui lui plaît.
1991 février Nadja propose à Loomis d'aller se promener. Loomis capte pas tout de suite qu'on est le 14 février et que ça veut peut-être dire quelque chose. Elle ne voit pas non plus ce qu'une petite jeunette comme Nadja pourrait bien lui trouver. Après tout, Nadja est belle, elle est douée et intelligente, sûrement bien plus que toute la meute réunie. Mais Nadja l'embrasse pour la première fois ce soir-là. Il paraît qu'elle a un crush depuis des années. Loomis a du mal à y croire, c'est si soudain pour elle. Par peur, elle prend de la distance et refuse ses avances.
1991-1997 La meute poursuit son petit bout de chemin envers et contre les nouvelles réformes du Lord, de plus en plus strictes. Loomis se méfie. Elle sent que quelque chose va leur tomber dessus, ça ne fait aucun doute. Mais elle vit en parallèle sa petite idylle avec Nadja. Un an et demi s'écoule avant que Loomis ne cède enfin aux avances de sa cadette. Elle peine toujours à comprendre comment une femme aussi belle et talentueuse que Nadja peut s'intéresser à elle. Mais elle est tombée amoureuse, elle aussi, et plane sur son petit nuage, intouchable, certaine qu'aucune loi et qu'aucun sorcier ne pourra se mettre en travers d'une histoire aussi belle.
1997 avril Loomis est forcée de rejoindre la Values Brigade avec Nadja, Fish et d'autres membres de la meute. Ca ne la fait pas rire. Pas du tout. Mais elle décide de faire confiance à Fenrir. Après tout, il a su les mener assez loin dans cette histoire et, malgré ses excentricités, il est comme un père pour elle.
1997-2000 La vie devient plus morne tout à coup. Les missions de la VB l'emmerdent, il n'y a pas d'autre mot. Et elle déteste par dessus tout dépendre de quelqu'un, qui plus est un sorcier aussi détestable que Rufus. Lui et les Burke lui donnent la nausée, mais elle ferme sa gueule, pour le bien de tous. Contrainte de dissimuler sa relation avec Nadja, elle s'amuse à provoquer son handler en flirtant avec lui, juste pour voir le malaise sur son visage.
2000 mars Fenrir rejoint la brigade, lui aussi. Si Fish a le sourire, il est clair pour toute la meute que ce n'est pas bon signe. Contrairement à l'opinion populaire, les Greyback ne sont pas privilégiés. août La vie est trop courte. Loomis demande en mariage Nadja. Merlin sait ce qui peut leur arriver. Sans doute qu'elles ne pourront pas se marier tout de suite, avec toutes ces règles en vigueur. Mais Loomis a déjà tout prévu. Elle demandera à Gy' d'apporter les alliances. Fen' sera son témoin et Fish sa demoiselle d'honneur. Le panneau est aussi grotesque que parfait. Peu importe si elles se marient dans une caravane, pourvu qu'elles soient heureuses.
2000-2005 Le climat en Angleterre devient de plus en plus insoutenable. Loomis sent une peur insidieuse grincer en elle. Y a Valentine qui se barre. Y a trop de membres de la meute qui meurent. Ca sent pas bon.
2006 Les attaques et les violences augmentent et la condition des hybrides se détériore. Loomis se retrouve avec un triangle sur la joue et Nadja aussi. C'est pas beau à voir.
2007 janvier (TW: loss, alcoholism) Les Rosiers se font décimer. On cherche des coupables. Nadja se fait dénoncer et exécuter sous les yeux de Loomis. Le cri déchirant qu'elle pousse cette nuit là n'attendrit personne. Son handler la retient avec un sourire, l'empêche de faire quoi que ce soit pour la sauver du bout de son glyphe. La peine est bien trop grande pour que Loomis ne parvienne à la surmonter. Tout son monde s'écroule et avec, sa bonne humeur, son sourire, son envie de vivre. Loomis se renferme. Elle ne parle plus trop au reste de la meute, n'adresse même plus un regard à son handler. La seule chose qui la pousse à se lever le matin, c'est la certitude qu'un jour, elle obtiendra vengeance. Sa Nadja ne sera pas morte en vain. Un jour, Loomis fera tout péter, le Ministère et son handler avec. En attendant, elle boit. Beaucoup. Bien plus qu'elle n'en avait l'habitude. Parce que c'est plus simple de boire pour oublier. Quant au reste du temps, elle le passe dans des sous-sols obscurs, à se battre avec d'autres hybrides pour le compte des Warlocks. Elle a de la violence à évacuer de son système. Tous les jours elle revient avec de nouvelles blessures. La meute sait mieux que de lui poser trop de questions. mars Fenrir disparait. Ce lâche. Il laisse la meute au pire moment. Il laisse Loomis au pire moment. Elle ne pardonne pas. D'autant plus que désormais, c'est cet incapable de Chip aux commandes. Ils sont dans la merde. Et comme si c'était pas assez, Loomis est sur place lorsque la planque des Warlocks se fait attaquer par la NSFW. avril Dans tout ce désastre, Loomis a trouvé son étoile. Balls est revenu dans la meute. On l'aime pas trop là-bas, pas après ce qu'il a fait à Fen'. Loomis ne l'aimait pas trop non plus, mais désormais, il est sans doute celui qui la comprend le mieux. Celui qui a le plus envie de mordre. Celui qui est triste que Nadja soit morte. Celui avec qui elle peut passer des heures à arpenter les routes britanniques en silence sur sa moto. juin Fenrir revient. Loomis sent qu'elle ne peut pas attendre très longtemps avant d'exploser à la figure de quelqu'un. Qui se porte volontaire ?
ghost of you.
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en cours
A ajouter : Fenrir, Fish, Balls, Gy, Hoshi, Caleb, Joyce, Nawal, Samaël, Dante, Gemma. PRÉNOM NOM » description du lien. PRÉNOM NOM » description du lien. PRÉNOM NOM » description du lien.
Ce que l’élite a connu pendant des années comme le Manoir de Gracefield n’est plus qu’un champ de bataille où la confusion règne, et l’affrontement fait rage. Le Lord a peut-être été touché, mais ses serviteurs ne sont pas en reste : si certains se sont jetés sur son corps pour le protéger et tenter de l’éveiller, la plupart continue de lutter contre les assaillants. A la cacophonie des sortilèges et des cris s’ajoute celle du plafond en train de s’effondrer lentement mais sûrement sur les combattants.
Isabel (pnj) savait bien qu’elle n’aurait pas dû accepter d’accompagner son mari ce mari ; elle le savait, et désormais il est étendu à côté d’elle, inanimé, froid, le visage tourné vers le plafond qui menace de leur tomber dessus à tout moment. Elle s’est réfugiée derrière une banquette, le cœur au bord des lèvres, sa baguette maintenue entre ses doigts tremblants contre son torse. Combien de temps vont-ils mettre à la trouver et à l’envoyer six pieds sous terre comme son époux ? Elle ne sait pas se battre, elle n’a aucune chance de survivre si les terroristes lui mettent la main dessus… Elle n’a pas envie de mourir, elle pense à leurs enfants, elle- Une détonation magique claque dans l’air. ”Mesdames et messieurs, navré d’interrompre cette charmante soirée.” Ses yeux embués de larmes se lèvent jusqu’au miroir devant elle où vient d'apparaître les traits familiers d’Ezekiel Zabini.
La voix du mangemort résonne dans la grande salle, et sous la surprise, pendant quelques secondes, certains sorciers s’interrompent pour regarder l’immense visage diffusé sur tous les miroirs et boules cristal qui n’ont pas encore été brisés dans l’affrontement. ”Il semblerait que les terroristes soient en possession d’une bombe : le manoir risque d’exploser d’un instant à l’autre.” Des cris d’effrois s’élèvent, et certains membres de l’Ordre en profitent pour redoubler d’offensives. Kingsley a été clair : il s’agissait d’une mission-suicide, ils savaient dans quoi ils s’embarquaient. ”En l’absence regrettable de Blaise et Kalen, j’ai levé le sortilège empêchant de transplaner, donc je me permets de chaudement vous recommander d’évacuer les lieux sur-le-champs.” Le coeur d’Isabel rate un battement, alors qu’elle entend le Merde ! d’un terroriste dans son dos. Ils peuvent… Ils peuvent transplaner. Elle va survivre. ”Je répète : évacuez immédiatement le manoir !” Et aussi rapidement qu’il est apparu, le visage de Zabini disparaît ; mais sa dernière phrase, elle, est répétée en boucle, résonnant comme une alerte dans tout le manoir.
Les premiers craquements reconnaissables entre mille des transplanages se font entendre : spectateurs, mangemorts, et même membres de l’Ordre commencent à s’enfuir en urgence. Isabel n’attend pas plus longtemps pour attraper maladroitement le corps de son mari entre ses bras quand le sol se met à trembler violemment. Elle a tout juste le temps de disparaître, avant qu’une dangereuse explosion ne gronde depuis le sous-sol. ”La bombe ! On dégage !”
» ON APPROCHE DE LA CONCLUSION.
— vous pensiez quand même pas qu'on allait laisser vos persos comme ça ? Un message diffusé dans tout le manoir prévient qu'il est maintenant possible de transplaner, et accessoirement qu'une bombe est prête à faire sauter le manoir — et en parlant de bombe... elle commence en effet à exploser, donc on vous recommande de faire fuir vos petits persos bien aimés — pendant ce temps sur l'île, le Tempest vient de débarquer pour faire évacuer tout le monde, si c'est pas beau ça ? — n'hésitez pas à boucler ici ou en sujets privés tous vos bails, ce sujet restera ouvert quelques semaines mais c'est là notre presque-conclusion officielle. au menu pour la suite : les résultats des points. — merci beaucoup à toustes d'avoir participé, merci aussi pour votre enthousiasme, votre engouement, vos memes, et vos idées, cet event était génial même si il est tombé sur un mauvais timing - but we did it. MERCI MERCI MERCI.
Ce que l’élite a connu pendant des années comme le Manoir de Gracefield n’est plus qu’un champ de bataille où la confusion règne, et l’affrontement fait rage. Le Lord a peut-être été touché, mais ses serviteurs ne sont pas en reste : si certains se sont jetés sur son corps pour le protéger et tenter de l’éveiller, la plupart continue de lutter contre les assaillants. A la cacophonie des sortilèges et des cris s’ajoute celle du plafond en train de s’effondrer lentement mais sûrement sur les combattants.
Isabel (pnj) savait bien qu’elle n’aurait pas dû accepter d’accompagner son mari ce mari ; elle le savait, et désormais il est étendu à côté d’elle, inanimé, froid, le visage tourné vers le plafond qui menace de leur tomber dessus à tout moment. Elle s’est réfugiée derrière une banquette, le cœur au bord des lèvres, sa baguette maintenue entre ses doigts tremblants contre son torse. Combien de temps vont-ils mettre à la trouver et à l’envoyer six pieds sous terre comme son époux ? Elle ne sait pas se battre, elle n’a aucune chance de survivre si les terroristes lui mettent la main dessus… Elle n’a pas envie de mourir, elle pense à leurs enfants, elle- Une détonation magique claque dans l’air. ”Mesdames et messieurs, navré d’interrompre cette charmante soirée.” Ses yeux embués de larmes se lèvent jusqu’au miroir devant elle où vient d'apparaître les traits familiers d’Ezekiel Zabini.
La voix du mangemort résonne dans la grande salle, et sous la surprise, pendant quelques secondes, certains sorciers s’interrompent pour regarder l’immense visage diffusé sur tous les miroirs et boules cristal qui n’ont pas encore été brisés dans l’affrontement. ”Il semblerait que les terroristes soient en possession d’une bombe : le manoir risque d’exploser d’un instant à l’autre.” Des cris d’effrois s’élèvent, et certains membres de l’Ordre en profitent pour redoubler d’offensives. Kingsley a été clair : il s’agissait d’une mission-suicide, ils savaient dans quoi ils s’embarquaient. ”En l’absence regrettable de Blaise et Kalen, j’ai levé le sortilège empêchant de transplaner, donc je me permets de chaudement vous recommander d’évacuer les lieux sur-le-champs.” Le coeur d’Isabel rate un battement, alors qu’elle entend le Merde ! d’un terroriste dans son dos. Ils peuvent… Ils peuvent transplaner. Elle va survivre. ”Je répète : évacuez immédiatement le manoir !” Et aussi rapidement qu’il est apparu, le visage de Zabini disparaît ; mais sa dernière phrase, elle, est répétée en boucle, résonnant comme une alerte dans tout le manoir.
Les premiers craquements reconnaissables entre mille des transplanages se font entendre : spectateurs, mangemorts, et même membres de l’Ordre commencent à s’enfuir en urgence. Isabel n’attend pas plus longtemps pour attraper maladroitement le corps de son mari entre ses bras quand le sol se met à trembler violemment. Elle a tout juste le temps de disparaître, avant qu’une dangereuse explosion ne gronde depuis le sous-sol. ”La bombe ! On dégage !”
» ON APPROCHE DE LA CONCLUSION.
— vous pensiez quand même pas qu'on allait laisser vos persos comme ça ? Un message diffusé dans tout le manoir prévient qu'il est maintenant possible de transplaner, et accessoirement qu'une bombe est prête à faire sauter le manoir — et en parlant de bombe... elle commence en effet à exploser, donc on vous recommande de faire fuir vos petits persos bien aimés — pendant ce temps sur l'île, le Tempest vient de débarquer pour faire évacuer tout le monde, si c'est pas beau ça ? — n'hésitez pas à boucler ici ou en sujets privés tous vos bails, ce sujet restera ouvert quelques semaines mais c'est là notre presque-conclusion officielle. au menu pour la suite : les résultats des points. — merci beaucoup à toustes d'avoir participé, merci aussi pour votre enthousiasme, votre engouement, vos memes, et vos idées, cet event était génial même si il est tombé sur un mauvais timing - but we did it. MERCI MERCI MERCI.
Il s’habillait bien Majid, dans la plus traditionnelle mode sorcière occidentale quoique adaptée à sa personne, soit plus classe, sobre mais respirant toujours le luxe d’une manière ou d’une autre (à un concours de déguisement tenue chic détail choc, il aurait sans doute gagné avec une de ses robes sombres qui à la lumière se révélaient chatoyante et à motif brocardé). Il allait donc chez la fine fleur de la couture sur mesure et apportait toujours ses idées avec lui, parce qu’il ne déléguait jamais le taffe.
Cet après-midi, il attendait l’avis d’une couturière sur le patron qu’il avait griffonné (c’était grossier, pas franchement beau puisqu'il s'attendait à ce que la modiste devine ce qu'il voulait, heureusement que les employés s’écartaient parfois du modèle) et on avait pris ses mesures, ça ne devait qu’être une visite rapide, il avait d’autres choses à faire que passer des heures dans la boutique, puis il y avait eu un cri et ses plans avaient semblé compromis. Il y eut un mouvement vers les cabines, Majid suivit, tout curieux qu’il était. Il y reconnut Hector Rowle, puis remarqua le corps sur son tabouret. Il eut une brève pensée à la sourate Al-Baqara, verset 156 avant de jouer des coudes pour écarter les badauds. « Poussez-vous, je suis médicomage, » annonça-t-il de son ton impérieux de docteur avec dix ans d’expérience (ce qu’il n’avait pas) et ayant tout vu tout fait (ce qu’il n’avait pas non plus – il y croyait tout de même, c’était le principal). Quelqu’un avait peut-être déjà vérifié que la pauvre madame Malkin était bien morte, mais cette personne n’avait pas fait d’études de médicomagie, il revérifia donc avant de s’écarter pour observer le corps en quête de blessures quelconque. « Effectivement, elle est morte, » confirma-t-il finalement avant de jeter un œil à sa montre par réflexe. A son humble avis, le meurtre venait d’être commis, en témoignèrent les théories qui commençaient à fuser. Excellent, ça promettait d’être un après-midi divertissant finalement. « Enfin, monsieur Rowle ne ferait jamais une chose pareille, » dit-il comme si ça coulait de source à {@=171}Freya Abbott{/@} tandis qu’il approuvait pas la même occasion les sages propos de {@=648}Olympe Bagshot{/@}. « Non ce qu’il faut chercher, c’est une personne avec un motif. Quelqu’un lui en voulait ? Un client mécontent ? » Il se tourna vers Malika et Saoirse, l’une semblant si pâlotte qu’il craignit qu’elle ne fasse un malaise. Au moins elle était déjà entre les mains de quelqu’un.
en bref:
›› Majid attend dans un coin, évidement quand ça crie il va voir bc ça a l'air intéressant. ›› il fait son médecin et va checker lui-même le pouls de la dame, au cas où la gueuse de couturière ait mal fait le taffe. ›› il défend {@=621}Hector Rowle{/@} et se la joue Sherlock Holmes en sortant des phrases qu'il a 100% lues dans des polars.
Petit gars aux grands yeux de chêne, diablotin aux cheveux de jais ébouriffés, lutin maladroit au sourire contagieux, au cœur fait de rubis et d’or et à la robe par cent fois recousue de tissus aux couleurs criardes. Sur ses manuels scolaires aux pages cornées prospèrent des dizaines de bonhommes en bâtons nés de la pointe d’une plume déplumée par ennui. Les regards désapprobateurs et les sifflements exaspérés contrés par l’étincelle dans ses pupilles et la clarté de son rire tonitruant. L'irrévérence de l’enfant prince, trop comme son père pour que ce dernier ne s’amuse pas de ses méfaits et le pousse à renchérir, le charme de l’enfant à l’âme rayonnante de vie, trop comme sa mère pour que même elle soit prise à son propre piège. Salih Nile Nahas, aussi vif que la plus rapide des tornades, aussi bruyant que la plus grosse des parades, aussi brillant que la plus lumineuse des étoiles.
if crazy equals genius, then i'm a fucking arsonist
I'M A ROCKET SCIENTIST.
(MEMORY {#}1{/#} ─ 1992, HOGWART'S FOURTH YEAR)
─ Mr. Nahas, what are we going to do with you?
Le dernier souffle résigné d’un professeur dépassé, épuisé par les paroles moralisatrices précédemment répétées pour la forme. A quoi bon continuer d’expliquer les règles à celui qui les a seulement apprises pour mieux les contourner ? Trahi par ce rictus tantôt attendrissant, tantôt -la plupart du temps- insupportable, Salih avait développé un tel sens du culot qu’il ne prenait quasiment plus la peine de se tirer des pétrins dans lequel il plongeait avec allégresse. Les deux mains liées dans son dos, son visage de lutin tordu dans une moue faussement innocente qui ne trompera personne, les paroles audacieuses de l’insubordonné prirent sa directrice de maison au dépourvu et la laissèrent un instant sans voix.
─ I just thought Gryffindor would need a hand, since their best player has been kicked off the team.
Ce joueur en question, nul autre que lui-même : Salih Nahas, qui a toujours eu la fâcheuse tendance à ne jamais se soucier de rien. Si son interlocutrice le fusilla d’un regard ténébreux, il jura avoir aperçu l'extrémité de ses lippes trembler dans la genèse d’un sourire rapidement réprimé. Dès lors, il ne put contenir son propre amusement.
─ Need I remind you that the “best player” in question has been kicked off for releasing bludgers in Slytherin’s common room? Besides, the only thing putting swelling solution into your team’s opponents waters is going to achieve is landing *you* in trouble. The match is merely rescheduled, while you’ll spend the rest of your year in detention. Now if *that* was your intention, your little prank was a smashing success.
Peut-être était-ce exactement ce qu’il voulait en orchestrant cette maline farce. If I can’t play, then nobody can. Peu de résultats mais beaucoup de conséquences, pour n’importe qui d’autre, le jeu n’en aurait peut-être pas valu la chandelle, pour Salih cependant, qui n’était pas habitué à penser au long terme, -ou à penser tout court-, voir le visage de ces Ravenclaw pompeux enfler valait bien toutes les heures de retenues au monde. De plus, il faudrait meilleures menaces pour le faire trembler : ils l’avaient déjà privé de Quidditch, ils ne lui retiraient plus de points de maison pour lui retirer l’exploit de leur avoir coûté la coupe à lui seul, et la seule façon qu’ils pourraient lui filer encore plus d’heures de retenues serait de lui confier un retourneur de temps, -ce qui, soyons sérieux, serait la pire idée du millénaire-.
─ You’re lucky your grades are good enough and that I like you. A juger par son expression acide, il devina qu’il lui coûtait d’avouer une telle chose à voix haute. Know this however, one day you will learn that your actions have consequences, and you'll get in troubles that even your clever remarks and witty charm won’t get you out of.
Clever, witty, pour une drôle de raison, ce sont les seuls mots qu’il retint de cette entrevue.
We are in the prime of our existence
WE ARE RUNNING BLIND WITH NO RESISTANCE.
(MEMORY {#}2{/#} ─ 1987, THE FATHER)
Arian Nahas n’était pas bien grand, ou particulièrement imposant. Il avait toujours les cheveux un peu trop longs, une barbe mal rasée, portait des chemises trop grandes pour lui ainsi que des lunettes qui lui avalaient la moitié du visage. Il n’était pas très fort, ni particulièrement intelligent, mais il avait de l’imagination, beaucoup d’imagination, et quand il avait une idée en tête, plus rien ne pouvait l’arrêter. C’était d’ailleurs de là que venait le problème : des idées, il en avait beaucoup trop, et aucune d’elles n’étaient bonnes. Nahas l’inventeur. N’a jamais rien inventé qui n’existait pas déjà, mais insistera toujours être un génie incompris. Et ce n’était pas les regards dédaigneux ou les moqueries fourbes qui lui retireront cette certitude. En journée, c’était un magicien payé de l’heure pour divertir les enfants lors d’anniversaires moldus, et le soir, il s’enfermait dans son atelier pour travailler sur un projet fou. L’atelier, son endroit préféré de leur modeste bâtisse en pierre. Salih pouvait passer des heures à flâner devant cette tonne d’objets inconnus et fantastiques, et à assister son père dans ses idées folles.
─ You see, Salih, lui avait-il dit un jour. You don’t need to have much to make a lot.
Il l'appelait son petit apprenti, et rien ne pourrait rendre un petit garçon plus fier. Parfois même, son petit partenaire de crime, quand la situation l’exigeait, certains de ses desseins requérant de passer outre certaines règles, seulement là pour lui mettre des bâtons dans les roues. We’re not doing anything *really* wrong, disait-il sans cesse, avant d’embarquer un Salih enfant dans les ruelles sombres de l’allée des embrumes.
─ I just need a phial of *that* potion, murmura-t-il à son oreille en pointant discrètement du doigt, une petite fiole de liquide transparent. To make something *reaaaaaally* cool. But I can’t really afford it right now. So, I’m gonna cause a scene, so you can quietly grab one. Got it champ?
Salih, une perle d’excitation dans le regard, acquiesça sans hésiter. Ce n’était pas la première fois qu’ils organisaient de tels stratagèmes, et à chaque fois il espérait que ça ne soit pas la dernière. Deux bouteilles brisées sur le sol, une escande et une performance digne de la plus dramatique pièce de théâtre plus tard, Arian rangea la petite fiole dans la poche de sa veste.
─ Good job, son. Now remember : not a word about this to your mother. Une grimace de terreur passa un instant sur son visage. She would literally kill me.
You told me I have a rebel heart, I don't know if that's true
BUT I BELIEVE YOU SAW SOMETHING IN ME
(MEMORY {#}3{/#} ─ 1996, HOGWART'S FINAL YEAR)
─ I’ve never had a student quite like you, Mister Nahas. And I hope I won’t have another in awhile.
Un petit sourire vint craquer la façade froide de sa professeur, et Salih jura qu’il ne l’avait jamais vu émotter une autre émotion que l’exaspération en sa présence avant ce jour. Une vision si singulière qu’il ne pût s’empêcher de plisser les yeux d’un air confus un instant, avant de se laisser atteindre par cet éclair de tendresse, et lui rendre un sourire fier. Bientôt, il quitterait Poudlard en sachant qu’il y avait laissé sa marque, ce qu’il avait toujours voulu.
─ Your results are good enough, even if I was hoping you would prove my colleagues wrong by working at your fullest potential. Most people don’t seem to think you are more than an undisciplined child. I can’t say that they’re wrong. Still, I persist to think you’re capable of much more than you let on.
Figé dans un silence non caractéristique, le jeune sorcier se surprit à patiner sur place. S’il s’était amusé de l’aversion du corps professoral les sept dernières années, ce genre de compliments sortaient généralement de ses propres lèvres et prêtaient plus à la moquerie et à la dérision, si tant qu’il ignorait quoi répondre à tant de foi. La seule chose lui venant à l’esprit étant qu’il n’y croyait pas vraiment, il préféra ne rien dire. Ca n’avait plus tellement d’importance désormais.
─ You’ll be gone soon, and I look forward to see what you’ll do next.
Pas la moindre idée. C'était à peine s'il y avait pensé, à vrai dire. Tout ce qui semblait trop sérieux, Salih avait tendance à éviter.
─ Just Salih … Elle expira, notant l’absurdité de sa prochaine demande. Try to stay out of trouble, please?
Spoiler : He won’t.
Well I'm just like my mother, we both love to run
CHASE IMPOSSIBLE THINGS, UNREACHABLE DREAMS.
(MEMORY {#}4{/#} ─ 1988, THE MOTHER)
Leur maison donnait sur un petit étang dans lequel Salih, l’été, aimait plonger. Il n’avait pas peur de la fraîcheur de l’eau, ni des poissons tétant ses pieds. Il apprit à nager très jeune, et s’amusait à retenir sa respiration le plus longtemps possible, avant de se laisser flotter à la surface, immobile, jusqu’à ce que sa mère vienne lui pincer la peau du dos. Elle lui disait que si il s’arrêtait de bouger trop longtemps, le géant kraken reposant loin dans ces profondeurs s'emparerait de lui avec ses tentacules, mais le jeune enfant ne s’en était jamais réellement inquiété, car il était sous la protection du Cygne, et que même la créature la plus impitoyable n’oserait s’attirer son courroux. Un beau cygne blanc, fier et gracieux, au long cou élancé, au regard perçant et aux plumes douces contre lesquelles il aimait s’appuyer lorsque ses brasses enjouées le vidaient de toute son énergie. Un cygne attentif aux ailes accueillantes, baignant toujours à ses côtés, contre qui il gagnait toutes les courses, et qui lui pinçait gentiment le bras lorsqu’il osait nager trop bas. Le côté féroce et protecteur d’Alev Nahas, l’extension de sa douce gardienne. Si le petit garçon s’émervaillait des inventions de son père, le don de sa mère le fascinait plus que de raison.
─ Will you teach me how to turn into an animal one day? demanda-t-il un jour, le corps allongé sur l’herbe, séchant à la chaleur du soleil après avoir tenté de nager jusqu’au fond de l'étang pour voir le Kraken. ─ When you’re big enough, I will. It’s a hard process though, you will need to be serious. ─ What animal do you think I’ll get? ─ What animal do you want to be? ─ I’d like to be a shark. Or a bear.
Le rire cristallin de sa mère était comme une caresse, une légère brise agréable lors d'un après-midi d'été ensoleillé. Le son le plus pur qu'il puisse imaginer.
─ I’d bet more on a clown fish, or a little weasler. But we’ll see.
Yeah, maybe I’m crazy but don’t try to save me
'CAUSE I'VE NEVER FELT SO ALIVE.
(MEMORY {#}5{/#} ─ 2005, MISCHIEF WITH DEAN)
─ Do you trust me? ─ There’s no one I trust less. ─ Dean, c’mon. Do you *trust* me? ─ No. ─ You wound me, deeply. I’m wounded. ─ Let’s see. We’re alone in a Knockturn Alley’s dark well … alley. I can smell another one of your *brilliant* plan from a mile away. ─ Alone in a dark alley, I call that a fun Saturday night.
Sa pointe d’humour ne prit scandaleusement pas, et ses haussements de sourcils exagérés ne tirèrent à Dean qu’une grimace exaspérée.
─ Salih, what are we doing here? ─ Ok, I need your help. See that shop over there? They sell Glamour for Ophelia under the counter. You know how these are hard to come by. Long story short, I tried to haggle the price, the dude didn’t like that, so he increased it. *I* didn’t like that, so I may have or may have not tried to wipe his memory, didn’t work, managed to run, and now if he sees me again he might actually try to kill me.
Son expression, désinvolte tout au long de son conte, finit par se durcir en une grimace sérieuse, comme à chaque fois que quelque chose avait un rapport avec Ophélia.
─ But I don’t know where else to look, and I’m supposed to go to Sweet River soon, so I’m taking them anyways. Free of charge, baybay. We go in together, you distract him with your pretty face long enough for me to sneak in the back and find the potions. In and out, easy. ─ Really? You don’t have more of a plan? ─ It’ll be fine, I used to do this with my father all the time. ─ I guess that’s not the craziest idea you’ve ever came up with. Still, I smell a catch. How do you plan on going in with me without being recognized?
L’éclair de malice qui passa dans son regard et le rictus taquin qui étira ses lèvres suffirent à lui faire regretter d’avoir posé la question. De sa sacoche en bandoulière, Salih sortit un petit flacon dans lequel reposait un liquide jaunâtre.
─ Polyjuice? Did you make that? ─ Pfft. As if I knew the first thing about potions. Besides, you think I planned this in a month? No, the Order keeps some of it for undercover operations it seems. Don’t ask how, but I managed to, let’s say, “borrow” a cup. All I had to do was put the hair in. ─ And whose hair is it? ─ Wouldn’t you like to know.
Pressé par le regard sombre de Dean, Salih entreprit d’avaler d’une traite le contenu de la fiole, et prit sur lui pour ne pas immédiatement en recracher la totalité sur ses chaussures. Une fois ingurgitée, il sentit son corps rétrécir, son visage s’affiner et ses cheveux s’allonger, devant les yeux catastrophés de son meilleur ami.
─ You gotta be kidding me. ─ What’s up, buttercup? ─ Ginny? You chose Ginny? ─ Now don’t make it weird, we have a job to do. Let’s go steal some potions.
D’un coup de main au postérieur, il entraîna un Dean estomaqué vers le lieu du crime. A noter que, la potion ayant été préparée par un potionniste de talent, Silah se retrouva coincé sous la forme de son amie pour une durée de huit heures après l’ingurgitation. Malaise.
I'mma break these chains, ran through the rain
NEVER LOOK BACK, NEVER QUIT, WORK THROUGH THE PAIN.
(MEMORY {#}6{/#} ─ 2007, A CHAT WITH GINNY)
─ It’s a dumb name. ─ It’s not a dumb name. ─ It’s a pretty dumb name. ─ Are you in or not? ─ Of course. I just need you to know how dumb of a name it is. ─ I already regret this.
Salih réprima un rire en plongeant ses lèvres dans son verre. Il n’avait pas particulièrement de problème avec le nom, mais il ne manquerait jamais une occasion de taquiner Ginny. Leurs ricanements perspectifs, influencés par l’alcool coulant dans leur système, finirent par s’évanouir dans l’air, et le sorcier se surprit à observer les traits flous de sa compagne aux cheveux de flammes. Il craignait qu’il ne soit plus capable de discerner sur son visage la moindre trace de sérénité, mais il était heureux de constater qu’elle était prête à prendre son destin en main. Et en cet instant, tandis que son large sourire, qu’il espérait sincère, illuminait la pièce, il ne pût s’empêcher de noter avec fierté à quel point elle était plus courageuse que lui. Combien de fois avait-il failli tourner les talons ? Combien de fois avait-il songé à partir et ne plus jamais revenir, seulement pour se dégonfler ? Combien de fois s’était-il demandé s’il pourrait continuer à se regarder dans le miroir s’il abandonnait la cause qui avait réclamé la vie de sa mère ? Combien de fois avait-il échappé au sommeil en se demandant si c’était ce qu’elle aurait voulu ? Est-ce que Ginny se posait les mêmes questions ? Craignait-elle de s’attirer le courroux de sa famille, pilier de cette résistance en laquelle ils ne croient plus ? N’avait-elle pas peur de salir la mémoire de son frère en se retournant ainsi contre le Phoenix ? Ses lèvres frémirent d’impatience, assoiffées de réponses susceptibles de lui alléger l’esprit, de le délivrer de la honte et de la culpabilité qu’il avait évité toutes ces années à suivre des ordres venus de leaders qui avaient perdu sa confiance. Mais ces questions restèrent coincées dans sa gorge, noyées par une nouvelle gorgée de leur ambroisie. Un jour, il les lui demanderait, mais pas ce soir. Il serait impardonnable de ruiner une si belle image. Alors, il leva son verre, à la santé de tous ceux qu’ils avaient perdus.
─ To the Power Rangers.
Show me where it hurts, I'll show you how it works
THEY PREY ON YOUR FEAR OF HOW IT JUST GETS WORSE
(MEMORY {#}7{/#} ─ 2007, FIGHTING FOR OPHELIA)
─ Come with me. Let’s get you out of here.
Salih se disait qu’à force de le lui répéter, il l’aurait à l’usure. Ça fonctionnait la plupart du temps. Aboyer assez fort et assez longtemps, jusqu’à ce que quelqu’un décide de céder simplement pour vous faire taire. Mais pas avec Ophélia. Il n’arrivait jamais à lui faire perdre patience. Elle était au-dessus de ces petits jeux, elle.
─ Hush now. Ginny told me *the power that be* is already keeping an eye on you. Speak too loud and they won’t let you come here anymore. ─ Ha! I’d like to see them try. ─ I’m sure you would, but *I*’d rather you not risk it. Can you understand that, Salih?
Elle avait ces yeux perçants, remplis de sagesse. Ces yeux sévères, remplis d’autorité. Deux choses qu’il ne pouvait jamais s’empêcher de challenger, souvent contre son meilleur jugement.
─ If they do, one bite from a vampire or a werewolf couldn’t keep me out of this place.
See, I’ve got it all figured it out. Roulant un instant les yeux au ciel, Ophélia finit par se détendre en un rire moqueur.
─ I don’t know if the fact that you would absolutely do this out of pettiness is what I like or hate the most about you. Elle se tut un instant, pour regarder la fiole reposant au creux de sa main. But if you’re stuck in here with me, who would provide me with these?
Un long soupir de frustration et d’impuissance mit fin à ses protestations. Something has to change.
─ Fine, conclut-il en s’emparant de la main de la harpie, et en la serrant contre la sienne. But if one day something changes, you say the word, and I'll burn that place to the ground.
And every demon wants his pound of flesh
BUT I LIKE TO KEEP SOME THINGS TO MYSELF.
(MEMORY {#}8{/#} ─ 2003, A LETTER TO DEAN)
Yo Deano,
I dropped by the hideout, took everything I had not to burn this whole place to the ground. Anyways, I've been told you were trying to get a hold of me. I guess I should have said something, but I assumed you all knew what was going on. Things are kind of shitty right now. The whole grieving process is not getting really easier; but I find comfort in being alone and thinking of her. I’m working on something about that, I’m excited to show you all once I’m done, but I have to do it on my own. Besides, I don’t think I should be around people right now, and especially not the idiots we fight for. The Order is going to shit, but I think *we* all know that. If someone asks for me, you can tell them to fuck off. I’ll be back soon enough, but for now, I need to look out for my father. Mom’s death shook him, and it’s like he can’t even think properly. And Death Eaters came to our house not long ago, looking for him. I don’t think he can defend himself in his state, so I had to move him. I found a small abandoned cottage near the coast, and I’m going to stay with him for a little while, just to make sure he’s not doing anything stupid. He’s so dumb, he might try to create something to bring her back. I don’t want anyone to know where he is though, so I trust you to keep this information to yourself.
I don’t often say sorry, because I rarely am, but this time I mean it. Losing Wolverhampton was hard for everyone, and I’m sorry I can’t be here with you all. Don’t worry though, I’m not gonna be gone long enough for you all to miss me.
I’m bad at letters. It’s easier to make jokes.
Send love to our friends in high places.
Hasta La Vista.
And I'm ready to suffer and I'm ready to hope
IT'S A SHOT IN THE DARK AIMED RIGHT AT MY THROAT.
(MEMORY {#}9{/#} ─ 2004, A BIRD OF PARADISE)
Ce jour-là, il avait enfin décidé de descendre de sa branche.
Ces derniers mois, il l’avait observé marcher un peu plus légèrement chaque jour, sourire un peu plus chaque jour, siffler des mélodies un peu plus gaies chaque jour. Il s’était nourri des graines qu’il lançait aux autres oiseaux, et déposait chaque jour une de ses plumes sur la statue de cygne taillée dans un tronc d’arbre, avant de s’envoler jusqu’au lendemain. Paradisier silencieux, apprenti gardien, observant d’un ciel côtier tout en s'accommodant à la sensation relativement nouvelle du vent sous ses ailes. Voilà presque dix mois qu’il lui avait assuré que tout irait bien, dix mois qu’il l’avait laissé là, dans ce petit chalet sur cette falaise surplombant la mer, où le bruit des vagues ici-bas noie les souvenirs de Wolverhampton, qu’ils emmènent partout avec eux. Mais loin de la ville, loin de la guerre. Même pour Salih, qui ne savait pas rester en place plus de vingt secondes, la perspective d’une vie recluse était attirante. Mais cette paix n’était pas celle qu’il recherchait, ni celle qu’il était parti chercher après les quelques mois passés dans ce petit coin de paradis à s’assurer qu’Arian s’en sortirait sans lui, et surtout sans elle. Et quand il avait enfin accepté sa perte, réparé l’offense d’une promesse oubliée, il était revenu. Chaque semaine, posé sur cette branche, née du même tronc dans lequel l’avatar d’Alev avait été taillé. Le cygne et l’oiseau de paradis, veillant sur l’inventeur endeuillé.
Et jamais il n’avait repris sa forme humaine. Il n’aurait pas su quoi dire. Trop tôt.
Mais ce jour-là, à l’anniversaire de sa mort, il s’était enfin décidé à descendre de sa branche, et à se présenter à sa porte, la brise dans les cheveux, le sel dans les narines.
─ Hello, dad.
La désinvolture avec laquelle Arian l’accueillit, comme s'il ne semblait pas avoir conscience de la durée de son absence, n’empêcha pas le père et le fils de s’unirent dans une étreinte chaleureuse. Et si Salih sentit son estomac se serrer en réalisant qu’il ne se souvenait pas de la date, il n’eut pas le cœur de le lui rappeler. Il avait compris, après la chute de Wolverhampton, qu’Arian ne serait plus jamais le même. S’il ne semblait pas vivre dans la délusion, une partie de lui depuis ce jour semblait absente. Entraîné à l’intérieur de la maisonnette comme si rien n’avait changé depuis son départ, le jeune sorcier constata avec amusement qu’il avait transformé le chalet entier en son propre maxi-atelier, une véritable évolution de la petite pièce dans laquelle il aimait passer son temps, lorsqu’il était encore gamin. Malgré le désordre, l’influence d’Alev était impossible à manquer. Que ce soit par le biais de photographies mouvantes, de représentations de cygne ou de la présence encombrante de plantes, la plupart nommées (“for the pain”, “for insomnia”, etc), l’inventeur s’était emménagé son propre petit monde, tout droit sorti de son imagination débordante, et dans lequel il semblait avoir trouvé une certaine sérénité. Good for him.
─ How did I let that happen? grogna-t-il en contemplant la pile d’objets dans laquelle se trouvait une création qu’il semblait absolument vouloir lui montrer. See, this is what happens when your mother isn’t around. God, we must have been a handful for her, huh?
En s’autorisant à rire, il permit à la tension présente au creux de ses entrailles de s’envoler.
─ You don’t feel lonely, all the way up here? osa-t-il demander lorsque le silence s’installa. ─ The birds keep me company. ─ I’m sorry for … not really keeping in touch. ─ What are you talking about? I feed you pretty much every week. ─ How… ? ─ You don’t see birds of paradise around here, you fool.
Salih sentit la honte lui empourper les joues, et il se retrouva incapable de regarder Arian dans les yeux. Un instant, il craignait qu’il soit en colère, mais le rire qui quitta les lèvres du paternel le persuadèrent de lever les yeux.
─ I get it Salih. People like us, we make jokes, we jest. That’s what we do : not taking anything seriously, lifting others up, spreading joy. If you’re anything like me, that’s the only thing you think you’re good at. What much can you offer when you’re sad and you don’t have the strength to hide it? You needed time, I understand that.
Lui aussi ne s’était pas exactement senti comme lui-même. Lui qui pensait que rien au monde n’était capable de le secouer. Lui qui avait toujours la réponse à tout. Salih, the funny man, réduit au silence. Salih, beacon of joy, prisonnier de son chagrin. Il ne voulait pas que quiconque le voit comme ça.
─ So … you decided to become like her? ─ Yeah. I felt bad for … forgetting that this was something we were supposed to do together. ─ Do you feel better now? ─ Yeah. I do. ─ Then good. ─ Do *you* feel better?
Son regard se perdit un instant par la fenêtre. Le zénith illuminait l’écume de façon à ce que la mer semblait scintiller. Sur son visage, la genèse d’un sourire apaisé.
─ I do. ─ Then, good. ─ No doubts you are your father’s son. But I’m glad that you inherited what made her so special. Me, I never knew how to really deal with people, except by ignoring most of them, and I don’t want to do it without her. I’m at peace here, with my toys and my birds. But her, she was so full of life, she would never let anything get in the way of that. She would be so proud of you, Salih. So proud.
Et l’oiseau, ce soir-là, volera les ailes plus légères.
I won't let you kill me, Not like you could They say you only die one time and Imma make mine good
[ ► ]
———————
Jamais un acte d’altruisme n’aura été aussi rapidement regretté.
In fact, Egon réalisera l’absurdité de son geste avant même que la pointe de sa baguette ne percute la gorge de sa cible. Il dirigea initialement tellement de force dans son poing qu’il fallut au moins ce moment de doute pour qu’elle ne transperce pas sa chair, et la chasseuse pourra au moins s’estimer heureuse de ne s’en tirer qu’avec un mutisme passager et une vilaine douleur. Même pas le quart de ce qu’elle aimerait infliger à Gemma sans doutes, regretta le lycan en reculant d’un pas, les pupilles figées sur la silhouette tortillant à ses pieds. Un instant, l’idée de la ruer de violents coups de pieds lui traversa l’esprit, mais déjà la vitalité vengeresse quitta ses membres et dépoussiéra son esprit, le sentiment d’avoir commis une grossière erreur le ramenant au centre même du violent champ de bataille qu’était devenu leur prison. Fuck!, le juron bafouilla hors de ses lèvres accompagné d’un filet de salive qu’il essuya d’un revers de la manche. Quelle tristesse qu’un chien enragé ne sache pas se servir de ses crocs. Une sorcière maléfique à sa merci, et voilà tout ce qui se sent de lui infliger ? Son talent, après tout, avait toujours été d’éviter les ennuis, et accessoirement d’en subir les conséquences quand il finissait toujours par mettre les pieds dedans d’une façon ou d’une autre. Plus à l’aise pour tâter directement des poings, il était suffisamment malin pour ne pas espérer avoir l’ascendant sur une magicienne de ce calibre.
Pas suffisamment malin pour remarquer à temps la baguette gisant à ses côtés, cependant.
Si seulement il avait eu le réflexe de s’en emparer et de la briser en un rapide coup de genoux, il aurait pu retirer une puissante pièce de l'échiquier. Hélas, quand il voulut s’élancer pour rectifier son erreur, la poigne vindicative de la chasseuse se refermait déjà sur son manche. Le regard haineux de la harpie trouva reflet dans le sien, et le temps d’un court instant, Egon se réjouit de l’avoir temporairement réduit au silence. Néanmoins, la conviction dans son geste lorsqu’elle brandit la baguette dans sa direction entreprit d’effacer la genèse d’un rictus malicieux, et c’est dans un effort futile qu’il leva la sienne, des effluves d’énergies bleues s’échappant de sa pointe pour se rassembler en un pathétique bouclier arcanique invoqué d’un Protego prononcé sans conviction, et qui se brisa sous le sortilège cruel de son adversaire.
Si seulement Zander avait été là. Il s’y connaît en bouclier, lui.
Même pas besoin d’en prononcer l’incantation : la sensation était telle qu’on ne pourrait la confondre avec quelconque autre maléfice. Ce n’était pas le premier sortilège impardonnable qu’on lui infligeait, et il constata une fois encore que la douleur ne devenait jamais plus facile à supporter. Alors, il plia sous la colère de cette assaillante sans nom. L’air s’échappa de ses poumons, bloquant son cri dans sa gorge, le rendant capable de n’émettre qu’un tragique couinement tandis que son corps fut projeté en arrière. Une vague de haine déferla en lui, embrasant tous les nerfs de son être sur son passage et le noyant dans un océan de flammes qui le consumèrent de l’intérieur. La douleur ne dura qu’un instant, mais cela lui sembla être une éternité. Une éternité pendant laquelle sa vision s’embrouilla dans un flou sanguin et les sons de la bataille environnante furent avalés par les battements de son propre cœur, tambourinant furieusement dans sa poitrine. Une éternité qui prit fin lorsque son dos trouva enfin le sol et que l’arrière de son crâne s’écrasa brutalement contre la terre, troquant la souffrance indescriptible contre le doux soulagement de l’inconscience.
Play stupid games, win stupid prizes.
Spoiler:
Il se passe rien, Egon est K.O for now. Il est tout à vous.
Les années passent, les modes évoluent, mais il y a des choses immuables. La boutique de Madam Malkin fait partie de ces choses-là. Chaque jour, des centaines de sorciers s’y pressent, pour flâner entre les tissus, commander des capes sur mesure, venir faire retoucher par les mains expertes des couturières… En cette fin d’après-midi (y’a pas de couvre-feu chez les sorciers), ils sont 5 dans la boutique, en plus de deux couturières. Tout va bien jusqu’à ce qu’un cri se fasse entendre du côté des cabines d’essayage. Un corps, c’est UN CORPS! Que s’est-il passé ? Immédiatement, les visiteurs sont confinés dans la boutique, et en attendant que la BPM arrive pour l’enquête et les interrogatoires, les théories vont bon train...
synopsis
La boutique est tranquille, en cette fin de journée ; Saoirse retouche une robe sur l'un.e de leurs client.e.s, tandis que Malika discute bon train avec un.e autre, visiblement sur le ton d'un racontard dont la couturière a le secret. Tout bascule néanmoins lorsque Hector Rowle va pour faire ses essayages avec son entrain naturel, et se rend compte, en tirant le rideau, que la cabine choisie est déjà occupée.
Une femme dans la cinquantaine, à la posture cassée, à moitié assise au sol, à moitié avachie contre le tabouret ; étrangement immobile et le teint plus pâle que la dernière robe de mariée confectionnée par la boutique. La robe mauve et le rouge à lèvres criard suffisent à établir l'identité de la victime - Madam Malkin elle-même.
Malika s'avance, tout sourire, en direction de son client étrangement retenu à l'extérieur de la cabine. "Tout va bien, Mons..." Ses yeux virent sur le rideau ouvert de la cabine ; silence stupéfait où Malika regarde la silhouette, puis Hector, puis la silhouette - avant de réaliser la teneur de la scène et de pousser cri de terreur déchirant l'air teinté des effluves de fer à vapeur et d'orange douce (un parfum apprécié de (feu) la propriétaire). "Par Merlin..." souffle Saoirse en arrivant aux côtés de sa collègue, tandis que cette dernière, tremblante, reste figée sur place. "Madam... Madam Ma... Madamm..." "Monsieur, veuillez reculer", intime gentiment, mais fermement la couturière à l'intention d'Hector, avant de repousser de la même façon sa collègue et de s'avancer à l'intérieur de la cabine à pas feutrés. Elle glisse d'abord ses doigts devant le nez retroussé de la sorcière, puis vient les glisser sur sa peau raide, au niveau de la carotide.
Il y a un silence pesant, lourd de sens ; Saoirse se retourne vers les cinq clients de la boutique, autant de suspects quant à ce meurtre. "Mesdames et messieurs, j'ai bien peur que nous ayons un problème." Et d'un geste rapide, produisant sa baguette d'un mouvement raide, Saoirse verrouille immédiatement les portes qui tintent sous la clochette aux échos trop joyeux, dissonnants avec la macabre découverte. "Je vous prierais de ne pas quitter la boutique. Appelle-moi la Brigade," fait-elle en direction de l'un des elfes assistants qui disparaît dans un craquement, à l'étage, avant de revenir à son public. Malika pâlit à vue d'oeil, et se raccroche au bras d'Olympe sous le malaise la gagnant. "Est-ce que quelqu'un a vu quelque chose ?" Le regard de la sorcière glisse sur les visages des sorciers, certains de fidèles clients, d'autres moins connus de la maison, à la recherche d'un indice ou d'un tremblement suspect.
instructions
Maintenant, c'est à vous de jouer !
→ N'oubliez pas que nous encourageons les réponses rapides et courtes pour les events et missions (le minimum est baissé à 300 mots). → Cette mission sera ponctuée d'interventions PNJ afin de faire avancer l'enquête. → On reste à disposition bien sûr si vous avez des questions.
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« Mobilicorpus. » Un murmure qui s’échappait des lèvres de Johannes, soulevant le corps inanimé d’
Un message diffusé dans tout le manoir prévient qu'il est maintenant possible de transplaner, et accessoirement qu'une bombe est prête à faire sauter le manoir 
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MERCI MERCI MERCI. 
