I don’t know which one aches more, the soft-epilogue or the harsh prologue.
I don’t have to explain that I am lonely; all my hollow scars leak desperation out of every pore.
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Le pas guilleret, tu avales, une jambe à la fois, le chemin te séparant de ta compagne de la soirée – voire plus, si tout se déroule comme l’espère Robert premier. Un bouquet de fleur dans une main, tu fredonnes un air sans trop t’inquiéter. Le bouquet prend d’ailleurs assez cher, à se faire balancer comme ça, sous le rythme entrainant de tes pas. C’est que tu ne lambines pas, pas ce soir. Pas quand tu as une réservation dans trente minutes – encore que si ce n’était pas toi qui payais, tu t’en ficherais probablement. Sauf que tu paies. Et que tu as enfilé l’un de tes plus beaux costumes, celui bleu gentiane – qui attire toujours le regard des dames, parce que quitte à sortir la fille Slughorn, aussi bien faire des jalouses hein ! Puis, sans même t’en apercevoir, tu y es. La maison Slughorn, domaine sacrée que tu vas violer de ce pas – et avec joie, même que !

Si tu remets brièvement de l’ordre dans ta tignasse, que tu vas jusqu’à t’assurer que ton haleine est correcte, tu n’hésites pas à secouer le cognoir. Sans douceur, d’ailleurs. Qu’on sache que tu es là ! On ne tarde d’ailleurs pas à t’ouvrir, pour te découvrir tout sourire. « Bonsoir, je viens récupérer Miss Slughorn. Annoncer Wilfred, voulez-vous ? » et sur ces bonnes paroles, tu glisses dans la demeure. Ton bouquet en équilibre dans une main, tu observes les lieux avec intérêt. Curieux. Fort heureusement pour les Slughorn, tu n’en es plus à laisser trainer tes doigts partout – de fait, tu laisses en paix les bibelots décorant le manteau d’une cheminée. Puis, le son délicat d’une paire d’escarpin, t’arrache à ton tour du hall. Des chaussures qui appartiennent à de belles longues jambes – celles que tu admires d’ailleurs, sans même chercher à être subtil – qui s’approchent de toi. Jambes appartenant, elles, à des hanches rondes – c’est de mieux en mieux en fait ! La soirée s’annonce plutôt bien et tu te frotterais les mains, si seulement tu n’avais pas encore un bouquet dans celle de gauche. Puis, les hanches grimpent et tu t’attardes un moment – pas aussi bref que tu t’en défendras plus tard – avant de rencontrer le regard d’Eleonor.

Vous ne vous connaissez pas encore très bien, Nelly et toi, mais ça ne saurait tarder. De fait, elle se mérite un sourire de ta part. Très légèrement arrogant – parce que ce soir, c’est TOI qui vas la balader à ton bras, mais aussi parce qu’elle vient d’échanger un fiancé au sang tiède pour toi. Qui à le plus de veine ? Elle, selon Voldemort – une victoire facile, soit, mais une victoire malgré tout. Le bouquet – à qui il manque quelques pousses maintenant, oops – est alors tendu vers elle et gentil homme que tu peux – HA HA HA HA – être, tu t’inclines légèrement. « Pour vous, mademoiselle...  » que tu souffles, délicatement. Doucereux au possible. Jusqu’à ce qu’elle attrape le bouquet et que tu redresses les yeux, l’observant à travers tes cils. « Alors, comment tu vas Nelly chérie ? Impatiente de me retrouver, mn ? » d’accord, tu fanfaronnes un peu, mais c’est pour rire. Après tout, tu lui a apporté des fleurs – ce n’est pas rien ! « Tu es prête, hein ? Nous avons une réservation donc… si ton père à besoin de me fouiller, c’est le moment. » Comment ça, tu t’amuses un peu trop de son statut de vieille fille ? Du tout ! Tu n’es que soutient et sourire malicieux.