BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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La seule perspective un peu rassurante à sa journée était de retrouver Malia, sans doute suite à la charge de travail importante qu'il a dû endosser toute la journée, savoir qu'il n'y aurait pas de whisky pur-feu pour l'attendre au manoir Rowle suite aux dernières lubies du Lord. Car oui, Roland Rowle faisait partie de ces gens qui écoutaient attentivement les dernières informations diffusées pour pouvoir les utiliser au bon déroulement du cabinet. Au grand damn de Felix, certainement, qui se fait de moins en moins présent dans le manoir familial pour le confort de son propre petit appartement dans le Londres sorcier. Il aurait pût faire quelque chose de grand, de confortable, digne de son rang, mais il ne s'est pas imposé ça. Le manoir Rowle était déjà assez époustouflant pour en avoir une seconde version ici. Et puis, le seul réconfort à tout ça, c'est d'avoir Malia à ses côtés, pouvoir venir voir de temps en temps si elle va bien, lui dire lorsqu'il n'est pas là pour qu'elle puisse venir dans son appartement si ça lui chante. Evidemment, tout ça est loin des oreilles des Rowle, notamment de son père, Felix est sûr qu'il le tuerait sur place s'il apprenait pour cet appartement ou pour son attachement pour la Shacklebolt. Il n'a jamais compris cette histoire de toute manière et n'a jamais laissé la seule femme à son triste sort, pas comme la plupart des sang-purs qui rêvaient de la voir sombrer.

Felix transplanne dans le Londres sorcier et s'empresse de remonter le Chemin de Traverse sans réellement faire attention aux sorciers et sorcières qu'il croise en chemin. Il en a un peu marre de voir ceux qui vivent leurs vies comme si tout allait pour le mieux et ceux qui meurent de peur, ceux qui se pressent en groupe de peur qu'il se passe quelque chose. Comme si le Lord lui-même allait débarquer devant Fleury & Botts et allait se mettre à jeter des Avada Kedavra sur quiconque le regarderait mal. C'est, malheureusement, le climat actuel, et Felix ne peut s'empêcher de soupirer en pressant le pas, ravit de pouvoir se détendre après cette journée, loin des plans et des chantiers. Après quelques minutes, il se retrouve dans son appartement, posant ses affaires dans un coin avec un certain empressement, et retire ses chaussures avant de se placer face au mur qui sépare les deux appartements. Il faut un jeu de doigts plutôt agile à ce stade, entre les trois dalles sur le côté gauche, presque difficile à réaliser si on ne possède pas la pratique du violon, comme le Rowle. Malia a été assez doué pour retenir le mouvement rapidement et Felix n'était même pas vraiment surpris dans le fond.

La cheminée d'angle commence alors à s'ouvrir dans un léger bruit sourd, offrant ainsi une ouverture étroite entre son appartement et celui de Malia. La seconde d'après, le sang-pur traverse le passage secret et, une fois dans l'appartement voisin, il peut sentir le mouvement des cheminées qui se remettent en place, dissimulant l'ouverture. "Tu sais quoi, je tuerais pour une tarte à la citrouille là tout de suite." il annonce, comme s'il avait toujours été dans la pièce avec la Shacklebolt, cette dernière loin d'être surprise par l'arrivée du sorcier. "Et un verre de whisky pur-feu. J'ai l'impression que le monde s’effondre." Sa voix se teinte d'un air dramatique alors qu'il hausse des épaules et se rapproche de Malia pour venir embrasser sa joue en guise de bonjour et se laisse tomber dans le fauteuil à côté du sien. Son regard navigue alors jusqu'à la Gazette du Sorcier, posée sur la table basse, et il ne peut s'empêcher de la pointer du doigt. "Tiens, t'as lu l'article ?" Felix demande avec un sourire en coin, quelle fierté cet article et cette signature du nouveau village sorcier, Roland Rowle semble naviguer sur un petit nuage de bonheur dernièrement. Enfin une once de fierté de la part du paternel que Felix sait uniquement réservé pour lui.
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Toute trace qu’aurait pu laisser Lee Jordan dans son appartement après les désastreux événements remontant à la conférence de presse donnée par le célèbre Harry Potter à Diagon Alley s’est envolée depuis quelques semaines. C’était un peu comme s’il n’avait jamais été là, comme si (les chiens ne font décidément pas des chats) Malia n’avait jamais abrité un fugitif pour une nuit. Un terroriste soigné, nourri et logé pendant moins de vingt-quatre heures — rien de tout ça n’est arrivé, officiellement.
Malia est toujours l’exemple d’une réussite certaine, qu’importe les actions douteuses de géniteurs rapidement évincés d’un tableau qu’on souhaite parfait. Et c’est ce qui importe. Show must go on, les pantins se remettent à leur place initiale, prêts à ce qu’on tire à nouveau les ficelles d’une misérable existence contre laquelle ils ne souhaitent plus se battre. Il n’y a que les fous dans le genre de Lee pour continuer à espérer quelque chose d’une situation semblant dégringoler un peu plus chaque fois qu’elle ouvre le Daily Prophet pour y jeter un coup d’oeil désespéré.
Bref. Lee n’est peut-être plus là et Malia peut avoir l’impression que cette histoire est derrière elle, cela ne l’empêche pas d’apercevoir le fantôme d’un résistant allongé sur son canapé désormais vide. Un réflex neuronal dont elle se passerait volontiers — qui n’a de cesse que d’animer ses soirées, toujours ponctuées par les « et si » intempestifs empêchant l’esprit de se tranquilliser complètement.
Et si quelque chose arrivait à Lee ?
Non pas qu’il ait eu besoin de son aide jusqu’à présent — Lee est un grand garçon, débrouillard et remarquablement brillant, pas les arguments les plus propices pour tendre à l’inquiétude, donc. Il n’empêche que l’avoir vu dans un tel état sur son canapé… Peut-être que ça a éveillé quelque chose en elle. Quelque chose somnolant, enfoui bien profondément pour ne pas avoir à y faire face auparavant.
En revenant du Ministère de la Magie, Malia laisse ses chaussures dans l’entrée, lance ses clés dans le petit pot du meuble de marbre et s’autorise aussitôt un soupire révélateur d’une journée ponctuée par le procès le plus explosif du mois, pour sûr — les divorces c’est toujours quelque chose, ceci dit. Une fois dans la cuisine, elle se suspend à la porte du frigidaire indéfiniment, incapable de savoir ce qu’elle pourrait bien avaler pour couper sa faim en attendant le repas du soir. « Tu sais quoi, je tuerais pour une tarte à la citrouille là tout de suite », fait la voix de Felix dans la pièce voisine, tandis que Malia se redresse soudainement, le sourire aux lèvres. Quelques pas plus tard, elle s’accroche au chambranle de la porte et se penche légèrement en direction du salon : « j’ai pas de tarte à la citrouille, mais il me reste des cookies si tu veux. » Elle lui lance un regard interrogateur, puis se dirige vers le plan de travail où repose le reste des biscuits préparés la veille — tout plutôt que clôturer un dossier, même si Malia déteste cuisiner, quelle ironie. « Et un verre de whisky pur-feu. J’ai l’impression que le monde s’effondre. » En revenant dans le salon, le plat à cookies flottant derrière elle, la jeune femme adresse un sourire à Felix lorsqu’il lui embrasse la joue. Un verre de whisky Pur-Feu, ça peut toujours s’arranger. La réserve personnelle de son père, conservée pour les grandes occasion, se trouve toujours dans le petit et vieux meuble non loin de la fenêtre.
Le problème est que Malia connaît les Rowle et leur faculté à faire exactement ce que la société attend d’eux. Le Lord souhaite qu’on vire le whisky Pur Feu des caves ? Qu’à cela ne tienne, c’est ce qu’ils feront. Felix est différent, d’une certaine façon. « Tiens, t’as lu l’article ? » L’attention de Malia se détourne quelques instants, yeux vrillés en direction du Daily Prophet. Felix Rowle — une affaire à suivre. Aussitôt, elle arque ses sourcils en une moue farouche, relevant un regard surpris vers son ami. « Tu veux rire ? Bien entendu que j’ai lu l’article. » Un village uniquement destiné aux sorciers, comment passer à côté ? Des sortilèges pour que les moldus ne puissent pas s’y rendre, une fierté exacerbée face à une division qui laisse Malia sceptique. Pas en accord avec ses pensées tues depuis si longtemps qu’elle a presque fini par les oublier, voire les renier. Aucune importance, ce n’est pas ce dont Felix a besoin, elle le voit bien dans ses grands yeux inquisiteurs, curieux d’une quelconque réaction, aussi lui adresse-t-elle un sourire bienveillant, presque fière des compétences qu’il met au service du Gouvernement. Et si le dit Gouvernement était plus juste, sans doute en aurait-elle le coeur plus léger et les compliments plus abondants. « Félicitations. Tu dois être drôlement heureux. » Malia laisse la supposition flotter et se dirige vers le petit cabinet où elle a gardé la réserve personnelle de son père et en ouvre les portes. « On peut toujours fêter ça, d’ailleurs », lui fait-elle savoir en tournant vers lui le visage de la culpabilité mêlé à celui de l’envie d’envoyer balader les ordres.

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Ce n'est qu'en passant dans l'appartement de Malia que Felix se rend compte à quel point il a faim et se demande à quand remonte exactement son dernier repas: peut-être étais-ce le petit déjeuner ? Il ne sait plus vraiment. Il sent juste le monstre se réveiller dans son estomac et l'envie soudaine d'une tarte à la citrouille le prend, une chose dont il raffole et a été plutôt perturbé d'apprendre par Chester que le monde moldu n'offrait pas ça tout au long de l'année mais seulement pendant l'automne. Les moldus ont vraiment un mode de vie qui dépasse Felix sur certains points, il doit bien l'avouer. En tout cas, sa réflexion sur la tarte à la citrouille est assez pour faire apparaître Malia comme s'il avait jeté un sort d'attraction et il voit la petite tête brune passer la porte. "J'ai pas de tarte à la citrouille, mais il me reste des cookies si tu veux." Rien qu'à la mention des cookies, Felix sent son ventre grogner d'impatience, c'est qu'il meurt de faim en fait. Dans un grand sourire, alors qu'elle a déjà disparu pour certainement récupérer l'assiette -comme s'il allait dire non-, il lance tout de même: "S'il te plaît, tu seras un ange !" Assez fort pour qu'elle puisse entendre jusque dans la cuisine, évidemment.

Felix se tourne un peu dans le salon en observant la pièce avant de se rendre compte que son verre de whisky pur-feu lui manque énormément, c'est ce qui l'aidait à décompresser après une journée comme celle-ci. Malheureusement, depuis les nouvelles lois du Lord, l'alcool est passé à la trappe, mais il n'a pas le temps de s’apitoyer sur son sort trop longtemps que Malia arrive et il s'empresse d'aller la saluer avant de s'installer dans un fauteuil. Son attention capte alors le Daily Prophet posé sur la table basse et il ne peut s'empêcher de demander à la jeune femme si elle a lu l'article, lui-même mitigé par ce qu'il contient, certainement au vu de la réaction de Chester qui n'a pas été des plus agréables. En même temps... comment peut-il le blâmer ? C'est une ode aux sang-purs, à la suprématie, au gouvernement, à Voldemort et, même, à Harry Potter. Tout ce que Roland Rowle attend de son fils, en somme. "Tu veux rire ? Bien entendu que j’ai lu l’article." La réponse de la Shacklebolt lui arrache un léger sourire et le tire de ses pensées alors qu'il redresse son regard sur elle, ses doigts jouant avec nervosité sur son t-shirt, attendant sans doute la suite.

"Félicitations. Tu dois être drôlement heureux," lui lance finalement Malia et c'est assez pour que le Rowle grimace et abandonne le tissu pour prendre un cookie à la place. "Tu plaisantes ?" il demande, la voix un peu basse alors qu'il arque un sourcil dans sa direction. "Ces histoires là me passent un peu au-dessus de la tête." Tout ce que l'article contient, finalement, c'est la peur que le secret de Felix ne soit exposé au grand jour, fréquenter quelqu'un de sang-mêlé étant déjà quelque chose de négatif mais si en plus il s'agissait d'un homme... Felix ne veut vraiment pas savoir ce que la révélation de tout ça pourrait donner, vraiment pas. "Je comprends même pas ce que Potter vient faire là-dedans." L'ancien Serpentard reprend, venant mordre dans le cookie en ayant l'air songeur tout à coup.

Mais Malia vient de bouger et elle se trouve à présent près de la fenêtre, ouvrant les portes d'un petit cabinet avant d'annoncer quelque chose de surprenant. "On peut toujours fêter ça, d’ailleurs." Les yeux du Rowle s'écarquillent un peu alors qu'il voit les bouteilles posées là et, surtout, le visage de la brune, visiblement torturée entre deux idées. Sans attendre, Felix se lève du fauteuil en s'approchant d'elle, son cookie toujours dans la main et il se met à sourire en voyant la petite fortune. "Ca, ma chère, c'est la meilleure idée de l'année. Mon père s'est débarrassé de tout dès le moment où le Lord a passé l'annonce, évidemment. Je n'ai rien pu sauver." Il termine, dans une petite moue presque triste avant de se tourner vers elle et de lui sourire. "Fêtons ça oui, ou fêtons le fait que nous sommes clairement deux personnes bien trop cool pour ce monde." Un rire passe ses lèvres alors qu'il attend sagement que l'idée soit validée par Malia.
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Malia n’est pas surprise lorsqu’elle entend Felix approuver son idée des cookies pour remplacer la tarte à la citrouille. C’est pas la même chose, bien entendu, et dans la balance des préférences gustatives, y’a pas photos entre les deux douceurs, mais c’est déjà mieux que rien, après tout. Puis, elle les a plutôt bien réussi, ses cookies, alors autant qu’il en profite — Malia est persuadée que si on avouait aux moldus que certains sorciers (elle, donc) étaient capables de brûler les fournées, même avec la magie pour alliée, ils les prendraient aussitôt pour des fous. Et puis, ils auraient pas totalement tort, pour tout dire.
Le plateau sur la table basse du salon, Malia ne peut s’empêcher de jeter un rapide coup d’oeil au Daily Prophet, torchon qu’ils s’obligent tous à lire, qu’importe que leurs idées soient en accord avec ce qui est couché sur le papier ou non. Plus que de la curiosité — ils doivent savoir, se tenir au courant. La propagande découle un peu plus à chaque édition, corrosive et destructrice d’un monde qu’ils ont un jour connu en harmonie. Les éloges ne manquent pas non plus : sur le Lord, sur Umbridge, les Zabini ou les Rowle. Tous y passent dès lors qu’on sait qu’ils entrent dans le moule — c’est qu’il faut bien récompenser les brebis d’une blancheur exaspérante et d’une pureté dérangeante, non ? Felix ne fait pas défaut à la tradition, ne semble pourtant pas se complaire dans une telle opportunité ou vouloir fanfarder le succès qui aurait ravi n’importe quel héritier en quête de gloire. Intéressant. « Tu plaisantes ? » L’attention soudainement regagnée, Malia lance un regard en coin à Felix. Tous deux arquent un sourcil curieux, de parfaits reflets des non-dits. « Ces histoires là me passent un peu au-dessus de la tête », lui avoue-t-il finalement, les mots hurlant à la désinvolture quand l’intonation dénote par l’absence de cette dernière. « Oui, je comprends, moi aussi », ment-elle en roulant exagérément des yeux, soulignant l’indifférence qu’elle ne ressent pourtant pas — qu’elle voudrait éprouver, pourtant, c’est pas faute d’essayer. Mais maintenant, dès qu’elle tente de fermer les yeux sur les actions dérangeantes d’un Gouvernement outrepassant ses possibilités, la seule chose qu’elle est capable de voir, c’est un Lee blessé, allongé sur le canapé où se repose Felix, un peu comme si rien ne n’était passé. Comme si la scène n’avait pas eu lieu. « Huh ? » Son moment d’absence passé, elle reporte son attention sur les bouteilles qui se dessinent une fois les portes du paradis ouvertes. Malia est presque certaine de l’avoir entendu parler de Potter, aussi finit-elle par hasard quelques balbutiements plus ou moins cohérents : « oh, tu sais, maintenant qu’ils ont sorti Potter comme un lapin d’un chapeau, ils risquent de s’en servir le plus souvent possible. » Jusqu’à essouffler l’effet de surprise, jusqu’à-ce qu’il n’y ait plus d’effet tout court, en fait. Ce ne sont que des suppositions, bien entendu — rien de bien solides. Mais à la place du Gouvernement, c’est ce qu’elle ferait. Potter, c’est un peu le joker d’un jeu de cartes en ce moment. C’est à se demander s’il sera un jour autre chose qu’un objet entre les mains habiles de forces se servant d’un humain comme d’un pantin. « Ça, me chère, c’est la meilleure idée de l’année. Mon père s’est débarrassé de tout dès le moment où le Lord a passé l’annonce, évidemment. Je n’ai rien pu sauver. » Le fantôme d’un sourire étire les lèvres de Malia qui passe un index nostalgique et curieux sur les différentes bouteilles. Si le père de Felix s’est débarrassé de ses bouteilles le plus rapidement possible, celui de Malia n’en aura tristement pas eu le temps. De toute façon, elle est prête à mettre sa main au feu : il ne l’aurait pas fait, scandant que les ordres d’un suprématiste ne tiendraient jamais lieu de paroles saintes entre les murs d’une demeure Shacklebolt. « Ton père, ce fayot », se contente-t-elle de rétorquer, alors qu’une moue à la fois entendu et moqueuse vient étirer ses traits (c’est vrai que c’est pas une grande surprise, pas même pour Malia). « Fêtons ça oui, ou fêtons le fait que nous sommes clairement deux personnes bien trop cool pour ce monde. » Felix laisse échapper un rire et elle en fait de même, séduite par l’idée. Ses doigts se referment sur la bouteille de whisky Pur Feu la plus poussiéreuse du lot et elle la sort du cabinet avant de souffler dessus, faisant virevolter le petit monticule gris indésirable dans le visage de Felix. Oops. « T’es allergique à la poussière ? » Pour ne pas dire : t’es un fragile, Felix ? Elle lui lance un regard éloquent, presque pétillant et agite sa baguette magique en direction de la cuisine pour faire venir les verres.

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Felix inspire légèrement lorsque son regard tombe sur le Daily Prophet, lorsqu'il croit apercevoir une ombre sur le visage de Malia et lorsque tous deux s'observent avec une certaine surprise. C'est vrai qu'entre eux, il n'y a jamais réellement eu cette discussion, elle ne sait pas pour Chester, ne voit que ce que le Rowle fait miroiter après tant d'années d'expériences, élevé par Roland Rowle lui-même. Un silence s’installe légèrement avant qu'il n'annonce que ces histoires lui passent bien au-dessus, détournant son regard pour ne pas avoir à y penser trop longtemps. Cet article semble allumer quelques brasiers un peu partout, la seule personne avec qui il s'en moquera certainement ce sera avec Blaise. En attendant, il attise des réactions auxquelles Felix s'attendait un peu, ça ne l'empêche pas pourtant d'observer la Shacklebolt avec une certaine curiosité. Il connaît son histoire et elle sait qu'il était là pour elle, toujours, elle doit se douter qu'il a beau sortir du moule Rowle, il a de belles manières de s'en détacher lorsqu'il se trouve à couvert. "Oui, je comprends, moi aussi," lui répond finalement Malia et un silence s'installe entre eux, un silence qui semble dire tant de choses et rien à la fois, un silence qui laisse le regard curieux de Felix se poser sur elle et qui ne semble dire qu'une chose: vraiment, Malia ?

Finalement il détourne son regard, préfère se concentrer sur cette histoire de village et il en parle vaguement, il attire finalement un son de la part de la brune à ses côtés et il l'observe. "Oh, tu sais, maintenant qu’ils ont sorti Potter comme un lapin d’un chapeau, ils risquent de s’en servir le plus souvent possible." Et pour le coup, elle ne peut pas avoir tort, tout du moins c'est que Felix pense aussi, ils vont certainement l'user, s'en servir durement et puis... que feront-ils de lui quand ils auront gagné, finalement ? Car sans Potter, qui peut croire qu'ils vont s'en sortir ? Les Résistants qui ont des idéaux purs et une volonté de fer. Felix ne les comprend pas, à leur place il aurait certainement abandonné, ou peut-être pas, s'il avait grandi dans la même optique, peut-être qu'il tiendrait bon lui aussi. Mais c'est l'inverse, c'est un sang plus que pur qui coule dans ses veines et des idéaux totalement différents.

Mais voilà que Malia lui parle de boire maintenant et lui présente sa réserve de bouteilles, comme un secret qu'elle voulait garder pour elle et ça le fait doucement sourire. C'est normal de se méfier, il aurait été pareil, elle a de la chance d'être bien différent du reste des Rowle. Ca ne l'empêche pas de se moquer un petit peu quand même, de prendre un air dramatique - complètement faux. "Des bouteilles d'alcool, dans cet appartement ? Diantre !" Il n'empêche que son père a lui s'est rapidement débarrassé de toute trace d'alcool qui dépassait la simple bièraubeurre et c'est un peu une catastrophe, Felix le déplore, alors voir ça, ça lui remonte un peu le moral. C'est bien que, même au sein des sang-purs et soit disant partisans, certains ne se soumettent pas totalement. "Ton père, ce fayot." La pique lancée, Felix porte une main à son coeur et prend un air faussement choqué sous ces accusations. Comme si ça le touchait réellement alors qu'en réalité il était plus que d'accord. "Que veux-tu, les Rowle s'adaptent à la survie, je crois bien." C'est peut-être la chose la moins stupide, il faut dire que Roland Rowle est un sacré opportuniste qui va se jeter tête la première dans tout ce qui est bon pour ses affaires. Quelque chose que Felix ne peut pas réellement lui reprocher, ne l'a-t-il pas fait lui-même avec le village sorcier ?

Malia attrape une bouteille et vient souffler dessus, envoyant de la poussière au visage du Rowle qui se surprend à tousser légèrement, surpris par cette attaque alors qu'il lève sa main libre pour protéger son cookie. "Hey-" "T’es allergique à la poussière ?" "Non, j'allais te dire de faire attention, pour une fois que tu fais quelque chose de bon j'ai pas envie qu'il y ai de la poussière dessus." Un sourire étire alors les lèvres de Felix qui donne un coup de coude amical à la brune pour lui montrer qu'il plaisante avant d'avaler le dernier bout de cookie qu'il tient et jette un coup d'oeil vers les verres qui arrivent de la cuisine. Avec un certain enthousiasme, il tape dans ses mains et retourne s'installer sur le canapé en jetant un coup d'oeil amusé vers Malia. "Je te fais l'honneur de nous servir, c'est ta bouteille," il annonce avec une espèce de petite révérence et attend impatiemment d'avoir son verre, prêt à trinquer à leur santé. Autant faire les choses soit même dans ce monde.
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« Des bouteilles d’alcool, dans cet appartement ? Diantre ! » Et c’est à Malia de grimacer pendant une poignée de secondes, comme un enfant qu’on viendrait de prendre la main dans le sac. Elle ne met pas non plus très longtemps à adopter un petit air faussement penaud, comme si elle s’apprêtait à amadouer Felix — ou du moins tenter de le faire. « Je t’en offre une entière si tu promets de garder mon secret. » Elle sait qu’en ces conditions, fils n’est pas père, et que si ce dernier a préféré sacrifier toutes ses bonnes réserves, le premier ne crachera jamais sur l’idée d’avoir un petit remontant à portée de main.
Dire qu’elle connaît Felix par coeur serait exagéré, mais elle le connaît drôlement bien, s’efforce, du moins. Pourtant, elle a encore parfois du mal à deviner de quel côté faire pencher la balance ou quelle position ou réaction adopter à l’occasion. Pour être totalement honnête, elle se demande par moments s’il ne lui cache pas certaines choses. Elle le fait bien, alors pourquoi pas lui ? C’est comme… Un petit instinct. Une supposition qui vient frapper à la porte de son esprit quand il réagit différemment de la façon qu’on attend qu’il le fasse. Rien grand chose, donc., pour ne pas dire rien du tout. « Que veux-tu, les Rowle s’adaptent à la survie, je crois bien. » Malia relève un regard dans son direction, brillant d’une lumière où se mêlent l’entendement et l’effarouchement. « Ce n’est pas ce qu’on fait tous ? » Et certains plus que d’autres, bien entendu, elle sait qu’elle n’a même pas besoin de le souligner. Roland en se débarrassant de l’alcool comme de vieux squelettes restés trop longtemps dans le placard, Felix et ce que le Daily Propeth revendique fièrement comme "l’affaire à suivre", et finalement Malia et l’abandon des valeurs autrefois revendiquées par ses parents.
Des valeurs qu’elle partage encore, quoiqu’elle en dise. Quoiqu’elle se dise, parce que se convaincre reste la tâche la plus compliquée, même après toutes ces années. C’est sans doute le plus pathétique, aussi d’une certaine façon — que ce soit contre elle-même qu’elle se batte depuis si longtemps, encore et encore.
A côté d’elle, Felix toussote légèrement et Malia roule exagérément des yeux quand elle aperçoit que son premier réflexe consiste en la protection de son cookie. Rien de surprenant et même si elle se moque de lui, l’ordre de ses priorités est le même qu’elle aurait eu à sa place — c’est pas pour rien qu’ils s’entendent si bien tous les deux, après tout. « Non, j’allais te dire de faire attention, pour une fois que tu fais quelque chose de bon j’ai pas envie qu’il y ait de la poussière dessus. » Et pour accompagner la plaisanterie du geste, Felix vient lui donner un léger coup de coude. La sourire de Malia, jusqu’à présent on ne peut plus railleur, retombe et elle fronce les sourcils en une moue d’abord légèrement vexée, puis relativement dédaigneuse. « Rends-moi mon cookie », ordonne-t-elle en tendant la main gauche — celle libre donc — vers le petit morceau que son ami n’a pas encore dévoré. Elle lui laisse quelques secondes de réflexion, juste le temps de déposer la bouteille sur la petite table, avant de le saisir par elle-même, pour finalement le mettre en bouche. Elle mâche durant de longues secondes et son visage s’illumine d’appréciation. Pas mauvais du tout, en fait. Elle se souvient à présent pourquoi elle s’en est empiffré un si grand nombre avec une telle facilité la veille. « T’as raison, ils sont vraiment pas mal », qu’elle déclare en arquant un sourcil, un brin vindicative, tout en l’observant retourner s’installer dans le canapé sans plus de cérémonie. Au final, l’appartement de Malia, c’est un peu comme si c’était le sien aussi. « Je te fais l’honneur de nous servir, c’est ta bouteille. » La jeune femme secoue légèrement la tête de bas en haut et saisit le whisky Pur Feu d’un main, tandis que l’autre se referme sur sa baguette qu’elle agite en direction de la cuisine d’où résonne le tintement des verres qui, elle le devine, prennent le chemin jusqu’au salon. Il ne leur faut qu’une trentaine de secondes pour arriver à sa hauteur et venir la heurter au niveau de l’épaule. Une fois que Malia a versé la liqueur dans chacun des verres de manières plus ou moins équitable, elle repose la bouteille et attrape les verres flottant avant d’en tendre un à Felix. « On trinque à la survie ? » Elle resserre ses doigts autour du verre qu’elle élève en direction du plafond et détourne les yeux en direction de Felix, un peu comme si elle guettait son approbation. C’est à cet instant précis qu’elle se rend compte qu’elle n’a qu’une seule hâte : que leurs verres s’entrechoquent et qu’elle puisse vider le sien d’une seule traite.

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