BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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( Trouble found me. )
Izar aimait varier les plaisirs, et user de divers stratagèmes pour arriver à ses fins. Et oh quel comédien extraordinaire il pouvait être. Grand maître de la ruse et de la déception, Izar se délectait du chaos qu’il semait régulièrement sur son chemin, mais rien n’était plus jouissif que le visage incrédule d’une victime qui réalisait à quel point elle avait été dupée par cette bouille innocente. Izar n’avait jamais eu aucun scrupule à utiliser son apparence pour tromper l’ennemi, malgré l’approche de la trentaine le jeune russe paraissait toujours plus jeune que son âge, et son aspect un peu chétif renforçait aisément l’ensemble du personnage inoffensif qu’il aimait cultiver. Le fait qu’il soit agréable à regarder était un bonus qu’il n’hésitait pas à exploiter lorsque l’occasion le lui permettait. Et quel meilleur exemple pour illustrer qu’avec notre heureuse gagnante du soir : Lydia Adams. Hybride quadragénaire, Lydia aimait le shopping de luxe, fréquenter les clubs les plus huppés de Londres, se ruiner dans les potions de beauté et croquer les joues des enfants à pleine dent. Littéralement. Ah sacrée Lydia. On blâmera la crise de la quarantaine en tout cas la demi-harpie avait visiblement décidée qu’elle ne se plierait plus aux règles inéquitables de la communauté sorcière et s’en était allée avec panache. Séduisant éhontément son employeur abusif, elle le dépouilla de toutes ses économies avant d’éparpiller les morceaux de son cadavre dans les beaux quartiers de Diagon Alley. Damn. Deux mois s’écoulèrent depuis cette sordide affaire, et la Harpie s’était volatilisée sans laisser de traces. Cette histoire avait fait scandale mais malgré les efforts déployés, personne ne fut en mesure de la retrouver. Heureusement le Ministère pouvait encore compter sur des sorciers obstinés et compétents parmi ses rangs. Et alors que le dossier abandonné prenait la poussière dans les archives du Ministère, Izar pointa le bout de son petit nez mutin, incapable de résister à un challenge. Et il était bien décidé à prouver son génie with flying colors. La dénicher n’avait pas été une mince affaire. Izar avait dû passer des heures acharnées à rechercher la moindre information sur l’hybride, et tout cela sur son temps libre. Le travail avait été fastidieux et il avait buté sur de nombreuses impasses. Mais là où des personnes finissaient par baisser les bras, l’entêtement du sorcier ne faisait que s’accroître, jusqu’à frôler l’obsession. Scratch that. Il avait déjà dépassé le point de non-retour.
Cela faisait officiellement une semaine maintenant qu’Izar avait retrouvé la fameuse Lydia. Et oh comme il avait été extatique. Sept jours à la suivre discrètement, à épier et traquer ses moindres gestes et habitudes. Des nourrissons qui disparaissaient mystérieusement de leurs lits d’hôpitaux ne passaient pas inaperçus même chez les moldus, et Izar avait eu le nez fin. Á partir de là, cela n’avait pas été trop difficile de remonter la piste. Femme indépendante et endurcie, elle vivait désormais dans l’opulence et l’excès en plein centre-ville de Londres, un fort contraste de sa vie passée. Telle une reine, elle s’était entourée de fidèles sujets, mais cette vie luxueuse avait un coût terrible qu’elle n’était plus capable d’assumer. Se cacher dans le monde moldu était souvent le choix numéro un de certains hybrides, et Izar reconnaissait là un choix stratégique intéressant, du moins lorsqu’on connaissait suffisamment leur mode de vie pour s’y fondre aisément. La majorité des sorciers d’aujourd’hui méprisaient beaucoup trop les moldus pour vouloir s’y intéresser de trop près, mais Izar ne partageait pas cette étroitesse d’esprit. Il avait hérité de la curiosité insatiable de sa mère, et c’était grâce à elle qu’il pouvait fièrement dire qu’il avait réussi là où d’autres avaient lamentablement échoué. Oh oh, il allait tellement se pavaner dans les bureaux lundi matin. Il allait être in-sup-por-table.
Il sirotait paresseusement son cocktail fruité servi dans une jolie noix de coco glacée. Victory tastes so so good. Au milieu de la piste, son corps ondulait lascivement au rythme de la musique. Elle ne le quittait pas des yeux. Il faut dire qu’il avait fait un véritable show au début de la soirée pour attirer son attention. Et il avait fait mouche. Le club était bondé et la fête battait son plein. Le Mahiki était l’un des clubs moldus les plus populaires et exclusifs de Londres, et Lydia était une habituée des lieux. Il fallait bien avouer que le lieu atypique au thème polynésien avait son charme. Elle avait très bon goût, de toute évidence. Un léger sourire se forma sur les lèvres du jeune homme alors qu’une main glissait le long de ses omoplates. Finally. Leurs regards s’étaient longuement croisés durant la soirée, mais elle n’avait pas encore fait une seule fois le pas. Jusqu’à maintenant. Lydia entra dans son champ de vision, et quelle apparition. Véritable femme fatale, ses boucles dorées tombaient en cascade jusqu’au niveau de ses hanches, sa robe ornée de cristaux ne laissait rien à l’imagination dévoilant des courbes voluptueuses qu’il s’empressa de se saisir de sa main libre avant de réduire la distance qui les séparait. « Well hello gorgeous. I thought you would never come to me. » Son rire cristallin était mesuré, cherchant à charmer l’inconnu qui lui faisait face. « Aren't men usually the ones who take the first step? » « Nah. I like it better when women know what they want and come and take it. » Un sourire ravageur orna le visage factice de la harpie, tandis qu’elle se frottait langoureusement contre le sorcier. Elle attrapa du bout de la langue - non sans difficulté, la paille qui frétillait à l’intérieur de son verre, et il en aurait rigolé s’il ne craignait pas de tout gâcher. Ses joues se creusèrent alors qu’elle sirotait son cocktail, les yeux pleins de promesses. Izar s’humecta les lèvres, la gorge sèche. Ses vêtements lui collaient à la peau, la chaleur du club devenait étouffante. Son rythme cardiaque atteignait les 200 pulsations minutes alors qu’il imaginait déjà le visage qu’elle ferait lorsqu’elle réaliserait son identité. « You wanna get out of here? » Hell yes. Izar acquiesça vivement de la tête, le souffle haletant. Elle éclata de rire à nouveau avant de faire un pas en arrière. Cette bourrique. Puis d’un pas confiant et d’une main ferme, elle l’entraina vers l’extérieur. Il déposa rapidement sa boisson sur la route et se laissa guider, un sourire hébété sur les lèvres. Alors qu’ils montaient les escaliers, un lancement douloureux à la cuisse le frappa sans crier gare, ralentissant ses pas. Fuck. Come on not now. Mais si elle remarqua sa grimace douloureuse, elle n’en fit rien et continua de le mener vers l’extérieur. La mâchoire crispée, il ignora la douleur qui lui martelait la cuisse pour la suivre, soudainement pressé d’en finir. L’air glacée du mois de septembre agissait comme un baume sur sa peau brûlante, la différence de température avec l’extérieur était radicale mais la bienvenue. « Let’s go to my place, it’s not far. » « Sure, sounds good to me. » Docile, Izar n’opposa aucune résistance alors qu’elle l’emmenait là où il voulait. Les rues commençaient à se vider, et Lydia emprunta une ruelle plus sombre et complètement déserte. Perfect. Il resserra son emprise sur sa main, et s’apprêtait à la stopper dans ses mouvements lorsqu’elle fit subitement volte-face et le plaqua violemment contre le mur le plus proche. L’impact de sa tête contre la pierre le désorienta et lui coupa le souffle. Il sentit les ongles de la harpie resserrer la vis autour de sa gorge. « Did you really think I would not know? How the fuck did you find me? » Oh. Shit. Red flag. Alert. Abort the mission. Fuck, comment avait-il pu se planter à ce point. Il était tellement sous le choc que les mots lui manquaient. Elle gronda avant d’attaquer directement à la cuisse. La pute. Holy shit. Impossible de contenir un cri de douleur, Izar sentit sa jambe blessée lâcher sous son poids, mais la folle furieuse continuait de le maintenir fermement contre le mur, l’empêchant de s’étaler au sol. Son cœur battait la chamade, et plus pour les mêmes raisons que tout à l’heure. La douleur était insoutenable et des tâches blanches brouillaient sa vision alors qu’il tentait tant bien que mal de reprendre son souffle. Il était vraiment dans un beau merdier, et il ne l’avait même pas vu venir. Good fuckin' job .



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Dernière édition par Izar Mikhaïlov le Lun 23 Sep - 19:16, édité 2 fois
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IZAR
&
BALT
TROUBLE FOUND ME
Firmament trompeur, lune gibbeuse et maternelle, étoiles aux lumières douces. La silhouette sombre dérivait, fantôme au myocarde égaré. L'esprit confus, ombre qui erre dans ce Londres Moldu où l'Adversaire s'oublie. Il avait promis, Balthazar, promis de tout son coeur. Pourtant, la solitude l'avait crevé. Palpitant esseulé, arômes de chien mouillé. Sweet, sweet River. La nuit l'appellait, amante caressante. L'excuse, la première, la plus simple, pour excuser les mouvements de son corps, la marche de carcasse, loin de tout. Il avait promis, Balthazar. Et déjà, il flétrissait sa parole - il n'irait que là où la mission le désignait utile. Instrument manipulé avec précaution. Pourtant, le quartier Moldu était étrangement plein de vie. Vie qui ne lui était plus échue. Le teint pâle qui s'éclaire à peine aux néons des bars. Les regards fatigués, qui guettent sans animosité, curiosité palpable. Il n'aurait pas dû être là. Sweet River avait été une punition terrible. Parmi les hybrides, il ne comprenait que plus grandement l'horreur de sa nouvelle nature. Plus de famille. Plus d'amis. Plus de soleil. Oh, il savait, il connaissait la fausseté de ces allégations, trompeuses, venues du fond d'une nature sombre et froide. L'Ordre était là. Sirius l'avait été, l'était toujours. La pensée seule du sorcier fit s'ébrouer le nouveau vampire. Animal qui surgit des ombres, dont les pas se meuvent rapidement ; mains dans les poches de vêtements trop grands pour lui, capuche de coton sur la tête. Un homme banal. L'ordinaire pourtant qui s'enfuit dans chaque battement de coeur plus lent, toujours plus lent. Presque inexistant. Presque.

   
Heurt sans douceur. Le corps qui se plie, se courbe, oscille. Une main masculine rattrape la silhouette ; poigne de fer, qui relâche aussitôt, crainte de blesser. Pas de sourire. Plus maintenant. Plus jamais. Les prunelles se trouvent, s'observent ; le rire féminin tranche la nuit avec légèreté. Depuis combien de temps Balthazar n'a t-il entendu une insouciance pareille ? « Je n'aurai jamais cru dire ça à un géant, mais je ne vous avais pas vu » glousse la fille. Une gamine, à ses yeux qui jugent, durs, avec pitié pourtant. Nulle magie ne l'effleure. Moldue, jusqu'au bout de ses escarpins vernis. « Ce n'est rien » souffle t-il ; une porte s'ouvre, la musique envahit à nouveau la rue comme une marée assourdissante. Couples et groupes se mêlent à la nuit, la font leur, rient et fument. Balthazar renifle avec indifférence l'effluve de cendre, le myocarde faisant écho. Cendres et poussière. Il se détache, s'éloigne sous les prunelles interdites et féminines. Peut-être a t-elle essayé d'engager une conversation, mais Balthazar n'a plus le coeur à ça. Il n'aurait pas dû être là, traîner ainsi sa charpente anathème. Le vampire est sur le point de rejoindre la planque de l'Ordre, où ses pas auraient dû le conduire depuis plusieurs heures. Pourtant. Pourtant.

Une odeur de magie, scandale dans les ténèbres. Effluves pluriels. Il fronce le visage, abasourdi. Le danger rôde t-il plus proche qu'il ne l'avait imaginé ? Maladresse des sens naissants, nouveaux. Naïveté qui le pousse à s'approcher, alors que des bruits de lutte lui parviennent, conversation animé, étouffée. Les narines évasées, fauve guettant ce qui vient troubler ce territoire. Pas félins, discrétion de l'être, quand l'âme saute vers ce qu'il craint. Il s'efface dans les ombres, fantômatique, observe avec ahurissement le couple à quelques mètres. La ruelle n'éclaire rien, mais son regard perce l'obscurité comme en plein jour. Clignement des paupières ; il devrait les laisser s'amouracher de leur jeunesse. Mais les odeurs le retiennent, les effluves sont étranges. Il se fait l'effet d'un voyeur, Balth, à observer l'empoigne passionnelle. Il avale la salive maudite, les crocs toujours si présents, gonflés contre sa langue. L'idée de les limer lui était venue, avait disparue aussi vite. Pathétique envie, enfantine, comme si camoufler quelque chose rendrait innoffensif, comme si sa nature terrible ne tenait qu'à ses crocs. Pourtant, un geste lui semble indécent - une fausse note dans un orchestre. Douleur qui éclate, dans les bruits humains du sorcier contre le mur. Alors, Balthazar réalise son erreur. Nulle passion ici, hormis celle de la fureur. Les yeux écarquilés par la violence du choc, Balthazar fait deux pas, les volutes d'un brouillard nocturne l'enveloppent comme un suaire. Rapidité fulgurante d'un geste. La main s'abat sur le cou féminin. Aucune létalité, l'inconscience recherchée, et quand le corps s'abat dans un froufrou de tissu, Balthazar cherche des yeux la victime. Au loin, des néons clignotent, offrent aux traits délicats des lueurs d'apparition séductrice. Il s'accroupit, vérifie l'état de la jeune femme. Les doigts qui cherchent le pouls ; le dégoût de lui, de son geste qui lui a paru si facile. Toute l'attention de la créature - car les odeurs, à présent, sont terribles, hybrides - était posée sur le jeune sorcier. Il lui aurait été facile de la tuer - cette pensée pourrait le faire fondre en larmes. Alors il se tourne vers l'inconnu. Il s'immobilise, accroupi, la tête levée, les prunelles douces comme celles d'une biche. « Vous allez bien ? » souffle t-il, question sans originalité, mais l'inquiétude réelle, chevillée au corps. Justicier en herbe, aux crocs trop longs qu'il camoufle sans sourire. Il se redresse enfin, déplie sa grande carcasse, regarde ses mains puis le corps inconscient. Et à présent ? semblent lui demander le visage encore crispé de fureur, les traits féminins. Doigts qui, gênés, maladroits, jouent avec les cordons de la trop grande veste. Âme tiraillée, devant cette victime un rien trop gracieuse. Tu ne devrais pas être là, glisse la conscience dans son esprit, insistante, brutale. Il pourrait fuir, à présent ; tourner le dos, cavalcader, loin de tout. Retrouver la planque, retrouver l'Ordre, retrouver son obéissance. Quelque chose se rebelle, en lui. La nuit l'appelle - et les prunelles se heurtent, son regard cherche l'autre, s'aggripe aux iris de l'autre. Quelque chose remue encore, tripes brûlantes, calcination de l'être, mais rien n'est dû à sa soif. Il secoue la tête, un rien perdu, parmi les pulsions du nouveau-né qu'il est.

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Les larmes lui montent aux yeux. La douleur lui brouille la vision alors qu’il tente tant bien que mal de rester debout sur ses deux jambes. Cette garce ressert son emprise, ses yeux brillent d’une lueur perverse alors qu’elle regarde le sorcier s’asphyxier. Dans un autre contexte il aurait pu être sacrément partant, autant là, il ne prenait définitivement pas son pied. No means no, bitch. Il cligne rapidement des yeux et chasse le liquide lacrymal qui s’y était accumulé. Son cœur tambourine dans sa poitrine, son corps convulse alors qu’il cherche désespérément à ne pas sombrer. « Seems like you can’t handle a woman like me after all. » Lydia desserre les doigts mais le garde fermement plaqué contre le mur. L’air s’engouffre dans ses poumons avides, et il le boit comme un homme assoiffé. Il tousse, inspire et expire jusqu’à chasser les points lumineux dans son champ de vision. Lydia - glorieuse arrogance - se colle à lui, un sourire carnassier au coin des lèvres. Elle murmure à son oreille : « You should prepare yourself for a long night love ‘cause i’m not gonna let you go ‘til you answer all my questions. » « Fuck you. » Sa voix est enrouée, sa réplique faiblarde. Il aurait pu faire mieux mais Lydia avait coupé court à toute envie de poursuivre leur tête à tête. La colère monte en lui, une rage viscérale le submerge avec la férocité d’un volcan en éruption. Il se redresse tel un serpent prêt à frapper, il allait pour se saisir de son poignet avec la satisfaction de le lui briser lorsqu’un mouvement sur sa droite halte son geste et attire son attention. What the.. La pauvre hybride n’eut pas le temps de se retourner, encore moins d’esquiver le danger qu’elle était déjà au sol, inconsciente. Izar manque d’être emporté avec elle et de tomber mais se retient au mur de justesse, la bouche entrouverte. Sa fureur momentanément oublié, Izar fixe de ses yeux ronds ébahis le nouveau protagoniste. Il est gigantesque. Holy shit. Il devait faire juste une tête de plus que lui, mais dans l’étroite ruelle et de par sa position à moitié courbée, il paraissait colossal. Les yeux de l’inconnu se pose sur Izar, et son souffle se coupe. Si Izar n’était qu’un sorcier, cela ne l’empêchait pas de voir parfaitement dans l’obscurité grâce à la potion encore effective dans son système. Ses yeux parcourent avidement les traits de l’homme qui lui fait face. La pâleur de sa peau est ce qui le frappe en premier et une voix lui murmure : Vampire. A smoking hot one. Ses sens s’éveillent pour goûter l’aura qui entoure la créature. Il n’était définitivement pas moldu, et pas seulement vampire. Quelles étaient les chances pour qu’une harpie, un vampire et un sorcier se retrouvent au même endroit à la même heure ? On dirait le début d’une mauvaise blague de comptoir. L’homme tourne son attention auprès de la harpie et Izar ravale un sifflement possessif. Il suit du regard ses mouvements, ne sachant pas comment se comporter face à cet élément perturbateur. Péniblement, il se redresse contre le mur, sa jambe droite tremble sous son poids mais tient bon. Il exhale un long soupir et c’est à ce moment précis que le vampire lui adresse la parole. « Vous allez bien ? » Son timbre de voix est grave et Izar réprime un frisson. Étonnement, il semble réellement inquiet pour lui. Est-ce que son coup à la tête l’avait propulsé dans une autre dimension ? Son regard est doux et sincère lorsqu’il se pose sur lui et Izar émet quelques inquiétudes sur son état de santé. S’il n’entendait pas son cœur battre aussi lentement, Izar aurait presque douté d’avoir un vampire en face de lui. Ceux qui ont croisé son chemin dans le passé avaient tous été très hostiles et pour d’excellentes raisons. Izar fronce des sourcils, soudainement irrité face à l’attitude de l’hybride. Il lui donnait l’impression d’être un chiot à qui on avait donné un bon gros coup de pied après une bêtise. Il se racle la gorge et brise le silence lorsqu’il réalise qu’il n’a toujours pas répondu : « Yeah... » Pas de merci. Il n’allait certainement pas se mettre à le remercier alors qu’il aurait très bien pu s’en sortir si on le lui avait laissé l’occasion. Son égo avait déjà pris suffisamment un coup pour la soirée, il n’avait pas particulièrement envie de trainer plus bas. Et puis Izar n’est pas aveugle. Le teint du buveur de sang était bien plus maladif qu’un vampire classique, ce dernier n’avait pas bu depuis longtemps. Il ne se baladait pas dans le coin par hasard. Et ce ne sont pas ses yeux de chien battu qui allait lui faire baisser sa garde. C’est lui le maitre de la déception, remember? « Why did you help me? » accuse t-il. Izar ne peut pas s’empêcher de poser LA question qui le taraude. Il voulait connaitre ses intentions, curieux d’entendre les mensonges que le vampire allait lui concocter. Izar est persuadé que l’homme en face de lui n’est pas venu à sa rescousse par la bonté de son cœur, si on pouvait considérer le sien encore fonctionnel. Il se détache du mur et fais un pas de côté pour se mettre dos à la sortie. Le sorcier jette un rapide coup d’œil au corps de la harpie, toujours inerte, qui se trouve désormais derrière le géant. Ses yeux vagabondent à nouveau sur le visage séduisant du vampire, et plus fort que lui, descendent plus bas. Fuck. He could come straight out of a teenage wet dream. Il se racle de nouveau la gorge, réalisant la tournure de ses pensées. Il ne se faisait guère d’illusion sur la vision peu ragoûtante qu’il devait projeter ainsi couvert de sueur et les cheveux lui tombant devant les yeux. Des cris et des rires se font entendre au loin le ramenant à la réalité. Il lève les yeux et sans quitter du regard le vampire, il glisse sa main dans sa poche pour en sortir sa baguette. « Easy.. » dit-il pour éviter toute incompréhension. Doucement, et une fois certain que le vampire n’allait pas lui sauter à la jugulaire, il murmure une incantation. Une onde de magie s’échappe de sa baguette pour se déployer autour d’eux. Aucun moldu ne pourra assister à l’étrange scène, au moins un problème de résolu. Maintenant, comment allait-il pouvoir convaincre gentiment le vampire de se pousser pour qu'il puisse terminer ce pour quoi il s'était donné tant de mal...



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Dernière édition par Izar Mikhaïlov le Mar 24 Sep - 1:19, édité 2 fois
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Désarroi de l'âme. L'embarras le chahute à la fierté. Ridicules émotions qui s'enflent comme voiles dans une tempête. Balthazar se déplie, se redresse, s'immobilise. Le corps féminine souffle, manque un gémissement, l'inconscience insurmontable. Et toute l'attention gravite vers le visage interrogateur, inconnu, contracté. Douleur, confusion, qu'importe quelles sont les sensations qui l'agitent. Au moins ne risque t-il plus aucun danger. Hormis un putain de vampire, songe le sorcier aux longs crocs, ironie tranchante. Aucune formalisation des mots qui jaillissent ; nul remerciement, mais il n'en mérite guère. Il doute déjà, Balthazar, de ses moindres gestes. Le bien fondé de sa mouvance, de sa soudaine violence éclose dans les ténèbres de la nuit. Les prunelles se jaugent, dans la clarté crue de l'empyrée nocturne. Puis, l'énigme se fait paroles, savoir demandé. Calomnie d'une gorge à la voix trouble. Balthazar se démène un instant, nébuleuse créature à l'esprit voilé d'appréhension.

   
C'est presque un rire, qui gronde dans sa gorge, presque. Un début de son, un rocaillement du torse, comme une forge, qu'il tousse. Réponse qui tranche, qui est lancée comme une arme, une barrière. Une défense bien peu tangible que les paroles, bien piètre carapace. Mais de quoi a t-il peur ? Que peut craindre la nuit, canines d'ombres et prunelles d'obsidienne ? « Il m'a semblé que votre situation réclamait mon intervention » qu'il glisse, prétexte, échappatoire qu'il empoigne, avec un léger désespoir, les regards qui s'écharpent, qui se fuient, se cherchent. Balthazar observe passivement le mouvement du sorcier. Au loin, l'humanité continue de tourner sur son astre rocheux, indifférent à leurs déboires. Battement d'un coeur, clignement de paupières, tension soudaine alors qu'une main glisse dans une poche. Méfiance animale, froncement de nez dans un visage soudain convulsé. L'Ordre a apprit bien assez souvent à ne pas être si naïf - quel crédule peut-il être, pour accroire qu'un sauvé  serait innofensif ? Epaules rigides, toute son attention est portée aux mouvements du jeune sorcier. Fauve à la crinière ébourrifée. Les lumières nocturnes des néons vont et viennent, clignotent comme lucioles agonisantes, offrent à leurs deux visages des couleurs crues et charnelles. Alors que la baguette se tourne, regard qui se fait fentes d'or noir. Que fait-il donc ? La compréhension fleurit, doucement ; le vampire se détend, doucement, lentement.

La crainte des indiscrets s'apaise. Balthazar quitte sa posture sauvage, carnassière de bête vigilante. Il hésite ; ses doigts viennent retirer la capuche de son visage. Le froid le dispute à la chaleur d'une torpeur languide. Sa propre baguette forme un rameau rigide dans sa poche arrière. « Je l'ai vu vous frapper. Pourquoi en avait-elle après vous ? » interroge t-il finalement, en faisant un pas en arrière. Souplesse calculée, les iris qui se déploient sur le corps féminin. N'aurais-tu pas dû te questionner ainsi avant de frapper ? sussure une voix terrible, étrangère et dérangeante, sous son crâne. Il détourne encore le visage. Le trentenaire s'applique à vérifier les alentours. Il a été inconscient - s'il y en avait eu d'autres ? Mais le courage le disputait à sa soif de justice. Et à sa soif tout court. Mais des effluves âcres, lupins, s'échappaient du jeune homme près de lui. Ignorance qui le taraude, épine d'inexpérience. La curiosité emporte sa voix, pour mieux berner l'esprit où la soif se fait inconstance carnivore. « Avez-vous besoin d'aide ? Pour rentrer chez vous ? » Revendication bien maladroite face à un être qui ne semblait guère apte à dispenser un simple remerciement. Il demande, Balthazar, innocent jusqu'au bout des canines. Il ne se nourrira pas - ni du sorcier aux effluves canins, ni des moldus. Parce qu'il vaut mieux que cela. Parce que c'est tout ce qui lui reste, à quoi s'accrocher - qui il mange ou non. Une houle sombre déferle sur sa raison ; il ne devrait pas être là, non, il faut qu'il rentre. Plus il se tapira dans les ombres, plus il représentera un danger. Fauve lâché et destructeur. Ses propres yeux ne pouvaient voir en un miroir qu'un monstre. Méritait-il seulement cette après-vie ? Le dégoût de sa satisfaction, lorsqu'il s'abreuvait. L'arôme et le goût, cuivrés, se remémorèrent à lui ; une salive acide jaillit dans sa gueule ; il l'avala, déglutissant bruyamment, inspirant pour calmer la soudaine pulsation de tout son être. « Je ne souhaitais pas me mêler de ce qui ne me regardait pas, monsieur » et l'intitulé manque de le faire rire, encore une fois. Géant sous la voûte céleste, face au sorcier, plus jeune, plus petit. Est-ce une raison pour lui dérober la moindre des politesses ? Peut-être devrait-il s'emparer de la créature inconsciente, l'amener aux hybrides ... Pensées qui s'entrechoquent, face à son geste - la troisième loi de Newton s'arrimait à la réalité ; lorsqu'une action avait lieu, la réaction suivait. Il secoua la tête, doucement, éperdu. Ses prunelles voltigent à nouveau vers l'inconnu ; sursaut de l'être, alors qu'une envie soudaine de le rassurer, de le prendre dans ses bras, lui vient. Ridicule. Balthazar était ainsi, à toujours tenter d'aider autrui, réconfortant, empathe. « Pardon » qu'il ajoute. L'excuse pour tout - il s'excuse d'avoir intercepté la situation, d'avoir effrayé sûrement ce pauvre sorcier, de ne savoir quoi dire. D'être, tout simplement. L'appétit le met dans tous ses états. Une confiance déjà disparate qui s'amenuise à chaque inspiration dans son large poitrail. La soif le fait douter, plus que tout. Les prunelles qui cessent de pétiller, qui se rivent au sol, dans un dédain de soi.

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No mark. Maintenant que le danger immédiat semble momentanément écarté et que son petit cœur affolé reprend enfin un rythme quasi-normal, Izar pouvait, dans la mesure du possible, utiliser ses quelques neurones restants pour relever d’éléments pertinents comme le tatouage non existant sur l’hybride par exemple – au lieu de le bouffer du regard comme un putain de crevard. Man, you need to get laid like ASAP if you start to fantasize on every hybrid you meet… God, I should just give in and visit this hot bartender again. Il ne sait pas pourquoi il ne l’a pas réalisé plus tôt. C’est pourtant difficile de louper un tel détail. Il décide, d’un accord commun avec lui-même, de blâmer son coup à la tête et cette sale mégère qui fait encore la sieste par terre. You’re so screwed lady. Can’t wait to get my hand around your lovely neck. Il doit s’avouer que beaucoup trop de choses lui ont échappé en l’espace d’une soirée. Ce n’est pas bon, pas bon du tout pour le business. Est-ce qu’il doit envisager une retraite anticipée ? Le vampire en face de lui n’affiche aucune marque rouge sur son visage, et pourtant elle est censée être juste là, sur cette jolie pommette. STOP IT. Aucune potion, ni sortilège n’est capable de dissimuler le tatouage - et ce n’est pas faute à certains membres de l’Ordre d’avoir tenté. Kudos for trying. Lui-même ne peut qu’être en admiration face à un tel chef d’œuvre. Ce n’est définitivement pas au goût de tout le monde, mais sacrément efficace. Il est juste bien content qu’il n’en soit pas la victime. « Il m'a semblé que votre situation réclamait mon intervention » Shut up, I was fine asshole. Il hoche la tête, se gardant bien d’exprimer ce qu’il pense tout bas. Il ressent un pincement au cœur, ça lui fait mal de voir qu’il en soit réduit à se faire sauver par un vampire, comme une damoiselle en détresse. Il tombe bien bas, pauvre Izar. You really need to pull your shit together.

Son pouls s’accélère, observant l’entité prêt à bondir alors qu’il sort prudemment sa baguette de sa poche. Il doute sincèrement de survivre au combat s’il se décidait à l’attaquer. Il sait qu’il n’est pas au meilleur de sa forme, clairement. Même avec les effets de la potion encore actifs, il n’est pas sûr d’être capable d’avoir le dessus. L’altercation avec la harpie a été rude, autant mentalement que physiquement. Les cernes sous ses yeux attestent d’un manque de sommeil qui dure depuis bien trop longtemps, et il en ressent brutalement les conséquences. Il sait qu’il allait devoir stopper de consommer la potion pendant une longue période. Il lui faut de plus en plus de temps pour s’en remettre à chaque fois. Un jour, peut-être qu’il ne sera même plus capable d’en consommer une goutte sans recracher ses boyaux. Ce jour-là, il s’achèvera probablement de lui-même.  « Je l'ai vu vous frapper. Pourquoi en avait-elle après vous ? » Well, I intended to slice her up in her own apartment, but she wasn’t fooled. Sue me. Se peut-il vraiment qu’il soit si naïf ? Is he for real? Autant de naïveté dans une seule et même personne lui donnerait presque la gerbe. Ok Izar, what lame excuse are you going to give him. Think. S’il arrive à convaincre le vampire qu’il est réellement la victime dans l’histoire, il mérite un putain d’Oscar. Time to shine. Izar se redresse et fronce les sourcils d’un air grave alors qu’il relate les événements : « Well, we were notified of the suspicious disappearance of muggle newborns in London, and I was sent to the field to conduct the investigation. » Il se met à faire les cent pas, donnant l’impression de revivre les moments de l’enquête. Il s’agite, de grands gestes des mains pour accompagner son récit complètement bidon. « At first, I wasn’t sure if it was one of ours to be honest. I’ve been investigating for two weeks now. But something felt wrong. » Il se mord la lèvre alors qu’il lève de grands yeux candides vers le vampire. « I…I had this feeling, deep in my gut that something wasn’t right. » Il se racle la gorge, le rouge lui monte aux joues, soudainement embarrassé. Il se rapproche et se positionne lentement aux côtés du vampire, son corps frolle le sien, mais ses yeux se posent sur le corps au sol lorsqu’il reprend la parole : « So, I finally found her trail.. and I was able to go back to our own archives and find who she was : Lydia Adams. She killed her employer two months ago and that wasn’t pretty… She stole all his money and disappeared…. I learned she was a regular in a club down below the street so I followed her. I thought… » Il lève les yeux vers l’hybride, mais détourne vite le regard, les joues enflammées. « I..I thought stupidly that I could flirt with her, incapacitate her and bring her to the authority. » Il bredouille rapidement la dernière phrase, et grimace de son ridicule. Il n’ose pas le regarder, mortifié. « B-but..er.. like you already know.. I.. failed a bit on the wooing part. » Il ne peut s’empêcher de rire face à l’absurdité de la situation et se masse distraitement la nuque. « I’m not very good at this apparently. ». Le souffle court, Izar lève les yeux vers le vampire et esquisse un petit sourire penaud, espérant avoir été suffisamment convainquant. Un silence s’installe et il ne sait pas trop comment procéder pour la suite. « Avez-vous besoin d'aide ? Pour rentrer chez vous ? » « Oh… Well I need to bring her to the authority first. I can’t really let her go. And I wouldn’t want to impose my company.. » Réalisant qu’il était peut-être un peu trop proche du vampire, il recule d’un pas et sourit timidement. Il lève sa baguette pour la pointer en direction du corps mais garde ses yeux fermement ancrés dans les beaux yeux verts du vampire, et arque un sourcil. Une demande de permission muette, puis semblant trouver une réponse positive murmure le sort d’Incarcerem. Des cordes jaillissent de sa baguette pour s’enrouler autour de Lydia et il en éprouve secrètement une vicieuse satisfaction « Je ne souhaitais pas me mêler de ce qui ne me regardait pas, monsieur… Pardon » Izar éclate de rire mais se ressaisit bien vite de peur de vexer l’hybride. « Sir? Please I’m probably far younger than you. Sir is for my stupid father not me. You can call me Ales… And why are you apologizing? You.. you saved me you know. I…I’m probably the one who should apologize. I didn’t even thank you… I…» Les joues d’Izar s’empourprent de plus belle alors qu’il fuit son regard, ses yeux glissant sur les lèvres du vampire avant de s'ancrer à nouveau dans ses prunelles. Il s’humecte les lèvres avant de murmurer : « What about I bring her to the authority a-and maybe..you and me we could grab a drink? I could use another one..and well.. I would like to thank you properly..if that’s okay with you? » Izar ne s’était pas amusé comme ça depuis longtemps, et il n’avait plus envie que la nuit se termine aussi rapidement. Maintenant, est-ce qu’il a suffisamment convaincu le vampire pour un deuxième round ?


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Dernière édition par Izar Mikhaïlov le Mar 24 Sep - 22:29, édité 1 fois
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IZAR
&
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TROUBLE FOUND ME

Il y a tellement de choses auxquelles il ne pense pas. L'esprit qui tressaute, qui doute. Le bien fondé de ses actions, sa présence ici-même. La convoitise d'une fuite éperdue, loin de tout, pour mieux se cacher. Inclinaison enfantine, instinct de sauvegarde. Il émet son questionnement, attendant simplement une réponse satisfaisante - ce n'est pas comme s'il allait sauter à la gorge du sorcier s'il devient circonspect. Et pourtant - l'Ordre avant tout, le message gravé au coeur, la fidélité dans le sang. Serait-il prêt à tuer, carnivore jusque dans sa loyauté ? Pourtant, alors qu'il écoute attentivement les paroles, ces explications le touchent. Candide créature qui voit la bienfaisance où il n'y en a pas. Optimiste chevronné qui veut croire en autrui, dans une époque où les autres sont pires que l'enfer. Pourtant, l'Ordre continue d'aider les réfugiés. Balthazar veut voir quelque chose de semblable ici, faux-fuyant aux oeillères agréables. Il s'accrochait avec un désespoir létal aux mots, pour ne pas sombrer dans sa soif affolée. Les iris qui se suspendent aux traits masculins, une grimace de compassion qui trouble son visage aux périples qu'à vécu le jeune homme, cette envie encore une fois de l'étreindre, de le rassurer, que tout se passera bien. Balthazar a un petit sourire désappointé, alors que la situation est éclairée par motifs du jeune sorcier. Les prunelles se posent, plus froides, plus mesurées, sur l'inconsciente anatomie. Elle n'a que ce qu'elle mérite, n'est-ce pas ?


La naïveté de Balthazar étant sans limite, il finit par hocher la tête, doucement. La satisfaction de connaître le fin mot de l'histoire le fait sourire, de ces lippes relevées sans dévoiler les crocs. Monstre dissimulé, clandestin. Même si le jeune sorcier ne doit pas être dupe. Carnation exsangue, cernes sombres, sens aiguisés - nul besoin d'être un expert pour deviner la monstruosité sous la carcasse. La mention d'autorités fait tiquer Balthazar. Qu'insinues-tu ? Qu'il est trop mignon pour faire partie des forces de police ? sussura son esprit, mesquin, mais les forces de l'ordre, aujourd'hui, ne sont pas exactement dans le camp du bien, n'est-ce pas ? Balthazar secoua la tête. Il devait se sortir de l'esprit l'attrait presque violent qu'il ressentait. Etait-il si superficiel pour se baser uniquement sur sa vision, aussi plaisant spectacle soit-il ? « Aux autorités ? » exhale t-il d'un timbre délicat, comme une caresse, « J'ai négligé de vous demander pour qui vous travailliez » s'enquiert-il soudain, un sursaut de méfiance qui repousse la séduction, la pulsion charnelle. Ces bas instincts, qui pourraient le pousser à s'approcher, à coller soudain le jeune sorcier contre le mur, à le dominer de toute sa taille, retirant sa baguette de ses mains pour le rendre vulnérable ... Tout cela, c'était à cause de sa nouvelle nature. Sombre, profondément plus viscérale. Oui, oui, mettons-tout cela sur le compte des nouvelles canines. Balthazar entretint cette étincelle de méfiance en lui. C'était ça, ou céder à tout ce qui le rendait étranger à ce qu'il était autrefois. Il inspira doucement, poitrail qui se gonfle. Autorités, c'était le Ministère. Et même si certains continuaient la lutte interne, beaucoup s'étaient laissés aller à la politique du Lord Noir. Les iris du vampire toisèrent le visage - beaucoup trop jeune, trop innocent, trop tentant - du sorcier.


Balthazar voit le jeune homme s'éloigner de lui, réalisant qu'il sentait sa présence tout proche, chaude, masculine. Les effluves qu'il émettait étaient toujours aussi étranges. Balthazar fût à deux doigts de lui demander ce qu'il était. Il flottait comme un arôme de lycan. En était-il un, malgré les apparences ? Non, il ne pouvait guère, ou il aurait eu une marque - cette même marque qui lui manquait. Il réalisa doucement tout le danger qu'il courrait, à faire face au jeune sorcier. Malgré le rire étonnant dont il faisait montre, de cette candeur douce, malgré l'attirance certaine, Balthazar était suspect. Pourquoi le sorcier n'envoyait-il pas un quelconque message, pour avertir ses pairs ? Sa proposition de déguerpir avec sa suspecte pour revenir ensuite boire un verre - un piège ? L'échine de Balthazar se hérissa. Il ne savait plus ce qu'il devait croire. Sa confusion l'amena à bégayer quelques onomatopées, les yeux rivés au sol, éperdu. Il songea à ce que son devoir lui dictait de faire - s'en aller le plus rapidement possible. Il n'avait aucune raison d'être là, et il risquait de faire repérer la planque. Que son irresponsabilité soit à l'origine de la mort de ses amis, jamais il ne se le pardonnerait. Pourtant, une soudaine soif d'informations le faisait saliver. Il n'était pas assez bon pour jouer la comédie, mais soutirer quelques informations, mine de rien ? Pouvait-il le faire ? Il voulait croire en l'innocence d'Ales, puisque c'était son nom. Le vampire prit une décision - et pas exactement la bonne. « Où allez-vous l'emmener ? En tout cas, j'espère de tout coeur qu'elle sera emprisonnée pour ne plus jamais faire de mal » fit-il, car il ne doutait pas de ce récit-là ; les harpies étaient connues pour être dangereuses, non ? Comme les vampires, souffla une voix, le mettant mal à l'aise. Clairement, elle avait failli tuer Ales, il ne pouvait douter de cette véracité là. Il hocha élégamment la tête, encore incertain au fond de lui. « Menez-là à vos autorités. Et si vous y tenez toujours, vous pourrez me rejoindre » dit-il presque timidement, en souriant encore, un bout de canine dévoilé. Quelque chose s'était enclenché, chez lui ; il ne songeait pas aux ravages possibles, aux pertes, aux dangers. Il voulait être utile, servir à quelque chose, comme cela n'avait plus été le cas depuis sa transformation. Balthazar était avide de ce salut dans l'abandon à une mission. Il soutirerait des informations à Ales sur tout ce qu'il pourrait. Si cela pouvait aider l'Ordre, cette partie de sa nuit n'aura pas été vaine. Et puis, qui sait ce que ta nouvelle tâche pourrait t'amener à faire ? sussura sa nouvelle conscience, avec un timbre bien trop satisfait pour être honnête.


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Petite tape imaginaire sur l’épaule pour cette performance magistrale, il méritait son Academy Award for Best Actor dans la catégorie Meilleur Embobineur de l’Année. Now, now… Where is my fuckin’ Oscar? Bon, il ne devrait sans doute pas vendre la peau de l’hippogriffe avant de l’avoir tué, surtout si on devait juger de ses ‘prouesses’ avec la harpie. L’orgueil piétiné mais le cœur vorace, cette mésaventure semblait lui sourire de manière inattendue, lui offrant une occasion rêvée qu’il n’aurait jamais cru pouvoir exploiter. Car si Izar ne connaissait encore ni son nom, ni son histoire, il avait cependant relevé plusieurs éléments importants. 1. Le sorcier hybride ne portait aucune marque, or cela devrait être impossible. Si certains hybrides pouvaient se dissimuler plus facilement dans la foule, un vampire, lui, n’avait pas ce luxe. L’absence de tatouage pouvait supposer deux choses : le sorcier s’était fait mordre récemment - ce qui expliquerait son étrange attitude jusqu’ici, ou bien celui-ci ne s’était jamais présenté malgré sa convocation, ce qui le glissait automatiquement dans la catégorie traître aux yeux du gouvernement. 2. Izar avait toujours pris son métier (trop) à cœur, à défaut d’avoir un autre passe-temps. Sa dédication l’avait poussé à mémoriser les visages de toutes personnes fichées par le Ministère, qu’elles soient ou non assignées au sorcier. Et si sa mémoire ne lui jouait pas de tours, il n’avait jamais vu ce joli minois dans les archives. 3. De par son métier et de son insatiable curiosité, Izar avait passé de longues nuits à étudier les caractéristiques et modes de vie de tous les hybrides connus. John Doe, ici présent, était indubitablement la progéniture d’un autre vampire. So astute of you. ET si il lui restait encore à définir les circonstances de sa transformation, les sentiments de mélancholie et de révulsion qui suintaient de tous les pores de la créature étaient suffisamment révélateurs : sa transformation n’était ni préméditée, ni consentie. Hounds. Il jubile. Se pourrait-il ? Izar se lèche déjà les babines, parce que l’implication d’un Hound rendait l’individu tellement plus intéressant. Il espérait juste que ce dernier ne se soit juste pas retrouvé au mauvais endroit, au mauvais moment, parce qu’Izar serait terriblement déçu si c’était le cas. « Aux autorités ?... » Aah. Pas si crédule finalement. Il y avait encore de l’espoir pour lui. « J'ai négligé de vous demander pour qui vous travailliez » Inutile de nier son appartenance pour le Ministère, il l’avait déjà implicitement révélé de lui-même. Après tout un mensonge n’était que plus réaliste s’il y avait une grande part de vérité. Les lèvres pincées, Izar hoche gravement de la tête. « Yeah… I work for the Regulation and Control of Magical Creatures... » confesse t-il doucement. Son regard est lourd de sens lorsqu’il se plonge dans les iris du vampire. Il retient sa respiration, les muscles tendus après son aveu comme s’il s’attendait à ce que l’homme en face de lui se laisse aller à ses pulsions et le tacle, aveuglé par la rage. S’il n’est pas capable d’exprimer son tourment de vive voix, il essaye de converger toutes ses émotions dans un simple regard en espérant qu’il les interprète correctement. Il veut lui dire qu’il est désolé, qu’il n’approuve pas plus que lui le système injuste et cruel du mage noir, qu’il n’était pas comme eux, qu’il était différent et qu’il aimerait une chance de le lui prouver. Aucun mouvement hostile de la part du vampire. Soulagé, il exhale un souffle saccadé, et de la vapeur s’échappe de ses lèvres. Il ressent toujours le besoin de se justifier alors il poursuit, le cœur lourd. « You would be right to be suspicious of me but… I can assure you I mean you no harm. I am not one of those blinded by prejudice, nor I am cruel. But even if the Ministry no longer has the same values as before, I still think I can make a difference. » Il frissonne, les poils de ses bras hérissés par le froid lui rappelle qu’il faisait particulièrement froid à cette heure de la nuit. Il croise les bras et les frictionne du mieux qu’il peut pour récupérer un semblant de chaleur. « Maybe life has been particularly cruel to this woman, and maybe her employer was not treating her properly. But no one forced her to kill innocent newborns to..eat them. » Les traits de son visage se durcissent alors que la colère timbre sa voix, il poursuit implacablement : « She let herself go to her lowest instincts and for that she must be judged. » Les poings serrés, son pic de colère redescend aussi vite qu’il est apparu et il marmonne un ‘Désolé’ embarrassé avant de détendre ses muscles. Un silence s’installe durant lequel le vampire assimile ses mots mais il finit par demander : « Où allez-vous l'emmener ? En tout cas, j'espère de tout coeur qu'elle sera emprisonnée pour ne plus jamais faire de mal » Izar glisse ses mains gelées dans les poches de son jean et se mouille les lèvres. « She will be imprisoned in the Ministry until her trial. I don't know what will happen to her after, but she doesn’t belong in the muggle world. She could have live a quiet life here, but she chose not to. I’m afraid her fate is no longer in our hands anymore. » souffle t-il d’une voix résignée. Ses épaules s’affaissent comme si le poids du monde lui pesait dessus. Son regard est vissé au sol, trop lâche pour affronter le regard probablement critique du vampire. Intérieurement il s’applaudit, parce que c’était probablement sa plus belle performance. « Menez-là à vos autorités. Et si vous y tenez toujours, vous pourrez me rejoindre. » HOLY SHIT I DID IT. Il relève brusquement la tête pour se tourner vers l’hybride, le bouche entrouverte et les yeux ronds de surprise, comme s’il n’en croyait pas ses oreilles, s’attendant à être rejeté. « R-really ??? Er..I mean sure… » se rattrape-t-il sur la fin, essayant de contenir sa joie mais échouant misérablement. Ses oreilles virent au rouge écarlate.  « I saw a muggle pub not far, it’s called the Waxy O’Connor’s. I heard irish music and the atmosphere seems nice. Maybe I could join you in like fifteen minutes? » demande t-il timidement. Il esquisse un petit sourire et son pouls s’accélère alors qu’il ose prendre lentement la main glaciale du vampire dans la sienne. Il réprime un frisson et maintient le contact. Ses doigts exercent une légère pression et son pouce effleure, une caresse pleine de promesse, l’intérieur de sa paume. « You will wait for me, right? » Il fait un pas en arrière, puis deux et seulement finit-il par relâcher sa main. Il lui offre un dernier sourire avant de s’abaisser et transplaner avec le corps de la harpie.



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La méfiance se distillait dans ses veines au rythme lent de son myocarde figé. Balthazar ne quittait presque pas des yeux la silhouette du jeune sorcier. Les détails qui rongent le nerf optique, qui s'incrustent dans l'esprit : la jeunesse des traits, Balthazar le devine à la moitié de sa vingtaine, peut-être un peu plus ; les mouvements, les expressions qu'il observe avec acuité, pour y décelé la moindre trace de fourberie. Mais le détecteur à calomnies du vampire doit être en panne - il tombe dans le panneau, avec l'envie d'y croire, de croire que quelqu'un continue la lutte, qu'il existe encore des gens bons, braves. Non sans une certaine appréhension, une distance légère, comme une marge de manoeuvre qu'il se laisse. La mention du Ministère ne l'étonne pas ; crispation des traits face au domaine, mais là aussi, c'était logique. Qu'il l'avoue ainsi, franchement, n'était-ce pas une preuve de sa bonne foi ? Balthazar s'y accrochait, à cette pensée, à cette innocence supposée pour Ales. Les mots du jeune sorcier semblaient exsuder une véracité qui collait tellement trop aux envies de Balthazar - quelqu'un en dehors de l'Ordre, qui pourrait peut-être l'informer. Il secoua doucement la tête, en continuant ses questionnements, enclosant sa suspiçion comme un trésor. Il ne pouvait totalement s'immerger dans la confiance absolue, il ne pouvait se le permettre ; qu'il soit assez lucide pour s'en rendre compte était déjà un pas en avant dans sa crédulité tacite.


Respiration hachurée, la gorge qui délivre le timbre bas, rocailleux, presque grondant malgré lui. « Son destin n'a jamais été dans mes mains » riposta Balthazar, dédaignant cet instant où il aurait pu tuer, facilement, si facilement. Quelques doigts qui effleurent une nuque fragile, et une torsion, brutale, nette, le souffle qui se coupe ... Son imagination se déroulait, et il inspira pour chasser ses pensées macabres, proposant au jeune sorcier de le rejoindre après. La surprise évidente lui fit hausser les sourcils ; Ales avait-il cru qu'il refuserait ? Encore une pierre à l'édifice de sa défiance. Il se contenta de sourire doucement. Si Ales se révélait traître à tout ce qu'il avait exclamé jusque là, Balthazar se promettait de s'occuper de lui. Une nouvelle pulsion violente lui fit serrer les poings, qu'il glissa durement dans ses poches. « Entendu, pour le pub. Et, Ales, mettez quelque chose de chaud, si vous en avez l'occasion » soupira t-il avec un dernier coup d'oeil. Le frisson ne lui avait pas échappé, comme l'envie délirante de retirer son sweat pour le lui proposer. Il s'était retenu, l'hybride, parce que c'était extravagant, idiot. La disparition du sorcier le soulagea soudain - il arrivait à présent à mettre en ordre ses pensées sans avoir sous le nez l'origine du bouillonnement de ses émotions. Calmement, il se mouva jusqu'au bar, prenant son temps en triant ses songeries sombres - la pire situation était qu'il revienne avec des Mangemorts ou d'autres séides du Lord. En tant qu'hybride non recensé, Balthazar aurait de quoi regretter la confiance vague qu'il avait offerte. Il envisagea chaque possibilité, se torturant sous ses fantaisies lugubres. Il imaginait sans mal qu'on puisse venir le tuer. Le capturer était un peu plus complexe, car il serait bel et bien capable de mettre fin à sa propre vie plutôt que de se laisser attraper. Dans un soupir, le vampire s'installa à une table, dans le bar moldu ; l'ambiance était particulière, étrangement festive quand il avait le coeur lourd d'interrogations et de doute.


Il avait encore de longues minutes à attendre. Il commanda une bière, puisque l'ambiance l'y obligeait presque. Il n'y trempa nullement ses lèvres, car sa soif était ailleurs, attentive aux battements cardiaques autour, ses prunelles accrochant les silhouettes d'une façon carnassière qui l'effraya intérieurement. Ces pulsions naissaient de ses émotions les plus sombres, et sa déchéance le plongeait dans une nostalgie et un abattement qui ne lui ressemblaient pas, quand sa soif de sang se mêlait à une convoitise, une soudaine luxure qui s'épanouissait. Balthazar craignait que sa nouvelle nature ne fasse éclore le pire de lui-même. Il se demandait même s'il avait encore sa place parmi ceux qui se battaient pour le bien. Il joua avec son verre, ignorant volontairement quelques mortels qui s'approchaient, parlaient, puis s'éloignaient car Balthazar les invisibilisait. Il observait la rue, placé près d'une fenêtre ; il y voyait comme en plein jour, comme autrefois en plein jour. L'attente de la mort qui prend les traits séduisants d'Ales. Il se pencha intérieurement sur cette attraction viscérale ; s'il n'avait jamais dédaigné la beauté, une attirance sauvage était née, exacerbée quand il avait touché sa main. Il avait touché sa main. Balthazar baissa ses prunelles sur la dextre coupable de ce contact léger. Il avait ressenti la chaleur douce, le contact, brûlure des sens, et ça continuait de le calciner d'envie, pathétique créature qu'il était, sujet à ses penchants. S'il revient sans petits copains cruels, peut-être que tu devrais lui demander de te remercier ? suggéra une conscience ténébreuse, qu'il fit taire d'un claquement de langue. Il n'était pas comme ça. Il reconnaissait trouver Ales séduisant, mais il musela la concupiscence qui grondait en lui. Il glissa sa langue contre ses crocs acérés, toujours mal à l'aise avec ces derniers. « Non merci » refusa t-il quand une serveuse au grand sourire approcha avec une bouteille, lui proposant de lui remplir son verre. Il n'en avait même pas bu une gorgée. Il détourna les yeux, voyant le reflet de la jeune femme, la déception. Son propre reflet lui renvoya le monstre qu'il était, à présent, la peau blème, les yeux cernés, les traits presque inconnus. Qu'il se dépêche. Qu'il incarne ma mort ou non, qu'il se dépêche, supplia t-il, embarassé de son attente dans un tel lieu bondé. Il préférait être dehors, où il pouvait fuir. Où il pouvait se cacher. Où il pouvait être le cliché du vampire dans l'ombre.

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Aussitôt entre les murs de son appartement, le sorcier se relève et éclate de rire. « Oh my god! » Il est extatique, son coeur tambourine dans sa poitrine alors que l’adrénaline pulse dans ses veines. Il fait quelques pas de danse, victorieux, nullement perturbé par le corps qui gémit doucement à ses pieds. Il l’a fait. Non seulement était-il parvenu à s’en sortir indemne et à emporter l’hybride pour compléter sa mission, mais en prime de tout cela, il avait dégoté un tête à tête avec a gorgeous specimen le vampire. Son sourire est large et éclatant alors qu’il chantonne et d’un mouvement de la baguette, il fait léviter le corps de la demi-harpie qui se débat toujours des bras de morphée. Il parcourt le vaste couloir pour finalement atteindre la porte déjà entrouverte de son bureau. D’un coup de pied, il l’ouvre en grand et s’y glisse promptement. Il n’a pas réellement de temps à perdre s’il veut pouvoir rejoindre rapidement le vampire, d’autant qu’il n’a pas la garantie que ce dernier soit toujours présent après avoir pesé les risques. Il espère ne pas avoir, à nouveau, mal jugé la situation. Au-delà de cette façade méfiante et suspicieuse, il est persuadé d’avoir lu aussi le désir de céder à la tentation et de prendre. And fuck I’m totally on board with that. L’idée ne devrait pas lui plaire autant, mais le goût de l’interdit a toujours eu un effet exaltant sur le sorcier qui n’est pas du genre à se refuser les petits plaisirs de la vie. Les coups d’un soir ont été nombreux et déjà oubliés, mais cette fois il a la délirante intention de pousser le vice plus loin. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, Izar se fiche éperdument des membres de l’Ordre. Il n’a de loyauté que pour son immonde personne, et il va là où il estime soutirer le maximum de bénéfices sans à avoir à faire le moindre effort. Et si effectivement découvrir la planque de l’Ordre pourrait le propulser au sommet, il n’avait pas spécialement envie de devenir la nouvelle attraction de la foule, et encore moins attiré l’attention du mage noir. Il sait reconnaitre un ennemi plus puissant et instable que lui et se satisfait parfaitement de vivre dans son ombre. MAIS. Il aime jouer, et n’aime pas perdre. Et il y a quelques personnes qui se cachent derrière les jupons des rebels qu’il aimerait bien revoir, à la mémoire de leurs bons moments passés mais injustement dérobés. Alors si le joli vampire est la clé de son succès, il a bien l’intention d’en user et abuser sans vergogne.

Il murmure un mot de passe dans sa langue natale pour ouvrir une porte dissimulée dans sa bibliothèque et descend en quelques enjambées les marches de l’escalier pour atteindre le sous-sol. Il était presque déçu de ne pas pouvoir s’en occuper tout de suite, mais cela lui laissait amplement le temps de réfléchir à ce qu’il allait lui réserver plus tard. Une grande cage se trouve au fond de la pièce et Izar dépose le corps à l’intérieur avant de refermer la porte et de la sceller dans un claquement sinistre. Il en profite pour faire évaporer les cordes désormais inutiles ainsi que de récupérer sa baguette pour faire bonne mesure. Une fois seulement satisfait de n’avoir rien oublié murmure-t-il enfin le sort pour la libérer de l’inconscience. Doucement, Lydia cligne des yeux, l’esprit encore embrumé. Elle plisse du front et gémit plaintivement avant de s’assoir. Ses yeux ne tardent pas à trouver ceux d’Izar et s’agrandissent de surprise avant de jeter un œil affolé sur le décor qui l’entoure. Il regarde avidement les traits de la harpie se contorsionner hideusement, la fureur prenant le dessus. « You piece of sh… » Nope, that won’t do. « молчание* » réplique-t-il vicieusement, les yeux brillants d’une lueur maligne. Il colle sa tête contre les barreaux de la cage alors qu’il la toise de toute sa hauteur. « You should prepare yourself for a looooong night love ‘cause i’m not gonna let you go ‘til you answer aaaall my questions. » lui sort-il en répétant mot pour mot ce qu’elle lui a promis plus tôt dans l’allée. Lydia se redresse d’un bond et tente de l’attraper à la gorge mais cette fois Izar s’y attend et se met hors portée avant qu’elle ne puisse l’atteindre. Elle s’excite vainement contre les barreaux, lui arrachant un rire amusé. Elle peut toujours essayer. « You know, we should have a nice dinner tomorrow night. You, me, with some candlelight. Very fancy. You’re very last meal should be special. And I know exactly what make you….It’s to die for.» s’exclame-t-il d’une voix enjouée tout en se dirigeant vers les escaliers. «  But first things first, I have a date waiting for me so be still. I should be back before morning anyway. » Il monte le reste des marches, lui fait un geste de la main avant de refermer la pièce complètement, la condamnant à son triste sort.

Il transplane dans la même ruelle et se met rapidement en route. Il a déjà plusieurs minutes de retard mais il n’a pas pu s’empêcher de se prendre rapidement une douche avant d’enfiler des vêtements un peu plus chauds. Il finit par voir le pub au loin, attends qu’un véhicule passe avant de se mettre à courir pour traverser la rue et rejoindre la porte d’entrée. Les cheveux en bataille et le souffle court, il rentre dans le pub et se fraye un chemin parmi les moldus. Il réalise qu’il s’est peut-être habillé un peu trop chaudement avec son pull en col roulé, surtout lorsqu’il se fait assaillir par une bouffée de chaleur presque inhumaine. Il cherche dans la foule le visage familier du vampire, et l’espace d’une seconde il pense que ce dernier n’a finalement jamais mis les pieds dans le bar et lorsqu’il le voit enfin. Il pousse un soupir de soulagement alors qu’il se dirige vers lui, un sourire éclatant aux lèvres alors qu’il s’installe en face de lui. Izar ne le quitte pas des yeux, comme s’il peinait à croire qu’il soit vraiment là. « Hi… » Il ne prend pas la peine de parler fort pour couvrir les voix des fêtards. Il sait que le vampire l’entend parfaitement. « For a second I thought you didn’t come at all. » avoue-t-il avant de se laisser retomber en arrière contre la banquette. « But I’m glad I was mistaken. I also apologize for being late. I had to come back to my apartment to change, and as you can see, il se montre d’un geste de la main, un petit sourire au coin, I took your advice very seriously. I just didn’t expect it to be so hot inside. » ajoute-t-il accompagné d’une grimace. Il tire sur son col et se tourne vers la serveuse pour attirer son attention. « Hi, can I have the same thing as this fine gentleman here? » Il parle peut-être un peu trop fort mais au moins le message est passé puisqu’elle acquiesce et se dirige vers le bar. Il se penche vers l’hybride et pose ses coudes sur la table de manière nonchalante, avant de poser son menton dans sa main gauche. Ses yeux glissent sur la bière non entamée avant de revenir sur le bel inconnu. « You know you could start to drink without me. » se moque-t-il gentiment, les yeux pétillants de malice, puis plus sérieusement il reprend : « Annnd I still don’t know your name. »


Silence*


( Pando )
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