BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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Tag 2 sur SMOKE AND MIRRORS - Page 3 9ZYOLrqq_oSujet: Départ d'Egon
Brygida Strugatsky

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Rechercher dans: absences/départs   Tag 2 sur SMOKE AND MIRRORS - Page 3 201107090038689190Sujet: Départ d'Egon    Tag 2 sur SMOKE AND MIRRORS - Page 3 EmptySam 11 Déc - 15:00
Allez, here goes nothing #2, j'suis chauffée maintenant:

Y a un gros bout qui est tout pareil que pour Léo, mais quand même ça vaut le coup de le répéter parce que t'es tout aussi fab.
Ofc triste de te voir partir mais pas déçue parce que quand c'est ce qu'il y a de mieux à faire ça sert à rien de forcer Tag 2 sur SMOKE AND MIRRORS - Page 3 736882016
Te lire a toujours été magique, tes idées de persos si poussées et complètes, avec tout un lore et du background (uk i'm a slut for those) et toujours cette touche d'émotion pour compléter le tableau, vraiment un plaisir Tag 2 sur SMOKE AND MIRRORS - Page 3 2951650651
Dédicace spéciale pour Fryd, le meilleur des Stru, qui est vraiment un bijou de fun.

Mieux encore que tes persos, c'était quand même de t'avoir toi avec nous Tag 2 sur SMOKE AND MIRRORS - Page 3 736882016 , je stan forever ton sarcasme et ton humour et ta maîtrise d'excel, plus belle qualité qu'il puisse exister nod
J'espère aussi que ça veut dire qu'on te verra plus souvent sur discord Tag 2 sur SMOKE AND MIRRORS - Page 3 736882016 pour pleurer sur les temps de trajet et le capitalisme.
(Et n'oublie pas que je me déplacerai personnellement à Paris pour venir gueuler si la question de savoir si vous pouvez rester sur les autres serveurs post rp revient.
Je ferai même de nouveau des biscuits de Noel pour tous les manger moi, j'suis généreuse comme ça.)

Tag 2 sur SMOKE AND MIRRORS - Page 3 736882016 Bonne continuation et hésite pas à poker si tu finis sur un autre fo ou si ça écrit ailleurs pour que je puisse venir pleurer sur vos textes Tag 2 sur SMOKE AND MIRRORS - Page 3 4140770214
Que du love Tag 2 sur SMOKE AND MIRRORS - Page 3 736882016
Tag 2 sur SMOKE AND MIRRORS - Page 3 9ZYOLrqq_oSujet: somewhere only we know
Invité

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Rechercher dans: rp terminés   Tag 2 sur SMOKE AND MIRRORS - Page 3 201107090038689190Sujet: somewhere only we know    Tag 2 sur SMOKE AND MIRRORS - Page 3 EmptyMer 17 Nov - 21:24
tw: depression, blood

La dernière fois que t'as transplané comme ça, tu t'en rappelles bien, c'était après ton passage express (euphémisme) à la Fawkes, quand il a fallu recoller les morceaux de chair cette fois, après le raid. T'es même sûr d'en avoir vomi ce jour-là, tellement la douleur te prenait déjà la gueule et les tripes comme si on t'avait retourné et secoué plusieurs fois, désorienté à souhait. Peut-être même que ça s'est cumulé à un mal de mer, tu sais pas : ce serait la honte, diraient certains, mais t'as jamais eu la prétention (une première) d'aller te comparer à un marin d'eau de mer.
On peut alors dire que tu n'as ni un bon souvenir de la précédente, ni même une habitude installée, depuis que t'as été sédentarisé dans une cage, puis un campement caché. Les relents de ratés déjà sous le coude, il ne manquait plus que tu te refasses une santé avec celui-là. ({#}2{/#}) Secours pour cette sensation de brûlure qui court et cascade au niveau de ta trachée, avant même que les organes touchés se fassent griffer par une toux particulièrement vilaine, mais supportable. Tu te retiens, vraiment, de tousser, alors que tu arrives à peine à sa hauteur, vers l'entrée qui vous tend les bras. Les pierres humides couvertes de verdure enchevêtrée, sauvage à souhait, semblent écouter elles aussi, lorsque tu te mets à tousser dans ton coude. Bobo mal, et elle t'agace, cette fois-là, parce que Lucjan est là pour l'entendre. (C'est faux. Il ne sait pas. Pourquoi devrait-il savoir que cette voix existe ?) C'est que tu fais bobo mal à tout le monde aussi, en ce moment, et pire sera dans le futur, tu le sens sans le savoir. Ça a toujours été le cas, inscrit en toi. Grande magie qui est tienne, celle de détruire.

Tu lui passes devant comme si rien n'était, poussant les portes comme si tu rentrais chez toi. (Ça te ressemble un peu, cet endroit, un morceau d'âme laissé à l'abandon dans des jardins qui ont perdu de leur superbe, où la nature reprend un peu trop ses droits.) Tu as comme emporté avec toi cette hébétude qui se dissipe encore qu'à peine, manquant de perdre un peu l'équilibre (avec de la grâce, s'il vous plaît) en te retournant pour regarder les plafonds (le lustre est énorme, presque en l'état)(ça te rappelle l'entrée au manoir)(faut pas que t'y repenses, à tout ça). L'humidité et la poussière, le tout - et la toux - qui n'en a pas terminé, tu t'y remets, jurant en gaélique dans ta barbe - oui, tu sais le parler. Et t'es déjà parti t'accrocher à la rampe d'escalier, tu as envie de monter.

Un œil dans sa direction, la douleur irradiant ton thorax : est-ce qu'il veut monter avec toi ? Ou préférerait-il que vous vous sépariez… pour mieux vous retrouver ? Y'a du sang, rien qu'un peu : c'est déjà oublié.
Tag 2 sur SMOKE AND MIRRORS - Page 3 9ZYOLrqq_oSujet: And after all - Logan (fb août/septembre)
Invité

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Rechercher dans: rps abandonnés   Tag 2 sur SMOKE AND MIRRORS - Page 3 201107090038689190Sujet: And after all - Logan (fb août/septembre)    Tag 2 sur SMOKE AND MIRRORS - Page 3 EmptyMar 16 Nov - 10:16
Tu penses que c'est l'une des rares fois où Rogers t'a adressé les paroles, les prémices du raid sur Gracefield mis à part. Ce n'était pas même en rapport avec cette transformation qui allait te faire quitter le camp d'ici trois misérables jours, il n'aurait pas été aussi nébuleux sur le sujet si tel avait été le cas. Parce que les plaies sur ton flanc sont encore douloureuses, parce que tu sens que quelque chose d'inévitable approche, l'anxiété compressant un peu plus ton battant, jusqu'à t'en empêcher de fermer l'œil correctement. Samuel qui s'enquiert, qui fait mine de ne pas savoir, alors qu'il te signale l'endroit. Quelqu'un veut te voir.

Tu te fais mille et un scénarios, à commencer par celui d'un piège (bien mérité) qu'on te tendrait, histoire de se débarrasser de toi après tes bons et loyaux services sur le champ de bataille. Ils t'en ont vu revenir, comme ils t'ont vu filer entre les pièges alchimiques, te prendre des sortilèges, jusqu'à parvenir à escorter Noam et Ethan jusqu'en haut, alors que tu ne croyais pas toi-même pouvoir y retourner. Ça sentait la mort, la suie, la chair cramée - la sienne - et ils seraient peu à l'aise de s'imaginer que c'était celle de ton cousin, qui t'étais restée encore collée sur tes paumes cerclées.

Alors t'es fatigué, excessivement fatigué, et t'arrives même à te dire que tomber dans un piège serait le moins pire. Tu continues de te dire que tu es peu digne de confiance auprès du groupuscule, comme l'avait déjà sous-entendu le médicomage lorsque tu avais décidé de les accompagner au front. T'en viens même à ne pas prendre cette baguette qu'on t'a confiée à nouveau, très à contre-cœur semblerait-il même. Tu es juste là, ta carcasse se meut, et la seule chose d'à peu près intéressante que tu pourrais alors faire dans ce court périple serait de récupérer les quelques plants qu'ils te manquent afin de compléter tes pauvres réserves d'herboristerie.

La seule chose que tu n'as pas oublié, c'est tes gants en cuir souple — et marcher. Toujours marcher.

Un mauvais pressentiment te guette pourtant, l'anxiété te semblant trouver un autre point d'ancrage que la perspective d'une transformation atrocement pénible. Javier ne t'aurait pas menti à ce sujet, au moins, t'es même certain qu'il est incapable de mentir tout court. Autant dire, ton antipode, si vous vous étiez croisé il y a quelques années.

T'en as fini de mentir, tu n'en as plus vraiment l'énergie.

Mentir c'était pour lui.

Cet autre qui n'est plus.

Le vent pourtant si léger te fait vriller. Il te croit sentir une odeur familière, et tu te retournes en croyant l'avoir derrière-toi, ce fantôme qui ne vient pas. Alors tu suis des yeux, tu sens la direction du vent, et tu vas à sa rencontre. Déjà à une quinzaine de mètres si ce n'est plus, et tu ne réalises pas. Comment tu as été capable de la sentir, elle et sa magie, d'aussi loin ; et comment elle a pu arriver ici.
Tu n'as même plus cette alliance que l'on t'a confisqué, cette alliance qui aurait été la seule à pouvoir l'aider à te retrouver.
Tu ne réalises pas qu'elle soit là.
Et qu'elle te voie dans cet état-là.

La marche et les mouvements sont inscrits dans un automatisme, alors que ton esprit déjà fatigué semble perdre déjà tout sens du raisonnement. Que de pourquoi qui se bousculent contre tes tempes fraîches. Tu as à peine le temps de la détailler, Shanti venant à toi plus vite que toi vers elle. Tu n'oses pas la toucher, craignant qu'elle ne disparaisse, que tu la blesse.
Elle ne devrait pas être si loin de ce qui était votre foyer, elle ne devrait pas pouvoir te reconnaître, se mettre en danger même, alors que tu n'as plus rien de noble à lui offrir. L'étreinte est mesurée mais sincère, alors que la tienne est encore bancale - tu ne sais plus faire ça. Quand elle frôle ton flanc encore douloureux, tu ne peux que grimacer légèrement. Elle ramène même à tes lèvres une sensation que tu avais cru oublier. "Tu m'as manqué Logan…"

Tu crois te rappeler de ces fois où, enfermé dans ta cage, tu pianotais sur tes cuisses en croyant entendre le son de son violon t'accompagner. Tu te rappelles aussi de ce visage qui s'effaçait peu à peu, comme tout ce qui faisait de toi Logan Yaxley. Et tu as terminé de l'achever il y a un mois de ça, si ce n'est moins.

Shanti aurait dû mourir avec lui.

Mais Shanti est ici.

Devant toi et…

Elle te jette sa main à la figure.

({#}2{/#}) Mais l'eau a coulé sous les ponts, un torrent de souffrance même, dans laquelle tu t'es noyé avant d'en ressortir (à peine, s'étonnera t-elle). Croit-elle que tu te sois fait la malle pour rejoindre les traîtres que tu haïssais autant que ta propre personne ? Croit-elle que tu étais du genre à abandonner celle que tu n'as jamais étreint comme personne ? Tu sens cette colère intrinsèque gronder, crescendo, quelque chose d'animal, de disproportionné. De légitime, pourtant, il faut bien l'avouer. " Je t'ai pas abandonné," insistes-tu en plantant tes perles polaires et fatiguées dans ses sombres. T'as l'impression qu'elle n'y croit pas, alors que t'irais pas lui mentir. Pas sur ça. " Je t'aurais [b]jamais abandonné.[/b]" t'en as bien fait des horreurs dans ta piteuse existence, tu t'en es flagellé recroquevillé dans cet espace restreint à barreaux froids, puisque tu n'avais que ça à faire, ressasser, mourir à petit feux. Mais ça, ça, tu ne l'as pas fait.

Et le fait d'avoir à te justifier de ça, dans pareille situation, est aussi déroutant qu'écoeurant. Tu te sens agressé, piqué, ce n'est pas sa faute de croire à des illusions, t'as passé des mois à les effacer. La violence ravalée dans tes propres cages, cherchant une réponse dans les yeux de celle qui fut ta promise.

"…Ils t'ont rien dit, c'est ça ?!" que le noir de tes cheveux est la conséquence de leur haine à ton égard, que tes fers tu les as retiré il y a peu, et qu'il y a encore de ça quelques mois tu étais enfermé dans une cage. Ils lui ont pas dit que t'as pas choisi d'être ici, y'a un an de ça.

À la voir, la réponse semble être déjà là. Elle ne sait pas.

"Enfoirés." lâches-tu dans un soupir, pincé entre tes dents serrées, jurons gaéliques qui se dérobent par après.

Le mal est fait.
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Rechercher dans: rps abandonnés   Tag 2 sur SMOKE AND MIRRORS - Page 3 201107090038689190Sujet: (svengel #1) royalty.    Tag 2 sur SMOKE AND MIRRORS - Page 3 EmptyLun 15 Nov - 1:03
Flashback {#}2{/#} Le mariage

Si on avait dit à Engel quelques mois plus tôt qu'il serait aussi impatient et excité le jour de son mariage, il aurait ri à gorge déployée. Et pourtant. L'allemand avait eu du mal à tenir en place, il avait tapé du pied un peu plus à chaque minute l'éloignant de son union.

Oui vraiment, personne n'aurait cru que le coureur de jupon, l'insolent, le fauteur de trouble d'Engel Von Bäume serait aussi heureux de devenir le mari de quelqu'un. Mais pour lui, ce n'était pas n'importe qui. C'était Svetlana Orlov, bientôt Svetlana Von Bäume et depuis qu'ils s'étaient rencontrés, que l'allemand avait eu un véritable coup de foudre pour la russe, qu'ils avaient passé du temps ensemble, depuis le premier regard il était tombé amoureux d'elle et chaque moment passé avec elle n'avait fait qu'amplifier ce sentiment.

Le Von Bäume lui même ne s'était pas attendu à ce qu'elle lui fasse un tel effet. Il avait toujours envisagé le mariage comme quelque chose qu'il devait faire, une obligation à laquelle il allait se tenir, il n'aurait jamais cru que le jour de son mariage serait celui où il pourrait s'unir à celle qu'il considérait déjà comme la femme de sa vie.

Les quelques mois entre leur rencontre, les fiançailles officiels – Engel n'ayant apparemment et à la surprise générale pas fait fuir sa belle famille avec son attitude – et le mariage avaient été passé par des rencontres officielles et chaperonnées par leurs parents et par des rencontres plus discrètes aux détours d'un couloir ou d'un bosquet. Il avait entrepris, avec parfois l'aide de son frère, de voir sa future épouse dès qu'il en avait eu l'occasion sans le regard désapprobateur de sa famille ou de celle de Svetlana. Ils s'étaient rapidement embrassés, rapidement enlacés et étaient même tombés assez rapidement dans les bras l'un de l'autre.

Et il ne pouvait pas être plus heureux. Il avait décidé assez rapidement qu'elle était faite pour lui. La douceur de ses baisers, son humour franc, sa personnalité sauvage et passionnée. Durant ces quelques mois, ils s'étaient découverts, ils s'étaient amusés, ils s'étaient aimés et ils s'étaient disputés avec une ardeur qui avait fait grincer des dents leurs parents respectifs, Il était tout à fait charmé.

Quand il avait – enfin - tenu la main de Svetlana devant leurs familles respectives et la société sang pure allemand et qu'on avait posé sur eux une baguette pour les lier à vie. Qu'il avait aperçu le ruban magique s’entrelaçait, il avait senti qu'il avait trouvé sa place. Plus besoin d'être envieux, plus besoin d'être dans l'ombre de son frère car lui il avait désormais sa femme et elle l'avait lui. Il avait senti son cœur battre à en rompre ses cotés quand il avait senti sa magie et la sienne se mélanger et depuis il pouvait sentir comme une cordelette lui tirait un petit point près du cœur pour rejoindre le même point sur sa nouvelle épouse.

Aussi quand on lui avait dit qu'il pouvait embrasser sa nouvelle épouse, il s'était empressé de l'attraper fermement par la taille et de la faire basculer pour l'embrasser si fougueusement que Wolfram avait du se racler la gorge pour qu'il daigne la relâcher.

Désormais assis cote à cote à table à regarder leur famille, il avait du mal à se détacher d'elle. Il passait le plus clair de son temps à poser son bras contre sa taille, sur ses épaules, à se pencher vers elle pour lui murmurer des blagues, remarques et propositions indécentes à l'oreille.

« Je ne te propose pas de refaire ton petit jeu des shots, je compte être éveillé toute la nuit et non pas bavant sous la table comme la dernière fois. »
il lui dit en lui faisant un petit clin d’œil suggestif.

Il se rappelait avec presque bonheur le premier jeu qu'ils avaient fait ensemble. Il se rappelait surtout de comment Svetlana l'avait réduit à néant, n'avait pas flanché alors qu'il avait presque basculé de sa chaise tant l'alcool commençait à lui monter à la tête. Elle avait bien entendu gagné et le fait que cela ne touche pas à son égo et ne le rende que plus admiratif de la russe, lui avait fait penser pour la première fois qu'il l'aimait. Ce sentiment s'était fait connaître si tôt que cela l'avait pris par surprise mais il n'avait jamais reculé depuis. Même s'il avait fini le lendemain matin avec une gueule de bois si carabinée qu'il avait passé deux bonnes heures avec la tête sur la table de la salle à manger avant de décrocher un seul mot.

Il fait un signe de la main à un des elfes de maison, devrait il même dire son elfe de maison puisqu'il était prévu qu'il lui appartienne désormais, un des cadeaux de mariage de ses parents. Quand l'elfe apparaît à ses cotés, il lui ordonne d'aller leur chercher une part de gâteau. Puis se tournant vers sa nouvelle épouse, il lui saisit la main pour y déposer un baiser avant de lui murmurer : « J'ai entendu parler d'une tradition moldue après les mariages, un voyage pour les deux époux. Et même s'ils ont en général des idées plutôt bas de plafond, j'ai trouvé l'idée formidable pour nous. Ça te dirait, un voyage rien que tous les deux ? En Russie peut-être ? A moins que tu sois tentée par une autre destination ? »
Tag 2 sur SMOKE AND MIRRORS - Page 3 9ZYOLrqq_oSujet: the great escape
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Rechercher dans: rp terminés   Tag 2 sur SMOKE AND MIRRORS - Page 3 201107090038689190Sujet: the great escape    Tag 2 sur SMOKE AND MIRRORS - Page 3 EmptyDim 14 Nov - 22:50
tw: trauma, acephobie, PN, détails un peu deg tu coco

Là où il y a des années un océan vous séparait, ce dernier semble s'être tari à vos pieds. Une distance avec le monde qui t'entoure - t'entourait - tout en gardant un pied dedans, le contrôle pour seul maître mot. Tenir les rênes pour mieux survivre dans l'absurdité de cette existence où opulence et violence se mêlaient si facilement. Faire semblant, charmer les foules pour mieux régner, des tactiques tout à fait narcissiques et dérobées à ton père, qui en a usé sans modération sur ses propres enfants. Torturer l'esprit, drainer, transformer les réalités pour mieux détruire par après. Combien de fois as-tu dû jouer la comédie, feindre les sentiments ? Combien de fois ta peau glacée a-t-elle dû souffrir de contacts non consentis, aussi douloureux que la caresse de lames de rasoirs sur ton épiderme ? Trop pour les compter, trop pour t'en rappeler, ton cerveau ayant bien fait de tout mettre sous cloche pour t'en protéger. L'abuseur abusé. Ton corps qui était non seulement ta propriété, mais aussi ton temple, malmené par des gestes des plus naturels. Forcé de te mettre tes chaînes, forcé de danser comme eux, pour ne pas avoir à t'en justifier. Rester à poste, sur la piste, quitte à en effacer sa propre identité.

Tu pensais à tord que les contacts physiques eurent été soudainement plus difficiles après avoir été prit en otage à Dagobah. Que c'était de leur faute, qu'ils n'étaient pas comme toi, qu'ils ne le seraient jamais, aussi prestigieux et brillant — intouchable. Et tu n'y as jamais vraiment songé, et tu y songeras certainement après ça : la seule fois où tu as pu étreindre ainsi quelqu'un, c'est Shanti, avant de disparaître dans l'ombre de ce que tu étais devenu.
Kali qui est née de cette étreinte désespérée, de deux êtres destinés à se séparer.
Une étreinte que tu n'aurais certainement pas imaginé être possible, auparavant ; comme celle que tu offres à Lucjan, et qu'il te rend comme s'il comprenait.
Aller plus loin, c'est s'y brûler — pour toi aussi, et tu n'imaginais pas qu'il ait pu être dans un cas plus ou moins équivalent.
C'est peut-être le rhum, la douleur, la transformation, la lune, (lui ?), les étoiles, ou toute autre connerie de cet acabit ; ça pourrait être rien du tout aussi.
La vérité, c'est que tu n'as jamais apprécié être touché, que la norme te filait la nausée, et que tu t'y es plié pendant des années. Le traumatisme t'y aidant, tu as compris que tu ne pouvais plus le supporter.

Alors comment diable supportes-tu ces doigts qui vont courir sur ta nuque encore humide, (des frissons en partent), se mêlant aux vagues de chaleur (inadéquates) qui te prennent déjà depuis quelques éternelles secondes, comment fais-tu pour en redemander encore, là où ton contrôle n'est plus qu'une vague lubie d'intellectuel rigide ? Rien ne te semble plus agréable (et opportun) à ce moment précis, que de quérir son corps et ses lèvres, alors pourquoi ?
Pourquoi, Lou ne sait pas, il n'a rien dit, il ne dira jamais rien, parce qu'il n'y a rien à dire.
L'inexplicable est insupportable.

T'en viendras bien à te dire que ces réactions sont biologiques, que quelque chose de tout à fait tangible explique cette alchimie, qu'un de vous possède un réactif qui n'en est pas moins là pour piper les dés. Tu chercheras sans doute quel est le nom de ce réactif, tu essaieras de l'extraire, de l'étudier, sans jamais trouver. Ton mental seulement présent pour te sauver, alors qu'il en vient à être inefficace en l'instant T.
La main ouverte sur ton torse reçoit les coups pulsatiles d'un coeur depuis trop longtemps délaissé.
L'animal te l'apprend à tes dépens, les émotions sont là aussi pour te guider.
Le sorcier, lui, craint de finir piégé.
(Ou de le broyer entre tes bras, par mégarde.)
(Ça n'arrivera pas.)

Ce souffle sur ton cou qui donne la légère sensation de chatouillis… ce parfum humide de ses cheveux qui sont à ta hauteur, ce corps qu'il te semble sentir frissonner sous l'étreinte qui se relâche peu à peu. Le visage est incliné vers le bas (vers le sien, que tu ne vois pas), le suit en miroir, accueille ce nouveau baiser que Lucjan initie, et dont l'intensité aurait pu te troubler.
Ce n'est pas le terme que tu aurais employé la première fois que tu l'as rencontré.
Calme, effacé, réservé.
Mesuré.
La seconde fois que tu l'as rencontré, tu aurais sans doute pensé à autre chose.
Troublé.
Aujourd'hui…
Immodéré.
Ç'aurait été à te méprendre.
Et pourtant…

Il te fait même entrevoir le fait que ce ne soit pas une erreur.

Que cet interdit ne l'est pas…

Puisque vous y avez dit oui.

Ne pas aller trop loin, pourtant (c'est déjà trop tard, n'est-ce pas ?) ni trop près (essaie donc, pour voir). Rengaines qui ont encore moins de sens que les libertés que vous prenez en cet instant, de manière tout à fait consentie au demeurant.
La confusion enivrante qui ne semble trouver de fin que dans le danger que représentent tes cercles, rendu volontairement inaccessibles au guérisseur. Dans des poings toujours fermés, qu'il vient chercher comme aveuglé par l'incandescent d'un brasier. Tu sens son parcours sans le suivre des yeux, bien trop occupé à goûter celles qu'il te livre comme une confession. Évadés que vous êtes à ne plus savoir où vous cacher ; Lucjan réclame tes paumes brûlantes comme la dernière goutte d'eau dans un désert. "S'il te plaît"

(gants. Tu les enfiles en ayant l'air faussement distrait par ton ouvrage. Tout ce à quoi tu songes, en cet instant, c'est à ce pourquoi, à ce qui te torture de l'intérieur, te fait faire des choses étranges. Tu penses à lui, aussi, que tu sens encore sur toi, comme s'il s'y était imprimé ; comme si cette empreinte trop familière se frayait un chemin pour ne plus jamais vouloir - ni pouvoir - se défaire. Juste, rester.

Pourquoi son regard te fait-il ça alors que tu vas à nouveau l'aimanter, comme si quelque chose menaçait de se briser.
Tag 2 sur SMOKE AND MIRRORS - Page 3 9ZYOLrqq_oSujet: then came the last days of june
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Rechercher dans: rps abandonnés   Tag 2 sur SMOKE AND MIRRORS - Page 3 201107090038689190Sujet: then came the last days of june    Tag 2 sur SMOKE AND MIRRORS - Page 3 EmptyDim 14 Nov - 15:26
tw: violence, kidnapping

"Elle ? C'est qui ?" qu'elle demande. Elle, c'est une partie de toi, c'est cette part d'innocence qu'il te reste, qu'il faut préserver à tout prix. Si elle est en danger, c'est fini pour toi, et donc, pour tous tes enfants réunis. Tu n'as pas le droit de mourir une seconde - troisième ? - fois, tu n'as pas le droit de les laisser choir comme des orphelins, orphelines, qui ne demandent qu'à survivre et s'épanouir dans ce maëlstrom d'injustice. La louve obtempère, bien consciente de l'importance de l'ouvrage, sans toutefois en avoir le cœur net. Le regard fait des va-et-vient avec la bâtisse, qui, tu le sens, vous regarde déjà elle aussi. Ce n'est jamais bon lorsqu'elle vous regarde, car elle prend de l'avance sur ce qui suit. "Alana" c'est prononcé dans une expiration qui ressemble à une confidence, celle qui pourrait tout faire chavirer si d'autres que vous l'entendaient. Tu pressens l'effondrement dans ces A, dans la façon dont s'arrête le mot au creux de ta gorge, une fois prononcé. Alana est en danger et il faut la sauver. Alana ne peut pas parler alors il faut la sauver. Il ne faut pas la tuer car c'est elle qui vous sauvera tous et toutes. C'est elle qui doit rester.

"C'est chez toi ? C'est pour ça que tu veux y aller ?Pas chez moi," plus maintenant, elle le sait, elle le sent, Lucy ; tu n'es à ta place que dans le cottage avec les tiens, et nulle part ailleurs. Sans eux, tu n'es rien. "On va sauver Alana" que t'arrives à exprimer, vous allez la sauver et la ramener, parce qu'elle est en danger là-bas, comme tu l'as été toi pendant de nombreuses années. Maintenant, tu pars.

Tu pars en premier et elle te suivra.

(...)

({#}4{/#}) Alana est là, à son bureau, et le livre à la main qu'elle porte s'éclate au sol après qu'elle ait pivoté dans ta direction. Prostrée, l'inquiétude folle dans le regard, tu ignores ces états de fait alors que tu sens son souffle se raccourcir toujours un peu plus alors que tu te rapproches d'elle. "Alana Jónsdóttir," t'as l'air soudainement plus doux, mais elle ne s'y méprendra pas ; le bas de ton visage est peint de rouge un peu trop frais, le bas de ton tatouage marron à peine léché. Tu lui parles en islandais. "Alana, on s'en va" elle secoue la tête de droite à gauche, prise sous l'effet de ta rune, intensifiant sa nature déjà peureuse. Incapable même de te parler dans la langue des signes, elle subit ta présence.

"Ils vont te tuer si tu restes là" comme toi ils t'ont tué avant ça, tu le sais. Entre la mort courte et la mort longue, tu ne lui donnes plus aucun choix, si ce n'est celle que tu lui offriras. Elle a bien entendu qu'il se passait quelque chose, que c'était peut-être pas de ta faute, tout ça, pour changer. Qu'elle pourrait peut-être même mieux comprendre quand Lucy lui dira aussi, qu'on lui veut du mal, mais pas eux — eux, ils sont venu la chercher pour la sauver, et ils ne partiront pas sans elle. "S'il te plaît," insistes-tu une dernière fois alors que tu sens quelque chose arriver derrière toi.
Tag 2 sur SMOKE AND MIRRORS - Page 3 9ZYOLrqq_oSujet: the great escape
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Rechercher dans: rp terminés   Tag 2 sur SMOKE AND MIRRORS - Page 3 201107090038689190Sujet: the great escape    Tag 2 sur SMOKE AND MIRRORS - Page 3 EmptySam 13 Nov - 14:22
tw: biphobie intériorisée, strangers to soulmates speedrun

"Vraiment ?" c'est qu'il ne t'aurait pas demandé ça deux fois, et toi non plus, si ça n'avait pas été tout à fait consenti. Cette espèce de curiosité ingénue qui dégouline de ses pores a quelque chose d'attachant, dira t-on, c'est la pensée qui te traverse, tu le crois, lorsqu'il ne cherche pas à refuser et propose sa seconde main. Les fjord ne s'éternisent pas sur vos extrémités si proches, l'air autrement plus captivé par ce qu'il peut se tramer sur les lignes de son visage -- et mieux encore, dans le brun ses prunelles.

Si cette observation ne semble pas provoquer de déconvenues pour le moment (où est cette honte que tu aurais pu ressentir à y rester si longtemps ?), cette dernière est cependant ponctuée de coups très caractéristiques d'un pouls qui bat. Vite. C'est là où tes sourcils se sont froncés légèrement, ou ont commencé à l'être, t'interrogeant à nouveau — est-ce toi ou lui ? Tes sens sont accaparés par sa présence et les brefs instants d'égarement sont balayés par ces doigts qui frôlent ton poignet. Ton attention est aussitôt déportée là, piqûre électrique et chaude à la fois, alors que ton esprit freeze à la seule vision de ce geste, son geste qu'il ne semble savoir arrêter — l'automatisme d'une de tes mains déjà ouverte s'oriente alors vers le ciel, de quoi continuer à réchauffer la chair étrangère qui la jouxte.  

Quelque chose lutte pourtant, entre la nécrose et l'élan vital, entre l'animal blessé et celui qui souhaite continuer. À quoi ? À survivre, mais pas en mordant la première main qu'on lui tend. Le temps ralenti, suspendu, alors qu'il te semble ressentir trop de choses, au-delà de la légère anesthésie offerte par ta boisson. Acharnement à peine conscient contre l'envie incompréhensible, anormale, incohérente de le prendre dans tes bras, pour te couvrir de ce parfum qui t'enivrerait presque autant que ce foutu rhum. Rhum avec lequel, pourtant, tu t'es modéré, ce qui ne semble pas être le cas de la présence de Lucjan, dont tu ne t'imagines pas encore pouvoir te passer.

Même lorsqu'il s'approche un peu plus, penché là où tu pourrais le blesser, le repousser, le griffer ou le brûler, et même le… "Eux aussi, ils sont beaux." a-t-il à peine le temps de te dire, alors que tu as soudainement l'impression de te noyer.
({#}2{/#})

"Tu sens…" …bon ? Tu sais pas le dire, ça. T'essaies de trouver les mots pour t'empêcher de faire autre chose de plus dommageable, quelque chose d'interdit, on l'a bien comprit. Tes mains sont fermées, ramenées à toi depuis peu ; sent même l'empreinte de tes ongles sur les lignes alchimiques en surchauffe. (Sans doute pour t'empêcher. Ne pas le toucher. Juste parler.) T'as même le réflexe de vouloir fermer les paupières pour y réfléchir, mais le loup n'arrive pas à le laisser partir, ce foutu regard qui fascine.
Regard que tu détailles dans cette pénombre qui n'en est pas vraiment une pour toi. Quelque chose est coincé sous ton torse - tu sens que ça t'oppresse, à en faire mal, c'est tout ce que tu gagnes à le combattre - et au creux de ta gorge, mais tu finis tout de même par terminer ta phrase, "C'est reposant." le reste ne veut pas sortir, est ravalé au profit de mâchoires serrées, d'un souffle que tu te forces à mesurer et à contrôler. Ton combat interne, à toi, n'a rien de tout ça, pourtant.
(Qu'il est difficile de ne plus mentir, maintenant que la peau de l'animal est devenu tienne.)
Tag 2 sur SMOKE AND MIRRORS - Page 3 9ZYOLrqq_oSujet: I COULD BE YOUR FAMILY
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Rechercher dans: rp terminés   Tag 2 sur SMOKE AND MIRRORS - Page 3 201107090038689190Sujet: I COULD BE YOUR FAMILY    Tag 2 sur SMOKE AND MIRRORS - Page 3 EmptyMer 10 Nov - 19:17
tw: anxiété, culpabilité, crise de colère (légère, hein, c'est Logan)

Tout le paradoxe de ta personnalité réside dans la faune et la flore qui t'entourent : tu pourrais aussi bien être charmant dans un bar goth qu'aussi aimable qu'une porte de prison dans une piscine municipale. C'est aussi pour ça que ta réputation part dans les extrêmes qui rythment déjà ta vie en tant que telle, à être le super binôme en chimie sur qui compter, ou alors le pire cauchemar à faire de mauvais dosages pour pouvoir pourrir ta moitié.

Blanc, noir ; pas d'entre-deux.

Pourtant c'est pas faute de te sentir neutre voire engourdi la plupart du temps. C'est d'ailleurs ce sentiment-là qui te prend, de quoi porter compagnie à ton anxiété sociale qui pointe le bout de son nez (on ne l'attendait pas, celle-là ; mais tu n'es pas dans ton élément, voilà tout). Heureusement, comme la main sur ton épaule un peu plus tôt, ça ne dure pas longtemps ; puisque Lou apparaît et fait presque aussitôt disparaître ton malaise, notamment celui qui s'était un peu trop logé entre tes côtes.  La main qui frôle ton dos te fout une légère chair de poule qui ne te fait pas frémir, et un écho de Carlo qui te rend étrange à l'entendre de ses lèvres "C'est super que tu sois là" chose à laquelle tu réponds par un léger clin d'œil, croisant tes bras contre ton torse. Faut croire que ce petit groupe t'a fait perdre toute énergie sociale, car tu ne fit pas.

T'as alors à peine le temps de vraiment observer Lou, et tu ne lui assènes d'ailleurs aucun mot sur la qualité de sa prestation (faut dire, la seule chose que t'as réussi à suivre, c'était qu'il était dans le bassin et qu'il allait vite, et puis -- bronze, voilà). C'est sans compter que ces mots répétés foutent la pression, comme si tu devais être super content, et parce que si tu ne l'étais pas vraiment, ben, tu ferais de la peine aux autres et ce serait ta faute. De toute façon c'est toujours de ta faute, c'est une règle tacite que t'as enregistrée depuis longtemps maintenant, alors t'avais plus qu'à deal with it like you always did.

(Tu l'entends à peine discuter avec Nate. En plus, ça résonne, et d'autres gens parlent par dessus.)

(T'as une soudaine envie de fumer.)

"Ce serait bien de faire un truc tous les quatre, Nate, moi, Logan et toi, t'en penses quoi, querido ? — (C'est Lucjan qui va chercher ton regard, et tu lui rends au dernier moment, comme sorti d'un rêve ennuyant.) — Euh… un jour, pourquoi pas" et tu lorgnes un peu par dessus ton épaule, l'air de rien, suivant les faits et gestes du staff et de tu-ne-sais-trop-qui, inspirant un peu plus d'air chargé d'odeur de chlore, comme pour te réveiller en douceur.

"Et toi Logan, ça te dit ? — (Ton prénom qui résonne te fait immédiatement tourner le chef, et tu n'as pas à réfléchir longtemps pour répondre ce que tu savais déjà) — Hm ? Non," l'avantage c'est qu'on a pas besoin de te le redemander deux fois, et que tes vis à vis sont très vite au courant lorsque tu n'as vraiment aucune envie de les rejoindre.
Ta réponse un peu trop franche fait rire la galerie (sauf toi, qui ne comprend pas pourquoi c'est si drôle), et le seul que tu entends c'est le sien, à tes côtés. Ils finissent par s'éparpiller, l'annonce que la cérémonie allait bientôt commencer les y ayant aidé.

Vous marchez doucement alors que ta main et ton attention se retrouvent monopolisées par le nageur, qui te propose une bien riche idée. "Tu veux marcher et prendre un truc à boire en chemin, après la cérémonie ?" la proposition est particulièrement alléchante pour un cœur piégé comme le tien - ça te fait l'effet d'une bouffée d'oxygène, de quoi compenser un peu avec le coup de jus que ça te fait, d'avoir sa main contre la tienne. Ta réponse est transmise via un hochement du chef à la positive. "J'ai pas envie de rentrer tout de suite.Moi non plus," que t'avoues sans mâcher tes mots. De toute façon, tu as toujours passé plus de temps dehors que dans un dedans.

"À tout à l'heure," que tu lui dis avec une espèce de distance que tu ne pensais même pas poser entre vous à cet instant T. Ça te ferait vraiment du bien de fumer, peut-être même de boire un peu en plus, aussi. Pourquoi pas près de l'eau, celle qui ne sent pas le chlore ? Il pleut, mais tant pis. T'aimes bien quand il pleut, comme ça quand tu rentres, tu peux te mettre au chaud et allumer une bougie parfumée à la vanille. T'aurais bien besoin de ça aujourd'hui, que tu te dis.

En remontant vers ta place sur les gradins, les parents Sacramoni flattent encore longuement la performance de leur fils, et tu crois y lire quelque chose comme de la fierté, dans leur regard, quand son prénom est appelé. Ça te fait bizarre, très bizarre de voir ça, ça n'a presque pas l'air naturel pour toi. À tel point que tu rejoins la simili-déception de Lucjan, en ne t'extasiant pas comme les autres sur ce bronze. T'es même pas sûr d'avoir envie de lui en parler, bizarrement ; alors t'en parleras peut-être à ta psy la prochaine fois.

Tu crois la toucher du doigt, en l'observant de ton perchoir, et tu ne comprends pas pourquoi il n'est pas content, puisque ses parents le sont. Dans ton esprit, cette logique est installée. Tes parents n'ont jamais pu te féliciter, pas même lorsque tu ramenais des notes maximales en sciences, alors pour toi, c'était encore pas assez. Il fallait que tu étudies les sciences de l'année prochaine en avance, pour avoir au minimum le niveau demandé. Mais même ça, ça ne te suffisait pas.
Alors tu pars du principe - étrange, et démodé - que si tes parents l'avaient été pour toi, tu l'aurais été aussi.
Ça paraît logique. C'est eux qui auraient dû t'apprendre à te dire que c'est bien assez, ce que tu as fait.
Alors tu ne comprends vraiment pas ce qu'il se passe dans cette scène, ou même dans le cœur des parents Sacramoni.

Le clap de fin est annoncé de manière assez claire et tu files assez vite vers le hall d'entrée (qui sent déjà moins le chlore, et il fait plus frais) en laissant les autres discuter avec les gens avec lesquels ils voulaient discuter, et surtout, les grands gagnants du podium sortir de la petite cohue qui s'était rassemblée. Les parents y sont et ça saurait ralentir Lou, le temps que tu lui prennes sa boisson fraîche.
({#}2{/#}) Tu crois avoir même senti le contact tiède de Lou sur toi, une misérable seconde avant que ça déraille dans ta tête, et même en dehors. Y'a tout qui est secoué en toi tellement la colère est grimpée en flèche d'un coup, semblant même foutre en l'air des mois de thérapie à te réhabiliter dans un autre environnement, plus sain cette fois. Ça tremble tellement que t'en lâches ta petite bouteille ; qu'il faut que tu fasses quelque chose, que tu bouges, et toi d'habitude si calme, tu empoignes ton téléphone si fort, le jette si violemment contre ce mur en béton, qu'on ne t'y reconnaîtrait pas.

L'écran s'éclate salement par terre, et  alors que t'en as pas assez, tu le piétines encore de tes semelles renforcées en acier, ce qui réussit à l'achever presque autant que ce message de ta mère, qui a utilisé un autre numéro exprès.
Elle a fait exprès de te faire ça maintenant, pile quand t'y pensais plus ou presque, quand ça commençait à aller mieux, pile le jour où Lou fait sa compétition, pile le jour où c'est sa journée.

T'aurais même pas le droit d'être comme ça ce jour-là.

Fallait bien que tu gâches tout, encore une fois -- même si c'est sa faute à elle, surtout, elle n'aurait pas dû te dire tout ça alors qu'elle n'avait pas le droit.
En bon capricorne tu pleures sous la vague de colère que t'aurais mieux fait de canaliser, mais sans succès. Les insultes dans le vent que tu prolifères ne sont pas destinées à la personne qui est à côté de toi, qui essaie manifestement de t'approcher, ou te calmer, tu sais pas ; il est tout flou derrière le voile. Il essaie quand même, et quand tu sens ses mains se refermer sur ton bras droit, tu lui beugles un "Lâche-moi !" qui vient des tripes, t'essaies de te dégager après ça, mais t'y arrive pas. Déjà parce que le mur est derrière toi maintenant, et parce qu'il a plus de force que t'en auras jamais.

Ton deuxième bras est à son tour récupéré, mais sans grande volonté, tu le sens, tout comme ton "Lâche-moi" que tu répètes sans sincérité aucune, et avec moins d'agressivité, sur la pente de la résignation. Il te dit tu sais pas trop quoi, y'a que quelques mots qui te parviennent, et tu finis par arrêter de te débattre comme un enfant de dix ans avec son grand-frère, tout tremblant à foutre ton visage entre tes mains pour pas qu'il te voie. Tu peines à rester debout sur tes guiboles qui se secouent presque autant que le reste, et tu vas pour t'échouer front le premier contre Lou, alors que tu te sens soudainement à la dérive.

C'est que t'as toujours pas réussi à bien nager dans cet océan de merde, toi. C'est pas faute d'avoir essayé. C'est super que tu sois là, tu parles, tu n'aurais même pas dû te lever pour ça. Mais à récupérer les chats de gouttières maltraités, ils devraient le savoir, que t'es pas là pour apporter la sainte lumière.
Tag 2 sur SMOKE AND MIRRORS - Page 3 9ZYOLrqq_oSujet: I COULD BE YOUR FAMILY
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Rechercher dans: rp terminés   Tag 2 sur SMOKE AND MIRRORS - Page 3 201107090038689190Sujet: I COULD BE YOUR FAMILY    Tag 2 sur SMOKE AND MIRRORS - Page 3 EmptyMar 9 Nov - 18:56
tw: péon de niveau 12, crétin de niveau 3, mention d'auto-mutilation, anxiété, et pavé sale

Le petit sourire qui lui apparaît lorsque Lou rouvre la porte est fier, non moins empreint de filouterie. Ta tentative de persuasion réussie, tu te glisses dans la salle de bain comme une murène, mettant tes quelques fringues sur la chaise prévue à cet effet, bien accueilli par son "T'es le pire" qui te file un regain d'énergie. T'as gagné le droit d'entrer, et de commencer à te laver, c'est déjà pas mal. C'est que t'allais même en profiter pour lui passer devant sans crier gare, mais tu t'es dit que t'avais aucune envie qu'il soit dans la même pièce que toi pour… enfin… vous voyez, quoi. "Ça va m'prendre cinq minutes !" Le brun se fout sous la douche et tire le rideau comme si sa vie en dépendait, sous ta remarque interloquée, qui n'arrive que demi-seconde après : "Mec ??? Lou ??? J't'ai dit avant la douche pour te démaquiller ???" que tu lui rappelles alors qu'il s'est même ramené en jean là-dessous pour commencer sa toilette. C'est le genre de truc que t'aurais fait bourré, c'est vrai ; mais là, c'est quand même abusé.

"Si j'ai pas fini dans cinq, t'as autorisation de me rejoindre" encore des règles, que tu te dis, de merde en plus, tu lèves les yeux au ciel (plafonnier qui te défonce la rétine pour l'exemple), soupire du nez et te passe ton coton imbibé pour te décrasser. C'est que la portée du machin ne t'a même pas effleuré, avec tout ça.

Ça te rassure quand même quand il finit par le retirer et le balancer au sol, et tu vas pour récupérer le démaquillant et tout ton attirail pour te nettoyer la gueule enfumée. Tu restes un peu trop silencieux ; en temps normal tu l'aurais harcelé pour qu'il se dépêche encore plus qu'il ne le faisait déjà, mais t'as perdu ta voix à cause de ce que t'as cru voir dans ton reflet, et ça ne te plaît pas.

Lou finit par passer dans ton dos pour sortir et tu t'assures pas un instant qu'il ait tout prit de ses affaires avant de fermer la porte derrière lui — c'est qu'il s'est toujours pas démaquillé, ce crétin.

Parlant de crétin, y'en a un qui n'a pas réussi à charger son téléphone entre temps, parce qu'il n'y a tout simplement pas pensé, et c'est toi. Raison pour laquelle t'iras te foutre au fond de classe de sciences, pour pouvoir choper la prise. C'est pas comme si t'avais l'habitude de le faire après tout.
T'es bien évidemment pas prêt trente secondes avant l'heure indiquée, le temps de te refaire une beauté — t'es même de nouveau maquillé, mais c'est plus léger, et ce matin-là, ça te donnerait presque l'air vulnérable.

Avant de descendre, tu repenses à quelque chose et tu vas pour prendre deux cotons trempés de démaquillant, oubliant par la même d'éteindre la lumière de la salle de bain. Un énième point pour le second crétin.

Le tribut pincé entre tes doigts, l'air passablement agacé d'avoir à le ramener d'ailleurs, (crétin barbare, ignare, dépravé) tu descends les escaliers, tes grinders basses un peu usées cognant contre leur bois. "Merci encore." qu'il te dit, pour la soirée sans doute, hein, c'est entendu. T'arrives pas à être touché par la chose, parce que tu fais une fixette sur ces yeux de bichon qui ressemblent à des buvards de CM2. "Tu viendras m'voir nager à ma prochaine compétition, même si c'est à 7 heures du mat — (il te pousse avec son index en plus, le bougre) — J'me déplace que pour les gens qui gagnent" que tu lui rétorques avec le tact qu'on te connaît bien, menton haut,  n'attendant plus une seconde de plus pour lui attraper le visage d'une main et lui démaquiller la gueule en quatrième vitesse — mais, les vrais sauront, avec une application toute particulière. "Et qui se respectent" pas des péons qui se démaquillent sous la douche, ça non.

(...)

Une semaine plus tard, samedi 7h

T'as bien caché la misère avec tes anti-cernes, ce jour-là, parce qu'entre les néons mal placés et tes deux petites heures de sommeil, le massacre était réel. Tout ça pour aller voir Lou nager dans un bassin qui sent mauvais, en plus ; avec des gens que tu côtoies pas, sauf peut-être les parents, et encore, c'est pas comme si tu leur faisais la cour tous les soirs (ils apprécieraient, ceci dit, c'est évident). C'est qu'en plus de ça les vestiges de votre soirée interdite (quel mot désuet) sont encore bien présents et t'as encore l'arrière-goût du "et si". T'aimes vraiment pas cet arrière-goût.

(C'est que t'as jamais été à la piscine, pas même quand c'était rendu obligatoire pour les cours de sport. Pas par manque de volonté, mais parce que t'avais bien des choses à cacher, des choses que t'as aucune envie d'expliquer, pas même à un prof inquiet. T'as toujours réussi à esquiver, à te blesser même, quand on le faisait pas pour toi la veille, pour ne pas y aller — à tel point que la légende raconte qu'on ne t'aurait vu faire du sport qu'en athlétisme, où t'as des réserves d'endurance assez insane.
T'es bien incapable de faire autre chose de bien dans ce domaine cela dit, doutant même de ta capacité à rattraper un ballon de basket sans te le prendre dans les dents.)

En plus aujourd'hui il pleut, mais bon ; tu peux quand même faire l'effort, que tu te dis, ne serait-ce que pour vérifier qu'il nage aussi bien qu'il y paraît (t'y connais rien, mais au moins, tu ferais semblant en te rinçant l'œil sur ses trapèzes).
C'est que t'as pas franchement oublié ce qui s'est passé ce soir-là, ces gestes échangés, d'un côté comme de l'autre, particulièrement teintés d'affection. Cette espèce de truc que t'essaies de cacher sous tes remarques cinglantes ou déplacées, ou ne serait-ce quand le faisant râler de prendre trop de temps sous la douche ou mal laver la vaisselle. Tu crois que c'est parce que c'est ce côté enfant qu'il fait ressurgir en toi, que t'es un peu bizarre ; ce même enfant qui est mort un peu trop tôt. Parce que c'est pas la première fois non plus que tu embrasses quelqu'un qui te plaît en soirée, alors, non, tu ne voudrais pas le blesser, lui, à lui dire que ce n'était presque rien.

Il devrait pas trop se monter la tête, à ce stade. Et toi non plus. C'était déjà arrivé… y'avait rien de spécial avec Lou, avec qui tu passais surtout ta vie une fois rentré du lycée.
Même en dehors, depuis quelques temps maintenant ; où tu semblais le voir à peu près partout où tu posais ton regard glacial. Dans les lyrics d'une chanson, dans une scène d'un film, et même quand tu vas récupérer un vieux happy meal au fast-food du coin — comme s'il manquait.

Assis à la droite non pas de Dieu mais Carlo Sacramoni, ce dernier te prend un peu en aparté avant que la compétition ne débute. "Ça lui fait plaisir que tu sois là, tu sais," il pose sa grosse main sur ton épaule et tu te sens tout d'un coup glacé, rigidifié comme… comme la semaine passée, et comme- "Et ça nous fait plaisir aussi" heureusement il l'a retiré juste après, et tu lui jettes un regard mi-étonné, mi-rassuré. Ça te dérange, parfois, sa proximité, raison pour laquelle tu ne te mets jamais à côté à table - il a un peu le même gabarit que ton père, alors, c'est difficile. Mais Carlo le sait, il a des informations médicales à ton sujet, c'est bien la première fois qu'il te touche comme ça ; alors c'est que ça doit être important pour lui, pour eux, de te le dire.
Tu perds un peu pied et lâche un "Il a intérêt à gagner" un réflexe anxieux, sans trop réfléchir. T'es pas certain que c'était une chose à dire, sur le moment, mais ça te suffit, pis t'es vite sauvé par le gong du départ, les préparations, et… les coups de sifflet.

Tu piques du nez tout du long, t'as du mal à suivre, et le combo néons + humidité + odeur de chlore + coups de sifflets suffisent à t'achever. T'as mal à la tête, mais tu tiens bon — t'as bien remarqué aussi que Lena et Nate se retournent souvent dans ta direction, et t'as bien compris que t'étais leur sujet de discussion depuis le début. D'autres têtes te reviennent même si ce sont de celles que tu ne côtoies pas, Leonor, mais aucune trace de ton gang habituel, qui préfère de loin les terrains vagues plutôt que les bacs à flotte géant.

Ça va trop vite pour toi, un peu comme les game de CoD que se tape Lou certains soirs. La seule chose que tu retiens c'est qu'il va vite, putain de vite même, pour quelqu'un qui n'a pas de nageoires.

Et que t'espères ne pas avoir embrassé le dernier de peloton.

(Rolls de la mort {#}2{/#} & {#}3{/#}) Alors que t'y croyais plus à la fin de ce truc, le verdict finit par tomber, matérialisé par du bruit à t'en crever tes tympans peu matinaux. T'as l'air aussi paumé qu'un Goya en plein milieu d'une toile de Dalí, et la première chose que t'essaies de trouver, c'est Lou, qui s'est alors tiré des eaux comme un triton. Un sacré beau triton au demeurant, et les mots des parents te tirent un peu de ton observation indiscrète, même si lointaine. "C'est le bronze ! Le bronze !" Alors toi quand on te parle de bronze, c'est pas vraiment le premier truc auquel t'aurais songé, de sauter de joie ; mais bon, faut bien se satisfaire de ce qu'on a (pas toi en tout cas). Tout bronze confondu, on précisera.

Les Sacramoni sont aux anges alors que Lou leur rend leur coucou, avant d'aller se changer un coup. La remise des médailles étant pour dans pas long — et la plupart se sont alors levés de leur siège, même toi. Ils se mettent tous et toutes à discuter ensemble un peu, l'orga de leur côté, vous de l'autre. Quel drôle d'endroit.

T'allais pour te préparer à l'accueillir avec ton vieux smartphone pour prendre ton meilleur cliché, mais on te harponne entre temps, complimentant ton maquillage. Leonor. Tu ranges ton téléphone aussitôt, ton attention toute drainée par ses propos. "Merci" que tu lui réponds, alors elle te fait un peu la conversation, Lena arrive avec Nate et te demande pourquoi t'es là, si ça se passait bien avec Lou parce que "il m'a parlé de toi". Parler, vraiment ? Et qu'est-ce qu'il a dit ? T'aimerais bien savoir. C'est un bon ami ? Un… plus qu'ami ? Un demi-frère, sans l'être ? Bon sang que ça s'emmêle dans ta tête, tout ça.

En tout cas c'est la première fois que tu leur adresses la parole, à ceux-là, et ça te fait bizarre. Parce que t'as rien ni personne pour te raccrocher, là, à part Lucjan, qui commence à traîner, tu le sens — c'est pas ton environnement, c'est peu dire, il prend juste le temps qu'il faut, et c'est surtout toi qui a besoin de sortir de là. Un environnement un peu oppressant, au demeurant, de si bon matin, avec le petit brouhaha qui y règne et tout le reste. Si bien que tu l'entends pas arriver, le bronzé (?!), c'est que tu fais dos aux vestiaires, ça n'allait pas aider.
Tag 2 sur SMOKE AND MIRRORS - Page 3 9ZYOLrqq_oSujet: you save everyone, but who saves you ?
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Rechercher dans: rps abandonnés   Tag 2 sur SMOKE AND MIRRORS - Page 3 201107090038689190Sujet: you save everyone, but who saves you ?    Tag 2 sur SMOKE AND MIRRORS - Page 3 EmptyDim 7 Nov - 21:35
tw: angst, violence, agression, (petite) description de scènes macabres

Le faire sortir de leur tente sera sans doute l'étape la plus simple de la nuit. Le tacite et l'aura intimidatrice le poussent naturellement à reculer et à faire ce que tu lui as dit, mais tu sais - sens - très bien que l'équilibre est aussi fragile que tes nerfs, en ce moment. Placé sous pilote automatique, tu as récupéré ta baguette au vol avant de sortir et tu l'as suivi -- du regard, d'une part, car tu ne l'as pas lâché depuis qu'il… a fait ce qu'il a fait. (C'est vrai qu'elle a un peu de toi, Kali) Ce qu'il a voulu faire, précisément, mais n'est pas parvenu à faire. (C'est pourtant encore difficile d'y croire, mais l'animal le sait, il faut l'éloigner de là) Ta respiration est étonnamment lente et soupesée pour quelqu'un qui s'est levé d'un bond comme tu l'as fait, prit d'un réflexe violent. T'es même pas certain que t'arriveras à garder cette baguette intacte entre tes doigts, tu mesures pas ta force. Et si tu la brisais ? Et s'il ne te restait plus grand-chose pour le calmer ?

Non, il te resterait bien toujours quelque chose. Les excuses, envolées dans le noir de la tente, alors que l'air frais vous griffe les membres. T'es même pas chaussé, t'as juste un pantalon et des yeux acérés pour le fixer.

Tel un chasseur aux aguets, ni plus ni moins.

Tu n'as pas le temps de réfléchir, et il faut se le dire, tu ne le fais même pas. Argos ne s'est même pas levé, il doit dormir avec Han et Tony ce soir. Y'a rien qui bouge d'un iota, et Samuel non plus, quand t'essaies de le faire reculer toujours un peu plus loin sans même le toucher. "Sam-" Tu t'arrêtes net, tenant une distance raisonnable mais suffisante pour te permettre d'agir s'il se décidait à tracer vers l'une des tentes du campement. "Sors-moi d'ici." qu'il te dit d'une voix que t'as jamais entendue jusqu'à cette nuit. Si la part animale n'était pas déjà trop installée comme elle l'est déjà, tu serais certainement piqué par quelque chose qu'il ne te semblait pas être possible de ressentir : l'empathie.
Cette empathie inexistante, chez toi.
Raison pour laquelle tu ne te rappelles pas de la dernière fois qu'on t'a dit quelque chose comme "Aide-moi."

(En réalité, la dernière fois qu'on t'a dit ça, et tu t'en rappelleras peut-être après tout ça ; c'est la fois où ce Hound s'est foutu à tes pieds, alors qu'il lui manquait déjà un bras. À te regarder avec des yeux aussi noyés de sang que l'était sa gorge et sa bouche, juste avant que tu…)

T'as l'instinct de protéger la marmaille plus que le reste, que t'assimiles pas encore forcément à de la famille -- concept encore flou et désarticulé dans ton esprit. Tous s'entendront sur le fait que tes derniers faits d'armes comportant un tant soit peu de finesse ne sont plus dans les mémoires.
Alors tu lèves ta baguette dans sa direction et tu lui assènes un "Incarcerem" concis, net, et particulièrement incisif. Des liens magiques l'enserrent presque aussitôt en haut du corps, et tu viens l'attraper d'une clé de bras à son cou pour l'attirer loin, le plus loin possible, jusqu'à la lisière des lignes protégées du camp caché.

Sur le chemin, tu lui murmures des mantra à l'oreille, sans pourtant t'y pencher, le vampire n'ayant pas besoin de ça pour bien t'entendre. "Concentre-toi sur ma voix" que t'insistes toutes les deux-trois phrases, grimaçant par intermittences à force de t'esquinter la plante des pieds sur les quelques excroissances de roche et de racines prises sur votre chemin.

({#}2{/#}) T'es pas médicomage ni même vétérinaire pour vampire, bien au contraire ; ce qui ne t'empêche pas pour autant de mettre à exécution un plan B tout à fait improvisé. T'emmènes Samuel jusqu'au loch, tu le fais rentrer dedans, toi avec, le glacé te faisant certainement plus d'effet qu'à lui, sur le coup ; mais tu continues, tu te dis qu'à reprendre contact avec d'autres sensations, il reviendrait plus vite. Le temps que tu trouves une issue, et un meilleur endroit pour l'y faire patienter. Tu coinces ta baguette dans ta ceinture, l'attention toujours dirigée vers lui.

"Hep, regarde-moi" tu l'as lâché et t'as pris son visage dans tes mains brûlantes - t'as pas tes gants, bordel de merde, tu pourrais l'y blesser à force d'y rester - "Tu restes avec moi." pour le moment, du moins ; vous êtes là, et il a, tout comme toi, de l'eau glacée jusqu'aux genoux habillés. T'ôtes tes mains, et tu le guettes, toujours, encore, toujours prêt à rendre l'offense s'il lui venait à l'idée.
Morgane, que ton loup a du mal avec cette odeur de vampire qui te prend aux narines. Tu prendrais quand même sur toi le temps qu'il faudra, qu'il se calme, d'une part, et que tu lui trouves de quoi s'abreuver.

S'il en était capable…

T'es décidément pas le premier qui se serait imaginer jouer le rôle d'un Sire auprès d'un vampire, mais voilà où t'en es. À renfiler le costume d'un imposteur, pour changer.
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